Loup-garous ou vous cachez vous ? [ FE Gaelle ]

[ HRP : on prend les mêmes et on recommence ^^ ]

Qu'est-ce qu'on venait faire dans un endroit comme celui-là ? Là était finalement toute la question du jour. Bien sur il était possible de sortir bon nombre d'explications concernant sa présence au sein de l'allée des embrûmes. Mais revenons quelques temps en arrière pour le moment.

Un camp de loup-garou, encore un énième qu'on infiltrait ou plutôt auquel on se joignait. Simplement histoire de savoir d'avantage de choses sur ce que préparait Greyback à vrai dire. Mais ce n'était jamais lui qui était présent, toujours un de ses lieutenants. Et cela parlait peu dans le camp. La plupart des loup-garous ne faisaient que suivre le chef de la meute dirons nous. Aveuglés certainement par ce que promettait Greyback par l'intermédiaire de son lieutenant. Ou alors tout ce qu'on pouvait en tirer ce n'était que des insultes envers le monde sorcier.

De plus que leur promettre désormais ? Dumbledore n'était même plus là pour qu'on puisse promettre quelque chose. Alors pourquoi le faire ? Parce qu'il devait bien être le seul dans tout l'ordre du phénix à pouvoir faire ce genre de travail. Même si disons côtoyer ces personnes, qui étaient ses semblables, ne pouvaient que lui attirer des ennuis. De part le fait qu'il était plus adepte du dialogue, moins enclin à entrer dans la meute. Bien qu'il faille faire quelques sacrifices, notamment comme la dernière fois....

Un frisson le parcourut d'ailleurs, l'obliger à faire ce genre de choses alors que....non il valait mieux pas ne pas y penser. Et c'est ainsi qu'après avoir quitté le camps et informer l'ordre du phénix et donc par son intermédiaire les aurors des projets de ce groupe, qu'il était de retour parmi le monde sorcier. Et pourquoi dans cette allée ? Bonne question, même encapuché du mieux qu'il pouvait, on pouvait toujours trouver qui il était.

Enfin il était encore dans ses pensées quand il bouscula sans le vouloir quelqu'un. Par réflexe dirons nous, il retint cette personne par le bras, pour éviter qu'elle ne tombe. Et bien qu'on souhaite rester incognito, il restait un gentleman.

"Pardonnez moi, j'espère que vous n'avez rien de cassé ?"

Ha, ses réunions ou tous les loups-garous devaient se réunnirent. Gaëlle n'aimait nullement celles-ci, mais cela lui faisait retenir quelques têtes, des noms aussi, elle avait une tellement bonne mémoire. La jeune demoiselle marchait dans cette allée, une capuche sur son visage, cachant cette beauté que la vie lui avait donnée. Oui, Gaëlle avait ce visage d'ange, des yeux d'un bleus océans et des cheveux noirs comme l'ébène. Marchant, elle se perdait dans ses souvenirs, des souvenirs tristes, beaux, mystérieux, déroutant. Comment avait-elle fait pour en arriver la, la ou elle en était, maintenant que l'on connaissait son nom allait-elle pouvoir vivre normalement? Non, de toute façon, elle n'avait jamais su vivre normalement surtout depuis l'âge de 13ans. Cette jeune demoiselle marchait avec élégance dans une ruelle, perdue dans ses pensées, elle ne vit pas la personne qui lui fonça dessus mais elle se senti retenue par le bras. Elle entendit des paroles, une voix, mais surtout une odeur. Elle tourna les yeux vers ce visage qu'elle connaissait, un loup-garou lui aussi, elle l'avait croisée mais sans plus. Dans les réunions, elle se faisait souvent discrète, sauf quand on lui demandait de faire un carnage, se qui arrivait souvent. Elle était la mieux placée pour le faire, la plus rapide, mais aussi une de celle qui n'en on que faire de voir si c'est un enfant, un bébé ou un adulte qu'elle tue! Oui, c'est ainsi qu'elle avait été élevé, était-elle réduite à vivre dans la haine toute sa vie?

"Tu bouscule t'es semblables maintenant? Casser? Je ne suis pas fragile, loin de la."

Elle dégagea doucement son bras, ses yeux regardant ceux de l'homme fatigué devant-elle... Elle, elle n'avait rien de fatiguée, la peau fort pâle c'est tout. Il faut dire que en laissant la haine l'emporter, on vit avec elle et elle prend le dessus sur votre âme.

Loup-garou, enfin plutôt une dans le cas présent. Il aurait du le sentir, son odorat pourtant aurait du le savoir, ou alors il avait réprimé ses instincts comme il faisait habituellement pour ne jamais se laisser aller à la bête qui sommeillait en lui, bonne question. Mais c'est vrai en tout cas que désormais on ne pouvait plus se complaire dans les conjonctures. C'était une de ses semblables en quelque sorte.

