Un envie de boire un peu plus forte que les autres... (Miky)

Il faisait nuit, une nuit sombre, froide, un soir de pleine lune, la seule lumière avec les étoiles capable d’illuminer un ciel aussi noir que celui de cette nuit (en particulier)... Et c’est justement par cette sublime nuit, que la belle et jeune serpentarde, plus farouche que jamais, décida de sortir... Décolletée sublime, s’alliant avec son jean noir, et ses bottes à talons, léger mascara autour des yeux, une petite couche de rouge à lèvres, rose, et des cheveux blonds parfaitement coiffées, tombant en cascade dans son dos.... Bref, le grand jeu... Elle avait décidé, une fois de plus, de sortir, de désobéir au règlement, et ainsi abuser de son penchant favoris, l’alcool... En passant par le parc, de poudlard, elle n’avait vu que très peu de monde, juste quelques traînards, de serpentards sans doute, mais en arrivant sur le chemin de traverse, elle put constater avec joie, que personne jusque ici, ne l’avait surpris... Il faut dire, aussi que notre belle serpentarde, avait énormément pris l’habitude de ne jamais se faire prendre, elle connaissait la méthode, jusqu’au bout des ongles et la menait avec technique, discrétion, et tact... Même en première année, elle savait comme s’y prendre pour charmer Rusard, si jamais le pire arrivait, alors maintenant vous pensez bien, qu’un simple sourire en se redressant, suffisait presque à faire tomber le malheureux concierge, qu’elle ne croisait que très très rarement... Que voulez vous, quand on maîtrise, les escapades nocturnes, rien de nous fait peur... Et rien ne nous arrête... En voici la preuve...
En bifurquant à droite, elle trouva une allée, et celle-ci la mena non loin du Chaudron Baveur... La ou, elle comptait passer la soirée, à s’enfiler des bierres au beurre, et des whisky pur feu... Un cocktail nocturne, des plus délectable... Une porte violemment poussée, des regards masculins brusquement attirés vers la porte, des langues qui s’agitent, une bouffée de chaleur, des pulsions de désir ? (Nan mais Davis va nous faire une crise si je continue, j’arrête mon lion d’amour, t’inquiètes pas, ils t’arrivent pas à la cheville, Bref revenons au sujet :) C’est Joyce qui pénètre dans un lieu typiquement masculin, à base de sorcier, déjà en train de s’imaginer des films... Navré messieurs, mais je suis venu pour boire... Par pour faire mu –muse... La belle jeune femme, belle ? Non, sublime, s’avança vers le bar, et commanda une boisson à haute teneur en alcool, pour commencer fort... Elle ne regarda même pas la personne qui lui servait, mais dès qu’elle lui tendit son verre, elle en but tout le contenu d’une traite, et en demanda un autre, eh oui, j’ai soif qu’es que tu crois ? Je suis une débutante qui sombre après trois gorgées, non, je suis la plus dangereuse des alcooliques... Après avoir but, trois verres, elle emporta le quatrième, et s’installa à une table, plusieurs sorciers ne la quittaient plus du regard, c’était comment dire ? L’attraction du pub... Mais comment ne pouvait t-elle pas l’être ? Si l’on réfléchis, bien, tout ce petit manège, est tout à fait normal à ses yeux... Elle dessina un sourire en coin, quand elle entendit touts les petits commérages que les uns et les autres murmuraient... Certains disaient : Nom de la barbe de merlin, cette fille est sublime... D’autres pensaient : Elle doit être avec quelqu’un c’est sûr... Mais elle est seule, c’est bizarre... Il la rejoindra sûrement, arrf... La vie est une chienne... Ils n’allaient donc pas à sa rencontre, par peur de se faire remballer, parce qu’ils savaient au fond d’eux, que les femmes les plus belles, sont les plus dangereuses... (N’est-ce pas Kyo ? lol) Et qu’il n’est jamais bon de provoquer l’orage, quand il gronde avec la foudre... Mais, peur être qu’un éclair, ne montreras plus courageux que les autres, et osera braver l’orage, pour rencontrer la foudre... La délicieuse foudre, dangereuse et enchanteresse… Attention, à toi, les griffes d’une violente et éclatante foudre, ne sont pas signe de bon présage…

(Pff, c'est n'importe quoi... Un envie de boire un peu plus forte que les autres... (Miky) 578235

Un envie de boire un peu plus forte que les autres... (Miky) 578235

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Quelle vie de misère! Il en avait sévèrement marre de son existence, Michael De Brent, quand il poussa la porte du Chaudron Baveur, ce soir là.

L'endroit était plus ou moins plein. Il s'en fichait. Ce soir, il voulait se saouler pour de bon et tant pis s'il devait dormir par terre, n'importe quoi mais surtout pas rentrer chez lui.

Il s'accouda au comptoir et passa sa commande d'un air laconique, absolument désenchanté de la vie.

Un double, Tom!

On le servit en un clin d'œil et il avala l'alcool d'un coup sec. Sans ciller. Tom, le barman, commençait à connaître les habitudes de l'auror et ne demanda même pas. Une autre rasade lui brûla la gorge et encore une troisième, mais les effets désirés étaient loin d'apparaître. Au lieu de cela, il était ridiculement sobre.

Un silence anormal régnait dans l'antre, au début il ne prêta aucune attention, trop concentré à boire. Mais au bout d'un moment, sa curiosité naturelle l'emporta. Il n'eut qu'à suivre le regard libidineux des présents pour tomber sur elle. Pendant un instant, il en eut le souffle coupé. Que faisait une créature pareille dans un endroit comme celui là, à cette heure indue?

Un quatrième whisky pur feu lui brûla la gorge. Elle était toujours là, donc il n'hallucinait pas. Alors, en se disant qu'après tout, il n'avait rien à perdre, rien ne pouvait aller pire que jusque là, il quitta sa place solitaire et d'un pas très assuré, avança vers la jeune femme .

Bonsoir, tu es seule, je suis seul...ceux là, ils te lorgnent avec envie de te sauter dessus, ce serait dommage pour une si jolie fille. Je peux m'asseoir?

