Perdue dans ses pensées!!! [pv Tim]

Kowu s'était levée de très bonne heure comme tous les matins. Elle n'avait cette fois-ci pas fait de mauvais rêves, ceux-ci s'étant dissipés depuis qu'elle sortait avec Abigaël. Par contre elle était très préoccupée, elle trouvait que celui-ci était très distant en ce moment, mais elle se dit qu'il devait mal supporter de ne pas sortir pour les fêtes de noël, sa soeur ne pouvant le prendre. Aussi elle respectait ses humeurs, et le laissait venir vers elle lorsqu'il en avait envie. Elle avait passé tout le temps, où elle était sous la douche, et où elle s'habiller, à penser à ce qu'elle allait bien pouvoir faire de sa journée.

Elle n'avait plus aucun devoir à faire, et puis de toute manière en cette période de noël elle aurait été incapable de réfléchir sur quoi que ce soit. Elle stressait quelque peu, car elle avait envoyé une lettre à sa mère prévenant celle-ci qu'elle ne rentrerai pas pour les fêtes. Elle pensait que celle-ci serait heureuse pour elle qu'elle ai trouvé l'amour, mais au lieu de cela, elle n'avait plus de nouvelle depuis cette dernière lettre qui datait de trois semaines. Sa mère l'avait très rarement laissé sans nouvelles depuis si longtemps, aussi elle se demandait pourquoi elle réagissait comme cela.

Il y avait quelques années en arrière sa mère l'avait surprise en pleine action avec une fille dans sa chambre. Elle s'en souvient encore aujourd'hui, elle se rappel la tête que sa mère avait fait, aussi elle se demandait pourquoi elle réagissait de cette manière lorsqu'elle lui annonçait qu'elle sortait avec un garçon pour la première fois. Elle devrait normalement être heureuse pour elle, mais apparemment elle en avait décidé autrement. Peut-être celle-ci se sentait-elle rassurée de savoir sa fille avec des filles, elle ne le savait pas. Aussi cela la tracassait énormément.

Après s'être donc habillée, puis après être descendu prendre son petit déjeuné, elle remonta un à un les escaliers qui devaient la mener jusqu'à son dortoir, situé au septième étage dans la salle commune de griffondor. Elle remontait les escaliers très lentement la tête totalement ailleurs, elle était totalement perdu dans ses pensées, quand son regard fut attirée par la neige qui tombait, elle venait d'atteindre l'une des grandes fenêtre qui ornaient les montées d'escaliers. Elle aimait énormément regarder la neige tomber, aussi elle s'assit près de cette fenêtre, se moquant totalement de se trouver dans les escaliers. Elle se replongea dans ses pensées, ne faisant même pas attention qu'une personne lui adressait la parole depuis au moins cinq minutes...

Froid, très froid. Rien de bien étonnant en somme, la neige avait fait du paysage son royaume colorant à perte de vue le paysage d’un blanc pur. Tim avançait dans cette couche duveteuse suivant les pas des élèves partit de la cour avant lui. Il venait de donner un cours particulièrement instructifs et plaisant aux élèves sur les Lutinanimanus Congélinos, créature très joueuse et maitrisant le sort de lévitation à la perfection. Il portait une grosse redingote et une cape plus qu’épaisse, comment en serrait-il autrement vu le temps. Il avançait péniblement contre la bise féroce, tenant son chapeau haut de forme d’une main et sa canne de l’autre. Certains élèves devant lui murmuraient certaines choses et se retournaient pour voir le professeur. Rien de bien étonnant là encore car ce dernier revenait de plusieurs semaines d’absence injustifié, de plus, il était partit le sourire aux lèvres et était revenu la mine passive et déconfite.

La chaleur envahissait tout son corps dés que la grande porte de Poudlard, la fabuleuse école e magie d’Angleterre, fut passée. Le professeur de Soin aux Créatures Magiques sortit vivement sa baguette magique et sans formuler le moindre mot fit sortir de l’extrémité de sa baguette une vapeur chaude qui réchauffa sa redingote et lui-même par la même occasion. Il traversa le hall sans jeter un regard aux magnifiques sapins qui ornés encore le château et ne répondait que par reflexe aux salutations enjoués et nombreuses des élèves qu’il croisait dans sa route. Tim n’avait plus cours avant un petit moment et commença à se diriger dans son bureau en prenant un chemin un peu plus long que d’habitude.