Enfin on se demandait toujours qui il considérait comme ses semblables, loup-garous, sorciers, on ne savait jamais à vrai dire. Fort heureusement la pleine lune était bien passée, sinon il aurait pu échappé un de ses grognements suite à sa première remarque. En effet quand la lune était de plus en plus proches, les instincts du loup se réveillaient en quelque sorte. Le plus dur était de les calmer et de les laisser enfouis au fond de lui jusqu'à la pleine lune. Bien dans ce cas précis, il ne pipa mot face à ses premières paroles.

Après tout, il aurait très bien pu bousculer n'importe qui à vrai dire...

"Cela aurait très bien pu être quelqu'un d'un tout autre genre."

Rémus et sa diplomatie....
Toujours est-il en tout cas que face à elle, il semblait vraiment plus vieux, plus fatigué en tout cas. Peut-être parce qu'il vivait sa condition comme une malédiction, et dans un sens, cela en était une.

"Il s'agissait simplement d'une remarque visant à marquer une certaine politesse et courtoisie. Pas à affirmer quoique ce soit concernant votre état."

Néanmoins, il semblait avoir déjà croisé cette jeune femme, dans un des camps, lequel ? Bonne question, mais on savait repéré des odeurs familières, enfin familières...

Oui, plus la pleine lune approchait plus elle changeait elle aussi, parfois elle le vivait bien, parfois elle le vivait mal. Elle n'avait que dix neuf ans après tout. Gaëlle venait donc d'être bousculer par un des siens, enfin, elle considérait les autres loups-garou comme des bêtes qu'elle ne jugeait nullement à la hauteur. Elle le regarda calmement, il avait un visage tellement fatigué, elle, elle c'était jurée de ne jamais devenir ainsi. Mais bon, avec le temps... Elle entendit alors ses paroles, certes, sa aurait pu être n'importe qui mais la il n'était pas tombé sur n'importe qui. Il était tombé sur elle, elle qui était différante, elle qui était étrange, elle qui était simplement elle, Gaëlle Serkaï. Elle le regarda alors de haut en bas comme elle savait si bien le faire, son regard, peut de gens savaient l'oubliés. Pourquoi? Elle avait des yeux océan, on s'y noyait rapidement.

"Oui mais ce n'est pas le cas..."

Elle entendit alors ses autres paroles et elle sourie avec amusement, il était poli, très poli et elle respectait cela. Oui, Gaëlle avait du respect pour peux de gens mais pouvait en avoir, mais c'était dur d'obtenir quoi que se soit chez elle. Elle lui fit alors un signe de tête avec une grande élégance, chez elle tout n'étais que cela, élégance. Elle dit alors avec politesse

"Bien, alors je le prendrais ainsi, malgré que mon état ne me gêne en aucun cas. Mon état vous gêne-t-il?"

Elle avait dit cela avec une pointe d'amusement, elle senti alors une personne la frauler et lui voler une petite bourse dans sa poche. Pas de chance, il n'était pas tombé sur la bonne personne. Rapidement, elle attrapa ce bras qui l'avait volé et quand cet homme croisa son regard il dit en ravalant ses mots

"Ma..mademoiselle Serkaï...je...je suis confus, réellement"

Les yeux de la jeune demoiselle passèrent légèrement au noir, l'homme lui tendit sa bourse tremblant et elle la prit d'un geste vif avant de lâcher ce bras. Pas besoin de se faire plus remarqué qu'elle ne venait déja de le faire, Gaëlle replongea ses yeux dans ceux de l'homme.

En effet, ce n'était pas le cas. Et il l'avait remarqué en effet. Bien que n'étant pas ce qu'on pourrait parler un voyeur, on se permit malgré tout d'observer la personne qu'on avait en face de soi. Bien entendu, observer ne voulait pas dire comprendre la personne loin de là. De toute façon, comment pourrait-on comprendre une personne simplement en la regardant ?
Enfin Rémus resta comme à son habitude, imperturbable à vrai dire. Comme toujours, calme sur soi, quelque soit la tempête qui s'agitait dehors, à l'intérieur c'était toujours la même chose. La raison prévalait sur le reste, et donc son allure, bien que ses habits ne montraient pas réellement qu'il était en quelque sorte, un gentilhomme, son allure, restait également à lui-même. Serein en quelque sorte, calme, nullement perturbé par de quelconques regards. On avait appris à vivre avec après tout.

"En effet, je l'ai remarqué."

