A la recherche de tranquillité { Pv Zachary }

La petite Cassy avait une forte tendance à vouloir fuir les foules. Déjà, pour réfléchir le brouhaha incessant n'était pas vraiment recommander et puis elle se sentait d'avantage seule au milieu de tous ses groupes d'adolescents. Certes, elle ne cherchait pas vraiment à se faire des amis, les jeunes de son âge étaient puérils et idiots à ses yeux. Les filles s'intéressaient qu'a leur coiffure et aux beaux garçons de Poudlard tandis que les jeunes hommes parlaient Quidditch et de filles ' canon '. Sachant que tous ses sujets ne l'intéressait guère, elle restait quasiment seule. Les rares fois ou elle avait des contacts avec ses camarades c'était dans le cadre d'un devoir de groupe, ou d'une réponse demandé en douce lors d'un contrôle surprise ...

C'était plutôt avec des septièmes années qu'elle s'entendait, mais malheureusement ceux de l'année dernière avait déjà rejoins d'autres établissements pour continuer leurs études. Il ne lui restait plus qu'a trouver d'autre septième année sympa, ... pas une mince affaire. La plupart ne daignant pas s'adresser à une petite cinquième année.

Voila pourquoi une jeune Serdaigle ce trouvait là, dans un pub miteux en train de boire une chope de bière au beurre tout aussi miteuse. Ce ne fut qu'après avoir utiliser discrètement quelques sorts de nettoyage qu'elle posa ses lèvres sur le verre du récipient. A part ça, le breuvage était exactement pareil qu'au chaudron baveur ou au trois balais.

Elle passa une main lasse dans sa tignasse sombre et lâcha un discret soupir. Quelques élèves de Serpentard se trouvaient là, en train de tester une boisson alcoolisé particulièrement forte. Le gérant n'avait pas remarqué qu'ils étaient mineur ou il le faisait exprès ? Le plus jeune des trois garçons semblaient ne pas trop supporté les effets de l'alcool et hurlait divers paroles incompréhensible. Elle n'avait pas vraiment de préjugé contre les verts et argents, mais ses derniers avaient forte tendance à se faire remarquer pour rien.

Il y avait également quelques hommes et une seule femme au comptoir en train de siroter diverses boissons qui lui était inconnu. Le pub devait avoir très peu de client, difficile de faire concurrence avec l'autre pub de Pré au Lard. En même temps, s'il faisait un peu de ménage ... Levant la tête, elle constata que les toiles d'araignées étaient aux même endroits qu'a sa dernière visite.

Soupirant une seconde fois, elle se rappela pourquoi elle était venu chercher la tranquillité et non le confort dans ce pub qui avait grand besoin d'un elfe de maison. Cassandre sortit un petit parchemin et une plume de son sac en bandoulière ainsi qu'un flacon d'encre noire. Elle voulait plus que tout avoir des nouvelles de son frère Taylor. Craignant qu'il ne soit pas totalement rétablie, elle s'inquiétait souvent pour lui. Maintenant, est ce qu'il serait suffisamment guéri pour pouvoir lui répondre ... Enfin, elle verrait bien.

La jeune Serdaigle commença à écrire, le plus soigneusement possible, à son seul frère à présent.

La tête de sanglier n'était pas vraiment le pub fréquenté par le jeune Zachary, mais il y jouait presque tous les soirs sur une sorte de petite estrade si branlante qu'elle menaçait de tomber si on osait poser le pied
dessus. Pourtant ce soir la , un piano parfaitement entrenu, par apport au reste du bar, y reposait
fièrement.

Lorsque Zachary entra dans le pub, il fit accueillit par un sourire amical de la part du dirigeant, et par le
reggard brulant d'une jeune femme assise au comptoir, qui semblait avoir bu un peu de trop. Il secoua ses
mèches jouant entre le brun, le doré, et le miel. Sans attendre, il se dirigea vers l'estrade.

