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 [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]

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MessageSujet: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Jeu 21 Aoû - 2:29

* Flashback : Le 03 septembre 1992 *

Il faisait incroyablement chaud pour une journée de septembre. Le soleil était encore parfaitement dégagé, laissant les rayons chauffer de son incroyable chaleur les rues de la ville. Mais apparemment, tout le monde avait décidé de profiter de cette chaleureuse début de soirée. Quelques nuages cotonneux d'un blanc immaculé posais quelques ombres sur la ville, donnant un peu de fraîcheur aux passants, le temps que le vent les poussent plus loin. Malgré l'air lourd, il ne faisait pas vraiment sec. L'atmosphère était vraiment étouffant...

Habillée d'une jupe plissée noire qui s'arrêtait juste en dessous des fesses, d'une écharpe noire et de chaussure à talon et bout pointu rouge vif, Gabrielle arrivait dans à cette gare. Cette gare portant le nom de neuf trois-quart. Mon Dieu, que nom débile ! Et pourquoi pas six dixièmes, tant qu'ils y étaient ?! Quel manque d'esprit, vraiment ! Ca en était même navrant... Cependant, elle fut obligée de monter dans ce vieux train qui venait de s'arrêter dans cette gare miteuse. Obligée, oui ! Car si cela n'avait tenu qu'à elle, la jeune fille serait déjà partie loin... Mais elle était accompagnée. Entourée de deux surveillants. Deux titulaires mis là, seulement pour s'assurer qu'elle grimperait bien dans ce wagon pour la conduire jusqu'à l'inconnu...

Une fois à l'intérieur du train, elle se dirigeait vers une petit pièce qui heureusement, était vide. Heureusement oui, mais pas pour elle, pour les éventuelles autres personnes qui auraient pu être amochées... Cinq minutes... Quatre minutes... Trois minutes... Deux minutes... Une minute... Le train parti. Celui-ci venait de quitter les lumières de la gare. L'ennui avec les trains, c'est qu'ils démarrent sans bruit, sans qu'on s'en aperçoive. Le visage des gens ont commencé à glisser doucement le long de la fenêtre, on aurait dit qu'ils se trouvaient sur un tapis roulant, avec les autres trains qui glissaient derrière eux. Soudain, Gaby entendit une voix...

Alors qu'elle était tranquillement assise sur ce fauteuil tout pourri, à regarder le paysage qui avançait, déferlait et changeait à sa vue, la toute jeune demoiselle fut interpellée par une voix. La voix d'une vieille dame. Celle-ci lui demandait seulement si elle voulait manger quelque chose. Mais bordel, on ne lui foutrait donc jamais la paix ? Il y aurait donc toujours quelqu'un pour la faire chier ? On la poursuivrait donc partout où elle serait, pour l'emmerder avec des conneries ? Cependant, elle n'eut pas besoin de répondre. Son seul regard froid et sombre avait suffit à faire comprendre à la vieille peau qu'elle ne devrait pas trop traîner là sinon, Gaby ne répondrait plus de ses faits et gestes, même si elle n'avait que onze ans...

Le reste du " voyage " se passa sans encombre. Plus personne ne vint la faire chier et c'était tant mieux ! A peine arrivée, elle s'était vue sortie de ses songes par le son strident et perçant qu'émettait un sifflet. Celui qui soufflait dedans ne donnerait pas cher de sa peau s'il continuait à faire ce vacarme incessant ! Une fois sa valise en main, la jeune fillette se précipitait hors de la cabine, poussant les autres sans ménagement pour passer. Et qu'il n'y en ait pas un qui ose dire quoi que ce soir, car dans l'était actuel de son esprit, la dénommée Gabrielle aurait été capable du pire...

Après être sortie de là en vitesse car elle était légèrement claustrophobe, Gaby marchait sur le chemin qui se trouvait devant elle. La tête droite, un air hautain gravé sur le visage, faisant claquer ses grands talons sur les pavés anciens et usés qui recouvrait cette route sinistre et lugubre qui menait à un lac. Pourquoi un lac, elle se le demandait... C'est alors que sur la rive de celui-ci, elle entre-aperçu des barques. Génial, voilà que maintenant, elle allait devoir faire mumuse et jouer au petit bateau sur l'eau ! Charmante perspective pour cette toute jeune élève !

Il fallait aussi à dire, que Gaby était arrivée devant le château. Sa seule pensée qui eut la chance de traversé son esprit fut " Oh merde, tout mais pas ça ! " . Oui Gabrielle n'était pas plus gentille dans ses pensées que dans la vie elle-même. Passée de détendue et extravertie à froide et tranchante, si c'est pas mignon ? La nuit brodée dans son sombre tissu de comètes brûlantes appelées " étoiles " clignotaient telles les ampoules s'efforçant de bien finir leur vie. Le brun clair scintillant de ses yeux courrait de frémir par la caresse soufflante et pressée du vent cherchant éperdument l'âme soeur. Son ombre s'écorchait derrière elle, voyante que dans la source lumineuse du réverbére amoché. Aucun sont ne s'échappe de l'inconnue. Juste quelques lamentation de se retrouver ici. Inintéressée, voilà ce que semblait le regard de la jeune sadique...

La pluie tombait à torrent dehors et l'orage grondait, Zeus était en colère. La pluie chose si infâme mais sans scrupule à la fois… Elle adorait ça, tout simplement. La demoiselle observa le paysage extérieur, il faisait nuit noire mais quelques lampadaires éclairaient l'obscurité des lieux. Soupir paradoxale empli l'air filtrée de sa simple respiration. Pas nonchalants abimant le dégoutant trottoir rempli de crasses immondes semblait surprendre le regard passionné de Gabrielle dans toute sa splendeur. Mauvaise humeur semblait flotter comme une aura autour d'elle. Le noir entourant ses yeux parcourait le haut et le bas, le début et la fin de ses yeux en plus du fard noir décalé légèrement sur la paupière. Décidée à ne jamais dire pardon ou se retourné quand elle poussait quelqu'un mais à crier " Espèce d'enfoiré, excuses-toi de suite, ou je te fais bouffer la terre ! ", alors qu'elle n'était certe point mieux. Cherchant mots douloureux à balancer sur les passants ahuris par son expression fort accueillante. L'envie pourfendante de remonter le regard sur une carte et retourner chez elle la fit danser monotonement dans sa simple pensée langoureuse de reproches tranchantes. L'astre blanc brûlant de sournoiseries l'éclairait avec désapprobation.

Elle aimait la pluie regrettant même qu'elle ne soit pas plus abondante. Son maquillage avait coulé, laissant d'épaisse traînées noires sur ses joues et creusant son regard en quelque chose proche du zombie déterré. Même à 11 ans elle se maquille. Vraiment pas nette dans sa tête, vraiment pas ! De plus, cela était loin de la mettre en valeur - on se demande qui ça aurait pu mettre en valeur - les coulures lui donnaient donnait un air caverneux et négligé. Ses traits étaient tordus dans un rictus glacial et dédaigneux, qui n'augurait rien de bon. Et tandis qu'elle toisait toujours l'endroit qui l'entourait, l'eau ruisselait, plaquant ses cheveux contre son visage, collant ses habits à sa peau et, avec le dégueuli de noir sur la face, elle ressemblait à une folle. Folle psychopathe échappée de l'asile. Impression renforcée par le sourire sadique qui naissait lentement sur ses lèvres.

Lorsqu'elle entra pour la première fois dans le hall du château, elle passa à l'accueil et la dame qui s'y trouvait lui donna une fiche à remplir. Lorsque celle-ci fut parfaitement remplie, la demoiselle reçu une clé avec une sorte de petit pendentif en cuir usé portant le un numéro indéchiffrable. C'était donc dans la chambre qui allait avec cette clé que Gabrielle allait passer toutes ses nuits. La jeune fille prit alors une valise dans chaque main et se dirigea vers l'un des panneau accrochés au mur. La chambre en question était au troisième étage. Etant légèrement claustrophobe depuis toujours, il était hors de question de prendre l'ascenseur ! Ah, il n'y en avait pas... Elle partit alors vers les escaliers et les monta sans vraiment avoir de difficulté.

Arrivée dans le couloir, elle le longea pendant quelques secondes, avant de s'arrêter devant une porte. C'était là. Elle regardait l'étiquette qui se trouvait juste en dessous du numéro. C'était cette chambre qu'elle allait partager avec plusieurs autres filles de son âge. Avec toute la chance qu'elle avait déjà eu dans sa courte vie, elle allait sûrement beaucoup apprécier ses colocataires ! En pensant cela, un petit sourire sadique vint alors étirer ses lèvres. Après avoir lâché un petit soupir, Gabrielle prit sa clé et la mise dans la serrure avant de tourner. Cependant, il y avait un petit problème... La porte était déjà ouverte ! Elle tournait alors la poignée et pénétra doucement dans la pièce en la détaillant du regard. Les mur étaient peints d'un blanc éclatant qui faisait mal aux yeux au premier abord. Le mobilier était à la fois pratique et élégant. Elle tourna les yeux à sa droite et vit une jeune fille ayant le même âge qu'elle, assise sur un des lits.

