Un peu de solitude éphémère [Fe Lars]

Amy marchait dans les rues en gardant ses mains dans ses poches et en regardant autour d'elle, il faisait de plus en plus sombre mais pour le moment, elle ne se rendait pas réellement compte qu'il commençait à se faire tard et qu'elle ferait mieux de rentrer au lieu de se rendre en pleine nuit vers le cimetière comme elle le faisait
Elle continuait cependant les pensées prises par tout autre détails que ce cimetière, elle s'y dirigeait sans aucune raison, si ce n'est que l'endroit était assez sombre et qu'il respirait un silence dont elle avait besoin... Celui des morts peut-être certes mais un silence tout de même en ce moment, peu lui importait que ce soit celui des morts que celui des vivants!
Surtout qu'elle se considérait plus proche des morts que des vivants si elle considérait que sa "mamy" était morte et que sa mère était envie, elle aurait encore préféré discuter avec les morts... Quoique ses croyances avaient été mise en doute il n'y avait pas moins d'un jour et c'était peut-être pour cela qu'elle se retrouvait ici, elle entra dans le cimetière en s'appuyant contre le mur qui l'entourait et elle soupira...

*Quel ambiance....*

C'est à ce moment qu'elle entendit des pas et qu'elle décida, comprenant enfin mais peut-être trop atrd qu'à cette heure là dans un cimetière ça pouvait être dangereux, elle regarda autour d'elle sans bouger mais ne voyant toujours pas si quelqu'un s'approchait, avait-elle rêvé?

La nuit jetait son grand voile épais et noire sur le cimetière. Le cimetière, en effet, car ce cimetière n’en était pas un comme les autres, puisque plus d’une dizaine de disparitions s’y étaient produites. La première d’entre elle était Faust Eguéro, le fossoyeur qui avait vécu trente ans dans la petite cabana, située au fond du cimetière, en hauteur, mais dissimulée par les rangés de cyprès, infestées de mauvaises herbes, de parasites, de rats, de souris, d’animaux errants. Cette cabane aurait du être à l’abandon puisque les disparitions successives avaient donné lieu à une rumeur qui disait qu’un fantôme y avait élu domicile, par conséquent, nul n’avait voulu reprendre le poste laissé vacant. En réalité, ce cimetière était devenu le repaire d’un Mangemort recherché, le célèbre Mangemort à la cape, dont peut de gens connaissaient l’identité ; Larsen Menroth. Nul besoin désormais d’expliquer les corps sans la moindre indication sur la cause de la mort retrouvés par la police

Nul besoin, de décrire, mais je vais le faire quand même, la silhouette de presque deux mètres qui sortait de la lugubre chaumière de feu M. Eguéro. Le Mangemort fou était habillé de son éternelle cape noire, sa capuche relevée sur sa figure encapuchonnée. Au final, on ne voyait plus que deux yeux fatigués aux pupilles de jais. C'est-à-dire pas grand-chose, vous en conviendrez. La démarche lente de l’homme, qui se dirigeait vers la sortie, il avait du travail ce soir là. Ses gants en cuirs noirs et ses Santiags et sa cape qui descendaient si bas qu’elle traînait derrière lui comme la traîne d’une jeune mariée, faisaient qu’on pouvait le prendre pour un moldu portant une long manteau et ayant mis son capuchon qui, aurait d’ailleurs plongé son visage dans une pénombre intimidante même s’il n’avait eu de capuche.

Mais, soudainement, alors qu’il allait ouvrir la grille, il s’arrêta. Puis, les sens en alerte, Lars longea sa main dans sa poche gauche. Serrer sa baguette le rassura, il continua alors son exploration, il était sur de ne pas avoir rêvé, il y avait bien une personne ici. Les aurors, l’avait-ils retrouvés ? Ou bien alors, existait-il encore des gens assez stupide pour venir ici ? Tant pis, il tuerait une autre personne… Au détour d’un chemin escarpé, il vit…

Elle recommença à entendre les pas et retînt son souffle en espérant qu'on ne la verrait pas tout simplement, en fait, elle ne pouvait pas savoir si cette personne était dangereuse ou si elle ne l'était pas mais bizarrement, elle ne préféra pas prendre le risque de le savoir ou pas... Elle resta dos au mur, continuant à retenir son souffle, elle le vit passer... Du moins pour ce qu'elle en vut, elle ne pouvait pas vraiment dire qu'elle voyait quelque chose si ce n'est une cape et des yeux qui éclairaient presque dans le sombre qui commençait à s'installer, elle fronça les sourcils pour mieux le regarder, espérant se confondre avec le mur dans cet accoutrement sombre, simplement du noir et du bleu, il aurait pu ne pas la voir... Mais le problème était sûrement que ses sens étaient plus dévelopé que nimporte!

Elle posa une main dans sa poche pour vérifier si sa baguette était toujours là, elle jeta un coup d'oeil à l'autre coté du cimetière espérant pouvoir se rendre de l'autre coté justement pour qu'il ne la voit pas et alors qu'il poussait le portail, il allait partir et si elle ne s'éloignait pas, il allait inévitablement se retourner vers elle et la voir, c'est là qu'elle commença à s'éloigner en gardant son regard poser sur l'homme intriguant et effrayant quand marchant sur une branche, il jeta directement son regard vers elle, elle se mordit les lèvres... Trop tard, elle croisait à présent ce regard qu'elle aurait préféré ne pas croisé! Ca n'avait rien de rassurant, elle le regarda également dans les yeux gardant une certaine contenance ou ud moins essayant, espérant pendant ce moment de silence qu'il ferait comme s'il ne l'avait pas vu et qu'il s'en irait mais elle ne savait pas qu'elle prenait son rêve pour des réalités... Elle resta silencieuse le fixant de tout son courage et attendant de voir la réaction qu'il aurait. Elle avait envie de fuir mais elle ne pouvait le faire de peur de se faire tirer dans le dos!

Lorsque l’on ne voulait pas de problème avec un homme tel que Larsen Menroth, il valait mieux ne pas plonger ses yeux dans les siens. Car son regard avait quelque chose d’éffrayant. Deux iris noirs ébène à glacer le sang, on pouvait presque entendre les cris des innocents, morts sous la torture, la mitraille, le fer tout ceux que Lars avait tué dans sa vie, et ça faisait beaucoup, hommes, femmes, enfants, animaux, bébé, de l’enfant né d’hier au vieillard mort demain, le Mangemort à la cape n’avait pas fait dans le détails, tuant par allégresse et comme emprisonnant les âmes, le souvenir dans ces yeux noirs de jais qui avaient assistés à ces horreurs en se réjouissant. Le baroudeur, fixa le jeune fille qu’il venait de surprendre, que faisait-elle ? Que voulait-elle ? Qui, que, quoi, pourquoi ? Cependant, intérieurement, bien qu’il n’y laisse rien paraître, le Mangemort était un peu rasséréné, ce n’était pas les aurors.

