OutSider [Fe]

Il était un peu plus de onze heures, un Mercredi soir. Comme d’habitude, une horde d’aurors faisait les cents pas dans le parc, droits comme des I. Seul l’un deux se démarquait parfaitement, allongé sur un banc qui menaçait de céder à tout moment. Il scrutait continuellement les alentours, en chantonnant. La chanson d’un groupe de rock américain et moldu qui lui avait tapé dans l’œil. Le jeune chanteur changea de chanson sur son i-pod, qu’il tenait dans la main.
Voila un an que Zac avait quitté Poudlard, mais il aimait toujours autant venir s’isoler sur ce banc, malgré son tempérament a beaucoup s’entourer, des fois, s’isoler lui faisait énormément de bien. Le jeune homme plaisait déjà énormément physiquement a quelconque jeune femme aimant les personnes décalées, avec ses cheveux noirs tombants dans ses yeux verts, sa taille et sa carrure plutôt respectable, bien qu’a l’aspect fragile, son visage parfait et angélique.
Il avait aussi un caractère passionnant. En bref, il avait bien sur des défauts, mais l’on ne s’ennuyait jamais avec lui. Un craquement sonore, qu’il entendit a travers ses écouteurs, le surprit tellement qu’il tomba de son banc.

Une belle et jeune fille se promenait par là, ça n'était autre que Lucie. Elle marchait tranquillement, les mains tendit devant elle, et le sourire aux lèvres. Elle trouva un belle arbre, et s'y posa, prenant un livre, et commença à le lire. En face, un jeune homme se trouvait là. Il semblait écouter de la musique, et ne pas l'avoir remarqué. Lucie ne tenait pas à faire le premier pas, et s'il voulait parler, il fallait qu'il vienne vers elle. Lucie regarda le ciel, la lune était magnifique. Bien que ce n'était pas un bon moment pour lire, au moins, elle était tranquille ici, et puis, elle aimait sortir la nuit. Dans son regard, on voyait qu'elle était émerveillé par cette magnifique nuit, qu'on ne voyait pas du même œil quand on était chez les moldus. Elle s'en souvenait encore, de sa mère.. De son père qui devait être seul.. Le vent s'agitait, et les branches cachaient les rayons de la lune. Elle ne pouvait lire temps que celui-ci lui couvrait de la lumière. Elle posa son livre sur son ventre, et passa ses bras derrière sa tête, regardant les étoiles.

Pestant vertement contre tous les saints dieux espagnols et Ukrainiens, il se releva, en se massant le bas du dos. Il rangea son i-pod après avoir vérifié qu'il n'avait pas été cassé et scruta les feuillages de la foret, cherchant qui avait osé le déranger en pleine méditation. Il trouva enfin la coupable. Bien qu’elle était vraiment très très mignonne, il ne comptait pas la laisser s’en tirer a si bon compte. D’abord, les élèves n’étaient pas sensés être la.

-Toi, tu feras mieux d’avoir une bonne raison d’être dehors Gryffy.

Son ton était plein de reproches, mais rien qu’en le regardant, on pouvait voir qu’il était parfaitement gentil, comme un gros nounours. Il lui tendit sa main, pour la faire se lever, la scrutant de ses yeux verts percants.

- Merci, mais je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me relever.

Lucie se releva d'un traite et regardait le jeune homme d'un air déçu. Elle ne voulait pas retourner dans la salle commune des Gryffy, et encore moins aller dormir.

- Et pourquoi donc ? Si j'ai envie de prendre l'air, je ne vois pas ce qui m'en empêcherait ?

Lucie parlait d'une voix douce, bien que ses paroles prouvaient le contraire. Elle n'aimait pas qu'on lui fasse des reproches. La jeune fille rangea son livre dans sa poche, car il était assez petit, et alla se poser sur le banc, ou était assis le jeune homme. Elle le regardait d'un air coupable d'avoir couper son moment de plaisir. Lucie ne bougeait pas, elle ne bougerait pas avant qu'elle n'avait pas envie. Elle reprit son livre et continua, Lucie était têtu !

-Ooh je vois, j'ai a faire a une tête de mule !

Un sourire amusé lui échappa. Exactement comme lui. Le jeune homme excentrique et pas timide pour deux sous s'amusait beaucoup a narguer délibérément les aurors en utilisant ses dons de télékinésiste a tort et a travers. Maintenant, il s’était vraiment très légèrement assagi, et utilisait mieux sa capacité à faire voler n’importe quel objet par la force de la pensée.

