Inquiétudes

Il avait transplané aussitôt qu'elle avait confirmé son mal. Terriblement inquiet, Nielsen avait chaloupé entre les multiples patients avant de se plannter devant la préposée de l'accueil qu'il apostropha sans ménagement:

Baiser Détraqueur, où?

On lui indiqua le premier étage, il y courut comme un forcené, répétant inlassablement:

ça va aller

Dès qu'il vit une infirmière, il s'enquit:

Elle baiser détraqueur. Chocolat par marché. Que faire?

On lui disgna un siège dans un couloir déjà très bondé, il s'assit avec Erika sur ses genoux:

Pardon. Pouvais pas savoir. Eux forts, remettre toi sur pieds, vite.

[Je fais l'infirmière ok ? ]

Ils transplanèrent directement a l'hopital. Erik, et Erika attendèrent dans un long couloir, et quelques minutes plus tard une infirmière vint le voir l'air assez grave, regardant Erika :

- Mademoiselle si on ne vous porte pas des soins maintenant vous pourrez mourir dans la nuit, suivez moi tout de suite s'il vous plait.

Elle attendit les deux jeunes gens, Erika essaya de se lever, mais elle s'étala par terre, elle était beaucoup trop faible. Et maintenant elle était devenue comme lorsqu'elle était dans la clairière, elle se sentait la tête qui tournait, elle se tourna vers Erik et lui dit :

- Aide moi ...

Elle s'évanouïe a nouveau la faiblesse étant trop grande pour la rouge et or ....

L’infirmière n’y avait pas été par quatre chemins : Erika pouvait mourir.
Erik reçut un choc en entendant ça. Il resta quelques secondes inattentif, ce qui permit à la jeune fille de quitter ses genoux et de se retrouver par terre.

* Qu’est-ce que c’est que cet hôpital où les malades doivent se déplacer seuls ! Et celle-là qui reste plantée comme une souche sans un geste* pensa-t-il à l’adresse de l’infirmière impassible. Il se précipita pour redresser la Gryffondor.

Il reprit Erika dans les bras, elle lui passa les siens autour du cou. Il jugea cela très agréable mais le moment était mal choisi pour penser à autre chose qu’à la santé de la jeune fille.
Ils suivirent l’infirmière qui marchait beaucoup trop lentement aux yeux du garçon.
Enfin, elle ouvrit une porte et désigna un des lits de la grande pièce.
En douceur, Erik y déposa son tendre fardeau. Il caressa le front d’Erika et murmura :

Ça va aller. Vais attendre dehors.

Un bisou sur le sommet du crâne plus tard, les épaules lourdes du tracas ressenti, il alla s’asseoir dans le couloir. La longue attente débuta.

Erika attendit le médecin, elle était très faible et après une longue attente elle vit un guerrisseur entrer avec un de ses confrères. Il demandèrent ce qu'il c'était passé et Erika leurs raconta toute l'histoire. Ils prirent un air horrifiés et le plus vieux lui dit :

- Mademoiselle vous êtes entre la vie et la mort, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour que vous restiez en vie, masi cela va être difficile, il va falloir être forte.

Erika acquiesa, et reposa sa tête sur l'oreiller moelleux, le jeune médecin lui donna quelques potions pendant que le vieil homme alla voir Erik :

- C'est bien ce que je pensais votre amie va peut être mourir, vous restez içi cette nuit ? Car elle aura besoin de soutien ....

Lorsqu’un vieil homme sortit de la chambre et lui annonça l’horrible nouvelle, heureusement qu’Erik était assis, il serait tombé par terre.

Pas possible ! Pas possible, s’énerva-t-il. Erika jeune, forte. Faites tout ! Tout, par Odin.

C’est tout juste s’il n’agrippa pas l’homme par le col pour lui démontrer qu’en cas d’échec, ils auraient affaire à lui.

Erik reste, bien sûr. Question stupide.

Une boule de profonde amertume au fond du gosier, Erik enfouit son visage dans ses mains, les coudes sur les genoux et pleura sans retenue. Une prière lui vint à l’esprit :

* Grand Odin, je suis coupable. Tout cela ne serait pas arrivé sans moi. Faites qu’elle vive, je vous en conjure.*

Il resta là, désespéré, en redoutant que la porte ne s'ouvre à nouveau sur de mauvaises nouvelles.
Des heures s'écoulèrent...

La nuit fut longue pour Erika, mais au petit matin elle se sentit mieux, elle pouvait bouger, même si ell eétait encore faible. Elle l'était tout de même moins que hier et ses douleurs diverse au ventre et à la tête avaient disparus. Elle essaya de se lever, et y arriva enfin ! Cela lui avait manqué ! Elle alla jusqu'a sa porte, ou elle vit allongé sur des chaises Erik, il était resté ? Il dormait, elle s'approcha de son oreille et dit :

- Debout, le jour s'est levé ....

