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| Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] | |
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| Sujet: Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] Sam 2 Aoû - 16:59 | |
| Les premières lueurs de l'aube pointaient à l'horizon et quelques rares rayons de soleil se faisaient voir deci délà, réchauffant quelque peu l'atmosphère refroidie par la cruauté de la nuit. Quelque part dans le dortoir des filles de Gryffondor, une jeune fille tournait et se retournait dans son immense lit à baldaquin, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Christina Engel, élève de sixième année, maudissait Morphée de lui refuser ce plaisir extrême qu'était celui de dormir. Ne comprenait-il pas qu'elle venait de survivre à une longue, trèèèèèès longue semaine de cours et que le samedi matin était fait pour dormir ? Pourquoi une telle discrimination à son égard alors que toutes ses petites camarades étaient, quant à elles, bien endormies ? La jeune fille en aurait mis sa main au feu que même un troupeau d'hypogriffes n'aurait pu réveiller les autres filles de son dortoir tant leur someil semblait profond. L'une d'entre elles émettait même d'horribles ronflements, c'était un supplice que de l'entendre émettre de tels sons. Bien que très à l'aise au creux de ses chaudes couvertures, Christina se résolut tout de même à les abandonner pour aller prendre une bonne douche et se préparer. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle allait faire de sa journée mais n'appartenait-elle pas à ceux qui se levaient tôt le matin ? Les personnes renvoyées du royaume de Morphées pouvaient-elles prétendre à cela ?
Le contact de ses pieds sur le froid plancher de la pièce fit frissoner la jeune fille qui s'empressa d'enfiler ses chaussons. Lorsqu'elle regarda autour d'elle, elle put remarquer qu'il ne faisait pas encore assez clair pour pouvoir distinguer autre chose de ses camarades que de sombres silhouettes déformées par les couvertures sous lesquelles elles se trouvaient. Christina enviait ces demoiselles qui, loin de tout, profitaient encore de leurs rêves et ne se souciaient pas même un instant de ce qu'elles pourraient bien faire aujourd'hui. Un bref instant, elle eut presque envie de toutes les réveiller, elle se sentirait ainsi moins seule. Elle les regarda une dernière fois avant de quitter le dortoir pour aller prendre une bonne douche. Fut-elle plus réveillée qu'elle ne l'était après cela ? Pas vraiment, mais au moins elle y voyait plus clair. Après s'être chaudement habillée, et ce dans le but de ne pas contracter une quelconque maladie qui serait dûe à l'humidité qui régnait en cette fin du mois d'octobre, la jeune fille alla s'installer dans la salle commune de Gryffondor, armée d'un rouleau de parchemin et de sa plume.
Elle avait jugé bon de passer le temps qui la séparait de l'heure du petit-déjeuner à écrire une lettre pour ses parents. Ceux-ci se plaignaient souvent de ne pas recevoir assez de nouvelles de leur chère fille, comme s'ils craignaient qu'il puisse lui arriver quelque chose de mal dans cette école. Cette dernière avait beau leur assurer qu'elle ne risquait rien dans son école, cela semblait plus fort qu'eux et ils ne cessaient de s'inquiéter pour elle. Après tout, cela était typique des parents de prendre soin de leurs enfants, quitte à être trop collants avec eux. Heureusement que les siens n'étaient pas trop collants, elle ne les supporterait plus !
De longues minutes plus tard, la jeune fille scellait l'enveloppe contenant sa lettre, enfilait sa cape de sorcier et sortait dans la profondeurs des ténèbres qui régnaient encore dans les couloirs de l'école. Les torches qui servaient habituellement de source de lumière dès que la nuit pointait le bout de son nez s'étaient éteintes - comme par magie -, plongeant les couloirs dans le noir le plus total. Heureusement que l'aube était accompagnée de quelques rayons de soleil sinon la jeune fille ne se serait jamais retrouvée dans ce dédale. Si la lumière commençait à gagner en intensité, on ne pouvait pas en dire autant de la chaleur ; si la salle commune ou le dortoir des Gryffondor étaient confortables et chauds, les couloirs étaient froids et peu accueillants. À tout moment, Christina risquait de percuter Miss Teigne, ne l'ayant pas vue apparaître au détour d'un quelconque couloir. Il n'était pas interdit de se lever aussi tôt, du moins pas pour le moment, mais cela ne ferait certainement pas plaisir à Rusard qu'une élève marche sur sa chatte adorée, il tenait tant à cette vieille boule de poils ambulante ! La jeune fille ne comprenait pas l'amour que pouvait lui portait le vieux concierge car elle trouvait cet animal véritablement répugnant, le plus horrible des chats.