Mais n'oublions pas qu'il restait un maraudeur dans l'âme, son regard bien que légèrement terni par moment par les transformations, perdant de son éclat bleuté, gardait toujours cette petite étincelle de malice. Une malice qui ne l'avait jamais vraiment quittée, et qui risquait de resurgir désormais au vu des dires de la jeune femme. Voilà comment Rémus transmettait en quelque sorte ses sentiments, enfin surtout savoir comment il se sentait, son regard.

"Vous n'êtes pas assez poilue à mon goût il faut le dire."

Un petit moment de maraudeur qui disparut bien vite à vrai dire.

"Simplement, ce n'est pas à moi de juger de votre état, après tout, je suis dans le même cas que vous, du côté masculin."

La raison reprenait une nouvelle fois le dessus, enfin on fut interrompu par quelqu'un qui venait d'essayer de voler quelque chose à la jeune femme. A première vue, cet homme la connaissait, et au vu de ses dires et de son bégaiement, elle devait être assez connue pour ne pas être....douce avec ses ennemis.

"La violence n'est peut-être pas l'unique solution à chaque instant et je pense qu'il a très bien compris la leçon."

Faire la morale ? Pas son genre, bien qu'il disait toujours ses opinions à haute et intelligible voix.

Il l'avait remarqué tans mieux car une chose qu'elle détestait c'est qu'on ne la remarque pas... Pourtant, pour le moment on lui demandait d'êre discrète, à cause d'une partie de chasse qui avait mal tourné et qui c'était finie par des membres de l'ordre la chassant. D'ailleurs, elle avait gardé deux belles entailles sur son dos à cause de sort jettés sur elle, elle avait la rage ce jour la. Mais bon, depuis, elle devait se faire la plus discrète possible, c'était les ordres, mais elle était bien connues pour ignorés les ordres de Greyback! Une chose que son supérieur détestait chez elle, en plus de son insolence, c'est sûrement le faite qu'elle ne veille pas contaminer d'autres personnes et encore moins s'accoupler avec un autre lycan! Elle l'entendit alors dire qu'elle n'était pas assez poilue à son gout, heureusement, elle se voyait mal poilue sens cesse... Se serait pas une vie de ne pas pouvoir charmer les hommes tros imprudent sur son chemin!

"Pas assez poile dites-vous? Heureusement, je n'ai cet avantage que les nuits de pleines lune."

Elle avait bien vu cette flamme briller dans ses yeux, mais n'y avait prêtée que peux d'attention. Elle, elle cernait assez vite les gens, même tros facilement parfois. Pourtant, il lui arrivait de bloquer quelques fois sur des personnalitées comme la siennes. Puis, elle était encore jeune, elle avait encore beaucoup à apprendre. Elle entendit sa seconde phrase et un sourire amusé passa sur ses lèvres pour disparaitre quelques secondes plus tard, oui, comme elle il avait cette force maléfique en lui. Beaucoup avaient du mal à vivre avec, elle, elle s'y était habitué même sans s'y opposer et donc, elle se laissait allée à ce mal qui la rongeait de plus en plus.

"Sa, je l'avais remarqué, vous n'êtes pas une fille à moins que je ne me trompe. Mais, votre odeur est masculine."

Après avoir récupéré son argent, elle avait replongée ses yeux dans ceux de l'homme qui lui dit que la violence n'était pas une solution. Essayé de lui faire comprendre cela, à elle, elle qui avait été élevée dans la violence la plus sombre. C'est comme si vous essayez de faire comprendre à un chien qu'il doit se tenir la tête haute, sur deux pattes et ne pas aboyer. Impossible...

"La violence est une chose qui est bien plus utile que les paroles, la en est la preuve..."

Elle aussi disait toujours se qu'elle pensait, elle avait ce gros défauts.

Le fait de parler de leur fourrure les soirs de pleine lune, faisait irrémédiablement remonté plusieurs souvenirs qu'on avait. Aussi bien celle qu'on avait d'avant la guerre, que les plus récents avec ces missions d'infiltration. Sans oublier également les "obligations", si par obligation on entendait bien entendu le fait de jeter une femme mordue et donc loup-garou dans sa couche, le soir avant la pleine lune. Soir ou les instincts primaires étaient les plus bestiaux, les plus difficiles à garder enfouis. Pour cela que les loup-garous choisissaient ce moment pour faire accoupler des "pseudos" couples.

Enfin malgré tout, cela n'avait jamais marché, en tout cas pas avec lui. Il n'en avait touché aucune dans le sens tenter de procréer avec elle.

"Comme nous tous. Dans un sens, cela est quand même plus appréciable de ne vivre ce moment de "fourrure" qu'une fois par mois."

