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 Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas

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MessageSujet: Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas   Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas Play211Ven 12 Fév - 23:06

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    L’orage était comparable à un déluge. Dès le début de la journée, l’atmosphère avait été lourde et pesante dans le Londres moldu. Les vacances avaient commencé et Hermione s’était accordé un peu de répit. Pour ces vacances, elle était revenue au Terrier. Pour respirer et revenir aux sources. Depuis, elle commençait à respirer : Ginny était partit faire sa carrière à Holyhead mais Harry, lui était revenu. Elle avait toujours quelqu’un à qui parler. Bien sur tous ses collègues sont sympathiques mais Hermione veut des gens de confiance. Melody étant en mission, Ginny à l’autre bout du monde, elle ne peut que se tourner vers Harry qui est comme un frère pour elle.

    La jeune femme avait donc passé sa journée à Londres, faisant ça et là quelques courses, et des fournitures qu’elle ne peut pas obtenir du côté magique. Elle a aussi croisé quelques amis moldu avec qui elle a bu un thé. Cette rencontre lui a fait du bien mais elle a toujours cette impression d’être oppressé et la bataille finale hante souvent ses cauchemars.
    Une de ses vieilles amies lui avait proposé un cinéma ce soir mais elle avait gentiment refusé prétextant être fatiguée et légèrement souffrante. Elle était certaine que son amie n’était pas dupe mais elle s’en fichait.
    A sa sortie du restaurant, elle était donc partie dans une ruelle sombre pour transplaner dans le monde sorcier. Elle constata alors qu’il y faisait aussi mauvais que du côté moldu. Sans attendre, elle sortie sa cape et l’enfila. Elle mit aussitôt la capuche cachant ainsi son visage et ses cheveux plus frisés qu’à l’ordinaire à cause du mauvais temps.

    Alors qu’elle se remettait en marche, l’orage commença à gronder et la pluie à tomber drue. Elle jura intérieurement, il fallait absolument qu’elle trouve un avis avant de devenir aussi trempe qu’une serpillère.

    Elle était presque arrivée à un abris quand elle percuta une personne de pleins, la faisant presque tomber à terre.


    Excusez-m …

    Malefoy ??!! Elle venait de percuter Drago Malefoy ?!!
    Elle le regardait complètement effaré et se souvint de ce qu’elle avait entendu il y a quelques jours au QG de l’ordre. Nymphadora Tonks hébergait donc Drago chez elle et ce n’était pas uen blague. Pourtant, lorsqu’elle avait apprit la nouvelle, elle avait immédiatement crut à une blague. Lui, Drago Malefoy ne pouvait pas changer !! Il est et restera un Malefoy, un « sang-pur » comme il s’applique si bien à le dire. Elle l’a toujours trouvé fier, arrogant, tellement suffisant et débordant d’orgueil mais là, si elle ne le connaissait, il lui aurait presque fait pitié. La prison d’Azkaban ne l’a vraiment pas réussit, tout comme à Sirius il y a quelques années, et ses cernes trahissent une fatigue instance. Elle ne peut apercevoir le reste du corps du jeune homme, mais elle se doute qu’il ne doit pas être reluisant.


    Que fais-tu là ??

    Lui dit-elle en lui lançant un regard.

    Tu as peut-être réussit à désabusé Tonks, mais pas moi !!!


Dernière édition par Hermione J. Granger le Sam 13 Fév - 1:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas   Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas Play211Sam 13 Fév - 1:34

    Chez Tonks, Drago se sentait en sécurité. Sa cousine n'exigeait pas de lui plus que ce qu'il pouvait donner et c'était vraiment très reposant. Ils avaient ensemble conclus qu'il ne valait mieux pas pour lui qu'il retourne dans le monde magique pour le moment. C'était bien trop dangereux. S'il tombait sur un sorcier qui le reconnaissait - et son visage était largement assez populaire pour que ça arrive - il serait renvoyé à Azkaban. S'il tombait sur un Mangemort, il serait traîné devant Bellatrix et qui exigerait de savoir comment il était sorti de prison, pourquoi il n'était pas revenuau Manoir directement et où il avait erré tout ce temps. Bref, qu'il tombe sur un ennemi ou un "ami" les résultats se vaudraient...
    Il passa les premiers jours, allongé sur le canapé du salon, à dormir. Il avait l'impression terrible de ne pas l'avoir fait depuis près de deux mois. Et en fait, c'était un peu le cas étant donné qu'en cellule il n'avait fait que cauchemarder. Il avait beaucoup cauchemarder des Détraqueurs avant d'être réveillé par de vrais Détraqueurs qui venaient le faire mourir de froid et lui montrer des images de lui-même assis au fond de sa cellule, vieux, barbu, pâle comme un spectre, rachitique comme un squelette et immobile comme la mort. Deux jours après son arrivée, il avait eu la visite fracassante de Ginny Weasley venue pour constater de ses yeux qu'il vivait bien chez Nymphadora.