Après l'avoir regardé méchamment, la jeune fille de onze ans balança littéralement ses valises sur un lit et se retourna pour partir vers la gauche. Elle ouvrit une petite porte pour découvrir la salle de bain. Un lieu culte pour elle ! Etant très maniaque pour la propreté, la salle de bain était pour Gaby, un lieu où elle se sentait à l'aise, ou elle pouvait tout faire sans ressentir la moindre gêne. Cependant, la pièce était quelque peut étroite et cela la dérangeait ! Elle aimait les grand espaces ! Par contre, la douche était spacieuse et cela compensait peut-être le manque que lui prodiguait le reste de ce lieu.

Après avoir bien visiter la salle de bain, la jeune fille sortit et se dirigea vers la fenêtre pour regarder la vue qu'ils allaient avoir. Mouais... Tout ce qu'on y voyait, c'était la cours et quelques élèves ! Charmante vue ! Elle soupirait un moment en levant les yeux vers le ciel et se retira de la fenêtre, afin de s'asseoir sur le bord du lit, d'ouvrir ses valises et de commencer à ranger toutes ses affaires. Ayant énormément de choses avec elle, notamment des vêtements, encore un peu et elle n'avait pas assez de place pour tout fourrer ! Mais après vingt bonnes minutes, tout était parfaitement ranger au millimètre près, comme elle aimait que cela soit ! Elle s'allongea alors sur le lit, glissant ses mains sous la tête et fixa le plafond avant de fermer les yeux et de se tourner sur le côté, comme elle aimait être pour se reposer.



* Fin du flashback. Retour en septembre 1998 *


Elle semblait être seule devant le château, près de la rive du lac. A vrai dire, elle le pensait vraiment. Son regard fut néanmoins attiré par une lueur brève et retournant vivement la tête, Gaby aperçut le visage de deux personnes. Certainement deux garçons d'après ce qu'elle avait pu déchiffrer. Fronçant les sourcils, elle les distinguait à peine, la lumière pâle de la lune n'arrivant pas à traverser les nuages fileux qui se distordaient sous les bourrasques. Sans cet éclat de lumière, elle ne se serait sans doute jamais rendu compte de la présence de ces inconnus. Assis sur un banc, ils fumaient tranquillement. Et bien qu'ils y restent sur leur banc et qu'ils fassent pas chier !

Gaby s'avançant à pas sura et monotones, la française sans autre origines s'arrêta devant les deux intéressés semblant même se connaître. Ses cheveux longs d'un brun brillant et éclatant flottaient un peu sous cette douce brise... Un avait une valise, l'autre pas. Bah… Un nouveau et l'autre pas... Un nouveau qui ne connaissait pas cette école, qui ne la connaissait donc pas, elle ! Il ne pouvait donc pas savoir que se tenait alors devant lui hystérique donc tout leur contraire. Gabrielle balançait ses pupilles d'un garçon à l'autre. Enregistrant moindre détail, moindre tic, moindre paradoxe asymétrique. Sa respiration semblait close un long moment.

Mais l'attention de Gaby se détourna et elle prit parti de laisser les deux autres en paix. Non pas qu'elle soit inspirée de compassion ou de respect, mais que sa flemme ne l'avait pas quittée. Aucune envie de se bouger le cul, même si c'était pour faire des remarques à quelqu'un. Arrivée au coins de ce sentier, Gabrielle s'arrêta pour sortir son paquet de cigarettes et d'en prendre une, ainsi que son briquet. Elle alluma sa cigarette, relevant le visage vers le ciel, fixant ces petites lumières blanches qui clignotaient et cliquetaient doucement. Mais le froid la reprenant, elle se redressa dans un frisson, se redressa pour apercevoir un jeune homme frapper les deux autres qui étaient assis sur le banc. Au début, elle fronçait les sourcils, c'était à elle de faire ça, pas à lui !

Mais, quelques minutes plus tard, marchant la tête baissée sur le trottoir, elle percuta quelqu'un de plein fouet. Après s'être remise du choc qu'elle venait d'avoir, elle ouvrit les yeux et les leva vers la personne qui se tenait devant elle. Elle mit cependant quelques petite secondes pour reconnaître le jeune homme qu'elle venait de voir. Elle levait un sourcil. Respirant profondément pour se calmer. C'était le soir, le noir presque complet, il ne l'avait pas vue... Et puis, s'il croyait qu'elle allait s'excuser, il se bourrait le doigt dans l'oeil et pourrait l'avancer jusqu'au coude ! Non mais ! Elle reprit alors son chemin, ne faisant plus attention au reste...

La jeune femme marchait donc tranquillement sur le trottoir, quand d'un coup, elle fut accrochée à son bras et attirée assez violemment sur le côté, ou la lueur était présente. Elle fut assez surprise d'être tirée de telle façon et lorsqu'elle se retourna, Gabrielle vit alors les deux personnes qui venaient de se faire frapper par le jeune homme qu'elle avait bousculé par mégarde. N'en avaient-ils pas eu assez ? La jeune demoiselle était coincé dans cette ruelle, seule face à ces deux garçons. Son regard froid fixait intensément tour à tour les leurs. Ayant frappé beaucoup de bourgeois et de jeunes pétant plus haut que leurs culs, quand Gaby entendit les garçons discuter, elle comprit immédiatement qu'il s'agissait de deux sales gosses de riches !

Le coeur de la jeune femme commença à s'emballer, suivit de sa respiration qui s'accélérait rapidement. Son sac tombé par terre, ses poings se serrèrent alors instinctivement et la colère monta instantanément en elle ! Gabrielle s'avançait alors dangereusement vers le jeune homme avant de le frapper violemment au visage, suivit d'un autre coup, puis encore un... Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elle voit du sang couler de son nez et de sa bouche. Mon Dieu, quelle joie, quelle excitation, quelle jubilation pour elle de voir ce liquide vital à la couleur rougeâtre couler lentement... Les coups dans le ventre commencèrent alors, suivit d'un gros coup de genou entre les jambes. Ensuite, elle se retourna vers l'autre garçon et lui fit plus ou moins la même chose. Glissant rapidement ses mains derrière la tête du garçon, et l'abaissant d'un coup vif et sec vers le bas, afin de le frapper avec son genou.

La jeune femme se calma alors en les voyant tous les deux s'enfuir en courant, en se tordant de douleurs. Elle respira un grand coup et frotta ses vêtements pour les défroisser et les remettre en place. Elle ramassait son sac, avant de le remettre à son épaule et se retourna pour repartir vers le château. Arrivée dans ce grand hall, elle grimpait les escaliers quatre à quatre. D'un pas rapide et précipité. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle ne voulait voir ni parler à personne ! Sous peine de voir ce fluide corporel chaud et rouge couler... Cependant, alors que la demoiselle allait vers son dortoir "Serpentard", sont oeil fut rapidement attiré par quelque chose d'inhabituel. Il y avait un jeune homme assis sur les escaliers. D'habitude, à cette heure-ci, ils étaient tous occupés d'étudier...


Dernière édition par Gabrielle Westermann le Sam 23 Aoû - 18:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Jeu 21 Aoû - 18:07

Gabriel aimait cette semaine car c' était la deuxieme semaine de la rentrée . Pourquoi aimait il la deuxieme semaine ? La deuxième semaine de septembre, la semaine sans doute la plus importante pour tout joueur de Quidditch qui se respecte à Poudlard. En effet, c’était durant cette semaine là que l’on procédait aux sélections, chaque capitaine d’équipe devait s’organiser afin d’être le plus performant possible lors de ces recrutements et devait par la suite choisir qui de tous les élèves qui se présenteraient serait suffisamment doué pour donner de bons résultats en conditions réels de match. Car combien de fois un joueur plutôt bon lors des entraînements s’était montré irrémédiablement mauvais en plein match ? Le facteur stress était important et la chance également, parfois il arrivait que la marge de progression d’un joueur soit énorme, ainsi en quelques semaines il se montrait bien plus à la hauteur que le sélectionneur lui-même ne l’aurait pensé. Gabriel aimait passer les selections meme si il faisait déjà partie de l' equipe les années précédentes. Il en était meme devenu le capitaine de l' equipe pour sa derniere année à Gryffondor.

