[Mission 1] Sur le fil... du Rasoir !

Après ces fausses déclarations d’allégeance, ordre fut donné de lancer l’attaque contre le 12 square Grimmaurd.
Dans un bel ensemble, la troupe d’élite transplana. Davenport n’en avait aucune envie mais dut suivre le mouvement.
Discrètement, se doutant que son chef initial démissionnaire l’avait sûrement fait, Justin libéra son patronus. Le caméléon matérialisé, il lui donna des instructions brèves et concises :

Dis aux membres de se tailler vite fait.

Le patronus s’évapora, Justin transplana.
Le square si calme l’instant d’avant fut brusquement envahi d’individus de tous poils.
Une sorcière aux cheveux roses sortit du bâtiment visé et quelqu’un fit exploser le balai dont elle désirait se servir.

* NdM ! Pas Tonks !*

Horrifié, Davenport vit sa chef de mission imposer un Doloris à celle qu’il considérait comme la meilleure au sein de l’ordre.

* Protéger Harry, Ginny et les autres !* se répéta l’esprit de Justin assez déboussolé.

Des protections existaient, ouf ! Quels qu’efforts qu’ils fassent les Aurors d’élite resteraient dehors, bien fait pour eux et vive l’Ordre!
Restait la question cruciale : aider ceux de l’intérieur tout en ne dévoilant pas ouvertement ses intentions. Voir Rachel fustiger Tonks lui donna la nausée et il fut à deux doigts de dévoiler ses intentions en lui expédiant un sortilège similaire quand il pigea enfin ce qu’elle effectuait : elle donnait le change. Puis ce fut au tour de la médicomage d’être sous le feu de l’action.
Rachel lança :

-Faites les sortir… ne les tuez pas…. Faites les simplement sortir….

Enfumons-les ! cria-t-il d’une voix faussement mauvaise. Si ça crame, ils fuiront et nous les attraperons.
* Et moi, je les ferai déguerpir en toute sécurité*
INCENDIO !

De hautes flammes jaillirent…

Alors que Tonks manquait de tomber en gravissant précipitamment les marches, Ginny fît son apparition. Bien. Trois contre des dizaines. Parfaitement égal, parfaitement juste, parfaitement équilibré. Avec en face d’eux de vrai machines de guerre, ils ne risquaient pas du tout de se faire massacrer. Et dire qu’ils n’était plus que 5 tout au plus dans la maison des Blacks. Un court instant, son optimisme habituel la quitta, et elle hésita à faire demi tour pour se rendre. Après tout, c’était comme s’ils étaient finis… Et puis, un bref regard vers Edwyna, vers Ginny, vers la demeure fût pour elle comme un coup de fouet. Non Rémus avait raison : ils ne pouvaient abandonner. Aussitôt, un sourire froid se plaqua sur ses lèvres, et elle fît demi tour, faisant face comme les deux autres. Ils ne se laisseraient pas avoir si facilement, et quant-à Tonks, elle vendrait chère sa peau s’il le fallait.

Alors qu’elle observait tout rapidement, une idée lui vint. Si ils pouvaient voir la maison, ils ne pouvaient peut-être pas y pénétrer … il suffisait donc de s’y terrer en espérant que Hermione et Rémus ne se décide pas à revenir. D’ailleurs, la membre de l’Ordre eût une légère pensée pour eux, espérant sincèrement qu’ils allaient bien, et que tout se passait au mieux pour eux. Mais bien vite, elle revint au présent, et se mit à reculer, bien décidée à rentrer dans la sombre demeurer, et priant silencieusement pour que les deux la suivent. Et les sorts s’enchaînèrent, jusqu’à ce que l’inimaginable ne se produise. Un incendio, dirigé vers la demeure des Blacks, ne parvint bien sûr pas à se poser sur cette dernière. Non il fit pire : il l’encercla. De longues flammes s’élevèrent alors, léchant les étages supérieurs et créant une fumée opaque, sombre, menacante. Réprimant une toux qui la prenait déjà à la gorge, Tonks se stoppa.

Un rapide regard vers les deux rousses, et Tonks levait sa baguette, jurant à mi-voix. Bon sang, qu’essayaient-ils de faire ! Ils allaient tous y passer, s’ils continuaient leurs âneries. D’une voix énergique, elle hurla
« Aguamenti ! »

Mais les dégâts continuaient. Maintenant, une sirène de pompier moldu se faisait entendre, et plusieurs Londoniens jaillissaient dans la rue, soit pour se sauver de l’immeuble en feu, soit pour savoir ce qu’il se passait. Parfait. Dans quelques secondes, une panique sans nom s’installerait dans la rue, et il faudrait agir sur les moldus directement. Et Tonks, à cet instant même, doutait particulièrement que de simples sortilèges d’Amnésie ne suffissent à leurs faire oublier tout .. Mais bref, elle revint rapidement à ce qu’il se passait, et réitéra un sort qu’elle avait déjà murmuré auparavant.
« Protego ! »

Ne pas laisser aux Aurors la moindre chance de les capturer. Et face à une situation aussi désespérée que désolante, Tonks jeta un coup d’œil aux rouquines, espérant qu’elles auraient une idée .. lumineuse

Comment avait elle réussi à se mettre dans une telle situation ? en moins de temps qu’il n’était nécessaire pour l’expliquer, Ed venait de rentrer dans une place forte, rencontrer les membres du mythique ordre du phénix, fait passer un message apparemment important, assisté a une séance de doloris et … envoyé un sort l’une de ses meilleures amies. Et tout ça pour des gens qu’elle n’avait jamais vu, juste parce que ses convictions lui imposaient de ne pas laisser passer ce genre de choses, quelque soit la victime. Mais il fallait s’attendre à ce que ce geste n’ai des conséquences fâcheuses sur leur amitié.

-Edwyna… Je ne m’attendais pas à te voir ici…

Pas étonnant, Ewyna elle-même ne se serait jamais attendue à se voir ici. Si Rachel l’avait reconnue, peut être les choses se ferait elle de façon plus pacifique ?

-Bombarda…

Ou pas. La lanterne explosa, projetant des débris dans l’entrouverture de la porte. La médicomage suivit Tonks à l’abri, alors que la voix de son amie résonnait de nouveau.

-Ed... Je ne veux pas te faire de mal… Part avant qu’il ne soit trop tard… Mobilicorpus….

La rouquine revint sur ses pas, et allait répondre. Partir ? Comme si elle le pouvait ! Si ça avait été le cas, elle serait déjà loin … Mais, elle le savait, en agissant comme elle l’avait fait, elle s’était elle-même cataloguée comme sympathisante de l’ordre. Elle n’eu cependant pas le temps d’exprimer cette pensée que Rachel lançait un Mobilicorpus. Le sort s’abattit contre les défenses de la maison. Néanmoins, cela ne présumait rien de bon concernant les intentions de l’auror. La medicomage hésita une seconde et recula de nouveau , jetant au passage un regard à la jeune fille pour vérifier qu’elle faisait de même. La maison résistait. Mais pour combien de temps ?

-Allez-y! Sortez les tous!

Dans un film, Ed serait sortie courageusement pour demander à son amie de se calmer et de les laisser partir. Elle aurait argué que personne ne l’avait attaqué et que tout cela pouvait sans doute se régler sans faire appel à la magie. Elle aurait aussi ajouté que des enfants était dans la maison (même si certaines n’avaient pas loin de 20 ans) et que l’on devait les laisser partir. Oui mais voila : ce n’était pas un film, et la petite pomme avait un doute sur le fait que l’on prenne en compte l’âge des occupants.

De plus, et même si la phrase précédente reste longue a lire, il ne se déroula que quelques seconde avant qu’une voix masculine ne lance un nouveau sort

- INCENDIO !

Ed ne savait que penser de l’inconscient ou de l’assassin, voir les deux, qui avait lancé ce sort. N’avait il pas pensé qu’il pouvait rebondir et mettre en danger les moldus de la rue ? Les moldus … pour la première fois, ses pensées vinrent aux non sorciers qui habitaient la rue et devaient considérer cette scène, pour eux surréaliste, d’un groupe agitant des baguettes et parlant a une maison qu’ils ne voyaient pas …Maintenant, on mettait le feu a leurs propres maison. Comment allait-on expliquer ça ?

Tonks avait réagit très vite par un aguamenti qui ne parvint malheureusement pas à éteindre l’ensemble du foyer. Quand a Edwyna elle avait traversé une légère, très légère zone de panique avant de se rappeler qu’elle aussi avait un devoir à accomplir, et qu’il n’était pas le même que celui de tout ceux qui était la. Elle devait sauver des vies. Elle était formée pour ça, elle vivait pour ça, et elle le ferait.

- ëtes vous blessée ?

La question s’adressait à Tonks.

- Y a-t-il un chemin que les enfants pourraient utiliser pour se cacher ou partir ? Si nous sortons … nous pourrons sans doute détourner l’attention assez longtemps pour qu’ils puissent quitter la maison sains et saufs. Ils savent que vous êtes la, et moi aussi. Mais ils ne savent peut être pas pour eux. S’ils nous pensent seules, ça donnera l’avantage à ces trois la. De plus, il faut porter secours aux moldus de la rue. On ne peut pas les laisser payer le prix d’un combat dont ils n’ont pas la moindre idée.

Une idée simpliste ? Peut être. Mais si quelqu’un en avait une autre, elle était preneuse.

- La maison ne résistera pas indéfiniment, quelques soient les sorts posés. Soyons clairs, je ne suis pas plus de votre coté que du leurs. Mais ils sont trop jeunes pour finir leurs jours à Azkaban, et avec un peu de chance on y échappera aussi.

Elle tapa du pied par terre pour laisser évacuer la tension qu’elle sentait monter. Quelqu’un avait dit un jour que la peur pouvait être une alliée. La, tout de suite, ce n’était pas flagrant.

- Nom d’une pomme qu’est ce qui m’a pris de me mêler de ça ?

Tout simplement ce qui la poussait à sortir, elle le savait. Ce n’était pas pour ça que ça lui plaisait.

- De toutes façons que vous sortiez ou pas, il faut que j’aille voir s’il y a des blessés. Et tenter d’éteindre le feu si les abr …. Les gens qui sont dehors sont trop obnubilés pour le faire eux même !

Avant de mettre son projet à exécution, elle attendrait une réponse. Mais pas longtemps.

A

Harry avait transplané à quelques mètres du Square, mais assez loin pour ne pas voir ce qui s'y passé. Il avait voulu marcher un peu avant de rejoindre Ginny et l'Ordre pour réfléchir à ce que Dumbledore lui avait dit sur le récit des trois frères. L'un des objets en question était la cape d'invisibilité. Celle que son père lui a légué avant de mourrir, par l'intermédiaire du l'ancien Directeur de Poudlard. Depuis toujours il a été en pocession d'un des trois objets les plus convoités, sans jamais le savoir. Il faudra qu'il garde encore plus sérieusement ce cadeau.