    Cela faisait maintenant presque une semaine qu'il était à Londres. Ces derniers temps, il se sentait mieux. C'est pour cela qu'il décida d'aller prendre un peu l'air. Il ne s'était jamais vraiment promené dans la ville moldue de jour mais il savait que beaucoup de gens l'aimaient et la raison de cette affection l'intriguait un peu.
    Il passa donc sous la douche avant d'enfiler des vêtements que Tonks avait mis spécialement à sa disposition : un paire de jeans, un tee-shirt blanc et un pull bleu clair qui relevait la couleur de ses yeux qui commençaient tout juste à prendre leurs cernes. Il coiffa ses cheveux redevenus parfaitement blancs et resta quelques secondes à observer son reflet dans la glace. Nul ne pouvait nier qu'il avait été un beau jeune homme jadis, pas même ses ennemies. Aujourd'hui, même s'il lui restait un charme indéniable, il semblait mentalement très las, comme si son corps avec vingt ans mais son esprit quatre-vingt.
    Le ciel qu'il voyait par la fenêtre était gris mais cela n'affola pas vraiment Drago qui n'avait de toutes façons pas de manteau. Il attrapa un peu d'argent moldu que Tonks avait laissé sur la table au cas où, le fourra dans la poche avant de ses jeans et se saisit du double des clefs qui attendait à coté. Après avoir bataillé pendant cinq minutes avec la serrure, il fut sûr que la porte était fermée convenablement. La magie lui manquait beaucoup mais il n'avait plus sa baguette. En fait, c'était tant mieux. Il avait hâte d'aller en acheter une autre. Il se souvenait encore de la scène qu'avait fait son pre chez Ollivander pour que son fils ait du crin de licorne dans la sienne. C'était un élément plutôt rare et il avait lourdement insisté pour ça. Pourtant, le petit Drago en avait préféré une autre mais Lucius avait jugé la composition trop 'bâtarde' pour son fils et il l'avait défendu de la choisir pour le faire plier à son avis. Comme toujours.
    Depuis qu'il avait réalisé dans le fond de sa cellule à Azkaban que sa vie n'avait aucune valeur et qu'il n'avait été que le pitoyable jouet d'une bande de mages noirs dérangés, il revoyait dans sa tête toutes les choses que son père lui avaient infligé pour le forger à son histoire et se blâmait pour avoir eu la faiblesse de ne pas résister. En même temps, il n'était qu'un enfant qui voulait faire la fierté de sa père et lorsqu'il fut adulte, c'était trop tard...

    C'est plongé dans ces sombres pensées qu'il sortit du hall de l'immeuble pour faire quelques pas dans la rue. Les moldus brandissaient déjà ces drôles de choses rondes au dessus de leur tête. Deux cents mètres plus loin, la pluie se mit à tomber à verse. Drago cilla, surpris, et regarda vers le ciel qui tournait à l'orage. C'est alors qu'une jeune femme hâtant le pas le percuta de plein fouet. Elle commença à s'excuser mais s'interrompit brutalement. Drago tourna la tête vers elle et eut la surprise de découvrir qu'Hermione Granger le contemplait avec des yeux ronds comme des billes. Il sursauta et fit un pas sur le coté.

    _ Que fais-tu là ?? Tu as peut-être réussi à abuser Tonks, mais pas moi !!! s'écria-t-elle déjà de sa voix perçante si bien que plusieurs moldus se retournèrent sur eux.

    Hermione Granger. Si Drago parvenait à se faire pardonner d'elle, rien ne pourrait plus l'empêcher de se faire pardonner de tout le monde et de devenir quelqu'un de bien. Car Hermione avait souffert de l'attitude passée du blondinet plus que quiconque sur Terre, même plus qu'Harry si c'était possible. Oui, il en était certain, les clefs de la rédemption étaient dans ses mains à elle. Il le savait. Il le sentait.
    Le problème présent était qu'il avait trop de choses à lui dire et qu'il ne savait pas par où commencer. Pour le moment, il se contentait de la regarder avec son petit de chien battu. Jamais il n'avait semblé si faible et perdu. Ses yeux gris trahissaient tout le désespoir qui berçait son coeur.