Gabriel , lui , laissait ses joueurs décider et prendre des initiatives mais il leur demandait un engagement proche de celui des militaires ou magiquement parlant : proche des inferi (ouais ouais je compare bien les militaires à des mort vivants XD) Il établissait des stratégies, leur expliquait et exigeait leur présence à tous les entraînements, plusieurs fois par semaine et si ils n’étaient pas d’accord avec ça ? Et bien alors ils n’avaient qu’à postuler chez les Poufsouffles, eux ils étaient habitués à perdre de toute manière.

*J’espère pour eux qu’ils vont être à l’heure*

Pour sa premiere année en tant que capitaine , Gabriel était arrivée deux heures à l’avance sur le terrain d’entraînement afin de s’échauffer mais également pour vérifier que les exercices qu’il leur demanderait ne seraient pas trop difficile à effectuer. Car comme tous les ans, des 1ères années arriveraient la bouche en cœur et les yeux pleins d’étoiles en espérant être à la hauteur pour une telle aventure. Certains n’étaient même jamais monter sur un balai en dehors du 1er cours de madame Bibine, un comble quand même. Mais ce n’était pas grave, après tout Gabriel faisait partie de l’équipe depuis sa 1ère année alors elle n’allait pas blâmer ceux qui essayaient d’en faire autant. Puis, 15 minutes avant l’arrivée des premiers arrivant, le jeune homme fila mettre sa tenue de Quidditch et pris son nimbus 2000, un très bon balai qu’elle avait pu s’acheter durant les dernières vacances, ce n’était certes pas le plus rapide mais c’était toujours mieux que les vieux brossdur de l’école sur lesquels des centaines de fesses c’étaient déjà assises. Pour finir, il avait lancé un sortilège d’attraction au coffre contenant les différentes balles et avait pu s’installer bien confortablement en attendant les nouvelles mais aussi les anciennes recrues….enfin confortablement dans son cas signifiait tout simplement qu’il s’était assit sur son balai et qu’il relisait pour la énième fois « Le Quidditch à travers les âges », une mise en scène puérile faite pour impressionner bêtement ? Pas vraiment, disons plutôt qu’ainsi il espérait se montrer plus impressionnant encore qu’il ne l’était réellement. Comme ça il n’aurait pas de mauvaise surprise en découvrant qu’un des joueurs qu’il avait sélectionné perdait tous ses moyens lors d’un match, pas bête le mec quand il s’y mettait, hein ?

Peu de temps après des élèves arrivèrent mais cela importait peu le jeune homme, juchée sur son balai, il continuait de lire comme si de rien n’était, ils avaient le temps de toute manière et il fallait qu’il montre son autorité avant toute chose, ce n’était qu’à cette condition là qu’ils arriveraient à gagner la coupe cette année.

Enfin, quand il jugea que plus personne n’arriverait, il leva doucement la tête et remit son livre dans sa poche tout en dévisageant les visages qui lui faisait face, il en reconnaissait certains et en découvrait de nouveaux mais dans tous les cas aucun sourire ne réussit à se dessiner sur ses lèvres, il restait stoïque et sévère, un vraie petit Rogue tenue de quidditch mais lui avec les cheveux propres. Gabriel était très celebre pour sa beauté et son talent , c' était pour sa qu' il y avait autant de monde venu essayer de passer les séléctions.

" Lequel d’entre vous peut me dire pourquoi nous n’avons pas gagné la coupe de Quidditch l’année dernière ? Personne ? …… Très bien, je vais vous le dire moi, parce qu’on ne la voulait pas suffisamment fort, parce que nous pensions qu’en nous entraînant seulement 2 fois par semaine on arriverait bien à être supérieur aux autres équipes. Et vous savez quoi ? Et bien je pensais la même chose que vous et j’avais tort. Travail, régularité, dépassement de soit, endurance. Voilà les qualités primordiales dont vous devez être dotés pour faire un bon joueur, si dès maintenant vous pensez que ce n’est pas le cas ou que je prend ça trop au sérieux alors partez, je ne vais pas vous retenir car vous m’éviterez de perdre bêtement mon temps avec vous. Allez y, partez, personne ne se moquera de vous, c’est un choix qui appartient à chacun… "

Faisant une pause dans son discours, le jeune homme regarda chaque personne droit dans les yeux comme pour les défier de partir, ce qu’il disait n’était certes pas très encourageant mais il fallait bien qu’il commence par quelque chose et il ne voulait pas voir de 1ère année pleurer dans ses jambes parce qu’il était trop fatigué pour subir un nouvel entraînement. Il n’était pas là pour les pouponner et c’était bien ce qu’il voulait leur faire comprendre avant de commencer. Jugeant qu’il avait laissé suffisamment de temps, il reprit la parole et se montra cette fois ci beaucoup plus engageant, un sourire léger venant même agrémenter quelques mots de temps en temps.

" Bien, à présent nous allons pouvoir commencer les sélections, je vous demanderais de vous diviser en plusieurs groupes : poursuiveurs, batteurs, gardiens et pour finir attrapeurs, sachez que même si vous avez une préférence pour un poste précis, je vous demanderais de passer à chaque poste, après tout il y a peut être un attrapeur de talent qui se cache parmi les batteurs et vise versa. Nous allons donc procéder de la manière suivante, nous allons entamer un match avec tout le monde pour voir ce que vous donnez, c’est donc normal si il y a plus de batteurs qu’en temps normal ou plus de poursuiveurs. Pour les gardiens, je vous demanderais de vous relayer par période de 10 minutes. Une fois le match terminé, nous ferons des exercices spécifiques pour chaque poste. Ne vous inquiétez pas, je sais que pour certains c’est la première fois alors que d’autres étaient dans l’équipe l’année dernière, c’est donc plus que normal si il y a une différence de niveaux entre vous mais observez bien et vous pourrez déjà beaucoup apprendre. Alors appliquez vous, n’hésitez pas à être inventif ou à vous concerter pour mettre au point des techniques différentes. En deux mots : éblouissez moi ! Pour ceux qui n’ont pas de balais, j’en ai disposé plusieurs derrière moi que vous pouvez prendre, n’hésitez pas à me poser autant de questions que vous le désirez et dès que vous serez prêt nous pourrons commencer. "

Un sourire radieux se figea alors sur les lèvres du beau brun qui attendait avec impatience ce premier test match de selection, il était sévère certes mais il se montrait toujours juste et il espérait grandement que tout le monde se dépasserait, ils avaient tellement besoin de bons éléments cette année….

Le test match se passa pour le mieux et les selections durerent jusqu' à la fin de la journée , Gabriel était fatigué d' aboyer des ordres pendant toute la journée mais à la fin il fut satisfait car il avait réussit à composer une equipe qu' il trouvait totalement parfaite. Gaby avait trouvé des joueurs et il était très content de son choix , l' equipe ressemblait fortement à celle de l' année derniere exeptait le gardien qui était nouveau et tout à fait exeptionnel dans ses sorties de gardiens. Quand la séance fut enfin finie , il dit aurevoir à sa nouvelle equipe et sirigea vers le chateau épuisé. Il montait les escaliers mais il décida de s' asseoir sur les marches totalement épuisé et incapable de monter quelques marches de plus. Alors qu' il reprenait son souffle , il entendit des bruits de pas qui se rapprochaient de lui , c' était une jeune fille qu' il connaissait de réputation car tout le monde l' évitait . Elle était réputée pour etre violente et insociable vis à vis des autres mais Gabriel ne l' a jugé pas car lui n' en avait jamais fait les frais. Gaby était habitué à être entouré de nombreuses files avec son succès et il savait que chaque filles avait quelque choses de bon en elle et il était persuadé que sa ne faisait pas exeption avec cette jeune fille de Serpentard .. d' ailleurs il ne connaissait pas son nom... Gabriel était assit en plein milieu du passage et il allait devoir se pousser pour la laisser passer mais il n' en avait même pas la force.Il la regarda se plaçait devant lui avec sa mini jupe et son haut qui lui allait à ravir , rien qu' à la voir il se sentait attiré mais il ne savait pas pourquoi.. Il allait s' adresser à elle quand elle le fit avant lui , ce qui n' était pas pour lui déplaire...
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MessageSujet: Re: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Ven 22 Aoû - 0:36

Elle avait daigné aller à sa chambre. A la base, elle aurait préferé éviter, mais si elle voulait dormir ailleurs que sous les ponts, elle n'avait d'autre choix que d'y aller. Le seul truc vraiment emmerdant au final, c'était les colocataires. Mais ils savaient qu'ils avaient interet à faire profil bas, sinon elle ne les supporterai pas bien longtemps. La tolérance n'était pas son point fort, le partage et la convivaillité non plus. Ils pourraient s'estimer chanceux, pendant ces années, jusque là, si ils s'en sortait indemnes. Mais tout dépendait d'eux, après tout...