Il ne tira pas sa baguette, ne ce sentant pas menacé, mais, il ne fit pas de gestes brusques, ni alarmé. Toujours ce calme olympien et impressionnant, dans la plupart des situations. Il s’approcha de la blonde qui n’avait même pas tenté de s’enfuir. Vint alors, le tonnerre rocailleux, puissant, grave, aux accents terrifiants, remplis de morts qui semblaient hurler un désespoir oublié de tout, ce grondement sourd, froid, assourdissant, cruel et pénible n’était rien d’autre qu’un murmure et pourtant quelle force il dégageait. Même la fourchette sur le tableau noir était plus plaisante que cette voix si travaillée pour faire peur, par le fils Piercowski.

-Il n’est pas trop tard, pour déposer des fleurs fanées sur la tombe de la vieille ?

Etrangement, à ce moment là, n’importe qui, à part peut être un sorcier extrêmement puissant, aura compris devant cette aura de haine, d’inimité et d’antipathie qu’il était inutile de chercher à attaquer, en effet, avec une vitesse impressionnante pour sa masse et même pour quelqu’un d'extraordinairement léger, Lars venait de lever un main, la droite en faisant un signe… Il fit tournoyer son index en murmurant quelque chose d’inintelligible.

L'erreur avait êut-être été justement de croiser son regard, le regard plutôt pure qui en avait pourtant vu plus d'une d'Amy rencontre un regard dur, un regard sans pitié, cela était sur, si elle en avait vu des choses et les avait regretté, lui en avait vu et les avait provoqué, donc pas le moins du monde regrettant! Maintenant, il était trop tard, elle ne pouvait pas lui montrer qu'elle voulait fuir, ni même que toute son âme aurait eu envie d'être autre part plutôt que devant lui. Amy savait très bien cacher ses émotions face à quelqu'un qui ne la connaissait pas et à ce moment c'était le cas. Elle gardait, par mesure de sécurité, sa main fermement appuyé sur sa baguette dans sa poche tout en continuant à l'observer... La sienne de main avait quitté sa poche, ce qui en fait n'avait rien de rassurant, c'est comme s'il était certain qu'elle ne serait qu'un jouet facile à ejecter s'il le voudrait.

Il s'approcha d'elle, son coeur tambourinait fortement dans sa poitrine, elle avait l'impression qu'en quelques secondes, il allait s'envoler, sortir de sa poitrine et la tuer sur le coup... Pire elle avait l'impression qu'on pouvait le voir battre même si elle savait que ce n'était absolument pas le cas, cependant plus il s'approchait et moins elle se sentait en sécurité! Elle ne pouvait que regretter sa ballade... Lorsqu'elle entendit sa voix, elle réprima un frisson qui la gagna tout à coup, il avait une voix qui n'inspirait riend e bon, si ce n'est de la haine, de la peur. Il avait parlé faiblement, cependant on aurait cru que s'il avait crié, ça n'aurait rien changé! Elle ferma légerement les yeux avant de les rouvrir.

- Il n'est jamais trop tard pour des fleurs fanées... Mais je n'ai aucune vieilles morte avec qui partager cette honneur... Par contre si vous en avez... Je ne vous retiens pas!

Elle n'avait pas dit cela sur un ton de peur, rien ne laissait trahir à quel point elle craignait de se faire tuer dans les secondes qui suivait! Elle l'avait dit sur un ton tellement calme qu'elle ne ce serait jamais cru toujours en le regardant, elle regarda son index tout en gardant tout son corps dans son angle de vue pour ne pas être surprise par un quelquonque geste... Elle se demanda ce qu'il marmonnait mais elle préféra ne pas savoir, sûrement que lorsqu'elle le saurait, elle n'aura plus le temps d'en savoir plus que ça sur la vie.

Lars ne bougea pas, mais il fut surpris de la réaction. Elle était courageuse et avait de la repartie. Ce ne serait pas si facile que ça finalement, il devrait se méfier si jamais il lui fallait affronter cette peste. Néanmoins, il ne laissa rien paraître, immobile dans son accoutrement noir et sinistre. Il mit un certain avant de répondre, et de nouveau on eut l’impression que jamais plus on ne verrai la lumière du jour, que plus jamais on ne pourrait jouer, rire et s’amuser. Mais cette fois, le Mangemort avait pris au sérieux la jeune fille aux cheveux blonds et aux habits sombres. Qui se trouvait en face et qui avait dit quelques instants plus tot, avec un certain courage, à moins que ça ne soit de la témérité :

- Il n'est jamais trop tard pour des fleurs fanées... Mais je n'ai aucunes vieilles mortes avec qui partager cet honneur... Par contre si vous en avez... Je ne vous retiens pas!

-Vraiment … ? Alors que venait-tu faire ici ? Cet endroit… (Il ouvrit les bras pour designer l’endroit lugubre, au moment où un corbeau croassait, angoissant et patibulaire, suivis d’un grand vol de ces compères charognards qui tournoyèrent dans le ciel, juste au dessus d’eux) c’est mon Royaume, ma maison, ma patrie, mon repaire… Et je n’apprécie guère les visiteurs nocturnes…

A ce moment là, il n’avait toujours pas arrêté de faire tourner son doigt, sur lequel vint se poser, doucement, un grand oiseau au bec sombre et au coup décharné. Sa peau semblait avoir sujette à une calvitie, car son corps son paraissait être allégé de peau. En réalité, celle –ci était tellement fine, qu’on aurait pu étudier son squelette dans n’importe quel cours de biologie. L’animal poussa un croassement aigue, même Lars fit la grimace, ce qui fut visible par le fait qu’il avait brièvement fermé les yeux. Depuis le début, le mangemort n’avait rien fait d’autre que d’appeler le sinistre bestiau. Il y avait eux façons de voir ça. La première était positive, il ne convoquai ni le Diable, ni Sadam Hussein ou Adolf Hitler, ou encore qui sait pire encore, un bastion de fachos… Le seconde était négative, le corbeau est bien connu en Occident pour sa réputation … de charognard. Il mange les cadavres …

De nouveau le Mangemort s’exclama, avec un pointe de … d’agacement, il parla non pas à Emy, mais au corvidé…

-Et toi, Cary ? Tu aimes les visiteurs ?