    _ Je me promène, répondit-il enfin parce qu'elle le lui avait demandé.

    L'eau de pluie ruisselait dans ses cheveux puis sur son front, s'accrochait dans ses longs cils féminins pour poursuivre sa course le long de son nez, sur ses lèvres, et pour aller mourir sur son menton. Son petit pull bleu clair devait plus sombre à mesure qu'il se gorgeait d'eau.

    _ Ne te fatigue pas, Gr... Hermione, souffla-t-il avec lassitude. Je sais que personne ne croit que je puisse changer.

    Mais il avait appelé la jeune femme par son prénom, non ? N'était-ce pas déjà un signe de bonne volonté ? En tous cas, c'était dévolu. Drago se fit même la reflexion qu'il préférait la prononciation.

    _ Pourtant, je vais le faire, poursuivit-il à mi-voix. En fait, j'ai déjà changé...
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MessageSujet: Re: Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas   Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas Play211Sam 13 Fév - 2:55


    Alors qu’ils venaient de se percuter, elle crut voir Drago sursauter lui aussi. Lorsqu’elle se mit à lui hurler dessus plusieurs personnes (des moldus) se retournèrent mais elle ne fit pour essayer de se calmer et leur lança un regard noir.

    Elle avait vraiment du mal à y croire. Le voir comme ça la laissait tout de même pantoise.
    Sa capuche avait glissé et elle sentait la pluie lui tremper progressivement les cheveux et s’insinuer dans ses vêtements. Mais elle n’en avait que faire, elle écoutait les paroles de Drago et la surprise fut grande : il venait de l’appeler par son prénom ?!!! La surprise fut telle, qu’elle resta quelques secondes sans voix.


    Ne te fatigue pas, Gr... Hermione, souffla-t-il avec lassitude. Je sais que personne ne croit que je puisse changer

    C’est le monde à l’envers là !! Elle n’arrivait pas à croire que lui, Drago Malefoy, ne l’ai pas encore traité de sang de bourbe, ou que sais-je encore comme nom insultant. Elle fut d’ailleurs surprise qu’il n’a pas déjà sortit sa baguette … En y repensant, il ne peut pas avoir sa baguette puisqu’il sort d’Azkaban.

    Ses vêtements à lui se trempait de plus en plus et elle put voir à quel point il avait maigrit et qu’il avait perdu de sa prestance digne d’un Malefoy. Mais le fait qu’il a des cernes grosses comme Jupiter et les traits fatigués ne devaient pas arranger son image. Et lorsqu’il rajouté à mi-voix qu’il avait déjà changé, elle fut presque prête à le croire sauf que Drago est un Malefoy. Selon elle, il ne peut pas changer, ce n’est pas possible !!!

    Qu’est ce qui me fait croire que tu n’essaies pas d’obtenir des informations auprès de l’Ordre pour mieux les communiquer à ton père un peu plus tard !!

    Mais son regard empli de lassitude, lui semblait sincère et … vrai ?? Sans aucune once de mensonge.
    Hermione avait toujours le regard tout aussi sombre et méfiant à son égard. Pourtant, pourquoi sa voix avait-elle un peu perdu le dédain qu’elle souhaitait exprimer à Drago ??

    *Il n’arrivera pas à me manipuler comme il l’a fait avec Tonks !!*

    Néanmoins, et sans qu’elle ne puisse se retenir, elle lui demanda :

    Pourquoi, après ta fuite d’Azkaban n’es-tu pas revenu à ton manoir ? Tes parents et Bellatrix ne t’y attendaient pas ?? Et pourquoi chez Nymphadora ??

    Elle se posait beaucoup de questions à son sujet mais elle ne voulait pas lui montrer la curiosité qu'il faisait naître à sa égard. Elle était sensée le détester, le traiter de tous les noms ou pire, le ramener à Azkaban. Mais là, que fait-elle ?? Elle papote avec lui!! Oui c'est bien le mot, elle papote!! Ahh, la légendaire curiosité des Gryffondors. Elle s’en serait bien passée de cette curiosité maladive à cet instant !! Mais de toute façon, le mal était fait. Elle baissa alors la tête ne voulant pas voir l’air satisfait de Drago ou encore son regard habituel sur elle, celui qu’elle avait l’habitude de voir : un regard de dégout.