Cette comment dire réellement, malédiction ? Ce don ? Va savoir, pour certain cela était un don et pour d'autres pas du tout. D'autres encore se contentaient de vivre avec, la plupart dirons nous. Bien que Greyback désormais tentait de rallier tout le monde à sa cause en faisant parler de la cause loup-garou comme un don du ciel. Il était difficile de réellement définir finalement qu'est-ce qu'était la condition de loup-garou pour les hommes et les femmes mordues.
Simplement, on faisait avec, et lui depuis bien longtemps à vrai dire.

"En effet, l'odeur ne trompe que rarement, voir même jamais. Ce qui m'amène à dire que je vous ai déjà...."sentie", il y a peu même je dirais. Sinon votre odeur se serait déjà dispersée au travers de diverses autres."

Difficile de faire entendre raison ? En même temps le cherchait-il ? Il ne cherchait pas à s'imposer loin de là à vrai dire, simplement à montrer une autre voie que la violence. Bien sur elle avait ses propres arguments, chacun vivait dans son propre lot de souffrance, violence et autres joyeusetés de ce genre après tout.

"Une preuve de quoi ? De votre capacité à les effrayer ? Certes. Par la suite, je doute que la violence vous aide beaucoup à l'avenir. Parfois des paroles peuvent prévaloir sur la violence, et parfois la violence est le dernier recours. Mais il existe toujours un compromis. A chacun de juger nécessaire de le faire ou non."

Oui, c'est vraie, la vie était plus agréable quand elle n'était pas couverte de poile... Mais bon, à force, la bête en elle avait prit le contrôle ou en tout cas elle n'y était plus très loin, malheureusement pour elle. Gaëlle ne s'en rendait pas compte, loin de la, elle se disait se contrôler alors que c'était tout à fait le contraire, la lycanne en elle la contrôlait pas le contraire. Dix neuf ans, vous vous rendez compte, elle a dix neuf ans. C'est à l'âge de treize ans qu'elle c'était fait mordre avec sa soeur, depuis ce jour, sa vie avait tourné au cauchemard pendant un moment. Au début elle avait essayée de lutter, puis, très vite, elle avait abandonnée cette idée voyant que ses parents étaient fières qu'elle soit se qu'elle était, un monstre assoifé de sang. Elle en avait tuée des personnes, ravagé des villages avec sa soeur, tué des enfants innocents. Et tous sa pourquoi? Pour être reconnue dans la rue, pour que son simple nom vous face frisonner.

"C'est exacte, mais la vie est ainsi faite pour nous. Une fois nous sommes des personnes normales et une fois par mois, nous devenons des bêtes incontrôlables... A quoi bon lutter alors que nous sachons que nous ne pourrons rien faire..."

Un point de vue bien étrange mais en même temps assez réaliste, plus on lutte, plus la bête en nous nous dévore et nous anéanti. On ne fait que retarder l'échéance qu'un jour, on ne pourra plus que tuer avec l'envie de le faire... L'odeur, quelque chose qui chez nous est un signe bien précis. En effet, on rencontre une personne et ensuite, rien cas l'odeur on sait dire qu'on la déja vue! Puis, notre ouïe, notre vue, notre odorat et notre agilité est bien plus dévelloper que celle des sorciers. Elle l'observa alors calmement, ou c'étaient-ils rencontrés, à une réunion mais quand... A mais oui, trois jours avant il y avait eu une petite réunion et elle avait été priée de s'y présentée. C'est à ce moment la qu'on lui avait demandé de se tenir tranquille, elle avait alors regardé un des lieutenant de Greyback et l'avait envoyé se faire voir... Elle n'était pas passé tros inapercue, puis, elle était allée se foutre dans un coin sombre de la pièce ou juste ses yeux bleus étaient visibles

"Nous nous sommes vus il y a trois jours à la réunions donnés par nos semblables..."

Elle le regardait calmement mais ses yeux étaient vidés de toute expression...Aucune expression ne vivait dans ses yeux, depuis bien tros longtemps, depuis qu'elle avait eu 15ans plus ou moins, c'est a ce moment la que la bête en elle avait prit possesion complète ou presque complète d'elle même. Elle écouta les paroles de Rémus sans le quitter des yeux, elle lui dit alors simplement

"Les paroles n'offrent pas le respect ou que très peut, j'ai pu le constater de nombreuses fois dans ma famille... La violence est la seule chose réellement accesible aux gens comme nous, on ne connait que sa et justement c'est sa qui nous donne cette force et ce caractère."