Le physique du jeune homme était tout ce qu'il y avait de plus déconcertant. Il était de taille moyenne,
mince mais musclé, de courts cheveux dorés en bataille, un sourire enjôleur, et des yeux d'un bleu turquoise
et magnétique.

Pourtant c'était un jeune homme très malade et tourmenté, sous ses airs de poète chanteur.
Il ne se présenta pas, n'y rien de ce genre et ses longs doigts se baladèrent doucement sur les touches
ivoires du piano, un son enchanteur et rêveur en sortit, et sa belle voix, souple, douce et puissante
arrachèrent des sourires aux sorciers miteux et blasés dans la salle.

Just like Philadelphia
Freedom means a lot to me
In between the places I've been
And where I'm goin'

I can see a miracle
Trying not to show her age
Even thought the winds have changed
Keep on blowing

{Refrain:}
And I would lay your body down and
Rock your tears away
But it's much too late for now
To be like yesterday
And the time is running out and
We still have to say
Goodbye

Remember Philadelphia
When the world was young and warm
So in love and living for
Everything new

But I know Philadelphia
The winter wind will slowly take
Your heart and soul until it makes
Nothing of you

{au Refrain}

Flash a peace sign take a bow
Though we may not know it now
Things are never gonna be the same
Here on Seventh Avenue
I tip my old top hat to you
I hope you find somebody who
Will love you like I do

Cause I would lay your body down and
Rock your tears away
But it's much too late for now
To be like yesterday
And the time is running out and
We still have to say
Goodbye {x3}

Goodbye Philadelphia

Totalement plongé dans ses pensées, la jeune fille ne remarqua même pas le jeune homme rentré dans le pub, et ce fut bien la seule. Même les Serpentards stoppèrent leur activités bruyantes. L'homme avait quelque chose de captivant qui entrait vraiment en contraste avec le bar lui même. Beaucoup devait se demander ce que faisait un tel individu dans un pub aussi peu reluisant.

Cassandre griffonnait tranquillement son parchemin, partageant ses peines et ses inquiétudes à son frère qui recevrait rapidement la lettre. Elle lui parla de ses interrogations sur les motivations de son premier frère, Glenn. Pourquoi avait il attaqué ses parents qui n'était que d'insignifiant moldus. Elle lui demanda comment avait il deviné ses intentions, pourquoi avait il défendu ses parents ... Pleins de questions qui lui tenait à cœur.

Ce ne fut que lorsqu'elle entendit les premières notes de piano qu'elle leva la tête pour voir d'où elle provenait. Le piano était un instrument qu'elle affectionnait particulièrement. Sa mère, professeur de musique, enseignait le piano à quelques familles aisées de moldu. Elle avait appris à sa fille les rudiments de l'instrument, qui avait tout de suite plu à la petite. Malheureusement, à cause de l'éloignement de l'adolescente et de ses parents, la jeune fille n'a jamais pu continuer à en jouer.

Son angle de vue lui permettait de voir sans difficulté les touches du piano sur lesquelles se posait à un rythme régulier les doigts du jeune pianiste. Totalement subjugué par l'instrument, elle en oubliait presque sa lettre. Elle observa l'homme qui jouait, même si elle était plus intéressé par ses mouvements sur les touches blanches que par son physique. Plutôt bel homme, il semblait intéressé la jeune femme assise au comptoir. Tout aussi douce que le son du piano, sa voix retentissait dans le bar lui donnant une toute autre atmosphère. Tout le monde l'observait et l'écoutait avec un sourire aux lèvres, même les Serpentards s'était calmé.

Comme hypnotisée, la jeune fille ne quitta pas une seconde les yeux des doigts du garçon, jouant parfaitement la mélodie accompagnant son chant. L'air légèrement mélancolique était très agréable. Comment avait elle pu oublier à quel point elle aimait le piano elle aussi ? La rancœur avait prit trop de place, elle avait oublié l'essentiel lorsqu'elle s'était éloignée de son plein gré de ses parents. Enfin, ce qui est fait est fait, comme on dit.

