Rencontre inatendu [FE Bill]

La nuit était sombre ce soir là. Le ciel n'avait pas revêtu sa belle robe d'étoiles et la lune n'était que petit fragment de lumière dans la nuit. Mélody s'était encore enfuit de son dortoir et se promenait dans les couloirs du château, se cachant à un angle de mur ou l'ombre était maître lorsque Rusard n'était pas loin. Elle descendait petit à petit les escaliers, elle arpentait doucement les couloirs pour enfin finir à l'exterieur du collège. Le vent était frais et léger, comme une agréable brise d'été.

La jeune Serpentarde accueillit avec plaisir ce petit vent qui venait rafraichir ses étouffantes nuit, avant de se remettre en route. Si quelqu'un avait regardé de sa fenêtre l'endroit où elle se trouvait, elle ne l'aurait surement pas vu. Elle était comme invisible. Sa cape atant sombre comme la nuit, ce qui la faisant passé inaperçue.

A la vu du lac, elle s'arrêta et chercha du coin de l'oeil un endroit paisible avec vu sur le lac, mais habrité. [On dirait pas une demande dans une agence immobilière là ?] Enfin ses yeux tombèrent sur un saule pleureur, isolé du reste. Elle s'approcha de l'arbre écarta les feuilles et entre dans la dôme que formaient les branches. Mélody se retourna pour regarder la vu, tout en reculant alors la recherche du tronc sur lequel elle voulait s'adosser. Seulement elle se prit les pieds dans quelque chose qui ne ressemblait pas à une branche et atterrit sur quelque chose qui n'était en aucun cas le sol. Mais plutôt... des jambes ? Oo

Cela faisait au moins une heure que Bill s'ennuyait ferme, allongé sur le dos dans son lit à baldaquin, les bras croisés derrière sa tête pour surélever cette dernière. Ses camarades ne cessaient d'entrer et de sortir dans le dortoir, ne restant en général que quelques cours instants avant de redescendre dans la salle commune des lionceaux. À chaque fois, l'androgyne les regardait passer sans leur adresser la moindre parole, bien trop occupé à les observer. Bien entendu, lorsque ceux-ci lui parlaient il leur répondait mais cela était bien plus par politesse que par envie. Le jeune homme se redressa sur ses coudes et regarda le réveil magique qui était posé que la table de chevet de son camarade voisin qui, contrairement au cadet des Kaulitz, dormait à poings fermés. Il était minuit passé. Bill quitta sa confortable position pour aller se planter devant la fenêtre de la tour. De là, une vue des plus magnifiques s'offrit à lui et il est certain que c'est ce qui contribua à décider le jeune homme d'aller se promener. Il savait, bien-sûr, qu'il risquait d'être pincé par le concierge, donc d'être mis en retenue mais à vrai dire il n'en avait cure. Rebelle ? Peut-être... ?

Le jeune homme salua les quelques couches-tard qui se trouvaient encore dans la salle commune lorsqu'il la traversa puis fit pivoter le portrait de la Grosse Dame qui ne manqua pas d'user de ses cordes vocales pour faire comprendre à l'élève qu'elle n'avait pas aimé être ainsi réveillée. Bill se contenta de murmurer d'inaudibles excuses puis s'en alla à travers le dédale de couloirs qui conduisait au rez-de-chaussée. Le Gryffondor devait certainement être dans l'un de ses jours de grande chance puisqu'il ne croisa ni Rusard, ni son horrible chatte. Ce fut donc d'une humeur plutôt joviale que le beau brun s'élança dans le parc de Poudlard. Ce dernier était habité seulement d'un petit vent froid qui n'était pas pour déplaire à l'étudiant qui commençait à trouver les nuits de plus en plus étouffantes. La nuit était partout présente et seuls quelques rais de lune parsemaient la pelouse de leur lumière vive.