-Tu vas devoir me supporter donc, car je ne te lâcherai pas

Il alla s’asseoir a coté d’elle, et feuilleta les quelques partitions de son groupe.

Lucie grimaça, il ne voulait vraiment pas la lâcher, lui aussi était une tête de mule, et il n'allait pas la lâcher pour autant. Elle lisait son livre calmement jusqu'à ce qu'il vienne poser son cul sur le banc. Elle le regarda d'un air furieux, et soupira, elle n'avait pas le choix, elle voulait rester ici, et lui voulait ne pas la lâcher. Soudain elle eut une idée, et prit la parole, d'un ton narguer. Avant de prendre la parole, elle ferma son livre et se leva, puis se tourna vers le jeune homme.

- Très bien, alors je vais aller lire dans les cachots si tu insistes temps.

Lucie avait un sourire rayonnant, comme si elle avait gagner. Elle se tourna et prit la route. Quelques mètres plus loin, Lucie se retourna et posa la main sur la bouche, comme l'air surprise et choquer, mais ce n'était que de la comédie, elle faisait tout ça pour rester ici et avoir sa paix, même si cela n'allait pas porter ses fruits. Lucie se tourna à nouveau, et continua.

- Mais qui sait ce qui pourrait m'arriver là-bas ? Dit-elle d'un air terrifier, en faisant semblant de sangloter, faisant croire qu'elle allait vraiment y aller, contre son plein gré. Quel dommage que je ne peux pas rester ici.. Bon tant pis, j'irai lire dans les cachots.

hj: Trompé de perso.

Il fallait bien avouer que la gryffy avait un esprit aussi sournois que lui, ce qui ne fit qu’augmenter le semblant de sympathie que le bel espagnol éprouvait pour la jeune femme. Mais l’on n’apprenait pas a un vieux signe à faire des grimaces, et elle avait beau bien jouer la comédie, il ne croyait pas un traitre mot a ses bobards.

-Fais comme tu veux, mais tu sais, je ne t’ai pas obligée à partir, mais je ne compte pas m’en aller non plus.

Avec un sourire provocateur, il continua de la sonder, ses yeux semblants transpercer chaque parcelle du corps de la jeune femme ou il posait les yeux.

Lucie se tourna et prit la route, elle se mordit la lèvre, elle était dans de beaux draps. Comme si elle allait vraiment aller aux cachots.

- Très bien, alors puisque c'est comme ça, j'y vais !

Lucie était aussi déterminé que quelqu'un qui jouait pour sa vie. Elle tourna la tête vers le jeune homme, et ne put s'empêcher de se mordre la lèvre une deuxième fois, qu'allait-elle faire ? Lucie allait vraiment vers les cachots, et non vers les dortoirs. Finalement, elle s'assit parterre, quelques mètres derrière le banc, à l'abri des regards du jeune homme.

- Comme si j'allais aller dans les cachots pour simplement lire un livre.

L'hispanique lui adressa un signe de la main. Pourquoi le fuir a tous prix ? Il n'était pas méchant. Ce
n'était qu'un petit chieur passionné d'histoire, de littérature et de musique. Juste un peu excentrique. Il
attendit quelques minutes, et en sifflotant, prit le même chemin qu'elle avait prit, il la revit assise
contre un bouleau, cette fois, il avait perdu tout trace d'animosité, et il alla simplement s'asseoir près
d'elle a une distance respectable. Il désigna le livre.

-C'est de qui ?

Il sourit légèrement, lui assura qu'il ne ferait aucune remarque sarcastique, et qu'il s'en irait, si elle le
voulait vraiment.

Lucie sortit la tête de son bouquin et pu voir que le jeune garçon avait eut envie de la suivre, et ne tarda pas longtemps à voir qu'elle n'était pas allé aux cachots mais qu'elle était allé en faites quelques mètres plus loin seulement. Un sourire prit d'assaut ses lèvres pulpeuses, regardant le jeune homme s'asseoir à ses côtés, d'une distance équitable. Elle se replongea dans sa lecture, cherchant le bout de phrase qu'elle avait commencé, mais fut interrompue par la question du jeune homme.
Elle regarda le livre, mais ne vu aucun nom d'auteur, à vrai dire, le livre n'avait même pas de titre, il traitait sur le fourchelang. Apparemment, seul les sorciers qui pratiquaient la magie noir avaient le don de parler le fourchelang, et encore, ce n'était pas du tout répandu. Il pouvait aussi être issu d'une transmutation de pouvoir. Mais, alors, d'où provenait son don de parler le fourchelang ? Lucie regarda le jeune homme, puis lui répondit.