Après de longues minutes de marche, la jeune fille arriva en vue de la porte de la volière qu'elle poussa, la faisant ainsi grincer. Il fallait dire que cette pièce devait avoir plus de mille ans et que jamais quelqu'un n'était venu la nettoyer. Lorsqu'elle arriva en haut de cette tour, ses narines furent immédiatement assaillies par l'horrible odeur de fiente qui y régnait. la plupart des hiboux étaient encore endormis, les chanceux, mais pas sa Chouette adorée. Elle s'approcha donc lentement de Prinzesschen et tendit son bras. Dans un bruissement d'ailes noirs, la magnifique chouette rejoignit sa maîtresse et lui tendit la patte, déjà consciente de ce qu'elle devrait faire. La jeune fille lui attacha la lettre bien solidement, prenant soin de vérifier qu'elle ne pourrait être détachée que par le destinataire, puis s'approcha de la fenêtre en compagnie de son animal. Le parc de Poudlard était maintenant baigné d'une lueur rosée et la Forêt Interdite grouillait de bruits étranges mais habituels, preuve que ses habitants étaient réveillés.
Tandis qu'elle admirait le panorama, une personne fit irruption derrière elle...
Dernière édition par Christina Engel le Mar 5 Aoû - 16:19, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] Sam 2 Aoû - 18:28 | |
| Les premiers rayons du soleil pointaient le bout de leur nez et Missy, elle, était assise en tailleur sur le plaid noir qui recouvrait son lit à baldaquin. Le dortoir qu'elle partageait avec quatre autres filles était faiblement éclairé. La jeune verte et argent était réveillée depuis un certain temps déjà, écoutant les souffles de ses colocataires toujours dans les bras de Morphée, associé au ronronnement de sa chatte qui était assoupit près d'elle. On distinguait à peine Illyria, qui a un pelage couleur jais, du plaid, faisant ressortir ses yeux couleurs opals. La jeune femme eu un léger sourire lorsqu'elle observa la respiration régulière de son animal de compagnie.
Missy étant d'un naturel impatient, décida de se lever, et de couper court à ses pensées. Elle détendit alors ses jambes, et s'assura de ne pas réveiller les autres lorsqu'elle quitta la pièce après voir attraper sa cape et sa baguette au passage. Loin de faire ça par politesse, non, au contraire ça l'amuserait plus qu'autre chose, songea-t-elle avec un sourire sadique. Seulement, elle devrait entendre les piaillements de ces jeunes filles au réveil. Une horreur! Même si ceux sont des Serpentard. Elle descendit les escaliers à pas feutré, remarquant que la salle commune était déserte. Et dire que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt! Il serait peut-être bon de le préciser à tout ces lève tard. Missy allait s'asseoir dans un des fauteils qui faisaient face à la cheminée, quand elle sentit Illyria se faufiler entre ses jambes. Si ça n'avait pas été sa chatte elle aurait déjà était Stupéfixié.
La jeune Serpentard regarda sa chatte se frotter contre ses mollets et renonça à prendre place dans un fauteuil et se dirigea vers le portrait qui permettait de sortir de la salle commune. Missy nota qu'Illyria semblait apprécier ce changement de plan. Elle murmura le mot de passe au tableau qui pivota sur lui-même et pénétra dans le passage accompagnée de son fidèle animal de compagnie. En effet le félin avait comprit ce que sa maitresse avait en tête. Et la suivit sans rechigner, au contraire.
La jeune femme avait décidé d'emener Illyria se dégourdir un peu les pattes et s'amuser aussi par la même occasion.Elle prit donc la direction de la volière, toujours suivit de prêt. Elle n'avait bien sûr aucun courier à envoyer. Son père se moquer pas mal d'avoir de ses nouvelles, il se contentait d'en prendre lorsqu'elle rentrait pour les vacances. Et quant à sa jumelle, elle était à Poudlard avec elle et elles ne restaient jamais longtemps sans se parler. Non, si elle était ici, c'était juste, d'une part, parce qu'elle aime cet endroit, et d'autre part parce que son chat peut s'y amuser pleinement en faisant une frayeur monstre aux hiboux.