Dans sa traversé, il regarda cette fois ci les élèves débordant de joie et d’enthousiasme ce qui enfin lui arracha un mince sourire. La fougue de la jeunesse lui avait toujours revigoré l’humeur mais surement qu’il en faudrait un peu plus. Pourtant, chaque jour un peu plus, Poudlard et ses pensionnaires lui faisaient oublié ces soucis et bientôt, il serrait surement effacé comme l’encre des vieux parchemins trop longtemps laissés dans une poche.
Puis, dans son errance dans l’édifice de magie, Tim vit une de ses élèves vêtue du rouge et d’or de sa maison, Kowu Limaë. Il s’arrêta un instant derrière la jeune Gryffondore qui regardait inlassablement le décor de coton par une fenêtre du château. A ce moment, une remarque vint à l’esprit du professeur

-Bonjour Lady Limaë, désolé de vous importunez mais je tiens à vous faire remarquer que j’attends toujours un devoir sur les Rutabagos de votre part. pensez-cous pouvoir me le rendre à notre prochain cours ?

Rien, blanc complet, la jeune blonde avait l’air d’être bien trop absorbé par dehors que par la présence du professeur. Tim insista pourtant.

-Miss Lady ?

En entendant le miss lady, Kowu sorti de ses pensées. Elle aimait tellement observer la neige tomber qu'elle en voulait presque à son interlocuteur de l'avoir tirée de cette manière de sa torpeur. Elle tourna la tête lentement ne souhaitant pas se précipité pour celui qui venait de la ramener à la réalité si brutalement. Lorsqu'elle leva les yeux et vit que c'était le professeur Helbentaur qui se trouvait devant elle, elle se leva d'un bon, se sentant gênée. De plus elle n'avait pas compris un traitre mot de se qu'il venait de lui dire, alors là pour elle c'était le pompon.

-"Je... pardonnez moi professeur, je n'ai pas compris le moindre mot de ce que vous venez de me dire, je... j'étais..."

Elle ne put en dire plus, elle ne savait comment expliquer a ce professeur qu'elle était en train de révasser, et surtout en train de déprimer quelque peu. Car elle ne cessait de penser a ce qu'elle avait pu vivre dans le passé, mais également à ce qu'elle allait pouvoir vivre dans le futur. Comment expliquer à un professeur que le futur l'éffrayer, elle ne savait quoi faire et surtout ne savait pas comment réagir devant celui-ci.

Elle baissa les yeux à nouveau regardant dehors, les larmes sur le bords de ceux-ci, se sentant honteuse mais aussi très mal dans sa peau. Elle ne saurait expliquer exactement ce qu'elle avait, tout ce qu'elle sentait en elle c'était qu'elle n'était pas bien.

Au moment où Tim avait réitéré son appel, la jeune Gryffondore se retournât agacée. Mais à la vu du professeur : la colère se changea vite en surprise puis en gène. Cela amusait généralement beaucoup Tim ce respect qu’imposait son cadre de professeur. Pour lui, il était toujours un gamin gambadant dans les couloirs alors être ainsi regardé lui paraissait étrange, comme si un adulte vouvoyez un enfant de trois ans. La jeune Gryffondore loin d’être décompresser par le petit sourire serein que lui adressait le professeur de Soin aux Créatures Magiques pour détendre la situation, elle balbutia quelques peu ces quelques mots.

-"Je... pardonnez moi professeur, je n'ai pas compris le moindre mot de ce que vous venez de me dire, je... j'étais..."