Nouveau croassement, et Lars releva la tête :

-Apparemment pas…
[b]

Il ne laissait toujours rien paraître sur son visage qui n'avait rien de sympathique! Elle gardait ce même air de personne qui ne craignait pas grand chose, ayant le droit elle le pensait de se retrouver ici! Enfin, s'il n'avait pas été là en tous les cas, elle aurait pu le pensé mais il avait tout fait au contraire pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas sa place!
Cependant Amy avait apprit par experience, qu'il ne fallait aucunement tremblé devant ce genre de personne même si tout son corps lui demandé de faire un exploit pour pouvoir s'enfuir au plus vite et ne plus croisé le regard de celui qui lui lançait d'un ton toujours aussi froid... La laissant oublier ce qu'elle avait à faire demain, la laissant croire qu'après cette rencontre, elle ne reverrait pas grand monde puisque tout simplement, elle ne verrait plus personne!
Tout cela se bousculait dans sa tête pendant qu'elle commençait machinalement à jouer avec sa baguette, il n'était pas dupe, il avait du remarqué que sa main était plongé dans sa poche et qu'elle ne comptait pas la retirer de si tôt. Il lui demanda ce qu'elle venait faire là, la scène qui suivit n'eut rien de rassurant, et Amy leva la tête pour voir ce qui se passait, c'était comme si tout cet endroit aussi ligubre soit-il répondait aux faits et gestes de l'homme face à elle. Elle gardait cette même contenance...

- Votre royaume seulement la nuit? Vraiment? Et bien veuillez m'en excuser mais je n'avais vu aucune pancarte interdisant cette entrée pour cause de propriété privée... Si tel est le cas, à présent je suis prévenue mais je n'ai pas encore de talent de devin quelquonque pour avoir pu le savoir avant cela! Vous n'appréciez pas ma présence? Dans ce cas, laissez moi partir!

Dit-elle simplement comme si cela paraissait évident, elle jeta à nouveau un coup d'oeil sur son doigt... Il tournait tournait et tournait sans cesse au point de donner à Amy mal au coeur quand il s'arrêta un oiseau sans charme, ni aucune beauté que tous ceux qu'elle voyait la journée, il était semblable à un corbeau mort qui volait encore, se posa sur ce doigt. Elle regarda l'homme, si elle ne se trompait pas, cet oiseau n'était autre qu'un mangeur de cadavre et là, elle n'était pas sûre que ce soit bon signe...Cary? L'oiseau s'apelait Cary, toujours bon à savoir après tout, le nom de la bestiole qui allait la dévorer! Lorsqu'il releva la tête, elle dit d'un ton serein.

- Prendre en considération l'avis d'un simple animal n'est pas de votre niveau rassurez moi... Enfin, l'oiseau est encore plus libre que vous, si je le dérange, il n'a qu'à s'envoler.

Lars fut interloqué et admiratif de la réaction qu’eut la jeune fille. Il du réprimer un sifflement qui l’aurait trahis. Mais enfin, il avait déjà vu beaucoup de gens combatifs, puissants, vaillants, dont le courage n’avait jaillis et pourtant, il était toujours en vie. Ce n’était pas cette petite peste insolente et malpolie qui allait lui vide les seringues. Non, il lui restait beaucoup de venin. Cet homme était vraiment sur de lui, s’il ne prenait pas son interlocutrice pour une idiote, il n’imaginait pas un seul instant que le débat tournerait à l’avantage de cette petite bécasse impertinente et qui osait venir user son cimetière. Il n’avait pas encore répondu, mais le répliqua viendrait, cinglante…

Il laissa un blanc long, très long, le froid devenait mordant, l’air pourtant, était de moins respirable, l’atmosphère tendue et lourde, pesante. La lune, à son quart brillait peu, dans un tel endroit, on s’en serait douté. Au dehors, personne, pas un chat, pas une lumière, comme si le temps, s’était arrêté. Lars se mit enfin à bouger, il fit un geste lent pour faire comprendre à Cary de s’envoler, ce que fit le sinistre animal décharné, émacié, famélique et étique, bien trop squelettique, il donnait envie de vomir, de répandre sur le sol tout ce que l’on avait ingurgité. De libérer enfin, ses tripes qui ne demandaient plus qu’à sortir devant cette vision d’horreur, tout droit sortie du film d’horreur d’un réalisateur cinglé. Le Mangemort, remonta ensuite sa manche gauche, découvrant un bras digne d’un athlète, avec surprise on pouvait lire, tatoué au noir sur l’épaule, suivis d’une colombe blanche « GUEVARA », comment un tueur pouvait-il être un amoureux de la liberté ? Plus haut, des têtes de mort e enfin sur l’avant bras, une tête de mort plus grande, vertes, un serpent e guise de langue, une Marque maudite.

Mais est-ce qu’une fille aussi jeune que celle-là pouvais la connaître. Si elle était d’une origine moldue, peut-être pas, mais élevée par une famille de sorcier, il n’y avait pas le moindre doute. Planté comme un bouton infecte et parasite, sur le visage d’Apollon, la Marque des Ténèbres faisait un contraste terrible et choquant avec le nom du « Che », symbole de la lutte acharnée pour la Liberté, de Révolution, d’Anarchies, symbole d’un homme trop vite oublié, au profit de politiciens pervers et corrompus. Dans la nuit et à la distance à laquelle se trouvait Emy elle avait sûrement du mal à voir. Comme pour qu’elle puisse admirer la splendide horreur, une lumière verte parut émerger de la chair sous le tatouage, symbole de mort, de meurtres, de haine, d’une homophobie terrible et cruelle envers les moldus, et les nés moldus. Un attachement irraisonné au sang, une peur d’une puissance étrangère et inconnue, qui pourtant cohabite.

Lorsqu’une dizaine de seconde furent passé, Lars remit sa manche et se demandé quelle sera la réaction. Mais, malin, roublard, adroit, mais, exécrable, détestable et mauvais, il enchaîne, d’une voix encore plus horrible, ce n’est plus une fourchette mais une fourche sur le tableau, les corbeaux poussent des croassements sinistres et suppliants, eux non plus ne supportent pas, car cette fois, Lars n’as pas hurler la voix à nue, il avait un micro et des amplificateurs, et pourtant il vient juste de parler, avec sa voix grave comme la roche, ravagée par le tabac et l’alcool.

-Du CoUrAgE, dE l’AuDaCe, De La TeMeRiTe, Il Te FaUt DéSoRmAiS cOnNaItRe…

C’est en est trop, que cesse cette voix atroce, qui hurle comme un millier des morts torturés et brûlés. Pitié, délivrez-là, faites le taire. Et les corbeaux de hurler dans une cacophonie horrible et assourdissante, mais le Mangemort à la cape, parle de nouveau et malgré les cris écœurants et monstrueux des animaux qui tous se tordent, tous sauf… Cary qui semble jubiler, on entend les paroles de mauvais augures qu’il prononce.

-EnDoLoRiS !!!!