Bien évidemment il n'est jamais arrivé d'accident, Illyria n'étant pas très hostile aux hiboux, se contentant de leur faire secouer les ailes ou s'envoler, mais jamais bien plus. La jeune Serpentard n'appréciant par ailleurs pas tellement la torture envers les animaux. Cependant Missy trouvait jouissif l'attitude de ceux qui pénétraient dans la volière alors que son félin s'amusait avec les oiseaux. Il suffisait d'une lueur machiavélique dans les yeux et d'un petit sourire sadique sur les lèvres pour que les élèves la regarde outré. Tout simplement génial, pensa-t-elle alors qu'elle gravissait les marches menant à la volière.
Sur le chemin, elle fit attention de ne pas croiser Miss Teigne. Elle détestait ce chat, et sa compagne aussi, et encore moins son propriétaire tout à fait détestable, Mr Rusard. Peu importe, Missy avançait avec assurance et prétention, de toute façon il n'était pas interdit de traîner dans les couloirs à cette heure. La verte et argent atteignit enfin la volière, et elle senti tout de suite une autre présence. Elle sourit narquoisement, alors qu'elle vit les poils d'Illyria s'hérisser. Le félin s'était arrêter aux pieds de sa maîtresse, attendant une instruction, observant de ses yeux perçants la chouette qui était prête à s'envoler. Missy, elle, regardait la propriétaire d'un air hautain, celle-ci observait l'extérieur et venait tout juste de s'appercevoir de la présence de la Serpentard... |
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| Sujet: Re: Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] Sam 2 Aoû - 19:34 | |
| Au bruit que la lourde porte de bois fit en pivotant sur ses gonds, la Gryffondor se retourna pour regarder la nouvelle arrivante. S'il y avait bien une personne dans tout Poudlard que LaFee n'avait pas envie de voir de bon matin, c'était bien la Serpentard qui lui faisait face. Au regard hautain que la jeune fille lui lançait, Christina répondit par un regard des plus noirs que son lourd maquillage accentuait. Sans lui prêter plus d'attention que cela, la demoiselle se retourna de nouveau vers sa chouette qu'elle prit sur son bras et guida cette dernière vers l'extérieur de la fenêtre. En un battement majestueux d'ailes noires, Prinzesschen s'élançait dans le ciel de Poudlard et bifurquait à droite, prenant la direction de l'Allemagne. La rouge et or regarda sa compagne voler encore quelques instants puis se retourna pour faire face de nouveau à sa rivale et à son horrible chatte. On ne pouvait pas dire qu'Illyria était un animal laid mais le simple fait qu'elle appartienne à la Serpentard suffisait à faire d'elle la plus horrible des chattes, juste après celle de Rusard qui, au fil du temps, était devenu la bestiole la plus crainte des étudiants de cette école.
Comme tout élève de Gryffondor qui se respecte, LaFee vouait une haine infinie aux élèves de Serpentard. Il faut dire que ces derniers ne faisaient pas de grands efforts non plus pour se faire apprécier des autres élèves de cette école. Ces derniers étaient hautains, arrogants, vaniteux et affreusement vils. Ils se surestimaient sans cesse mais ne valaient finalement pas mieux qu'un vulgaire Scrout à Pétard. De toute évidence, les vert et argent n'avaient pas encore très bien saisi l'importance du comportement que l'on pouvait avoir en société dans cette école. Comment pouvaient-ils espérer bien s'entendre avec les autres élèves s'ils ne cessaient de les insulter ou de les provoquer ? De toute façon, il était certain que les Serpentard ne souhaitaient pas se mêler aux autres élèves de cette école qu'ils traitaient comme leurs inférieurs, comme de vulgaires domestiques. Cette haine réciproque, plus particulièrement poussée entre les élèves de Gryffondor et ceux de Serpentard, n'était pas nouvelle car vieille de plus de mille ans. Tout ceci avait commencé à l'époque des quatre fondateurs de Poudlard, à l'époque où un conflit avait opposé Godric Gryffondor à Salazar Serpentard. Cette banale dispute qui s'était clôturée par le départ de Salazar Serpentard avait pour conséquence d'être à l'origine du conflit qui animait aujourd'hui encore ces deux maisons. Pourraient-elles un jour s'entendre ? Pas sûr...