La nuit commencée à être de plus en plus froide. Un peu trop pour une nuit de septembre, et tout à coup il entendit des cri au loin. Des moldus. Puis des flammes. De grandes flammes qui étaient sur le toit de l'immeuble où se trouvait le Square. A ce moment là son coeur fit un bond. Les Aurors ? Les Mangemorts ? Ou simplement un incendie involontaire ? Ce qui aurait été trop beau. Sans compter que les membres de l'Ordre présent dans le repère l'auraient déjà éteins. Et comme par hasard cet accident aurait eu lieu quand Ginny lui envoi cet appel de détresse ? Non... Ca ne pouvait pas être une coincidence. Il accélèra le pas pour rejoindre le Square au plus vite et par prudence, il passa sa cape d'invisibilité sur lui.

Etre invisible aux yeux des gens avait été une bonne idée, surtout quand il arriva au coin de la rue et qu'il vit au loin un Auror lancé un sortilège en direction de la maison. Sa pensée se porta directement sur Ginny. Puis Sirius lui vient en tête. Et Hermione... Ron... Ils étaient sans doute tous dans le Square. Il continua son avancée vers le repère, mais cette fois ci en marchant pour ne pas faire entendre le bruit de ses pas. Des moldus affolés couraient dans tous les sens. Des sirènes retentissaient au loin.

Quand il avait usé d'un Patronus pour faire fuir des Détraqueurs qui l'attaquaient, on a voulu le priver de Poudlard, tandis que là cet acte incensé a été commandité par ces même personnes qui l'avaient punis à l'époque ?

Il arriva assez près pour voir le perron du repère d'où il vit une femme qu'il ne connaissait pas et Tonks. Ah que ça faisait du bien de voir une tête familière. Elle est vivante et elle combat à leur côtés. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Mais pourquoi sont ils que deux ? Où sont Rémus et Sirius ? Qui est dans la maison ? Son regard se porta sur les Aurors présent et il reconnaissa des membres de l'Ordre. Pourquoi combattent t'ils avec le Ministère ? Ce sont eux qui les ont trahis ? Où est Alidor ? Où sont leurs amis et alliés ?

Un autre sortilège fonca droit vers la maison. Un sort d'immoblisation qui s'écrasa contre les protections de l'immeuble. Au moins elles sont toujours là elles. Mais pour combien de temps ? Perturbé par ce qu'il voyait sous ses yeux, Harry ne vit pas le Moldus qui le percuta de plein fouet et il perdit l'équilibre. En tombant, sa cape laissa entrevoir ses jambes et des Moldus tout autour lancèrent des cris de frayeur comme s'ils venaient de voir un fantome. Après tout on peut les comprendre. Voir des pieds sous une cape sans voir la cape elle met, ça peut perturbé. Surtout après avoir vue ces sortilèges sortir de morceaux de bois alors qu'ils devaient être pour la pluspart à table ou installé devant la télévision, pensant passer une soirée ordinaire.

Alors qu'il se releva tant bien que mal, il se doutait que sa chute n'était pas passée inaperçu du coté des Aurors, surtout à cause de ces moldus qui n'ont rien trouvé de mieux que de hurler. Il remit rapidement sa cape sur lui, mais en tombant il s'était fait mal à une jambe et il boitait désormais. Il brandit sa baguette Magique pour plus de sécurité quand il les vit s'approcher. Il espéra de tout coeur qu'ils laissent tomber et qu'ils continuent leur attaques car s'ils le voyent et qu'ils le capturent ils pourront facilement l'utiliser pour capturer l'Ordre tout entier.

Il hésita entre lancer un sortilège ou espérer qu'ils ne l'aient pas vue. Après tout il aura du mal à user de sa baguette sous sa cape, mais d'un autre côté il ne peut pas combattre tous les Aurors à lui seul. Sans compter ce froid qui n'annoncait rien d'autre que la venue des Détraqueurs. Ou de quelque chose d'encore plus mauvais et puissant. Car c'était étrange de ne pas encore avoir vue apparaître ces êtres sans vie. Il aurait pu transplaner, mais il n'est pas comme Rogue. Ca n'est pas un lâche. Il n'abandonnera pas Tonks, l'inconnue et ceux qui se trouvent dans la maison. Il doit être là quand ils les ferront sortir pour tenter de les protéger. Même s'il doute que lui même arrive à s'en sortir face aux armées d'élite du Ministère. Il vit une fois encore ces Aurors s'avancait, quand ses yeux virent quelque chose au loin. Bien au loin. Une forme blanche, puis le froid l'envahit. Un froid glacial comme celui que nous impose la faucheuse. Peut-être que c'est elle qui vient à sa rencontre. Peut-être que... Oh... Mais...

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POST MJ

Une lumière blanche aveuglante apparue au loin. La température diminua grandement, laissant place à des doutes sur l’origine de cette chose. Des Détraqueurs ? Une menace encore plus grande qu’eux ? Quoi qu’il en soit, qu’elle soit vivante ou non, ellese dirige droit sur eux. Il est encore trop tôt pour savoir quel camp elle touchera ou si elle s’attaquera aux deux. Mais une chose est sûre, plus elle approche, plus elle grandit, et désormais elle… elle déploie ses ailes tel un grand oiseau. Cette forme prend vie petit à petit.

Vous l’attaquez les premiers ou vous la laissée faire.
Votre destin est entre vos mains. [Mission 1] Sur le fil... du Rasoir ! - Page 2 178366

[Mission 1] Sur le fil... du Rasoir ! - Page 2 178366

Soyez rusé et judicieux dans vos choix. Vous ignorez tout d'elle et tout acte aura une conséquence... [Mission 1] Sur le fil... du Rasoir ! - Page 2 37993

Bryan ne voulait faire de mal à personne, les membres de l'ordre du Phénix étaient tous ses amis, mais comment ne pas se trahir devant les autres aurors qui eux étaient totalement dévoué au ministre de la magie.
Le jeune homme regarda autour de lui se qui se passait, mais il était assez loin de la maison, la seule chose qu'il vit c'est des flammes léger le bâtiment, puis un jet d'eau sortir d'une autre baguette, la bataille était engagé et les aurors faisaient leur possible pour faire sortir les "rebelles".
Bryan pensait que le feu allait s'éteindre, mais non, il reprit de plus belle, il devait faire quelque chose pour sortir les membres de la maison, sinon ils allaient mourir brûlé, car les défenses commençaient à s'écrouler, mais d'un autre côté si ils sortaient ils se feraient sans doute tué par les autres aurors, que faire alors ?

Un bruit dans son dos le fit se retourner, il s'approcha et s'aperçut que des moldus criaient très fort, ils étaient en train de regarder la maison en feu et des sorciers faire jaillir des lumières de couleurs d'un petit morceau de bois. L'un d'eux regardait le sol et Bryan eut juste le temps de voir des jambes, car deux secondes plus tard elles avaient disparurent, il savait qu'il s'agissait d'Harry Potter, il devait porter sa cape d'invisibilité.
Le jeune auror était à quelques centimètres de l'endroit ou les jambes étaient apparut, il ne bougea plus mais parla très doucement :

-Je sais que tu es là, il faut trouver un moyen de sauver les autres.........

Impossible de terminer sa phrase car son insigne d'auror se mit à briller, cela voulait dire que le ministère se faisait attaquer.
"Qu'ils aillent au diable et se débrouillent par eux même, moi je ne les aiderait pas ! Je resterais ici pour aider mes amis."

Des aurors d'élites s'approchèrent de Bryan et aussi de l'endroit ou se trouvait Harry, il ne fallait pas qu'ils le trouve, avec une voix grave le jeune auror prit la parole :

-Il n'y a rien c'est juste les moldus qui ont prit peur, ne vous inquiétez pas je m'occupe d'eux.... Au fait vous avez vu vos insignes, le ministère est attaqué il faut partir sur le champs.

Qu'aller faire ses collègues, allaient-ils transplaner, ou rester ici pour faire le travail qu'on leur avait demandé ?
Bryan n'en savait rien, un froid intense lui brouilla les poumons, une lumière blanche et aveuglante fonçait sur eux.
"Pas des détraqueurs, non pas maintenant, le ministre fait vraiment tout pour éliminer les membres de l'ordre, à moins que ce soit Voldemort qui les envoie."

En regardant de plus près, ce n'était pas des détraqueurs, eux ils étaient habillé de noir, mais là c'était une forme blanche avec de grandes ailes, Bryan ne savait pas du tout ce qui l'attendait, il resta là penaud sans rien faire à attendre......

Le feu s’éteignit, du moins en partie, laissant couler une eau bien fraiche le long des murs de la demeure. Grande satisfaction pour Tonks, même si elle ne se leurrait pas et imaginait parfaitement que de nombreuses flammes léchaient la bâtisse plus haut. D’ailleurs, sans répondre tout de suite à Edwyna, elle descendit d’une marche. Son regard inquiet s’éleva, et elle s’aperçut qu’en effet, le foyer n’était pas totalement éteint. Elle eût une grimace, et jura à mi voix. Bon sang ! Comment allaient-ils s’en sortir ! Et bon sang, que la température baissait !
Elle gravit rapidement pour rejoindre la porte. Là, elle eût un léger sourire vers Edwyna, et passa une main dans ses cheveux roses, un peu poisseux, un peu emmêlés. Bon, elle saignait un peu. Mais rien de méchant. Elle avait juste des points de douleurs, comme celle d’après les coups, sûrement le reste de l’Endoloris. Clar n’y avait pas été de main morte … Mais en gros, tout allait bien pour elle. La jeune s’en sortait relativement bien. Son sourire s’agrandit alors.
« Ne vous inquiétez pas, Miss, ça ira pour moi. »

Edwyna exposa alors son idée. Très judicieuse, lumineuse même. Mais …. Mais il n’y avait pas de sortie possible. Pas de retraite. Tout avait été bouclé pour empêcher les Mangemorts de rentrer, et vu que personne n’était sensé la trouver, les protections n’étaient pas prévus pour ça. Pas de retraie. Un léger soupire naquit à ses lèvres, et elle détourna le regard de la Médicomage, jetant un coup d’œil sur la foule. Ils finiraient pas sortir. Et le Ministère le savait. Ou du moins, l’imaginait. Cette idée repoussa un peu son optimisme. Non, ne pas céder.
« Non, je suis désolée. Personne ne peut partir. La maison n’a pas été prévue pour. Et je conçois que vous soyez dans une mauvaise situation …. Et que ça vous énerve. Mais s’il vous plait, s’il vous plait, restez ici. Sortir n’est pas une bonne idée, vraiment pas. »

Non pas qu’elle se fichait des moldus qui vivaient sûrement un cauchemar, ou même du Ministère. Quoi que, dans ce derniers cas, c’était vrai qu’elle ne s’en occupait pas vraiment. Tout était leur faute. Ce nouveau chaos était leur faute. Mais bon. Un soudain mouvement de foule chez les Moldus la coupa dans sa réflexion. Que se passait-il, encore une fois ! Il n’y avait rien, rien, et pourtant toute l’Elite s’approchait d’un point précis. Pendant une seconde, elle fût tentée de tous les entrainer dehors, de refermer soigneusement la porte en priant pour que la demeure ne cède pas face aux sorts, et de tous les faire transplaner une fois dehors. Mais cette idée fût vite effacée, quand soudainement la température perdit de nouveau quelques degrés. Merlin ! que se passait-il maintenant ?
Tendant un bras devant edwyna – non pas pour l’empêcher de sortir, mais plutôt pour prendre appui sur l’embrasure de la porte et ne pas dégringoler – elle se pencha en avant. Ce qu’elle vit alors l’ébahis. On aurait pût croire que c’était les Détraqueurs qui s’approchaient. Et si ça n’avait été que ça …. La peur la gagna, subitement. Jamais elle n’avait vu d’aussi aveuglante lumière. Jamais elle n’avait pensé qu’une chose fondrait sur eux à une si grande vitesse. Etait-ce une nouvelle arme du Ministère ? Une défense de la Maison ? Elle ne parvenait à savoir, elle ne savait dire sur qui allait tomber la chose qui maintenant, déployait ses ailes … mais pourquoi utilisait-elle un tel mot ! Déployer ses ailes. Comme un prédateur. Elle blanchit légèrement.
« Non, je me trompais. Vous ne pouvez pas sortir, Miss. Je suis désolée. Sincèrement. Mais comprenez que la maison nous protégera … du moins … je l’espère. et je ... je ne vois pas mieux, là...»