Hein, quoi?...

Le Serpentard s'ébroua, complètement perdu sur le lieu et l'heure. Mais il reconnut la voix d'Erika et tout s'éclaira. Il se redressa vivement, un sourire éclatant aux lèvres:

Toi debout! Merveilleux!

D'un élan vigoureux, il l'attrapa pour la serrer contre lui. Odin, qu'il avait eu peur.

Tout va correct? Raconte. Eux quoi faire toi? Pas mal?

Il savait que certains traitements pouvaient être douloureux. Elle avait bonne mine quand même, donc il était à moitié rassuré. Il s'en voulait tellement. Après plusieurs heures de veille, le sommeil avait eu raison de lui. Il en était aussi un peu honteux d'avoir dormi pendant qu'elle souffrait, peut-être.

- Oui tout va bien, ils m'ont donnés des médicaments, et une femme est venue me voir, mo poser des questikns, elle m'a donnée une tisane et puis tout est allée mieux ensuite ! Je crois que nous pouvons y aller ! Par contre toi tu as l'air fatigué ....

Elle était mieux, une femme lui apporta une boisson couleur or qu'elle but d'un trait. Ek=lle attendit Erik, où allaient ils maintenant ?

Heureux, Erik l'était. Si elle allait mieux, le soleil brillait. Lui, fatigué? Ben non, pas trop. Les nuits à la dure il connaissait.

Que faire à présent?

Toi, faim? Erik, oui! Connais petit café sympa tout près, tu veux?

Lui payer un petit-déjeuner allait occasionner des frais grevant son budjet; pour l'instant, il s'en moquait. Il travaillerait plus, voilà tout.

- Oui je veux bien ! C'est ou ?

Elle avait maintenant hâte de bouger, être enfermé dans une chambre ce n'était pas son truc. Elle regarda dans ses poches, il lui restait un Gallion ....

Juste à côté, assura le garçon en lui prenant la main.

Il rejoignirent le hall où s'ouvrait l'étrange vitrine au mannequin vêtu de nylon vert.

Veut sortir! dit-il

D'un pas décidé, il franchit la vitre en entraînant Erika sur ses traces.
Il tourna directement à gauche et s'arrêta devant la porte d'un établissement banal qu'il poussa en soufflant:

Ici, moldus. Attention.

Ils avancèrent vers une petite table où ils se posèrent.

Moi, croissants et café. Toi, prendre quoi?

Ils marchèrent jusqu'a un bar effectivement assez banal. Erika s'asseya avec Erik sur une banquette en cuir rouge a coté d'eux se dressait une table en bois. Elle dit a Erik lorsqu'il la prévenu :

- Ne t'inquiète pas j'ai l'habitude. Je prendrais un chocolat chaud avec un croissant s'il te plait.

Une serveuse assez mal lunée avec son bonnet de travers vint prendre leur commande. Erik, dans son meilleur anglais, formula leurs désirs. La dame partie, Erik s'enquit en prenant la main de la jeune fille:

Tu te sens bien? Vraiment? Erik s'en veut tant.

Il embrassa le dos de la menotte avec un regard de chien battu.

- Non tu n'as pas a t'en vouloir, après tout tu m'as sauvé la vie et je crois que jamais je ne porurais te remercier ...

Leur commande arriva, elle prit son choclat et y trempa son croissant d'un geste machinal, elle souria a Erik, il était un veritable ami et espérait qu"'il le resterait longtemps !

Ils déjeunèrent en silence chacun perdu dans ses pensées. Erik se sentait soulagé d'un poids énorme. Il ne savait pas comment il aurait réagi si la jeune fille n'avait pas survécu. Heureusement tout était bien qui finissait bien et ce problème ne se posait donc pas.

Lorsque la demoiselle eut essyé ses lèvres avec la serviette en papier, il lui sourit:

Temps rentrer école.

Il jeta de la monnaie moldue sur la table avec un clin d'oeil à Erika.
Ils allèrent dans une petite ruelle isolée d'où, discètement, ils transplanèrent.

Matérialisés à Pré-Au-Lard, Erik relâcha la jeune fille:

Merci pour journée inoubliable. Toi amie avec Erik maintenant. Peux lui demander tout, toujours.

Il l'embrassa sur les deux joues et s'en fut de son côté.

A Pré au Lard chacun alla de son coté, et Erika se remémorra les paroles du Suédois. Ou lui c'était l'un de ses véritables amis a Poudlard, elle était sûr que cela allait durer longtemps cette amitiée, et elle en était heureuse. Elle lui souria et lui dit :

- Merci beaucoup au plaisir de te revoir !

Elle se mit en direction de Poudlard, elle voulait dormir un peu....