Il n'attendit pas qu'elle lui réponde et prit place face à la jeune inconnue. Sans demander si ça la gênait ou non, il sortit un paquet de cigarettes et en alluma une. Avec une délectation san égal, il laissa échapper une longue volute de fumée, avant de la regarder avec un sourire en coin. Juste pour sembler un peu sympathique.

Il me semble déjà t'avoir vue quelque part!

C'était la plus minable entrée en matière qu'on puisse faire, mais il s'en fichait comme d'une guigne. Il était là pour se saouler pas pour faire des "public relations"...mais au moins que ce soit avec une belle inconnue qui avait, si on jugeait par le verre vide face à elle, les mêmes intentions que lui.

D'un geste agacé, il se passa la main dans les cheveux, mais les mèches blondes retombèrent exactement au même endroit.

Elle s'enfila tranquillement un autre verre, c'était son combientième déjà ? Aucune idée, mais ce n'était pas le premier, et surement pas le dernier, non ce soir, elle avait envie de boire, boire et boire... Rien d'autre... Un illustre inconnu, se planta devant elle, mignon, grand, beau, son visage et le reste de sa morphologie fut rapidement passé en revue par les sublimes yeux de Joyce, et ses lèvres dessinèrent un petit sourire malicieux quand il vint s'assoir en face d'elle... ainsi, un courageux petit éclair, venait à sa rencontre, enfin petit non, il était plutôt grand...

Bonsoir, tu es seule, je suis seul...ceux là, ils te lorgnent avec envie de te sauter dessus, ce serait dommage pour une si jolie fille. Je peux m'asseoir?

- Bonsoir... Seule ? Plus maintenant apparemment... Asseyez vous...

Il s'exécuta avant même qu'elle ne réponde, et alluma une cigarette, elle tiqua vite, et ne put s'empêcher de lorgner son paquet... Une marque moldue, qu'elle aimait beaucoup, peut être même sa préférée... Elle ouvrit le paquet, et en sortit une cigarette toute prêt à l'emploie, tout en demandant si elle avait le droit de lui en piquer une...

- Je peux ? Ce sont mes préférées...

Elle extirpa le petit tube de tabac, et le porta à sa bouche, ne lui laissant plus le loisir de dire non... Un peu comme il l'avait fait en s'asseyant, elle lui rendait l'appareil en quelque sorte...
Piquant aussi son briquet rouge, elle alluma sa cigarette, et tira une première bouffée...

- Je ne pense pas vous avoir déjà vu... Et je m'en souviendrais si tel était le cas... Et vous aussi... Hors la vous n'êtes pas certains, si je m'abuse vous avez dit il me semble... J'en conclue que c'est une minable entrée en matière...

Coinçant sa cigarette, entre son index et son majeur, elle put enfin cracher soigneusement de la fumée, qui partit sur le côté, et reporter son attention sur son verre... Elle en but presque tout le contenu, avec une vitesse fulgurante... Dépassant, la plupart des femmes qui boivent... Oh oui, Joyce est vraiment une déesse de l'alcool...
Imbattable dans ce domaine... Surement, la plus douée du monde... Oh que oui... L'inconnu aux cheveux châtains, parsemés de reflets blonds, n'allait surement pas tarder à s'en rendre compte... Ingurgitant le liquide ambrée, à une cadence très élevée, la petite Joyce Heir, pas si petite que ça, prenait vraiment plaisir, à cette petite mise en matière, de la femme aimant l'alccol, qui finira bourrée, mais pas tout de suite... Elle tient trop bien l'alcool, pour être tout de suite par terre... Et puis, maintenant qu'elle est en bonne compagnie, elle en profiteras, pour encore mieux se bourrer... ça sera, bourrage de gueule, façon séductrice... tout comme l’est naturellement bien sûr, ça ne posera pas de problème… Les autres pourront bien se rincer l'oeil, elle s'en fiche....

Michael tiqua à peine. La fantastique femme qui se trouvait face à lui venait de lui piquer une de ses cigarettes et fumait, avec autant de plaisir que lui. Enfin une femme qui ne roule pas des yeux lorsqu'on allume une cigarette.
Il la regarda faire. Au début, sans y prêter beaucoup d'attention. Il n'était pas venu là, ce soir, avec l'intention de draguer ou n'importe quoi de semblable...il voulait la paix pour se saouler mais évidement on ne pouvait pas ignorer un créature semblable. En la regardant bien, Michael se dit, qu'elle était faite des mains des Dieux...chaque centimètre, au moins ceux qu'il avait en vue, étaient parfaits.

Fais comme si elles étaient à toi!

En levant à peine la main, il notifia Tom, le barman du besoin de renouveler le contenu de leurs verres. Elle ne tiqua même pas quand un verre, tout frais servi, apparut sur la table.

Il voulait, et sans l'ombre d'un doute, laisser très claires ses intentions, depuis le début. Il vida, d'un trait le contenu de son verre,

Je suis ici parce que je veux me saouler, si tu veux faire pareil, on peut faire ensemble...pas d'inconvénient.

Pas un sourire, pas un coup d'œil qui révélerait son intérêt. Il resta là, à fumer, comme si rien au monde ne pouvait le déranger...en jetant un coup d'œil laconique vers sa compagne de table, qui avait bu aussi vite que lui.

Tu as des problèmes , toi aussi, ou c'est simplement pour le plaisir?

Il faut avouer que ce soir, il n'était nullement doué pour tenir une conversation charmante...il en avait un peu marre des femmes et leur façon impossible d'embrouiller sa vie.

Mais cette fille là...il était absolument impossible d'ignorer. Il se trouva, malgré lui ,en train de détailler son anatomie parfaite, passant outre toutes les bonnes manières, pourtant bien rabâchées.

Qu'est ce que tu fais ici? Ce n'est vraiment pas un endroit pour une femme comme toi.

