En ce début novembre, la pluie s'abbatait sur l'angletterre et la chaleur du Maroc manqua
encore une fois au beau télépathe. Envellopé dans une veste moldue, il était assis dans un
parc, a la nuit tombée. Il portait un beau jean délavé, un t-shirt noir et une veste noir et argent.

Ses boucles noires tombaient sur son visage halé et ses yeux verts étincelaient étrangement.

Mauvais souvenir de sa dernière mission, une longue cicatrice au coin de sa bouche qui renforcait son air mystérieux. Regardant la lune, il sourit vaguement et ses beaux yeux se plongérent dans une éternité bleutée.

La nuit venait de tomber, plongeant l'Angleterre dans l'obscurité.
Les rues des Londres commençaient à être désertées par les passants, frileux, pressés de regagner leurs foyers. Gwendolyne aurait aimé se précipiter elle aussi chez elle pour profiter de la chaleur de son petit appartement.
Pour le moment elle bravait le vent et le froid. Elle portait quelques sacs plastiques dans chacunes de ses mains. Elle s'était rendue compte que son frigo était completement vide et s'était précipité à la superette du coin pour faire le plein de provisions. Malheuresement, elle n'avait pas de voiture et elle ne pouvait s'empécher d'avoir froid. Elle portait une jupe noir comme à son habitude et un chemisier blanc. Mais comme l'idiote qu'elle était, elle oublia de prendre son manteau.
Quasiment frigorifié, Gwendolyne décida de prendre un raccourcis pour regagner son logis. Celui-ci passait à travers un parc. Gwendolyne s'y engagea et vit qu'il était totalement désert. Enfin presque, elle remarqua alors un jeune homme assis sur un banc. La jeune femme le trouva mignon.
A mi-chemin, ses sacs se déchirèrent. La sorcière ne put retenir un juron et s'agenouiller pour ranger ses affaires. Elle était tentée de réparer ses sacs avec la magie mais à proximité d'un moldus il fallait mieux ne pas y songer.

Le jeune télépathe fut sortit de ses pensées par un juron poussé par une femme.
Elle ne devait etre a peine plus jeune que lui et était trés belle, elle troubla le jeune homme qui se précipita a sa recontre, il prit quelqu'unes de ses affaires et lui dit.

-Vous allez avoir du mal a rammener vos sacs chez vous.

Il hésitait a réparer les sacs a l'aide d'un réparo.
Mais sa baguette était bien visible sa veste s'étant rammenée en arrière.

-Est ce que ca va ? Vous avez l'air frigorifiée .

Pourquoi se genre de chose n'arrivait qu'à elle ? Elle devait être maudite !
C'est à moitié en colère que Gwendolyne tentaide ramasser ses affaires lorsque le jeune homme qu'elle avait aperçut auparavant se précipita à ses cotés. Il prit quelques un des objets et lui tendit.

-Vous allez avoir du mal a rammener vos sacs chez vous.

En plein dans le mille ! Comment avait-il deviné ?
Non, calme toi Gwendy, il t'a juste aidé.
La jeune femme reprit totalement son calme et ramassa ses dernières affaires.
C'est alors qu'elle remarqua que le jeune homme portait une baguette. Un sorcier. Gwendolyne se sentit soulagée. Elle vérifia autour d'elle qu'aucun moldus n'étaient dans les environs et jeta rapidement un sort sur ses sacs. Ceux-ci furent réparés en quelques secondes.

-Est ce que ca va ? Vous avez l'air frigorifiée.

Il était vraiment aimable. La sorcière se tourna vers le jeune homme et lui sourit.

- Merci de m'avoir aidé. Et ne vous inquiétez pas, je survivrai.

Répondit-elle avec une pointe d'humour. Mais à peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle frissonna de nouveau.

Lorsqu'enfin a jeune femme parle il arqua un sourcil.

-Franchement je n'en suis pas si sur. Laissez moi vous donner ca.

Il posa sa veste sur les épaules de l'inconnue.

-Je m'apelle Merwan, Merwan Rima. Télépathe.

Le jeune homme posa sa veste sur les épaules de Gwendolyne. Celle-ci voulut d'abord la repousser mais elle croisa le regard de son bienfaiteur et l'accepta finalement. Elle cessa de frissonner, ce qui était déjà pas mal même si la sensation de froid qu'elle éprouvait n'avait pas disparut.
Le jeune homme lui apprit son nom: Merwan Rima. Gwendolyne réfléchissa un instant. Elle semblait l'avoir déjà entendu quelque part. Il évoquait pour elle le nom d'une chanteur moldu ^^, qu'importe, cela n'avait pas d'importance.
Il se présenta comme un télépathe. La jeune femme s'étonna, elle ne se souvenait pas en avoir déjà rencontrer un.
Ils restèrent ensuite quelques instants à se regarder en silence. Gwendolyne se souvint alors qu'elle ne s'était pas présentée.