Christina regarda autour d'elle puis, jugeant qu'elle n'avait plus rien à faire dans cet endroit froid et humide, la demoiselle se dirigea vers la porte d'entrée dont le passage lui était interdit de par la présence de la Serpentard. Voyant que cette dernière ne se reculait pas, LaFee soupira.
« Ça te dérangerait de me laisser passer ? » lança-t-elle froidement.
Elle ne supportait pas les Serpentard et ne les supporterait probablement jamais, c'est pourquoi elle se montrait généralement froide et hautaine avec eux. Non, Christina ne faisait pas partie de ces personnes qui craignaient les vert et argent, bien au contraire ! Lorsqu'il fallait mettre des bâtons dans les roues de ces derniers, vous pouvez être sûrs que LaFee était dans le coup !
[ HJ : Désolée, ce n'est pas très long mais je tacherai de faire mieux la prochaine fois... ] |
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| Sujet: Re: Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] Sam 2 Aoû - 20:47 | |
| Missy n'eut pas à attendre que la personne en face d'elle se retourne complètement pour deviner qu'il s'agissait d'une Gryffondor. Non, elle l'avait reconnu de dos et à sa chouette. Son sourire mesquin s'élargit encore un peu plus lorsque la jeune femme vit qui venait la déranger. La rouge et or lui envoya un regard noir, que Missy rendit. De tous les élèves présent à Poudlard, ceux qu'elle aimait le moins était les Gryffondor. On les disait brave et courageux, mais pour Missy ils ne sont que fourbes et prétentieux. Ils ne valent pas mieux que les Serpentard songea-t-elle, mais ceux sont des traîtres à leur sang. La jeune verte et argent fit une grimace à cette pensée sachant que sa jumelle qu'elle adorait était elle-même à Gryffondor. Mais c'est différent, tout ce qu'il y a de plus différent. La rouge et or qui était en face d'elle avait toujours montrée un certain dédain envers la maison de Missy. Ce qui dès leur première rencontre n'avait pas facilité les choses. Missy n'étant pas très sociable d'ordinaire et elle détestait qu'on lui oppose résistance. Elle observait amusée la Gryffondor alors que celle-ci se retourner pour laisser s'envoler sa bestiole. Elle contempla quelques instants l'animal volait avant de se retourner de nouveau vers Missy. La Serpentard observait Illyria qui avait reporter ses yeux sur elle, se plaignant ouvertement, ce qui la fit sourire un peu plus. Le félin parti se coucher sous une voûte, gardant un oeil sur sa maîtresse au cas où. Elle avait soigneusement éviter la rouge et or. Missy reporta alors son attention sur sa némésis, celle-ci la dévisageait. La verte et argent n'aimait pas particulièrement les conflits, mais n'aimait pas plus qu'on lui tienne tête. A vrai dire, elle avait rien à faire du conflit légendaire entre les Serpentard et les Gryffondor, elle s'était faite ça propre opinion et avait vu l'attitude de chacun. Elle suit ses propres règles et ses propres choix. C'est pour ça que Andrea restera toujours sa soeur malgré qu'elle soit Gryffondor. Cependant, la verte et argent aimait le respect qui se dégageait d'appartenir aux Serpentards. On peut dire d'elle qu'elle est arrogante, prétentieuse, mesquine, hautaine ou encore vil, elle adore ça. Elle aime l'image que les élèves ont de Serpentard, ce côté intimidant qui est donné aux vert et argent. Ce serait bête de ne pas en profiter. Cependant la rouge et or en face d'elle, n'avait jamais trouvée Missy particulièrement intimidante, en tout cas, elle ne l'avait jamais montré. C'est ce qui amusait quelque part la verte et argent et c'est pour ça que lorsque la Gryffondor décida qu'il était temps pour elle de partir, Missy se mit sur son chemin. La Serpentard ne bougea pas, même lorsqu'elle vit de l'agacement transparaître dans les yeux de la rouge et or. Et recula encore moins. Elle se contenta de lui lancer un regard hautain et froid. Un rire moqueur échappa soudain ses lèvres fines lorsqu'elle entendit la requête de la jeune femme en face d'elle. La froideur présente dans la voix de la Gryffondor montrait à quel point elle n'était pas intimidé par Missy. La jeune verte et argent darda donc l'être irrespectueux qui se trouvait en face d'elle avec véhémence. - Ne me dis pas que la politesse ne fait plus parti du code d'honneur de ces très cher Gryffondor, ironisa-t-elle sans bouger d'un pouce sous le regard appréciateur d'Illyria. Elle envoya un regard noir à la rouge et or par la même occasion. Cherchant à savoir si son sens de la répartie serait à la hauteur de son impudence... (HJ: T'inquiète pas, je ne ferai pas toujours long non plus ) |
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| Sujet: Re: Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] Mar 5 Aoû - 16:18 | |
| Certains élèves dans cette école considéraient les Serpentard avec respect. Pourquoi ? Parce que ces derniers étaient parvenus à leur insuffler une terreur omniprésente à chaque fois qu'ils croisaient l'un d'entre eux. Christina, comme la plupart de ses amis d'ailleurs, ne craignait pas les Vipères de Poudlard. Intimidantes ? Probablement, mais pas assez pour susciter une réaction autre que le dédain chez la jeune femme. Cette dernière les respectait cependant et ne cherchait pas les ennuis. En général, c'étaient ces derniers qui se chargeaient de lui tomber dessus. Quoi qu'il en soit, la rouge et or considérait les vert et argent comme de simples élèves ; ni supérieurs, ni inférieurs aux autres habitants de ce château.