Il devenait idiot, Ce devaient être les six whiskies ingurgités comme qui prend un médicament disgracieux. Quelle serait sa prochaine question? Ton signe du zodiaque? Il jura de se casser la figure contre le rebord de la table.

Je m'appelle Michael et toi?

Comme quoi entre ivrognes, on recommence comme à la maternelle? Oui, parce que ce devait bien être ça...de sa vie, Michael De Brent n'avait pas été aussi tristement laconique face à une jolie femme.

Fais comme si elles étaient à toi!

- Très bien, dans ce cas, je vous pique votre paquet…

Elle lui sourit malicieusement, et dans son regard on pouvait lire, tu me le donne, alors je le prends, je ne peux pas refuser une telle offre, ce serait déplacé de ma part, et je ne voudrais pas paraître impolie, surtout… Absorber dans sa bulle cigarette, elle n’avait pas fait attention à son nouveau verre, mais peut importe, elle le but entièrement, et il était certains, qu’elle avait envie de se soûler… Alors, pourquoi ne pas le faire, avec l’inconnu, qui se tenait en face d’elle… Oui, sa proposition était acceptable, et elle serait ravie de partager quelques verres, d’alcool, avec lui… Elle n’y voyait aucun inconvénient… Enfin, quelques verres, à ce rythme là, ça allait finir en une rasade de verre…

- Des problèmes ? non, pas du tout, je bois parce que j’aime l’alcool… Et vous ? Vous avez l’air d’être le genre d’hommes à créer des problèmes avec brio, et à les résoudre en sombrant dans l’alcoolisme… Je me trompe ? Ou je frappe en plein dans le mille, et alors vous serez obligé de trouvez un prétexte bidon, pour m’enlever les mots de la bouche, parce que vous êtes trop fier pour me laisser avoir raison… (je crois que c’est un tout petit peu l’alcool qui l’a fait dire des choses pareilles, mais chuut… )

Elle le vit, qu’il observait son anatomie, difficile voir impossible d’ignorer, tellement elle était parfaite, sous tout les angles… Et lui sourit, un petit sourire en coin, pour lui signifiait qu’elle savait ce qu’il pensait derrière sa petite tête masculine…

- Ce que je fais ? La même chose que vous… Pourquoi ça ne se voit pas ? Et ça m’étonnerait que les bars soient interdis aux femmes, cet endroit est donc tout à fait pour moi… Ma compagnie vous gène ou vous aimez posez des questions idiotes ?

Elle enfila un autre whisky, à pleine gorgée, la douce mélodie du whisky qui s’échappait dans sa gorge, se répétait pour une énième fois… Elle ne ressentait pas encore les effets incontrôlables de l’alcool, mais n’allait sûrement pas tardé, à les sentir arrivée, vitesse grand V dans environ quelques verres de plus… Elle tenait tellement bien l’alcool, qu’il lui fallait vraiment y allé, pour atteindre le sommet de l’incontrôlable… Elle n’était pas comme toute ces pauvres femmes qui sombrent après deux coupes, non, elle était tout leur contraire, et cela pouvait paraître étonnant, de plus qu’elle, elle est classe quand elle boit, ça peut même la rendre encore plus séductrice qu’elle ne l’est déjà, mais tout comme le charmant jeune home, assis là depuis maintenant un moment, elle ne cherchait pas vraiment à le draguer, bien qu’il fallait qu’elle avoue, qu’il avait un physique avantageux, et un regard miel, à en faire fondre, la belle enchanteresse, en avait vu d’autres… Beaucoup, d’autres… Dont un, particulièrement coriace, et attachant… (Je vous laisse le deviner)…

- Ainsi, l’ivrogne fumeur, porte très bien son joli prénom… Je m’appelle Joyce… A cela je rajouterais : Enchantée de vous connaître… Michael…

Joyce, n’était pas du genre à serrer la main d’un homme, elle trouvait cela ridicule, même si elle était anglaise, et que les anglais ne se font jamais la bise pour se dire bonjour, elle, elle trouvait la main, trop distante, et froide, bon bien sûr, c’était son point de vue, alors elle fit quelque chose, de typiquement français, et déposa un rapide bisous sur la joue de Michael, pour accompagner ses paroles, il n’y avait là rien de très obscène, ou déplacé, pour elle, ce n’était qu’un petit geste de bonsoir, un peu plus proche, qu’une poignée de main, un bonsoir, pour le moins original, pour une British… Et Michael, parce que maintenant l’inconnue, à un prénom, n’avait pas l’air de trouver cela problématique, enfin peut être que ce n’était qu’une impression, et qu’il allait se révéler, être un problème, pour le bel anglais… Anglais ? Mais peut être n’en était –il pas un…

Pendant un instant Michael se demanda s'il était en train de bien entendre. Son système auditif se portait à merveille alors il finit par déduire que la demoiselle, assise face à lui, était quelqu'un de très spécial. Elle avait un style, très personnalisé de faire et dire les choses.

Il leva son verre et le vida, mû par la moraliste remarque qu'elle avait faite.

Et vous? Vous avez l'air d'être le genre d'homme à créer des problèmes avec brio et à les résoudre en sombrant dans l'alcoolisme...

Il eut un sourire qui ressembla beaucoup à une moue et la darda d'un regard pénétrant. Cette jeune femme avait la langue extraordinairement bien pendue, à son avis.

Ça te prend souvent de faire ce genre de commentaires? Pas que ça me dérange, mais un de ces jours tu pourrais avoir une drôle de surprise...et non, pour ton information je n'ai pas besoin de sombrer dans l'alcoolisme pour résoudre mes problèmes.

Si tel aurait été le cas, depuis longtemps qu'il ne serait qu'une épave humaine mais il n'avait aucune envie de se mettre à raconter sa vie à cette belle inconnue, ni à personne d'ailleurs.

Un autre verre. À ce rythme là, on n'allait pas tarder à avoir la langue lourde et les idées légères.

Au fait, pourquoi t'obstines tu à me vouvoyer...je ne suis pas si vieux que ça!

