Manoir Malefoy - Chez nous, tous les deux [FE Drago]

Le manoir des Malefoy était totalement vide et triste ce soir là. En effet, Lucius avait été retenu au ministère de la magie et Drago était partit en mission et avait demandé à avoir son propre appartement à lui ce que la belle blonde pouvait parfaitement comprendre. Narcissa se sentait terriblement seule dans cette immense demeure. La belle blonde avait soupé seule à la grande table de la salle à manger enfin, manger était un bien grand mot, elle avait plutôt picoré. La mangemorte détestait manger seule, elle n’avait jamais été habituée à cela mais elle n’avait pas vraiment le choix. Après ce souper peu agréable, notre belle femme monta les escaliers de marbres qui la menèrent directement dans sa chambre et dans sa salle de bain personnelle. Là, elle fit couler un bon bain chaud et s’y plongea entièrement, plongeant sa tête et sa chevelure platine dans l’eau parfumée à la rose. Les idées se bousculèrent dans sa tête à tel point qu’elle en attrapa mal au crâne. Lentement, la belle blonde revint à la surface et vida son esprit pour mieux se relaxer et profiter de son barbotage pour se relaxer. Les minutes passèrent les unes après les autres, semblables. Après quelque temps, la mangemorte s’extirpa de l’eau et s’enveloppa dans un peignoir bordeaux tout chaud. Lentement, elle se dirigea alors de nouveau vers ses appartements et s’installa devant sa coiffeuse où elle prit sa baguette magique afin de se faire un brushing rapide. Trente secondes plus tard, Notre Narcissa se leva et se dirigea vers sa garde robe d’où elle sortit une élégante chemise de nuit en satin vert émeraude qu’elle agrémenta d’un peignoir dans les mêmes tons. La belle blonde quitta alors sa chambre et redescendit les escaliers de marbre qui la menèrent dans son grand hall d’entrée.

Sans même jeter un coup d’œil dans les autres pièces, la belle blonde se dirigea immédiatement vers le petit salon que Cissy occupait toujours. Un feu brûlait dans la cheminée, réchauffant agréablement cette fraiche soirée de septembre. Les elfes de maison de Narcissa avaient amenés un pichet de jus de citrouille ainsi qu’un assortiment des douceurs que la mangemorte préférait. Elle s’installa alors confortablement sur son sofa donnant sur une grande baie vitrée d’où Narcissa pouvait admirer son jardin faiblement éclairé à cette heure-ci. Sur la table basse, au coté des aliments et des boissons, était posé un livre et un journal. Ses serviteurs savaient parfaitement ce que leur maitresse aimait faire durant les soirées où elle se retrouvait seule dans son immense manoir. La belle blonde prit alors la gazette du sorcier dans ses mains d’albâtre et l’ouvrit, lisant et feuilletant les différentes pages et les différentes rubriques ne s’arrêtant vraiment que pour prendre connaissance des sujets qui la passionnaient vraiment. Les minutes s’écoulèrent alors un peu plus rapidement. Lucius n’avait pas précisé l’heure à laquelle il rentrerait et il avait dit à sa femme de ne pas l’attendre pour aller se coucher si elle était fatiguée. Cependant, Cissy avait toujours bien du mal à s’endormir si son mari n’était pas à ses cotés. Si bien que Lucius la retrouvait souvent assoupie dans son sofa quand il rentrait du travail au beau milieu de la nuit. Tout était extrêmement calme, paisible. Narcissa porta quelques instants sont regards vers la baie vitrée, observa son jardin empli de roses et s’en détourna pour de nouveau se plonger dans la lecture de son roman.

Après quelques paisibles instants, du bruit retentit dans une pièce voisine du petit salon. Sans perdre une seule seconde, Cissy saisit sa baguette magique et se déplaça telle une féline guettant sa proie vers la porte qui donnerait sur la pièce d’où lui était parvenue le bruit. Cette fois-ci, ils ne l’auraient pas aussi facilement, la belle blonde était prête à les accueillir et ne se laisserait pas faire. Elle avait été kidnappée une fois et c’était bien assez. La mangemortes entrouvrit alors lentement la porte qui la séparait de la salle de réception. Une personne se tenait devant la cheminée, s’époussetant les vêtements et se recoiffant dans le miroir, dos à elle. Cette allure, ces cheveux, cette prestance, Narcissa ne pouvait pas se tromper. Elle ne l’avait vue que chez deux personnes, deux hommes, les deux hommes de sa vie qui plus est. Il n’y avait aucun doute, son fils était de retour à la maison et venait lui rendre visite. En effet, il ne pouvait pas s’agir de Lucius, il avait les cheveux plus longs et ne serait jamais rentré à la maison par la poudre de cheminette, il se contentait de transplaner et d’achever le trajet à pieds. La belle blonde pénétra alors silencieusement dans la pièce et se dirigea vers son fils sans aucun bruit. Elle s’arrêta juste derrière lui. Maintenant, la belle blonde pouvait le voir dans le miroir et lui pourrait aussi voir le regard pénétrant de sa mère posé sur lui. Narcissa se demandait ce que Drago faisait ici mais elle ne le lui demanda pas, Cissy savait qu’il le lui dirait bien assez tôt. La belle blonde posa alors sa main pâle sur l’épaule de son fils.