Ses semelles claquaient contre le sol tandis qu'elle remontait le couloir. Les portes se succédaient, numéros pairs à droites, numéros impairs à gauche. Ca avait quelque chose de psychotique ce corridor blanc, entre l'hopital et l'hôtel. Impersonnel au possible, aucun des pensionnaire n'avait mis sa touche de personnalité, pas une insulte gravé au couteau ou les photo d'un quelconque groupe. Non. Juste cette succession de portes, et de nombres croissants. C'aurait pu mettre mal à l'aise, mais Gaby ne fonctionnait pas comme ça. La seule chose qu'elle ressentait à cet instant, c'est un agacement certain.

Alors qu'elle marchait d'un pas rapide dans les escaliers pour monter à son dortoir et prendre cette bonne douche bien méritée qu'elle s'était promise, Gabrielle du stoppée net sa course effrénée. Un jeune homme se trouvait en plein milieu des marches, presque couché. Il semblait quelque peu fatigué. Elle voulait rester impassible dans ses expressions. Cependant, Gaby avait toujours été sensible à la beauté. Elle ne pouvait donc pas nier que ce jeune homme était beau. Très beau.

Mais elle l'avait reconnu. Gaby l'avait de nombreuses fois vu jouer au Quidditch. Même si elle n'en était pas très fan elle devait toute fois avouer que ce sport était très plaisant. Mais là, elle s'égare. Revenons-en au garçon qui lui bloquait le passage. Le genre de personne qui se prend certainement supérieurs aux autres, qui s'amusait à humilier les filles qui devaient se trainer à ses pieds... Bref, tout ce qu'elle détestait !

La demoiselle perdait patience, ce qui n'était pas bon pour celui qui se tenait face à elle. Gaby venait, pour son plus grand plaisir, de tabasser à sang deux sales gosses de riches dehors. L'arénaline était encore belle et bien là. Prête à remonter à tout isntant... Elle aurait été capable de tout ! Gabrielle le regardait, mais sans savoir pourquoi, elle n'arrivait pas à le regarder avec méchaceté... Juste son éternel regard froid et inexpressif. Quelque chose en lui attirait la jeune femme... Mais quoi ? Impossible à dire !

Un silence infini régnait autour de Gabrielle pendant quelques minutes, qui paraissaient être des heures interminables pour elle. La demoiselle le toisait, le détaillant littéralement du regard. Ses cheveux, la forme de son visage, ses traits fins, ses yeux, son nez, ses lèvres, son cou... Il était parfait. Oui, parfait dans les moindres parcelles de sa mûnie personne. Dans sa contemplation, elle laissa, l'espace de seulement quelques secondes, apparaître sur son visage de belle demoiselle, un petit sourire. Pas un sourire sadique et ironique, comme à son habitude, mais un sourire plein de charme, de sensualité et de gentillesse.

Elle avait grandit avec la violence des propos qu'elle recevait de son père, ce qui la contrait à rester dans son coin, en solitaire. Cette solitude se transforma peu à peu en présomption et en assurance en elle... D'ailleurs, cette vanité dont Aarwen faisait preuve et qu'énervait tout le monde, fut née lorsqu'elle comprit une chose qui lui parut essentiel : Dans la vie, quand on est enfant, ne jamais faire confiance aux parents et que seul notre propre intérêt compte vraiment, les autres, on s'en fout... Aujourd'hui, elle pensait la même chose, mais avec moins de violence. Peut-être que l'ambiance de cette école y avait jouer un rôle quelconque...

Elle était, en quelque sorte, devenue plus gentille. Bien sûr, elle avait toujours ce côté hautain et arrogant qui la caractèrisait bien, mais la méchanceté s'était dissoues en partie. Mais la jeune femme se reprit vite et son sourire s'éffaça. Ses lèvres reprirent alors leur forme initiale et elle dit :

- Tu comptes rester là longtemps ? Bon, tu dégages ou tu restes planté là comme un abrutti ? Je dois passer !

Non, elle n'avait pas été méchante. Ce qui l'avait grandement étonnée. Mais le jeune homme lui plaisait... Enormément, même. Elle ne pouvait se le cacher plus longtemps. Ses lèvres... Hmm... Une envie prenante d'y goûter pris le dessus. Son regard baisser sur la bouche bien dessinée du jeune homme. Elle n'avait qu'une seule envie, l'embrasser. Oui, goûter ce petit goût sucré et sa salive. Elle voulait la mélanger à la sienne... Ah, ce qu'il lui donnait des idées pas très catholiques !

Gardant un regard sombre et distant sur le jeune homme, espèrant ainsi cacher ce qu'elle pensait, Gaby prit le parti d'à présent rester silencieuse, gardant pour elle les remarques du genre " J'ai envie de toi ". Elle pensait également à plein de sentiments en ce moment même. Certains mots cognaient contre les parois de son crânes, comme criés à l’infini. Chacun avait un ordre précis et croissant et grondaient avec puissance. D’abord la Tentation, qui se transformait doucement en Convoitise qui, elle-même, se muait en Désir. Et se Désir qui était aussi fort qu’un Besoin. Ces quatre mots transperçaient Gabrielle de toutes part et elle se forçait à garder les yeux fermer pour ne pas qu’ils soient aussi affichés dans son regard.

Elle avait fermer les yeux et baissé doucement la tête en se retournant pour ne pas qu'il le remarque. Et puis, tout en dessous, un doux sentiment, irradiant avec une infinie chaleur le cœur suturé de la jeune fille. Un mot, qui n’avait pas été prononcé, vint à son tour flotter dans son esprit. Il commençait par les lettres A et M. Deux grands mots contenaient cette amorce lettrique : Amour et Amitié. Pour Gabrielle, il y en avait un qu’elle connaissait le plus par rapport à l’autre. Mais, c’était celui qu’elle ne ressentait pas. Aussi étrange que cela puisse paraitre, la jeune femme avait déjà eu des amis. Enfin, pas de vrais amis... Mais n’était jamais tomber une seule fois amoureuse. Et pour la première fois de sa vie, le mot Amour flottait dans sa tête avec d’agréables consonances.

Le seul problème auquel était confronté Gaby, cependant, étaient la présence des quatre autres mots qui accompagné celui de l'amour. La chose cachée dans son esprit, arracha son voile avec brusquerie. A présent la belle demoiselle faisait face à son propre combat émotionnel, sans aucun moyen de l’ignorer plus longtemps. Elle voulait faire fleurir un amour avec lui, mais le mot l’empêchait de faire quoi que ce soit. Elle décida d’ouvrir les yeux. Perdue, car jamais avant elle n'avait ressentit une telle chose. Jamais... Se retournant face à lui, elle le regarda à nouveau.

Gabrielle venait de captiver ses propres yeux sur la silhouette du jeune homme. Elle glissait sur son visage, tombait sur ses cheveux, embrassait son corps. Tentation. Ce mot se fit trop clair et la jeune femme, n’ayant plus le choix, l’accepta. Son iris se colora alors des teintes de la tentation. Mais sa contemplation ne s’arrêtait pas. Avec lenteur, elle osa imprimer son regard sur sa gorge masculine. Un rougissement colora les joues de Gaby. Convoitise. C’est avec gêne que la demoiselle s’aperçut que ses yeux illustraient ce mot.

Avec violence, elle détourna son regard qui se perdit sur les poutres rongées de la rampe des escaliers. La brune couleur sombre apaisa ses pupilles qui venaient de boire trop de lumière. Le parfum du jeune homme arriva à elle. Hmm, son parfum masculin préféré. Quel délice ! Elle se surprit à vouloir le sentir émaner de la peau de la personne, dont elle ne connaissait pas le prénom, qui était trop loin d’elle pour que cela soit possible. Sans rémission, elle se dévoila désireuse. Désir. Avec toutes les évidences possibles, elle le désirait...