Voilà, l'alcool commençait à faire son petit effet, manquait seulement qu'il commence à se montrer niais. Pourtant la jeune femme semblait fraîche et pimpante...quelle endurance! Il l'avait vue vider verre sur verre, sans donner le moindre signe de faiblesse...à part une langue de plus en plus aigue.

Joyce, c'était son prénom, était sans doute peu conventionnelle. Après l'avoir traité, sans aucun respect, d'ivrogne fumeur, elle l'avait gratifié d'un très plaisant et inattendu baiser sur la joue.

Qui sait? Après tout la soirée ne serait pas si sombre que ça, après tout.

Merci, Joyce. Ça change agréablement de nos ennuyeux shake hand. Je me suis toujours demandé pourquoi les anglais devons toujours être si...adéquats et pleins de formalité. Bien entendu, toi tu es définitivement une exception aux règles établies.

Tout à coup, il se trouva presque d'entrain et lui adressa un sourire tout ce qu'il y a de plus charmant, un de ces sourires chaleureux, qui détendent l'âme et font pétiller les yeux.

Maintenant que nous nous sommes présentés, on pourra faire semblant d'être des vieux copains de beuverie et nous adonner avec enthousiasme à l'agréable tâche de nous saouler, à moins bien sûr, que tu n'aies changé d'avis.

Il vit l'éclat gourmand de ses yeux et devina que quelques petites idées devaient trotter dans sa jolie tête. Elle ne se gênait pas pour le regarder, comme si elle passait en revue toutes les possibilités et cela finit par le faire sourire de nouveau. La dernière chose qu'il avait en tête, ce soir, était de se livrer à un flirt éhonté avec la première femme venue. Il avait déjà assez de problèmes comme pour aller s'en cherche un autre. Mais il fallait reconnaître que cette créature était assez inquiétante...trop même.

Pour se changer les idées, il commanda une autre ronde de whiskies.

Avec des gestes lents, empreints d'une sensualité exquise, elle tira une nouvelle cigarette du paquet qu'il lui avait si galamment cédé et l'alluma, en utilisant son briquet. Michael suivit son petit manège, d'un œil amusé. Elle avait de la classe, ça on ne pouvait pas le nier et cela rendait plus difficile à comprendre ce qu'elle faisait dans un antre miteux et glauque comme le Chaudron Baveur. Une fille comme celle là appartenait à une sphère plus raffinée, mais sûrement un besoin d'émotions fortes la poussait à se trouver là, ce soir.

Il s'accouda à la table et se pencha légèrement vers elle, sans la quitter des yeux, un regard assez caressant comme pour donner des idées à quiconque et un sourire assez engageant comme pour accélérer n'importe quel cœur de femme. Tout cela dura une fraction d'instant, suffisant pour qu'elle arrête son geste de porter la cigarette à ses lèvres et le considère, avec une certaine impatience.

Passe moi les cigarettes, s'il te plaît!

Qu'il se damne en enfer...mais il ne voulait que ça, fumer!

Son appareil auditif en mode on, il ne pouvait que bien entendre les paroles de la langue délibéré de toute retenue de la jeune demoiselle... Eh oui, Michael, tu as bien entendu ce que tu je t’es dit, et non tu ne rêves, tu es bien à l’intérieur du chaudron baveur avec une jeune femme, qui n’a décidemment pas froid aux yeux... Tu veux que je te pince ?...
Tiens, tiens et monsieur, aime bien regarder dans les yeux, voilà une chose que les deux individus partage, alors... Les yeux bleu, océan pacifique de Michael, vinrent pénétrer les yeux sombres de Joyce, dans un regard assez captivant... Par contre, son sourire boudeur, gâcha tout... Radicalement, tout... Bravo, l’artiste...

- Une drôle de surprise? Mmh, mais j’aime les surprises... Eh pour votre gouverne, j’aime aussi faire ce genre de commentaire, et jusqu’ici ils ne semblent pas vous déplaire...
Vous buvez pourquoi alors ? Pour faire l’homme grand et fort... Ou parce que vous êtes comme moi, vous aimez ça... ?

En revanche, en étant sous l’emprise de l’alcool Joyce avait la langue de plus en plus pendante, et elle ne se retenait de rien, elle n’y allait pas par quatre chemin, pour dire ce qu’elle pensait, de ceci, ou de cela, ou de cette personne... C’est clair, net et précis... Avec un grain de folie...

- J’aime bien vouvoyer les hommes, mais si tu y tiens, je peux te transformer en tu, Michael... Je serais curieuse, de connaître ton âge... Puisque tu n’es pas vieux, tu ne devrais pas avoir honte de me le dire... Je te dirais le mien après si tu le désires...

Après, cela vint son fameux bonsoir, à la française, qu’il avait manifestement apprécié... en même, temps qui ne l’aurait pas... Un contact aussi doux, personne ne peut le détestez... En écoutant, sa réaction, les lèvres de la jeune femme, dessinèrent un sourire, et elle poursuit :

- Mais, de rien Michael... Je n’aime pas les shake hand, de toute façon... Et j’aime les manières frenchy un peu plus osées... Encore quelque chose qui me différencie de tout ces anglais minables, aux manières distantes ridicules... Mais dis moi, tu es anglais toi aussi non ?

Elle observa le sourire qu’il lui faisait, un joli sourire, mais la belle enchanteresse les connaissait trop bien, pour que ses yeux pétillent de milles feux, cependant, elle ne pouvait pas rester de marbre non plus, elle ne fait pas partis de la race des pierres, ou des cailloux, elle a un cœur qui bat à l’intérieur, comme tout le monde... (si, si je vous assure, sinon comment aurait-elle put l’offrir ?)Alors elle lui rendit son sourire, en un sourire des plus charmeurs, et mignon... tu veux jouer à ça miky ? Attention, je suis très forte à ce jeu là... Tu risques de perdre, et moi de gagner... Haut la main...