Il secoua légèrement la tête, voir la vie ainsi, à son âge, peut-être qu'il n'y avait plus d'espoir après tout. Enfin ce n'était pas pour autant qu'il abandonnerait aussi vite, peut-être qu'elle était encore qu'une jeune lycanne après tout, en même temps, au vu de l'observation qu'il avait fait d'elle, elle ne dépassait pas la vingtaine. Donc oui elle était jeune, bien jeune pour comprendre réellement que la bête n'avait pas toujours raison sur tout. Et que la bête pouvait être dompté, bien sur, sauf les nuits de pleine lune ou là elle reprenait le contrôle. Mais le reste du temps ?
C'était bien l'humain qui contrôlait chacun de nos gestes après tout, et pas la bête qui sommeillait à l'intérieur de nous. Nous étions des monstres, mais pas à chaque journée qu'il existait.

"Ais-je dis qu'il fallait lutter lorsqu'il s'agit des nuits de pleine lune ? Nous ne pouvons rien faire à ces moments là, le reste du temps. Nous sommes des êtres humains comme les autres. La bête n'est là qu'une fois par mois, ce n'est pas pour autant qu'elle doit régir les autres jours de votre vie en tant qu'humain."

Tuer, Rémus ne pouvait s'y résigner. Preuve en ait, il s'enfermait à chaque pleine lune, ou alors il prenait de la potion tue-loup pour garder l'esprit clair et contrôler le loup. Tuer n'était pas dans ses prérogatives et il faisait tout pour lutter contre cela après tout.
En effet, c'était à ce moment là qu'ils s'étaient rencontrés. Ou plutôt qu'il l'avait aperçue. Il faut dire qu'elle passait rarement aperçue. Les jeunes lycans et même les femmes, ne voulaient jamais rester en arrière et les femmes refusaient d'être laissées pour compte. Servant simplement comme mère porteuse selon les plans de Greyback.
Bonne mémoire de sa part en effet, lui bien entendu se rappeler de cette réunion, vu que par la suite il avait rejoint l'ordre du phénix pour donner la position du camp tout simplement.

"En effet, et vous croyez à ce qu'ils vous disent ?"

Certainement le but était de tester la personne qu'il avait en face de lui, savoir si il pouvait encore d'une certaine la sauver de tous ces massacres, bien que parfois on ne pouvait aller contre sa nature en tout cas. On restait des plus calmes au cours de cet échange, malgré le fait qu'on se trouvait en plein milieu de l'allée des embrûmes. Mais la capuche pouvait aider à ne pas se faire remarquer en fait.

"Tout dépend des paroles prononcées et de qui les prononcent. Après tout, qu'est-ce qu'une personne craint plus que la violence ? Là est toute la question. La réponse est autour de nous. Il suffit parfois de faire acte de paroles pour le moins convaincantes à l'aide d'instruments de dissuasion pour éliminer toute menace."

Difficile de comprendre ce qu'il venait de dire à vrai dire, simplement, utiliser sa baguette, enfin tout du moins la sortir. Et être prêt à s'en servir tout en promettant que cela se passera mal si il continue. En gros de simples conseils visant à le dissuader de recommencer. Aucune violence au final. Il espérait en tout cas qu'elle comprenne quelque peu ses paroles, un peu, bizarres parfois.

La vie en tans qu’humaine que cela pouvait être drôle, elle ne connaissait que très peut cette vie. On l’avait toujours traité comme une lycanne et rien d’autre, comme une bête qui pouvait apporter la force et rien d’autre. Une créature quoi, rien de plus… Bien sûr, elle restait la fille de ses parents, mais eux aussi voyaient plus la bête en elle que la jeune fille dans ses yeux. Elle avait grandit ainsi, dés l’âge de treize ans, alors comment voulez-vous qu’elle oublie ? Qu’elle oublie que être humaine ne pouvait rien lui apporter, qu’elle devait toujours être celle que les autres attendaient d’elle, malheureusement. Elle en avait oublié les jeux entres sa sœur et elle, elle en avait oublié la joie de ses moments la, les rires d’enfants si mélodieux. Pour elle, tout cela n’existait plus mais jamais personne n’avait essayé de la remettre dans le droit chemin ou ils abandonnaient. Déjà que Gaëlle n’était pas, comment dire, aimable mais elle restait une personne avec un cœur. Touchez la corde sensible en elle est difficile mais une fois fait, vous aurez tout d’elle, réellement tout ! Donc, vivre comme une humaine elle ne connaissait pas… On lui avait apprit à laisser ce coté bestial prendre le dessus sans arrêt jusqu'à pensé que c’était tout à fait normale… Mais c’était faux ! Tout se qu’elle était, tout se quelle était devenue était le fruit d’une éducation bien étrange !

