Sur une colline...[Fe]

Voila surement cinq a dix minutes que Miguel était rentré de mission. Il n'avait pas pu aller plus loin que
cette petite colline surplombant la vallée. Il n'était pas blessé, mais c'était fait foudroyer. Toujours est
il que son cœur était fragile, le transplanage avait été dur et il avait atterrit ici. Ce n'était pas très loin
de Pré-Au -Lard, a peine dix kilomètres. Il envoya un petit avion en papier ensorcelé a Sobhian, pour la prévenir de son retard, la connaissant, elle se serait inquiétée comme une folle. Il caressa la cicatrice en
forme d'étoile qui avait prit place sur son cœur.

Ce qui lui faisait peur, c'était que la foudre n'était pas ressortie de son corps.

Sobhian venait tout juste de sortir du bar de Mme Rosmerta quand un petit avion en papier se posa dans ses mains, surprise et surtout curieuse, elle l'ouvrit rapidement pour voir de qui il provenait. Quand elle reconnu l'écriture de Miguel son coeur manqua un battement, il était enfin de retour à son grand bonheur. Un peu inquiète par le fait qu'il lui écrivait qu'il serait en retard, elle décida de transplaner pour le rejoindre, heureusement qu'il lui avait écrit où il se trouvait, sinon elle aurait silloner tout les alentours. En deux secondes, elle se retrouva derrière lui, il était assis en haut d'une colline, regardant droit devant lui, sûrement en train de réfléchir, doucement, pour ne pas lui faire peut, elle s'installa à côté de lui, déposant sa tête sur son épaule.

- Je suis heureuse que tu sois de retour.

Voila, le moment était venu de faire ce qu'il devait faire.

Lors de cette mission, de ce foudroiement, il avait perdu la parole.
Peut être pas a vie, ce qui était déjà rassurant, mais il ne pouvait plus parler.
Agitant sa baguette, une petite pluie de paillettes dorées tourna dans l'air frais du soir.

Moi aussi. Je suis heureux.
Tu auras surement deviné que beaucoup de choses ont changé...

Sobhian fut étonnée quand elle vit Miguel agité sa baguette devant eux, formant des mots, elle lu rapidement avant de tourner un regarg brouillé de larme vers lui.

- Je le savais, je le sentais au fond de moi que je n'aurais pas du te laisser partir pour cette mission...J'aurais du écouter ma consience...Est-ce que tu as été voir un Médicomage ?

Elle connaissait la réponse, il était tellement têtu et sur que ça reviendrai par lui même qu'il n'avait sûrement pas mit un pied dans un quelconque hopitâl. Soupirant, elle se releva doucement pour essayer de réfléchir mais rien à faire, c'était trop difficile.

Miguel passa ses doigts halés dans son cou encore marqué par la foudre. Il prit doucement le visage de sa
bien-aimée entre ses mains et déposa un doux baiser sur ses lèvres et caressa sa joue.
De nouveaux mots se formèrent au dessus d'eux, en même temps qu'il agitait sa baguette.

Non, ça ne sert a rien. Je suis muet et je ne vois pas ce qu'un médicomage pourrait faire.

Muet...Le mot résonnait dans sa tête, comment est-ce que cela avait pu arriver ? Ca aurait pu être pire, elle le savait mais maintenant, elle ne pourrait plus entendre sa voix, ses "Je t'aime".

- Je sais, mais comment est-ce que c'est arriver ? C'est arriver pendant une attaque ?

Pendant qu'elle parlait, ses mains parcourait le visage de son petit ami pour si il n'avait pas d'autre blessure, quand elle sentit une sorte de marque dans le cou de Miguel, relevant le regard vers lui, elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres.

- Je t'aime sâche-le, je ferais tout pour que tu retrouve ta voix, même si je dois travailler jour et nuit.

La baguette de Miguel s'agita encore une fois, et une série de mots dorés recouvrit le ciel.

Lors d'une attaque...Oui c'est ça. Un mangemort m'a foudroyé violemment.
J'ai été le seul blessé, et c'est tant mieux.

Il prit sa tête brune dans ses mains. Et de petits sanglots le secouèrent.

En lisant les mots que la baguette laissant derrière elle, Sobhian n'avait qu'une envie, trouver ce Mangemort et lui rendre la monnaie de sa pièce....Pourquoi cela leur arrivait-il à eux, ils n'avaient pourtant rien fait, peut être que le bonheur était une chose qui ne leur était pas destiné. Son coeur se serra quand elle entendit les sanglots qu'il essayait de retenir, mais elle, elle ne pouvait pas, les larmes coulaient librement sur ses joues.

- On va trouver une solution, je ferais tout pour ça...Crois-moi, tout, j'irais au bout du monde si il le faut.

Ne pas pouvoir parler librement, sans interdits, et murmurer des "je t'aime" a l'oreille de Sobhian lui brisait le
cœur. Il essuya ses larmes et celles de sa belle. Et deux mots se formèrent au dessus d'eux.

Je sais.

Il l'embrassa tout doucement, avec amour.