La jeune blonde tourna la tête au professeur et les raisons était plus qu’évidente pour le professeur. Tim n’insista pourtant pas sur ce point car d’une part l’intimité des élèves était une chose qu’il plaçait au dessus de tout et d’autre part son humeur n’était surement pas plus enjouée. Il fit donc semblant de n’avoir rien remarqué de cette aura de tristesse qui avait l’air d’avoir envahit la Gryffondore et réitéra sa requête

-…Je vous demandez juste si votre devoir avancée et si je pouvais compter sur vous pour me le rendre dans les plus brefs délais.

Tim se tenait là, impassible. Bien que son apparence était assez plate, il débordait d’envie d’aider sa pauvre élève qui avait l’air plus que désemparait. Pourtant, il respecta la distance sociale entre un professeur et son élève et attendit la réponse de la jeune blonde.

Son devoir? Kowu avait du mal à se rappeler de quel devoir celui-ci lui parlait. Elle qui était toujours à jour dans ses études d'ordinaire éprouvait depuis quelques temps quelque difficultés à exécuter ceux-ci. Elle était tellement pas bien moralement que le mental ne suivait plus lorsqu'il lui fallait travailler. Les larmes aux bords des yeux elle regarda son professeur.

Elle ne savait que lui répondre, elle aurait voulu à se moment précis fondre en larme, se confier sur tout ce qui la tracassait, mais elle n'osait pas, elle ne savait guère comment ce professeur allait réagir s'il voyait fondre en larme l'une de ses élèves sans apparemment aucune raison apparente.

-"Je... normalement je serai en mesure de vous rendre mon devoir..."

Elle n'en dit pas plus, s'attendant à ce que le professeur, reprenne son chemin comme si de rien n'était la laissant seule ici avec ses pensées et son coeur remplit de tristesse.

-"Je... normalement je serai en mesure de vous rendre mon devoir..."

Vu la réponse, soit elle se contrefichait de ce devoir, de sa scolarité, ce qui ne collait pas à Kowu car habituellement, son sérieux était exemplaire. L’autre possibilité, c’est qu’elle avait l’esprit préoccupé par quelque chose qui lui paraissait plus important. Dans ce cas là, Tim n’était surement pas le mieux placé pour la réconsoler, la faire parler, jouer les confidents. Et puis, un professeur est trop peu souvent pris à partie par les élèves pour des douleurs, des problèmes. Les élèves préfèrent généralement conserver le tout jusqu’à explosion ou parler à des amis proches qui malheureusement ne savent que faire.

-Très bien Miss, j’espère le recevoir dans les plus brefs délais. Sur ce, bonne journée à vous Miss.

Tim engagea déjà le pas pour s’éloigner mais il ne put. Toute sa volonté de gardé les distances respectables entre une élève et un professeur s’envola aussi vite. Et puis, après tout, Tim n’était pas le genre d’individu à respecter ce genre normes. Il se retourna vers la jeune Gryffondore est dit le plus gentiment du monde.

-Euh, ce n’est surement pas mes affaires Miss mais puis-je faire quoique ce soit pour vous contenter ?

Son professeur souhaitait recevoir son devoir dans les plus bref délais. Elle ne savait pas si elle serait capable de répondre à sa demande, n'étant réellement pas bien en ce moment. Et cette période de fin d'année n'arrangeait pas les choses, elle se sentait encore plus mal.

Elle regarda son professeur commençait à reprendre son chemin, elle aurait souhaitait l'arrêter, elle aurait voulu parler, elle avait besoin de dire ce qu'elle ressentait. Mais, c'était un professeur, et il avait certainement mieux à faire que d'écouter une élève divulguer ce qu'il avait sur le coeur. Tout le monde savait que les professeurs pensaient que les petits problèmes des élèves n'étaient pas bien intéressant.

Lorsqu'elle entendit son professeur lui demander s'il pouvait ou non la contenter elle se sentit bisard. Elle se retourna vers lui, le regardant droit dans les yeux. Et ce qui se produisit à se moment précis en elle était quelque peu étrange. Quelques secondes auparavant elle avait voulu parler à ce professeur, elle avait voulu se confier à un adulte, mais maintenant que celui-ci lui proposait son aide, elle hésitait, elle ne savait si elle pouvait parler librement.