Un autre cri est sur le point de s’ajouter à ceux des bêtes suppliciées, mises à genoux, sur les rotules. Car, vif comme l’éclair, une demie seconde avant de lancer son sortilège Impardonnable, Larsen a tiré sa baguette, en hêtre.

Elle continuait à la regarder dans les yeux, sachant qu'à tout moment, il pouvait être totalement imprévisible... Soit la laisser partir , soit la tuer! Et à son avis, la deuxième solution paraissait de plus en plus plausible... Elle l'observait durant son silence, qui était-il au juste pour pouvoir prétendre que le cimetière lui appartenait? Si ce n'était une personne qui en avait sûrement tué beaucoup qui étaient enterrés ici? Et après quoi? Le cimetière lui appartiendrait parcequ'ils devraient lui être reconnaissants de leur mort? Non, mais c'était réellement à mourrir de rire comme histoire.

Pendant le long silence qu'il laissa régner entre eux, elle put réfléchir à une manière de partir avant qu'il ne la tue, ne sachant toujours pas comment il allait attaquer, s'il allait attaquer et ce qu'il ferait, ce qui était maintenant certain c'est qu'elle ne pouait pas mourrir, pour quelques raisons qu'elle se garderait bien de divulguer mais elle avait besoin d'encore un peu de temps pour pouvoir mettre toute sa vie au clair et peut-être revoir une personne qu'elle voulait à tout prix revoir si tan est qu'elle était encore en vie!

Alors elle ne pouvait pas l'imiter et mourrir avant qu'elles n'aient pu s'expliquer, elle vit que l'oiseau partait mais elle ne le suivit pas du regard, trop habituée à se faire avoir avec ce genre de chose, on l'avait déjà mise en garde contre les essais de déconcentration... Chris avait été l'un de ses seconds professeur et sa "mamy" n'en avait pas fait moins pour elle! Tant qu'à elle ses heures de solitude à s'entraîner paieraient peut-être! Tout du moins, elle le saurait dans quelques temps, s'il réagissait comme elle s'y attendait!

Puis elle la vit, la marque des Ténèbres! Si ce n'était pas la plus grande poisse qu'elle ait pu avoir de sa vie, alors là, il fallait bien lui dire ce que c'était, parceque tomber face à un mangemort, c'était une mort assuré si l'on avait pas un peu de cervelle pour tenter de fuir... Elle ne pouvait pas rester concentrer sur ce détail, car c'était ainsi qu'il essayait de l'avoir depuis tout à l'heure! Il voulait absolument qu'elle regard autre chose que tous gestes qu'il pourrait faire! Alors, il n'en était pas question... Ses yeux ne trahissaient toujours aucune peur mais cette fois, elle était sur le point de craquer! C'était simple, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire face à un mangemort?

*Ce que tu as toujours fait face à quelqu'un d'imaginaire... Sauf que ce n'est pas ton imagination*

Elle savait maintenant ce qu'il allait faire, grâce à qui? A Chris, comme de quoi, ça pouvait servir d'avoir un meilleur ami dans l'Ordre du Phoenix, c'est ainsi qu'elle le remercia interieurement! Elle fronce les sourcils plissant les yeux, faisant mine de le regarder mais gardant bien en ligne de myr sa baguette qu'il va sortir maintenant, elle en est sure, pauvre de lui, son erreur avait été de lui montrer cette Margue qu'il devait tant affectionné!

*Quelle idiotie...*

Lorsqu'il parla, elle vit tout s'affoler autour d'elle, c'était comme si le simple fait qu'il parle, faisait peur à nimporte qui mais elle ce n'était pas cela dont elle avait peur, au contraire, c'était d'être sûre de réagir au bon moment comme on le lui avait apprit! Et lorsqu'elle le vit prendre sa baguette aussi rapidement, ce qu'elle n'aurait pu imiter, elle se roula en boule du coté droit afin d'éviter le sort qu'il avait jeter avec une telle rapidité que ça en fut déconcertant... Encore sous le choc de ce qu'elle venait de voir, elle avait faillit être touchée par un endoloris... Elle sortit sa baguette, il n'avait pas du s'attendre à ce qu'elle l'évite puisqu'elle n'aurait même pas du pensé qu'il l'attaquerait, elle courrut simplement du coté de son profil criant

- EXPELLIARMUS!!

Lars avait été stupéfait une nouvelle fois, mais il avait fait l’armée, une fois désarmer se replier. Des qu’il sentit sa baguette au bois de hêtre s’échapper, incontrôlable de sa main. Décidemment, elle était coriace, éviter son sortilège sans s’être laissé endormir par son stratagème, incroyable, nombre d’Aurors, plus âgés, plus fort et plus, beaucoup plus, puissants qu’elle s’étaient pourtant fait avoir. Mais la partie était loin d’être jouée. Il avait suivis le mouvement de sa baguette mais elle était retombée trop loin. Alors, dès l’instant ou Lars fut en difficulté, Cary s’envola et fonça. A une vitesse vertigineuse, il avait avalé les trente mètres qui le séparaient du lieu du combat. En deux secondes, incroyable ! Tout bonnement incroyable. Et alors, que Lars avait plongé, vif et svelte malgré son immense carrure derrière une stèle, le corbeau avait chargé Cary, bien trop rapide pour être touché par n’importe quel sort, avait tournoyé autour de sa tête, lui arrachant des cheveux aux passage et s’était envolé loin dans les cieux noirs.

Le sinistre et squelettique animal avait arraché plusieurs « serres » de cheveux, il avait planté ses serres tranchantes jusque dans le cuir chevelu de son adversaire, faisant couler un liquide rouge comme celui de l’arène -qu’elle soit celle des gladiateurs ou celle de la corrida barbare et monstrueuse- qui tache le sable jaune, sous les cris barbares et abominables de la foule en délire, triste spectacle qu’importe le condamné. Puis, d’un spectaculaire coup d’ailes il s’était envolé avant de se poser au loin dans la nuit, de ramasser un fin bout de bois, et de prendre son envol, protégé des sorts par le manteau de la Mère Nuit. Quand Lars récupéra sa baguette quelques secondes plus tard, il ne lui fallait que deux secondes pour hurler :

«-Protégo ! »

Puis partant d’un bon sprint, intouchable dans les cruelles ténèbres, il alla se fondre dans l’obscurité, disparaissant dans la nuit épaisse et noire. La masse de corbeau doubla alors d’intensité, ils étaient tous là posé autour d’une jeune Griffondor, la regardant, attirés par l’odeur du sang. Le dîner allait-il être servis ? Alors qu’une épaisse réunion de corvidé se tenant donc, ou plutôt un barbecue, la lourde grille à l’entrée du cimetière se referma, comme … par magie. Lars ne réapparaissait toujours pas, les croassements, affamés des corbeaux se firent plus pressants, Cary avait disparu de la circulation, tout comme son maître. La scène qu’ils avaient jouée était parfaite, pas plus d’une demie-minute, mais quel retournement de situation. Et le Mangemort qui connaissait l’endroit comme ça poche, la situation s’annonçait mal très mal.

