- Un p'tit dodo ? [Pv Junko!]

Il faisait jour, mais aucun rayon de soleil ne su percer la morosité de ce jour si sombre et ennuyeux, rien de bien intéressant, il n'y avait pas grand monde dans les couloirs, alors qu'en temps normal, la foule immergeait à travers l'enceinte du collège. Mais il était normal qu'à l'heure des cours il en fût ainsi, Keii' ne ratait que très rarement les cours mais en se moment il avait une grosse flemme et ne se pointait en cours que selon ses envies… Et la seule chose qu'il pouvait un peu près faire était de déambuler un peu partout que ce soit dehors ou dans le bâtiment, il devait tout de même faire attention à ne pas se faire piquer sur le fait, mais en même temps, il était très rare de voir un serdaigle séché les cours, il le savait mais le regard des autres il n'en avait strictement rien à faire.

Keiichiro vagabonder depuis un bout de temps et cela devenait épuisant vu qu'il n'avait beaucoup dormit la nuit dernière, plus précisément les nuits dernières, il préférait se promener à travers tout le château à la recherche de rien d'ailleurs, juste ce rafraîchir les esprits après des journées qu'y n'était que plus longues au fur et à mesures du temps, cela faisait six ans qu'il était dans cette école de magie, et le tour de celui-ci il avait du l'accomplir une dixième de fois. Et le nombre de fois où il avait du faire une rencontre était très infime, une ou deux fois peut être… Il n'avait jamais gardé de lien avec ceux-ci.

Le bruit avait repris place ainsi que la foule affolé autant qu'affolante, ses pas le guidèrent un peu n'importe où. Il c'était retrouvé dans le hall. Mais pour faire quoi, il n'avait pas le souhait de se retrouver dehors seulement d'être tranquille. C'est ainsi qu'il pensa aux sous sols, personne n'y était jamais et pour faire une petite sieste c'était sûrement l'endroit idéal… Frais et humides… Peut être pas mais il pourrait être sans la compagnie de ceux qu'il appelait les "fous". Le serdaigle pris alors la direction de la destination souhaitée, il fit alors de son mieux pour ne pas se faire remarquer, il entrouvrit la lourde porte et la referma rapidement et avec grande délicatesse. Descendit tranquillement les escaliers et entreprit sa petite aventure à travers les sous sols. Il attrapa le bout de sa cape ou était brodé le blason de Serdaigle et l'enroula pour couvrir sa gorge, il ne faisait pas très chaud et Keii' avait plus de mal à supporter le froid que les grandes chaleurs.

On n'entendait maintenant plus que la respiration et les pas lourd du jeune homme, et plus celui-ci s'enfonçait dans les profondeurs des sous sols moins plus l'obscurité engouffrait les lieux, Keii se stoppa un peu n'importe où, il avait du marcher un bout de temps et ne savait plus trop où aller, regardant un peu partout rien de suspect ne semblait l'entourait. Il pris ses aises et s'avachit sur un mur poussiéreux et commença à légèrement fermé les yeux, tranquillement il se laissa tomber par terre et commença à s'endormir…

Cette journée là était semblable aux autres. A la seule différence, la petite Hitoshi n’avait pas de cours. Ah bon ? Bon d’accord, elle avait bien quelques matières qui l’attendaient mais elle était occupée ailleurs pour s’y rendre. En plus, le temps maussade n’arrangeait rien à sa mauvaise humeur .Reprenons depuis le début…
Ce matin, notre demoiselle s’était réveillée en sursaut. Un mauvais rêve. Un truc horriblement désagréable. Son front était encore perlé de sueur. Heureusement pour elle, ces voisines de chambre avaient quittées le dortoir. Seule compagnie, un rayon de soleil tentait une percé pour éclairer la pièce. Mais elle se heurta aux épais rideaux de velours bleu, laissant flotter une obscurité douce. Junko regardait autour d’elle, une main serrée à sa gorge. Des ‘rêves’ comme cela, elle en faisait presque toutes les nuits .Autant dire qu’elle dormait peu. Vraiment très peu. Jun’ avait beau se remémorer des scènes belles et joyeuses dans sa tête, de voir son serdaigle tout en fermant les paupières, les ‘choses’ arrivèrent toujours à brouiller ces belles images pour la plonger dans leur monde horrible. Ce matin là n’échappa pas à la règle. Après quelques minutes pour revenir à la réalité et cesser de trembler, notre jolie demoiselle quitta son lit tout en s’étirant de tout son long. Les cheveux en bordel. Les yeux rougis par quelques larmes. Une question d’habitude. Seulement, il lui manquait quelque chose à son éternel rituel. Une petite ‘chose’ qui devait la rejoindre comme toutes les matinées, pour lui souhaiter bonjour. Mais rien ne se frotta à ses pieds. C’est à ce moment là que sa mauvaise humeur prit le dessus. Quelques minutes plus tard, Junko quitta sa chambre en oubliant totalement ces cours…

Les couloirs de Poudlard étaient sombres et froids. Très peu d’élèves croisèrent sa route. Vu l’heure, tout le monde devait être dans leur salle en train d’écouter son professeur ou faire quelques blagues dans le dos de celui-ci. Junko avait le visage fermé. Trop inquiète qu’en colère à vrai dire. Vêtue de son uniforme ( à la cravate impeccablement nouée) elle était jolie. Ses longs cheveux bruns étaient coiffés en queue de cheval haute et lisse dont la pointe fouettait doucement le milieu de son dos. Des escarpins aux pieds. Un brin maquillée. Jun’ savait se mettre en valeur sans trop en faire. Dans sa main gauche, Alice sa fidèle baguette. Elle avait l’air décidée. Mais décidée de quoi ? Pas le temps de sourire au peu de personne qui la salua. Elle savait visiblement où se diriger.
Arrivée devant la lourde porte qui mène au sous-sol, Junko regarda par dessus son épaule pour s’assurer de ne pas être vu puis elle se glissa à l’intérieur.
Brrr. Elle fut accueillie par un petit courant d'air froid. Ca caille ! Elle croisa ses bras contre sa poitrine pour se réchauffer avant de descendre les escaliers à son tour. Elle le sait pertinemment qu’il est ici. Encore une fois. Il va a rendre folle à fuir comme ça. Quelques marches et Junko arriva dans les sous-sol…

Pendant ce temps là, la petite chose se baladait, innocent, dans les larges couloirs gelés. Son pelage luisant et brillant au ton de gris et de taupe. Silencieux grace à ses coussinets tout rose. Le petit chaton se plaisait à jouer l’aventurier dans le château, pour le plus grand désespoir de sa maîtresse. Oui il n’avait pas trouvé meilleur terrain de jeu que les sous-sol. Ca grouille de souris ! Pourtant, cette fois-ci, il tomba sur un jeune homme. Un jeune homme bien fatigué. L’air de rien, il s’avançait vers lui. Curieux. Posant délicatement une patte fraîche sur le visage du serdaigle pour y renifler le nez. Ca chatouille ces moustaches toutes douces. Il l’aurait volontiers lécher le bout de ce nez mais les pas de Junko lui dressèrent les oreilles. Il n’attendit pas de voir l’ombre de sa maîtresse pour fuir en sautillant dans un couloir adjacent.

