Help! [FE Lucius]

S’évader ! Dess n’avait que ça en tête lorsqu’elle avait quitté la maison d’assez bonne heure. La petite Tsunami avait l’art de rendre folle sa mère.
Les jumeaux avaient deux mois à présent. Aucun souci avec le garçon mais sa sœur… un démon. Tantôt adorable, tantôt exécrable, il fallait des nerfs d’acier pour résister.
Ceux de Dess ne l’étaient pas. La voyant sur le point d’exploser, Charlie l’avait proprement expédiée se promener.

Prends l’air, fait du sport ! Davenport nous a gentiment prêté deux chevaux. Selles-en un et balade-toi.

C’était plus un ordre qu’un conseil.
Pas de problème pour enfiler la tenue d’écuyère, Dess avait vite retrouvé sa silhouette de rêve. La veste tirait juste un peu sur sa poitrine plus généreuse avec l’allaitement des bébés. Bottes, bombe, cravache, l’étalon arabe fut enfourché et mené au petit trot pour quitter la bourgade.
Non loin s’étendait un vaste territoire boisé dont de nombreux sentiers se prêtaient à la cavalcade.
Jouissant de ces instants de paix, Dess piqua du flanc l’animal qui réagit au quart de tour en se lançant au petit galop. L’air lui fouettait le visage, dans le ciel pas un nuage, à part le martèlement des sabots, nul son ne parvenait à ses oreilles.
La paix ! Quelle plénitude. Dess augmenta encore le train de sa monture. Iba portait bien son nom. Il était altier, fier et brave. Sans renâcler, le cheval obéissait à chacune des stimulations, à croire qu’ils ne faisaient qu’un alors que c’était la première fois que Dess le montait.
Une pente assez ardue se présenta, par prudence Dess ralentit, laissant l’animal avancer à son rythme. Au sommet, elle crut percevoir un hennissement. Y aurait-il un autre cavalier dans le coin ?
A son grand étonnement, elle vit s’avancer vers elle, au pas, un splendide étalon noir sellé mais… seul.
Par réflexe, elle attrapa la bride du cheval qui ne broncha pas lorsqu’elle le remorqua à sa suite. Attentive, Dess regarda partout au sol. Sûrement que le cavalier avait vidé les étriers. Une mauvaise branche ? Un caprice de l’animal ? Elle essaya :

Hé ! Où êtes-vous ? Hou hou, Quelqu’un ?

Tendant l’oreille, il lui sembla entendre une réponse plus avant. Iba au pas, elle gagna un talus escarpé et, horrifiée, arrêta sa monture juste au bord d’un à pic. Elle attacha les chevaux puis revint se pencher sur ce ravin.

Hey ! Vous êtes là ? ça va ? cria-t-elle.

Elle dut se mettre à plat ventre pour mieux visualiser la scène. Par Merlin, la situation était grave. A trois ou quatre mètres en contrebas, un homme aux longs cheveux pâles était suspendu à la branche d’un arbrisseau.

Lucius avait décidé aujourd'hui qu'il irait se promener dans les sous-bois d'une plaine au loin. Il aimait se promener à cheval pour se changer les idées, échapper au cotidien et surtout, au travail. Sa vie était partagée en trois parties, la plus importante était son engagement auprès du Seigneur des Ténèbre et sa deuxième était son dévouement au travail pour qu'aucun soupçon ne vienne le menacer et que personne de son entourage ne soit menacé. La troisième partie? L'amour de sa famille, ce qui passait par les cadeaux, les soirée organisée autour d'un bufet d'exception et toutes ces choses que seul quelques sorciers peuvent s'offrir en même temps. Il avait ordonné à l'un de ses elfe d'atteler son plus bel étalon devant la grille du Manoir afin qu'il n'ait qu'a se soucier de monter sur celui-ci.