- C’est l’alcool qui te fait parler comme ça ? On dirait un vieux ploucos, du troisième millénaire... Je ne serais pas ta copine de beuverie... Cependant, je veux bien m’adonner à l’agréable tâche de me soûler avec toi, à moins que tu veuilles changer d’avis, maintenant ? Dans ce cas, je me soûlerais sans toi... Mais ça serait terriblement dommage... (regard de chien battu superbement imité)

Après l’avoir remis en quelque sorte sur le droit chemin, en lui précisant, qu’elle n’était pas sa copine de beuverie, la belle et mystérieuse jeune femme (je me contente de ces adjectifs, parce que sinon, la liste ferais 4 kilomètres...) apporta encore son verre près de ses lèvres, pour en boire le contenu, d’une traite... Lui aussi semblait boire, à son aise, mais n’était t-il pas venu ici, dans le but de boire, boire et boire ? Si, et bien dans ce cas, les deux individus partage le même but... Du moins, le même but d’une nuit...
En allumant une cigarette, avec toute la sensualité et la classe dont elle pouvait faire preuve, elle observa encore une fois, le jeune homme, parce qu’il n’est pas vieux, il faut l’avouer, qui ne tenait encore en face d’elle, eh oui, il n’avait pas bouger de place comme ça incognito, hop je bouge, tu m’excuses, mais là je me sentais trop mal fallait que je bouge, non, non, il était resté sagement assis, et observait son petit manège... Allume cigarette...
La raison, pour laquelle elle se trouvait dans un pareil lieu ? Elle n’en avait aucune idée, elle-même, sans doute une pulsion de curiosité, ou quelque chose comme ça, sûrement quelque chose qu’il l’avait attiré, on ne sait pas quoi, mais peu importe, il s’agit de quelque chose...

Il s’appuya sur ses coudes, pour se pencher vers elle, mais que voulait t-il faire ? Son regard, était toujours aussi pénétrant, et il eut même un petit sourire, qu’il croit bien sûr capable de chambouler le cœur, de notre miss enchanteresse, pas si vite, Miky, ce n’est pas comme ça, qu’on peut m’avoir, je ne suis pas accessible avec de simples sourires niaiseux, d’un charmant ivrogne... Peut mieux faire... Par contre, c’était assez étrange comme réaction, donc, un peu surprise, Joyce ne reporta pas sa cigarette entre ses lèvres, et interrogea Michael du regard... avec une certaine impatience, il ne tarda pas à répondre à sa demande visuelle...
Joyce, ne mit pas longtemps à réagir, peut être 2 ou 3 secondes, pas plus, elle se pencha aussi légèrement et poussa le jeune homme pour qu’il revienne dans sa position initiale... Il fut projeté, un peu violemment, et n’avait pas put la retenir, parce que bien sûr il ne s’y été pas attendu, Joyce elle, se rassit doucement et lança un bref regard à Michael, qui semblait abasourdit, serait –ce qu’une impression ? Où l’était –il vraiment ?

- Tu pourrais me parler, avec un peu plus d’élégance, je ne suis pas ton elfe de maison à ce que je sache... Mais passons, puisque tu veux fumer, tu fumeras...

Elle prit deux cigarettes, du paquet, et pointa le bout du filtre en direction de la bouche de Michael...

- Tu peux ouvrir la bouche s’il te plait...

Elle réussit à coincer, les deux cigarettes entre ses lèvres, et à sourire en même temps, le pauvre Michael, avait de quoi être un peu largué ou trouvé cela étrange, sa réaction resta un mystère pour Joyce qui ne lui avait pas vraiment prêté une attention particulière ... Mais, il n’émit pas trop de résistance, du moins, il ne devait pas être en état pour contredire, sa demande, si étonnante soit t-elle... Eh oui, elle aurait put lui jeter à la figure, et le laisser se débrouiller, mais elle en avait décidé de le surprendre, en le menant tout droit, vers la convoitise, tant aimé des fumeurs... La cigarette...

- Deux cigarettes, pour le prix d’une... Acceptable, comme profit non ?

Les flammes de son briquet s’allumèrent, et une étincelle illuminante, s’alluma aussi au fond des yeux de Joyce... Les deux cigarettes prirent le feu, aussi au même moment... C’est à ce moment, précis que la jeune femme, tira une autre bouffée de sa cigarette à elle...

- Vous passez un agréable moment en ma compagnie, Michael ?

Là, elle faisait comme si, elle était une hôtesse, de l’air, dans un avion, volant pour une destination, exotique, comme si elle dirait, nous espérons que vous avez passez un agréable vol en notre compagnie... Oui, c’était exactement, ça, et le but de cette petite façon de parler, était de le ramener à la normale, parce que depuis un moment, il l’a regardé bizarrement, qu’es que c’était que ce regard anormalement bizarre ? Joyce, fronça les sourcils ensuite, d’un air de dire, mais qu’es qui se passe pourquoi tu me regardes comme ça ? Ce regard, était terriblement inquiétant, parce que la jeune femme, ne savait pas ce qu’il voulait dire, elle n’était pas habitué à ce qu’un homme la regarde aussi bizarrement, il devait se passer pas mal de choses, dans la petite tête angélique de Michael De Brent... A moins qu’elle ne se fasse des idées, que son sourire ne vaille, rien dire, ou simplement autre chose… Une autre perception, de la chose...

Petite demoiselle imbue d' irrévérence qui n'avait pas froid aux yeux!
Michael enleva une des cigarettes et l'aplatit dans le cendrier. L'autre resta coincée entre ses lèvres, distendues en un petit sourire amusé. Elle se livrait à son petit manège avec une désinvolture saisissante. Pas de doute, elle se savait belle et inquiétante. Le regard des hommes était pour elle une gratifiante confirmation à la grâce de sa séduction...parce que c'est ce qu'elle était, ni plus ni moins, une séductrice qui faisait se griffes sur n'importe quel homme pris au dépourvu...pour alimenter son ego. Et il devait être grand et bien alimenté, cet ego là!