-SUSHI ! Je sais que tu es par ici. Arrête de faire l’idiot et vient tout de suite !

Souffle la petite demoiselle dont la voix particulière raisonnait dans les couloirs. Une voix douce et raillée, voilée d’un accent japonais. Las talonts de la miss résonnaient dans ce lieu confiné. Encore quelques mètres pour et elle tourna dans le couloir. La brunette ne tarda pas à trouver la silhouette allongée par-terre. Elle hésita avant de faire quelques pas dans sa direction. Elle pointa la faible lueur qui émanait de sa baguette en direction de celui-ci. Elle passa la boule lumineuse sur ce corps et reconnu de suite l’écusson de Serdaigle qui brillait sous le faisceau. Soulagée qu’il s’agissait d’un élève de sa maison, elle fit quelques enjambées vers lui. Inquiète à présent de le voir… dans cet état.

Il était vrai que si le jeune serdaigle n'avait pas vécu une matinée mouvementée, il serait peut être, en salle de cours accompagné de ses camarades de même année, en fait il ne comprenait pas très bien pourquoi avoir fait quatre maisons différentes, elles étaient toutes en constantes compétition, il pouvait parfaitement comprendre pour le quidditch mais pour le reste il trouvait cela réellement inutile, comme bien des choses d'ailleurs. Keii' était vraiment compliqué, en fait, il trouvait tout inutile, comme vivre pour lui il trouvait que ce n'était que souffrance mais il n'avait songé à s'envoler, il se disait que de toute façon et bas, en haut ou sur terre, cela devait revenir au même, ce n'était que l'âme de personne défuntes, pourquoi auraient-ils changer au paradis ou en enfer, ils resteraient à jamais les mêmes !

Sans sentir la fraicheur des sous sols, le jeune serdy' c'était envolé au pays des rêves, où tout est noir sans aucune vie ni sentiments la où seul l'instinct fait vivre, c'etait un rêve qu'il faisait souvent, il ne voyait rien et seul sa respiration fendait l'univers sans fond sonore. Peut être le pire des rêves qu'il pouvait imaginer, seulement la respiration n'était pas forcément celle qu'il pensait pensé mais venait de la réalité qu'il avait passivement quitté quelques minutes auparavant. Il sentait de petites moustaches se frottaient à son visage fermé par son cauchemar, il sentait aussi une petite boule humide reniflait un peu partout. Il avait était à demi sortit de sa rêverie, si l'on peut dire, car ses yeux refusaient catégoriquement de s'ouvrir, comme si on venait de l'enfermer à travers le mensonge de l'esprit…

La petite chose qui c'était amusé avec son nez venait de s'enfuir, il se croyait enfin tranquille mais cette pensée s'envola aussitôt, des raisonnements se faisaient entendre de loin mais rien ne pourrait réveiller le pauvre Keii' à moitié amorphe, il était au sol et c'était écroulé d'une manière étrange, on l'aurait plutôt pris pour mort qu'endormit… Son teint était tellement pale ces temps ci, vu que le soleil avait du mal à dire bonjour à Poudlard, et que cela était malheureux, le soleil sert pour les vitamines E. Mais cela n'a aucun rapport.

Plutôt que de s'inquiéter de la personne qui s'approcher de plus en plus, le jeune, pas petit, sentit un courant d'air frisquet frôlait son corps et retroussa ses bras autours de lui pour tempérer la chaleur de son corps qui avait du redescendre depuis sa petite sieste, seulement une présence venait d'apparaître prêt de Keiichiro, et se rapprochant de lui jusqu'à sentir une petite lueur jaunâtre qui scintillait au dessus de son visage, il n'en fallut pas plus pour le garçon. Ses paupières s'ouvrirent rapidement et ses pupilles se dilatèrent par la même occasion …

'-Aaaaaah !'

En gros il venait de pousser un petit cri mais puissant, ça fait plutôt mal de se réveiller avec de la lumière dans ses magnifiques prunelles ! Il avait rarement vécu ce genre de réveille méga mouvementé ! Il ne savait pas quoi faire, il avait du bien effrayait la demoiselle qui se trouvait près de lui mais c'était assez douloureux ce genre de choses, Il mit pour ce faire ses mains devant ses yeux et dès qu'il retira ses doigts de son visage il vit apparaître une jeune femme…

En voilà une surprise ! Ce jeune homme n’était pas blessé comme le pensait Junko. Il est plutôt en forme et il a du coffre. Il réussit même à faire sursauter la demoiselle en poussant son cri. Petit soit-il. Jun’ a manqué de tomber à la renverse sous l’effet de surprise. Du coup, sa baguette illumina le vieux plafond humide, chassant une araignée de sa toile par la même occasion. On n’a pas idée de s’endormir dans un endroit comme celui-ci ! La petite Hitoshi a tout d’abord pensé qu’il souffrait d’un malaise ou pire encore !
Depuis qu’elle est à Poudlard, elle en a vu des choses pas très claires dans ces murs de cette école. Des choses qu’elle n’aurait jamais pensés possible. Mais celle qui comble sa mémoire constamment est l’épisode avec l’horrible serpentard. Son dos lui fait encore mal rien qu’en n’y repensant…
Bref, les souvenirs douloureux s’enfuirent aussi vite qu’ils sont venus dès qu’elle reposa ces jolies perles brunes sur le Serdaigle. Le silence s’installa quelques minutes. Le temps de reprendre ses esprits. Elle prit soin de diriger le faisceau lumineux contre le buste du jeune homme pour ne pas l’aveugler une nouvelle fois. Non mais quelle cruche parfois !
Son regard se plissa au fur et à mesure qu’elle le dévisageait. Les traits fins du visage masculin ne lui semblaient pas inconnus. Elle creusa encore ses neurones pour se souvenir du prénom. Rha ! Elle le sait pourtant. Etant du même âge, elle a souvent participé aux même cours que lui. Il a d’ailleurs une réputation au-dessus de sa tête. Un truc de fille quoi. Keii… quelque chose. Zut ! Kyoschiro ? Non non non ! Faut qu’elle arrête de faire une fixation sur lui. Oh ça y est ! Keiichiro. Ca sonne presque pareil. Mais le garçon est différent. Il a l’air… malade. Peut être est-ce du à la lumière… Après son inspection rapide, Junko tente un sourire aimable. Comme à son habitude. Puis s’approche à nouveau pour venir s’accroupir près de lui.

-Je suis désolée pour ce réveil… brutal. Je te pensais… peu importe. Comment tu te sens ? Tu as une mauvaise mine Keiichiro.

Sans aucune gêne, Junko prononce son prénom. Douce et rassurante. La jeune femme était de carrure frêle. Un visage fin et délicat où un sourire radieux illuminait ses perles chocolat et creusait une adorable fossette dans sa joue droite. Elle n'était pas bien haute malgré les petits talons qu'elle se plaisait à porter. Une adorable tit bout de femme.
Sa baguette éclaire à présent le sol, laissant une faible lueur émaner du bout de celle-ci. Des questions, elle en a plein qui lui chatouillent la langue, mais elle ne dira rien d’autre pour le moment. Elle est déjà bien inquiète de savoir une personne seule dans un endroit aussi humide et froid. Il doit sûrement avoir ces raisons. Comme elle a les siennes.