Comment dire à un professeur que son passé la hantait, qu'elle avait énormément de difficulté de dormir, qu'elle avait de plus en plus de difficulté à se concentrer sur son travail. Car plus le temps passait, plus elle pensait à la sortie de prison de son père, et cela la travaillait énormément, elle avait peur que celui-ci ne la retrouve, qu'il ne lui fasse du mal. Réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien répondre a ce professeur qui lui tendait la main à ce moment même, les larmes se mirent à couler le long des joues rosies par le froid du château de la jeune fille.

-"Je ne sais quoi vous dire, je n'arrive plus à me concentrer sur mes études, je dors très mal..."

Elle n'en dit pas plus, Kowu était une fille qui se dévoilait très peu, elle attendait que les gens lui pose des questions et si elle le pouvait elle y répondait, mais jamais elle ne disait tout ce qu'elle avait sur le coeur d'elle même, elle n'y arrivait pas.

Tim se tenait là, face à la pauvre Gryffondore. Il ne bougeait plus d’un pouce depuis qu’il avait posé sa question, celle qui peut faire ouvrir un torrent de larmes et de confidences. Portant, le professeur détestait cette question. La plupart du temps formel, non pensé, les gens ne faisait généralement pas attention à cette perche tendu. C’est un « ca va ? » où on ne demande qu’un « oui » pour continuer son existence et où généralement l’interlocuteur répondra soit oui pas pure vérité soit pour terminer la discussion, pour ne pas allez sur la pente glissante. Mais les intentions de Tim était tout autre. Il espérait vraiment pouvoir faire quelque chose pour sa jeuen élève. Car probléme il y avait surement, il fallait pas être un génie pour le deviner. Son visage tout entier était gravé dans la contenance et les yeux gardaient un flot d’eaux salées avec difficultés.

-"Je ne sais quoi vous dire, je n'arrive plus à me concentrer sur mes études, je dors très mal..."

La jeune Kowu avait l’air d’avoir de plus en plus de mal à se retenir, Tim ne savait que dire, quoi faire. A vrai dire, il n’avait jamais vraiment rien partagé avec son entourage. Il n’avait jamais rien confié, n’avait jamais craqué disons et son entourage en avait fait de même. Un clown ou un séducteur n’a pas de soucis en apparence et on ne se confit pas à eu. Il avait bien entendu parler de chose intime avec Rebecca mais par lettre seulement, en face à face, c’est autre chose. Etre exposé à la douleur à vif d’un homme, c’est autre chose que la percevoir par des mots, des traits dessiné avec une plume où chaque mots est pesés, mensonges, vide de vie.

Tim tourna la tête autour de lui : le couloir était plein de monde, d’élèves avançant et se tournant vers eux à leurs passages. Rien de bien quand on va mal. Il regarda à nouveau dans le blanc des yeux sa jeune élève et lui adressa un sourire Don Juanesque. Son visage reprit des couleurs et une fraction minute, il redevint le charmeur joyeux qu’il était de nature.

-Si vous le voulez, je puis vous inviter dans mon bureau. Nous pourrons parler de vos problèmes de concentration et de vos insomnies en privée et avec un verre de chocolat chaud de mon cru à la main.

C’était une invitation assez exceptionnelle de sa part. Tim avait toujours été très ouvert comme professeur, amis avec ses élèves en cours, proches, joueur, attentif, à l’écoute. Mais quand la cloche sonnait, Tim quittait son rôle de professeur modèle pour vaquer à ses occupations. D’ailleurs, à part pour ses heures de cours, Tim restait que très peu dans l’enceinte de l’école. Il ne parlait donc que très peu à ses élèves et il n’en avait encore jamais invité un ou une seule à boire un verre et à discuter en plusieurs années d’enseignements. Mais les habitudes sont là pour être transgressées.

-Mais bien entendu, je ne vous oblige à rien. Je comprendrais plus qu’aisément qu’à votre âge on ne eut ni bavarder ni se désaltérer avec un vieux fossile comme moi.