Lorsque la chanson fut terminée, Cassandre leva les yeux et adressa un sourire admiratif au jeune homme tandis que la plupart des clients applaudissaient bruyamment. Il était tout simplement très doué elle en regrettait presque de n'avoir pas continuer à jouer.

Le jeune membre de l'Ordre du Phénix redescendit doucement de son doux nuage. De la haut, il était protégé
contre les douleurs de cette vie qu'il aimait et détestait tout autant. Certains auraient plus prendre un air
mélancolique, mais lui souriait. Le sourire, c'est bien connu, est la meilleure arme contre la déprime.

Son regard pur et doux parcourra la salle, et comme a chaque fois qu'il chantait ici, il ressentait une douce
satisfaction d'avoir rendu pour le temps d'une chanson, d'une mélodie, le sourire a cette dizaine de
personnes, toutes classes sociales confondues.

Mais son doux regard accrocha celui admiratif d'une jeune femme assise en face de lui. Il y lisait un vrai
plaisir, surement vécu, a l'avoir écouté. Il ne l'avait jamais vu ici, et, curieux, après être descendu de
la scène pour commander seulement un soda, il se dirigea vers cette inconnue.

-On dirait que vous aimez le piano...

Dommage, le pianiste s'arrêtait. Elle soupira doucement et replongea dans sa lettre, constatant que le jeune homme commandait à boire. Avec un peu de chance il continuerait après ... Un sourire aux lèvres, Cassandre continua d'écrire, racontant à Taylor son envie soudaine de pratiquer à nouveau du piano. Elle voyait déjà la réaction amusé de son grand frère, un demi sourire sur son expression constamment glaciale. Il lui manquait terriblement ... Même si elle n'avait jamais été aussi proche de lui que de Glenn, Taylor était finalement celui qui lui ressemblait le plus.

Perdue dans ses pensées, une voix la tira de ses rêveries. C'était le jeune pianiste qui était venu à sa table ... Etonnée, qu'il vienne vers elle, Cassandre observa les autres tables comme si elle songeait qu'il s'était trompé de personne. Mais il semblait bien s'adresser à elle lorsqu'il constatait qu'elle aimait bien le piano.

Après un tel morceau n'importe qui aurait avoué adoré l'instrument. Mais pour Cassandre, c'était tout autre chose. Cela lui rappelait divers souvenir de son enfance, quand elle croyait qu'elle n'était qu'une moldue ... Enfin, tout cela datait maintenant.

Cassandre souria poliment au jeune homme et lui répondit d'une voix tranquille.

" J'aime le piano oui. J'en jouais un peu quand j'étais petite. "

Ne sachant pas trop comment se comporter, Cassandre était partagée entre l'envie d'inviter poliment le pianiste ou d'attendre patiemment de continuer sa lettre tranquillement. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle rencontrait un sorcier musicien. Enfin, il n'avait vraiment pas l'air d'un moldu, ni d'un cracmol d'ailleurs.

" Asseyez vous, si vous le souhaitez. " dit elle poliment.

Elle continuerait sa lettre plus tard. Et puis, avec un peu de chance, elle pourrait avoir quelque conseil sur sa possible reprise de l'instrument. Vu l'aisance qu'il avait montrer il y a même pas quelques instants, Cassandre était persuadé qu'il s'y connaissait tout autant que sa mère en matière de piano.

" C'était un beau morceau. "

Ne sachant pas trop ponctuez une conversation, Cassandre aborda le sujet comme elle le pouvait, espérant que ça l'amène facilement à glisser quelques questions utiles. Elle porta une nouvelle fois la chope de bière au beurre à ses lèvres et en but quelques gorgées.

Les yeux de Zachary montrait un sang froid déconcertant. Il reposaient sur la jeune femme, qu'il semblait
avoir dérangée dans l'écriture d'un parchemin, ou d'une lettre peut être. Celle ci lui proposa de se joindre
a elle, proposition qu'il accueillit avec un sourire amical.