- Je m'appelle Gwendolyne Richmond, enchanté.

Dit-elle en lui tendant la main.

Pendant les minutes de silence qui suivirent sa présentation Merwan regarda un peu la jeune femme.
Elle était grande, ni trop grosse ni trop maigre et avait un trés beau visage. Le coeur du beau perse
se mit a battre légèrment plus vite sans qu'il ne sache pourquoi. Il se reprit bien vite.

-De meme, je peux vous appeler Gwendolyne ?

Il sourit, un beau sourire sincérieux et chaleureux.
Cherchant quelque chose d'intelligent a dire, il se gifla intérieurement en imaginant son air ahuri.

-Et... Qu'est ce que vous faites dans la vie ?

Merwan lui fit un sourire, qu'il avait très beau dit en passant. La sorcière remarqua aussi l'expression un peu idiote qui ornait son visage, bah, cela devait être son imagination.
Il lui demanda ce qu'elle faisait dans la vie. C'est avec un pointe de fierté qu'elle lui répondit :

- Je suis professeur à Poudlard, et vous ?

C'est vrai qu'elle pouvait se sentir fière. Si quelqu'un lui aurait dit un jour qu'elle serait professeur, elle ne l'aurait pas cru, pire elle l'aurait pris pour un fou. Mais bon, c'était la preuve que chacun pouvait changer et acquérir de la maturité, même Gwendolyne...
La jeune femme observa Merwan en attendant sa réponse.

Le jeune homme effaca trés vite son expression de son beau visage lorsqu'il se rendit compte qu'elle le regardait. Elle était professeur ? Merwinou aussi, en quelque sorte.

-Moi, je travaille dans une entreprise moldue : je suis éducateur pour enfants et adolescents malades.
Mais je suis aussi membre de l'Ordre du Phénix.

Merwan partageait tant bien que mal sa vie moldue et sa vie magique. Il y arrivait bien, pour le moment.

Lorsque Gwendolyne apprit qu'il travaillait dans une entreprise moldu et en plus avec des enfants son visage s'éclairat d'un grand sourire.

Elle passait quasiment plus de temps avec les moldus qu'avec les sorciers. Elle vivait dans un quartier moldus, vivait à la manière moldus et fréquentait des moldus. Enfin plus pour très longtemps, dès demain elle allait s'installé à Poudlard et renouer avec la magie.

La jeune femme ne put s'empecher d'être surprise lorsqu'il lui annonça qu'il faisait parti de l'ordre du phoenix. Elle pensait que c'était quelque chose qu'il vallait mieux garder secret. Et surtout comment pouvait-il être sur qu'elle n'était pas une mangemorte ou du moins une partisante de Voldemort ?

- Vous travaillez avec des enfants ? Cela doit être passionnant !

Bien sur que le télépathe n'aurait pas dit si facilement qu'il appartenait a l'ordre si il n'était pas sur de la personne en face de lui. Mais grace a sa grande pratique de legilimencie, il pouvait s'en assurer.

-Oui c'est vrai que c'est passionnant. On a une grande satisfaction a aider ces jeunes.

Il frotta ses mains l'une contre l'autre en pensant a la petite clémence, sa petite protégée de deux ans, qui a passé sa vie a l'hopital a cause d'une maladie moldue : la mucovisidose.

Gwendolyne comprenait parfaitement qu'il puisse resentir de la satisfaction à faire ce qu'il faisait. Tout le monde ne faisait une chose aussi noble. Et puis les enfants sont toujours merveilleux.
La jeune femme aussi allait s'occuper d'enfants, enfin pas tout à fait, ses élèves étaient plus des adolescents que des enfants. Elle espérait vraiment qu'elle serait une bonne professeur.
La sorcière regarda sa montre et s'affola quand elle vit l'heure qu'il était. Elle devait rentrer chez elle. Ses valises n'étaient pas prêtes et elle partait pour Poudlard demain matin
C'est un peu gênée qu'elle mit un terme à sa conversation avec Merwan.

- Je suis vraiment désolée mais il faut que je parte. Encore merci de m'avoir aidé.

Gwendolyne lui rendit sa veste et ramassa ses sacs. Elle s'appreta à partir lorsqu'elle fit volte-face pour se tourner de nouveau vers le jeune homme.

- Je serai ravie de vous revoir. J'habite désormais à Poudlard. Si vous avez un moment de libre, envoyez moi un hiboux.

La jeune femme lui fit un grand sourire et se sauva.