Mais comment ? Y avait-il plusieurs manières de désirer quelqu’un ? Gaby ne le savait. Elle voulait. Juste simplement. Peut-être s’agissait-il de prononcer son prénom, sans cesse, jusqu’à épuisement ? Ou bien alors de le serrer très fort entre ses bras, jusqu’à l’endormissement ? Ou encore effleurer ses lèvres du bout de doigts, fugace caresse, avec un sourire ? Aller encore plus loin et poser ses propres lèvres sur cette bouche, pendant de longues minutes, sans bouger ? Ou bien… ?
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MessageSujet: Re: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Ven 22 Aoû - 3:35

Quand, alors? Quant allait-il sortir de cette torpeur dans laquelle il s’était lui-même plongé? Un état second? Non, une malédiction pour l’être imperturbable qu’il était, dragueur insensible de Poudlard, malheur de ces hommes et plaisir de ces femmes. Le vice, une nature seconde qui camouflait ses gestes de douceur à l’égard de celles qui comblaient son cœur, ne serai-ce que pour une nuit. Demoiselles sans visage qui trompaient son âme, l’amenant dans les voluptés d’un rêve tentateur à la sortie irrémédiablement cruelle. L’éveil était douloureux, tant pour ces malheureuses victimes à la peau de lait que pour le persécuteur, inconscient du mal qu’il causait à ces filles ayant fait le bêtise de duper avec lui l’ennui par un acte charnel, union qui ne mène à rien sinon le désespoir de ce qui n’aurait jamais dût être. Une parmi tant d’autres, poupée de porcelaine qui ne se casse que rarement. Efface tes larmes de cristaux ma jolie, demain sera une autre nuit et qui sait…Le désir pourrait me prendre à nouveau. Bille d’argent, lune inachevée. Prunelle dorée, étincelle de l’obscurité. Les couleurs se confondent, les traits physiques fondent les-uns dans les autres. Le bonheur s’envole avec l’arrivé de cette luminescence dans le ciel, le charme se rompt, si conte de princesse il y a eut. Ferme les yeux, inspire une dernière fois. Quand tu les rouvriras, je ne serai plus là.

Un pas, un simple pas. Pourtant porteur d’un abandon qui n’est que le renouvellement de cette routine déjà établie. Les rideaux s’empêtrent, portés par un courant qui transperce l’épaisseur des ténèbres. Nouveau-nés de la lune, minuscules diamants qui décorent ce vaste plafond ébène. Un jeune homme aux follicules pileux en développement soupira , déposant un chaste baiser sur le front de la malheureuse qui dormait maintenant paisiblement, la main tendu dans le vide. Oublie-moi. Je ne suis qu’une ombre passagère, aussi transparente et nomade que ce vent sifflant sa colère. Une nouvelle enjambée. Un Marks n’appartient à personne. Ce n’est qu’un mirage que de croire possible de l’apprivoiser. On ne dompte pas les animaux sauvages. Intrépide, volage, imprévisible. Les volatiles sont libres d’étendre leurs ailes écarlates, pour voler vers un monde nouveau. Lui , il faisait usage de son charme dévastateur pour voltiger vers un univers de plénitude. Et lorsque la mélancolie emplissait à nouveau son esprit, il déployait son sourire pour aller ailleurs. Non, il n’aimait pas la présence des femmes à ses côtés, le jour. Car la vision de ces créatures risquait d’éveiller en lui des sentiments sordides. Mais la noirceur camouflait les douces pupilles, ne laissant qu’un vague souvenir dans sa mémoire et la satisfaction des hormones masculines.

N’utilise pas ses mots qui me sont vagues. Ne m’observe pas, mon regard te brûlera . Pourquoi les femmes s’attachent-elles si souvent, sans égard pour celui qui ne respecte que lui-même? Cherchent-elles la souffrance, celles qui tentent de le capturer dans leurs bras, à faire de lui un vulgaire canin fidèle à sa maîtresse? La liberté coulait dans ses veines, ses artères regorgeaient de ce sang pur qui le poussait à chercher la tendresse ailleurs que dans sa propre existence. La chair n’est qu’un tissu corruptible, qui n’entend raison ni d’Ève, ni d’Adam. L’âme n’a que faire des plaisirs terrestres, se délectant de la durabilité. James corrompait cette essence qui l’animait, cherchant le bonheur là où il ne trouvait que déception. L’amour? Une foutaise inventée par ceux qui ne connaissent que l’extase. Une illusion qui entraîne toutes ces demoiselles dans son grabat, attirées par l’idée d’écrouer le Gryffondor dans ce piège de possession. Entrave à son entendement, le rouge et or ne vit pas de chaînes mais de conjonctures.

Mais en voyant cette jeune fille , il remt tout en cause , ne sachant plus quoi penser , il pense pouvoir l' aimer sans vraiment la connaitre. Cette fille qui se trouve devant lui est tout simplement radieuse , elle est parfaite pour lui. Il la regarde attentivement , lui caresse le visage avec son regard perçant , il sent que son attention est réciproque. Comment le sait il ? Aucune idée mais les intuitions de Gabriel était souvent bonne. Il n' arrive pas à croire qu' une telle femme se retrouve devant lui. Il perd tous ses sens tellement elle le perturbe , il n' en croit pas ses yeux. Le souffle coupé , submergé par une perfection qu' il n' avait jamais croisé , il leve les yeux vers elle , la voit rougir mais surtout lui balancer à la figure des paroles qui souhaitent etre blessantes mais qui n' arrivent pas à faire l' effet desiré. Car quand Gabriel s' accrocha à quelque chose , il a du mal à s en détacher , meme si il ne sait pas vraiment ce que cela signifie avec des etres humains , après tout il n' a jamais vraiment aimé quelqu' un du fond du coeur.



" Je vais plutot rester là et contempler la femme magnifique qui se trouve devant moi... "

Gabriel n' avait pu s' en empecher , il ne voulait pas cacher l' attrait envers cette fille. Il se moquait de le faire ainsi , il aimait agir par instinct et c' est ce qu' il venait de faire. Gaby n' arrivait toujours pas à croire qu' une telle femme se tenait devant lui à cet instant. Il ne pouvait à peine la regarder sous peine d' etre aveuglé par sa beauté. On aurait dit qu' elle avait été sculpté par les dieux tellement elle était parfaite. Un visage avec des traits parfaits , des courbes élancés magnifiques , un corps somptueux à en faire baver plus d' un . Gabriel tout comme son nom était aux anges. Puis l' idée de lui demander son nom lui vint à l' esprit, il savait que son nom était forcément aussi angélique que sa beauté et meme avant de le savoir il l' appréciait déjà. Mais qu' est ce que ressentait Gabriel ...? Etait ce sa l' amour ? L' amour qu' il n' avait jamais ressentit pour personne... Est ce cette émotion qu' on appelait le coup de foudre.. Il n' en était pas sur et préférait attendre confirmation...

" Puis je oser te demander ton nom? "

Gabriel n' avait plus qu' à attendre là assit devant elle totalement insouciant au faits et gestes qu' il faisait en sa présence...
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MessageSujet: Re: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Sam 23 Aoû - 4:05

Gabrielle repensait aux deux imbéciles qu'elle venait de tabasser. Ils allaient probablement mettre quelques temps à s'en remettre. Et si elle n'avait pas eu l'esprit trop absorbé par le combat qu'elle venait de gagner, la jeune femme n'aurait peut-être pas pris son virage vers les escaliers aussi vite, mais elle était encore sous le coup de l'intense satisfaction que lui avait procurée la sentence de ses coups.

Dehors, le ciel était tel un sac gonflé au maximum pendant très bas, menaçant, au dessus des têtes. Le vent tiède et poisseux balayait les feuilles éparses et secouait violemment les arbres rachitiques qui ornaient la façade et l'entrée de ce grand château. Tous les habitants des lieux, élèves et professeurs, s'attendaient à une violente tempête. A l'extérieur, le déluge survint avec les ombres du soir. Gabrielle avait eu raison de rentrer maintenant. Car l'orage éclatait rapidement, laissant un peu de sa divine clarté éclairer cet endroit fort sombre. Laissant un peu de sa force sonore et astringente raisonner et réveiller cet endroit trop calme.

Cela faisait maintenant quelques années que Gaby était arrivée ici, à Poudlard. Certains la disaient folle, d'autre ensorcelée par une quelconque malédiction. Tout le monde s'attendait à ce qu'elle se fasse renvoyer à n'importe quel moment. On prenait même les paris... Et pourtant, elle était toujours là. Certes, quelque peu assagie par les années enfermée ici, mais elle était belle et bien là.

Dès le moment de son arrivée, six ans auparavant, Gabrielle s'était fait universellement détester. Elle était venue avec la vilaine manie de frapper tout ce qui bouge. La jeune femme avait vraiment une grande bouche et ne se privait pas de dire ce qu'elle pensait, de manière méchante, haute et forte. Ne ressentant ni pitié ni compassion pour personne. Son passage provoquait des regards de peurs et entretenait chez elle un regard de haine.

Un soir, une altercation l'avait opposée à d'autre élèves de la maison " Serpentard ". Deux jours plus tard, on les avait retrouvé gisants dans l'herbe, la tête et le corps couverts de coups. Jamais ils n'avaient osé dire qui leur avait fait cela, mais tout le monde s'en doutait... Manque de dénonciation et de preuves, l'affaire avait été classée et rangée, prenant la poussière avec le temps qui défilait à une vitesse hallucinante.