M. de Brent, qui n'était ni à sa première ni à sa dernière rencontre avec des femmes semblables, ne put que continuer à sourire avec indolence alors qu'elle le fixait d'un regard, qui dans une minute tout au plus serait outré, s'il ne commençait pas à réagir comme espéré. Parce que bien entendu, elle espérait qu'il réagisse. Mais il s'amusait trop en voyant l'impatience qui l'agitait.
Pour répondre à sa petite question, si malicieuse et provocante, il se contenta de hocher la tête, sans toutefois la quitter des yeux, la détaillant parcimonieusement, sans la moindre gêne, tout comme elle le faisait avec lui.
Et il faut dire que la seule chose d'angélique que pouvait avoir Michael De Brent était son allure céleste. Passé outre les apparences, il était aussi roublard que le diable même!

Qu'est ce que tu crois? Je suis assez vieux pour faire mes élections sans me gêner de l'avis de mon prochain, si je suis là, c'est bien parce que je m'y sens à l'aise, que je reste à te regarder...tu es incroyablement jolie.

Il ne s 'attendait pas à la voir rougir, ni rien de semblable. Les femmes comme elle n'ont jamais connu les affres de la timidité. Il exhala la fumée tranquillement puis vida son verre.

Arrêtons ce petit jeu. Ça peut devenir fatigant après un moment. Je suis là, tu es là. Nous avons en commun que tu aimes boire et moi aussi, nous fumons tous les deux et définitivement , à force de te regarder je pense que tu es superbe et je crois que tu penses la même chose de moi. Alors, à quoi bon nous encombrer de détours!

Il fit signe au barman de servir de nouveau et se laissa aller tranquillement contre le dossier de sa chaise. Il souriait, plein de suffisance, à point de se montrer arrogant.

Je crois ne pas me tromper si je dis que nous avons un autre point en commun...nous prenons ce qui nous plaît sans soucis de lendemains. La vie n'est qu'un jeu...et nous aimons jouer. Est ce que je me trompe, Joyce?

Michael devina qu'elle se décontenançait, un peu, à peine un peu et cela lui tira un autre sourire. Un petit sourire méchant et désabusé, de chat gourmand ...

Petite demoiselle, et puis quoi encore ? Petit cœur de pierre pendant que tu y es, mesurant un bon mètre 72, ça m’étonnerait qu’elle soit petite... Pas froid aux yeux, je te l’accord, mais de grâce achètes toi des lunettes, et ne dit plus qu’elle est petite... Joyce, regarda ce qu’il fit avec un petit sourire en coin, apparemment sa deuxième cigarette ne lui plaisait pas, voilà un bon point pour la serpentarde... Elle avait à peine été touchée par Michael, alors la jeune femme la prit et la coinçant entre ses lèvres, avec son autre cigarette, qu’elle avait d’ailleurs presque finis... Mais qu’a cela ne tienne, elle la finirait en même temps que l’autre... Et ainsi, défiait Michael, tu n’est pas capable d’en fumer deux ? Moi, je le suis regardes bien, et apprends... Cette petite lueur d’intense défi, régnait au fond de ses pupilles, et ne comptait pas s’effacer de si tôt... Oh que non... Elle tint les deux cigarettes entre ses dents, avec une maîtrise déconcertante... Doucement, elle les coinça entre son index et son majeur, en fit virevolter une, qui tourna comme une toupie juste au dessus de ses doigts, puis tout en fixant Michael dans les yeux, elle amena le mégot dans le cendrier, ou il vint mourir, comme elle le souhaiter... Ce fut l’apothéose... De la fumée grise sortit de sa bouche, et vint se poser délicatement sur le visage de Michael...

- Tu n’as pas répondu à mes questions... Tu as des déficiences auditives où tu n’aimes tout simplement pas répondre aux questions ? Tu comptais m’embobiner aussi facilement avec de belles paroles, que j’ai déjà entendues des milliards de fois ? Tu es incroyablement jolie, comme si je le savais pas, et qu’il fallait que tu me le dise... Je trouve ta façon, de détourner les choses, assez minable... Sans vouloir te vexer Michael, il en faut un peu plus que ça, pour me dissuader de ne pas m’accrocher, à une simple question comme connaitre ton âge... Tu n’es pas vieux, tu es beau, mignon, séduisant, attirant, alors de quoi tu as peur ? Ce n’est pas une jeune fille âgée de presque 17 ans, qui ferais un quelconque commentaire sur ton âge... Et ne t’avises pas non plus d’en faire un sur le mien...

Elle reporta sa cigarette entre ses lèvres, et elle se consuma encore... Son verre d’alcool, était à moitié plein, elle n’y avait plus touché depuis un moment, mais compter bien remédier à cela... Mais chaque chose en son temps... Elle le vit vider son verre, tranquillement et ensuite il reprit la parole...

- Ou veux tu en venir Michael ? Tu veux te soûler avec moi, ou tu as des arrières pensés loin d’être celle d’un homme de ta condition ? Tu as intérêt à répondre à ces questions, parce que sinon je t’assure, que ça ne se passera pas comme ça... Tu vas pas t’en sortir avec des paroles à l’eau de rose, aussi banales qu’un vulgaire tu es incroyablement jolie... J’attends... Le verdict...

Elle but son verre en entier, juste après, et le barman, revint encore une fois pour les servir tout les deux, ils en étaient au combientième verre déjà ? Et elle tenait encore la route, miss Heir... Elle paraissait lucide, alors que les effets indésirables de l’alcool, n’allait sûrement pas tarder à faire leurs apparitions soudaines...
Fixant Michael, avec un regard de tigresse, un peu out, elle but dans son verre, une gorgée, puis une autre, et enfin tout le contenu, puis appela le barman, et recommença, le même manège, elle s’enfila trois verres, tout en l’écoutant... Elle parut tout d’abord un peu décontenancé, parce tout ce qu’il disait, mais cette impression ne dura qu’un temps, son expression vira au attends, mon petit j’en n’ai pas encore fini avec toi...

- Je pense que j’ai un peu trop bu... Qu’es que tu disais déjà ? La vie est un drôle de jeu, et nous en sommes les joueurs, les seuls joueurs, chacun vit son jeu... Sauf ceux qui n’aiment pas jouer...

