I believe I can fly... [Fe]

L'allée des embrumes... Que de préjugés avait était soufflé, et divulgué dans le monde des sorciers... Cette allée Joyce y était déjà allée, elle l'affectionnait particulièrement à cause de son côté sombre, mal famé... Quoi de plus envoutant et fascinant que cet endroit remplie de magie noire quand on est une serpentard avide de savoir ?
C'est par une nuit, calme et tranquille que la jeune fille décida de s'aventurer, la clarté de la lune guidait ses pas vers les profondeurs obscures de la mystérieuse allée... Elle même ignorait ou elle s'engouffrait, mais ne s'en souciait guère... Pas une once de peur se lisait dans ses yeux, non ce qui était sûr c'est que Joyce n'avait pas peur... En revanche, on pouvait lire facilement l'excitation qui gagnait son cœur battant à la chamade... Pourquoi son cœur s'emportait t-il comme ça ? Après tout ce n'était pas la première fois qu'elle pénétrait ici... Encore quelque chose qu'elle ignorait, décidemment elle les accumulaient... Quoiqu'il en soit, elle était dans un état second de jouissance inconsidérée... Soudain elle se mit à courir...
Ses talons résonnaient au rythme de ses grands pas, il faisaient un bruit presque assourdissant, et son cœur s'emballait une nouvelle fois... Cette sensation, elle ne l'avait pas ressentit depuis des mois... Elle avait l'impression de courir à la vitesse du vent, elle se sentait plus rien, elle était libre, libre de voler, de courir et de faire un vacarme infernal...
Arrivant tout au bout de cette sublime allée, elle souffla longuement, regarda le ciel, et constata que ses joues avaient légèrement rosies et que ces cheveux avait l'air décoiffé... Elle s'appuya contre le mur, et sortit un miroir de la poche de sa veste, puis se recoiffa légèrement...

* C'est mieux comme ça... *

Pensa t-elle pour elle même... Elle sourit satisfaite de son propre reflet, puis d'un geste rapide, elle glissa ses doigt dans sa poche intérieur, sortit son paquet de cigarette et extirpa la chose... Elle ferma les yeux, les rouvrit... Sa cigarette s' alluma comme par magie... Mon garçon, la magie ça existe...

Les mains dans les poches, Mathias marchait dans l'allée des embrumes. Il avait revetu une cape bleu nuit pour ne pas se faire trop facilement reperer.
Sa ronde venait de se terminer et il avait hâte de rentrer chez lui. Un bruit de pas précipité se fit entendre. Sans l'ombre d'une hésitation, il sortit sa baguette et se dirigea rapidement vers l'endroit du bruit.
Là, poser contre le mur, une jeune fille était en train de fumer. Mathias s'approcha et repera l'insigne des Serpentards accroché à la robe. Il baissa sa baguette sans pour autant la ranger.

Eh bien, mademoiselle ! Que faites-vous ici en pleine nuit ? Vous devriez être dans votre lit, en sécurité !

[désolé pour la longueur !]

Elle porta le bout de sa cigarette versa sa bouche, d'un mouvement de classe extrême, et oui la bourgeoisie ça existe aussi... Même chez les sorciers, encore que ça serait un peu préjugés de lui attribuer le titre de bourgeoise juste à cause de la manière dont elle fume, mais puisque qu'elle en est une... Ce petit détail n'est pas gênant...
Elle perçait le ciel de ses yeux noires, quand elle entendit une voix masculine arriver de nul part... Oh, et en plus cette voix était destinée à elle même... Youpi, elle a tellement de chance... avec le règlement et tout le tralala strictes et inutile réservés au poufsouffle...

- Ce que je fais ? ça ne se voit pas ? Vous avez une vue déficiente ou c'est l'obscurité qui vous empêche de voir correctement ?

Elle le fixait, l'air innocente comme d'habitude avec un léger sourire au lèvres... Son ton était celui d'une jeune insolente qui aime remettre les gens à leur place...Et qui aime jouer avec le feu aussi... Enfin rien qui pouvait présager quelque chose de positif par la suite...

[mp- pas grave... ]

Mathias ne fut pas surprit de la réponse de la jeune femme. Les Serpentards n'étaient pas des élèves très facile à gerer mais qu'importe, il préferait des jeunes comme elle plutôt que des petits toutous bien dociles. Il éclata de rire.

La chose que je vois, c'est une élève qui devrait être dans son lit à l'heure qu'il est au lieu de fumer dans une ruelle sombre et mal fréquentée.