Malgré tout, Tonks retira son bras, et le tendit légèrement. Là, elle murmura.
« Protego. »
Sûrement totalement inutile. Mais là, maintenant, tout de suite, elle ne voyait pas mieux. Et un court instant, elle se demandait s'il ne vallait pas mieux sortir ... au par Merlin, pourquoi Rémus n'était-il pas là! lui aurait sût quoi faire! Lui aurait sût bien réagir! Lui aurait sût décider ... elle, elle ne pouvait pas. Son regard, subitement inquiet et tendu, se posa sur Edwyna, comme si l'Auror espérait que la Medicomage aurait une réponse à apporter.

De belles flammes éclairèrent bientôt le square Grimmaurd. Des fenêtres s’illuminèrent, beaucoup de têtes curieuses y apparurent. Cela ne rata pas des cris et des appels fusèrent de partout. Les moldus à la fois curieux et apeurés sortaient de chez eux en courant. Certains remarquèrent la présence de cette troupe étrange face au bâtiment en feu. Ils furent aussitôt pointés du doigt et les cris paniqués résonnèrent de plus belle.

Oubliette ! lança Justin, imité par l’un ou l’autre.

Cela les calmerait-il ? Deux autres préoccupations retinrent l’attention de l’Auror. Des sirènes retentissaient au loin annonçant la venue des pompiers tandis que l’insigne de sa poitrine se mettait à briller.

On nous rappelle au Ministère, insista-t-il auprès de ses compagnons.

C’est tout juste s’il ne reçut pas un coup de poing de la part d’un membre de la brigade d’élite qui refusait obstinément de quitter son poste et attendait que les enfumés sortent.

Ça sert à rien, grommela Davenport. Cette maison résistera. Si le Ministre nous appelle, il y a du grabuge là-bas. C'est ridicule de s'entêters.

Il ne demandait pas mieux que cette diversion car leur situation serait rapidement intenable si les hommes du feu débarquaient et que les badauds continuaient à les harceler.
Pourtant un des Auror d'élite expédia deux des siens vérifier ce qui se passait au ministère. Justin râla de ne pas avoir été choisi tout en constatant que si le feu faiblissait les protections de la maison tenaient bon.
Puis il se produisit un phénomène étrange, très étrange, comme une menace venant du ciel. Levant la tête, Justin vit un éclair de lumière blanche filer droit vers les nuages. Aussitôt, le froid déjà assez vif s’accentua. Un tournoiement anormal agita l’air, des buées se formèrent.
Combien de ces horreurs descendaient vers eux ? Comment était-ce possible? Ils n'allaient quand même pas appeler des...

Des Détraqueurs, s'ébahit-il.

Il jugea que cette solution était débile. Même si les détraqueurs obéissaient, le vent de panique créé allait faire dégénérer les choses. Il faudrait faire appel aux oubliators pour effacer la mémoire des moldus présents.

Mais si une autre anomalie se déclencha, elle ne l'effraya pas. Là, une espèce de nuage lumineux déployait ses ailes venant vers eux.

C'est... c'est impossible, murmura l'Auror. Si je ne savais pas qu'il est mort, je jugerait qu'il s'agit du patronus de...

Avais-je déjà mentionné ici que les choses ne s’arrangeaient pas ? Les choses ne s’arrangeaient pas. Ed s’était approchée de l’auror pour soigner ce qui semblait bien être une estafilade au cuir chevelu. Avec un peu de chance, ce n’était que ça. Elle ouvrit sa mallette et en sortit une potion nettoyante et désinfectante.

- laissez-moi voir ça. Et prenez également deux gorgées de cette potion. Pas plus. Ca devrait faire disparaitre les élancements dus a l’endoloris. Sinon vous en avez pour quelques heures a avoir des crampes assez difficiles à supporter.

Les endoloris n’étaient pas devenus monnaie courante, fort heureusement, mais leur nombre ne s’en était pas moins élevé. La potion avait été élaborée en collaboration par plusieurs spécialistes et s’était révélée efficace. Elle faisait donc partie de l’arsenal médical que la medicomage transportait avec elle. Cependant, les principes actifs étaient relativement puissants est il n’était pas impossible de se retrouver a ne plus pouvoir sentir ses membres la ou la potion ne devait endormir que la douleur. Deux gorgées devraient néanmoins suffire, le goulot étant calibré pour ne laisser passer qu’une quantité précise de liquide. Parfumé à la framboise, la potion. C’était plus facile à avaler.

- C’est a la framboise. Ils ne faisaient pas pomme.

Comme si la précision était importante.

- Non, je suis désolée. Personne ne peut partir. La maison n’a pas été prévue pour. Et je conçois que vous soyez dans une mauvaise situation …. Et que ça vous énerve. Mais s’il vous plait, s’il vous plait, restez ici. Sortir n’est pas une bonne idée, vraiment pas.

Ed haussa un sourcil ironique. Quelqu’un avait juste oublié que l’être humain avait une propension avérée à trahir les siens, et qu’il était donc tout a fait ridicule de faire une retraite qui pouvait se transformer en prison.

- Qui a eu cette idée ? cette maison est un vrai coffre fort, mais il est impossible d’en sortir ? Pas une porte secrète ? une cheminée dissimulée ? une fenêtre qui donne sur l’arrière ?

Il faut reconnaitre que pour le dernier cas, elle aurait pu y penser avant. Sortir par la fenêtre de derrière était très moldu, pas du tout magique, et c’est pour ça que ça pouvait marcher. Tonks reporta soudain son attention vers l’extérieur. La température avait perdu quelques degrés, et continuait à en perdre. Dans le monde magique, cela ne pouvait vouloir dire qu’une chose. Le ministère avait reçu des renforts.

- Non, je me trompais. Vous ne pouvez pas sortir, Miss. Je suis désolée. Sincèrement. Mais comprenez que la maison nous protégera … du moins … je l’espère. Et je ... je ne vois pas mieux, là...

Pour une fois, la médicomage était d’accord avec la femme aux cheveux roses. Si vraiment c’était des détraqueurs, mieux valait rester a l’intérieur. Elle se tourna néanmoins vers les jeunes gens.

- Maitrisez-vous le patronus ?

Ed donna l’exemple. Pendant que l’auror murmurait un sort de protection, elle lança son patronus. Une petite gerboise argentée ne tarda pas à sautiller dans le vestibule, s’arrêtant de temps a autre pour remuer ses grandes oreilles avant de repartir. La médicomage regarda dans la direction que suivait déjà le regard de Tonks. Une lumière vive, éclatante, se dirigeait vers eux, et vers tout ce qui trouvait dans le coin d’ailleurs.

- Heu finalement on va peut être changer de stratégie … PROTEGO ! Mais j’espère quand même que vous serez prêt pour les patronus au cas ou ….

Et pour la deux mille trois cent cinquante troisième fois depuis les dix dernière minutes, elle se demanda ce qu’elle faisait la.

- C’est quoi ce truc ?

Cho était plongée dans ses pensées , comment avaient ils pu en arriver là ? Comment le monde de la magie pouvait être autant mis en dessus dessous , le ministère qui envoyait ses aurors d' élite contre l' ordre du phoenix des gens de confiance et de bien. Il n' y avait plus un seul espoir dans le monde des sorciers à présents ou si juste un et qui reposait sur les épaules des jeunes représentants de l' Ordre du Phoenix , cette organisation qui rassemblait des personnes de partout qui voulait préserver la paix dans le monde et qui voulait protéger les sorciers et les moldus des assauts des mangemorts ainsi que des aurors qui s' y prenait un peu à n' importe qui en croyant faire de bonnes choses.

Depuis que Cho était intervenur oralement , beaucoup de choses s' étaient déroulés , Ed , la médicomage était partie à l' aide de Tonks dans un excès de colère à la personne qui lançait le sortilège doloris à cette pauvre Nymphadora. Cho comprit que la médicomage avait des comptes à régler avec la personne du ministère qui se trouvait devant la maison. La jeune asiatique savait que tous les aurors présents devant le square grimmaud n' étaient pas que du côté du ministère mais pour ne pas se dévoiler étaient obligés de faire semlant , de jouer la comédie en gros. Cho les comprenait et les respecter !

Alors que le calme commençait à se faire sentir et que Tonks reprenait ses esprits du sortilège Doloris subit , quelque chose à l' extérieur se passa , alors que tout le monde était à l' intérieur , l' un des membres des aurors présents dehors dut perdre patience et envoya un sortilège pour enflammer le square mais entouré de sa capacité magique , ils ne subirent rien mais ils entendirent des cris et des déboulés de moldus dans les rues. L' agitation était à son comble et c' est à cet instant que Cho décida de lancer un sortilège d' aguamenti pour cesser un peu le feu. Sa calma un peu le feu mais il continua de bruler autour d' eux dans les maisons extérieurs au 12 square grimmaud. Les jeunes gens se sentaient frustrés car ils ne pouvaient rien faire pour aider et c' était difficile à gérer ! C' est là que Tonks et Edwynna engagèrent la conversation pour savoir si on devait sortir ou pas... au moment de la décision , une éblouissante lumière blanche provint de l' extérieur , vu de la fenetre , on pouvait voir comme une sorte d' animal qui éblouissait tous les environs , des détraqueurs étaient arrivés également en renfort des aurors , ils étaient vraiment mal engagés.... Puis Edwynna s' adressa à eux comme si ils étaient des enfants et qu' ils ne savaient rien faire...

" Oui pour ma part , je sais faire apparaitre un patronus , je sais le faire depuis ma sixième année vous savez grace aux cours de Harry Potter lui même ... "

Cho sentait qu' elle s' égarait , elle était fière d' avoir eut comme professeur Harry mais cela faisait longtemps qu' elle n' avait pas parlé de lui et c' était bisarre surtout en présence de Ginny ! Elle ne l' aimait plus mais elle se sentit bisarre après avoir déclaré cela , comme nostalgique mais cela passa très rapidement quand la lumière devint encore plus éblouissante , quand elle vit Tonks et Edwynna protéger l' ordre à l' aide de Protego , elle décida de se joindre à elles...

