Mmh? Gné? Qué pasa? Chammalows. Ours guimauve. Alice au Paus des Merveilles. Lapin rose. Fichu terrier. En retard, en retard! braillait le lapin. Je suis en retard! Toute cette psalmodie agaçait déja la jeune Victoria-Alice, qui se voyait déja en train de dévaliser le Pays des Merveilles de ses sucreries. Il y en avait partout! Des ours gelifiés, des sucres d'orge, des pyramides en chocolat...Victoria se préparait déja au festin.
J'entends le loup, le renard et la belette...
Tiens, une chanson? Il y avait donc une fête là bas? Allons voir.
J'entends le loup et le renard chanter...
Pfeu. Des mégalomanes qui se prenaient déjà pour Chalemagne ou Berthe aux Grands Pieds. Super. Victoria-Alice préférait rester là, à se gaver de sucreries, plutôt que d'avoir une vie sociale à peu prés décente. Tant pis pour elle. Sa mère avait toujours dit que sa gourmandise la perdrait. Victoria était en train de manger un sucre d'orge quand soudain, ce fut le drame.
BIIIIIIIIP! BIIIIIIP!
Exit les sucreries, Exit Wonderland. Le moment était venu de revenir sur Terre. Dans la salle commune des Serdaigles pour être précis. Dans le dortoir des filles. Nom de nom! Victoria était dans son lit. Les cheveux collés à sa nuque à cause de la sueur. Et hirsutes en plus de ça. Victoria détestait ses cheveux. Au réveil, c'était un vrai désastre. Victoria se laissa tomber sur l'oreiller, en bâillant et en s'étirant. Super. C'est qui l'imbécile qui avait mis son réveil à sonner? Un dimanche matin? La première qui se dénoncerait se verrait écorchée vive. Ca, c'était du Victoria tout craché. Elle promettait une mort atroce à tous ceux qui osaient la contrarier, et la vue d'une simple goutte de sang suffisait à lui faire tourner de l'oeil. Victoria repoussa les draps. Elle se redressa, et posa ses pieds au sol, sur la descente de lit. Vicky jeta un oeil morne au sac de sucreries vide sur sa table de chevet. Et les papiers qui étaient restés au sol. Aprés, qu'elle vienne s'étonner qu'elle fait des rêves bizarres la nuit. Bref.
Ni une, ni deux, Victoria avait attaché ses cheveux avec l'élastique qu'elle avait au poignet, enfilé son uniforme aprés avoir filé à la douche. Elle revêtit sa cape, et elle sortit dehors, histoire d'aller achever sa nuit dans de meilleures conditions. Victoria consulta l'horloge. Sept heures quarante cinq. Dur! Victoria réprima un baillement, puis elle s'aventura dans la Grande Salle. Elle s'installa à la table des Serdaigle, et elle commença à grignoter tout ce qu'il lui tombait sous la main