« Ha oui ? Et pourtant s’abandonner à cette bête tout les jours est bien plus facile…On oublie tous, on adore tout même le sang, la cruauté, cela fait partie de notre vie ainsi j’ai été éduquer. Dés que j’ai été mordu, ma mère me donnait de la viande presque crue à manger, elle m’obligeait à tuer et à regarder… Après deux ans, on oublie tout même celle qu’on était avant, on oublie se qu’être humaine signifie… »

Elle parlait simplement avec sincérité, bon, déjà que ce n’était pas un endroit vraiment super pour parler de cela mais bon qu’importe. Gaëlle parlait tout simplement, elle n’attaquait pas, elle ne criait pas et pourtant elle le faisait souvent. Elle piquait souvent des crises de nerfs… Elle ne se doutait pas qu’elle avait un membre de l’ordre devant les yeux, elle le saurait, jamais elle ne serait ainsi. Déjà, elle était plus naturelle, sûrement parce qu’il ne l’agressait pas, peut-être parce qu’il lui parlait et qu’il n’était pas méchant avec elle. Elle n’en avait pas l’habitude, sauf avec Alexander mais lui, c’était autre chose. Il lui demanda alors si elle, elle croyait à se qu’il lui disait, ce satané Greyback ! Ho que non, elle ne pouvait même pas le voir en peinture, étrange hein ?

« Non, je n’y crois pas une seconde… Je ne supporte pas ses idées, surtout de contaminer les autres ainsi sans raison. Au moins, qu’il prenne les plus fort mais non, lui, il veut juste agrandir la race se que je trouve inutile. Puis, cette idée de se reproduire, du n’importe quoi. Il a déjà essayé avec moi, malheureusement, le loup-garou choisit à fini castré. »

Ben oui, qu’on n’essaye même pas de la toucher surtout un membre de sa propre race… Impossible, elle se voyait mal donné naissance à un enfant comme elle, qui ne connaîtrait que douleur et souffrance même si elle l’avait déjà oubliée. Mais au fond d’elle-même, elle n’oubliait rien. Elle ne montrait ni remords, ni regrets car elle avait apprit à les effacer mais à quel prix ? Au prix de son enfance, au prix de son innocente… Un destin bien sombre pour une jeune fille comme elle, malheureusement, elle ne connaissait que la violence, la cruauté et le goût du sang.

« Mais la baguette magique ne sera pas toujours la pour nous protéger, de nos jours, plus personne ne craint vraiment les paroles… Ils les ignorent c’est alors que moi j’interviens, celle qui puni et montre qu’on a assez joué. »

Oui, combien de fois ne lui avait-on pas prié d’aller secouer une personne, d’aller tuer un membre de sa famille pour montrer qu’on cessait de jouer… Elle n’avait jamais été envoyée parler, elle n’avait pas été éduquée pour cela et elle le savait

« J’ai été élevé pour faire<régner la peur et la violence, parler on ne m’a jamais apprit à le faire… »

Toute cette discussion ne serait pas facile à mener jusqu'à son terme. Mais il n'est pas dis bien entendu qu'il laisserait tomber aussi facilement. De plus, il pouvait comprendre qu'elle ait subi une enfance difficile suite à sa morsure, il avait vécu la même, enfin façon de parler. Bien entendu ses parents à lui étaient bien différents de ceux de Gaelle, ce n'était pas la même chose, mais au fond, on n'était pas obligé de suivre la voie des parents, on se devait en tant qu'être humain, même un être vivant de faire ses propres choix et de décider de quelle voie prendre.
C'était le libre arbitre. Et même eux, les loup-garous l'avaient à vrai dire. Tout être doué d'intelligence avait ce semblant de libre arbitre. Tuer ou être tué, vivre ou survivre, aimer ou détester. C'était à nous de choisir, et pas aux autres de faire le choix à notre place. Le but désormais était de réussir à faire comprendre que finalement, humain ou bête, dans les deux cas, elle était libre de ses choix.

"Il y a toujours des choix à faire : vivre avec difficulté ou choisir la facilité. Nous sommes ce que nous sommes, mais comme tout être vivant et doué d'intelligence nous sommes libres de nos propres choix. Humain, bête, nous avons notre libre arbitre, à nous de décider ce que nous voulons vraiment faire et ne pas suivre simplement la meute. Il est parfois temps de se remettre en question et de prendre son propre chemin."

On ne donnait que sa vision globale de tout cela, ce n'était pas forcément une vérité, il n'était pas assez présomptueux pour penser cela. C'était simplement une vision des choses bien particulières, après libre à qui veut l'entendre de suivre ce qu'il venait de dire ou pas. Comme on en parlait, on laissait tout simplement le choix, on avait toujours le choix en fin de compte.
Et bien que l'endroit ne se prêtait guère à la conversation, celle se déroulait malgré tout, l'air de rien, calmement. A croire qu'il s'agissait simplement d'une discussion entre deux personnes civilisées, sans rien de plus.