Au bout de quelques minutes, amplifiée par un sort qui la rendait vraiment horrible, la voix de Larsen reparut. Etrangement, il était impossible de savoir d’où elle provenait, d’ailleurs, les cris de détresses des corbeaux étaient compréhensibles, n’importe quel être doté d’oreilles aurait plaqués ses mains sur elles aurait crié un grand coup, sous peine de perdre l’ouie, ou la raison. Crispé, il fallait se battre comme un beau diable pour comprendre les cris, les hurlements sinistres et terrifiants de cette voix. Puis soudainement, il fut possible l’espace d’un instant de voir d’où elle provenait. D’un endroit, avec de nombreux cyprès, dont on s’était forcement mal occupé. Au dehors, les gens aussi subissaient l’horreur de la voix du Mangemort amplifié par le sortilège de « Sonorus », une femme, poussant une poussette s’écroula par terre, assassinée par une simple voix, tandis que le bébé s’étouffait en pleurant. Un homme tentait vainement de sauver la gamin en le berçant pour qu’il se calme et reprenne une respiration normal, mais rien à faire, l’enfant crache un long filet de bave et de sang sur le costume impeccable de l’homme, qui n’était autre que son père. Voici ce que disait la voix :

-Je SuIs La PeUr InCaRnÉe, Tu As OsÉe Me DéFiEr, MeTtRe En PéRiL, mOn CoNtRôLe, Tu VaS dEvOiR sUbIr Un PeTiT jEu. AhAhAhAhAhAhAhAhAhAhAhA !!! (ce fut à ce moment là que la femme s’écroula, les tympans éclatés, et se crasha la tête contre la macadam ce qui la longea dans un coma dont elle ne sortirai jamais) EcOuTe-MoI bIeN !!!! sI tU pArViEnS à GaGnEr Ce PeTiT jEu, Je Te DéLiVrErAi, Je N’aI qU’uNe PaRoLe (ce qui était vrai) DaNs Le CaS cOnTrAiRe… HaHaHaHaHaHaHaHaHaHa… CoMmEnCe DéJà PaR eSsAyEr De Me ReTrOuVeR !!!!

Le concert des corbeaux était incroyablement bruyant, certains en perdaient la vie, ou la voix. Les animaux ayant les meilleurs ouies tombait au sol, mort, lorsque le vacarme cessa enfin. On aurait eut envie de pleurer, d’acclamer ce silence, et personne dans la rue n’osa dire un mot.

Plus loin, mais Emy ne pouvait le voir, Lars, était dans la cabane, prêt, assis une table, tenant sa baguette dans sa mais gauche, et devant lui … à quelques centimètres, seulement la clée…

Il ne paraissait pas étonné par le fait qu'elle évite son sort par contre, le fait qu'elle le désarme n'avait pas dû lui faire plaisir et d'ailleurs, c'était exactement ce qu'elle avait voulu, qu'il soit énervé, elle comptait lui faire un "impero" qu'elle avait apprit avec Chris mais se rapela que son rang lui en empêchait! Elle bouillait de rage, elle ne comptait pas se laisser faire, elle avait trouver quelle sort formulé en moins de deux, lorsqu'elle se fit attaqué par Cary qui la prit de plein fouet en la balançant par terre prenant dans le même temps des cheveux, Amy poussa un petit cri qui n'était pas plus élevé que cela pour ne pas donner de fierté à cet espèce d'ivrogne fumeur!

Elle passa une main dans ses cheveux alors qu'un filet de sang lui glissait entre les doigts, elle se releva mais déja le mangemort avait jeté un rpotego et s'enfuyait dans le sombre, elle tournait la tête de manière un peu perdu partout, à gauche à droite, derrière elle... Tournant sur elle même, le souffle rapide, sa tête lui était douloureuse à cause du maudit oiseau qui venait de lui arracher les cheveux, elle regardait à nouveau le sang qui coulait abondemment! Elle enrageait mais elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit, elle voyait les corbeaux qui se multipliaient autour d'elle! C'était la meilleure! le sang!

- Espèce de lâche! Cria-t-elle sachant que le mangemort ne devait pas être loin... Tu n'oses même pas te battre contre une petite élève, alors contre des aurors je ne donne pas cher de ta peau! Ton cher maître serait sûrement fier de toi s'il était au courant de tes actes puérils!

Elle devait faire attention au corbeau, elle se tourna et répéta au moins 8 fois la formule magique.

- SERPENT SORTIA

Elle se reculait à mesure qu'elle lachait des serpents dans le cimetière faisant également une légère blessure sur eux, de quoi les énerver... les corbeaux avaient faim, tant mieux, les serpents également, elle répéta cette action en se reculant laissant aux serpents la joie de s'occuper des corbeaux avant de lancer sur tous ceux qu'elle pouvait des.

- FERA VERTO

Dans le but de les changer en petit cailloux le temps de pouvoir récupérer, c'est à ce moment qu'elle entendit cette voix qui faillit lui exploser les timpans! Elle posa ses mains sur ses oreilles mais cela ne servit à rien, pendant, un très court instant elle avait crut savoir d'ou vener la voix... Très léger instant mais elle avait mal à la tête, elle cria en se visant "SOURDINAM"et put soufflé, elle était exténuée... Elle se laissa tomber sur les genoux un moment...
Elle se releva, l'air déterminée reprenant son souffle...

*Tu veux jouer on va jouer crapule...*

Elle se dirigea dans la rue en titubant légerement et put voir ceux qui venaient de mourrir à cause de ce mangemort, elle eut une mine de dégoût, à ce moment elle aurait tellement voulu que Chris soit là...Elle fit perdre l'effet de son dernier sort et éssouflée, elle regardait un peu partout autour d'elle, le bruit venait d'ici certes... Mais ou exactement? Elle retourna dans le cimetière, évitant les corbeau et les propre serpents qu'elle avait apelé puis vit une petite cabane et s'approcha en se demandant si elle n'allait pas directement dans la bouche du loup... Cependant, c'était la cabane du fossoyeur... Celui qui tenaist le cimetière, mais est-ce que le mangemort avait apprécié cette personne? Elle n'entra pas tout de suite, restant devant la porte attendant, s'il était à l'interieur, il saurait qu'elle était là et s'il n'y était pas alors quelqu'un d'autre lui répondrait.