Si LaFee était d'un naturel patient, cette patience était durement mise à l'épreuve par le comportement immature et provocateur de la jeune femme qui lui faisait face et à qui elle lançait désormais un regard des plus noirs. N'importe lequel de ses amis aurait réagi assez violemment, poussant la Serpentard où dégainant sa baguette mais pas Christina. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait, mais la demoiselle ne considérait pas la violence comme étant la solution à un tel comportement. Bien entendu, comme tout bon Gryffondor qui se respecte, la jeune femme était capable de se défendre lorsque les circonstances le lui imposaient mais elle privilégiait la diplomatie la plupart du temps. La vert et argent pouvait faire ou dire tout ce qu'elle voulait, ce n'était pas cette petite peste qui lui ferait perdre son sang-froid.
« Ne me dis pas que la politesse ne fait plus partie du code d'honneur de ces très chers Gryffondor ! » lança-t-elle, ironique.
La politesse, voilà bien une conception qui ne définissait en rien la Serpentard qui lui faisait face. LaFee était une jeune fille des plus polies mais ne supportait pas que sa courtoisie ne soit pas réciproque. À quoi bon s'évertuer à paraître le plus sociable et aimable possible lorsque la personne en face de vous ne fait aucun effort et passe son temps à vous regarder de haut !?! Christina avait horreur de perdre son précieux temps en compagnie de telles personnes mais c'était malheureusement ce qui se passait actuellement. Elle regarda donc son interlocutrice avant de laisser échapper un petit rire froid.
« Pourquoi me montrerais-je polie avec une personne comme toi, incapable de la moindre amabilité ? La politesse doit être réciproque ce qui, malheureusement pour nous deux, est loin d'être notre cas. » répondit-elle froidement.
Il était certain que la Serpentard ne se pousserait pas de sitôt et ce n'était certainement pas LaFee qui allait l'y contraindre. Résolue à passer un mauvais moment en compagnie de la jeune femme, le rouge et or alla s'assoir sur le rebord en pierre de la fenêtre, attendant patiemment que son interlocutrice change d'avis et la laisse partir.
« Tu sais, je ne suis pas si mal finalement dans cette tour. Il y fait frais et j'ai toujours aimé les animaux. Non, la seule chose qui peut à la limite m'indisposer c'est ta présence. » ajouta-t-elle en promenant son regard sur les chouettes et les hiboux encore endormis.
Dans quelques heures, d'autres élèves viendraient les réveiller pour leur donner une lettre à aller remettre à leurs parents ou a des amis de longue date et la volière grouillerait alors des hululements de ses animaux désireux de satisfaire les besoin de leurs maîtres. Christina admirait beacoup cette loyauté que pouvait avoir les animaux. Même pour le plus horrible des maître, son animal serait toujours prêt à tout lui pardonner, peut-être même à mourir pour lui sauver son ignoble vie. Certaines personnes ne se rendaient pas compte de la chance qu'elles avaient de posséder un tel compagnon. Un simple compagnon ? Pas vraiment car, dans le cas de la Gryffondor sa chouette était devenue une véritable amie auprès de qui elle aimait à se réfugier lorsque quelque chose n'allait pas dans sa vie ou dans ses études.
