You don't like player, that's what you say [PV Larsou]

*Ploc*. .. . *Ploc*. Goutte à goutte, Lux regardait les dernières gouttes de pluies qui tombaient du ciel noir s'étendant à perte de vue ce jour-là. Son regard était vide, inexpressif. La seule chose qu'elle exprimait, c'était la peur. La seule chose dont elle était sûr, c'était qu'elle était trempée. Ses yeux se posèrent tour à tour sur sa main droite qui saignait abondamment -une profonde entaille en étant la raison- et sur le bas de sa robe, en partie brûlé. Son regard remonta alors vers une rue juste en face du pub devant lequel elle se trouvait, et la Gryffondor vit un homme enveloppé d'une grande cape ranger précipitemment sa baguette, lui jetter un dernier regard, et s'en aller à grands pas.
Quelle idée, vraiment ! Etait-elle inconsciemment suiscidaire ? Qu'avait-il bien put lui passer par la tête pour qu'elle eut envie d'aller à l'allée des embrumes ? Quelle c*nne, franchement ! Cinq minutes après son entrée dans le passage mal-famé, elle s'y était fait accosté par un homme des plus effrayants. Comme elle avait refuser de le suivre, il avait rapidemment sortit sa baguette pour passer aux menaces, faisant sortir des deux côtés de la rue 4 hommes tout aussi effrayant que lui. S'ensuivit ensuite des sortilèges qui avaient eut raison de sa robe et sa main, et, sans l'intervention d'un vieux sorcier un peu fou qui avait sauté sur l'occasion pour se battre en duel, détrompant ainsi Lux qui eut crut cinq bonnes secondes qu'il lui venait en aide.

Lux renifla bruyamment. Cette satané pluie qui s'était mit à tomber alors que sa robe brûlait avait beau éteint le feu, mais semblait avoir légèrement enrhummée la jeune fille trempée qui venait de guérir de son précédent rhume.

*Salop'rie !* s'enragea-t-elle, reprenant son chemin sous un ciel menaçant.

Elle erra ainsi cinq bonnes minutes, ne sachant où aller, passant devant les vitrines où pas mal de curieux la regarda avec insistance, s'interrogeant sans doute sur le pourquoi il lui manquait un bon bout de robe, ou sur le pourquoi sa main droite était bandée d'un foulard à blanc plein de sang.
Puis, s'arrêtant soudain, elle fouilla frénétiquement dans son sac, et au bout de "périlleuses" recherches, elle en extrayit un petit paquet ainsi qu'un briquet. Cigarettes. Lux avait commencée lors de sa 4ème année, où sa recherche du n'importe quoi avait été pousser jusqu'au bout - et était d'ailleurs aboutit à un presque renvoi, sans l'intervention du directeur. Elle eut une petite moue en se remémorant ces souvenirs peut valorisant, et sortit une de ses cigarettes de son paquet, puis se la mit dans le bec, et entreprit de l'allumée à l'aide du briquet. Au prix de grandes difficultés à extirper une flamme de l'objet, elle réussit cette tache assidue. Pourquoi ne pas utiliser sa baguette, vous questionnez-vous ? Car Lux aimait à penser que ces cigarettes et ce briquet (surtout le briquet, en faite) était ses dernières connexions avec le monde moldue qu'elle avait pendant longtemps connu.
Tirant une première taffe de la clope, l'adolescente reprit sa route, le moral toujours au plus bas.
Elle marcha, pensant, s'arrêtant, regardant autour d'elle d'un regard vide. Et cinq minutes plus tard, elle aboutit à un lieu des plus étranges. Vraiment étrange. Elle n'aurait jamais pensée aboutir ici, réellement pas.
Le cimetière ..
Après une envie suicidaire, peut-être une envie meurtrière avait menée ses pas jusqu'ici. Lux eut un sourire, et tapota le bout de la cigarette pour faire tomber la cendre qui s'était amasser à son extremité. Marchant lentement, elle regardait avec un air buté les noms inscrits sur les tombes. "Hallisson" ; "Parker" ; "Willouve" ; "Harrington" ; "Nightsson".. "Nightsson". Lux sourcilla à la vue de ce nom, elle tira une nouvelle tira une nouvelle taffe, se demandant pourquoi ce nom qui était le sien était inscrit sur cette tombe. P't'être était-ce ses grands parents .. Songeuse, Lux pensa qu'elle ne manqu'rait pas de poser la question à sa mère.

Elle eut une grimace. Sa blessure à la main s'était soudain mit à saigner de plus belle. Resserant le foulard qui remplaçait un bandage ordinaire, Lux s'appuyat sur sa main gauche pour se hisser sur la pierre debout où était inscrit son nom. Des larmes perlèrent à ses yeux. Des larmes de douleurs, de rage. Pourquoi ne l'avait-il pas put la laisser tranquille ? Elle avait eut peur .. tell'ment peur ..

"- Merde ! " s'exclama-t-elle en donnant un coup de pied rageur dans le vide, romptant soudain un silence de plomb.

Elle tirait à nouveau une latte de la cigarette lorsqu'elle entendit un bruit dans les buisson qui encadraient le cimetière. Elle se tourna brusquemment, l'ouïe et la vue soudain aux alertes, et souffla la fumée de sa clope.

