Prenium Accrochage [ Libre ]

"Il est facile de reconnaitre ce que l'on voit quand on le veux. Mais admettre ses écarts lorsque l'on s'abandonne à voir la différence reste inconnue à la plupart des personnes souillant et édifiant ce monde ingrat et donnant . L'espoir n'est née que par croyance des plus démunies dans ce qui réconforte l'âme . Ce qui est agréable à voir chez une limite sans Limite . Il n'y a pas de fin . On s'attend toujours à ce qu'il ai un signe , quelque chose , ou quelqu'un pour nous tiré de ce trou noir . On prend l'habitude de compter que sur les autres , ramollissant et réduisant ainsi notre volonté à combattre à la patience puis à la paresse . .Nous ne sommes jamais heureux puisque l'espoir , fait vivre certes , mais nous garanti une possibilité qui n'est exploitable que dans un futur incertain . On attend . On attend encore et encore jusqu'à ce que la vanité nous poussent aveuglement dans les bras de la mort ..."

C'est pourquoi certaines personnes décident l'exile de toute croyance , menant tôt ou tard à la déception , et ainsi agir pour seul témoin en faveur de leur destin . Clayton , était , avant , un de ceux qui s'attachait à une divination supérieur , jusqu'à ce qu'il finisse par comprendre que l'attente serait éternel , que seule la raison répondait à ses exigences . On ne lui avait pas donné le choix . Qui à 7 ans seulement perdrait sa seule famille dans de circonstances atroces sans bouleversement et sans déchirement ? La vie ne lui avait pas fait de cadeau du moins tout ceux qu'elle lui avait donné , elle lui avait arraché une fois qu'il les appréciaient . Il était orphelin de la vie ... Ses sentiments s'épuraient à mesure que que son caractère se forgeait ainsi que ses humeurs plongeaient dans la profondeur .

C'est pourquoi , sans surprise , Aujourd'hui Clayton était de mauvais poils . Il s'était levé tôt comme tout le monde , avait pris le petit déjeuner en même tant que ses camarades et débutait dans la même tonalité ses premiers cours de la journée . Enchainant cours après cours sans réelle enthousiasme et amertume , Calyton pensait déjà à ce qu'il ferait le jour suivant comme si cela manquait d'excitation . Même si la plupart des heures de cours riches en manipulation direct en rapport à la magie , l'enchantait particulièrement . Il leurs manquait une distraction supplémentaire : La compétition et un savoir supérieur . Malheureusement , l'équipe de Quidditch des Serpentards s'affichait déjà au complet , et les quelques livres susceptibles à son intéressement ne figuraient pas dans l'inventaire destiné aux élèves de Poudlard . Bref , il profiterait d'une sortie à Pré-Au-Lard pour se documenter...

Une fois le 6 ème jour entamé , il ne leur en restait plus que 2 Avant lesquelles on leur avait attribué une heure de pause qu'il jugeait d'inutile et d'encombrante . De tout façon Il vallait mieux sortir plus tôt que de "traîner" pendant une heure . La nuit tombée si vite dans ce pays , qu'il était difficile de sortir une fois les cours finis et revenir avant que la lune ne remplace le soleil . Enfin bref , tout le monde ne partageait pas les même opinions que lui , cela ne servait à rien de convaincre ou de s'épuiser ; il trouvait que les élèves de cette école étaient beaucoup trop fainéant ou peu résistant , et ça l'ennuyait ...Clayton finit par s'installer sur les genoux d'une sculpturale statue de marbre d'un blanc elle-même assise sur un bloc de pierre qui trônait dans l'un des angles du couloir et qui par la même occasion accueillerait sa prochaine salle de cours . D'ailleurs il en trouvait une forte confortabilité : cette vue imprenable donnait une vaste vision sur le couloir , et la grandeur de la statue lui permettait de s'installer sans contraintes . Il sortit sa baguette et se mit à l'observer . Comme s'il s'agissait du trésor le plus précieux à ses yeux . Celle avec qui il se voyait un avenir . Il la frotta avec délicatesse contre la peau de la statue dans un vas et vient formant incessamment un noeux de huit sans intentions véritablement voulues . Par désintérêt il s'en lassa , et porta son dévolue sur ce qui résidait dans le couloir .