…Loin des deux camarades de Serdy’, le petit Sushi gris continuait son bonhomme de chemin. Humant l’air. La queue en panache. Il se plaisait bien dans ces sous-sols complètement abandonnés. Le pas sautillant, il regardait ici et là. Curieux de tout et de rien. Un chaton quoi. Feignant les dangers…

L'obscurité complète lors de son endormissement et la lumière venait de le sortir assez violemment pour le remettre sur les rampes de la dure réalité, ses iris lui faisaient extrêmement mal, ses mains plaquées sur son visage, sa douleur s'atténué tranquillement mais si elle pouvait se dépêché un peu cela arrangerait clairement Keii'. Mais Il réussit à retirer ses doigts de son faciès, voyant la demoiselle faire un petit sourire choses d'on il n'avait pas l'habitude, mais la bouille de la jeune femme lui disait quelques choses, il avait du la voir quelques part, mais il n'arrivait pas à s'en souvenir mais le fait aussi que la petite brillante était frébile ne l'aider pas beaucoup. De plus ses yeux étaient rouges et sa vue un peu floue pour le coup. Il était dans un état pitoyable et avait fait sursauté la serdaigle lors de son charmant réveil.

Il avait enfin remarqué qu'elle était de la même maison, pas de réels soucis à se faire à part quelques questions qui lui trottait aussi dans la tête, qu'est ce qu'une aussi belle jeune fille faisait dans les sous sols en ce moment, en fait sur lui aussi on pouvait s'en posait mais il était un garçon et donc plus robuste. Mais plus sa vue revenait plus son visage lui disait quelques choses sûr il l'avait vu, il devait la voir très souvent pour s'en rappelé. Mais ce qui le marqua le plus était son sourire. Ca y est… Elle se nommé Junko. Une miss toujours adorable et agréable avec tous, en cour elle était souvent présente. Quoi de plus normal, seulement aujourd'hui elle était avec lui dans les supers sous-sols de Poudlard un étonnement pour Keiichiro.

Jun' venait de prendre un ton doux, elle l'avait même appelé par son propre prénom, un peu étrange pour le garçon, il en avait très peu l'habitude. Il prit le temps d'enlever la poussière qu'il avait ramassé sur son uniforme et entonna sa phrase avec un ton tout à fait naturel.

'-Sa va, ne t'inquiète pas Junko. Mais toi que fais tu ici ?!'

Ses yeux se posèrent sur la petite demoiselle, il ne comprenait pas du tout pourquoi elle se trouvait à cet endroit où les rats et les insectes les plus moches y faisaient leurs vies. Pour une fille ici était tout sauf un lieu idéal pour les balades. Attendant une réponse, il ébouriffa ses cheveux pour les remettre encore plus bataille qu'il ne l'était, déjà qu'il n'était pas correctement coiffé maintenant il ne ressemblerait plus à rien. Et sa peau était tellement pâle ces temps si, il était peut être tombé dans une petite dépression mais ci cela était le cas il ne s'en était pas rendu compte.

La boule de lueur qui scintillait au bout d’Alice perdit peu à peu de sa lumière. Les sous-sols étant éclairés grâce aux bougies plantées dans des torches en fer forgé, suffisait à se voir. Du moins, quand les prunelles avaient pris possession de l’obscurité.
Junko restait étonnée face au Serdaigle. Elle le toisa en silence alors que des questions trottaient dans sa tête : Pourquoi est-il ici ? Etait-il malade au point de s’endormir à même le sol humide ? Il faut qu’il lui donne quelques explications tout de même. Mais chaque chose en son temps. Ca ne sert à rien de faire la morale et tout le tralala qui va avec. Elle gardait donc une bouille adorablement souriante. Sa baguette fut rangée dans sa manche dans un geste gracieux, et Junko détourna ses perles brunes sur le visage de Keii’. Elle l’examina alors. Offrant un regard presque déroutant. Il y avait quelque chose dans ses prunelles… Un truc presque envoûtant. C’est assez difficile à décrire mais Junko avait le don de mettre mal à l’aise la personne en face d’elle. Surtout quand elle plongeait son regard brun dans celui de sa ‘victime’. Cela ne dura que quelques secondes. Assez pour qu’elle se rende compte de quelques petites choses qu’elle qualifierait de gênant. C’est surtout le teint pâle du jeune homme qui l’inquiéta au plus au point. Mais elle ne laissa rien paraître sur sa bouille d’ange.

-Bien. Si tu le dis. Mais tu devrais te relever un peu. Le sol est humide et tu risquerais de choper la mort.

Murmure la demoiselle qui lui offrait toujours le même sourire charmeur. Elle attendit qu’il se ‘coiffe’ et lui tendit doucement sa main droite pour l’aider à se redresser.
Une fois Keii’ debout, elle se plaça face à lui. Sa main gauche sur sa hanche. Offrant son profil. Elle a bien entendu sa question. C’est légitime. Ca peut paraître étrange qu’une jeune femme sans ‘histoire’ se balade dans les sous-sols pourris de Poudlard. Il serait très étonné d’apprendre le parcours de la demoiselle à vrai dire. C’est presque de la routine ce genre d’endroit pour elle. Bien que cela ne lui plait pas le moins du monde ! Elle préfèrerait nettement être assise sur une chaise en train d’écouter un cours sur un enchantement fascinant !
Bref, Junko lâcha un faible soupir tout en scrutant l’horizon sombre qui se partageait en deux couloirs.

-Je suis à la recherche d’un petit fugueur… Tu l’as peut être croisé non ? Une boule de poils grise ?

A sa question, elle ramena son visage vers Keii’. Une lueur d’inquiétude dans ces jolies perles brunes. Elle y tient à son chaton. S’il lui arrivait malheur, elle s’en voudrait. On ne sait pas ce qui rode dans les sous-sols de cette école. Un Basilic peut être… ou pire ! Junko préfère ne pas se faire de film et compte bien retrouver ce petit impétueux avant qu’il arrive quoique se soit.
Oh, et si Keii’ pense que Junko a oublié sa présence dans cet endroit, il se trompe sur toute la ligne…

Les lieux faisaient peur quand on observait bien tout ce qui pouvait ce trouver en son antre, les sous sols, un endroit charmant. Où toutes sortes d'araignées tissent leur toile ou les rats nichant dans des recoins à peine visible. Epouvantable comme endroit, seulement Keii' aimait se retrouver seul et vu que dans la journée tous les autres sont assez bondé par la foule, il savait qu'ici il serait un peu plus tranquille et il ne c'était en aucun cas imaginé rencontré quelqu'un, de plus est une jeune fille, de son âge et qu'il connaissait. Mais pour une fois la présence de Junko ne le dérange pas réellement. Il sentait une certaines confiance envers la serdaigle, malgré le fait qu'il ne savait pas grands choses d'elle. Elle devait avoir une aura spéciale. Car même si ils étaient de la même, Keiichiro ne parlait jamais avec personne mais ces derniers, il c'était un plus ouvert. Il s'étonnait d'ailleurs lui-même. Lui, qui pour habitude est un gros insociable, il venait de se passer des miracles. Mais le temps des penser devait se terminer. Le jeune homme préférait se rendre à la réalité.