La seule chose qu'elle aimait faire - A part faire l'amour et frapper, bien sûr - c'était lire. La lecture était pour Gabrielle source de plaisir, de joie, de découverte, de délectation... Elle lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme si elle les dégustait et, quand elle avait fini cela, elle le répétait d'un trait. Puis elle faisait la même chose avec la phrase complète. Non, Gabrielle n'était pas dyslexique. Elle lisait même très bien. Mais c'est ainsi qu'elle s'appropriait les sentiments et idées que contenaient les pages. Quand un passage lui plaisait vraiment, elle le répétait autant de fois qu'elle l'estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait être beau.

Un jour, alors que Gabrielle se baladait dans les couloirs sans vraiment de but précis, un professeur lui avait montré la bibliothèque. Elle avait été émue de voir autant de livres rassemblés en un seul endroit. Tous les volumes étaient parfaitement rangés sur des étagères et elle éprouva un plaisir indicible à les passer en revue. Durant cinq mois, elle put ainsi former et polir ses goûts de lectrice, tout en faisant alterner les doutes et les questions. La jeune femme avait lu beaucoup d'ouvrages qui portaient sur le charme et la sensualité. Et toutes les lignes décrivaient parfaitement le jeune homme qui se tenait face à elle. Oui, parce qu'il dégageait un élégant charme naturel et un aura de sensualité régnait autour de lui.

Gabrielle dormait peu. Jamais plus de cinq heures par nuit. Elle était souvent assaillie par des cauchemars fulgurants. Suite à cela, Gaby n'avait aucun moyen de se rendormir. Le reste du temps, elle le consacrait à la magie, mais aussi à la lecture. Lire des romans, à divaguer sur les mystères de l'amour et à imaginer les lieux où se passaient les histoires. Bercée par la rumeur violente et monocorde de l'eau omniprésente qui tombait en dehors du château, jamais auparavant, Gabrielle ne s'était imaginé qu'un jour elle vivrait une histoire comme les racontaient ces bouquins. Vivre un amour vrai et passionnel. Et pourtant, en voyant le jeune homme aujourd'hui, cette idée lui effleurait doucement l'esprit, telle une brise légère caresse doucement la peau...

Cependant, cette simple idée effrayait la jeune femme. Elle n'avait, jusque là, jamais ressentit une telle chose. Elle était même probablement en manque d'amour... Durant plusieurs années, elle s'était tapé mec sur mec. Marquant leurs prénoms dans un petit agenda noir. Inscrivant l'heur du début et de fin de leurs ébats. Inscrivant le nombre de nuits passés avec le même prétendant...

Même si elle ne prenait pas vraiment soin d'elle. Même si elle ne se mettait pas beaucoup en valeur. Même si elle ne faisait rien pour. Gabrielle savait au fond d'elle même que si elle le voulait vraiment, elle pourrait être magnifique. Mais alors que les autres filles se maquillaient pour faire ressortir leur beauté, elle se tartinait littéralement le visage. Genre une pute des années précédentes, maquillées à la truelle. Du rouge pétant sur les lèvres, du noir sombre sur les paupières. Du crayon foncé au ras des cils...

Mais ce soir, ayant eu trop la flemme se peinturer de la sorte, Gaby était sortie naturelle. Bien qu'habillée bizarrement d'une très courte jupe noir et d'un haut style corset rose très voyant. Des talons pas très haut pour cette fois... Mais au plus elle regardait le jeune homme dans son intégralité, plus elle se disait qu'il devait être grand. Pas un problème, alors... Elle pourrait se chausser de ce qu'elle voulait, ce serait parfait !

Il fallait qu'elle réagisse. Pour ne pas qu'elle se perde et laisse passer les sentiments qu'elle éprouvait. Oui, elle l'avait reconnu et savait qu'il était le genre de garçon " Couches-toi là, que j'te baise un coup et après, tu dégages ! " Elle ne voulait pas faire les frais d'une telle chose. Ne supportant pas le rejet. Ayant un besoin profond d'amour... Cependant, elle n'arrivait pas à lui parler méchamment. C'était tout simplement impossible pour elle. L'amour rend aveugle, n'est-ce pas ?

Pour tenter de passer désespérément à autre chose, Gabrielle regardait un peu partout. Mais elle fut soudain attirée par la voix du jeune homme. Hmm... Cette voix... La voix, douce et belle, masculine et virile du jeune homme s’éleva dans le hall et la poussière des lieux. Un pincement, léger et diffus, s’exerça sur le cœur de la jeune femme. Ce qu'elle aimait l'intonation que prodiguait ce son... Il lui disait "
Je vais plutôt rester là et contempler la femme magnifique qui se trouve devant moi... ".

Elle se braqua. Inhabituée à ce qu'on la complimente de la sorte. Ne savait pas quoi faire ou quoi dire. Elle se senti rougir violemment, sans raison apparente. Elle avait l’impression que le beau jeune homme la regardait dans toute son intégralité.

Ces formes étaient le reflet de l’intimité fragile de l’esprit de Gabrielle. Si peu de gens, voire personne, n’y avaient accès. Pour l’esprit de la jeune femme c’était comme s’il y avait une note d’érotisme dans le fait de pouvoir regarder ses son corps, son physique.

Mais il s’agissait là d’un trait particulier à la jeune femme, qui était très loin d’être celui de tous. Le sourire qui se formait sur les lèvres du jeune homme fit battre le cœur de Gabrielle. Elle tombait dans une absence totale de contrôle ou seuls les gestes et les émotions fortes allaient dominer, empêchant l’esprit de raisonner. Sa douce voix flotta dans l’air et demanda "
Puis-je oser te demander ton nom ? ". D'habitude, Gaby aurait tout simplement répondu un truc du genre " J't'ai posé une question peut-être ? Va t'faire foutre, ahuri ! T'auras pas mon nom et si jamais tu m'emmerdes encore une fois, j't'explose sur la tronche ! Compris ? " Mais là, au risque de tout dévoiler, Gabrielle rencontra son regard et répondit tout simplement :

- Gabrielle... Et... Et toi ?

La jeune femme se torturait l’esprit pour de bien petites choses. Les relations humaines n’étaient vraiment pas dans ses atouts. Elle incarnait une sorte d’élégante sauvagerie qui lui portait parfois préjudice. Cependant, l'envie de l'embrasser prit le dessus. Presque instinctivement, posant ses mains sur les marches de l'escalier de chaque côté de cette belle personne qu'il était. Elle se penchait vers lui pour rencontrer l'infinie chaleur qui émanait de sa peau. Pour sentir l'infinie douceur de ses lèvres. Elle l'embrassait. Aussi doucement que sûrement. Mais de nature fougueuse, elle montait rapidement sur lui, sans pour autant quitter ses lèvres. A califourchon sur les jambes du jeune homme, ses genoux l'encerclant et ses propres jambes de chaque côté des hanches du beau garçon, passant ses mains sur son torse, sur son visage, sur sa nuque. Glissant les doigts dans ses cheveux, sa langue sur la sienne... Les envies ne pouvaient pas toujours se contrôler...
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MessageSujet: Re: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Sam 23 Aoû - 15:40