Il croisa les bras et lui lança un regard amusé. Elle pouvait essayer de le berner avec n'importe quelle phrase, il allait vite fait la raccompagner jusqu'à Poudlard et la confier à Rusard qui se chargerait de lui faire faire une bonne punition.

Je vais devoir vous demander de bien vouloir avancer en direction de votre école. Je vous raccompagne.

Il fit quelques pas dans sa direction.

Et inutile de protester, vous n'avez pas le choix !

Elle n’avança pas, et croisa les bras en dessous de sa poitrine l’ai bien décidée à ne pas bouger et à ne pas obéir au charmant jeune homme aux yeux sublimes qui se tenait à côté d’elle…

- Depuis quand les humains sont-ils des objets ? Je ne suis pas votre chose, donc je ne vous obéirais pas. Il va falloir que vous fassiez fonctionnez votre cerveau pour formulez une phrase de politesse si vous voulez que je vous suive, parce que je suis ni votre chien ni votre jouet... ça m'étonne qu'un homme comme vous ne le sache pas... Il est incroyable qu'une élève doivent vous le signaler...

Elle était prête à éclater de rire, mais se retint devant l'air sérieux d'un jeune homme aux yeux sublimes... Elle le fixait méchamment, Oh si j'ai toujours le choix et j'aime protester... Dommage pour vous... Monsieur l'inquisiteur impoli...

Mathias soupira. le jeune femme lui faisait penser à une petite fille. Elle était assez mignonne quand elle se mettait à bouder.
Il sourit. Sa fille lui disait la même chose. "Papa, tu pourrais dire s'il te plaît ! Tu as beau être un auror, on est pas obliger de t'obeïr !" Et elle n'avait que 6 ans ! Qu'est ce que cela sera quand elle entrera dans l'adolescence !
Il regarda de nouveau la jeune femme. Sera-t'elle comme elle ? Seul Merlin le sait !

Eh bien, puisque c'est comme ça dit-il en s'avançant et en l'attrapant par le bras. Vous êtes en délit et je dois vous racompagner dans vos quartiers, veuillez obtenpérer ou il vous arrivera malheur !

Il avait décider d'employer une méthode qui se révelait dans la plupart des cas assez efficace. Si la jeune femme se rebellait, il employerait les grands moyens !

Elle grimaça, l’idée d’obéir ne lui plaisait pas mais a quoi bon se battre contre un imbécile borné qui a le pouvoir de vous faire renvoyer à la moindre faute de comportement ou de langage… Pff… Elle avait bien envie de le gifler, mais il tenait fermement son bras…

- Soit monsieur l’inquisiteur… Puis- je au moins connaitre votre nom ? Ça m’intéresserait de savoir à qui je dois obéissance… Et j’obtempérais dans de bonne condition, puisque j’imagine que vous m’accompagnerais jusqu'à mon dortoir… Droit minimum d’otage… Connaitre le nom de son agresseur…

Elle émit un sourire sarcastique… Enfin prête à partir...

Il éclata de rire.

Mais bien sûr ! Je m'appelle Mathias Conrad et tu as dû le deviner, je suis auror.

Il relacha le poignet de la jeune femme.

Je pourrais peut-être savoir le nom de ma "prisonnière" dit-il en lui souriant.

Il désigna le chemin.

Nous y allons ?

*Non sans déconner ? Vous êtes auror ? J'avais à peine remarqué... *

Elle se massa le poignet, il avait quand même du le maintenir avec force, et ça avait laissé une petite trace rouge autour du poignet de la belle jeune femme... Elle grimaça un peu puis répliqua :

- Je ne pense pas que vous méritez de connaitre mon nom... Mais soit, si vous tenez tellement à l'entendre : je me nomme Joyce Heir... Sixième année à Serpentard... Vous vous en seriez douté...

Elle ne sourit pas, et commença à marcher à pas lent, absolument pas décidé à courir comme elle l'avait fait il y a quelques minutes... Non là c'était aller trop loin... Elle se retourna vers lui et lui prononça ses mots d'une voix presque douce ...

- Et, vous avez des yeux sublimes pour un tortionnaire...

Joyce ! Joli prénom !
La jeune femme avança devant lui et il put la regarder à loisir. Elle était belle. Jeune mais belle.
Il s'obligea à détourner le regard.
Joyce se retourna et prononça une phrase qui surprit Mathias. Il se stoppa et la regarda un instant stupefait.

Merci ! Ma prisonnière est bien charmante. dit-il d'un ton hésitant.