Les dernières classes retenues par le cours remplissaient à présent l'atmosphère dans un brou à rat sans précédent , ce qui rendait peu lisible son ouverture . Pendant que la surface de la statue fulminait encore après le passage de celle-ci , Clayton sortit de son sac une vieille pendule qui le découragea vraiment . Cela de faisait pas d'un quart d'heure qu'il airait dans les couloirs . De toute façon il était inutile de sortir dehors puisqu'il n'aurait pas eut assez le temps de rentrer . Donc il opta finalement pour petite promenade au sein de Poudlard . Même si parfois il pensait le contraire , il y avait toujours quelque chose à faire plus ou moins intéressante . Marcher ? Ce est pas aussi extraordinaire que cela puisse paraître et pourtant , en faisant cela il arrivait à se contrôler , à prendre du recul tout en prenant "l'air" et marcher sans vraiment de réelle orientation d'ailleurs il avait traversé la bibliothèque et bientôt l'infirmerie se montrerait sans y péter la moindre intention . Une sorte de mi-somnolence ambulante qui n'avait pas toujours son manifeste . Toute personne l'aurait comprise ou du moins presque , il est inutile d'appeler ou de crier à son égard . Il était déjà dans son monde ... Cela dit , il avait toujours ce sixième sens dans n'importe quelle situation , de sentir les choses à l'avance d'où peut être émanait ce réflexe que l'on qualifiait d'hors-norme chez lui ...

La femme est semblable à la lune : certaines nuits, elle est d'argent, certaines autres, elle est d'or.
[ Proverbe arménien ]

Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit.
Ecrivain et humoriste américain [ Mark Twain ] Extrait de En suivant l'équateur

L'homme qui aime normalement sous le soleil, adore frénétiquement sous la lune.
Ecrivain français [ Guy de Maupassant ] Extrait de Sur l'eau

J'aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas.
Physicien allemand (Nobel de physique 1921) [ Albert Einstein ]

Les hommes à travers les époques et à travers le monde ont toujours trouvés la lune comme étant un objet de convoitise, de rêverie, de douceur et de féminité…. Pourtant, pour plusieurs êtres du monde magique la lune n’était qu’une torture pire que la mort elle-même, une douleur sans nom… Parmi ces êtres comptons les créatures de la nuit que sont les vampires certes mais également les loups-garous… À chaque pleine lune encore et toujours la même histoire, les mêmes malheurs et douleurs qui s’acharnent sur les mêmes individus… À cette période, les damnés doivent s’exiler, s’éloigner des êtres aimés pour ne pas détruire, ne pas blesser ces êtres si chers à leurs yeux… Personne ou presque ne pouvait dire qui était ou non un enfant de la lune…. Votre voisin, la personne avec qui vous rigolez en cours… Nul n’est à l’abri de cette malédiction si foudroyante… La lycanthropie se joue de vous… Elle joue avec votre douleur, vos désirs, vos actions et vos moindres pensées.

Dans un des lits immaculés de l’infirmerie se trouvait une silhouette, ses longs cheveux blonds en bataille posés sur l’oreiller tout aussi immaculé… Sa peau était striées de coups de griffes tant sur ses bras que sur sa propre gorge et malgré le fait que ses yeux étaient clos, elle semblait être tendue…

-Surveillez la…. Nous l’avons trouvée à l’orée de la forêt interdite, sans doute une rencontre avec une créature qui a mal tourné…

La voix du professeur fut remplacée par celle de l’infirmière…

-Ne vous inquiétez pas, elle est entre bonnes mains… Je ne sais pas ce qui lui est arrivé mais elle a beaucoup souffert… Elle semble avoir perdu beaucoup de sang mais elle devrait s’en tirer… c’est un miracle que vous l’ayez retrouvée…

Ce que nul ne savait c’était que la jeune fille blonde s’était elle-même fait ces blessures durant sa transformation la nuit précédente…. Avant même qu’elle n’ouvre les yeux, elle ressentit une violente douleur parcourir son corps en entier… C’était la première fois qu’elle souffrait autant après une pleine lune… Elle souffrait habituellement, certes, mais jamais à ce point et qui plus est, jamais elle ne s’était autant blessée…On avait tirés les rideaux autour de son lit afin qu’elle puisse conserver ses blessures pour elle…

-Où suis-je?

En entendant la voix de sa seule patiente, l’infirmière se précipita vers le petit lit blanc près de la fenêtre, juste devant la porte ouverte de l’infirmerie… La jeune brunette lui caressa doucement les cheveux en souriant….

-Ne t’inquiète pas ma jolie…. Tout va bien, tu es à l’infirmerie… Tu vas te reposer un peu et tout ira mieux… Je part chercher un petit quelque chose et je reviens…

Summer ne répondit rien et la jeune infirmière se retourna prête à repartir…

-Ouvrez les rideaux…. S’il vous plait…

Elle qui disait un s’il-vous-plaît à une inconnue? Décidément, elle était plus blessée qu’elle ne l’avait d’abord cru… Mais néanmoins, avec le même sourire, la jeune brunette ouvrit les grands rideaux blancs laissant voir, à partir du corridor l’auréole blonde de la Serpentarde et un soluté qui coulait doucement dans son bras, goutte après goutte… Elle put enfin constater l’ampleur des dégâts… De profondes griffures zigzaguaient sur ses bras et sur sa gorge, tout comme sur ses jambes et elle était couverte d’ecchymoses… elle se laissa retomber sur son oreiller ne soupirant doucement… Le moindre geste la faisait atrocement souffrir…

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