Sans que l'androgyne ne s'en rende compte, ses pas l'avaient mené au bord du lac, dans un endroit des plus confortables il fallait bien l'avouer et qui plus était très bien positionné. Le jeune homme reprit donc la même position qu'il avait plus tôt dans son lit sauf que son confortable matelas avait été remplacé par l'herbe humide du parc. Les minutes s'écoulèrent, longues et interminables, minutes au cours desquelles Bill regarda les étoiles qu'il avait tant l'habitude de voir au travers de la lunette magique des télescopes de la tour d'Astronomie. Bizarrement, il les trouvait toutes plus belles vues à l'œil nu que du haut de cette tour. Tandis que le jeune homme se confortait dans cette réflexion personnelle, quelque chose heurta durement ses pieds, le tirant de sa rêverie.

« Pouah, c'est quoi ça ? » lança-t-il, surpris.

Il baissa mes yeux sur ses frêles jambes pour voir que la chose qui les avait heurtées n'était autre qu'une jeune fille.

« Euh... Pas trop de mal, ça va ? » s'enquit-il.

Mélody se trouvait a présent entre les jambes d'un garçon en train de se masser le bas du dos, les yeux clos par la douleur.

-T'inquiète pas pour moi, ça va aller. Je suis désolée je ne t'avais pas vu.

Avec un grand effort, elle réussit à se lever. Elle se plaça debout à côé de la personne le temps que la douleur disparaisse.

-Je suis vraiment désolé.

Un Serpantard ne s'excuse jamais, Mélody le savait, mais il n'y a personne et son masque ne marbre est toujours là. Bien que la douleur eut fait son apparition. C'est fou a quel point elle n'était pas douée. C'est toujours elle qui rencontre les gens comme ça. Il y a de quoi se faire du soucis, non ?

Une fois la douleur partie et il a bien fallu quelques minutes, elle s'assit aàcôté du Brun. Les jambes repliées sur elle, les bras sur ses genoux et la tête dans ses bras, regardant au loin. Puis d'une voix douce et lointaine elle demanda poliment :

-Ca ne te dérange pas j'espère. Sinon dit le moi et je partirais.

Bien que son père lui avait enseigné d'être dur et froid avec les autres, la jeune Serpentarde ne l'écoutait pas. Du moins, pas devant lui. Elle prenait l'exemple de sa mère. Une femme douce et agréable bien qu'étant à Serpentard elle aussi.
Elle avait été une mère parfaite, même si ça n'avait pas duré longtemps.

N'entendant pas la réponse, la jeune blondinette [c'est châtain clair >< !! D'abord u-u !] se releva et s'aprètait a s'en aller.

Le moins que l'on pouvait dire c'était que cette rencontre était des plus frappantes. Le jeune homme dont les jambes étaient bloquées par le corps de sa camarade étendue ne put lui venir en aide, c'est pourquoi il se contenta simplement de la regarder se relever avec peine. Ce n'était pourtant pas l'envie de lui venir en aide qui lui manquait, bien au contraire ! D'un naturel galant et dévoué, le jeune homme était toujours prêt à se couper en quatre pour les beaux yeux d'une demoiselle, sans arrière-pensée aucune, cela va sans dire. Non, contrairement à ce que certaines mauvaises langues dans cette école pouvaient penser, Bill Kaulitz n'étaient pas de ces garçons qui venaient en aide aux jeunes filles dans le besoin juste pour obtenir leurs faveurs. Cette qualité faisait simplement partie de sa personnalité.

« T'inquiète pas pour moi, ça va aller. Je suis désolée je ne t'avais pas vu. » lui dit-elle en se relevant.

Elle ne le montrait peut-être pas mais le jeune Gryffondor était persuadé que la nouvel arrivante ne s'était pas fait de bien en tombant ainsi sur lui, peut-être même s'était-elle fait beaucoup de mal qui sait ! Quoi qu'il en soit, elle devait apparemment se refuser le moindre signe de faiblesse puisque son visage affichait une expression stoïque, comme si rien ne venait de se passer.