« Bonsoir mon chéri, que fais-tu à la maison à cette heure-ci ?? Si j’avais su que tu venais me rendre visite, je ne me serais pas mise en tenue de nuit. Ta mission s'est bien déroulée ?? »

Narcissa posa alors un regard plein de tendresse sur son fils en lui souriant. Il était plus grand et plus beau que dans ses souvenirs. Cissy était certaine que son fils faisait tomber toutes les filles à ses pieds comme Lucius l’avait fait il y a de nombreuses années avant de n’avoir d’yeux que pour notre chère Narcissa.

Mais quelle charmante intention de la par du Seigneur des Ténèbres. L'envoyer en mission à une heure plutôt tardive et surtout ... tout seul. Ce qui signifiait que si il était repéré par plusieurs aurores bien entrainés, il n'avait aucun moyen de s'en sortir indème. Par chance le ciel n'était éclairée que de très peu d'étoiles, rendant la nuit beaucoup plus sombre qu'à l'ordinaire. Il avait rabattu le capuchon de sa cape sur sa chevelure et son visage, qui auraient put le trahir, le rendant presque invisible dans cette obscurité. La main sur sa baguette et l'oreille aux aguets, près à attaquer au moindre craquement, au moindre bruissement, au moindre frottement, il avançait, toujours droit devant lui, s'enfonçant en silence dans l'obscurité qu'offrait cette fin de soirée.

Mais bien sûr ce que représentait cette mission n'avait rien de vraiment extra-ordinaire, je dirait même qu'elle était inutile, mais il n'avait pas assez de cran pour affronter le Maître en lui disant le fond de sa pensé droit dans les yeux. Mais trouvez quelqu'un qui est la force d'avouer à ce reptile ce qui le gênait dans les ordre qu'on lui avait confier. Tous des lâches ! Et Drago se trouvait dans le même panier, à son grand regret. Mais qui pouvait lui en vouloir ? Il avait choisi ce chemin, il avait suivit la trace de son père qu'il admirait tant. Comment pourrait-on lui en vouloir d'avoir prit le même chemin que son père ? Comment ? Même si se choix ne fut pas un des meilleures qu'il est pris.

Il ne faisait pas chaud mais il devait rester a surveiller les alentours encore quelques minutes et il n'était pas assez fou pour désobéir au Lord et parti, c'est pourquoi il continua d'avancer, sans s'arrêter. C'était vraiment inutile et idiot de faire ça. Il était plus minuit, les rues était plus que désertes, trop déserte même ! Tellement déserte que ça en devenait inquiétant... très inquiétant... Mais rien ne se passa jusqu'à la fin de sa ronde... Enfin... presque rien...

Il avait rebroussé chemin et cherche un endroit tranquille. Malheureusement pour lui, un homme don lui visage était familier sorti d'un bar, qu'il n'avait pas vu au par avant, au moment même ou Drago passait devant et dans son élan, il rentra en plein dans la personne. La chance continuant de tourner pour le blond, dans la bousculade, sa capuche qu'était enlevée, révélant ainsi l'identité du jeune Malefoy. L'inconnu releva la tête et rencontra les yeux de Drago qui réagit au car de tour et s'élança dans une corse folle. Mais l'autre se mit a courir derrière lui, reconnaissant soudainement le jeune homme.

Drago tourna a un coin de maison et s'apprêta à transplaner, mais l'autre l'avait rattraper et avant même qu'il puisse transplaner, l'homme lui attrapa le bras et il transplanèrent tout les deux dans la demeure du dernier Malefoy. Par chance, le fait de transplaner avait un peu déboussoler l'inconnu et Drago profita de son moment d'absent pour l'assommer, première idée a laquelle il avait penser, d'entrer dans la cheminée et de prononcer le premier lieu qui lui venait a l'esprit pour ensuite disparaitre dans un cercle de flammes vertes.
Après quelques seconde, il atterrit enfin sans top de discrétion et se retrouva au manoir Malefoy. Il sortit de la cheminée et dépoussiéra un peu avant qu'une voix féminine qu'il ne pouvait que trop connaitre résonna derrière lui :

- Bonsoir mon chéri, que fais-tu à la maison à cette heure-ci ?? Si j’avais su que tu venais me rendre visite, je ne me serais pas mise en tenue de nuit. Ta mission s'est bien déroulée ??

Il se retourna et envoya un sourire chaleureux à sa mère, tout en s'approchant d'elle.

-Ai-je vraiment besoin d'un prétexte pour venir voir ma famille ?