Le sommeil. Cruel bourreau l’arrachant, non pas à la réalité, mais à un repos dûment mérité. Pour certains, le pays des rêves est facile à atteindre, or, pour d’autres, il est impensable d’y parvenir . Pour ceux qui sont atteints de ce mal étrange, il n’y a guère de solution. Seulement l’espoir de s’endormir, sans passer par les interminables souvenirs. Gabriel faisait partie de ceux que l’on nomme insomniaque. Et puisque de nuit, il était plutôt actif, soit avec une fille ou un pote, il roupillait pendant le jour, entre les cours. Remarque, c’était rare. Car d’habitude, un café suffisait pour le remettre d’aplomb. Ceux qui se croient supérieurs et intangibles sont à la fois idiots et inconscients. Qu’ils sont nombreux, ceux qui dans leurs orgueils démesurés, enivrés dans des désirs incontrôlés, ont succombés dans des gestes passionnées, satisfaisant ainsi leurs faiblesses d’instincts purement basales! La prudence devrait pourtant être de mise, dans cette société où l’accent se fait non pas sur la charité et la valeur de la privation, mais le plaisir et l’importance d’apaiser nos pulsions. Monde sans contenances, marionnette se laissant diriger par la perfidie de cette forme qui maintient l’âme sur Terre. Comment lutter, lorsqu’on ne comprend pas l’importance d’une telle action? Les efforts ne sont qu’un mot parmi tant d’autres, syllabes pourtant terribles aux paresseux, aux lâches et aux mécréants. Levez-vous donc, peuple sans volonté! Méritons-nous vraiment la vie, lorsque l’existence se compose non pas de la présence des autres mais de l’auto-satisfaction? Égoïsme, impureté , traîtrise…Les pires crimes ne sont-ils pas commis au nom de celui qui a succombé depuis longtemps à ses vices? Il n’était qu’un homme, misérable poussière emplissant de son indigence le cœur de plusieurs femmes. Pauvres créatures, voluptueuses poupées qui ne sont, en somme, que des objets. Ne savent-elles pas ce qu’elle font, ces êtres de la nuit, qui assouvissent sa nature? Changer? Non, ce verbe n’était pas intégré dans le vocabulaire de notre beau Gryffondor. Quel avantage en aurait-il tiré, sinon un reclus profond dans la scolarité d’une école qui, proche des chaînes, le retient par ce sentiment puissant le reliant à sa jumelle? Qu’à-t-elle à lui offrir, ce château de malheur, si ce n’est la compagnie des demoiselles et l’adulation de leurs compagnes? Le futur adulte ne vit pas d’eau, ni de pain, mais de sang et de plaisir. Faut-il davantage pour effrayer les pures oreilles, l’honnêteté elle-même en est-elle devenue effrayante, tant sa véracité est monstrueuse? Dans ce cas-ci, le mensonge devient une félicitée, un jardin de lys qui par sa blancheur, trompe l’âme qui ne cherche qu’à plaire à la perfection auquel elle aspire. Quelqu’un qui le secoue, le tire de sa torpeur. Gabriel sortit de ses pensées et se laissa contempler celle qui était en face de lui et qui venait de lui dire son nom. Nom qui le surprit car elle portait le même que le sien mais au féminin : Gabrielle. Avec la douceur qui lui était acoutumée il lui fit part de son prénom à lui aussi..

" C' est etrange... je m' appelle Gabriel aussi... le destin nous rassemble apparament...

Gaby trouvait la coincidence interessante et plutot attirante.Elle était là, devant lui. Celle qui troublait son cœur comme personne auparavant. Sa beauté l’appelait, son charme l’envoûtait toujours. Mais sa conscience le retenait, l’enlaçant par une corde invisible, le modérant à son devoir d’homme paisible. Don Juan de nuit, fantôme de jour. Lorsque le soleil montrait ses rayons et que sa clarté emplissait les pièces, brûlant les yeux des indignes amants et couvant comme une mère le sommeil des justes, il redevenait Gabriel, et ce Gabriel savait se montrer sage et réservé. Or, lorsque la lune éclairait avec impudeur des scènes sordides, montrant brièvement les lèvres roses des demoiselles et la blancheur de leurs poitrines laiteuses, l’homme était une bête, assoiffé par le désir , incapable d’une quelconque contrôle, si cela ne lui était pas profitable. Qu’elles s’écartent de son chemin, celles qui ne faisait qu’attiser le feu de la chair! Il jouait avec les étoiles, établissait des cartes du ciel sur le satin velouté des peaux qui l’amenaient là où le bonheur est amer et l’illusion, de courte durée. Le préfet buvait le miel de leurs bouches, caressait le velours de leurs chevelures, y trouvait un refuge temporaire. Car rien ici-bas n’est éternel, le fiel de ces voluptés ne sont que des passages transitoires, une substantielle nourriture lui permettant de supporter, avec une légère décadence, les journées qui semblent vouloir se rallonger. Puis son désir s' intensifia , le repercutant sur la belle femme qui se trouvait devant lui. Elle posa tout d' abord ses mains sur les marches des deux côtés d' où il se trouvait . Puis elle se rapprocha et leurs lèvres se rencontrerent , il ne la repoussa pas , au contraire il l' attira encore plus vers elle. Il en avait envie depuis qu' il avait croisé son regard et depuis qu' il avait vu les courbes de son corps. Tout lui donnait envie chez elle. Fougueusement elle s' installa à califourchon sur ses jambes au grand plaisir du jeune homme qui sentait ses hormones le travaillait.. Peut être même qu' elle sentirait les attributs du jeune homme exité par la situation dans laquelle il se trouvait. Car oui une forme bossu tendait son panatalon qui semblait tout à coup trop petit pour héberger le fruit de l' exitation. Il sentit des mains venir carresser le torse du jeune homme , le visage et la nuque , ses mains se promener comme pour combler tous ses désirs . Puis il sentit le contact de sa langue sur la sienne. Douce et chaude sensation qu' il éprouvait. Il avait ses mains dans le dos de la belle jeune femme il la serrait indéniablement vers lui insistant sur le rapprochement de leurs corps. Une main se glissa sous son haut rose , pas de gestes brusques , que de caresses pour explorer le ventre et la gorge de la femme se trouvant sur lui... Son autra main était occupé à remonter lentement le long de sa cuisse parfaite. Le fait de pouvoir caresser le corps de Gabrielle le rendait fou... fou d' amour pour cette jeune femme qu' il ne connaissait pas vraiment. Mais il s' en moquait car seul le moment présent était important. Le reste ne comptait que si peu. Pas à la moindre occasion il ne pensait qu' ils pourraient se faire surprendre si la moindre personne passée par ici... Puis ses levres quitterent celle da sa bien aimée , plongeant ses yeux dans les siens , il lui déclara...

" Comment sa se fait que je ne t' ai pas rencontré plutot...? J ' ai envie de m' abandonner à tout avec toi et je ne sais pas pourquoi... tout ce que je sais c' est que j' ai envie de tout faire avec toi... et passer les prochains jours ensemble à se découvrir.. n' est ce pas une belle perspective ? "

Gabriel n' avait jamais fait de telles déclarations et il s' inquietait de son état ... mais sans réfléchir à nouveaux , le parcours de leurs corps reprirent après sa réponse et ils s' echangerent de nouveaux baisers que personne n' aurait pu déranger et que tout le monde envierait à coup sur...
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MessageSujet: Re: [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]   [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe] Play211Sam 23 Aoû - 19:36

Aujourd'hui, était pourtant un jour qui paraissait tout à fait normal. Elle se remémorait le premier garçon qu'elle avait supporté. Le premier garçon qu'elle avait apprécié. Aimé ? Non, pas à ce point là, quand même ! C'était juste une histoire de plaisir, entre eux ! Il s'appelait Renaud et avait un an de plus qu'elle.

Elle connait Renaud depuis l'école primaire. Marrant comme plusieurs petits événements peuvent en entraîner un grand. Une fois, quand elle avait dix ans et que les filles regardaient les gars jouer au foot dans la cour de récréation, Renaud avait shooté comme une brute et le ballon lui avait atterri en pleine figure. Toutes les filles ont fait demi-tour pour aller le dénoncer. Comprenant qu'il allait avoir des ennuis, il a rougi jusqu'aux oreilles. Quant à Gabrielle, elle avait l'impression d'avoir le nez réduit en bouillie, mais elle n'avait pas pleuré. Il avait sûrement dû apprécier.

Et puis, il y a eu la Saint-Valentin de la dernière année d'école primaire. Elle savait qu'il lui avait écrit une carte. Ses copains n'avaient pas arrêté de la chambrer à ce sujet. Mais s'ils savaient qu'en l'ennuyant de la sorte, ils risqueraient rapidement d'obtenir des coups. Cependant, ce jour là elle n'en avait pas envie. Elle avait attendu la récré du matin, la récré du midi, la récré de l'après-midi. Il avait attendu celle de quatre heures pour lui fourrer dans la main :

Les roses sont rouges.
Les violettes sont bleues.
Si tu veux sortir avec moi.
Tant mieux pour toi.

Les violettes sont bleues.
Les roses sont rouges.
Si je voulais sortir avec toi.
J'aurais une cervelle de petit pois.


Ça ne l'avait pas impressionnée plus que ça, vu qu'elle savait que c'était Martin Hedges qui l'avait poussé à l'écrire. Elle avait plus été perturbée quand il ne l'avait pas invitée à danser à la boom des CM2. Ils savaient qu'ils devaient aller dans deux écoles différentes, lui un établissement plus sélectif, elle au collège du coin.

Alors elle pensait qu'il se fendrait d'un baiser. Mais il ne s'est pas approché une seul fois d'elle. Il s'est contenté de courir à droite et à gauche, d'envoyer des ballons sur ses potes et de fourrer des banderoles dans leurs pantalons. Elle en avait parlé avec ma mère, plus tard (elles s'entendaient assez bien, à l'époque). Elle lui avait dit " Bah, à quoi tu t'attendais ? Ce n'est qu'un petit garçon. " Elle s'était demandé dans combien de temps il se mettrait à grandir...

