La nuit commençait à tomber sur le parc. La forêt se voilait derrière un nuage de brume mais le ciel restait complètement dégagé. Aucun nuage ne voilait la lumière des étoiles et la lumière de l'astre lunaire faisait scintiller l'herbe humide.

Le professeur Levy marchait tranquillement dans l'herbe. Le bas de sa robe était légèrement mouillé mais il ne s'en souciait guère. Le ciel étoilé le rendait de bonne humeur. Soudain, une lueur blanche éclaira le ciel quelques instants. Levy l'avait vu, y pointa sa baguette et fit un petit geste circulaire. Quelques points blancs apparurent dans la nuit et tombèrent doucement. Levy sortit un petit fiole et accéléra le pas vers une des particules scintillante. Lorsque la particule fût dans le flacon, il y posa un bouchon et observa son contenu, il semblait satisfait. Il remit la fiole dans son manteau en se dirigeant vers une des autres petite étoiles scintillante mais une brindille craqua. Il s'arrêta, contempla les environs, sortit sa baguette et murmura:

-Lumos

Mélinda aimait bien marcher la nuit. Il faisait frais, et elle aimait regarder le reflet de la lune sur le lac. Elle s'y rendait quand elle apperçut le professeur Levy marchait seul. Prise d'une curiosité débordante, elle le suivit. Elle le regarda mettre les particules brillantes dans la petite fiole. Elle se demandait ce que cela pouvait bien être. Elle le vit partir, elle avançat alors pour le suivre en silence, quand elle marcha sur une brindille craqua. Plus vite que ne l'aurait cru Mélinda, Levy se retourna et mis la lumière de sa baguette sur le visage légèrement rouge de confusion de sa collègue.

Bonsoir, professeur. Lui dit-elle timidement.

Elle espèrait ne pas l'avoir gêné dans ses démarches avec les étoiles et toutes ces choses auxquelles Mélinda n'avait jamais rien compris quand elle était élève à Poudlard.

La professeur de défense contres les forces du mal sortit de l'obscurité et le professeur sourit. Il n'avait pas souvent parlé avec elle. Melinda lui avait toujours donné l'impression d'une jeune femme timide. Le professeur réajusta son manteau brun.

Bonjour mademoiselle Jones, il fait un peu frais ce soir n'est ce pas? lui dit-il avec un sourire.
Le ciel est très dégagé ce soir dit-il en regardant le ciel.
Vous vous baladez?

Une petite tache blanche descendait doucement et s'approchait de l'herbe. Levy s'esquiva et attrapa une deuxième poussière d'étoiles. Il se redressa et adressa un sourire amical au professeur Jones.

-Excusez moi

Mélinda regarda le professeur surprise. Il n'était donc pas fâché qu'elle l'est suivi en cachette ?

Euh ... Oui. J'aime bien marcher le long du lac la nuit. La nuit se reflette sur l'eau. Je trouves ça beau. Lui répondit-elle, un sourire aux lèvres. Elle était un peu rassurée de savoir que le fait qu'elle l'est suivi ne le gêne pas.

Elle le regarda attraper une autre fois des poussière scintillantes les sourcils levés.

Ce n'est rien mais euh ... C'est quoi excatement ? Demanda-t-elle, intéréssée.

Le professeur jeta un regard au lac. Effectivement on pouvait y voir toute la beauté de la nuit naissante. La brume qui couvrait le lac, donnait au paysage un côté sinistre mais la beauté du ciel et le scintillement des lucioles et des poussières d'étoiles rendait celui-ci magnifique aux yeux du professeur.

-C'est vrai que le lac est magnifique à cette heure. J'aime me promener la nuit. Veuillez m'excusez si je vous ai fait peur quand vous êtes arrivée. Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un à cette heure et j'ai sursauté.

Trois petites particules argentées avaient manquée de toucher le sol, mais Levy avait réussi à en attraper deux. Il leva la fiole au niveau du visage de mademoiselle Jones avec un sourire.

-Ce sont des poussières d'étoiles. On peut en attraper lorsqu'un étoile filante passe au dessus de nos têtes, mais elles sont très petite, et il faut leur lancer un sort pour qu'elle brille. Il m'en faut une dizaine pour enclencher les répliques des systèmes solaires que j'utilise en cours.

Il releva la tête, contemplant le ciel à la recherche des particules argentées.