Elle remarqua cette espèce de petit sourire, narquois qu’il dessinait du coin de ses lèvres... Un chat gourmand ? Mmh, viens par ici petit chaton, te faire dévorer par la souris... tu tomberas entre ses griffes, que tu le veuilles ou non... C’est la loi, de la nature, le plus fort gagne... Et quelque chose me dit, que le plus fort, ce soir, ce n’est pas toi...
Joyce, se passa furtivement la langue sur les lèvres, pour que l’impertinent chat gourmand, qu’était le petit Michael, change d’expression...

- Méfies toi, la souris à des griffes, elle aussi... Me regardes pas comme ça... mmh, jtai dit que j’ai trop bu ?

Le regard, de Joyce, se plongea dans le décor, et elle s’enfila un autre verre, dans la gorge, toujours avec autant de classe, et une allure de séductrice... Née... (Elle doit avoir ça dans le sang...)

Michael écouta tranquillement le monologue de la jeune demoiselle. En fait, il n'en rata pas un mot. Il était clair que la jeune femme cherchait ouvertement à le séduire ou sinon, qu'il se damne en enfer, s'il comprenait quelque chose. Elle n'y allait pas par quatre chemins d'ailleurs, dans son style si particulier. Le whisky y étant pour quelque chose, il crût avertir qu'elle commençait à perdre un peu le fil de ses idées. Lui par contre, se sentait parfaitement sobre, malgré tous les efforts déployés.

Désolé si tu trouves minable ma manière de détourner les choses, je reconnais me trouver un peu à court d'arguments face à une attaque frontale, je viens d'avoir une journée des plus désagréables et me sens pas d'humeur pour la philosophie. Que veux tu que je te dise? Je te trouve jolie, tu l'es et tu le sais mais si tu attends que je te dise que tu es la femme la plus fabuleuse qui a jamais croisé ton chemin, tu vas être rudement déçue. Je ne suis pas homme à débiter des compliments à tort et à travers. Puisque tu tiens tellement à le savoir j'ai 25 ans, je suis Auror, je suis un ex-Serpentard et la plupart des membres de ma famille sont des Mangemorts endurcis, satisfaite, ou as tu encore quelque curiosité à mon égard?

Peu à peu son sourire avait cessé d'être enjôleur, tout comme son regard. Une expression d'indicible arrogance se peignait sur son visage...arrogance désabusée, quelque peu fatiguée par tant de fatuité. En allongeant la main, il prit celle de Joyce, sans douceur.

Je vais te donner un conseil. Ne joue pas à séduire des plus avisés que toi, ma douce, tu pourrais avoir une triste surprise. Je ne suis pas un de tes petits copains, qui sûrement se pâment devant ton talent de séductrice, parce que du talent, tu en as...mais il faut encore peaufiner beaucoup de détails. Il faut mûrir pour arriver à la perfection à laquelle tu joues. Les femmes les plus séductrices que j'ai rencontrées avaient toutes dépassé les 30 ans, n'essaye pas de les égaler avec tes presque 17. Si tu brûles des étapes à cette vitesse, lorsque tu atteindras mon âge tu seras une femme usée et sûrement plus désenchantée de la vie de ce que tu l'es déjà.

Elle se contentait de le regarder avec une moue d'enfant boudeuse, qui la rendait beaucoup plus mignonne que quand elle jouait les Mata Hari.

Tu dois te dire que je suis un gars des plus ennuyeux et que tu te fiches de ce que je dis parce que ça ressemble beaucoup à un sermon. Rien de ça, je me suis senti d'esprit à faire ma bonne œuvre du jour. Si tu voulais entendre de moi que je ne résiste plus de te voir à l'au delà de la table, que je meurs d'envie de t'embrasser à te faire perdre l'haleine et de sortir d'ici pour aller faire l'amour avec toi n'importe où...tes expectatives vont prendre un drôle de coup. Je n'ai aucune intention de séduire une mineure et de me coller encore un problème de plus sur le dos...pas que l'envie me manque, mais j'ai tout de même quelques principes.

Il lâcha sa main et prenant le verre encore plein que Tom avait mis face à lui, le vida d'un coup sec.

Si nous nous retrouvons dans quelques années...qui sait? Et maintenant lève toi, je te ramène là où tu devrais être depuis quelques heures, au lieu de hanter les bars à la recherche de Merlin sait quelles émotions fortes.

Michael s'était levé et la jaugeait d'un œil presque sévère. Il pressentait qu'elle n'obéirait pas de bon gré et que quoi qu'il fasse ou dise, le lendemain, elle serait en train de faire la même chose ici ou ailleurs.

Certes l’alcool, était un merveilleux facteur pour expliquer la cause de ce petit manège, mais ce qu’il commençait à débiter au fur et à mesure, avait un certain don pour exaspérée, la jeune fille, qui ne tarderait pas à perdre son sang froid, si il continuait… Oh, oui Michael de Brent, est très énervant, je dirais même très exaspérant, prend en de la graine, espèce de petit prétentieux, je vais te montrer moi, de quoi est capable une presque dix sept ans, face à un auror de 25 ans…Elle lança un regard sombre, et noir à Michael, et répondit sur le même ton que lui, histoire qu’il comprenne, qu’il n’a pas la dernière des imbéciles incapable d’aligner trois mots, en face de lui… L’alcool ne fait pas perdre la raison à tout le monde apparemment, enfin pas dans ce cas là… Les éclairs sont imminents, mais tout à d’abord, un peu de douceur…

- Mes questions ne sont pas philosophiques, donc je ne t’en tiendrais pas rigueur si tu n’en fais pas, ça m’est complètement égal, que tu soit fatigué ou pas, que tu aimes la philosophie ou non, je m’en contre fiche… Ensuite, pour ce qui est de déblatérer des compliments, à tord et à travers, je n’ajouterais que le fait que je n’en manque pas, le moins du monde, alors que tu me complimentes ou non, ne changeras rien ou presque à ma vie… De plus, je ne te demandais que ton âge, et pas une page complète de ton autobiographie…Mais merci, pour tes précisions très intéressantes mais tu es, surtout un honorable crétin arrogant, qui est très mal placé pour me faire la morale, ou tout autre commentaire de ce genre…

Quant au regard de Joyce, il ne changea pas, et resta aussi noir qu’un ciel étoilé, par une nuit d’été… Elle sentit qu’il lui prenait la main, et ne broncha pas, de toute façon, il n’y mettait même pas la moindre douceur, aussi elle se demandait pourquoi le faisait t-il ?

