Il acceptait. Sibylle n’en avait pas douté. Elle alla vers la cheminée où brûlait un bon feu. D’une baguette de bois ordinaire, elle préleva une flamme qu’elle porta à la mèche d’une bougie blanche inodore prise sur un meuble au passage. Elle déposa la bougie allumée avec beaucoup de précaution et intima :

Du calme. Pas un souffle, ni de commentaires. La flamme ne parlera qu’à ces conditions-là.

Ils se turent et observèrent. La flamme mince et élancée se plia vers le bas avant de tournoyer et faire des spirales puis se scinda en deux.

Trelawney s’épongea le front d'un revers de poignet :

Ce n’est pas bon du tout. Ceci confirme cela… des personnes cherchent à te nuire et la mort sera au rendez-vous.

Qui pouvait-elle ? Ce n’était pas de sa faute. Des larmes roulèrent, le professeur se sentait soudain très moche et fragile.

Va maintenant. Je ne puis en dire plus. Ce décès ne te concerne pas… c’est déjà ça.

Elle avala son verre d’un trait et se détourna, fourbue.

Alan était en effet inquiet pour le professeur Trelawney et il ne se fit pas prier quand Sybille lui dit de s' en aller apparament le décès ne le concernait pas.
- Oui ben je vais m' en aller. Au revoir Professeur
Alan partit d' un pas précipité et pressé
[b]- Cela concerne qui ?
Il était revenu et était très curieux