Il sortit de son Manoir après avoir pris une cape, même si le beau temps paraissait plutôt durer toute la journée. Le ciel n'était entaché d'aucun nuage, et seule une énorme boule jaune transperçait celui-ci. Il décendit les marches, traversa l'allée et arriva devant la grille. Devant celle-ci, un pur sang attendait d'être monté par son Maître. Il paraissait aussi digne que Lucius d'appartenir à une lignée connue de tout le monde. Sa couleur était la préférée de Lucius. Il avait toujours aimé le noir, que se soit sur les robes de sa femme ou encore sur la plupart des vêtement qu'il portait. Il carressa le museau du bel animal et monta sur celui-ci d'une tel agilité qu'on l'aurait comparé à un jockey entrainé. Une fois sur celui-ci, il s'élanca à toute vitesse dans le sentier.

Le cheval ne mit que peut de temps à arriver au abord de la forêt tant appréciée de Lucius. Tout était calme et aucun parasite ne venait interrompre ce moment magique. Le cheval était à son summum et il aurait fallu plusieur mètre à celui-ci pour s'arrêter. Asar, tel était le nom du bel étalon, était entrainer pour des allures pareil mais seulement pour le terrain plat. c'est pourquoi Lucius prit peur quand il vit au dernier moment une pente extrèmement raide devant lui. sa première pensée fut de ralentir le cheval mais il n'avait pas le temps et préféra sauter sur le côté en espérant que le pur sang s'en sortirait indemne.

Il se laissa glisser sur le côté mais ne vit pas le ravin qui s'étendait au dessous de lui. Son coeur battit des record mais il se rattrapa au bord du ravin avant de glisser plus bas encore. Il attrapa la première branche qu'il vit et celle-ci sembla tenir son poids. Lucius avait les deux bras erraflés tout le long et son poignet avait craqué lorsqu'il s'était aggripé à ce petite espoir. Il avait mal mais il contint la douleur en lui, et attendit de reprendre ses esprits avant d'envisager quoique ce soit. L'étalon vint voir son Maître pour lui faire signe qu'il allait bien et partit de suite lorsqu'il vit Malefoy dans cette posture.

Lucius était désormais seul et attandait un mince espoir que quelqu'un vienne lui venir en aide. Il ouvrit les oreilles et entendit quelqu'un crier. Une voix féminine semblait-il. Il répondit le plus fort qu'il put.

Ici, je suis au dessus du vide. A l'aide.

Plus personne, son seul espoir venait de s'envoler. Des claquement de sabot lui redonnèrent espoir. Un cheval semblait être au pas non loin d'ici. Lucius attendit que quelqu'un se manifeste. Il vit une tête apparaitre et lui demander si tout allait bien.

Est ce que j'ai l'air d'aller bien ? Faites quelquechose, aidez moi à remonter.

Ce n'était pas le genre de Lucius de supplier mais le moment était venu de s'y mettre.

Penchée au-dessus du vide, Dess contemplait l’homme en fâcheuse posture avec un soupçon d’irritation. La façon de lui répondre trahissait un caractère autoritaire, habitué à commander et à être… servi.

* Pour qui se prend-il, celui-là ?*

Le moment n’était pas adéquat pour entrer en conversation. L’individu, tout arrogant qu’il fût, avait besoin d’une aide urgente. Sa façon de s’accrocher prouvait qu’il souffrait d’au moins un poignet voire de plusieurs contusions.
Un seul problème dérangeait la jeune femme : était-il sorcier ou pas ?
Sans ce doute, elle aurait brandi sa baguette et utilisé un « levicorpus » qui aurait fait léviter le bonhomme jusqu’à elle. Recourir à la magie devant un moldu était punissable. Aussi préféra-t-elle s’abstenir. D’autant qu’elle se voyait mal demander : « Vous êtes sorcier ou pas ? »

Tenez bon, cria-t-elle. Je reviens dans moins d’une minute.

Elle s’écarta du bord du vide, se leva et… se gratta la tête à la recherche d’une idée géniale qui ne trahirait pas ses origines.

* Que n’ai-je une corde ?*

Ce n’était pas le genre d’article que l’on balade avec soi en promenade. En faire venir une demanderait trop de temps, autant faire avec les moyens in situ.
Hop, un coup de baguette détacha les rênes des chevaux, un autre sortilège les noua solidement, un dernier allongea un peu les mesures de ce lien de fortune qu’elle attacha à la selle de sa monture.
L’extrémité libre fut balancée dans le ravin. Dess dut s’y reprendre à trois reprises afin qu’il soit à portée de main de l’homme suspendu.

