HJ: C'est ouvert mais si jamais deux personnes ou plus veulent entrer, j'aimerais bien pouvoir répondre entre les deux ^^ ... s'il vous plait ^^ :heart:

Le vent soufflait et le froid gelait tout sur son passage. De toute évidence, l’hiver était bien commencé, mais à ce point! Personne n’osait sortir, préférant rester bien au chaud à l’intérieur, buvant une délicieuse tasse de chocolat chaud. Il n’y avait, semblait-il, que la petite Spirielle capable de braver cette température.

Bien sûr elle avait enfilé un énorme manteau qu’elle avait déjà depuis sa rentrée. Ce dernier, blanc comme neige, couvrait son corps de la tête aux genoux. Autour de son cou se faufilait un foulard en laine, tout comme ses gans. La seule chose qui lui aurait manqué était une bonne paire de bottes, car ses petits pieds commençaient déjà à s’engourdir.

N’écoutant que son envie de rencontrer des créatures magiques ne sortant que par ce temps, elle fit fi de ses orteils et continua son périple jusqu’à la forêt interdite. Elle savait bien qu’il était interdit de se défendre et qu’elle ‘avait aucun moyen de s’y rendre mais comme d’habitude sa curiosité l’avait emporté sur sa raison.

Son appareil dans les mains, elle se mit à regarder les alentours discrètement. Elle voyait de temps en temps un lièvre ou un écureuil, mais malheureusement rien qui sortait de l’ordinaire. Elle parcouru ainsi les sentiers du bois pendant plus d’une heure sans rien trouver. Désespérée, elle décida de retourner simplement à l’école, ce n’était peut-être simplement pas son jour de chance.

Spirielle était sur le point de partir quand elle se retourna et vit face à elle un énorme cheval ailé noir. Ses yeux étaient vide et son corps osseux. Surprise, non pas par l’apparence de l’animal mais plutôt par le fait qu’elle fut capable de le voir, elle se mit à courir sans regarder. Quelques secondes plus tard, elle se heurta à quelque chose.

Même lorsque Spirielle percuta une jeune femme, elle ne s’en soucia pas. Effrayée, totalement pétrifiée. Elle était présentement assise sur le sol, dans la neige en position de recul. Elle entendit la question de Mélinda sans vraiment la comprendre, pourtant elle tenta d’y répondre. Ses lèvres avaient de la difficulté à former les mots qu’elle désidait. Tout ce qui s’échappa de sa bouche fut :

- J’ai v…vvv…vu un uun…un …unnn

Son cœur battait à tout rompre. Aillant bien étudié cette espèce d’animal, elle connaissait bien leur particularité : seules les personnes ayant déjà vu la mort pouvait les apercevoir. Ce détail insignifiant pour certains était particulièrement important pour elle. En effet, elle venait tout juste de perdre la mémoire et jamais personne ne lui avait dit qu’elle avait vu au cours de sa vie quelqu’un mourir. Et si il s’agissait d’un membre de sa famille? Elle qui avait décidé de rompre le contact entre eux ne savait même pas s’ils étaient toujours vivants…

Après quelques secondes de réflexions, Spirielle s’était calmée et avait retrouvé ses esprits. Elle n’en était pas moins choqué mais elle était de retour dans la réalité. Elle se souvint assez rapidement du choc qu’elle avait causé à une autre fille. Elle se retourna puis la regarda l’air affolée. Elle se leva d’un bon et se mis à tournoyer autour de la serdaigle cherchant une marque ou une égratignure causé par sa faute. Tout en balayant la neige sur le manteau de Mélinda, Spirielle disait :

- Ho mon dieu… Je suis désolée, vraiment désolée…. Votre beau manteau… noir…. Pardon…. Je vous ai blessé… je suis incorrigible… vraiment désolée… et la neige….