Son uniforme était sal de poussière qui refusait de bouger de la et ses cheveux étaient un peu dans tous les sens, à croire qu'il était un garçon négligé. Il avait d'ailleurs honte de se présenter ainsi devant une 'camarade' de classe, de plus qui s'inquiétait pour lui. Il ne savait vraiment pas s'y faire lors d'une rencontre de sociabilité. Et Jun' devait avoir le don pourtant de mettre le japonais à l'aises. Son regard réchauffer presque Keii', il n'était en aucun cas gêné par les prunelles de la demoiselle et plongea son regard lui aussi dans le sien, seulement cela ne dura que quelques secondes avant qu'il ne décide de se relever. Il commençait à avoir mal au derrière et se leva du sol crasseux, essuyant l'arrière de son pantalon crade. Il reposa ses yeux sur la serdy'. Qui semblait réellement inquiète. Il comprit quelques secondes plus tard. Elle avait perdu une petite boule poils. Et il avait sûrement dû la rencontrer de très prés. Il avait quelques minutes plutôt eu l'occasion de sentir la petite truffe toute humide du chaton.

'- J'ai du le rencontrer tout à l'heure… Du moins, sa truffe…'

Mais peut être n'était ce qu'un rat ou petite souris, mais rien qu'à cette idée, il en était dégoûté. Keii' se demandait s'il ne devait pas aidée la pauvre Junko, perdre sa petite peluche devait être assez angoissant malgré qu'il ne l'avait jamais vécu. Seulement plus le temps passait, plus il se demandait ce qu'il pouvait faire, ignorer la jeune demoiselle ou l'aider. Le garçon n'avait pas pour habitude de proposer de l'aide à quelqu'un mais si pour une fois il pouvait se sentir un minimum utile, il se sentirait sûrement mieux dans sa journée. Il respira un bon coup. Juste le temps de…

'- Tu… Tu accepterais mon aide pour retrouver ton petit monstre ?!'

Il avait eu bien du mal à sortir la petite phrase et pour causes son visage palot d'il y a encore quelques secondes devint un peu rosé, rare pour le jeune homme. La chaleur des lieux n'y était en aucun cas pour quelque choses, vu la fraîcheur des sous sols. Seulement Keii' sentit une petite bouffé de chaleur et sa tête tourna un peu sur le moment mais il rattrapa assez vite pour ne pas inquiéter Junko. Du moins s'il le pouvait. Son regard profond chercha un passage où aurait pu se sauver le petit minou. Mais à part faire demi tour et la suite du couloir qui se coupait en deux morceaux. Le garçon ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait bien faire pour lui venir en aide…

C’est vrai qu’ils auraient pu tomber sur un endroit bien plus charmant que les sous-sols de Poudlard. Des longs couloirs crâsseux et sombres. Sans parler du léger vent froid qui semblait prendre un malin plaisir à passer sur les jambes et piquer les joues. Junko aurait préféré un lieu plus chaleureux et chaud surtout ! Mais elle n’a rien choisi du tout.
Et en ce qui concerne Keii’ ? Tout portait à croire qu’il était arrivé ici de son plein gré. Mais pourquoi ? Encore la même question qui lui trottait dans la tête. Et encore une fois, elle garda tout pour elle et s’efforça de garder un doux sourire.

C’est étrange comme certaines personnes inspiraient la confiance. C’est ce que ressenti le jeune Serdaigle devant Jun’. Mais elle fut également frappé par ce même sentiment. Peut être que le fait qu’ils étaient de la même maison et qui plus est asiatique, donnait deux points communs réunis pour se laisser ‘berner’. Junko aurait été sur ses gardes si l’élève trouvé aurait été d’une autre maison. Puis il faut bien l’avouer, Keiichiro avait une bouille d’ange. D’accord, il ne présentait pas bien. Plein de crasses et de poussières, les cheveux en bordel et alors ? Jun’ se fit toujours à son instinct. Et comment ne pas accorder la moindre parcelle de confiance devant le doux regard qu’offre la jeune Hitoshi ? C’est assez difficile.

Junko écouta attentivement les propos de Keii’ au sujet de son chaton. Elle esquiva même un léger sourire quand il lui confia avoir senti une truffe humide sur son nez. C’est Sushi tout craché ! Il avait la sale habitude de venir lécher le bout du nez de n’importe quelle personne. A croire que ça l’amusait. Un petit fripon ! Son petit fripon… Elle eut une petite moue triste bien éphémère sur sa bouille adorable avant de regarder à nouveau le jeune serdaigle.
Elle fut un brin étonnée quand il lui proposa son aide. C’est un geste vraiment gentil de sa part. Il n’était pas obligé de la proposer. Ravie, elle joint ses paumes l’une contre l’autre, en prière sous son menton, les prunelles pétillantes de joie.

-Tu es sérieux ?! Tu veux bien m’aider à le retrouver ce petit voyou ! Oh Keiichiro, tu es vraiment gentil. Il ne doit pas être bien loin. C’est peut être qu’un chaton, mais il est malin comme tout. Seule, j’ai souvent du mal à le choper. Alors si nous sommes deux, c’est parfait ! On pourra facilement le piéger.

Souffle la jeune brunette, la voix voilée. Elle détourna un instant le regard de Keii’ pour revenir au bout du couloir qui se séparait en deux. Un vrai dilemme. Gauche ? Droite ? Rha ! Elle aurait du lui mettre une clochette au cou au lieu de la minuscule cravate qu’il adore porter. Junko lâcha un soupire avant de revenir à Keiichiro, les mains posées sur ses hanches.

-Bien. On tente à droite ? Qui sait ! On a une chance sur deux de toute façon. Et puis, je suis certaine qu’il n’est pas bien loin. Ce chaton va me rendre folle ! Tu sais qu’il se prend pour un jaguar ?

Jun’ hoche doucement sa tête tout en souriant, un air dépité dans son doux regard. Sans attendre une réponse de son ‘camarade’, elle s’avance déjà vers la destination proposée. Pauvre Keii’… Dans quoi s’est-il embraqué ?!

L’impression d’être dans l’obscurité de la nuit avec quelques lueurs jaunâtres parcourait Keii’. Son habitude de vivre la nuit, sans rayons de soleils mais avec les reflets de l’astre lunaire, l’avait rendu si peu humain au fond de lui qu’il se demandait parfois si être sur terre était un cadeau pour lui. Mais bon, il ne pouvait pas en vouloir à celle qui l’avait mise au monde. Il pouvait en vouloir autant qu’il le pouvait à son père sa vie ne changerais surement pas de si tôt. Lui qui était toujours enfermé dans sa bulle qui ne laissait jamais personne y pénétrer, commencé à s’ouvrir avec les quelques rencontres de ces temps ci, mais cela lui faisait passé le temps et même si il dormait moins, Keiichi se sentait un peu plus entouré qu’auparavant. Mais ce faire des amis paraissait loin pour lui, qui dans son enfance, avait été persécuté, il n’avait jamais plus donné sa confiance à qui se soit depuis trop longtemps. La peur d’être blessé, trahit lui faisait si mal que son cœur pouvait battre si vite qu’une pièce remplit de monde pourrait l’entendre ou tout simplement celui-ci s’arrêtait de battre quelques secondes pour faire oublier ces choses au jeune homme.