Attrapez-le fermement ! Mon cheval va vous remonter.

Anxieuse, elle assista aux efforts déployés par le blessé. La baguette prête à intervenir en cas de ratage, Dess surveilla chaque geste effectué. Agile malgré son handicap, le sujet parvint à saisir le filin. Aussitôt Dess siffla doucement, Iba comprit le signal et avança.
Peu à peu, le corps sortit du vide. Dès qu’il fut à portée, la jeune femme s’empara du bras valide et traîna l’homme sur l’herbe où elle l’examina rapidement.

Votre poignet est brisé. Vous êtes couverts d’écorchures et ecchymoses. Puis-je vous conduire au dispensaire le plus proche ?

Oh là, là ! Le teint très pâle du rescapé virait au blême. Il tournait de l’œil !
Tant pis pour l’interdit, Dess sortit sa baguette et appliqua un revigor qu’allait suivre un « oubliette » si l’inconnu n’avait grincé…

Lucius se demanda ce que cette femme faisait, il aurait suffit d'un simple coup de baguette et il serait remonter sans plus d'echymose. Voyant qu'elle n'utilisait pas de baguette, il pensa qu'elle devait être moldu. Si c'était le cas, elle souffrirait de son attente. Lucius tint bon jusqu'à temps qu'elle lui lance une corde sur la quelle il s'aggrippa de toute ses forces. Son poignet souffrait de toute cette pression et Lucius commençait à avoir la tête qui tournait. Il avait trop mal et au moment ou la fille le posa à terre, il vit tout de même une baguette dans la main de la jeune femme avant de tourner de l'oeil.

La femme eut le bon sens d'utiliser sa baguette cette fois-ci et Lucius fut sur pied en quelques secondes. Juste assez pour voir la sorcière s'appréter à lançer un sort vers lui. Il n'hésita pas et prit la main de celle-ci et la retourna par-terre. Il était maintenant au dessus d'elle, la baguette, qu'il avait réussi à prendre, sous la gorge de ce beau visage. Il esseya de la reconnaitre, mais il ne lui semblait pas l'avoir déjà vue.

A qui ai-je l'honneur ?

Elle était accompagnée d'un cheval magnifique et Lucius fut surpris de voir qu'elle n'était accompagnée de personne. Après tout, elle était magnifiquement belle et paraissait bien habillée. Mais les apparences laissaient trompeuses, et peut-être cette femme ne lui voulait pas de bien.

Ce n'ait pas bien d'esseyer d'ensorceler quelqu'un alors qu'ils vient d'avoir un malaise !

Le poignet de Lucius lui faisait encore mal mais il avait appris à affronter la douleur.

Pour un reversement de situation, c’en fut un de taille. A peine revigoré, ne voilà-t-il pas que le rescapé lui sautait dessus en lui retournant sa propre baguette contre la gorge ? Il était donc sorcier. Pourquoi s’en prenait-il à elle ? Il l’apostropha :

Qui êtes-vous ? Ce n’est pas bien d’essayer d’ensorceler quelqu’un alors qu’il vient d’avoir un malaise.

Dess se tortilla comme une possédée du démon, l’autre ne céda pas, alourdissant sa pression. La rage de l’impuissance envahit Dess qui cria :

C’est comme ça que vous remerciez les gens qui vous viennent en aide ? Lâchez-moi !

Il lui faisait mal, ce grand type. Elle se débattit encore puis, lassée se calma :

Je ne voulais que vous appliquer un « oubliette » si vous aviez été Moldu. Qu’en savais-je, moi, que vous êtes sorcier ?

En disant ces mots, elle l’identifia. Ses grands iris noisette plongés dans ceux de celui qui la dominait, Desdémone reconnut la description de ce type haut placé soupçonné d’accointances avec le Seigneur des Ténèbres. Si elle ne disait rien, il la soupçonnerait de mauvaises intentions. Si elle avouait la vérité…
Jusqu’où s’étendaient les connaissances des Mangemorts ? Savaient-ils qu’elle était Auror à présent ?
Des deux options, aucune n’était encourageante. Après tout… elle avait participé à peu de missions. Narcissa l’y avait croisée mais le sortilège avait peut-être effacé sa mémoire. Avait-elle seulement eu l’occasion de le raconter à son mari ? Dess ne baissa pas les yeux, elle le brava :

Je suis Desdémone Braddream, l’épouse d’Hiro Shima.