Kowu se sentait désemparer, tellement désemparer qu'elle se demandait ce qui lui avait pris de commencer à parler à ce professeur. Elle qui d'ordinaire gardait tout en elle, ou tout du moins elle parlait très peu de ce qu'elle pouvait ressentir, mise à part à sa mère à qui elle confiait tout, mais ces dernier temps sa mère étant très peu présente pour elle depuis qu'elle lui avait appris qu'elle avait un copain, elle ne savait plus que faire, et aujourd'hui elle avait eu besoin de dire ce qu'elle ressentait, et la main que le professeur venait de lui tendre la soulager mais l'effrayer en même temps.

Cela était éffrayant dans la perspective que ce fut à un professeur qu'elle se confiait, cela aurait peut-être était plus simple si cela avait était un élève, mais bon, Tim voulait apparemment réellement l'aider à se sentir mieux, et à trouver des solutions à ses problèmes. Celui-ci venant de l'inviter à prendre une tasse de chocolat chaud dans son bureau. Et elle comprenait très bien pouquoi celui-ci lui avait dit cela, elle non plus ne voulait pas réellement étaler ses soucis devant tous les élèves présents dans les escaliers et qui se retournaient sur leur passage pour regarder Kowu et le professeur en train de discuter.

-"Je... je veux bien"

Elle ne sut quoi dire d'autre, répondant quelque peu au sourire du professeur qui se tenait en face d'elle, tout en ayant de plus en plus de difficulté à retenir ses larmes, qui risquaient de déborder d'un moment à l'autre.

Tim observait attentivement la réaction de la jeune Gryffondore. Celle-ci avait l’air perdu et perturbé. La proposition de Tim était-elle si étrange de sa part pour qu’elle soit ainsi stupéfaite ? Ou bien Tim débordait-il de son cadre d’enseignant sans s’en rendre compte ? Un professeur ne peut-il pas inviter une des ses élèves dans le désarroi sans susciter incompréhension ou surprise ? Tim s’apprêtait déjà à reprendre le chemin de son bureau seul, pensant que de toutes évidences, la jeune demoiselle répondrait non mais sa réponse fut le contraire

-"Je... je veux bien"

Tim eut comme premier réflexe à sa réponse positive de lui tendre le bras comme tout bon gentleman mais il se ravisa. Déjà que les femmes mûre de cette époque trouvait cella un peu étrange, que dirait-on de ce geste de la part d’un professeur à son élève. La jeune Gryffondore avait déjà eut du mal à accepter alors là, ce serrait le pompon.
Il partit donc tout bonnement en direction de son bureau au même niveau que son invité si on put dire. Le chemin qui les séparait de leur but était très court géographiquement mais pas temporellement. La gène entre les deux protagonistes était plus que troublante et les regards inquisiteurs des élèves vagabondant dans les couloirs ne faisaient que la renforcer. Quand Tim vit enfin la porte massive de son bureau, il poussa un soupir intérieur de soulagement. Il ouvrit grand la porte et invita la jeune rouge et or à entrer.
Son bureau était remplit d’étagère en tout genre comportent des reliques de ses voyages, des photos de tous les décors possibles qu’offrait le monde et des milliers de figurines représentant chaque créatures vaincus, rencontrés ou dressés dans ses nombreux voyages. Au centre, un bureau en chêne était posé et une pile de copie non-corrigés attendait là que son professeur faignant est assez de courage pour commencer la lourde tâche qui lui incombé.
Tim sortit sa baguette et fit apparaître une chaise et un pichet de jus de citrouille et de chocolat chaud ainsi que deux gobelets. D’un mouvement de tête, il invita gentiment la jeune demoiselle qui l’accompagnait à s’asseoir. Un gobelet se remplit du nectar de cacao avant d’approcher délicatement de la jeune Gryffondore tandis qu’un autre se remplissait de jus de citrouille avant d’approcher de Tim qui avait lui aussi pris place sur son fauteuil.

-Alors, comment allez-vous ?

Bizarre comme début de conversation mais Tim na savait pas trop comment faire.