"Vous avez déjà fait un pas vers vos propres choix ainsi en montrant votre désir de liberté. Vous avez exprimé votre libre arbitre, n'est-ce pas un signe finalement que vous êtes humaine aussi ?"

Il comprenait ce qu'elle voulait dire concernant le fait de se reproduire dans le clans, bien que la plupart du temps, on ne pouvait pas dire que cela marchait au mieux.

"Nous avons tous eu le droit à cette partie du chapitre sur la reproduction de l'espèce et également aux fameux cadeaux de Greyback pour pérenniser l'espèce."

Voir tout par le sang n'était pas non plus la solution, bien qu'à première vue on dirait qu'il s'agisse de celle de Gaelle. Mais qui était-il pour dire ce qui était bien ou non ? Il ne faisait qu'émettre une opinion.

"Peut-être qu'il est temps d'apprendre à parler, sans pour autant oublier ce que vous êtes. Il y aura toujours de la violence, tout le monde le sait, mais ce n'est jamais le premier recours à avoir. De plus la baguette n'est qu'un artefact, c'est la personne qui la tient, qui montre finalement que les paroles peuvent avoir du sens."

Son libre arbitre, sa faisait bien longtemps qu’elle avait oubliée qu’elle en avait un… Quoi que, pour certain choix c’était elle qui choisissait, c’est donc qu’elle ne l’avait pas totalement oubliée. Elle n’avait pas peur de tenir tête aux autres, de les défiés, de ne pas baisser les yeux ! Mais, elle avait plus peur pour les gens qu’elle aimait qu’autre chose… Sa sœur surtout, si elle venait à trahir un des siens, elle serait la première visée mais difficile de la trouver même pour elle. Mais voila, la peur de perdre la seule personne à qui elle tenait plus que sa vie l’attachait à une vie dont elle doutait depuis déjà bien longtemps. Mais quand on vous a apprit à être une tueuse, ne pas refuser, ne pas poser de question, malheureusement difficile de changer d’esprit. Comme dirait Greyback, plus jeunes ils sont éduqués plus fort et maniable ils seront ! La jeune demoiselle soupira alors en le regardant toujours droit dans les yeux, jamais elle ne détournera son regard devant un autre, signe de faiblesse, enfin, c’est se qu’on lui avait toujours dis.

« Moi, je n’ai pas de libre arbitre ou alors pour certaine chose, mon chemin est déjà tout tracé et cela depuis longtemps. J’ai appris à vivre avec, refuser ce choix serait de mettre en danger les êtres à qui je tiens plus ou moins. »

Ben oui, elle n’allait quand même pas dire qu’elle tenait à quelqu’un, sa l’aurait pas fait pour un Mangemort… Mais déjà autrefois, elle avait voulu changer de vie, mais tros seule, elle n’y était pas parvenue et donc était restée tel qu’elle était. Mais c’était du passé, elle essayait d’oublier et de refuser la fatalité. Seule elle était, certes, il y avait Alexander mais pour combien de temps ? Elle n’y pensait même pas, solitaire comme elle est…

« La liberté nous en avons tous une, chien, chat, même les plus minuscules bêtes alors non…ce n’est pas pour cela que je me sens plus humaine ! »

Ben oui, tout animal sur terre à soif de liberté, ne dites pas le contraire car c’est écris dans nos gênes… Et dans ceux des lycans encore plus. Pourquoi ? Nous devons ajouter notre soif de liberté à celle de cette bête de la nuit, c’est la vie, c’est ainsi. Voila les pensées de Gaëlle, la vie est faite ainsi alors pourquoi essayer d’ignorer celle qu’on est ou plutôt celle qu’on veux que je sois. Ha les idées de Greyback étaient vraiment farfelues, d’ailleurs, elle détestait allée à ses réunions des plus…stupide et ennuyante ! Il ne faisait que parler là-bas, sa servait à quoi ? Se serait une partie de chasse, elle dit pas, la sa serait amusant mais quand même !

« Malheureusement… »

Elle se souvenait de la première fois qu’elle l’avait vue, elle n’en avait pas eu peur mais son regard l’avait affolée… Un regard de folie, il puait le sang à deux mètres, des dents pointues elle s’en souviendrait toute sa vie. Il avait dit qu’elle était d’une pure beauté, qu’elle serait un grand atout pour les lycans, malheureusement il n’avait su présager son caractère des plus…bestial ! Depuis ce jour, il ne cesse de lui donner des ordres, de l’envoyer régler quelques petites affaires.