La surprise troubla un instant Lucius qui baissa sa garde. La jeune femme en profita immédiatement. Mieux qu’une anguille, elle lui glissa entre les pattes raflant sa baguette au passage. Sans la brandir, elle patienta. Elle n’attaquerait que si l’autre la menaçait.

Vous en avez de ces manières ! dit-elle en se massant le cou de sa main libre. Laissez-moi réparer ce poignet, je vois bien qu’il vous fait souffrir.

Dans le fond, Dess n’avait personnellement rien à reprocher à Malefoy. Les preuves contre lui disparaissaient comme… par magie. Il n’imaginait pas à quel point ils se ressemblaient dans… un certain domaine. Si seulement il savait ce qu’elle-même savait… Elle passa outre ses ressentiments, attendant son accord pour le soigner efficacement.

Le jeune femme qu'il métrisait se débattait de toute ses forces, mais cela ne suffisait pas et Lucius Malefoy n'avait aucun mal à la maintenir au sol. Puis elle arrêta son action inutile, cria, et préféra l'insulter au lieu de présenter ses excuses. Jamais on avait pris Lucius Malefoy pour un Moldu, et il fut abasourdie par ce qu'il venait d'entendre. Elle ne dit plus rien et préféra le dévisager, comme s'il ne la regardait pas en ce moment. Puis, enfin, elle se présenta. Lucius fut encore plus étonné de ce qu'il venait d'entendre, il relacha sa garde et Dess lui passa entre les pattes. Mais Lucius s'en fichait complètement, ce qu'on racontait sur le couple Shima y était pour quelque chose.

Un couple partagé entre deux monde, d'un côté la jeune femme qui se tenait devant lui et qui possédait un poste en temps qu'Auror au Ministère, et de l'autre, Hiro Shima, l'ancien bras droit du Seigneur des ténèbre, sorcier très dangereux qu'il vallait mieux garder en temps qu'ami, plutot qu'ennemi. Bizarrement, elle ne pointait pas sa baguette, comme si elle faisait confiance à quelqu'un qu'elle n'avait jamais vue.

Il ne faut pas m'en vouloir, j'ai beaucoup d'ennemis en ce moment. Vous avez de la chance d'être encore en vie.

Bien sur, il n'aurait jamais tué une femme aussi jolie mais il se devait de ne montrer aucun sentiments. Elle parut pensive et Lucius se décida à lui tendre son poignet, signe d'acceptation de son offre. Elle effectua un simple mouvement de baguette et le Mangemort sentit son poignet se guérir petit à petit. Elle paraissait douer dans le domaine de la magie et il suposa que Shima y était pour quelque chose. Il hésita avant de la remercier.

Merci...Qu'est ce que la femme du célèbre Hiro vient faire par ici ?

Elle paraissait troublée, comme si quelque chose la tracassait.

Enfin, le Mangemort se décida à lui présenter son poignet fracturé sans manifester aucune émotion particulière.
Un sortilège informulé suffit à remettre les petits os en place. La douleur le quittant, Lucius Malefoy se détendit d’un cran allant même jusqu’à la remercier. Ses paroles embarrassaient légèrement Dess. Elle pesa ses mots avant de répliquer avec sa douceur naturelle :

Des ennemis… qui n’en a pas par les temps qui courent ? Ce n’est pas une raison pour agresser le premier venu qui, de plus, vous vient en aide.

Elle soupira :

Tout pourrait être tellement simple. On se consacrerait à élever nos enfants, gentiment.
Je suis désolée de vous avoir confondu avec un Moldu. C’était avant de vous reconnaître… Mr Malefoy.

Elle ne lui laissa pas le temps de tiquer, elle embraya :

Je pourrais vous retourner votre question, à savoir ce qu’un haut dignitaire tel que vous fabrique en ce bois reculé. Je suppose que nous y faisions la même chose : une banale promenade à cheval.
J’ai eu… besoin d’air, en quelque sorte, il fait un temps superbe… Voilà.

