Dans un café peu connu...[FE]

A peine rattrapée, la demoiselle fila sous l’eau. Allons-y pour l’apnée.
La faune des lieux n’avait pas l’air agressive, c’était déjà ça d’autant qu’Erik ignorait s’ils étaient du côté sorcier ou moldu.
Yeux grands ouverts, il aperçu Erika qui ressemblait à une sirène, la queue en moins, dans sa gracieuse évolution sous-marine.
Encore un petit effort et il serait à sa hauteur ; ils approchaient du fond vaseux où beaucoup de longues algues se balançaient mollement. Il reconnut l’espèce et paniqua soudain. Il s’agissait d’algues vénéneuses. Un seul contact pouvait déclencher une allergie mortelle. Erika ne paraissait pas se méfier, ondulant droit vers le danger. Le jeune homme redoubla de vélocité pour enfin attraper son pied et la tirer en arrière. Elle se débattit mieux qu’une anguille furieuse croyant sans doute à un nouveau jeu. Mais la figure du garçon ne reflétait aucun signe d’amusement, au contraire. Par gestes, il essaya de la convaincre de remonter.

Pourquoi ? Voila la question que se posait Erika, le Suedois l'avait rattrapée et l'avait dit de remonter, mais enfin pourquoi ? Elle acquiesa, si il fesait cela c'est qu'il devait y avoir une bonne raison. Elle remonta, une fois a la surface elle regarda Erik et lui dit :

- Quoi qu'est ce qui ce passe ?

L'interrogation se lisait parfaitement sur son visage mouillé ....

Elle accepta de remonter en cessant de gesticuler ce qui rassura le jeune homme. Ils émergèrent quasi en même temps en aspirant l’air goulûment. Elle n’avait pas l’air fâché mais plutôt intriguée.

Se passe qu’au fond, les algues, tu as vu ? Elles, mortelles. Je les connais.

Il débita cela sans une once de sourire afin de persuader la jeune fille de la véracité de ses dires.

- Ah je ne savais pas désolée, on fait la course ? Mais pas au fond !

Elle était heureuse que Erik la prévienne, sinon elle aurait pu être morte a l'heure qu'il est. Ses cheveux étaient tirés en arrière, elle respirait lentement, si elle allait faire une course avec son ami il fallait qu'elle ait toutes les chances de son coté .....

Il venait peut-être de lui sauver la vie et tout ce qu’elle disait pour le remercier était de lui proposer la suite de leur course-poursuite. Erik sut qu’il ne comprendrait jamais rien aux petites anglaises.

Il soupira :

Ok ! Dernier arrivé au saule pleureur, là-bas aura gage.
On part à trois. Un, deux…

Elle trichait ! Et en plus elle avait mis le turbo. Le jeune Suédois s’en moquait. Il partit en force.

Et oui ! Elle avait pris Erik un peu en avance sachant qu'il était meilleur qu'elle. Elle nagea et vit qu'avec Erik ils étaient au coude a coude mais aux derniers mètres, épuisée elle abancdonna regardant Erik nager. Il avait vraiment beaucoup de pratique derrière lui et cela se voyait. Elle sortit de l'eau et après un sort de séchage elle alla rejoindre Erik essouflé en train de reprendre son souffle :

- Bravo ! Tu est vraiment très doué !

Elle le félicitait, il rit.

Moi pas beaucoup mérites: flanqué à l'eau à naissance.

Elle lui avait donné du fil à retordre quand même mais crâneur, il ne l'avouerait pas.

Alors, moi droit à gage?

Elle était très mignonne avec son maillot déjà sec. Il tenta sa chance:

Je peux demander baiser? Euh... embrasser?

La question d'Erik n'était pas embarrassante, mais directe et franche. Elle ne savait pas quoi dire normalement elle ne devait pas avoir le choix mais il avait demander. Et puis si cela n'allait pas plus loin pourquoi pas ? Erika réflechissa et puis après tout un pari était un pari et un gage était un gage. Elle lui dit toujours debout profitant du peu de soleil :

- Après tout je n'ai pas le choix. Et puis si cela ne va pas plus loin je veux bien ....

Sa y est elle l'avait dit, après tout comme gage il y aurait pu avoir pire, plus pire que d'embrasser un joli garçon ...