- Si tu avais un peu plus de courage, tu viendrais au moins te mesurer contre moi! De plus, il n'y a aucune règles dans ton jeu!

Lars était bien là, dans la cabane, assis à une chaise une train du fumer, tranquillement. En apercevant la jeune fille, il leva sa baguette et fit ouvrir la porte en bois d’un coup sec. Celle-ci grinça désagréablement. Une armoire, une table, une table et une malle, ainsi qu’une petit bric-à-brac dans un coin de la petite pièce, voilà qui faisait la décoration du pittoresque et étroit endroit. Le mangemort, était sur de lui, il savait qu’elle n’attaquerait pas, car il pourrait refuser d’ouvrir la maudite grille ensorcelée. Bien entendu, il avait fait mieux qu’un simple « Collaporta ». Il fit un apparaître un fauteuil moelleux en face de lui et le désigna à son invitée. Surgissant, également du néant, une boite de gâteau de thé, deux tasses pleines de thé, posées au milieu de la table, comme il était d’usage pour prouver que rien n’était empoisonné et deux verres à pieds.

Puis, il se leva et sortit une bouteille de grand cru Français de l’attirail. Le Mangemort se servit une verre d’alcool et posa la bouteille à la disposition de son ennemie déclarée, qui aurait franchement du goûter le vin, qui provenait des caves Piercowski, et qui avait plus de deux cent cinquante ans. Cela fait, il se mit à boire et à manger, puis détendu, il dit :

-Bon alors, les règles du jeu sont simples, si tu gagnes tu sorts, si tu perds, tu meurs… Si je meurs…tu perds car… comment sortira tu ? Il pris la clé posée devant lui, et la fit disparaître en fermant le poing dans un tour de prestidigitation moldu. Ensuite, c’est très simple… Le hasard … C’est excitant…

Le Mangemort sortit un revolver, une arme de fabrication moldue qu’il avait emprunté a un de ses compagnons de bistrot. Pas un Mangemort, mais un sympathisant, qui vivait parmi les moldus, Jimmy Wevers. Aux yeux du monde magique, c’était un ex-taulard, mort depuis plus de vingt ans. A ceux du monde « rationnel », c’était un homme qui venait d’on ne savait où, presque surgit de nulle part qui s’était reconverti de dileur à marchand d’armes à feu volées. Auteur de plusieurs « hold-up », il était bien connu des services de polices et des petits voleurs de rues, comme un voleur digne d’un roman. Il volait les banques ou autre, à l’aide « presque » de magie… Il avait décidé, après un terrible accident, au cours duquel son vieil ami, Larsen lui avait sauvé la vie de se faire passer pour mort. Pour vivre heureux, il se cachait de la magie. Et laissait avec sa femme une moldue et son fils, passer le temps que le monde magique change.

Enfin bref ( -_-) il avait donné cette arme au Mangemort à la cape, enfin ce n’était qu’une imitation presque parfaite, seul un expert aurait pu, en la soupesant consciencieusement soupçonner la tuile, il y avait quelques grammes de moins. Quoi qu’il en fut, la mangemort, joua a un jeu qu’il avait beaucoup aimé dans un film… Vous l’aurez sans doute, compris, la roulette Russe. Lars vida le barillet qui contenait six munitions -ou plutôt imitations-, .38 Spécial, les plus courantes, il n’en remit qu’une… Et fit tourner le barillet. Enfin, il s’expliqua, mais lorsqu’elle parut sa voix fut étrangement rauque, grave et dure, mais plus du tout atroce, elle était simplement bourru.

-Bien, je t’explique, ceci est une sorte de baguette magique moldue. Ils s’en servent pour s’entretuer. Avec des balles comme celles-ci… (Il désigna d’un long doigt les cartouches posées sur la table)… Un coup sur la table, un sur toi, un sur moi et ainsi de suite… Si je crève, tu devras te débrouiller. Si c’est sur toi, je te ferais une tombe près des orties, si c’est sur la table, je te libère… Des questions ? Une objection ? Demanda l’homme en posant l’arme sur la table et en prenant un gâteau…

En attendant la réponse, il pensa, trouvant toujours cette excitation à berner, la barillet était truqué, la balle irait sur la table… Ce qui était presque sur, c’est qu’elle ne reviendrai plus…

A l'évidence, elle ne s'était pas trompée, au contraire, il était bel et bien dans la cabane du fossoyeur, qu'avait-il fait de l'homme qui avait dû vivre ici, lui seul le savait et franchement Amy préférait ne pas être au courant de cela... Au contraire, elle devait penser à être égoiste durant un léger instant... Pourquoi? Cela était simple, pour sauver sa peau, elle tenait à sa vie et même s'il avait fallu qu'elle rencontre ce Mangemort pour s'en rendre compte, et bien soite, c'était toujours mieux que rien.
La porte s'ouvrit en un petite grincement qu'Amy n'apprécia guère mais elle ne pensait pas tellement que son avis puisse compter pour le moment! Elle rentrait la baguette dans la main et le regard plus ou moins haineux, et lorsqu'il lui désigna le fauteuil qui avait l'air confortable, elle rangea la baguette comprenant que son jeu n'avait rien à voir avec une bataille quelquonque de magie... Cependant Amy gardait les enseignements qu'on lui avait apprit, certes elle mettait sa baguette dans sa poche mais elle ne la lachait pas...
Du thé, des gateaux suivirent, elle le regardait toujours dans les yeux, que voulait dire toute cette mise en scène? Le vin qui suivit ne put servir qu'à se poser encore plus de question... Elle fronçait les sourcils tout en regardant tout ce qui apparaissait.

- Le mélange vin et thé, je ne vous conseille pas... Quite à jouer au moldu....

Dit-elle sur un ton agréable mais sans plus, pour le moment, il avait un jeu en tête et il devait lui expliquer, à l'évidence, il y avait des règles du jeu, alors, elle allait essayé de gagner... Si tant est que l'on puisse gagner, car venant d'un mangemort, elle ne s'attendait à rien de bien, à vrai dire, à l'origine, elle ne s'était attendu à rien.
Elle avait longuement hésite à prendre quoique ce soit, non pas parceque cela pouvait être empoisonné, mais plutôt pour ne pas trop entrer dans le petit jeu que faisait le mangemort depuis le début... Cependant, en vérifiant, en regardant autour d'elle, elle n'avait pas vraiment le choix, et un peu de sucre, l'aiderait à y voir plus claire... Elle prit un gateau et c'est à ce moment qu'il sortit un pistolet... Amy ouvrit grand les yeux en le regardant, c'était quoi son problème?
Elle mangeait son gateau tout en gardant cette fois ses yeux posés sur le revolver... Elle se demandait simplement ce qu'il comptait faire avec cela? Lorsqu'il essaya de lui expliquer ce qu'était un revolver, elle fit un regard blasé, elle savait ce qu'était un revolver pour avoir grandi avec une sorcière certes mais parmis les moldus, elle les avait longuement cotoyer... Là ou elle vivait c'était assez fréquent dans les jeux vidéos! A l'évidence, il voulait jouer à la roulette russe, ce qui ne fit pas rire Amy à vrai dire. Elle hocha la tête.