"- Qui est là ? " demanda-t-elle d'un ton brusque, son visage ayant perdu toute trace de peur, de tristesse, de boul'versement, mais étant à présent aussi dur que le put la jeune fille

Silence de glace, souffle gelé. Drôle de nuit pour un mois de juin. L’une des connaissances de larsen venait de l’informer qu’il avait failli attraper un fillette sans l’intervention de feu un vieil homme complètement malade. Le Mangemort à la cape, à la recherche d’action était arrivé, et… alors que le combat entre le vieillard et cinq hommes était plutôt équilibré -presque loyal, pas au niveau de l’équité, mais des sortilèges utilisés- il avait mit un terme à l’affrontement de minuit grâce à un sortilège de Mort. Avec la masse d’un éléphant, le courageux, mais téméraire challenger était tombé… Cependant, alors que tous les survivants se regroupaient, une patrouille d’aurors qui semblaient surveiller le quartier avait transplané. Là, les sortilèges de Mort avaient de nouveaux volés. Chaque baguette en avait jeté trois ou quatre, aurors compris. Puis d’autres, le Feuydemon, des chaînes surgissant de nulle part, le sang avait virevolté en tous sens, des cris de chiens, de serpents, des hurlements sinistres, des râles de fin de vies. Au final, il était resté deux encagoulé et huit aurors. En infériorité numérique, ceux-là avaient du transplaner dans des états peu enviables.

Le premier endroit qui était venus à l’esprit de Larsen était ce petit cimetière qu’il connaissait bien pour y avoir vécu dans la cabane du fossoyeur. Aussitôt arrivé, caché dans un bosquet, il avait enlevé sa cagoule, abaissé sa capuche. Quelques sortilèges mineurs de soin lui avaient ensuite, permis de ne pas avoir l’air trop mal en point.
A l’instant même où il s’apprêtait à rentrer, il entendit un bruit… très léger. Les secondes qui suivirent lui permirent de voir apparaître, débout, semblait-il sur une pierre tombale, une jeune femme aux cheveux blonds. Mal en point, apparemment. Un petit rictus de marlou apparut au coin de la bouche du sorcier maléfique, tien donc, voilà que celle qu’il était venu tuer avait choisi le même endroit que lui. Elle ne tarderait pas à la voir, dès qu’il se lèverait en réalité. Ce qu’il fit. A cet instant, la face inconnue du Mangemort fut visible à l’éclat argenté de la lune. Il avait deux yeux noirs et obscurs, crachant une haine et envie meurtrière, ou peut-être amoureuse terrée au fond de l’esprit machiavélique de Lars, entourés de cernes impressionnantes, un nez légèrement aplati, et une bouche déformée, taillé dans le bois d’un vieux. Le tout, donnant un air mauvais par excellence ce que n’allait pas contredire les dizaines de cicatrices qui couraient tout le long de ce visage refrogné. Le petit rire, découvrait des dents jaunies, mais en ordre presque parfait. Des cheveux coupés aux épaules pendaient, mouillés par la sueur et sur lesquels s’étalait par endroit une sorte de bouillasse argentée.

Le gamin était un géant, proche des deux mètres, il avait gardé les yeux fixés sur la jeune Gryffondor, sa cape au raz du sol, immobile. Un silence de mort s’était installé sous la pluie fraîche. Aussi étrange que cela pouvait paraître, les deux orbites de l’homme semblaient rendre encore plus lourde cette atmosphère de polar noir. Quand, Larsen s’était levé, sa main gauche, avait plongé dans sa poche d’où elle n’était pas sortie, pas encore… Comme pour saluer le lugubre de la mésaventure, une nuée de corbeau, aussi noir que le jais s’éleva et traversa les cieux sans aucun bruit autre que le frottement de leurs ailes de plus nacré de tous les noirs. Nuls croassements, nuls regards jaunes et vitreux pour les deux antagonistes. Cinq minutes passèrent, silencieuses, le visage mal rasé et émacié de ceux qui ont passés trop de jours enfermés, du Mangemort semblant s’assombrir de minutes en minutes, soudain, il leva sa baguette, mais pas en direction de la fille aux cheveux flavescents. Une formule inaudible suivit le sortilège, puis ce ne furent pas moins d’une centaine de mouvements des poignets. Mais rien, il ne se passait rien. Enfin si… La pluie s’était arrêtée, mais on l’entendait toujours… Elle avait continuée en dehors du cimetière, enveloppant d’irréel cette ahurissante réalité déjà flouée par les événements passés et présents… qu’en seraient-ils de ceux futurs ?

Puis, il y eut un grand *bang*… Chacune des tombes du cimetière, y compris celle sur laquelle se trouvait Lux furent ouvertes par… des Inféris qui avaient, d’un mouvement totalement uniforme laissé tombé leur « couvercle ». Les cadavres restèrent tous là… debout… avant de s’effondrer d’un seul coup… Baguette pointée vers le sol, Larsen s’était avancé, chassant d’un geste vif et rapide comme l’éclair une mèche de cheveux sales et emmêlés trop gênants à son goût. Le pas, lent et sur, il s’était avancé… Lorsqu’il fut à huit mètres de la jeune Gryffondor qu’il n’avait pas encore rencontré puisqu’elle s’en était allée avant qu’il n’arrive dans l’allée des Embrumes, il s’arrêté, un sourire de plus en plus goguenard sur la face et demanda, d’une voix rauque comme un roulement de tambour, dure comme le fureur de Zeus et de son tonnerre, mais elle avait également, drôle de paradoxe, le calme inébranlable du Dalaï-lama. Il ne semblait pas y avoir y avoir la moindre émotion, que ce soit la colère, la tristesse, la colère ou la peur lorsqu’il parla…

-Tien donc… Tu ne serais pas… la fille de l’Allée des Embrumes ? On m’a… parlé de toi…

~Tue…Attaque… Tue…Dis-leur…Relèves-les !! Frappe… Du sang !! Abreuvons-nous !! Délivres-nous ce plaisir...~