Elle était d’accord ? Alors tant mieux. Erik sourit de toutes ses dents, de ce sourire éblouissant qui aurait fait pâlir le soleil. Il s’assit près de la jeune fille et posa une main derrière sa nuque.
Tout doucement, il la bascula en arrière en s’emparant de ses lèvres qu’il savoura avec une lenteur consommée. Il prolongea l’étreinte sans oser trop en faire. La tentation était pourtant furieuse et son autre main se fit baladeuse. Allait-il se prendre une baffe ou cette jolie plante se laisserait-elle passer à la casserole ?
Le jeune Suédois n’était pas un tombeur né. Mais si une opportunité s’ouvrait, il ne voyait pas pourquoi il l’aurait refusée.

Erik l'embrassa, et plutôt bien, mais elle sentit sa main qui commencait a se ballader, elle la reprit et la remit sur le genou du jeune homme sans quitter ses lèvres, elle reprit la situation en main. Elle se releva un petit peu et fit un baiser a Erik comme elle les aime, ceux qui laisse un petit souvenir pour longtemps. Elle n'ouvrit pas les yeux, bien qu'elle n'était pas sur d'aimer Erik elle voulait profiter de cet instant.

Mais c’est qu’elle avait l’air d’en vouloir cette jeune fille. Pas de sa main, non. Tant pis. Embrasser était déjà très agréable. Pas la peine de se précipiter. Erik reçut le baiser de Erika avec un vrai plaisir, il le prolongea avec plus de douceur que de folle passion. Il relâcha un court instant son étreinte pour sourire à la demoiselle.

Toi embrasser bien. Très même. Encore gage ?

Ses yeux bleus pétillaient de malice, il espérait bien qu’elle comprenait qu’elle ne risquait rien avec lui. Il ne ferait rien qu’elle ne souhaitât pas.

Elle souria, même si elle trouvait que Erik embrassait plus que bien, elle savait qu'elle devait arreter, un gage était un gage.... Elle le regarda dans les yeux un lueur de malice et lui dit avec une voix assez misterieuse :

- Et non, toutes les bonnes choses ont une fin ....

Elle l'embrassa une dernière fois très rapidement ava,t de se lever, il fallait peut être penser a s'habiller ! Le vent commençait a se lever et Erika commençait à avoir la chair de poule. Elle alla un peu plus et s'habila une fois habillée elle revient vers Erik attendant qu'il fasse un geste, une parole ...

Un petit bisou rapide, Erika se levait. Elle avait la chair de poule, il la trouvait ravissante mais les meilleures choses ont une fin comme elle le disait si bien. Il se leva et alla glaner ses vêtements puis revint vers la jeune fille.

On transplane. Viens.

Il lui ouvrit les bras. Le vent se levait avec force et d’affreux nuages noirs envahissaient le ciel à toute vitesse. Il était plus que temps de lever le camp ou ils se prendraient une autre sorte de douche. Des feuilles volaient en tout sens, des branches aussi. C’était une mini tornade ou quoi ?

Vite ! dit-il soudain très inquiet.

C’est alors que la température chuta brutalement. Horrifié, il les vit. Trois détraqueurs volaient droit sur eux.

Une sensation qu'elle avait déjà ressenti l'envahi a nouveau, une sensation de peur intese. Comme si elle n'allait plus jamais pouvoir rire de sa vie.Elle se retourna vers Erik, effrayé ses cheveux courts volant a tout va, il regardait quelque chose derrière l'épaule d'Erika. Elle se retourna et apperçu troi détraqueurs se déplaçant vers elle. Elle sortit très vite sa baguette, et la pointa sur eux :

- Spero Patronum !

Un superbe cheval sortit de sa baguette, majestueux sa crinière au vent il fonça vers les Détraqueurs. Elle se retourna vers Erik de peur que toute seule elle ne puisse pas y arriver, elle dit d'un ton supppliant :

- Aide moi !!

La jeune fille était très vive, elle avait lancé son patronus à toute vitesse. Il n'eut pas le temps d'admirer ce fougueux cheval qu'elle réclamait qu'il en fasse autant.

SPERO PATRONUM! cria-t-il en pointant les horribles créatures.

Avec son naturel heureux, Erik n'eut aucun mal à lancer son fidèle grand danois aux trousses des monstres.

Le cheval couplé au grand chien dérouta le détraqueur le plus proche. Le chien saisit l'autre à la gorge.
Restait le troisième...

