Zakk s'était réveillé en pleine nuit, histoire de voler un peu coup, fallait pas qu'il perde la main. Il fit très très attention à ce que personne ne le remarque, car la dernière fois ça s'était très mal passé, un fille l'avait vu se transformer, et lui il était devenu comme fou, il l'avait menacé. Il s'était rapidement lavé les cheveux après son petit tour, il faisait encore nuit. Il dormit un petit peu, puis ce leva vers 9h.
Il n'avait pas de cours ce matin, il ne savait pas quoi faire ayant déjà fait tous ses devoirs la veille au soir. Il se rhabilla puis alla se promener dans les couloirs du château. Il avait beau être en 6ème année, il n'en connaissait pas tous les recoins, et de loin.
Le château recelait encore tant de secrets... Ses pieds le menèrent tout d'abord devant la porte d'entré, mais n'ayant pas envie de sortir, le soleil étant présent, il fit demi-tour. Il prenait une fois à gauche, une fois à droite. Il errait, prenant au hasard des couloirs. Cela faisait un petit moment qu'il ne savait plus exactement où il se trouvait, bien qu'il avait conscience d'être déjà venu ici par le passé.
Soudain, il entendit une douce musique chantante, venant d'un instrument à vent, qui venait d'un endroit à sa gauche. Il tourna dès qu'il put, puis se guida à l'oreille. Il arriva bientôt en territoire connu : c'était le chemin qu'il prenait habituellement pour se rendre au cachot, au cours de Rogue. Il avança encore de quelques pas,puis, au détour d'un couloir, il tomba sur une magnifique jeune fille, soufflant doucement dans une flûte traversière. La musique avait une résonance familière à ses oreilles, il l'avait souvent entendue, chanté par une nounou, à l'orphelinat, mais il n'aurait pût lui mettre un nom.
Elle ne l'avait pas encore remarqué. Il se tenait dans un recoin sombre, appréciant la musique avant qu'elle ne se rende compte de sa présence et mette fin au morceau. Il devrait ensuite reprendre son masque d'indifférence...
Mais ce moment n'était pas encore venu, et, les yeux plissés, il écoutait ce beau morceau, écrit par des moldus. Il tremblait à chaque seconde qu'elle le remarque, mettant à cet pur instant de bonheur. Il se tenait debout, le plus silencieux possible, adossé au mur, dans l'ombre.