Heureusement, il est impossible d'éviter quiconque dans un trou aussi minuscule que sont les rues de Paris.Quand ils se rencontraient à l'arrêt du tram, ils faisaient semblant de ne pas se voir et ils s'asseyaient le plus loin possible l'un de l'autre, alors elle savait qu'il y avait une chance pour qu'il s'intéresse à elle. Quand il était avec ses amis, il s'étalait sur plusieurs places, à l'arrière. Il parlait très fort, jurait beaucoup, il écrivait sur les vitres et transformait les inscriptions Emergency Exit en Vergin Exit, en grattant des petits bouts de lettres.

Gabrielle pensait vraiment qu'elle se sentirait différente après. Mais en fin de compte, elle avait surtout plus peur qu'avant. Peur de se retrouver enceinte ou quoi que ce soit d'autre... Elle avait retiré ma jupe, comme s'ils se changeaient dans les vestiaires de sports. Elle savait qu'ils auraient pu se déshabiller l'un l'autre, ou au moins s'embrasser, mais elle ne l'aimait pas assez pour ça ! Elle se mise alors à frissonner nerveusement. De froid aussi. " Tu peux allumer le chauffage ? T'es plus près. " Clic a fait le thermostat. Ils sont montés sur le lit.

Il avait farfouillé entre ses jambes, puis il a introduit un doigt et, dingue ! Un deuxième (C'était donc de ça que parlaient les filles de l'école, quand elles disaient que les garçons se vantaient du nombre de doigts qu'ils avaient pu mettre ?). Non. Elle avait changé d'avis ! C'était une mauvaise idée. Ils devaient tout arrêter. Elle a cherché son regard pour lui demander de ralentir. De tout laisser tomber. De descendre avec elle regarder les Simpson's à la télé. Mais l'avidité qu'elle avait lue dans ses yeux l'avait paralysée. Elle avait déjà entendu parler du regard de braise, mais ne l'avait jamais vu en vrai. C'était comme si toute sa masculinité s'était concentré dans ses yeux. Flippant.

Soudain, il s'était arrêté et il s'était détourné. Son coeur avait fait un bond, puis elle avait compris qu'il enfilait une capote. Il s'était retourné vers elle et, attrapant son intimité comme si les choses sérieuses commençaient, il l'a fait entrer de force. Aïe aïe aïe. C'était si douloureux qu'elle avait eu du mal à se retenir de hurler. Un ballon en pleine figure, c'était rien à côté de ça !

Elle s'était alors agrippée à son dos, rigide, en se demandant comment une chose aussi universellement déclarée comme fantastique pouvait être aussi horrible ! Pourquoi ne les prévenaient-ils pas, à l'école ? Elle était certaine que si un prof avait dit : " Heu, au fait, c'est comme si on vous passait le col de l'utérus au papier de verre ! ", on aurait pas à se donner autant de mal pour la prévention du sida et pour le respect des bonnes moeurs. En tout cas, elle, y aurais réfléchis à deux fois ! Il a eu une série de spasmes violents, puis il s'est écroulé sur elle et il a caché son visage dans son cou. Ni l'un, ni l'autre, ne savaient quoi dire. Ils étaient toujours nus, il y avait du sang.

Après quelques heures, Gaby s'était dépêchée d'enfiler un truc. Et il s'était habillé pour rentrer chez lui. Elle s'était allongée sur le lit. Elle aurait voulu qu'il l'embrasse avant de partir, au lieu de lui ébouriffer les cheveux. Elle aurait peut-être dû lui demander de le faire. Ou peut-être que ce n'était pas cool de demander ? C'était quoi les règles, d'abord ? Peut-être que les hommes n'étaient pas tous démonstratifs ? Ça ne voulait rien dire. Question de caractère.

Et voilà. C'était sa grande scène de séduction. Elle imaginait bien que, raconté comme ça, elle paraissait plutôt grossière ! Elle l'était en partie. N'empêche qu'elle était une femme, maintenant ! Une adulte ! Certaines personnes s'en apercevront peut-être même au premier coup d'oeil (La vache ! Elle espérait que non ! Les filles de l'école disaient qu'on a une drôle de démarche après). C'était exaltant, ce pouvoir insoupçonné qu'elle pouvait avoir sur un homme.. Elle avait repoussé la couette et j'ai observé son intimité qui grandissait et palpitait contre sa jambe blanche. Elle avait l'impression d'être une déesse de l'amour.

Cependant, cette impression stoppa vite. La séparation entre eux deux fut difficile, mais elle devait partir en Angleterre... Le seul garçon qu'elle avait réussi à apprécier, à limite aimer... Et aujourd'hui, elle avait peur. Oui, peur car elle ressentait la même chose pour le jeune homme qui se trouvait face à elle. Même plus que cela... Elle ne l'appréciait pas, elle l'aimait !

Face à face, ambiance calfeutrée par les éclaires qui ornaient le ciel et se reflétaient dans ce grand hall. Elle entendit une nouvelle fois sa voix... Ce qu'elle adorait l'écouter... Il lui disait : "
C'est étrange... Me m'appelle Gabriel aussi... Le destin nous rassemble, apparemment... ". Elle n'en revenait pas. Il portait lui aussi, le doux prénom de Gabriel. La tournure masculine de son propre prénom... Un hasard ? Une coïncidence ? Le destin ? Elle se sentait perdue... Mais ce fut alors que la gourmandise prit le dessus et qu'elle se posait sur lui afin de l'embrasser...

Caressant son corps, goûtant ce petit soupçon sucré qu'il avait sur le bord des lèvres, absorbant sa salive en la mélangeant à la sienne. En sentant les mains de Gabriel sur elle, la jeune femme sentit de multiples frissons lui grimper dans les dos. Sa mains sous son haut, leurs peau se touchant. Oh, quel délice ! Elle en voulait plus, beaucoup plus ! Glissant ses lèvres dans le cou du jeune homme, elle y passa doucement et sensuellement la langue. Hmm, ce qu'elle adorait goûter à sa peau ! Elle allait devenir folle !

Elle lui mordillait doucement la lèvre, avant de reprendre leurs caresses. Elle sentait ses mains caresser son dos, son ventre et sa gorge, ce qui fit monter en elle, de grosses bouffées d'envie. Gabrielle fit ensuite glisser ses doigts le long de son torse, puis sur son ventre. Elle les passait ensuite sous sa chemise pour caresser sa peau, tout en ressentant l'extrême douceur et la chaleur de celle-ci.

Elle avait envie de lui... Mais soudain, elle fut tirée de son désir, sur mon nuage. Gabriel s'était reculé et arrêta le baiser. La jeune femme était encore un peu perdue, comme sortie dans un rêve où on lui avait obligé à se réveiller... Il lui disait : "
Comment ça se fait que je ne t'ai pas rencontrée plutôt... ? J'ai envie de m'abandonner à tout avec toi et je ne sais pas pourquoi... Tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de tout faire avec toi... Et passer les prochains jours ensemble à se découvrir... N'est ce pas une belle perspective ? ". Sans rien lui répondre, elle le fixait.

- Une très belle perspective, oui. Je pourrais mentir et dire que je n'en ai pas envie... Mais en réalité, je ne demande que ça...

Après avoir répondu, elle se repenchait. L'embrassant encore plus fougueusement qu'avant. Passant ses mains sur le bas de son ventre, descendant ses lèvres sur le haut de son torse. Lâchant un souffle chaud et très saccadé sur la peau du jeune homme. Elle prit une grande inspiration. N'ayant jamais ressentit cela pour personne auparavant, cela l'effrayait légèrement et naturellement. Elle se détacha de lui avant de faire quelques pas en arrière. Qu'est-ce qui lui prenait ? Jamais avant elle n'aurait fait telle chose ! Pourquoi ne s'étaient-ils pas rencontrés plutôt ? Peut-être que le destin ne le voulait pas. Pour la première fois de sa vie, elle allait abandonner quelque chose et s'excuser...

- Hum... Désolée, je ne crois pas que ça soit une bonne idée, je... Au revoir, je dois y aller...

D'un pas précipité, elle refit le chemin inverse qu'elle avait alors fait quelques minutes auparavant. Ressortant hors du château, sous la pluie qui la trempait en quelques secondes. Tant pis, de toute façon, elle voulait prendre une douche. Donc, ses cheveux pouvaient êtres mouillés. Elle marchait d'un pas lent, mais sûr. Que lui arrivait-il ? Elle se sentait bien et mal à la fois. Heureuse et malheureuse. Elle ne supporterai pas qu'il lui arrive la même chose qu'avec Renaud... Cependant, elle savait quel était le genre de Gabriel... Elle ne devait pas, elle ne pouvait pas...
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