Malgré cela Jun’, elle, semblait différente des personnes qu’il avait pu rencontrer auparavant, juste son regard pouvait faire craquer quelqu’un ou tout simplement vouloir l’aider. Et le garçon n’avait pas échappé à cela, elle avait l’air mal à l’idée d’avoir perdu son petit chaton qu’il s’était obligé de l’aider. Pas par pitié, car il ne supporte pas avoir se genre de sentiment ou qu’on l’est à son égard, mais finalement il n’en savait rien. Juste le fait d’être pour une fois présent, pouvoir servir seulement il ne l’avait pas fait depuis longtemps et le temps de se remettre de sa question la Junko avait déjà répondu, il fut d’ailleurs de sa réponse si béate.

Seulement le fait de lui dire qu’il était vraiment ‘gentil’ le figea un instant, quand était ce la dernière fois que l’on lui avait dit cela, depuis son enfance, peut être sa mère. Mais à ce moment son cœur rebondit en lui juste un instant, pour enfin se calmer. Le serdaigle esquiva un léger sourire, il n’était pas heureux mais pas malheureux non plus. Puis posa son regard vers la serdy’ pour enfin le reporter vers la suite du ‘tunnel’.

'- Hum… J’espère qu’on le trouvera rapidement il pourrait lui arriv…'

Il se stoppa avant la fin de sa phrase, bien avant même, la jeune demoiselle semblait déjà inquiète alors il valait mieux pas en rajouter un couche, peut être en avait elle l’habitude mais lui n’en savait rien. Mais Jun’ semblait si mal à l’idée de devoir chercher son minou dans les profondeurs des sous-sols. Mais avant qu’il n’est le temps de repondre quoi que ce soit la demoiselle avait déjà le chemin de droite, et il ne pu donc que la suivre. Laissant un petit rire sortir lorsqu'elle parla de son Sushi.

Tout en sachant les dangers que comportait cette petite aventure et comme il pourrait avoir besoins de se défendre Keii' chercha sa baguette, seulement, mauvaise nouvelle, il semblait l'avoir oublié dans son dortoir. Mais malgré cela il ne laissa pas apparaître son angoisse… Il restait silencieux.

Depuis toute petite, on lui reprochait souvent sa trop grande gentillesse et son défaut de faire trop confiance aux gens. Junko pensait que chaque personne avait un bon fond. Même le plus cruel des sorciers. Même les assassins de sa mère. Alors parcourir les sous-sols en compagnie d’un élève qu’elle ne connaissait que très peu finalement, ne semblait pas être un souci pour la demoiselle. Surtout que Keii’ s’était montré dès plus courtois et gentil en lui proposant son aide. Un soulagement pour la miss Hitoshi qui se sentait bien seule dans cet endroit humide.

Cependant, elle laissa toutes ses pensées de côtés, trop concentrée à retrouver son Sushi chéri. Déterminée, elle commença à prendre de l’avance sur son camarade. Oh. Guère longtemps. Car en voyant que les lumières du couloir de droit n’était plus présentes, elle fit un bref demi-tour pour le rejoindre. Non pas par peur, mais simplement pour être à sa hauteur et le guider. Sa baguette était à nouveau scintillante pour éclairer leur route.

-Il ne faut pas qu’on se sépare. Je n’ai pas envie de te perdre et de me perdre dans cet espèce de labyrinthe.

Sourit la brunette tout en lui prenant doucement le bras. Une habitude chez elle. Elle ne demandait pas la permission pour cela. Ca venait d’instinctivement. Côte à côte, Alice pointée en avant, les voilà qui marchèrent dans le long tunnel sombre et silencieux. Peut être un peu trop pour la jeune femme.
Elle quitta un instant le bout du couloir pour tourner sa bouille vers le profil de Keii’.

-Dis… Je peux te poser une question ?

Murmure la miss de sa voix voilée. L’écho, faible soit-il, résonnait encore quelques secondes… Ce qui rendait d’autant plus le lieu inquiétant.

Quelque part dans les sous-sols, le petit chaton continuait ses découvertes. Il s’amusait à sautiller légèrement d’un pavé à un autre. Reniflant des murs. Oubliant tout simplement que sa maîtresse était sur ses talons.

Les mains dans les poches, le regard un peu perdu, Keii' se demandait encore ce qu'il faisait la. Non pas que d'aidait Junko lui déplaise sinon il ne se serait proposé, mais il y a encore quelques minutes il était plongé dans un monde semblable au sous-sols, sombre et inquiétant où la lumière n'avait pas de place, il avait l'impression de marcher les yeux fermer comme si il ne savait plus qu'elle était la bonne direction, perdu au milieu de rien. Il en avait oublié la compagnie de Jun', des sensations étranges lui traversèrent le corps, il sentait son cœur battre lourdement, le garçon s'arrêta quelques secondes fermant les yeux, mais à quoi cela servirait il se retrouverait dans une atmosphère identique, au final il reprit la marche entreprit depuis un petit moment.

Et c'est à cet instant que Junko revint près de lui, il eu un petit choc émotionnel, on va dire, Keiichi avait zappé la sorcière, et quand elle fit revenir de ses pensées, il n'eu pas de sursaut mais un soulagement extrême, le jeune homme laissa échapper un long soupir et de plus la petite boule jaune qui l'avait sortit de son sommeil venait de réapparaître au bout de la baguette de Jun'. Ca n'éclairait qu'une petite surface mais suffisamment importante pour avancer et observer les alentours.

Quand la serdaigle lui prit le bras, il ne s'en était pas rendu compte de suite, il était ailleurs comme d'habitude, en fait la il cherchait vraiment Sushi, bon il regardait aussi au plafond, car le jeune sorcier avait une certaine peur, à vu d'œil on pourrait croire qu'il n'a pas de réel peur et bien pourtant si une, les insectes, il était humain comme tout le monde. Il était à l'affût de la moindre petite bestiole. Et tout en continuant de marcher il remarqua enfin que la miss tenait son bras, il n'eu pas de grande réaction. Le silence avait pris place depuis un certains temps et se fut Junko qui le brisa. Elle souhaitait lui poser une question. Mais laquelle, il n'avait rien de bien intéressant à raconter mais si cela pouvait l'aider…

'- Oui… '

Il faut le dire et le re-redire, Junko ne dérangeait pas le jeune garçon, c'était juste sa nature qui le faisait être comme il était, un peu chiant sur les bords mais toujours lui quand même, Keiichiro n'était qu'un adolescent comme beaucoup malgré qu'il vivait un passage assez douloureux, il arrivait à survivre, et la mort ne lui avait jamais fait peur. Il avait tellement souffert lorsqu'il avait appris le décès de sa mère, il irait peut être la rejoindre pourtant il ne cherchait pas forcément à fuir la réalité, il avait conscience de la dureté d'une vie et ne voyait toujours pas les bons côtes mais qui a dit qu'il avait commencé à véritablement vivre sur cette terre ?!