    Reprenant tout de même contenance elle releva la tête en regardant vers le ciel. Celui-ci était d’un gris sombre menaçant, des éclairs zébrèrent le ciel et elle se mit à frissonner. Elle s’était toujours méfiait des orages. De plus, ses vêtements devenaient de plus en lourd, lui glaçaient la peau et sa cape était à présent complètement trempe. Néanmoins, elle fut heureuse de l’avoir sur elle, lui évitant ainsi la gêne de voir son chemisier blanc maintenant transparent aux yeux de tous.

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MessageSujet: Re: Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas   Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas Play211Mer 3 Mar - 23:56


    Qu’est ce qui me fait croire que tu n’essaies pas d’obtenir des informations auprès de l’Ordre pour mieux les communiquer à ton père un peu plus tard !!

    Cette idée parut absurde au possible à Drago et pourtant, elle avait un certain sens. Nymphadora avat elle aussi du le soupçonner d'espionnage. Il était tout de même curieux que ce doute persiste alors que tout le monde s'accordait à lui trouver les pires défauts de la Terre, et parmi eux celui de jouer très mal la comédie.
    Toute énervée qu'elle fut, Hermione perdit de sa véhémence pour lui demander encore :

    Pourquoi, après ta fuite d’Azkaban n’es-tu pas revenu à ton manoir ? Tes parents et Bellatrix ne t’y attendaient pas ?? Et pourquoi chez Nymphadora ??

    Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?! Hermione n'avait pas changé d'un pouce. Toujours à poser des questions pour obtenir prestement des réponses.
    Drago plongea son regard gris clair et triste dans celui de la demoiselle et la contempla quelques secondes. Tant de choses à dire... Elle ne le laissera jamais finir.

    _ Je ne suis pas un espion. Je n'ai que ma parole à te donner et je sais pertinement qu'elle vaut moins que rien pour toi.

    Une ombre de désespoir passa sur le visage de cet ange brisé. Le chemin vers la rédemption promettait d'être laborieux.
    Le jeune homme jeta quelques petits coups d'oeil autour d'eux pour s'assurer que personne ne faisait mine d'écouter leur conversation et lui souffla :

    _ Ce n'est plus "mon" manoir, comme tu dis. Je n'ai plus de famille, du moins plus de père. Le nom de Malefoy ne m'inspire plus que du dégoût. Je le retirerai de ma mémoire si je le pouvais.

    Les traits de son visage affichaient un sérieux à toute épreuve. Manifestement, il pensait ce qu'il disait.

    _ Personne à part l'Ordre ne sait que je suis sorti de... "là-bas". Du moins pas s'il n'y a pas de fuite dans vos rangs. S'il y en a, je mourrai probablement dans les prochains jours pour avoir trahi une allégeance dont je répugne à me souvenir à présent.

    Il pensait ce qu'il disait et il disait ce qu'il pensait. Son pull de laine bleue était maintenant gorgé d'eau et pesait lourd sur ses épaules frêles. A deux pas, contre une façade, il y avait un petit coin abrité de la pluie par une largeur inutile dans le toit. Contre toute attente, il le désigna à Hermione d'un geste du menton :

    _ Tu devrais te mettre là.

    Drago s'étonnait de plus en plus de la facilité avec laquelle il pouvait faire preuve d'une gentillesse aveugle maintenant qu'il était libéré du joug de son paternel et qu'il avait remis en question tout ce que Lucius s'était acharné à lui apprendre en 20 ans d'existence.

    _ Quant à la raison pour laquelle je suis allé trouver ma cousine... L'idée m'est venue assez naturellement. En vérité, je crois que je n'avais que trois choix : Tonks, Sirius ou Dumbledore. L'un est mort d'après ce que j'ai entendu dire, l'autre aurait refusé de me parler et m'aurait renvoyé en cellule. Seule la métamorphomage se serait montré moins rigide. J'ai misé sur le fait qu'elle me laisserait une chance de m'expliquer avant de prendre une décision et c'est ce qu'elle a fait. Je suis son obligé, jusqu'à la fin des temps. Elle m'a sauvé. De toutes façons, qu'elle me tue ou qu'elle m'aide, elle m'aurait sauvé.