- Tout de même... Avec le sang qui coule de ma tête, je pense avoir les idées moins claires que vous... Je pense que la situation n'est pas équitable mais à cela je survivrais sans problème! Cependant, je me vois mal accepté une arme qui vient de vous et dont je ne sais guère ce que vous avez fait, je n'ose pas vous sous-estimer au contraire... Et c'est bien pour cela que je me demande: comment savoir si vous ne l'avez pas truqué?
Un objection de plus... Hmmm si je meurs, je préfèrerais que vous lachiez mon corps là ou on pourrait me retrouver, ne faites pas de tombes pour moi, ceux qui me connaissent savent ou il faudra m'enterrer, ne m'en voulez pas mais je ne veux pas passer ma vie de morte dans votre humble demeure là ou justement j'aurais perdu la vie...

Elle but un peu de son thé en attendant de voir s'il répondait à sa question et s'il acceptait son dernier choix. En effet, elle était consciente qu'elle pourrait réellement perdre la vie et c'était pour cela qu'elle prenait cette précaution...

Comme il s’y était attendu, la jeune fille blonde avait des questions, des réticences, elle mit un certain temps, avant de manger et de boire quelque chose. Elle insinua même qu’il jouait au moldu. Bon là, Lars, n’était pas d’accord, il ne jouait pas au moldu, il mangeait, moldu, comme s’il était parti manger des spécialités étrangères. Et puis, la nourriture étant anglaise, elle était aussi bien magique que moldue. Cependant, il ne fit as la moindre remarque, trop occupé, à se rappeler les consignes de son vieil ami, comment faire pour que la balle parte –car elle, partirait, comme chargée à blanc-, il fallait tirer tout en poussant légèrement la barillet. Il n’aurait pas de coup d’essai… Et peut-être pas de seconde tentative… Quelle excitation !! Il fut tiré de sa rêverie par une tirade que voici :

- Tout de même... Avec le sang qui coule de ma tête, je pense avoir les idées moins claires que vous... Je pense que la situation n'est pas équitable mais à cela je survivrais sans problème! Cependant, je me vois mal accepté une arme qui vient de vous et dont je ne sais guère ce que vous avez fait, je n'ose pas vous sous-estimer au contraire... Et c'est bien pour cela que je me demande: comment savoir si vous ne l'avez pas truqué?
Un objection de plus... Hmmm si je meurs, je préfèrerais que vous lachiez mon corps là ou on pourrait me retrouver, ne faites pas de tombes pour moi, ceux qui me connaissent savent ou il faudra m'enterrer, ne m'en voulez pas mais je ne veux pas passer ma vie de morte dans votre humble demeure là ou justement j'aurais perdu la vie...

Futée, la gamine, mais avait-elle vraiment le choix ? Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du tueur derrière sa cagoule. Belles observations, très belles, c’était ça ou un autre jeu ; le duel. Le Mangemort à la cape excellait dans ce domaine, il n’en avait jamais perdu d’autre que lorsqu’il était à Poudlard ou face à ses amis, Mangemort, pour s’amuser. Mais le pire dans cette situation, c’était son instinct de survie extrêmement développé. Blessé, il réagissait avec l’intelligence et la perfection du loup. Il avait fait plusieurs guerres dont une très souvent sous le feu de l’ennemi. Contraint à ne pas utiliser de magie, car n’ayant plus de baguette.

Très souvent blessé, il avait su rester caché, survivre, parfois au prix de concessions, de déloyautés, de meurtres, mais peu lui importait, la femme pour qui il serait mort, l’était depuis longtemps, elle n’aurait jamais du le trahir. Certes, il avait tué, non pas par plaisir, mais pour le frisson de l’angoisse, pour la grandeur du Seigneur des Ténèbres, pour des idéaux et parce qu’il trouvait ça… amusant. Autant de raisons qui faisaient que ce surnom, celui du « Mangemort fou » lui allait à ravir, tout comme celui du « Baroudeur ». Avec des gestes précis, il fit disparaître léviter la bouteille qui alla se poser près du bric-à-brac, sacré fouillis !

Toujours avec ce souriant, il retira sa cagoule sans abaisser sa capuche. De son visage plongé dans la pénombre, on ne voyait toujours pas grand-chose. Un nez et une bouche devaient se dessiner ici et là selon qu’il bouge ou non. Cependant, rien d’assez clair pour que l’on puisse donner sa description plus tard. Rares étaient ceux qui connaissaient son véritable visage et avait à son encontre des idées néfastes pour sa santé. Lars répondit enfin, toujours de la voix supportable dont il avait usé plus tôt.

-Bien, je vois que tu cogites, et plutôt bien, ma foi, je n’aurai peut-être pas fait mieux à ta place. Le sang qui coule de ta tête n’est en rien un problème car il te suffit d’appuyer sur ce que les moldus appellent la « gâchette » rien, n’est plus simple. Mais… es-tu vraiment prête à tuer… Comme tu le dis, tu survivras sans problème. Savoir si elle n’est pas truquée… Prends là et regarde… Observe le bien…Quant à la question de la sépulture, je déposerai ton cadavre en plein Pré-au-Lard, ils se débrouilleront, je pense, tes interrogations sont-elles comblées ? Si ça ne te convient, pas, je serai dans l'obligation de devoir me battre loyalement en duel avec toi et ...

Lars la regarda, les yeux plissé, une des rares chose que l’ou pouvait apercevoir dans l’ obscurité de la cape.

Comme s'il était tiré d'un rêve lorsqu'il parlait, elle le regarda prendre conscience que les élèves pouvaient avoir un cerveau... Ou bien était-ce plutôt parcequ'elle avait cotoyé des personnes assez intélligentes qui avaient eu de l'influence sur elle, peu importait après tout, la manière dont elle avait réussi à arriver à ce résultat, il en dépendait plus ou moins de sa survie... Il avait l'air de vouloir lui faire comprendre qu'elle n'avait pas vraiment le choix, et au fond avait-il tord? Pour ce qui était du sang, elle voulait juste lui rapeler à quel point il avait été déloyal, mais à l'évidence, il s'en fichait pas mal, c'était un mangemort, elle ne devait pas l'oublier malgrè les artifices tels que le thé et les gateaux, elle devait absolument gardé cela en tête...
Il descendit sa capuche mais à vrai dire à cette distance et avec cette obscurité, elle avait du mal à voir quoique ce soit... Si ce n'est ce même regard, ce regard avec une histoire qu'Amy se mettait à vouloir connaître sous une folie soudaine qu'elle chassa rapidement... Il dit de cette même voix qu'il avait usé tout à l'heure, laissantAmy oublier qu'il avait tué des Moldus avec cette voix...