Elle reposa alors son regard sur sa rivale qui, à sa plus grande déception, n'avait pas encore bougé d'un poil.
[ HJ : Désolée pour le retard ... ] |
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| Sujet: Re: Entretenons notre correspondance [ LIBRE ] Mar 5 Aoû - 22:44 | |
| Missy observa la réaction de la Gryffondor alors qu'elle assimilait ces paroles. Cela fit sourire la verte et argent. Elle eut droit à un regard noir, montrant tout ce que la rouge et or pouvait bien penser d'elle. Loin de vexer la Serpentard, l'importance qu'accordait la jeune femme en face d'elle à lui être aussi désagréable qu'elle pouvait lui plaisait. Les paroles étaient alors inutile, Missy savait dès lors qu'elle ennuyait la rouge et or. Même si elle ne le montrait pas, son regard en disait long et suffisait à faire naître un rire moqueur chez la jeune verte et argent. Tout le travail que faisait la rouge et or pour ne pas sortir sa baguette afin de jeter un sort à Missy, pour lui montrer à quel point son attitude lui était indifférente, était trahi par ses deux pupilles qui si elles le pouvaient aurait réduit la Serpentard en poussière. La réponse qui suivit, fit rire avec arrogance Missy. Un air hautain et mesquin présent plus que jamais sur ses traits. Comment une simple Gryffondor pouvait prétendre en connaître plus sur la politesse qu'elle. Son éducation n'est certainement pas celle qu'a reçu Missy. De plus l'aimabilité, à quoi bon? Rien ne sert d'être aimable quand de par le respect qu'on impose on obtient tout ce que l'on souhaite. Mais seul les Sang-Purs peuvent comprendre cela. Il est inutile d'essayer d'expliquer cela à des Sang-de-Bourbe ou a des Sang-Mélés. Il préfère être aimable et attendre sans être sûr d'avoir ce qu'ils veulent. Tandis que Missy, tout en étant polie (du moins tout dépend de la personne à qui elle s'adresse), mais pas le moins du monde aimable obtient absolument tout ce qu'elle souhaite. Et avec du respect envers sa personne en prime. Peut-être tout ça est-il dû à la crainte qu'elle inspire, ou à son rand de Sang-Pur, en tout cas elle aimait ça. Et ce n'était certainement pas cette petite Gryffondor qui allait lui faire penser le contraire. Par conséquent Missy ne jugea pas bon de répondre. Elle laissa couler, cependant ses yeux étant passé au ton gris-acier étaient éloquent. La jeune verte et argent se demandait ce qu'allait faire la rouge et or. Probablement pas l'affonter de front, ce serait suicidaire, et plutôt inutile. Ou bien attendre patiemment que Missy se lasse. Elle misa sur la deuxième option, surtout lorsqu'elle vit la Gryffondor se retourner et rejoindre le rebord d'une fenêtre. La Serpentard n'a jamais été particulièrement patiente, étant d'ailleurs plutôt impulsive, mais lorsqu'il s'agissait d'agaçait ses opposés, elle était prête à tous les sacrifices. Même un peu de son précieux temps. Missy jeta un regard à Illyria, s'assurant qu'elle était toujours là, et lorsqu'elle la vit les yeux braqués sur la Gryffondor, le poil légèrement hérissé sur le dos, elle sourit avec fierté. Un flot de parole, que Missy nota inutile après l'avoir entendu, s'échappa à nouveau de la bouche de la rouge et or. Cependant cela amusa la Serpentard, elle cherchait à la faire sortir de ses gonds. Seulement, une personne ayant la même éducation que Missy ne s'énerve pas pour si peu. Non le sens de la répartie est une arme bien plus redoutable, songea la verte et argent avec froideur. - Je ne doute pas un seul instant que tu te sentes bien ici. A vrai dire l'odeur des hiboux et celles de leurs fiantes, tu dois y être parfaitement accomodée, répliqua avec un rire moqueur la verte et argent. De plus, si ma présence t'indispose tu peux toujours sortir, ajouta-t-elle en faisant une semi-révérence de façon tout à fait hautaine.Missy regardait dans les yeux sa rivale avec amusement. Elle ne la laisserait pas passer, mais énerver la Gryffondor lui ferait probablement passer sa mauvaise nuit, pensa-t-elle narquoisement. (HJ : Pas grave pour le retard. Et désolée pour la taille, c'est pas très long ) |
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