« Je suis vraiment désolée. » renchérit-elle une fois qu'elle se fut placée debout à côté de lui.

Bill se contenta de lui sourire avant de répondre d'un ton calme :

« Pas besoin de t'excuser, ce n'est pas comme si c'était volontaire de ta part. »

La jeune fille resta encore quelques minutes debout avant de s'installer à côté de lui, les jambes ramenées vers sa tête qu'elle posa sur ses bras, eux-même reposant sur ses genoux ( vous suivez toujours là XD ? ). Le regard perdu dans le vague et les yeux de Bill posés sur elle, elle demanda d'une voix douce :

« Ça ne te dérange pas j'espère. Sinon dit le moi et je partirais. »

Le jeune homme se contenta de faire non de la tête mais la demoiselle ne l'avait apparemment pas vu puisqu'elle se leva et commença à partir.4

« Tu peux rester, ça ne me dérange absolument pas, bien au contraire ; je ne suis pas contre un peu de compagnie. » déclara immédiatement Bill.

Une fois que la demoiselle se fut installée de nouveau, Bill reprit la parole pour se présenter cette fois. Et bien oui, s'ils devaient passer un peu de temps ensemble autant qu'ils en profitent pour faire plus ample connaissance, ils n'allaient tout de même pas rester silencieux à contempler l'immensité des étoiles alors qu'ils bénéficiaient de l'avantage de pouvoir parler ?!!

« Je me présente, je m'appelle Bill, Bill Kaulitz, et je suis élève de cinquième année à Gryffondor. » dit-il en tendant vers elle une main.

La seule chose que l'androgyne savait au sujet de la jeune fille était que celle-ci n'appartenait pas à la maison des Gryffondor...

- Tu peux rester, ça ne me dérange absolument pas, bien au contraire ; je ne suis pas contre un peu de compagnie.

Mélody se retourna doucement, un sourire de remerciment. Elle retourna s'assoir à coté de celui sur qui elle était tombé. Levant les yeux pour contempler l'imencité sur ciel. Une telle beauté valait le coût de désobéir aux règles du collège. Une voix masculine la sortie de sa 'transe'. La blondinette [Chatain >< !!] tourna la tête. La main de dénomé Bill était levée devant elle. Elle lui fit un sourire doux avant de se présenter à son tour.

-Enchantée. Moi je suis Mélody Stern, cinquième année à Serpentard. Même si par moment on se demande souvent si c'est bien là ma place.

L'androngyne eut une expression de surprise, ce qui fit sourire une nouvelle fois Mélody. Il était vrai que personnellement elle ne se serait pas placé à Serpentard. Poufsouffle l'aurait surment bien accueilli. Mais voilà, lorsque l'on est un peu forcé par sa famille de suivire leur trace, on n'a pas vraiment le choix. Et puis, sa mère avait été a Serpentard elle aussi, alors qu'en réalité, c'était une personne douce et gentille.

-Toi par contre, ça ne m'étonne pas que tu sois a Griffondore.

Voyant son regard interrogateur, elle lui dit :

-Pour enfreindre les reglès du château il faut, soit être désobeissant, comme les Serpentards, soit être courageux comme les Griffondores. Et comme je ne t'ai jamais vu chez moi, ce n'était pas compliqué de choisir.

Wouaw, c'est Mélody qui a sortie ça ?! Oo C'est qu'elle doit être vraiment fatiguée pour en arrivée a de telles conclusions. Vivement les vacances de Poudlard !

Ses yeux se levèrent, admirant la robe de soiré de la nuit, innondée d'étoiles. C'est fou ce qu'elle adorait la nuit. C'était si calme, si beau qu'elle aurait put faire une nuit blanche, comme tous les soirs de week end.

« Enchantée. Moi je suis Mélody Stern, cinquième année à Serpentard. Même si par moment on se demande souvent si c'est bien là ma place. » se présenta-t-elle.