Il ne voulait pas que la jeune femme se fasse des idées. Elle était beaucoup trop jeune pour l'intérresser. Il devait penser avant tout, à l'avenir de sa fille.
Il reprit sa marche en direction du chateau, la tête sans dessus-dessous, chamboulé par le regard de la jeune femme.

Son regard trahissait bien ses pensées mais Mathias ne peut le comprendre pour ainsi deviner ce qu'elle pensait, dissimulée sous cette apparence angélique se cache une âme démoniaque ... Les apparences sont trompeuses... Et Joyce manie à la perfection les expressions de son visage, elle sait ainsi ce qu'elle laisse voir, et ce qu'elle cache... Ses yeux sombres avait perdus toute agressivité, c'est sans doute pour cela que le jeune homme s'était sentit charmé...

* Je suis consciente de l'effet que je produit, j'en suis fière et j'aime ça... Ne t'inquiètes pas tu n'as pas encore tout vu... Mes 16 années sont lunatiques, elles changent d'âges et de comportement... Tu n'es pas au bout de tes surprises... Sauf si... *

Elle ne finit pas la fin de sa pensée, elle le regarda partir et le suivit de près puis lui murmura ses 4 mots, mais assez fort pour qu'il puisse entendre...

- Mon tortionnaire l'est aussi...

Elle le regarda attentivement, ses yeux posés sur son visage pour perlés ses moindres signes du moindre mouvement aussi inutile soit t-il...

Mathias s'arrêta à nouveau. Il sentait la colère montait en lui. Il se tourna vivement vers la jeune Serpentarde.

Mais que cherches-tu ? Je ne suis pas un petit jeune que tu peux draguer comme tu l'entends ! Si je te raccompagne, ce n'est pas par courtoisie mais parce que c'est mon devoir de proteger les plus jeunes. Surtout, les jeunes filles comme toi qui désobéïsse au règlement !

Il s'approcha d'elle et l'obligea à accélerer le pas.

Dépêches-toi d'avancer, des choses plus importantes m'attendent !

* Hey mais c’est que maintenant que tu perds patience, wah bravo on peur dire que tu as le sang froid… Enfin pas assez apparemment… Et en plus tu ne comprends pas grand-chose… T’expliquer oblige… Alala… *

- Eh, inutile de vous mettre dans des états pareils, je ne faisais que vous complimentez sur vos yeux qu’es que vous imaginez ? Que subitement je suis tombé amoureuse de vous ? Et que j’ai envie de passer le reste de ma vie à vos côtés ? Rien que d’y penser ça me donne envie de vomir… Et je n’ai surement pas besoin de vous pour rentrer… Je sais encore aligné 3 pas sans qu’on m’aide…

Elle se débattit quand il la força à avançait plus vite, et le regarda froidement

- Aller donc retrouver vos occupations…

Elle se mit à courir, ne lui laissant pas le temps de réagir, elle prit un peu d’avance mais pour combien de temps ?

Mathias soupira en fermant les yeux quelques secondes. Quand il les rouvrit, la jeune femme venait de partir en courant mais c'était sans compter l'entrainement d'auror.
Comme de rien, il la rattrapa et l'obligea à s'arrêter. Il la prit par les deux bras et la tint fermement.

Des paires de claques qui se perdent ! dit-il sur le ton de la colère. Que crois-tu faire comme ça ? J'ai dit que je te raccompagnais alors tu avance tranquillement ou bien je te charge sur mon épaule et on transplane !

Ses yeux noirs brillaient de fureur contenu.

Elle s'arrêta et souffla, elle grimaça en constatant qu'il la tenait fermement...

- Raah... Mais lâchez moi... Je... Grrr.... Ok... J'avance tranquillement... Vous pouvez arrêter de me serrer les poignets maintenant ?

Elle le regarda, une légère envie de s'échapper vite fait, mais elle ne le ferais pas, elle était essoufflée, et elle en avait marre... Elle n'allait pas courir, et allait marcher à deux à l'heure... Voir un à l'heure... Les yeux sombres de la jeune femme retrouvaient leur brillance et leur intensité d'origine... Elle sentait la rage l'envahir, elle pinça sa lèvre inférieur jusqu'au sang pour éviter d'exploser...

Mathias la lâcha sans la quitter des yeux. Il n'avait jamais vu plus têtue que cette fille enfin ... sauf sa petite Elénaïs !

Nous ne sommes plus très loin. Plus tu resteras calme, plus vite tu seras débarrasser de moi.