-J'ai mal calculé mon coup je pense, dit-il toujours la tête pointée vers le ciel. Il semble que très peu de poussières soient arrivées jusqu'à nous. J'espère qu'une autre étoile passera avant jeudi, sinon les élèves ne pourront travailler sur les répliques.

Il releva la tête, souriant malgré sa déception d'avoir mal jaugé la situation.

-C'est vrai que le lac est magnifique à cette heure. J'aime me promener la nuit. Veuillez m'excusez si je vous ai fait peur quand vous êtes arrivée. Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un à cette heure et j'ai sursauté.

Mélinda sourit un peu.


-Ne vous en faites pas. Et puis, c'est à moi de m'escuser professeur Levy.

Elle s'éclaircit la gorge et fut parcourue d'un frisson.

-Ce sont des poussières d'étoiles. On peut en attraper lorsqu'un étoile filante passe au dessus de nos têtes, mais elles sont très petite, et il faut leur lancer un sort pour qu'elle brille. Il m'en faut une dizaine pour enclencher les répliques des systèmes solaires que j'utilise en cours.

-Les élèves doivent vraiment aimer votre cours, alors !

Mélinda le vit levé la tête vers le ciel, et elle en fit de même pour regarder ce qu'il voulait voir.

-J'ai mal calculé mon coup je pense. Il semble que très peu de poussières soient arrivées jusqu'à nous. J'espère qu'une autre étoile passera avant jeudi, sinon les élèves ne pourront travailler sur les répliques.

-Effectivement, lui dit Mélinda en baissant la tête, ce serais dommage de râter une si belle chose. Je suis sûre qu'il y en aura, ne vous en faites pas...

Elle répondit à son sourire poliment.

-Vous venez tous les soirs attraper des poussières d'étoiles ?

Elle s'arrêta de parler, et lui demanda timidement:

-Parce que, j'aimerais vous accompagner. Les étoiles et toutes ces choses m'ont toujours impréssionée. Je me posais, et me pose encore pleins de questions par rapport à cela.

Le professeur Levy sembla chercher quelque chose dans sa poche, puis sortit un mouchoir. Il emballa la fiole avec et la remis dans sa veste. Le professeur rigole lorsque Melinda parla des élèves et du cours d'astrologie.

-Ho cela dépend vraiment des élèves. Je pense que la matière peut vraiment être simple lorsqu'on s'y intéresse un temps soit peu. Mais vous connaissez les élèves, ils n'ont pas tous le goût d'apprendre.

Il s'arrêta quelques instants, il songea à ses années à Poudlard. Lui était toujours attentif au cours, toujours en train d'étudier. Et même si l'astrologie l'obsédait, il avait étudié la matière de chaque bien plus loin que le programme le prévoyait. Le Choixpeau l'avait plus que bien répartit, malgré sa petite faiblesse en Histoire de la magie, il était un des meilleurs élève de son année. Il n'avait jamais compris comment on pouvait ne pas s'intéresser à tous ces cours.

-Non, je ne viens pas tout les soirs, dit-il en rigolant. Je ne sors dans le parc que lorsque je sais que quelque chose va se produire. Le reste du temps je reste plutôt dans la tour à, il s'arrêta cherchant un mot sortant du jargon astrologie. Oui, à calculer quand est ce que tel ou tel astre passera dans notre ciel.

A la demande du professeur Jones, Levy fut dérouté. Il était rare qu'un professeur lui demande de l'accompagner dans ses sorties nocturnes. Ne voyant pas d'inconvénients, il acquiesça.

-Heu, et bien oui, je me ferais une joie de vous éclairer, dit-il avec un large sourire. Pour ce qui est de ces poussière, je vous avoue que mon travail s'arrête à les attraper et à les introduire dans le mécanisme mais je ne connait absolument pas la force qui régit les répliques. Je ne me suis pas spécialisé dans les poussière d'étoiles.

Le professeur Levy rigola quand Mélinda lui demanda pourquoi n'était il pas devenu astrologue. La plupart des gens ne pensaient pas qu'un astrologue pouvait laisser tomber son métier pour devenir professeur à Poudlard. Il regarda Mélinda, le regard pétillant.

-Je suis Astrologue, dit il en rigolant, j'ai fait mes études à Londres juste après avoir terminée l'école. Mais voilà, ne pas pouvoir apprendre tout ce que je savais et me plaisait à d'autres ne m'intéressait pas...

Il s'arrêta, il pensait avec un peu de nostalgie à ces années d'études et tout ce qu'il avait découvert là bas. Jamais il n'aurait pensé devenir un jour enseignant.