« Il est tros tard on m’a déjà enchaîner »

Des chaînes peut être pas visibles mais belle et bien la, ancré dans son bras gauche… D’ailleurs elle eu une petite grimace pratiquement invisible, cette marque la brûlait, une image parcouru son esprit, celle d’un homme d’une vingtaine d’année et <d’une maison dans les bois… Une voix retentie dans sa tête

*tue le*

Elle fut absente quelques secondes quand elle revient à la réalité, elle regarda de nouveau lupin, posant instinctivement sa main sur son bras gauche essayant de faire partir la douleur.

« Je dois m’en aller le devoir m’appelle, heureuse de vous avoir rencontré à bientôt sûrement. »

Sa voix était comment dire… Plus sombre qu’avant, encore un travail, ne savait-on pas envoyé un abrutit pour cela ? Mais bon, elle, elle faisait sa vite< et bien, elle lui fit un signe de tête poli et lui tourna le dos sa main alla dans sa poche tenir sa baguette comme toujours quand elle s'en allait travailler.

C'était rarement ainsi qu'on arrivait à vivre en tout cas, tout au plus on survivait selon lui. Néanmoins il ne pouvait lui dire finalement qu'il valait mieux qu'elle fasse ceci ou cela, de toute façon il n'avait aucune autorité en la matière loin de là. De plus il n'était qu'un parfait inconnu rencontré dans la rue. Son chemin, on avait tous son propre chemin à tracer finalement sans pour autant prendre partie pour un camp ou l'autre. Tout ceci n'était que notre décision et pas celle des autres. Comme lorsque Peter avait décidé de rejoindre les mangemorts, ou tout simplement quand lui avait préféré l'ordre du phénix. Tout cela était un chemin que chacun prenait.
Ensuite les bifurcations étaient diverses et variées, allant du bien vers le mal, de la facilité vers la difficulté avec des zones neutres, des zones grises. Mais cela, encore fallait-il s'en apercevoir après tout.

"Ce n'est plus vraiment un choix dans ce cas, mais plutôt une obligation de suivre ce chemin. Et rien ne vous y oblige après tout, et d'un côté ou de l'autre, nous avons tous peur pour ceux qui nous sont proches. A nous de décider si nous voulons rester faibles et être sous l'influence de quelqu'un, ou les défendre même au prix d'une vie."

On avait tous des personnes auxquelles on tenait, lui également, bien qu'il en ait perdu une bonne partie lors de la première guerre à vrai dire. Mais là n'était pas la question. Bien sur on était habitué à vivre seul, c'était un des sacrifices de la vie de loup-garou, même si il restait des irréductibles capables finalement de vouloir passer ces barrières là.

"Mais vous êtes vivante malgré tout et pas seulement une machine à tuer."

Ce qui changeait quand même pas mal la donne. Etre capable de sentiments, voilà ce que cela voulait dire. Aussi bien les bons que les mauvais après tout.
Les allusions à la suite à Greyback et à ses méthodes ne plaisaient pas forcément. Bien qu'il ait quand même un certain oratoire durant les réunions dans les camps, ce n'était pas pour autant que tout le monde respectait et admirait ses belles paroles loin de là. Après tout il remplaçait des chaînes déjà existantes par d'autres, les siennes à vrai dire si on se joignait à son mouvement.

Mais bien sur la perspective de l'avenir que promettait Greyback donnait envie, à chaque Lycan bien que parfois le prix à payer soit bien trop important à vrai dire. Mais la plupart était élevé depuis leur enfance dans cet optique là. Faire la guerre, tuer le maximum de personnes, mordre le plus d'enfants pour ensuite les enrôler dans son camp etc...un cercle vicieux.

"Les chaînes sont faites pour être brisées."

Malheureusement la discussion n'ira pas plus loin, la jeune femme était appelée ailleurs en tout cas. Et il avait remarqué qu'elle tenait son bras gauche, pas pour autant qu'il en fera la remarque, surtout au vu de l'endroit ou il se trouvait. En tout cas il ne fit qu'hocher de la tête suite à son salut pour saluer son départ. A bientôt sûrement, en effet, il ne doutait pas qu'il allait bientôt se revoir.

Après tout il était de l'ordre du phénix n'est-ce pas, et les confrontations avec les loup-garous ne passaient pas inaperçus en tout cas. Enfin nous verrons bien, pour le moment, observons la disparaitre dans la foule avant de reprendre son chemin.

"Bonne journée à vous, j'espère que vous réfléchirez à ce que j'ai dis."

Il s'agissait plus de paroles dans le vide vu qu'elle était déjà partie et bien éloignée à vrai dire. Mais sait-on jamais si quelque part on l'entendait.

» Mission 47: (Groupe 2) Les Loups-Garous Canadiens
» Que vous etes jolie,que vous me semblez belle(fe Aena)
» [Fe] Toc Toc Toc... Loup y es tu ?
» [Fe] Chat, Souris, vous devriez jouer, vous aussi.

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