Narcissa était arrivée discrètement derrière son fils, ne sachant pas qui elle trouverait dans la grande pièce à une heure aussi tardive. La surprise la saisit lorsqu’elle reconnu son fils unique. En effet, depuis la fin de ses études, Drago avait émis le désir de vivre seul et d’avoir son propre appartement ce que Narcissa et Lucius avait très bien comprit. De ce fait, les Malefoy avaient trouvés un superbe appartement dans le cœur même de Londres. L’endroit était très bien éclairé et spacieux. Les parents du jeune mangemort avaient fait des pieds et des mains pour l’installer confortablement. Bien que Dray veuille absolument avoir son indépendance, Lucius et Cissy continuaient néanmoins à l’aider financièrement malgré la partie de son compte à Gringotts qui avait été débloquée pour lui. Et oui, la belle blonde et son mari avait mis de l’argent en place pour leur fils mais Narcissa n’était pas d’accord de tout donner en une seule fois à son fils qu’elle ne trouvait pas assez mature pour gérer une telle somme sans faire des dépenses et des folies excessives. Enfin soit, le fait était que Dray était dans la pièce et que sa mère se trouvait juste derrière lui, déposant délicatement sa main sur l’épaule du jeune homme. Ce dernier reconnu instantanément sa mère et se retourna vers elle, lui adressant un sourire resplendissant et charmeur. De ce coté là, le jeune Malefoy ressemblait parfaitement à sa mère. Ce sourire devait en faire tomber plus d’une, Cissy en était certaine mais ils évitaient soigneusement ce sujet en famille. La belle blonde prit alors la parole, le questionnant sur sa présence tardive au manoir et sur la réussite ou l’échec de sa mission. Le beau blond évita soigneusement la deuxième partie de la question ce que ne releva pas de suite Narcissa. Elle préférait être à l’aise pour tirer les vers du nez de son fils. Il lui demanda alors s’il avait besoin d’une raison particulière pour rendre visite à sa famille avant de se rapprocher plus près de sa mère. Cette dernière l’embrassa alors tendrement. Non, il n’avait pas besoin d’une raison particulière pour leur rendre visite mais la belle blonde trouvait curieux qu’il arrive à une heure aussi tardive. Cependant, elle ne lui en tiendrait aucunement rigueur. La mangemorte était bien trop heureuse d’avoir son fils auprès d’elle. Elle l’avait élevé, choyé, protégé pendant de nombreuses années et, maintenant, l’oisillon avait quitté le nid pour vivre sa vie.

« Bien sur que non mon chéri ! Tu n’as pas besoin d’une raison particulière pour venir rendre visite à tes parents. Mais je dois t’avouer que tu n’auras que la compagnie de ta vieille mère ce soir car ton père travaille encore au ministère et ne rentrera certainement pas de si tôt. Que dirais-tu de nous rendre dans le petit salon ?? Nous y serons certainement bien mieux qu’ici. »

Depuis que son fils avait quitté la maison, Narcissa ressentait un grand vide. Surtout qu’elle le savait sortit de Poudlard et continuellement en danger. Mais soit, elle devait mettre ses angoisses et ses peurs de coté pour ne pas devenir une mère étouffante comme l’avait été la sienne. Sur l’entre-fait, les elfes de maison étaient apparus dans la grande pièce pour s’assurer qu’un quelconque individu mal intentionné n’ait fait irruption dans la grande demeure comme cela s’était produit quelques temps auparavant. Ils se devaient de protéger leur maitresse au péril de leur vie. Lorsqu’ils reconnurent le jeune Malefoy, ils tentèrent de s’éclipser en douce mais Cissy réussit à en attraper trois ou quatre au passage. Elle leur donna ses instructions pour que tout soit parfait pour la venue de son fils. Lorsqu’elle eut terminé, les elfes de maison s’éclipsèrent aussi rapidement qu’ils étaient apparut et, lorsque la mère et le fils pénétrèrent dans le petit salon, tout avait été dressé et deux tasses avaient été disposée de part et d’autre de la table de salon. Ils s’installèrent alors tous les deux en face de la baie-vitrée donnant sur le jardin plongé dans l’obscurité à cette heure tardive. Il était tard et Cissy devait bien avouer qu’elle gardait toujours une chambre prête au cas où son fils passerait dans la soirée et déciderait de passer la nuit au manoir comme au bon vieux temps mais bien sur, la belle blonde n’en dit rien. Elle s’installa confortablement dans son sofa favori avant de plonger ses prunelles azur dans le regard de son fils. Elle voulait savoir ce qu’il s’était passé ce soir là et elle y arriverait coute que coute. Après quelques instants de silence, elle se décida enfin à prendre la parole, sachant très bien que son fils aurait beaucoup de mal à lui cacher la vérité.

«Que veux-tu boire ?? Désires-tu quelque chose à manger ?? Ta mission s’est bien passée ?? Il m’a semblé que tu évitais soigneusement le sujet tout à l’heure. Tu peux tout me dire, tu le sais ! »

Oui, Narcissa était une mère assez étouffante, protectrice et à l’écoute des moindres besoins de son fils. Un peu trop parfois d’ailleurs ! Mais bon, comme il ne vivait plus avec eux, Cissy avait besoin de le couver comme un bébé à chaque fois qu’il leur rendait visite, elle ne pouvait pas s’en empêcher un seul instant au plus grand dâme de son mari et de son fils qui lui répétaient à longueur de journée qu’elle était trop mère poule.

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