Kowu suivis le professeur, le chemin les séparant du bureau de celui-ci n'était pas très long, mais cela parut interminable à celle-ci, sous les regards des élèves qui les observaient tout les deux. Kowu essaya de faire abstraction de ceux-ci, cela la stressant encore plus qu'elle ne l'étais déjà.

Arrivé à la porte du bureau Kowu poussa quelque peu un soupir de soulagement, enfin elle n'allait plus voir les élèves se retourner vers elle. Le professeur la laissa entrer en première. Elle se mit aussitôt à examiner l'intérieur de celui-ci, des photos ornaient une bonne partie des murs. Elle remarqua aussi beaucoup de relique certainement ramenées de voyage que le professeur avait éffectués.

Le professeur l'invita à s'asseoire alors qu'une tasse de chocolat chaud se dirigeait vers elle pendant qu'une tasse de jus de citrouille se dirigeait vers son professeur. Kowu se sentait à la fois très mal à l'aise et en sécurité dans ce bureau, elle n'aurait pas su expliquer pourquoi elle ressentait cela. Tout ce qu'elle savait c'était que le professeur attendait certainement qu'elle déverse tout ce qu'elle avait sur le coeur afin de se sentir mieux.

-"Je ne sais pas réellement ce que j'ai monsieur, disant cela elle garda son regard fixé sur sa tasse, je ne trouve plus le sommeil, je ne cesse de vouloir pleurer, je me sens à la fois en colère, et très triste en même temps."

Kowu se stoppa sur ces derniers mots, elle sentait que si elle continuait elle allait déverser tout un flot de parole incompréhensible très certainement par son professeur, elle se demandait elle même comment elle pouvait ressentir tout cela en même temps sans exploser.

Plus il regardait la jeune rouge et or attentivement, plus il y voyait de la gène, du renfermement. Enfin, ce n’est qu’une impression, il se trompait peu être. Après avoir but une gorgée de son nectar orangé avant de reporter son attention sur sa protégée. Et vu ce qu’elle « déballa », Tim n’avait pas l’air de s’être tromper.

-"Je ne sais pas réellement ce que j'ai monsieur, je ne trouve plus le sommeil, je ne cesse de vouloir pleurer, je me sens à la fois en colère, et très triste en même temps."

Elle avait regardé sa tasse fixement, comme obsédé par elle, comme si ce morceau de porcelaine allait l’aider. Il avait sentit la douleur de la Gryffondore dans le ton de sa voix, dans sa réserve. Tim ne préféra pas trop interroger en profondeur, en tout cas, il ne voulait pas la forcer.

-Il y a quelque chose en particulier qui te perturbe ? Enfin bon, si tu ne veux pas en parler à un vieux dinosaure comme moi, là encore, je comprendrais.

Il rebut une gorgée de sa tasse et se força à détourner son regard de la jeune élève, il ne voulait en aucun cas la presser, la gêner. Il savait que des malheurs sont durs à exprimer, surtout à un inconnu. Tim ne devait surement pas être la meilleure personne pour ce genre de situation mais il ne serra pas dit qu’il laissera une demoiselle en peine.

Kowu avait beaucoup de difficulté à regarder le professeur dans les yeux, tout simplement parce qu'elle sentait une fois de plus les larmes monter en elle, et elle ne voulait pas vraiment pleurer devant celui-ci par gêne et par honte.

Elle but une gorgée de son chocolat, celui-ci lui brulant quelque peu la langue mais elle s'en moquait, elle avait autre chose en tête à cette heure ci et n'avait pas le temps de penser a cela en plus. Lorsque le professeur pris la parole, Kowu redressa la tête, comme si elle venait de sortir d'un songe brusquement.

Elle resta quelque seconde ébaïs, puis posa sa tasse sur le bureau du professeur qui se trouvait non loin d'elle. Puis comme pour se donner du courage, elle se leva et tout en faisant le tour de la piece en regardant les photos accrocher au mur, et surtout en prenant bien soins de tourner le dos au professeur, elle repris d'une vois tremblante:

-"Vous n'êtes certainement pas un vieux fossile, je vous remercie de m'écouter. Je ne sais pas comment vous expliquer ce que je ressents, tout est confus en moi. Il y a tout d'abord mon père qui est en prison et que j'ai peur de voir sortir a tout moment, puis ma mère qui me donne très peu de nouvelles et je n'en connais pas les raisons..."