" PROTEGO MAXIMA ! "

Cho voyant par la fenetre que les détraqueurs s' agitaient à cause de cette forme blanche et lumineuse ,ils se mirent à attaquer n' importe qui dans la rue parmi les moldus , c' était la débandade dehors et ils ne pouvaient rien faire. Cho était plus que frustrée de ne pas agir ... c' était rageant , c' est à ce moment là que quelques détraqueurs se dirigèrent vers la maison où ils se tenaient... Aussi vite qu' ele sortit sa baguette , elle prononca la formule du patronus pour libérer son cygne blanc éclairée...

" Spero Patronum !!! "

Les flammes léchaient, embrasaient et embrassaient la structure d’allumette de l’édifice ou plutôt de la petite cabane que constituait le 12 du Square Grimmauld…

Rachel voulait protéger Edwyna, après tout, elle savait qu’elle ne se pardonnerait jamais si la moindre étincelle devrait marquer la peau claire de la femme aux cheveux de flammes. Elle semblait avoir choisit son camp et d’ailleurs cela blessait énormément la jeune française.. Néanmoins, elle devait s’avouer que c’était un peu de sa faute… Elle aurait tellement aimé que leurs retrouvailles se déroulent dans un meilleur climat qu’une simple scène de combats…. Il était trop tard maintenant et jamais Rachel ne jetterait une oubliette à l’une de ses meilleures amies….

Les troupes du ministère avaient été soigneusement entraînées… Ce qui ressemblait à un escadron militaire magique… Chaque sorcier était rudement discipliné, sa baguette minutieusement préparée et calibrée, chaque geste et sortilège savamment réfléchit… Rien ne devait déranger l’ordre précis, les consignes données par le ministère… Tous les aurors devaient savoir exactement quel sort lancer mais également le moment le plus propice pour le faire… Le moindre individu composant l’escadrille avait une place propre et d’ailleurs, les membres constituant l’arrière garde avait une mission très simple : tout faire oublier aux éventuels moldus ou sorciers qui risquaient d’apercevoir de façon involontaire des interventions du ministère. Vu du ciel, on voyait clairement les différents « stades » ou lignes des Aurors.

Rachel avait choisit elle-même d’être dans la première ligne, au centre… Elle préférait se jeter corps et âme dans la mêlée plutôt que d’être reléguée au second plan encore et encore. Néanmoins, jamais elle n’aurait crut avoir un jour à se battre contre l’une de ses meilleures amies et sans doute la meilleure amie de sa jumelle. Jamais Rachel ne s’était sentie à la fois si vivante mais également si morte, si libre et enfermée dans ses choix… En effet, elle avait décidé son côté dans cette bataille et maintenant elle ne pouvait plus revenir en arrière…

Les aurors commençaient à gagner peu à peu du terrain, forçant les membres de l’ordre au repli… Au moins, ayant déjà fait partie de l’ordre, Rachel connaissait quelques protections qui constituaient la défense du numéro 12 du Square qui était déjà menacé par les flammes meurtrières…. D’ailleurs, plusieurs moldus, effrayé par les rangées de personnes vêtues de cape et par ces flammes qui menaçaient de réduire en cendre tout le quartier composé de maison fait de bâtonnets de bois sec et craquant. Les flammes ne se contentaient pas de lécher les maisons mais elle entamait ses morsures fatales, réduisant peu à peu le 12 et ses voisines en tas de cendres. Les cris de panique se perpétuaient sans arrêt au grand désespoir de Rachel qui tentait de rester concentrée de bien visualiser…. Les sirènes moldues se mêlant bientôt à la cacophonie du bruit ambiant la sorcière crut bien que sa tête allait exploser….

Cependant après ce qui semblait n’être qu’une longue introduction à la bataille, à peine une prémisse, un nouvel élément déclencheur fit son apparition au square… La température commençait à dégringoler un peu trop rapidement.. Il ne faisait pas froid non mais plutôt de plus en plus frais… Des détraqueurs? Non, ils ne créaient pas un tel froid… Le regard de Rachel fut surpris de rencontrer, en coin, une source de lumière éclatante, aussi claire qu’un quelconque Patronus, ce qui ressemblait à des ailes de chaque côté… Cette « chose » avançait rapidement vers eux mais néanmoins, Rachel se devait de conserver son calme… Elle continua de regarder devant elle, fixant la petite maison sombre du regard… Sa voix à la fois forte autoritaire mais féminine se leva au-dessus des sirènes et des cris moldus en direction de la dernière rangée…

-Non mais faites votre boulot bon sang!

Aussitôt, quelques aurors se jetèrent sur les moldus, à renfort de sortilèges d’illusion, d’oubliette afin que cette scène disparaisse de leur mémoire le plus tôt possible… D’ailleurs, un fait n’échappa pas à l’œil de la responsable pour cette mission… Plusieurs moldus entouraient un endroit vide, en lâchant de grand cris, ne cessant de dire qu’ils avaient vu quelqu’un ou quelque chose… La présence de Bryan Green non-loin était loin de réconforter Rachel au contraire… Elle savait qu’il était toujours un membre actif de l’ordre et tenterait de faire fuir les occupants du quartier général de l’Ordre alors que leur mission était plutôt de les emmener… à la guerre comme en amour, tous les doutes sont permis après tout et Bryan ne semblait pas encore près à se dévouer entièrement au ministère… Elle devrait mettre le tout au clair rapidement avec lui, en arrivant au bureau…

Une autre lueur attira le regard de Rachel en plus des flammes et de la forme au loin : son insigne brillait dans la lumière du feu ravageur et purificateur… Elle se retourna vers les deux aurors juste derrière elle pour constater que tous les insignes brillaient…

-D’accord, on a un problème…. Vous deux, allez voir de quoi il en retourne….

Avec un hochement de tête un peu trop confiant et un « Oui » précis et grave, les deux Aurors d’élite disparurent en direction du bureau ministériel… Une ligne d’Aurors envoyait des Aguamenti sur le feu, espérant calmer les ravages… Après tout, il ne fallait pas trop brûler les membres de l’Ordre, simplement les faire sortir… La température continuait de descendre et d’ailleurs, quelques frissons se mettaient à embêter la jeune femme…

Les défenses de la maison ne cédaient pas, d’ailleurs, les occupants « temporaires » de la maison semblaient bien décidés à ne pas l’abandonner pour tout l’or du monde… Ils allaient avoir besoin de renforts et ce, le plus tôt possible, quitte à blesser quelques personnes au passage… Edwyna était assez futée, elle trouverait bien une façon de se sortir de cette situation.. Rachel jeta un coup d’œil à un Auror à sa droite…

-Allons-y… Pour en finir au plus vite…

Les rayons blanc de leur baguettes ne devinrent plus qu’un, traversant la couche épaisse de nuage qui parcouraient le ciel… Le trait blanc et lumineux disparut soudainement laissant plutôt place à de grandes silhouettes noires et décharnées…. Les détraqueurs… À peine furent-ils au sol que ces derniers se mirent à paniquer, se jetant sur les moldus non-loin, comme si ce n’était que la forme blanche qui les effrayait… Si les détraqueurs agissaient ainsi, il s’agissait forcément d’un patronus… Non, elle ne laisserait pas tomber si aisément et d’ailleurs, plusieurs Détraqueurs, au-delà d’attaquer les moldus se mirent en route vers la maisonnée… Rachel soupira…

-Spero Patronum….

Un mince filament argenté se créa avant de disparaître… Penser à quelque chose de joyeux, oublier le fait qu’elle doive se battre contre Edwyna et l’Ordre… Elle se mit à penser au réveillon passé avec ses 4 sœurs et leurs enfants…

-Spero Patronum!

Aussitôt, le filet argentée se créa avant de re-disparaître… Non, quelque chose n’allait pas, el bois de rose ne désirant pas suivre ses volontés comme si elle regrettait les gestes posés à l’encontre de la jeune femme aux cheveux roses… Pourtant Rachel ne pouvait laisser les Détraqueurs attaquer ainsi impunément des Moldus… Elle se concentra sur la rose, ou plutôt le tatouage de rose, dans le bas de son dos…. Elle devait penser à Rose… Aussitôt, l’image de la photo avec les 6 sœurs à Beaux-Bâtons lui revint en mémoire…

-Spero Patronum!!

Cette fois ce fut la bonne… Plusieurs papillons monarques argentés se créèrent fonçant directement sur les gardiens de la prison magique D’azkaban les détournant ainsi de leur cible première. Les rubans de papillons serpentaient entre les Détraqueurs tel un lasso pour les ramener à l’ordre… Néanmoins, le plus important en ce moment était ce que faisait cette lueur mais surtout ce qu’elle était… En la voyant s’approcher sans arrêt, la question se posait et qui plus est, d’une importance sans borne… Les « protego » lancés sur la maison augmentaient sa défense et d’un geste quelques rangés d’Auror lançaient des sortilèges offensifs de toute sorte… Les flammes continuaient de lécher les murs des maisons avoisinantes mais beaucoup moins grâce à l’intervention des Aurors.

-Bombarda Maxima!

Qu’est-ce que Rachel aurait donné en ce moment pour retourner dans le passé, à ces soirées de filles passées entre Rose, Rachel et Edwyna avec un chocolat chaud, autour d’un bonne vieille crème glacée à la vanille… Hélas, les bonnes blagues et les soirées de filles étaient passées, loin dans cette ligne que créait le temps malgré tous ceux qui désiraient revenir en arrière… Les préliminaires étaient maintenant finies c’était maintenant le temps du combat, de la guerre épique, une bataille qui serait entendue à travers les histoires, qui serait enseigné dans les livres à Dumstrang ou a Beaux-bâtons ainsi qu’à l’école de Poudlard. Néanmoins à ce moment si, nul ne savit quel combat serait ainsi marqué dans les livres des générations futures : le combat entre le ministère et le mal que sont les mangemorts, les Aurors contre l’Ordre du Phénix ou encore l’Ordre et/ou le ministère face à cette lueur étrange qui se dressait ou bout de la rue, les moldus et le monde magique…. Ce qui était certain, c’était que l’un de ces combats seraient porté en écrit et serait consigné dans un livre pour les nouvelles générations… Maintenant il ne restait plus qu’à savoir lequel…

A

Harry tenait sa baguette droit devant lui, la main tremblant légérement. Cette sensation il l'avait déjà ressentie une multitude de fois quand il se trouvait face au Seigneur des Ténèbres. ll ne craignait pas cet Auror ni la mort, mais il avait peur de ce qu'il pourrait faire. Il ne voulait pas qu'on l'utilise pour faire sortir l'ordre du repère et qu'on les tue par sa faute.

Sa peur diminua quand l'Auror se mit à lui parler et à lui dire qu'il était avec lui. Apparement tous les Aurors qui sont également membre de l'Ordre ne les ont pas trahit. Pour le moment ils sont juste obligés de suivre les ordres du Ministre. Mais même après les paroles de l'homme et quand il ne divulga pas la prèsence du Gryffondor aux Aurors d'élite, il préféra se taire, de peur que ce soit un piège. Et il continua à avancer prudemment et à s'éloigner des Aurors.