Malgré sa peine et la douleur qu'elle ressentait, Sobhian répondit avec amour au baiser de son petit ami, essayant de lui transmettre tout le courage qu'elle avait en elle. Quand le manque d'air se fit plus fort, elle le repoussa doucement, planta son regard dans le sien tout en retenant les larmes qui menaçait de couler à nouveau.

- Je te l'ai promis, je resterais toujours avec toi quoi qu'il puisse t'arriver.....Et un jour, on sera heureux, plus que ne peut se l'imaginer aujourd'hui...Dans une belle maison, près de la mer avec nos enfants....Notre force est notre amour, et ça, personne ne pourra nous l'enlever, je te le promet.

Il caressa doucement sa joue, et plongeant ses beaux yeux verts dans les siens. Il lui sourit doucement et
reprit sa baguette. Elle venait de dire quelque chose qui avait attiré son attention.

Tu as bien dit...Nos enfants ?

Il sourit malicieusement.

Un sourire vint sur les lèvres de Sobhian, malgré le fait qu'elle était terrifiée par le fait qu'un jour elle pourrait avoir des enfants, elle savait qu'avec Miguel, elle y arriverait.

- Oui, j'ai bien dit nos enfants....En faite depuis que j'ai vu Tonks aussi heureuse, en train d'annoncer à toute les personnes de l'Ordre qu'elle attendait un enfant, ça me donner envie aussi de connaître ça....Tu n'as pas changer d'avis à ce propos ?

C'est vrai qu'au début elle avait rejeter cette idée, ayant peur de ne pas avoir la fibre maternelle, mais cela devait sûrement venir avec le temps.

Il sourit, trop heureux. Pendant quelques secondes, il oublia qu'il ne pouvait plus parler. Il caressa doucement
sa joue. Les lettres d'or se mirent a flotter toutes seules dans les airs. Pour former une petite phrase.

-Jamais. Merci Sobhian...

- De rien, moi aussi je doit te dire merci...Merci pour ton amour et pour tout ce que tu m'apporte.

Un frisson parcouru son corps quand elle sentit son pouce sur sa joue, il y avait tellement longtemps qu'elle attendait de le revoir, de le toucher, d'être tout simplement près de lui. Heureuse malgré le fait qu'il est perdu sa voix, elle passa ses bras autour de son cou, déposant sa tête près du coeur de son petit ami, écoutant les battements régulier de son coeur.

Il passa ses bras autour d'elle et embrassa ses cheveux. Il était tout de même triste de ne pas pouvoir crier
son amour sur tous les toits, de pouvoir en parler a tout le monde. Il espérait seulement qu'il allait vite
pouvoir retrouver sa voix, pour que son enfant l'entende. Lorsqu'enfin il aurait le bonheur d'en avoir un.

(HJ : Désolée, mon ordi à bugger)

Sobhian aurait aimer que le temps s'arrête, elle se sentait bien, là, dans les bras de Miguel, elle avait l'impression d'y être à sa place. De plus, il l'a tenait comme-ci elle était un objet rare, qu'elle avait de l'importance, et il était le seul qui lui faisait ressentir ça.

- Tu le sais, mais je ne peut pas m'empêcher de te le répéter...Je t'aime, Miguel, plus que tout, jusqu'à mon dernier souffle, ce sentiment ne me quittera jamais.

Ce qu'elle dit le toucha en plein coeur. Elle, qui il y avait a peine trois mois ne pouvait pas lui avouer son
amour, lui faisait une si belle déclaration qu'il en avait des frissons. Il reprit possession de ses lèvres et les
lettres lumineuses formèrent une nouvelle fois un mot.

-Moi aussi mon ange.

Sobhian répondit avec fougue à son baiser, se sentiment de bien être quand elle était avec lui était indescriptible. Elle releva les yeux vers lui, un regard plein d'amour.

- Ca te dit de rentrer, ce n'est pas que je n'aime pas être ici, mais il commence à faire froid et je n'ai pas prit le temps de manger ce midi....Je suis morte de faim et je pense que toi aussi.

Tellement inquiète pendant ses derniers jours, elle n'avait pratiquement pas manger ce qui lui avait fait avoir un léger malaise il y avait de ça trois jours, en plein dans la boutique où elle se trouvait. Elle ne voulait pas le mettre au courant, tout allait rentrer dans l'ordre dès qu'il serait rentrer.

- Tu est près ?

Voila pourquoi il l'avait appelé ici, c'est que le foudroiement n'avait pas ménagé son coeur et qu'il devait
se rendre d'urgence a Sainte-Mangouste pour tous les examens possibles et inimaginables. Mais il ne dit
rien et acquiesça d'un hochement de tête.

Elle attrapa tendrement sa main et la serra dans la sienne, tout en le regardant droit dans les yeux, ses yeux qui lui faisait toujours ressentir autant de chose. Une fois bien concentrée, elle les fit tout les deux transplaner devant l'appartement de Miguel.

hj: je commence le sujet aux appartements demain A plus. Tu peux le commencer en fait ?

(HJ : Oui, je vais le commencer)

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