Sa vois se tue, elle ne put en dire plus, les larmes avaient était très forte et coulèrent malgrès le fait que Kowu voulu les retenirs. Elle sanglotait, elle n'était réellement pas bien, elle n'osait même pas se rasseoire face au professeur tellement elle avait honte de tout ce qu'elle pouvait ressentir a ce moment précis.

Kowu avait l’air d’être toujours un peu sur la défensive et après la remarque qui se voulait réconfortante, La jeune rouge et or se leva et tourna un moment dans le bureau de Tim avant de se tenir droite, dos à ce dernier, le regardant apparemment fixé sur un point imaginaire du mur. Tim sentit de vague de compassion envers la pauvre Gryffondore, vague qui s’intensifiât à ses dires.

-"Vous n'êtes certainement pas un vieux fossile, je vous remercie de m'écouter. Je ne sais pas comment vous expliquer ce que je ressents, tout est confus en moi. Il y a tout d'abord mon père qui est en prison et que j'ai peur de voir sortir a tout moment, puis ma mère qui me donne très peu de nouvelles et je n'en connais pas les raisons..."

Tim comprenais parfaitement cette perte de repère face à autant d’épreuve. Dans les mêmes semaines, Tim avait perdu l’amour de ses parents à nouveau et avait vécut la perte de son frère cadet. Perdre les pédales, il pouvait comprendre bien que chaque cas est différent et que chaque rapport à sa propre douleur les tout autant.
Tim se leva après avoir posé sa tasse sur le coin de son bureau. Il s’approcha de la jeune blonde au blason de lion. Il ne savait pas trop quoi, faire, ni que dire. Il posa un peu agars ses mains sur les épaules de la jeune fille comme pour la rassurer. Elle avait fondu en larmes et des goûtes d’eau salée tombait sur le parquet. Tim dit d’une voix douce

- Calme-toi. N’est pas peur de pleureur, dans ta conditions, c’est normale…lâche la pression. Tu ne peux pas tout tenir sur tes frêles épaules.

Kowu s'était mise à pleurer, elle n'avait pu retenir plus longtemps ses larmes qui la menaçaient depuis un bon moment de mouiller son visage. Elle entendit le professeur poser sa tasse et se lever. Elle sentit sa présence derrière elle et cela la perturba quelque peu, elle ne savait trop comment réagir, elle ne savait que faire, elle se sentait si perdu.

Lorsqu'elle sentit les mains de se professeurs se poser sur ses épaules, tout en écoutant sa voix, elle eut un frisson qui la parcourut. Elle ne savais plus réellement ce qu'elle faisait ici dans ce bureau, elle avait comme la sensation de perdre le contrôle d'elle même.

Celui-ci lui conseillant de ne plus rien garder en elle, et de se laisser aller, elle se retourna très rapidement et sans même penser une seule seconde que c'était un professeur qu'elle tenait dans ses bras, elle se mit à pleurer encore plus à chaude larmes dans les bras de ce professeur si gentil qui a ce moment précis lui apportait quelque peu un certain réconfort et un sentiment de sécurité.

-"Merci de m'écouter monsieur... j'en avais besoin..."

Il se savait que trop faire, quoi dire. S’il y avait un sourire pour faire partir le chagrin, ce serrait très utile en ce moment…il faudra qu’il cherche plus tard. Ca pourrait toujours servir, en attendant, il était d’une piètre assistance pour Kowu. Soudain, la jeune blonde se retournât et enlaça le professeur déversant ses larmes sur l’épaule attentif du professeur. Tim resta un instant un peu bouche-bée. C’était une grande surprise un tel élan de proximité entre lui et une élève. Tim était toujours restait assez distant avec ces élèves mais bon les habitudes sont faites pour être changés. Passer la surprise, il laissa Kowu pleurer à chaude larmes. Si sa compagnie et ses bras pouvaient lui apporter un peu de réconfort alors pourquoi pas.