Le danois rejoignit le cheval, le premier sautant a la gorge d'un détraqueur et l'otre ruant se cabrant vers le deuxième. Mais il en restait un troisième, il s'approchait d'Erika, elle devint livide, elle ne pensait a rien, la peur l'envahit. Il s'approcha d'elle, lentement elle essaya de le repousser, mais celui ci était trop près elle essaya de le repousser mais en vain ...

NOOOOOOOOONNNNN

Jamais Nielsen ne laisserait une telle calamité se produire. Le baiser du Détraqueur. Cette immonde chose allait l'appliquer à Erika? Jamais.

Il devait se concenter sur quelque chose d'heureux. Il pensa bêtement au baiser d'Erika et son danois se reforma se jetant sur la dernière créature.

Sitôt qu'elle disparut, il courut vers la jeune fille allongée par terre:

Erika? Toi répondre moi. Erika? S'il te plaît...

Il était paniqué à l'idée d'avoir peut-être agi en retard. Des larmes perlèrent, il se mordit la lèvre en espérant que...

[On va la jouer dramatique ? Peut être]

Le patronus avait repoussé le Detraqueur mais il avait commencé a aspiré son âme, elel s'était evanouïe, sous le choc. Mais a un moment elle sentit quelque chose, elle pouvait sentir, voir toucher. Elle y avait échapper, mais de peu, heuresement que Erik avait été là. Elle le vit, ouvrant furtivement les yeux elle pu le reconnaître avec quelques larmes coulant sur ses joues. Elle lui fit un sourie et lui dit doucement :

- Ce n'est pas lui qui allait m'ôter ma vie, je ne le laisserai pas faire ....

Elle essaya de se relever, mais elle ne pouvait pas, elle était trop fatiguée. Elle dit doucement :

- Ma tête j'ai mal .....

La voir rouvrir les yeux soulagea énormément le jeune homme qui murmura une prière à Odin.
Pourtant, alors qu'elle essayait de se relever, Erika tira soudain une drôle de tête en se plaignant.

Mal... Mal tête... ?

Assez secoué par ce qu'ils venaient de vivre, Erik ne comprit pas de suite. Il releva la nuque de la jeune fille à la recherche d'une bosse qu'elle se serait faite en tombant. Il n'en trouva aucune. La mine douloureuse et bafarde de son amie, l'attrista. Il se frappa le front.
Elle avait faillit subir le baiser fatal, il lui fallait donc d'urgence... du chocolat.
Une chance qu'il soit allé chez Honeydukes la veille. Il fouilla sa poche et en tira trois chocogrenouilles qu'il déballa et donna à la jeune fille qui grimaçait doucement:

Mange! Bon pour toi.

Il l'étouffa presque en les lui fourrant dans la bouche.

Elle les mangea silencieusement, c'est vrai que le chocolat lui redennait un peu de force mais elle se sentait tout de même un peu mieux. Elle se releva, regardant Erik il avait l'air lui aussi fatugié mais il été plus résistant qu'elle. Elle essaya de se relever mais en vain, le détraqueur l'avait épuisée. Il fallait trouvé une solution, car rester là ne serait pas prudent :

- Il faut trouver une solution pour s'en aller mais je ne peux pas me relever !

D'abord, il vit avec satisfaction que de couleurs revenaient au visage livide. Puis, qu'elle ne sache toujours pas se mettre debout inquiéta à nouveau le jeune homme.

Toi pas blessée. ça pas normal. Solution: Erik! Lui fort!

Il se tâta fièrement les bicoteaux, histoire de prouver ses avances.
Tout en douceur, il prit la demoiselle dans ses bras. Elle pesait une plume; il la souleva sans mal. Il sourit:

Où aller? Ste Mangouste? Eux soigner toi, là.

Il connaissait le chemin pour avoir dû y faire une visisite mais ça c'est une autre histoire. Il se contenta d'attendre confirmation avant de transplaner.

Elle fut surprise, il l'a porta avec une facilité surprenante. Aller a Sainte Mangouste ? Peut être est ce necessaire opui. La rouge et or se sentait très faible, elle ne sentait plus ses jambes, sa tête lui faisait affreusement mal, et elle se sentait au bout. Elle sentait qu'elle allait de nouveau être inconsciente, il fallait faire vite. Le baiser que lui avait affligé le Détraqueur l'avait beaucoup touché peut être un peu trop même ...

- Je ne sais pas mais fais vite ....

[transpose à ste Mangouste, ok?]

Okey ! Tu le fais ou je le fais ?

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