Il croisa les bras et la regarda en souriant.

Joyce sentait un regard constant sur elle, mais ça ne lui été pas désagréable au contraire, ça lui plaisait beaucoup surtout un regard d'un homme au yeux sublimes... Mais, elle était loin d'être emballer par sa personnalité... Même si elle devait avouer qu'il était plutôt charmant...

- Qui vous dit que votre compagnie me gène ? C'est vous qui êtes gêné : pas moi ! Ce n'est pas moi qui doit courir chez moi parce que si je suis pas dans mon lit à minuit, je me ferais battre par ma femme le lendemain... C'est vous !

Elle s'était arrêtée, et avait posé son regard sur le jeune homme, un petit sourire au bout des lèvres... Et même si elle avait dit n'importe quoi, c'était une façon d'ironiser, à ne pas prendre au premier degré... Bien sûr, elle ignorait tout de la vie privée de l'homme au yeux sublimes... Elle voulait, par sa façon d'ironiser lui montrait qu'elle ne perdait pas de temps, alors que lui si...

Il écouta ses commentaires et se retint de se mettre en colère. Il ricanna.

Tu te crois intéressante de parler de ce que tu ne connais pas ? Ma femme est devenue une personne non-grata chez moi depuis qu'elle a choisi le mauvais camps !

Il lui adressa un petit sourire.

Tu as raison sur une seule chose. Oui, une femme m'attends, mais elle a 6 ans et c'est ma fille !

Il croisa les bras et attendit sa réaction.

Elle sourit intérieurement le voyant se mettre en colère... Elle venait de touche un point sensible : la famille, et la vie privée, la femme surtout du jeune homme...

- Votre femme était mangemorte ? Quelle regrettable chose pour un aurore... ça aurait put vous être fatal non ?

Elle arrêta de parler, un moment regardant ailleurs pendant un moment, elle dirigea son regard vers quelque chose qui était derrière le jeune homme, cherchant à s'évader de la conversation et à fuir ce qu'elle était en train de vivre, mais ce qu'il avait dit à propose de sa fille, l'avait fait brusquement revenir sur terre... Elle sourit aussi mais pas de la même manière que lui et poursuivit donc ces paroles agaçantes :

- Oh.. Vous connaissez le malheur d'être papa... C'est pour elle que vous devez vous dépêchez de rentrer je me trompe ? Vous allez la retrouver en larmes à mon avis si vous ne rentrez pas tout de suite... Les enfants de 6 ans sont de vrais bébés...

Joyce n'aimait pas les enfants, c'est pour cela qu'elle avait presque une mine dégouté en prononçant ces mots...

Il grimaça.

C'était une erreur, c'est vrai mais je ne regrette pas les années que j'ai passé à ses côtés. Je regrette le chemin que la vie nous a donner.

Il se mit à rire.

Pour moi être père n'est pas un malheur mais un vrai bonheur. Et je pense que tu serais surprise si tu connaissais Elénaïs, elle ne pleure jamais.

Il se demandait comment la conversation avait tourné sur un sujet si personnel.

Que dirais-tu de te remettre en route. Nous sommes presque arrivés.

Elle le regarda presque choquée par ce qu'il venait à peine de prononcer...

- Si vous l'aimiez vraiment vous ne vous seriez pas tourmenté à cause de son côté machiavélique et mangemort, quand on aime on oublie la différence et on la surmonte au quotidien... Enfin bref, ce n'est pas à moi de vous dire ça, je ne suis pas du tout un bon exemple de ce que Cupidon a inventé... Et euh, juste à titre d'information : vous êtes un sombre crétin, et je n'aurais pas aimé être votre femme, même si vous avez un physique avantageux, je doute fort que vous êtes d'une personnalité et d'une façon de voir les choses plaisantes... à longueur de temps...
On se lasse vite de gens qui ne voient que le bien partout...

Elle marqua une petite pause, et enchaina avec un sourire

- Elle a 6 ans, c'est un bébé donc elle pleure, ne cherchez pas... Vous n'êtes pas là quand elle est seule, et vous n'êtes pas là non plus quand elle essuie ses larmes et qu'elle a les joues roses souillé de ses pleurs... Vous seriez surpris de voir à quel point les bébés pleurent... De plus sa maman doit terriblement lui manqué la pauvre petite, elle est morte ? Ou elle a disparu sans vous laisser de nouvelles et cela depuis 6 ans ?

Elle ne fit pas attention à sa dernière phrase, et resta planté là ou elle était, sans bouger...