Il est vrai que le jeune serdaigle avait un comportement étrange. Comme effacé. Ce qui inquiéta Junko. Quelque part, elle ressentait le mal être de son compagnon de route. Le trouvant distant. Perdu dans des pensées dont elle n’avait pas l’accès. Jouer les curieuses n’était pas recommandé. Et cela ne la regardait pas non plus. Pourtant, elle connaissait une partie de son passé. Tout comme elle, il souffrait de l’absence de sa mère. Quoi de plus normal ? Des ados livrés à eux-même. Sans un repère quelconque pour se diriger. Il y a de quoi perdre la boule ! Son geste de lui prendre le bras n’était pas innocent. Elle savait qu’en restant proche de lui, cela éviterait qu’il se perde à nouveau dans son ‘monde’. Dans sa drôle de bulle. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait qu’elle devait être près de lui. L’épauler. C’est un drôle de sentiment. Comme un petit garçon qu’elle devait protéger. Mais de quoi ? De lui-même ? Possible.
Junko resta muette quelques instant après qu’il est prononcé son ‘oui’. Elle s’était même stoppée de marcher. Contemplant le visage de Keii’. Le bout de son nez plissé en une adorable moue. Elle serra un peu plus son bras. Après de longues minutes de silence, elle souria enfin.

-Tu n’es pas obligé de me répondre tu sais. Je voudrais juste savoir, qu’est-ce qu’un garçon comme toi faisait allongé dans les sous-sols ? Tu as l’air… tellement absent. J’espère que… que… que… Rha zut ! Non rien.

Pff ! Quelle nouille. Oh brillante idée Miss Hitoshi ! Dans sa tête, sa formulation était toute trouvée et semblait dès plus douce. Alors pourquoi a-t-elle hésité au dernier moment ? Peut être que finalement, ce n’était pas le bon moment et endroit pour en parler. Après tout, ils peuvent se comprendre non ? Souffrant tout deux de la perte d’un parent. Junko aurait pu soulager sa conscience et lui de même. Mais que connaissent-ils l’un de l’autre ? Pas grand chose ! Juste quelques regards échangés à la table commune de leur maison. Un sourire poli pour dire bonjour. Et ensuite ? Rien. Difficile d’aborder un sujet aussi délicat avec une personne qu’on ne connaît guère. Mais l’idée de briser la glace, les tabous lui traversa l’esprit. Mais au dernier moment, elle a hésité et bredouiller ses mots. Comme elle se sent ridicule pour le coup.
Elle préfère baisser à nouveau sa tête et la détourner vers le couloir sombre.
Il est temps de reprendre la route non ?

-Oublie ce que je viens de te dire. On trouvera un autre moment pour ‘ça.’

Ouais, elle se comprend. Sans attendre une réplique du jeune garçon, elle l’entraîna dans le couloir, éclairant le sombre couloir. Qu’il ne s’inquiète pas ! Junko à la baguette facile. Alors si un insecte de taille non conforme veut les prendre comme dessert, elle saura le remettre en place !

Deux silhouettes vagabondent à travers les couloirs sombres et crasseux des sous sols de Poudlard, à la recherche d'une petite boule de poils qui se serait enfuit. Seulement qui pourrait ce douter que ces deux personnes avait déjà parcourut une bonne partie d'un des couloirs empreinte. De jeunes élèves, qui au lieu d'étudier se retrouvent la dedans. Essayant de marcher correctement avec le peu de luminosité qui les entours, l'un des deux personnages n'était que Keii', un jeune homme complètement perdu accompagnée d'un charmante demoiselle, Jun'.

Seuls le bruits de leurs chaussures tapant le sol pouvait faire fond sonore, les deux serdaigles marchaient depuis quelques minutes. Le jeune homme était égaré dans toutes ses pensées, oubliant souvent le but de l'aventure ou alors il était entièrement dedans. Des changements comme ça, il lui en arrive des tonnes au cours d'une journée ordinaire. Une tête en l'air pareil. Il pourrait trébucher sur une surfacé tout à fait lisse tellement les nuages envahissent son esprit. Justement peut être trop de pensées, toujours et encore. Si Keiichi ne dort plus la nuit, pourquoi ? Ses cauchemars répétitifs et sa personnalité pensive ! Lui-même le hanter, sa mère aussi. Un peu, pouvait le rendre anxieux, le japonais n'a plus de repaire n'importe où il se trouve jamais il ne sent pas à sa place. Puis alors que les japonais sont partis dans leurs élans, un arrêt arriva. Jun' venait de se stopper, tenant toujours autant le bras du garçon peut être même plus fort. Keiichiro ne peut s'empêcher de tourner don visage vers celui de Junko, toujours dur même si l'expression du visage celle-ci est mignon comme tout, il ne peut se permettre d'en faire autant. Mais après quelques secondes de silences, la jeune asiatique se décide enfin à le percer.

Que faisait il ici ?! Pour aucune raison précise. Pourquoi allonger ? La fatigue l'a pris d'assaut après des journées sans sieste n'y rien, même si sa petite pause n'a pas été longue, cela lui a permit de reprendre un peu d'énergie. Et quand elle bredouilla vers la fin de sa phrase, Keii' ne pu se retenir de rire intérieurement. Jun' n'était pas la première à lui avoir fait remarquer sa sorte d'absence. Il est juste la sans l'être vraiment. Un petit sourire discret apparut sur son visage, il ne dira rien puisque ce n'est en aucun cas intéressant. Peut être Junko connaissait elle une partie de son passé mais rien d'autre, il avait juste le point commun d'avoir perdu un parent. D'après la mémoire de l'eurasien il n'avait plus de réelle famille. Et oublier pour en reparler peut être un jour. Il s'en contrefichait.

'- Si tu veux.'

Il avait répondu sèchement. Leur marcher reprit à travers le couloir, mais rien n'avait changeait dans les manières du jeune homme. Maintenant ils devaient seulement retrouver Sushi, le plus vite possible.

Le ‘Si tu veux ‘ avait été lâché sèchement. De quoi calmer la petite Junko, qui un brin mal à l’aise, détourna un instant les prunelles brunes pour fixer le sol. Non mais quelle gourde ! Elle le savait qu’il ne fallait pas en parler. Ou du moins, essayer. Mais il avait l’air tellement absent et triste, qu’elle voulait le soulager quelque part. Bah c’est totalement loupé. Il faut la comprendre aussi, parler de ‘ça’ avec lui aurait été bénéfique à tous les deux.