    Drago respirait très lentement. On percevait à peine sa poitrine se soulever sous le pull trempé.
    La rue commença à devenir plus passante et cela faisait monter l'angoisse en lui. Il avait peur d'être reconnu par un sorcier traînant dans le monde moldu. Tout le monde de la magie connaissait son visage. Une délation était si facile.
    Il fronça les sourcils, ennuyé, et dit :

    _ Si tu as encore des questions à poser, je veux bien y répondre mais pas ici. En plus, il pleut. Tonks habite à deux cents mètres. Tu viens si tu veux.

    Le jeune homme s'éloigna de trois pas avant de s'arrêter et de se retourner pour voir si son ancienne camarade de classe suivait le mouvement.
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MessageSujet: Re: Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas   Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas Play211Lun 8 Mar - 0:11

    Je ne suis pas un espion. Je n'ai que ma parole à te donner et je sais pertinemment qu'elle vaut moins que rien pour toi.

    Lui avoua Drago après l’avoir observé quelques secondes. Elle avait l’impression qu’il voulait lui dire autre chose mais il ne continua : peut-être n’osa-t-il pas ou n’en eut-il pas la force.
    Par la suite, elle lui demanda pourquoi il n’était pas revenu à son manoir au lieu d’aller chez Nymphadora. Avant de lui répondre, il regarda autour d’eux comme si il avait peur qu’on écoute leur conversation. Ce qu’elle trouvait assez étrange en somme, puisqu’ils étaient au beau milieu d’une ruelle déserte alors qu’il pleut des cordes. Contre toute attente, il lui avoua que le nom « Malefoy » ne lui inspirait maintenant que du dégout. Elle fronça alors les sourcils pas totalement convaincu par ce revirement soudain de camps. Il n’avait jamais manifesté la moindre sympathie aux membres de l’Ordre mis à part Severus mais ça s’arrêtait là. Il montrait néanmoins une mine sérieuse et c’est cela qui poussa Hermione à le laisser continuer son monologue. E
    Elle avait toujours sa baguette à portée au besoin et elle savait que Drago n’en possédait pas.
    Il continua donc en lui expliquant que personne, mis à part l’Ordre ne savait qu’il était sorti de « Là-bas ». A l’évocation de cet endroit malheur, elle crut voir Drago tressaillir et un vague de terreur s’empara de son regard. Surtout que s’il y avait des fuites dans l’Ordre, il mourrait dans les prochains jours pour avoir trahi les mangemorts. Le seigneur des ténèbres avait peut être disparu mais les mangemorts restaient fidèles … surtout Bellatrix !!


    « Il n’y a jamais eu de fuite dans l’Ordre et ce n’est pas maintenant que ça va commencer !! »

    La pluie continuait à tomber à verse et elle commença à trembler de froid. S’ils continuaient à rester dehors, elle attraperait un sacré rhume. Alors qu’elle allait s’en aller Drago lui proposa qu’elle se mette à l’abri sous la devanture d’une maison qui semblait abandonnée.
    Elle se mit alors vite à l’abri tandis qu’il lui expliquait les raisons pour lesquelles il était allé chez Tonks et qu’elle l’avait sauvé. Elle ne sentit aucune animosité dans sa voix, ni de mépris lorsqu’il parlait de la métamorphomage.
    De plus en plus de passants s’affairaient dans la rue et lorsqu’elle jeta un coup d’œil à Drago, elle vit de l’angoisse. Une angoisse qui montait de plus en plus et elle ne fut presque pas surprise lorsqu’il lui proposa d’aller autre part. Il était même d’accord pour répondre à ses questions, ce qui étonna la jeune femme mais elle n’en laissa rien paraître. Il n’avait pas essayé de l’attaquer, n’avait montré aucune animosité envers elle et ne l’avait pas insulté. Elle décida alors de le suivre et se contenta de hocher la tête quand il se retourna pour voir s’il la suivait. Sans un mot, elle le suivit jusqu’à l’appartement de Nymphadora. Après tout, s’il avait voulu la tuer, il l’aurait déjà fait non ???

    Une fois dans l’appartement et avant qu’il n’ai eu le temps de dire autre chose, Hermione lui posa une question qui lui brulait les lèvres. En fait, le peu de temps qu’ils avaient gardé le silence durant le trajet entre la rue et l’appartement de Tonks, Hermione avait eu le temps de cogiter.


    Comment as-tu fait pour t’échapper ?? Je veux dire … ce sont les mangemorts qui t’ont aidé ?? Comment as-tu fait pour leur échapper après ??
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MessageSujet: Re: Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas   Rancune: une maladie qui ne se pardonne pas Play211

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