Tout a coup les badges de l'armée du Ministère se mirent à scintiller. L'alarme était donnée. Mais par qui ? Un membre de l'Ordre qui tente de les faire quitter leur position pour permettre aux autres membres de fuir ? C'était une brillante idée. En espérant que ce soit bien cela et pas une véritable alerte. Car ça signifierait que quelqu'un tente de s'attaquer au Ministère. Un coup d'Etat... Mais lancé par quel groupe ? Les Mangemorts ? Rien que cette pensée le refroidit un peu plus. D'ailleurs l'air était de plus en plus glacial et il comprit pourquoi en voyant les Détraqueurs descendre du ciel.

Des Détraqueurs perturbés. Car après avoir été appelés, ils ne se sont pas attaqués au repère mais aux Moldus. La pluspart se contentaient de tourner autour de l'immeuble sans oser descendre. Mais aucun d'entres eux ose s'avancer en direction de là où se trouve le Patronus en forme d'oiseau. Car oui il s'agit bien d'un Patronus et Harry le voit approcher de plus en plus. Tout comme l'armée d'élite il hésite à brandir sa baguette. Doit-il en avoir peur ? Et après tout que peut-il faire contre un Patronus ?

Il vit Edwyna lancer un Patronus, puis ce fut au tour de Cho. Elle était là elle aussi. Il avait toujours porté une attention particulière à la jeune femme et il en avait même été amoureux à une époque. Mais elle avait choisi un autre Gryffondor, qui a malencontreusement trouvé la mort. Un bon ami à lui que le destin n’a pas épargner. Les membres de l'Ordre tentaient d'empêcher les Détraqueurs d'approcher. Et la pluspart semblaient épuisés même s'ils continuèrent à lancer des Protego pour que les défenses tiennent. Des défenses qui diminuaient à vue d'oeil. Et le feu qui empirait n'arranger rien.

C'est à ce moment là que tout était devenu calme. Plus aucun bruit, plus aucune sensation. Il voyait les gens s'agitter autour de lui mais il ne les entendaient plus. C'est comme si un Détraqueur avait réussi à le voir et à l'attaquer mais il n'y en avait aucun à proximité de lui. Il sentait cependant que quelque chose avait pris pocession de son corps. D'un geste rapide et sans comprendre pourquoi il retira sa cape d'invisibilité et la laissa tombée à terre. Des Aurors d'élite venaient de découvrir sa position et certains s'apprêtaient déjà à brandir leur baguette vers lui. Mais ce fut lui qui la brandissa en premier et non contre eux mais contre le Patronus en forme d'oiseau.

Il ne voulait pas. Quelque chose au fond de lui, lui disait qu'il ne devait pas lancer ce sortilège. Mais il ne pu empêcher le jet de lumière noir de jaillir de sa baguette de foncer droit sur le Patronus. Ce dernier au passage écrasa les patronus lancés par les membres de l'Ordre et par Rachel. La lumière pris tout doucement la forme d'un oiseau elle aussi. Un oiseau géant qui combattait désormais dans le ciel cet oiseau blanc.

Quelque chose de jamais vue se produisait sous leurs yeux tandis que les Détraquèrent foncèrent sur le Square. Maintenant plus rien ne les séparaient de leurs cibles. Cependant du côté des Aurors, certains membres de l'élite tentèrent de lancer un sortilège contre le jeune Potter, mais quelque chose les empêcha de toucher leurs cibles. Des Détraqueurs s'interposèrent, se lancant contre les Aurors du Ministère. C'était comme si Harry et les Détraqueurs ne formaient plus qu'un... Ou que quelqu'un qui était entrer dans le corps d'Harry tentait de détruire ce Patronus et que Harry étant le lien entre les deux était protégé par cette même personne pour que lien ne se brise pas.

La forme blanche descendait lentement vers eux. C’était un patronus, un patronus d’oiseau.
Ce qui se passait dépassait l’entendement. Les Moldus paniquaient à tout va, plusieurs désignaient le ciel, effrayés par la forme surnaturelle qui s’y déployait.
Le 12 square Grimmaurd résistait toujours malgré un redoublement des flammes qu'il avait lui-même lancées. Le résultat n'était pas tout à fait celui escompté: personne ne sortait. De plus, on était sans nouvelles de ce qui se passait au ministère. Etait-il réellement attaqué ou était-ce un piège pour diviser les rangs?
Comble de tout, Justin vit, de ses yeux, apparaître soudain le jeune Potter non loin de lui.
Il comprit qu’il devait être là depuis un moment sous sa cape d’invisibilité mais qu’il la rejette à cet instant lui parut dément.

* Il va se faire chopper ! Pourquoi regarde-t-il ainsi ce patronus ? Qu’est-ce qu’il fout ?*

A sa grande stupéfaction, il vit Potter viser le nuage blanc. ça dépassait son entendement.
Un autre oiseau se matérialisa, les deux bestioles s’affrontèrent.
De plus, les détraqueurs, comme il l’avait craint, ne se contentaient plus maintenant de venir perturber les membres de l’Ordre, ils essayaient aussi de s’en prendre aux Moldus.
Cela devenait intolérable.
Lorsque Davenport vit une fillette aux prises avec un encagoulé, il libéra son caméléon qui régla le sort de cet épouvantail à moineau en deux temps trois mouvements.
Hélas, Justin n’était pas le seul à avoir repéré Potter. Un gars de l’Elite le pointait prêt à le stupéfixer. Tant pis s’il devait liquider sa couverture, l’Auror fit son choix en s’élançant vers Harry :

Champio ! cria-t-il.

La bulle de protection résisterait à bien des sortilèges. Ils ne pourraient plus en lancer mais n’en recevraient pas non plus.
C’était peut-être un mauvais choix mais Davenport était réputé pour son instinct. Si quelque chose clochait chez Potter ce n’était pas une raison de le laisser se faire prendre à découvert.
Il souhaita ne pas s’être trompé. Manquerait plus que l’Elite leur envoie des Avada Kedavra. Là, Merlin sait ce qui se passerait.

La petite gerboise argentée, à présent accompagnée d’une nuée de papillons et d’un cygne de la même nuance brillante, sautait d’un détraqueur à l’autre, essayant de les faire reculer, ou du moins de les empêcher d’avancer. Si les silhouettes fantomatiques avançaient visiblement vers la maison du 12 square Grimaut, dont Tonks tentait de soutenir les défenses, elles ne résistaient pas longtemps à la tentation d’un petit moldu paniqué rencontré sur le chemin. Pour Edwyna, ne pas pouvoir les aider était quelque chose de tout à fait insupportable. Mais si elle lâchait son protego, elle en avait l’intuition, la marche des Détraqueurs s’accélérerait. L’autre problème, c’était le temps qu’ils pourraient tenir. Le patronus réclamait une concentration importante pour maintenir un ou des souvenirs heureux, fort heureusement pour la médicomage, elle en avait a revendre, et une importante énergie spirituelle et physique. Et la, la force dont disposait un sorcier était limitée. Ils ne pourraient pas maintenir leur patronus indéfiniment.

Concentrée sur l’urgence du moment, elle ne vit pas l’apparition, au sens littéral, du jeune homme dans les rangs du ministère. De plus, les flammes commençaient à attaquer la maison et il devenait urgent d’en sortir avant de risquer d’en prendre la charpente sur la tête.

- IL faut sortir d’ici !!! Mademoiselle Chang, pensez vous pouvoir tenir encore longtemps votre patronus ? Meme question pour le protego !

Elle se rendit compte qu’elle ne connaissait toujours pas le nom de la femme aux cheveux roses. Et cet … cet oiseau qui arrivait, et dont les détraqueurs n’osaient s’approcher ! Un patronus ? de cette taille ? Ed ne pouvait y croire. C’était si énorme ! Le patronus dépendait de la personne qui le lançait, de son caractère, de sa force, de ses émotions (d’ailleurs elle n’était pas certaine de ce point de vu qu’une gerboise soit flatteur, mais elle avait toujours aimé les rongeurs ce qui pouvait expliquer la forme de son totem). Alors qui pouvait avoir un tel ego et une puissance pareille ? Ou alors ce n’était pas un patronus, et dans ce cas, la situation était loin de s’arranger.

Ed ne pouvait cependant s’attarder à ces considérations, pourtant primordiales, sans perdre sa concentration. Elle se refocalisa sur ses souvenirs heureux, sa famille, son amitié avec Nathaniel, qui était presque un petit frère, Rose, Miranda, Rachel, la dernière sortie avec des amis, bref tout ces petits moments qui sur le moment ne sont pas grand-chose mais qui, mis bout à bout, forment ce qu’on appelle couramment le bonheur.

Elle finit pas prendre une décision et descendit les marches du perron. Les aurors avaient de toute façon d’autres choses à faire que de lui tirer dessus, et elle-même avait besoin de visualiser la scène pour maintenir la présence de la gerboise.

C’est à ce moment que le garçon, qu’elle n’avait pas vu, lança … quelque chose. Un sort ? un anti patronus ? un Détraqueur géant ? Allez savoir ! toujours est il qu’en quelques secondes, les papillons, gerboises et cygnes disparurent dans la « lumière noire », privant sorciers comme moldus de la protection des animaux scintillants. Même l’oiseau d’argent semblait repoussé par l’oiseau noir né de la baguette du jeune homme. Ed se tourna vers les membres de l’ordre.

- Restez dans la maison !

Avant de se tourner vers les aurors, mais s’adressant à Rachel.

- Dans la maison !!! elle peut peut-être encore nous protéger !!!

Ils étaient ennemis ? Ils avaient essayé de les capturer? Ed s’en foutait allègrement. Pour l’instant, elle ne voyait qu’une chose. Personne ne pourrait rien contre l’armée de fantômes qui n’allait pas tarder a leur tomber dessus. Et s’ils voulaient s’en sortir, il allait bien falloir qu’ils allient toutes les forces en présence ! Et la maison en était une.
Elle tendit de nouveau sa baguette en espérant que tout a coup sa gerboise devienne un Godzilla terrifiant. Si elle arrivait a remettre la main sur un souvenir heureux. Elle nota mentalement la petite bulle de protection contenant deux personnes ... pratique ça. Il faudrait qu'elle s'y entraine.

Mais pourquoi ? Pourquoi les Aurors, censés être leurs alliés les attaquaient, s'en prenant à Tonks, à Cho, à la femme aux cheveux roux dont il n'avait pas retenu le long. Elle leur était d'une grande aide, mais pas lui. Il n'avait pas réussi à jeter un seul sort permettant de les aider à se sortir de là, trop pétrifié. C'était tout lui ça, Ron le trouillard. En plus, il y avait une araignée par terre affraid

Ma parole, c'était pas une bonne soirée ! Nom d'une flûte en bois, il allait mourir de peur ! Il essaya de ne plus y penser et alla s'abriter où il pouvait devant les sorts que lançaient les Aurors contre eux. Ce n'était pas juste, ils n'avaient rien fait de mal. Néanmoins, certains semblaient réticents à se battre contre eux, et heureusement d'ailleurs, mais ça n'empêchait pas le combat. S'ils n'avaient pas hésité, ils seraient surement déjà morts.