- Bien, je vois que tu cogites, et plutôt bien, ma foi, je n’aurai peut-être pas fait mieux à ta place. Le sang qui coule de ta tête n’est en rien un problème car il te suffit d’appuyer sur ce que les moldus appellent la « gâchette » rien, n’est plus simple. Mais… es-tu vraiment prête à tuer… Comme tu le dis, tu survivras sans problème. Savoir si elle n’est pas truquée… Prends là et regarde… Observe le bien…Quant à la question de la sépulture, je déposerai ton cadavre en plein Pré-au-Lard, ils se débrouilleront, je pense, tes interrogations sont-elles comblées ? Si ça ne te convient, pas, je serai dans l'obligation de devoir me battre loyalement en duel avec toi et ...

Elle fit un mince sourire pincé, un compliment de la part d'un mangemort, elle avait peut-être de l'avenir dans ce métier, elle se pinça légerement pour oublier cette pensé sans qu'il ne la voie et réfléchit à ce qu'il venait de dire... Elle prit le revolver en vérifiant les balles, comment savoir s'il y avait un sort ou pas? Enfin de toute façon, cette question ne se posait plus, est-ce qu'elle souhaitait un combat loyal ou bien ce jeu de roulette russe? Amy ne faisait plus confiance à sa bonne étoile depuis un moment ni pas plus à son destin... Cependant, elle avait confiance en la mort, et elle ne savait pas pourquoi, elle savait qu'elle avait encore des choses à accomplir! Elle se leva et se rapprocha du mangemort en se penchant vers lui pour observer les traits de son visage... Il n'allait sûrement pas apprécié et de plus, même si elle avait ses raisons, elle ne lui expliquerait peut-être pas ce geste

- Et quoi? demanda-t-elle en le regardant dans les yeux, voyant mieux son visage à présent avant de rajouter doucement balayant son regard sur le mangemort. J'accepte donc pour la roulette russe... Et pour l'emplacement de mon corps, je pense qu'ils se débrouilleront bien avec ça oui, merci. Je dois donc tirer jusqu'à ce que la balle sorte? Et ne p'as m'arrêter avant?

Elle resta là un moment, regardant avec insistance le visage si dur de l'homme qu'elle allait peut-être tué d'un moment à l'autre ou qui la verrait se tuer... Comme si ça n'avait été qu'un simple suicide...

Amy, la jeune fille aux cheveux blonds –dont il ne connaissait pas le prénom- s’était approchée de son opposant Mangemort. Elle avait, comme il le lui avait proposé- déserté sa position pour aller vérifier l’arme moldue… Elle vérifia les douilles, avant d’abandonner, elle n’avait aucun moyen de vérifier si oui ou non, il avait usé d’un sort sur le revolver… Et quand bien même elle l’aurait pu ? Quelle solution aurait-elle eue ? Lui crier des insultes à la figure ? Le harceler avec des petits coups de poings crispés ? Non il n’y avait pas de solution, en tout cas c’est ce que compris Lars… Elle repris à partir de sa phrase laissée en suspension…

- Et quoi? .... J'accepte donc pour la roulette russe... Et pour l'emplacement de mon corps, je pense qu'ils se débrouilleront bien avec ça oui, merci. Je dois donc tirer jusqu'à ce que la balle sorte? Et ne p'as m'arrêter avant?

Il lui répondit, tranquillement, car elle avait fait une erreur :

-Non, tu te trompes, jeune fille, chacun tire tour à tour une fois sur lui-même, entre chaque tir sur nous-même, on tira une fois sur la table, si la balle atteint la table, tu es sauvée… Je te libère, si je meurt, il te faudra trouver seule un moyen d’ouvrir la grille.

Amy, était désormais trop proche au goût du Mangemort à la cape, qui d’un impulsion donnée de la tête fit tomber encore plus bas son ample, large et spacieux capuchon noir. Au passage, une mèche de cheveux noirs de jais, de la même non couleur que celle que l’on peut observer sur le bois d’ébène… Soudain, un grand bruit d’envol d’oiseaux en masse se fait entendre, et avec lui les cris sinistres, machiavélique, presque diaboliques des oiseaux noirs de jais. Les corbeaux, une fois leur envol pris, reposent sur et autour de la cabane, à la plus grande fenêtre, posé sur le rebord, Cary mâche quelque chose, un filet de sang le long du menton. Ce spectacle est écoeurant, car tout autour, ses compères font pareils, les cadavres près du cimetière n’auraient ni sépulture, ni repos éternel. Tantôt, une main, une jambe de bébé, de maman ou de papa..

L’oiseaux posé sur le rebord de la fenêtre, ouvre la bouche pour mastiquer un grand coup, mais il en tombe les yeux bleus et innocents d’un nourrisson, le monstre n’ fait même pas attention, il as le reste de la tête, langue, oreilles, nez, tout se reconnaît dans le bec du charognard squelettique. Même Larsen, le tueur acharné, habitué aux horreurs détourne ses yeux noirs et son regard ce triste spectacle glauque et morbide. On peux presque entendre les cris d’horreurs du petit dont se délecte l’animal, qui est le véritable maître du cimetière…Dégoûté par autant de malheur Lars lève sa baguette qu’il tient, ferme dans sa main gauche, il murmure, dans souffle inaudible :

-Endoloris…

Cary se mit à hurler à la mort, laissant tomber le chef du bambin sur lequel vont se jeter ses compagnons, mais, le Mangemort fou en abat un sur lequel vont se repaître en poussant des cris sanguinaire, déjà, ils ont oublié le visage de l’enfant, que d’un coup de baguette magique, Larsen enterre sous un cyprès. Comme s’il ne s’était rien passé, indifférent à la lutte qui déroule pour les meilleurs morceaux entre les cannibales. Il se tourne à nouveau vers son « invitée » sur qui il reporte toute son attention.

- Tu es prête ? Demanda-t-il, l’heure est venue de mourir, ou de vivre… Pour la mort et gloire, pour la haine et l’amour, pour la douleur… Pour le bien ou le mal… Tire la première ? Ou bien tu me laisses cet honneur ?

Au dehors, le silence se fit… Les corbeaux relevèrent la tête, perché au bord de la fenêtre trouvée par les sortilèges…Ils attendaient, pareils aux Achéens venus prendre Troie.

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