Intérieurement, Dess pria pour que l’interrogatoire s’arrête là. Elle détestait mentir, et s’il se mettait à lui demander des nouvelles de Hiro… sa langue risquait de débiter des choses ignorées par la majorité des gens. Au fait pourquoi Narcissa trompait-elle son mari ? Cela l’avait turlupinée dès le début de cet adultère. La délaissait-il ? C’était pourtant une splendide créature, selon ce que ses visions lui avaient signalé. Cet homme avait bien fière allure. En d’autres temps, autres lieux, elle aurait pu le trouver séduisant, voire attirant. Bien évidemment, après avoir fréquenté de si près Hiro, aucun mâle ne pouvait chavirer son cœur, et surtout pas un autre être voué au mal.
Pourquoi Malefoy la fixait-il ainsi ? Qu’exprimaient ces yeux ? Elle eut l’impression d’être passée au scan moldu. Elle loucha sur l’échancrure de sa chemise et constata qu’un bouton avait lâché dans l’aventure dévoilant un soupçon de la poitrine rendue généreuse par l’allaitement des jumeaux.
Cela faisait si longtemps que…
Le feu aux joues, Dess s’empressa de rectifier sa tenue, le plus discrètement possible.
Vite, chasser les idées saugrenues qui l’assaillaient du genre « œil pour œil »
NON !
A proximité, deux affamés devaient réclamer leur pitance. Charlie saurait veiller sur eux mais elle se soumettrait à son devoir de mère.

Eh bien, Mr Malefoy… je suis ravie d’avoir, malgré tout, été placée sur votre chemin pour vous tirer de ce mauvais pas. Si cela se trouve, un jour ou l’autre, me rendrez-vous la pareille ?

Sa main ne trembla pas lorsqu’elle la tendit en l’attente d’une confirmation. Si cet homme était un vrai gentleman, il saurait que répondre.

La jeune femme devant lui, exposa une réalité des choses innimaginable. Un monde où personne ne se ferait la guerre et ou seul le bien existerait. Malheureusement, le bien et le mal n'existent pas, tout le monde se bat pour une cause qu'ils croient juste. Celle de Lucius l'était pour lui et personne ne viendrait lui faire dire le contraire. Puis elle s'excusa de son affront et prononça son nom. Lucius Malefoy était connu de beaucoup de sorcier, surout si ceux-ci travaillaient au Ministère ou...cotoyaient des Mangemorts. Comme il n'avait jamais fait attention à elle, il supposa que Hiro avait la facheuse manie de parler de choses importantes avec n'importe qui.

Je vois que mon nom est connu par beaucoup de personnes, peut-être un peu de trop. Vous avez raison, j'ai aussi eu besoin de prendre l'air afin de me changer les idées.

Soudain, la demoiselle devant lui se mit à replonger dans ses pensées. Cela inquiétait quelque peu Lucius qu'une femme s'interroge autant sur sa personne alors qu'ils étaient en train de discuter. Il continuait à croire que quelque chose la tracassait. Elle semblait retenir sa bouche de parler comme si sa peur de délier ses fines et délicates lèvres était importantes pour elle.

Lucius laissa son regard examiner la jeune femme, il savait mettre les personnes mal à l'aise. Ses yeux passèrent sur le décolté de celle-ci et le Mangemort trouva que sa poitrine était un peu trop dégagé à son goût. L'avait-elle fait exprès ? Etait-ce prévu ? Peut-être que toute cette avanture qui lui arrivait depuis quelques minutes n'avait été organisé que pour ce seul but. Non, elle remarqua son regard éberlué et se précipita de ressérer un bouton sur son vêtement.

Puis elle prit un air pressé comme si quelqu'un l'attendait et lui indiqua qu'elle partait. Déjà ? Ils venaient juste de se rencontrer et déjà, la belle demoiselle qui était devant lui avait envie de partir ? Eh bien soit, Lucius lui serra la main.

C'est moi qui suis ravie de cette rencontre et je vous promet que quel que soit la personne qui vous feras du mal, je la ferais souffrir comme jamais.

Il venait peut-être de faire la plus grosse erreur de sa vie mais son devoir l'imposait. Puis il prit la lanière de son cheval et monta en selle.

J'espère qu'on se revéra un jour.

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