-Merci, mais j'ai eu un très bon professeur.

Ses pensées voguèrent un moment vers Kiro, son meilleur ami de collège, celui qui l'avait aidé a découvrir
sa passion pour la musique. Un lien très fort unissait les deux pianistes, puisqu'ils étaient tous les deux
atteints de la même maladie.

-Vous même en faites ou vous en avez fait, non ?

Le jeune pianiste s'installa à la table de Cassandre, comme cette dernière lui avait proposé. Sa chanson avait amener dans le bar un peu plus de monde qu'auparavant. Les quelques tables étaient pratiquement toute occupée et il ne restait plus qu'une place au comptoir. Le patron, heureux, distribuait avec un sourire ravi diverses boissons aux nouveaux clients. Il était logique que l'ambiance agréable créer par le piano et la jolie voix du jeune homme attirait du monde. Elle se demanda si il avait pour habitude de jouer ici ou si c'était exceptionnelle. Si il venait régulièrement, elle aurait une raison de plus pour fréquenter le bar miteux.

Posant ses yeux sur les siens, elle pouvait facilement y lire une certaine impassibilité. Il avait l'air doué dans l'air de maîtriser ses émotions. Elle n'était pas vraiment dans ce genre là. S'enflammant plus vite qu'une allumette, Cassandre cédait à la colère plutôt facilement, succombant à la haine aisément, comme si ce genre de sentiment lui était totalement familier et habituel. Pour le moment, elle était loin de ressentir une quelconque colère, tout sourire, elle paraissait de très bonne humeur.

Lorsqu'il lui avoua avoir bénéficier d'un bon professeur, Cassandre hocha la tête d'un air entendu. Sa mère était un excellent professeur, ça elle ne l'avait jamais douter, elle aurait pu elle aussi exceller dans le domaine de la musique si elles étaient restés en bon terme. Et puis, quelque fois l'élève dépassait le maître. Etait il meilleur que son professeur ? Aurait elle été plus douée que sa mère ?

D'un air songeur, ses yeux se posèrent sur l'instrument, tandis que ses mains crispées contre la chope de verre s'amusait à faire bouger le liquide qu'elle contenait, provoquant un petit bruit régulier. Elle s'imagina quelques secondes, jouant du magnifique instrument avec autant de talent que le jeune homme. Malheureusement, c'était loin d'être la réalité. Elle avait arrêté de jouer vers l'âge de six ans, par la suite, elle n'avait jamais retouché un piano de sa vie.

Visant juste, il l'a questionna sur ses possibles antécédents en matière de musique, supposant même qu'elle pratiquait peut être l'instrument. Son sourire disparu pour laisser la place à un air plus songeur. Ses yeux se posèrent sur la fenêtre qui donnait vers l'extérieur, la pluie tombait par petite goutte discrète, obligeant les passants à utiliser s'abriter rapidement ou à enfiler la capuche de leur longue robe de sorcier. Un soupir s'échappa de ses lèvres, quelques secondes plus tard, elle répondit à sa question.

" Oui, j'en ai fait auparavant, mais j'étais très jeune. Je n'ai malheureusement pas pu continuer. "

C'était curieux comme une simple question pouvait rappeler des souvenirs qu'on croyait enfoui au plus profond de sa mémoire. Cassandre se remémora une des nombreuses leçons qu'elle avait eut avec sa mère. Ignorant tout de sa nature de sorcière, elle désirait beaucoup devenir professeur elle aussi. A cette âge là, on avait souvent tendance à copier le comportement de ses aînés, elle regrettait un peu de ne pas avoir pu continuer de rêver à exercer le même métier que sa mère ...

" Et vous, ça fait longtemps que vous en pratiquez ? "

Cherchant avant tout à faire dérivé la conversation sur autre chose, elle l'interrogea, sur qu'il mordrait à l'hameçon et que leur discussion ne porterait pu sur elle et son passé.

» Quand vos pas raisonnes (pv Zachary)

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