- Premièrement, je ne suis pas TA douce, il serait tant que tu apprennes à trouver d’autres mots pour me nommer, après copine de beuverie, et ta douce, qu’es que tu comptes me sortir de ta si petite bouche ? Enfin, ce n’est qu’un détail, ensuite ça m’étonnerait que tu sois plus avisé que moi, tu sais où tu peux le mettre ton conseil à la noix que tu devrais peut être t'attribuer ? Réfléchis bien, parce que ça vaudrait le coup… Secundo, l’âge importe peu dans l’art de séduire, ou l’a ou on l’a pas, c’est tout… Une femme de 35 ans, n’est pas forcément plus douée que moi parce qu’elle est plus vielle… Et pour ta gouverne, l’homme le plus vieux avec qui j’ai eu des rapports osés, te dépassait de plusieurs années… Et lui, n’avait pas l’air de trouver mes manières séductrices trop juvéniles… Il m’a même avoué, qu’il n’avait pas eu pareille sensation pendant toute sa vie… Moi par contre, je ne peux pas en dire autant... Et tu manques pas de toupet, je n’ai pas fait de commentaires sur ton âge, et toi tu te gènes pas pour en faire plusieurs… Je serais même prête à affirmer que c’est ça qui te gène, ça ne serais pas la même chose si j’avais la trentaine, et que je ne cessais de voir en toi, l’incarnation de la beauté masculine… Oh non, Michael, vous êtes tellement charmant… Je vous en prie… Pff… Encore un préjugés, sur les femmes qui obtiennent ce qu’elle veule plus rapidement que les autres… Tu sais quoi Michael ? Je pense que tu n’es qu’un abrutit et un salopard de première classe, et tu as des chances de le rester toute ta misérable vie… En revanche, toi tu ne peux pas prédire que je finirais comme tu souhaiterais me voir finir… Navrée, mais sur ce point, on partage pas la même vision des choses...

Finis, le regard doucereux, et mignon, là elle avait vraiment un regard de fauve prêt à mordre, ou plutôt à dévorer, mais ce n’était pas de viande, dont la jeune fille avait envie, non… C’était autre chose… Quelque chose de plus fascinant, si l’on peut dire qu’une grosse raclée est fascinante…

- Joli sermon en effet… Je ne dirais pas jusqu’à dire qu’il est soporifique, parce qu’il m’exaspère… Tu as changé d’attitude quand je t’es dévoilé mon âge, tu as un sérieux problème avec les mineurs ou tu culpabilises en, en trouvant une incroyablement jolie ?… Tu devrais apprendre à refouler ta culpabilité sans forcer sur les sermons incroyablement grotesque, et ridicule comme ceux que tu viens à peine de me faire… Tu te prend pour qui pour me déblatérer des stupidités pareilles ?

Elle passa sa main dans ses cheveux, celle qui l’avait enfin décidé à lâcher… Il l’avait prise pour éviter la grosse raclée ou ?

- Qu’es que tu insinues ? Tu crois que je serais plus mûre dans quelques années et tu auras envie de me faire l’amour, parce que je serais plus « vielle » c’est ça ? Alors là, ça m’étonnerait, même dans tes rêves les plus fous, tu ne pourrais même pas l’imaginer… C’est hors de ta portée…

Il se leva, et lui ordonna de faire la même chose, la dessus, elle fit objection, évidemment, et il n’allait pas la faire bouger, aussi facilement, oh que non, et même en forçant…

- Il est hors de question que je parte d’ici tout de suite, je refuse catégoriquement de t’obéir, et même en te mettant à genoux, et en priant, pour que je te suive, tu ne parviendras pas à me faire bouger… Tu ne me ramèneras nulle part… Par contre, rien ne te retient ici, toi, tu peux très bien foutre le camp immédiatement… Mais…

Elle ne finit pas sa phrase, et se leva, s’approcha de lui, lui lança un regard méchant, avec un sourire en coin, et d’un geste très imprévisible, et très rapide, le gifla, une raclée, courte, sèche, mais méchante… Juste de quoi, faire rougir un peu sa joue… Elle resta quelques secondes à le figer, et finit par allumer une cigarette, qu’elle glissa entre ses lèvres…

- Retournes dans les draps de ta femme Michael, celle qui est suffisamment mûre et vielle à ton gout, moi je finirais ma soirée dans ceux de ton père, ou dans ceux de Merlin… Il parait qu’il aime les filles « jeunes »

Une petite phrase, un peu détournée, pour lui dire, adieu ou au revoir, on se reverra en enfer, moi je reste là… Certes un peu compliquée, mais n’essayez pas de comprendre, l’humour de Joyce, quand elle a but un verre de trop, même si là, ça ne se voyait pas énormément… Il faut dire, que Michael, l’avait énervé, et quand elle est énervée toute trace d’alcool disparaît avec sa colère, et elle retrouve toute la lucidité d’une gamine innocente, ou peut être pas si innocente que ça…
Et inutile de préciser, que Joyce ignorait tout jusqu’au nom du père de Michael, c’était parfaitement évident, mais elle avait envie de voir qu’elle réaction, il aurait en écoutant ses mots… L’énervement était t-il être imminent ? En général, c’est pas le genre de phrase, qu’on aime bien entendre, même si notre père n’est pas à Askaban, et qu’il ne risque pas de mourir enfermé, rongé par la colère ou la solitude… (Eh oui j’ai lu ce topic, fallait pas ? lol)

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Un envie de boire un peu plus forte que les autres... (Miky)

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