- J'en ai aucune idée. Il n'a pas de titre, ni d'auteur, et selon ce qu'il y a écrit, se serait un mage pratiquant la magie noir qui l'ai écrit.. Il traite sur le fourchelang.

Lucie n'aurait jamais du lui dire, maintenant il allait se douter qu'elle parlait le fourchelang, ce qu'elle ne voulait pas, elle ne voulait pas qu'on le sache. Pour, changer de sujet, elle reprit, et entrepris plutôt les présentations.

- J'm'appelle Lucie. Je suis des Gryffondors comme t'as pu le voir..

Au moins, elle ne l'envoya pas sur les roses. C'était déjà une très bonne chose. La réponse a sa question ne
le surpris bizarrement pas, car c'était comme si il le savait déjà, comme si il l'avait déjà rencontrée, alors
que c'était pratiquement impossible, a part peut être si ils s'étaient croisés dans les couloirs de Poudlard,
mais encore la, le jeune homme savait qu'il ne lui avait encore jamais parlé.

-Oh, je vois, tu parles Fourchelang. C'est un peu bizarre pour une Gryffondor, mais il n'y a rien de
honteux a cela, ne t'inquiètes pas.

La facon dont elle avait changé de sujet, il avait sut qu'elle ne préférait pas qu'il se doute de quelque
chose. Mais c'était malheureusement raté.

-Enchanté, je m'appelle Zac, et je suis musicien.

Lucie se tourna violemment vers Zac, elle, elle pensait vraiment que c'était mal, mais bon, si elle avait ce don, autant en tirer bon profil et l'améliorer, peut-être que ça pourrait lui être utile.

- Tu as tort ! Seul les sorciers qui ont mal tournés on reçu ce don, alors il n'y a pas de quoi en être fière !

Lucie était profondément touché qu'il puisse penser que ce n'était pas une honte, car pour elle, s'en était une, et puis, elle pouvait très mal être vus à cause de ce don, dont elle n'était pas du tout fière. Elle se replongea dans son livre, faisait juste un sourire qui sonnait un peu faux, quand il se présenta rapidement. Cet article parlait du roi des serpents, le basilic. Elle était loin de se douter que c'était son patronus. Lucie semblait passionner par cette créature, qui seulement en un regard, pouvait donner la mort. Tout d'un coup, un serpent vînt à s'aventurer sur l'épaule de Lucie, qui elle, ne se doutait de rien..

Il écarquilla légèrement ses beaux yeux verts, devant une réaction aussi violente de la part de la jeune
fille. Croisant ses longues jambes devant lui et lui rendit un sourire, ne manquant pas de remarquer, qu'il
faisait faux.

-Tu as surement raison, mais il peut y avoir des exceptions non ?

Ce qui se passa ensuite, fut vraiment bizarre. Un serpent, que le jeune homme ne pensait pas très venimeux,
s'aventura sur l'épaule de la gryffy qui n'avait rien remarqué.

-Ne bouge pas...

D'un geste précis, il retira la bête de sur son épaule mais, celui qui eut le temps de planter ses crocs
profondément sur le poignet, perçant une veine.

-Saleté...Ah !

Il sursauta en voyant son avant-bras devenirent vert foncé, et les battements de son coeur faiblirent
progressivement.

Lucie tourna la tête et vit un serpent, elle fit une mine horrifié sur le coup, mais ce n'était pas grand chose, pour une personne qui parlait le fourchelang. Elle recula d'une traite quand Zac attrapa le serpent, et malheureusement, planta ses crocs dans son bras. Lucie, impuissante face à la situation, espérait que le serpent partirait, mais il était encore plus en colère qu'avant, essayant de le remordre. Lucie devait agir, elle prit la parole, s'adressant au serpent.

- Retourne d'où tu viens et ne reviens plus ! Dit-elle d'une voix sûr d'elle. Elle ne s'en était pas rendu compte, mais elle avait parlé fourchelang. Aux oreilles de Zac, cela se traduisait en un sifflement long et des mots incompréhensibles.

Lucie se tourna vers Zac, et se mit à genoux, elle le regardait horrifier, vraiment impuissante. Elle n'avait pas de potion pour guérir, il fallait vite aller à l'infirmerie. Lucie se leva et le tira avec elle.

- Viens vite, il faut aller à l'infirmerie !

(Tu réponds direct à l'infirmerie ?)