-"Merci de m'écouter monsieur... j'en avais besoin..."

Merci, il n’avait vraiment rien fait, même pas le minimum si je puis dire. Lui qui avait toujours les mots et la phrase qui va, qui touche mais là, rien ne lui venait. Etre ainsi muet de sa part, c’était une nouveauté. Il ne sut dire que ces mots

-Ne me remercie, je n’ai rien fait. Et même si c’était le cas, c’était même plus qu’un plaisir.

Il lui un adressa un petit sourire donjuanesque.

Kowu se sentait mieux à se moment précis, elle ne ressentait plus aucune gêne maintenant qu'elle était dans les bras de se professeur, elle se sentait non seulement rassurée, mais en plus de cela en sécurité.

Lorsque le professeur lui eut répondu, Kowu regarda celui-ci dans les yeux. Elle était quasiment aussi grande que celui-ci. Sans réellement savoir pourquoi, elle embrassa son professeur. Durant le cour instant que ses lèvres touchèrent celle de celui-ci, elle se sentit bien.

Mais par la suite, ce n'es pas qu'elle regretta quelque peu son geste, mais elle se sentit bête. Elle tourna le dos à celui-ci hésitant entre s'enfuir en courant du bureau et rester pour discuter avec celui-ci. Ce fut le coeur battant qu'elle attendait une réaction de la part de son professeur.

-"Pardonnez moi, professeur, je ne sais ce qui m'a prit."

Tim était un rigide comme un bâton. Il ne savait vraiment pas quoi faire. Il avait l’impression d’être un enfant de trois ans à qui on demande de fabriquer une pierre philosophale. Et puis, étrangement, il pensait à quelqu’un en particulier, ce même visage qui n’arrêtait pas de l’omnibuler : ses yeux, son sourire, son parfum. Etrange, vraiment étrange. Est-ce cela qu’on appelle…non. Ca ne se peut pas, ca ne se doit pas. Il ne doit en aucun cas. Son esprit fut détourné de son raisonnement, de son questionnement lorsque Kowu se retournait et le gratifia d’un baiser. Tim ne réagit pas. Ce baiser n’était pas si déplaisant que cela, il était chaud, doux et apaisant mais rien à voir avec celui qu’il avait volé à… Arrête bon sang, arrête d’y penser nom d’un Hippogriffe. Kowu stoppa sa tendresse et dit

-Pardonnez moi, professeur, je ne sais ce qui m'a prit.

Tim lui adressa un petit sourire fin, mielleux et dit gentiment.

-Ce n’est rien. Vous n’allez pas bien, j’étais là, les hormones et le déversement d’émotion et difficile à contrôler, il n’y a en faire un plat.

Tim ne savait pas trop si il devait la lâcher, la rassurer…il était complètement paumé. En cet instant, qu’un seul nom, qu’un seule visage ne lui venait à l’esprit.

Kowu ne savait vraiment pas pourquoi elle avait embrassé ce professeur, elle savait pourtant que cela était interdit, elle savait qu'elle n'avais pas le droit, de plus celui-ci devait certainement déjà avoir quelqu'un dans sa vie.

Elle se trouvait très embarassée, tournant le dos a ce professeur, elle écouta à peine ce que celui-ci lui dit, elle se sentait tellement mal à l'aise qu'elle préféra partir. Sans même se retourner elle quitta le bureau de ce cher professeur, se dirigeant immédiatement vers sa salle commune, laissant celui-ci seul avec ses pensées.

Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle ne savait pas du tout comment elle allait agir fasse à ce professeur lorsqu'elle se rendrait dans son cour. Il lui passa par la tête qu'elle éviterai les cours de celui-ci pendant un petit moment, mais elle allait certainement s'attirer des ennuis à faire cela. Arrivée dans la salle commune, elle monta immédiatement dans son dortoir, s'allongeant sur son lit, elle se dit qu'elle verrai cela le lendemain.

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Perdue dans ses pensées!!! [pv Tim]

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