Bill fut surpris de cette réponse car s'il y avait bien une maison dans laquelle il ne voyait vraiment pas son interlocutrice, c'était bien à Serpentard. Peut-être était-ce dû aux a priori que tout le monde avait vis-à-vis des élèves de cette maison. En effet, les élèves des autres maisons voyaient les vert et argent comme des personnes froides, hautaines, arrogantes et prétentieuses, or ce n'était pas la vision que Bill avait eu de la jeune femme lorsque celle-ci s'était accidentellement jointe à lui.

« Toi par contre, ça ne m'étonne pas que tu sois a Gryffondor. » ajouta-t-elle.

Le jeune homme se demanda alors intérieurement pourquoi elle disait cela mais il faut croire que son visage refléta son questionnement puisque la jeune femme s'empressa de s'expliquer.

« Pour enfreindre les règles du château il faut, soit être désobéissant, comme les Serpentard, soit être courageux comme les Gryffondor. Et comme je ne t'ai jamais vu chez moi, ce n'était pas compliqué de choisir. » révéla-t-elle.

Élémentaire mon cher Watson... euh... Billou ! Le jeune homme n'était pas mécontent qu'une élève de Serpentard se montre enfin sous son bon jour avec lui car, en règle générale, quand ces derniers apprenaient sa maison d'appartenance ils ne rataient pas une occasion de lancer des quolibets.

« Et bien moi vois-tu, je suis très étonné que tu sois à Serpentard car tu ne ressembles vraiment pas à tous tes camarades. Sans vouloir te vexer ou les insulter hein ! Mais je trouve que tu es beaucoup plus agréables qu'eux. » dit-il.

En même temps il n'était pas très difficile d'être plus agréable qu'une bande de cornichons sans cervelles mais ça il n'allait pas l'ajouter car, il s'en doutait, ça n'aurait peut-être pas plu à sa camarade...

Une Serpentarde aimable, bizarre non ? Et pourtant, lorsqu'elle n'avait plus tous ses camarade de maison c'est ce qu'elle était. Une jeune fille douce et gentille. Comme sa mère. Un but au moins dans sa vie qu'elle avait réussi. Bien qu'assez difficilement il faut l'avouer. Être froide, dur et ignorer les autres d'un côté et gentille aimable et douce de l'autre. Mais au moins, elle n'avait que très peu d'ennemis, côté plutôt pratique de la chose.

-Et bien moi vois-tu, je suis très étonné que tu sois à Serpentard car tu ne ressembles vraiment pas à tes camarades, sans vouloir te vexer ou les insulter hein ! Mais je trouve que tu es beaucoup plus agréables qu'eux.

Cette remarque n'avait rien de blessante ou insultante, bien au contraire ! Elle prouvait qu'elle avait réussit ce qu'elle avait entrepris d'être beaucoup plus jeune. Elle sourit à nouveau a son interlocuteur.

-Tu sais, tous les Serpentards ne sont pas comme ça : dur et froid, c'est seulement qu'on les à obligé a se comporter ainsi. C'est leur éducation, leur racines.

Et c'était bien vrai. Elle avait fréquenté beaucoup de familles d'anciens Serpentards et leur éducation était pratiquement les mêmes, a quelques détails près. Mais toutes conservait le fait de se cacher sous un masque de glace et faire le mal autour de sois. Les pères s'occupaient de leurs fils et les femmes de leurs filles, pour mieux leur faire comprendre. Mais dans le cas de Mélody, c'est son père qui avait été contraint de faire son éducation, sans que la Serpentarde ne l'écoute vraiment.

-Mais dit moi Bill, si tu ne me voyait pas à Serpentard, tu me voyait dans quelle maison ?

Elle avait prononcé sa phrase calmement avec le même sourire que celui d'il y a à peu près cinq minutes.

» Retrouvaille inatendu entre frenchies !
» Bill
» Au bord du lac ( Bill)

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