Ron sortit de sa cachette quand un Auror avait décidé de foutre le bazar en lançant un sort pour enflammer le manoir. Mais quel idiot, ça n'avait aucun impact sur eux ! Mais par contre, dehors c'était l'apocalypse du point de vue moldu. Cho avait lancé un autre sort pour tenter d'éteindre un peu le feu. Par contre impossible de sortir de la maison sans se faire attaquer par les Aurors, bien déterminés à les avoir. C'est alors qu'une lumière blanche apparut, aveuglante et éblouissante, mais malheureusement, le pire semblait à venir. Des Détraqueurs, manquait plus que ça ! Ils avaient déjà fort à faire avec les Aurors, il fallait qu'eux aussi s'en mêlent ! Et d'où sortait ce patronus ? Mais pour le moment, le jeune rouquin décida de se joindre à Cho.

- Protego Maxima ! lança-t-il.

Il fallait bien qu'il serve à quelque chose après tout. Puis une fois cette formule prononcée, il ne manquait plus que faire disparaitre ces Détraqueurs.

- Spero Patronum !

Première tentative : échec. Il n'arrivait pas à se concentrer, le feu qui ne se calmait pas le préoccupait trop, et il n'arrêtait pas de penser à ce mystérieux Patronus. Et la silhouette qu'il distinguait près d'eux, elle lui était familère. Il reporta quand même son attention sur son sort et réessaya.

- SPERO PATRONUM !

C'était presque un cri venant de ses tripes, une envie de tout lâcher. Mais est-ce que ça allait marcher ? Son Jack Russell blanc pourrait bien apparaitre, il le fallait. Il dégota un souvenir qui lui tenait particulièrement à coeur, peut-être que ça allait marcher. C'est alors que sans tenir compte si ça avait été un succès, la silhouette qu'il avait aperçu avant avait lancé une espèce de Patronus tout bizarre, ou un contre-sort qui ne les aidait pas vraiment, étant donné que toutes les autres formes blanches avaient disparus en un clin d'oeil, prises en otage par cette ombre noire. Merci beaucoup hein ! Il n'y comprenait plus grand chose, seulement qu'ils s'étaient fait avoir. Mais d'un coup, la personne qui avait lancé ce sort lui apparut mieux, et il compris. Harry, c'était bien lui ? Comment avait-il pu faire ça ! Il les abandonnait, puis risquait leur vie ?

- Espèce de...commença Ron.

Il voulait sortir dehors pour lui flanquer une bonne correction, non pas avec une formule mais en lui mettait une bonne droite dans sa face de rat. Ce n'était plus son ami, plus jamais. Mais la femme rousse se tourna vers eux et leur dit de rester là où ils étaient, c'est à dire dans le manoir. C'était une très bonne idée, mais il fallait bien qu'ils se défendent aussi non ? Il allait protester quand celle-ci se mit à parler à une des Aurors qui adorait les Bombarda Maxima pour qu'elle rentre avec eux. Quoi ? Comment ? Elle était pas un peu suicidaire celle-là ?

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée ! s'exclama-t-il. Ils sont contre nous, vous ne vous rappelez pas ?

Peu importe si elles se connaissaient ou pas, si ils devaient aider leur prochain au moindre soucis même leurs ennemis, ils ne pouvaient pas faire ça ! Et si ils les prenaient en traitre dans la maison ? D'ailleurs personne d'autre ne pouvait entrer dans cette maison, impossible ! Mais là ils devaient sauver leur peau, et vite. Et il s'occuperait de Harry Potter plus tard.

Sans réfléchir, Tonks bût deux gorgées de la potion que lui tendait Edwyna. Après tout, comment penser que la médicomage, qui l’avait sauvé d’une peut-être mort alors qu’elle était entre les mains de cette Rachel, pourrait intenter à sa vie ? L’idée même qu’elle puisse être envoyée par les Aurors pour les piéger ne lui monta pas à l’esprit. Et puis, de toute façon, il n’était plus temps de réfléchir, mais plutôt d’agir au vu de tout ce qui se déroulaient autour d’eux.
Et en effet, en quelques secondes, elle eût l’impression que les douleurs, même si elles ne disparaissaient pas totalement, s’estompaient au moins. Rendant alors la bouteille à Edwyna avec un léger sourire à l’écoute du ‘que framboise’, elle prit le temps de dire, joyeusement
« Ca tombe bien, c’est bon la framboise ! »
Mais bon, pas le temps de parler des gouts de Tonks, sinon elle aurait précisé qu’elle préférait la fraise à la framboise, la vanille au chocolat, la pomme à la poire, et …. Et encore tant de choses qui n’avaient strictement rien à voir avec la situation plutôt catastrophique dans laquelle ils étaient plongés. Et qui n’aideraient en rien à en sortir, d’ailleurs. Bref.

Non, aucun moyen de sortir de cette maison. Ou du moins, aucun qu’elle connaissait et dont elle se souvenait là, maintenant, tout de suite. Or, c’était à cet instant même qu’il fallait se décider, et non pas après avoir déblatéré pendant plusieurs minutes. Totalement inutile, et contre productif. Alors bon … La frustration n’aidait pas non plus, puisque maintenant les moldus se faisaient attaquer par les Détraqueurs complètement fous. Mais qu’attendaient donc ces satanés Aurors pour aider ces pauvres innocents !
Tonks se concentrait, pour tenir le Protego un maximum actif. Ne pas perdre cette bénéfique protection. Aussi elle acquiesça à la question d’Edwyna. Ca irait, bien sur ! Et alors qu’elle tentait de fixer un point pour faire le vide dans sa tête …. Quelqu’un apparut, sortit de nulle part. Et pas n’importe qui. La membre de l’Ordre resta même ébahis, quelques secondes. Il était de retour. Le pessimisme de Tonks s’effaça brutalement, et elle hurla, d’un cri qui venait du cœur.
« HARRY ! »
Mais elle ne comprit pas. Que faisait-il ? En plus de se mettre à jours en pleins milieux d’Aurors d’Elite – totalement dangereux -, il levait sa baguette, et un long trait noir – plus noir que la nuit elle-même – jaillit de sa baguette, semblant combattre l’oiseau blanc. Et à cet instant même, des détraqueurs firent demi-tour, et s’approchèrent du Square. Ca sentait mauvais. Ca sentait très mauvais.
Aussitôt, elle se souvint de jolis souvenirs. Des rares moments passés avec Rémus. Des délires avec Noami, avec Sirius. Des heures d’espoirs. Et elle annonça alors.
« Spero Patronum ! »
Aucune idée de si ça avait marché. Car une seconde après, elle entendait Edwyna dire à Rachel qu’elle pouvait rentrer dans la maison des Blacks. Blanchissant soudainement, elle jeta un coup d’œil à Ron, qui disait que ce n’était pas une bonne idée. Vraiment pas, même.

« Je … je suis d’accords. Ce n’est pas une bonne idée Miss. S’ils nous attaquent ? Ou ...»
Elle baissa les yeux. L'idée que quelqu'un de mauvais puisse entrer dans cette maison qui était devenu leur QG la faisait frémir, et elle ne savait pas se décider. Car elle ne pouvait pas laisser des gens se faire tuer comme ça ... elle n'était pas tombée aussi bas. Cruel dilemme. Ho, Rémus, pourquoi n’es-tu pas là ?

Bryan était resté en retrait disons qu'il surveillait les arrières, les moldus étaient de plus en plus nombreux à sortirent de chez eux, et même si le jeune auror leur lançait des sortilèges d'oubliette cela e servirait à rien car il y en avait beaucoup trop et en plus un forme lumineuse apparut dans le ciel et un froid intense lui glaça les os.
Il leva la tête pour voir vraiment ce que c'était ça n'avait rien à voir avec des détraqueurs, non ça ressemblait plus à un oiseau géant, oui le patronus d'un oiseau. Impossible, incroyable aussi, c'était si beau que Bryan ne pouvait plus bouger pendant quelques secondes, mais revenant vite à lui, il se rendit compte que Rachel avait envoyé deux auror au ministère pour voir vraiment ce qui s'y passait, mais pour combler le trou qui s'était formé dans les rangs des aurors elle avait levé sa baguette en l'air et avait appelé, non pas eux, des détraqueurs.
Elle n'était pas assez folle pour les faire venir ici, avec les moldus qui s'y trouvaient, à présent Bryan savait qu'elle était en train de changer de bord, oui, faire appelle à de telle créatures c'est signifier la mort de l'autre camps, et l'autre camp c'était bien sûr les membres de l'ordre du phénix dont Bryan faisait partie, il ne pouvait pas laisser faire ça.

Il leva alors sa baguette magique et la dirigea vers ces maudites créatures lançant le sortilège adéquat, tout en pensant à la femme qu'il aimait le plus au monde, Desdémone.....

-SPERO PATRONUM !

Le lion blanc de Bryan sortit de sa baguette pour toucher un des détraqueurs penché déjà sur un moldu, il réussit à le faire s'éloigner mais pour combien de temps .....
Pendant que Bryan essayait de faire fuir les créatures sans visage, il entendit son ami Justin crier une formule, mais que ce passait-il encore, comme si ils n'avaient pas assez de problèmes comme ça avec les détraqueurs, les aurors d'élites qui voulaient à tout pris faire sortir les membres de l'ordre de leur repère, voilà que maintenant Justin protégeait Harry Potter, qui était dans une drôle de situation.

En effet Harry avait envoyé un oiseau de couleur noir, bizarre même très bizarre on aurait dit de la magie noire, le patronus d'oiseau blanc se battait à présent avec l'oiseau noir, on aurait dit un patronus mais d'une autre couleur. Harry devait être envouté par Voldemort c'était la seule explication, mais grâce à Justin il ne risquait rien, les aurors qui avaient lancé des sortilège sur le survivant ne pouvaient plus atteindre leur cible.

Pauvre Justin, tout monde saurait maintenant dans quel camp il combattait, Bryan eut un sursaut de lucidité oui lui aussi ne pouvait pas laisser ses amis se faire capturer ou pire se faire tuer comme ça, il devait réagir.

S'approchant de la maison encore en flamme Bryan, se plaça devant la jeune femme rousse et se tourna vers ses anciens collègues :

-Si vous voulez prendre les membres de l'ordre alors vous me prendrais également, je préfère démissionner de mon poste d'auror, le ministre est un pourri, si vous restez avec lui, un jour il vous utilisera, alors ceux qui sont avec moi venez me rejoindre.....

Bryan n'avait pas peur, il avait levé sa baguette magique pour parer à toute éventualité de se défendre.

A

En rouge : les souvenirs que le sorcier qui possède Harry lui envoi.

"Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes."

Un frisson parcouru le corps toujours possédè du jeune Harry Potter. Sa tête, son esprit lui faisait voir des choses qu'il n'avait pas demandé, et pour la pluspart qu'il n'avait jamais vue auparavant. Ce fut James et Lily les premiers à apparaître. Il vue la scène de leur premier baiser. Puis ce fut autour d'une rigolade entre Sirius et Lily. Et d'une scène qu'il avait déjà vue et où Rogue était de la partie, jambes suspendues en l'air. Ce fut ensuite des gens qu'il ne connaissait pas, même si l'un d'eux lui rappelait étrangement ce sorcier du nom de Grindelwald. Il vue aussi une femme, elle était dans une cuisine, avec Dumbledore et le patron de la tête de sanglier. Et là un jet de lumière verte et des cris.