Donc ils reprennent leur chemin. A la recherche du petit fugueur. Jun’ l’avait un instant oublié. Eclairant le couloir sombre, ses pensées étaient toujours préoccupées par son voisin de droite. Un long silence s’installe. Peut être qu’elle devrait prendre la parole pour le rompre ? Car elle n’aime pas ce genre d’atmosphère. Keiichiro avait l’air d’un garçon plutôt réservé. Et faire le premier pas… Elle connaît bien. Sans pour autant lâcher son regard des parois, Junko prit la parole doucement.

-Sushi ne va pas si loin d’habitude. Il est curieux mais un brin peureux. Peut être qu’on fait fausse route… Rha ! Si je le chope celui-là…

Soupir la petite Hitoshi qui serrait un brin plus fort le bras de son camarade. C’est trop calme ici. Vraiment trop calme. C’est même étrange, le couloir qu’ils viennent d’emprunter sur la gauche à présent, ne ressemble pas aux précédents. Il y a de grosses toiles d’araignée partout. Des immenses toiles… Et l’odeur qui prend au nez… Ca donne le mal au cœur. Jun’ a ralenti la cadence. Comme sur ses gardes. Le couloir est humide et extrêmement sombre. Ils ont même les pieds dans l’eau. Ou ce qui ressemble être de l’eau. Car si l’on regarde plus clairement, le liquide est presque visqueux.

-Tu as entendu ?

Souffle la jeune serdaigle qui lance un regard en biais à Keiichiro. Immobile cette fois, la baguette pointée vers le trou noir. La Miss ne tremble pas. Mais à l’intérieur d’elle, c’est l’inquiétude. Le bruit qu’elle entend est faible mais bien présent. On dirait que ça se frotte contre les parois. C’est aigu et ça se rapproche rapidement des deux personnes. Que faire ? Continuer ou faire demi-tour ? Elle fixe le jeune homme…

-Keiichiro…..

C'est étrange ils marchent depuis un petit bout de temps déjà mais toujours aucune nouvelle du petit chaton de Junko, leur pas résonnant, rien qu'un miaulement pour les rassurer, un petit morceau de sa queue grise, rien qu'un petit indice, seulement rien non rien ! Un nouveau vide sonore c'était installé, Keii' n'a vraiment pas la parole facile, le clapet sans cesse fermé. Il devait être d'un ennui, pourtant Jun' brisa le silence, elle venait sans cesse vers lui, il le savait, mais zéro effort de sa part. Ecoutant le petite vois de la serdaigle, il ne réagit pas. C'est mignon ce qu'elle dit mais aurait t'elle raison sur le fait d'être perdu !

Un nouveau couloir s'offre à eux, Junko le prend, plus effrayant que les autres, des insectes sur les parois, plus précisément des araignées, bestioles qui le répugnent plus que le reste. Un regard craintif qu'il ne veut pas montrer à la jeune femme qu'il accompagne. Et cette odeur qui émane dont on ne sait où, c'est horrible, un mal de cœur le prend, il a envie de rendre mais se retient, ils continuent quand même… La pompe sanguine toquant aussi fort qu'elle le peut dans sa poitrine, Keiichiro à la tête qui lui tourne ! Maintenant il sent comme une sorte de liquide visqueux sur ses chaussures, il est de plus en plus écoeuré… Il sent la remonter proche, mais se retient du mieux qu'il peut. La main placée devant la bouche.

Mais Jun' se remet de nouveau à parler, il tend l'oreille pour essayer d'ouïr un son. Lui aussi entend, c'est vrai c'est extrêmement faible, mais bien inquiétant, figeait comme ça, la… Au milieu, mais le garçon n'a pas de baguette, la demoiselle seule ne pourra pas faire grand choses si c'est ce qu'il pense… Elle prononce son nom. Pas de doute, il ne cherche même pas, il attrape la main de Junko. Ses jambes commencent à courir de plus en plus rapidement, malgré qu'il soir freiné par cette matière affreuse, il ne se stoppe. Il ne veut pas… Il aurait été seul, mais la c'est différent, le garçon refuse de risquer leurs vies, particulièrement celle de la jeune femme… Son chat ne doit pas être par la ! Il en ai est certain …

C’était pourtant bien parti leur petite aventure. A la recherche du chaton perdu. Quoique.. Vu la tournure des choses, c’est plus les deux aventuriers qui se sont tout bêtement perdu. Il y a trop de couloirs qui se séparent en deux. Que des fourchettes. Encore et encore. Difficile de savoir lequel avait été pris ! Pourtant, il faut bien qu’ils se creusent la cervelle. Car vu comment les choses tournent, ils risquent de ne plus revoir la lumière du jour. Horreur !
Heureusement, Keiichi n’a pas été long à convaincre pour fuir de ce couloir. La main dans la sienne, Junko courait légèrement derrière lui. La baguette pointée vers la source du bruit. Lançant des sorts à tout va, éclairant le sombre tunnel par des lueurs rouges ou bleutées. Difficile de viser quelque chose qu’on ne voit pas. Mais vu la taille des toiles, il était certain que la résidente de ce couloir était autre qu’une belle et grosse araignée. Elle tarda à montrer le bout de son nez. Mais quand elle fut visible, la main de Junko quitta celle du jeune sorcier. Tout allait si vite. La serdaigle tomba de tout son long dans la chose gluante et odorante. Lâchant sa baguette qui resta engluée dans la drôle de substance. Jun’ hurla. Un cri déchirant qui résonna dans tous les couloirs. Un filet blanc avait chopé ses chevilles et commençait à remonter le long de ses jambes. Junko, ballotée de tout les côtés, ressemblait à un jouet entre ses crochets. La Tisseuse était au travail. Ravie d’avoir de la chair fraîche à son diner. ‘Au secours !!’ Plus la miss luttait. Plus l’araignée s’activait. Le filet avait gagné sa taille… Puis son tronc, incluant ses mains et bras. Jun’ lança un regard plein de désespoir en direction de son camarade.

-Ma baguette ! Keiichi vite ! Utilise ma baguette !

Hurle la miss qui tendait du cou pour ne pas avoir la tête prise dans le cocon. Affaiblie de plus en plus. Non loin des pieds de Keiichiro, Alice semblait briller. Tous les sorciers ont leur propre baguette. C’est elle qui choisi son maître. Il arrive cependant que certaines d’entre elles s’allient avec un autre sorcier que son possesseur. Faisant même des merveilles. La baguette de Junko est comme sa maîtresse. Elle est là que pour faire le bien. Alors qu’il ne s’inquiète pas Keiichi, elle sera très obéissante avec lui.

