C'était une nuit comme les autres depuis quelques jours. Elle se balada toujours la nuit dans le château, elle ne se lassa pas de ses balades nocturnes. En ce moment c'est ce qui la faisait tenir et ne pas pleurer dans son lit. Une semaine qu'elle n'avait pas vu William. Il lui avait promis de se voir. Il n'avait pas tenu ça promesse et elle n'aimait, elle détestait ça. Elle faisait, le même chemin, elle revenait sur la première fois qu'il s'était vu. Elle repensait à leur première rencontre, elle avait la rose qu'il lui avait offert la dernière fois qu'il s'était vu.
Aujourd'hui, elle voulait jeter cette rose, elle lui faisait pus de mal que de bien. La Grande salle était la dernière salle qu'elle allait voir avant d'aller se coucher. Le plafond était sombre, noir encre, avec juste une étoile. Cette étoile brillait de milles feu.
Elle prit la fleur dans la main, mit son nez dedans. Elle sentait encore bon, ses pétales étaient presque fanées elles tombaient presque. Elle voulait la jeter, mais elle n'arriva pas. Elle la remit sur son oreille, elle était prête à faire demi-tour, pour rentrer se coucher.

Elle était fatiguée, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti cette sensation. Elle se dirigea vers la porte pour rentrer. La tête à moitié baisser, elle remarqua des pieds au loin. Mince ! Quelqu'un l'avait surprise. Elle leva la tête, vit que c'était William. Elle resta bouche-bée les bras baillant. Ce n'était pas possible. Elle était sous le choque. Elle le voyait blesser, du sang sur ses habilles. Elle était en colère, mais quand elle vu ça elle eu de la pitié.
Elle se dirigea vers lui à grand pas.

- Tu n'as rien de casser ?

Elle était inquiète, mais avec toujours de rancoeure contre lui.

Elle prit, la rose. Un sourire vint sur son visage, mais elle allait dire ce qu'elle pensait. Elle commença à faire des tours puis elle dit.

- Ça fait une semaine que je t'attends, une semaine que je n'ai pas de nouvelle de toi, une semaine que je souffre et maintenant je te vois. Amoché de tous les coter. Mais tu étais passé où ?

Elle s'arrêta devant lui. Elle avait les larmes aux yeux.

- Je ne pourrais jamais t'en vouloir pour toujours, mais dit moi où étais-tu pendant une semaine et revenir blesser ?

Elle fit une moue contrarier.

- OK, OK. Bon bref.

Elle le regarda dans ses yeux, la rancoeure partit au fur et à mesure. Elle pencha sa tête et regarda sa blessure.

- Il faut te soigner, tu es vraiment mal en point.

Elle se dirigea vers lui pour regarder l'étendue de sa blessure.

- Ce n'est pas une mauvaise idée.

Un sourire se dessina sur son visage. Elle lui prit la main essaya de le poser sur un banc. Elle était petite et maigrichonne. Elle mit son bras au-dessus de son épaule et le poser sur le banc. Elle se posa à coter de lui et posa sa tête sur son épaule.

- Tu m'as manqué.

- Horrible !

Elle lui sourit.

- J'ai erré dans le couloir, pour voir si je te croisais. Donc j'arrive en retard, puis plein de bêtises.

Elle prit sa main.

Elle sourit.

- J'ai brûler les cheveux à Gryffondor devant moi en cours. Elle n'a pas vraiment aprécier.

Elle n'aurait pêut-être pas du lui dire. Une fille de sa maison, peut-être il l'a connaissait. Elle ne savait même pas qui s'était.

- Puis d'autre chose, mais bon.

Son sourire fit montrer ses dents.

- Non, la prof' a éteint le feu, avant que ça prennes toute sa tête. Je me suis fait coller, mais c'était marrant. Faut bien se distraire non ?

Elle lui lança un sourire joueur.

- Puis toi, ta semaine ? Elle était bien ?

Elle regarda sa jambe ce qui lui valut un frisson. Elle ne voulait plus vraiment savoir.

- Oui, je vois. Tu devrais aller te faire soigner. Demain tu vas dire quoi, à l'infirmière ? Je suis tombé dans les escaliers ?

Elle remonta son regard sur lui.

- Ne bouge pas.

Elle prit ses mains.

- Tu vas faire comment pour aller jusqu'à ta salle commune ? Tu ne peux même pas marcher.

Elle le fusillait du regard. Il n'était pas méchant, mais juste inquiet.

Elle se mit à coter de lui, pour l'aider.

- Je veux pas te retrouver en miète.

Elle ne voulait pas le quitter, non plus. Elle avait comme la sensation qu'il allait encore partir.