"Tu sais ce que cela implique ? Tu les verras mourrir les uns après les autres, et tu seras toujours là."

Des phrases, des voix commentaient chaque images qui apparaissaient et plus les souvenirs étaient lointains plus une douleur attroce grandissait dans sa tête. Il aurait voulu crier, rompre cette connection avec cette personne qui savait tant de choses mais dont il ignorait tout, mais il ne pu rien faire. La magie qui le possédé ne l'autorisa qu'à laisser couler des larmes le long de ses joues à chaque nouveau souvenir et à chaque nouvelle douleur. Et ils revinrent en plus grand nombre. Trois sorciers, dont deux qu'il avait déjà vue sur les cartes de chocogrenouilles de Ron, Gryffondor et Serpentard, sur un pont, au dessus d'une rivière avec un troisième homme qu'il ne connaissait pas. Ils avaient chacun un objet en main. Mais l'un d'eux attira plus particulièrement son attention. Une cape, sa cape.

A ce moment des sorts fusèrent en direction du jeune homme, lancés par des Aurors d'élite. Chacun furent contrés par le jet de lumière noire avant de toucher Harry Potter. Au dessus du Square, la lumière continua de combattre le Patronus qui était de moins en moins impressionnant. Cette lumière envoyée par Harry commencait à prendre le dessus et il se doutait qu'il était le seul à pouvoir arrêter cela, mais comment ? Il vue Edwyna appelé les Aurors pour qu'ils se cachent dans le repère. Les Détraqueurs venaient d'ôter toute vie à des moldus, et à des aurors de l'armée d'élite. Ceux qui se dirigeaient vers le repère avaient du mal à trouver leur cible à cause des nombreuses protections de la Maison. Les patronus envoyés par ses amis après la destruction des précédents réussirent à repousser certains détraqueurs, mais ça n'était pas suffisant. Puis ce fut des souvenirs, encore et encore.

Voldemort fut expulsé du Voile avant que sa baguette n'émette le moindre sortilège contre Grindelwald. Le sorcier qui avait protégé l'ancien Mage Noir sortit de la lumière et s'approcha de lui. Ses yeux scintillaient et Grindelwald continua à revivre la mort de Ariana et sa chute, comme chaque jour depuis qu'il est derrière le voile, sans remarquer la présence de son vieil ami à ses côtés.

Harry n'avait plus quasiment plus aucune force, mais la chose continua de l'utiliser pour combattre le Patronus. Un Patronus qui lui faisait terriblement peur. A chaque fois que Harry pensait au Patronus, la magie qui le possédé arrêter d'envoyer des souvenirs, comme par crainte de représailles ou autre. Et c'est en contemplant une nouvelle fois la forme qu'il l'entendit. Il l'entendait parler. Le jet de lumière noire ne prenait pas le dessus sur l'oiseau. Non, ce dernier le laisser volontairement l'entourer, jusqu'à ce qu'ils ne formeront plus qu'un. Et c'est ce qui arriva. Les deux Patronus étaient désormais plus qu'une boule noire et à ce moment là les Détraqueurs se stoppèrent net. L'immeuble où se trouvait le square fut secoué pendant une fraction de secondes, lui faisant perdre toute sa magie. Le QG de l'ordre était sans défense. Elles ne sont pas tombées, on les lui a retirés.

La main de Harry commenca à trembler, il sentait la personne le possédé entrer dans une colère monstre, comme si toute la magie du monde allait être expulsée de lui pour écraser ce Patronus. C'est à ce moment là qu'il le vit. Il battait des ailes et pousser des cris. Il était entouré de flammes dont il tentait de se débattre. En le voyant on pouvait ressentir le feu, la magie et la colère. On voyait qu'il était ancien et on devinait qu'il devait être éternel. Il se libéra de ses chaines enflammées et petit à petit reprenait la forme qu'on lui connaissait. Un animal au coeur en feu, qui renaissait tout doucement de ses cendres. Et quand il poussa son dernier cri, la baguette de Harry se dirigea en sa direction et un jet lumière verte en sortit.

Le Patronus qui était apparu au loin scintilla et la lumière blanche qui jaillissait de lui creusa des trous dans la lumière noire, prenant le dessus sur cette dernière et la faissant disparaitre. Harry tomba à genou. Il était désenvouté et pouvait à nouveau voir les choses tel qu'elles le sont vraiment même si des derniers souvenirs lui arrivèrent à l'esprit. Des détraqueurs tentèrent de s'attaquer au Patronus, mais dès qu'ils s'en approchaient, ils se désintégrés, comme si cette chose était capable non pas de les faire fuir mais de les détruire. Les derniers encore présent s'enfuièrent, laissant les Aurors seuls face à cette nouvelle protection du Square, qui n'en était finalement pas une.

Le Patronus se posa à terre et reprit une forme moins impressionnante. On distinguait enfin de quel genre d'oiseau il s'agissait enfin, et quand Harry leva les yeux vers le ciel, il en vit un autre, bien vivant qui volait au dessus du Square. Le Patronus se positionna entre le repère et les Aurors, assez proche de Harry pour pouvoir garder un oeil sur lui. Et quelques mots sortirent de la bouche du Patronus, un message destiné aux Aurors.

"Mes amis n'ont plus besoin de ma magie pour les protéger, car ils m'ont moi. Quittez cet endroit et rentrez chez vous. Le Ministère n'est plus ce qu'il était."

Il avait dit cela avec une voix qui avait fait frémir les premiers Aurors d'élite à l'avoir reconnue, tandis qu'une lueur d'espoir naissait dans les yeux de Harry. Les choses vont changer, le Phénix a renait de ses cendres.

Ce qui se déroulait dans le ciel attirait inlassablement le regard de Tonks. Noir contre blanc, sûrement bon contre mal, ying et yang qui tournoyaient, se battaient, se repoussaient et s’attiraient en même temps. Un spectacle d’une étrange splendeur qui forçait au respect et à l’admiration. De plus, aucun se semblait prendre le dessus, continuant à s’approcher pour mieux se repousser. Et soudainement, ils ne furent plus qu’un. Un agglomérat sombre, qui rayonnait de puissance. Et dans le même instant, sans que l’Auror ne puisse faire le lien, le QG de l’Ordre, l’antique maison des Blacks, se mit à trembler violemment. S’accrochant vivement à la chambranle de la porte d’entrée, la jeune femme jeta un coup d’œil autour d’elle. Que se passait-il maintenant, Cette impression que l’ancienne magie qui régnait, bienfaisante, dans toute la maison, avait disparut, et cette idée ne pût que faire frémir Tonks. Comment allaient-ils faire, si même le QG les lâchait ? Comment pourraient-ils se défendre face à une armée trop bien entraînée ? Et puis, est-ce que l’espèce de patronus sombre avait-il réussit à prendre le dessus sur la force blanche ? Etait-ce bien ? De nombreuses questions, qui se bousculaient dans l’esprit de Tonks, sans même qu’elle ne parvienne à trouver une question à l’une d’elles.

Les choses s’inversèrent. La lumière blanche sembla s’illuminer comme quand elle était arrivée, éblouissante même, et creusa des trous dans cette chose noir qui maintenant se désagrégeait. Plissant des yeux pour pouvoir suivre ce qui se déroulait, Tonks lâcha enfin la porte et descendit de quelques marches. Cette forme .. on aurait presque dit … un phenix. Mais ce n’était pas possible. Au mieux, une illusion. Rien d’autre. Une illusion comme une fois il y avait eût, avec le frère du feu Directeur. Mais maintenant dans la ciel un vrai volait, rayonnant. Un frisson naquit dans son dos. Incroyable.

Et puis, il parla. Et les yeux de la jeune s’écarquillèrent. C’était donc possible. Ou au moins imaginable. Et même si les ordres de celui qui n’était donc pas réellement mort – tout devenait compliqué, confus dans son esprit – étaient clairs, Tonks leva légèrement sa baguette et chuchota de nouveau.
« Protego »

Même plus besoin de se protéger des Détraqueurs. La fumée en forme de Phenix, ce patronus immense se chargeait de les repousser, et d’ailleurs ils avaient disparut. L’unique danger qui pouvait maintenant arriver provenait de l’armée d’élite qui se dressait encore en face du Square …
« Miss … Miss, s’il vous plait, revenez … »

Comment ne pas être hypnotisée par le combat qui se disputait dans le ciel ? Cette boule de lumières entrelacées qui dansaient dans un ballet qu’elle devinait décidé du sort de tous ceux qui étaient la. La médicomage avait eu toutes les peines du monde a ignorer les gens au sol, de même que les avertissement de ceux de la maison qui refusaient de voir entrer dans leur seul abri ceux qui voulaient les détruire. Elle les comprenait. Mais pouvait elle , pouvaient ils vraiment laisser ces gens aux mains des détraqueurs ? Déjà des victimes étaient tombées, et il ne semblait pas que les fantômes soient en passe de s’arrêter.

A une époque, certains lui avaient demandé ce qu’elle faisait a Serpentard. Son caractère, plutôt a l’écoute des autres, n’étant pas vraiment typique de la maison vert et argent. A ce moment, elle n’avait su que répondre. A présent, elle comprenait pourquoi. Lorsqu’elle voulait, elle pouvait user de tous les moyens pour atteindre son but (du moins ceux dont elle estimait qu’ils ne la déshonoraient pas), et l’ambition de réussir dans ce qu’elle entreprenait, que cette action soit dans son intérêt ou dans celui des autres. Et sans doute aussi d’autres choses que le choixpeau avait du découvrir sans qu’elle en ait conscience.

Mais pour l’instant, la rouquine se trouvait sur le fil du rasoir. Certains aurors se dirigeaient bien vers la maison, mais elle n’était pas certaine qu’ils viennent s’abriter. Etaient ils donc si aveugles qu’ils ne voyaient pas ce qui se passait et qu’ils allaient tous y passer ?

La réaction du jeune homme qui s’était posté entre elle et les aurors l’avait étonnée. IL y avait visiblement des dissensions au sein du ministère et leurs rangs se divisaient. Pendant qu’elle continuait a tenter de maintenir les dé traqueurs les plus proches d’un nouveau patronus, la lutte lumineuse semblait arriver à sa fin. La « lumière sombre » avait entouré d’un manteau noir, recouvrant la lumière blanche et avec elle l’espoir de repousser les détraqueurs, même si pour l’instant ils semblaient eux aussi attendre l’issu de la bataille, immobiles au dessus des corps de leurs victimes.