Comment, comment une simple ballade peut se transformer ainsi ?! Pourquoi ! En même temps chercher un chat dans les sous sols c'est pas courant ou même faire une sieste dans ce genre d'endroit. Enfin maintenant on ne peut plus faire machine arrière, il faut seulement courir, trouver une sortie, essayer de retrouver son chemin dans l'obscurité totale… Quelque chose d'absolument… impossible ! Keiichiro se dirige n'importe où, freinant pour voir si ce n'est pas un mur que se trouve devant lui. Et le pire est qu'il n'a pas sa baguette, obligeant d'une certaine manière Jun' a lancé seule ses sorts ! Raaah il a honte. Ils vont s'en sortir ! Heiiin ils vont s'en sortir !!! Moment de panique… La main de Junko n'est plus dans la sienne… Il tourne brutalement sa tête. Les battements de son cœur reprennent de la vitesse, c'est une énorme bestiole avec des pattes poilue et pleines de se liquide visqueux, horreur ! Devant lui… devant ses yeux… Une immense araignée et la serdaigle à terre. Une vision horrifiante ! Il reste planté comme un piqué… Et la demoiselle s'en allait, attiré par les filets du monstre. Une aide il aurait besoins d'aide… Mais la… Rah même pas en rêve. Le nippon doit apprendre à se débrouiller seul devant ses peurs. Puis le cri de Junko perse le moment de pensé. Baguette… La baguette de elle ?! Ouais mais euh… c'est pas la sienne à lui. Elle pourrait lancer un mauvais sort ou faire un truc chelou. Pas le le temps de réfléchir. Keiichi' attrape la baguette à terre la ressert dans ses mains. Il pointe 'Alice' sur les pattes de la bestiole et sous la panique lâche avec autant de puissance qu'il peut…

'- Endoloris !'

C'est transparent et puissant aussi… L'ascension de l'araignée se termine maintenant. Il a réussi à la toucher. Avec chance il n'a pas atteint Jun' ! Laissant tomber la baguette au sol il accourt vers la japonaise, soulagé. Essayant de retirer les toiles qui ont emprisonné la serdy'. Il est content de lui pour une fois. Il arrive même a sourire, mais mieux ne vaut pas rester trop longtemps ici. Après une bonne dizaines de minutes à essayer de dépatouiller Junko que ces machins gluant. Il laisse échapper un soupir de soulagement. Remettant Jun' sur pieds.

'- Tu peux marcher j'espère ?! Parce qu'on ne restera pas plus longtemps dans cet endroit…'

Il a les nerfs le Keii', pas contre Jun seulement vivre ce genre de choses c'est pas trop son truc. Et sûr qu'il sortira d'ici il n'y remettra plus les pieds avant bien longtemps ! Et ce sort qu'il a lancé, il essaie d'y penser le moins possible. Il l'a fait pour sauver une vie…

Tout va très vite pour la petite brunette qui est à deux doigts de s’évanouir. Complètement saucissonnée dans les filets de la Tisseuse. Il paraît que l’on voit sa vie dérouler devant ses yeux avant de rendre le dernier souffle ? Une chance pour elle, Jun’ avait la tête vide de toutes pensées et images. Elle le savait que son compagnon de route allait la libérer. Allez savoir pourquoi, mais la confiance envers Keii’ s’est fait de suite. Peut être à cause du même insigne qu’ils défendent. Bref. Il est temps pour elle de respirer un peu. Un soulagement dès qu’il lui retire tout ce truc filandreux qui commençait à lui faire des marques sur la peau. Piou. Deux minutes Keiichi’. Le temps qu’elle retrouve souffle et esprit. Elle est une poupée de chair dans les bras du jeune garçon. Et c’est sans résistance qu’elle se laisse se mettre debout. Mais les jambes fines tremblent un peu. Puis les paupières s’ouvrent lentement sur la bouille de Keii’… Tout est donc bien terminé ? Ils sont sauvés ? Un sourire tente de s’incruster sur les lèvres de la miss, dont le teint a bien pâli, mais elle grimace légèrement à la place. Qu’importe. Il a raison. Il faut partir au plus vite de cet endroit. En espérant qu’ils ne perdront pas dans le chemin du retour. Et dire que tout est arrivé à cause de Sushi ! Grr. Il va l’entendre quand elle va remettre la main dessus. Bon. La respiration est à nouveau régulière, mais elle se sent faible. Puis Jun’ regarde le jeune serdaigle ensuite la baguette qu’il tient dans sa main. Finalement, tout s’est bien passée. Elle ne sait pas trop quel sort il a lancé, le principal, est que cette araignée ne soit plus en état de faire quoique se soit…

-..Oui [Petit hochement de tête] … On peut partir d’ici…

C’est clair qu’ils ne vont pas faire de vieux os dans cette partie du sous-sol. Sans attendre une quelconque réponse ou autre de la part du jeune homme, Junko lui attrape sa main libre et commence à l’entrainer vers un autre couloir. Celui qui mène tout simplement à la première fourchette qu’ils avaient empruntés précédemment. Pour une fois, ils sont dans la bonne direction.

-Tu as été très courageux… Merci Keii’. De m’avoir sauvé la vie…

Souffle la p’tite brunette tout en le regardant légèrement de biais. Un sourire fin à la commissure de ses lèvres. C’est clair que sans son intervention, elle serait complètement… morte. Ou presque. Elle lui doit une fière chandelle. Et ça, Miss Hit’ ne l’oubliera pas.

Son ventre, son ventre se resserre. Pourtant il a réussi, il a sauvé Jun’ des filets de l’horrible bestiole, il ne devrait pas se sentir si mal, si angoissé. Alors pourquoi ses mains sont moites, pourquoi transpire t il plus qu’à la normal. Oublie Keii’, cela arrive à tout le monde d’utiliser un tel sort, tu le sais bien… Alors arrête de t’inquiéter, et puis si tu ne l’avais pas fait que serait devenu la serdaigle, peut être plus rien. Malgré son inquiétude, Keiichiro ne laisse rien paraître de son stresse, il le voit bien que Junko a tenu malgré qu’elle soit faible. Mais elle est d’accord avec lui, ils peuvent s’en aller. Et sans pouvoir ajouter quoi que ce soit, la demoiselle empreinte sa main, celle où la baguette se trouve, tremble légèrement, le nippon fait de son mieux pour éviter qu’elle ne tremble trop, il la tient fermement. D’ailleurs il aurait pensé qu’Alice ne lui obéisse pas mais pourtant il a pu la manipuler sans problème. Puis d’un coup, Keiichi reconnaît l’endroit. Un soupire s’échappe. Jamais, au grand jamais il ne voudra remettre les pieds par la. C’est impossible… Après une épreuve pareil, même pas en rêve ! Rien qu’une petite araignée le fait sursauté alors un monstre comme ça… Soudain Jun’ le compliment e et le remercie… mais de quoi ?! De lui avoir sauvé la vie. Oui peut être, sûrement… Tout cela ne lui semble pas un exploit pourtant.

‘- De… de rien…’

Il lui répond, sans même la regarder droit dans les yeux, la voix faible et tremblotante, finalement ce n’est pas lui qui a été attaqué mais c’est lui qui angoisse. Maintenant ils vont continué leur chemin et rentré à la salle commune, peut être l’infirmerie pour la japonaise, elle pourra être soigner.

‘- Quand on sera sorti d’ici… Il vaudrait mieux que tu ailles à l’infirmerie ?! Nan ?!’

Qu’elle se repose en toute tranquillité… ce serait mieux oui. Certainement. Puis ils continuent à travers les couloirs des sous sols, jusqu’à revoir un peu de lumière, et même une petit queue grise… Il ris nerveusement, pour se retire de courir après la boule de poile. Il vaut mieux il allait tranquillement pour ne pas le faire fuir ce petit montre.

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