Le spectacle était sur réaliste. Tout semblait immobile dans cette seconde ou chacun était suspendu dans le temps, attendant ce qu’apporterait la seconde suivante. Rarement, pour ainsi dire jamais d’ailleurs, Edwyna n’avait connu cette sensation d’attente qui donne l’impression que la seconde s’étire sur une éternité. Ce fut le bruit que faisait la maison en tremblant sur ses bases qui la sorti de la transe contemplative que le spectacle exerçait sur elle. La secousse fut brève, mais la maison semblait avoir perdu quelque chose, sa capacité à les protéger. Cela avait il un rapport avec le combat de patronus ? Son regard se tourna de nouveau vers la « boule » de lumière noire. Et elle plissa les yeux. On aurait dit qu’elle se trouait, percées par des aiguilles de plus en plus grosses, jusqu'à exploser dans une tempête de lumière blanche déchirant en lambeaux le patronus noir. De cette explosion jaillit a nouveau l’oiseau. Sur son passage, les détraqueurs retournaient au néant dont ils étaient nés.
L’oiseau d’argent, prenant une taille plus raisonnable, se posa entre les aurors et les membres de l’ordre. Le phénix, sa petite tête a crête, sa longue queue et ses longue pattes était a présent parfaitement identifiable. La situation avait dépassé le stade ou Ed était étonnée, aussi le fait d’entendre la voix de l’oiseau ne lui fait il qu’a peine lever un sourcil.

"Mes amis n'ont plus besoin de ma magie pour les protéger, car ils m'ont moi. Quittez cet endroit et rentrez chez vous. Le Ministère n'est plus ce qu'il était."

Tonks avait descendu quelques marches et s’adressait à elle, dd’une voix presque suppliante.

« Miss … Miss, s’il vous plait, revenez … »

Ed hésita une seconde. Il y avait des blessés … et cette voix … elle ne pouvait prendre partie. Ce serait ne plus pouvoir soigner sans états d’âme. Jusqu'à maintenant, elle n’avait jamais laissé quelqu’un souffrir. Mangemort, Aurors, elle en avait soigné des deux camps. Et peut être même des membres de l’ordre sans même le savoir. Décider d’être d’un coté ou de l’autre ne pouvait signifier que l’arrêt des soins aux autres. Elle poussa le jeune homme [Bryan Green] vers la maison. Lui avait choisi son camp.

- Je ne peux pas choisir ni votre camps, ni le leur. Mon rôle ici, c’est de soigner les victimes de vos combats.

Elle se tourna vers les aurors.

- Est-ce que vous allez me tuer pour aller soigner les ceux qui souffrent sans même savoir pourquoi ?

Elle montra les moldus plus ou moins vivants et les aurors victimes des détraqueurs.

- A moins que vous ne préfériez vois mourir tout le monde ?

La colère recommençait a poindre. C’était si stupide ! à la base, ils combattaient pour la même cause.

- Vous avez été tellement aveuglés par votre … votre « mission » que vous ne voyez même plus les vies que vous détruisez !

Cependant elle n’était pas encore en colère au point d’avancer malgré la menace des baguettes …

Les sortilèges qui voulaient atteindre Potter s’annulèrent, contrés par une lumière noire issue de la baguette du membre de l’Ordre.
Dans le ciel, un immense combat se livrait quoique… Etait-ce bien un combat ou un ballet fusionnel ? Difficile à dire, difficile à se concentrer dans des conditions pareilles. Bryan avait réagi à peu près comme lui en s’opposant à ce que l’Elite s’en prenne à l’Ordre. Ils étaient à présent tous les deux grillés aux yeux du ministère et s’en moquaient joyeusement.
Ce qui se passait ce soir était hautement plus intéressant que leurs petits débats intimes.
Un vrai phénix au plumage flamboyant sembla renaître de ses cendres alors que la lumière blanche faisait disparaître la noire.
Etait-ce symbolique, illusoire ou réel ?
Déterminé à défendre Potter, Davenport surveilla le patronus qui se posa non loin du jeune homme effondré, comme dégonflé par la « chose » qui lui avait fait faire des actes qu’il n’aurait probablement pas exécuté sans cela.
Le message adressé aux Aurors fut clair :

"Mes amis n'ont plus besoin de ma magie pour les protéger, car ils m'ont moi. Quittez cet endroit et rentrez chez vous. Le Ministère n'est plus ce qu'il était."

Un grand espoir naquit au cœur de Justin. Il reconnaissait sa voix pour l’avoir eu comme directeur. Sans conteste, Dumbledore refaisait une apparition fracassante. Comment s’y était-il pris ce diable d’homme pour dompter la mort ? Dans le fond, Davenport l’avait toujours supputé. Quelqu’un possédant un patronus de phénix ne pouvait que, comme lui, un jour ou l’autre réapparaître.
L’Ordre était sauf. Pourvu que ces crétins d’Elite comprennent que plus urgent les réclamait ailleurs.
Des blessés jonchaient le sol ; de nombreux moldus ou Aurors étaient choqués par l’attaque des Détraqueurs heureusement stoppée avec la victoire du patronus blanc. Désintégrés ou dispersés, il n’en restait pas un dans le secteur dévasté.
Potter ne semblait pas trop mal en point, il était temps de prendre des directives constructives. Des secours moldus étaient en chemin, Miss Appelstorm, médicomage réputée, s’occupait déjà de tout un chacun sans distinction de race. Le devoir des Aurors était ailleurs.

Rassemblement général au Ministère, cria-t-il. Et Dare dare. Le premier qui refuse aura plus que mon poing dans la figure. Ouvrez vos yeux ! La bagarre n’est plus ici.

Il n’ajouta pas « content ou pas qui m’aime me suive », mais d’un clin d’œil à Bryan, il transplana immédiatement.

Le combat, les cris, les bléssés, les inanimés, les plaintes, les gens .... La Mort. La mort si froide autour de lui, oui Evan brat tendu baguette en main ne sachant pas ou lançé ses sorts, tournoillant sur lui-même limite paniqué et térrifié. Tout est allez trop vite, les sorts fusaient, des aurors, des membres de l'ordre, d'Harry bref de partout Evan n'avait même pas eu le temps de réagir et de s'opposer aux Auros d'Elites.
Harry justement avait l'air au bout du rouleau et tremblait maintenant de partout et une bète ailée était maintenant visible dans le ciel. Après un dernier sort Harry tomba sur le sol avec un air libéré. Le blanc gagnait sur le noir et prit enfin une forme reconnaissable, après celà ce fût un calme complet et tous le monde écouta ce que ce Patronus avait à dire, le patronus d'Albus Dumbledore ... Mais ... Comment?
Bouche-Bée les Aurors et les membres de l'Ordre ne pouvait que regarder ce magnifique Phénix d'Albus qui, vraisemblablement à l'esprit de tous, a vaincu la Mort.

"Mes amis n'ont plus besoin de ma magie pour les protéger, car ils m'ont moi. Quittez cet endroit et rentrez chez vous. Le Ministère n'est plus ce qu'il était."

Evan tomba à genoux, les larmes coulissant sur ses joues et les mains sur la tête. C'est un miracle, sinon comment? Ce combat qui n'avait fait que trop de victime venait à la tête de tous être réduit à néant par ... par un miracle! Un Miracle Blanc. Evan qui maintenant releva la tête vit le nombre de personne à terre et Edwyna à leur coté bien heuresement. La phrase émise par la voix de Dumbledore résonnait dans la tête d'Evan et fit effet comme un électrochoque, Evan ne pleurait plus, ne tremblait plus et se releva reprenant sa baguette. Ainsi après Justin.

"Rassemblement général au Ministère, cria-t-il. Et Dare dare. Le premier qui refuse aura plus que mon poing dans la figure. Ouvrez vos yeux ! La bagarre n’est plus ici."

- ... Oui, la bagarre n'est plus ici et ne l'a jamais été d'ailleurs ... Je suis!

Personne n'avait écouté Bryan car une chose incroyable était en train de se dérouler sous les yeux ébahies de tous, le patronus blanc avait prit l'ascendant sur le noir et un instant plus tard un grand phénix apparut. Bryan savait ce que cela signifiait c'était le retour du chef de l'ordre du phénix, oui, il avait, comme son patronus, renaît de ses cendres, mais avec l'explosion qui venait d'avoir lieu dans le ciel; les défenses du quartier générale avaient complètement cédé. A cet instant le patronus prit une taille normale et laissa un message à l'intention de tous :

"Mes amis n'ont plus besoin de ma magie pour les protéger, car ils m'ont moi. Quittez cet endroit et rentrez chez vous. Le Ministère n'est plus ce qu'il était."

Le jeune auror fut poussé vers la maison par la jeune femme rousse qui était juste derrière lui, puis elle parla :

- Je ne peux pas choisir ni votre camps, ni le leur. Mon rôle ici, c’est de soigner les victimes de vos combats.

Bryan ne lui en voulait pas c'est normal, qu'elle ne veuille pas choisir de camps chacun ses choix, mais le jeune auror lui avait choisi le sien et c'était celui de l'ordre du Phénix, maintenant il savait que ses amis seraient sain et sauf, il vit Justin prendre la parole en lui lançant un clin d'oeil :

Rassemblement général au Ministère, cria-t-il. Et Dare dare. Le premier qui refuse aura plus que mon poing dans la figure. Ouvrez vos yeux ! La bagarre n’est plus ici.

Puis dans un pop il disparut, Evan Moore quand à lui fit la même chose, il lâcha de but en blanc :

- ... Oui, la bagarre n'est plus ici et ne l'a jamais été d'ailleurs ... Je suis!

Lui aussi transplana à la suite de Justin, Bryan n'attendit pas longtemps avant de transplaner également, mais avant de disparaître il se tourna vers les membres de l'ordre et déclara d'une voix détendue :

-Je sais que vous ne risquez plus rien mes amis, vous êtes en sécurité avec........ Lui !

Voilà Bryan ne savait du tout ce qui l'attendait au ministère de la magie, d'un côté il s'en moquait mais si le ministre apprenait ce qu'il avait fait, il serait sans doute traqué, mais il savait également que ses amis de l'ordre serait pour lui, comme il avait été la pour eux.

Tout pleins de choses venaient de se dérouler , que ce soit à l' ectérieur ou à l' intérieur du QG de l' Ordre du Phoenix , d' un coup tout c' était intensifié et on avait l' impression que ça ne finirait jamais. Cho Chang faisait de son mieux pour protéger le quartier général , elle començait à être fatiguée de lancer des sorts de protection d' une grande intensité ainsi que des sortilèges de patronus pour éviter que les détraqueurs ne rentrent dans la vieille maison des Black. Pour Cho tout ce qui comptait c' était de tenir bon coute que coute quoi qu' il se passe. Si l' ennemi prenait possession du 12 square grimmaud , elle ne donnait pas chèr de la situation des membres de l' Ordre du Phoenix.

Puis alors que personne ne s' y attendait , une personne fit son apparition entre le quartier général et les aurors , c' était Harry ! Il était de retour et Cho aurait parié que Ginny n' était pas pour rien dans cette histoire. Mais à peine après avoir comprit qu' il était revenu et que c' était une bonne nouvelle pour l' Ordre , elle dut se concentrer de plus belle pour éviter que les détraqueurs ne pénètrent dans le 12 square grimmaud . Elle entendit les paroles de Edwyna la médicomage comme si elle était au fond d' une caverne mais lui répondit clairement...

" Oui je peux encore tenir ! Que ce soit le Protego ou le Spero Patronum ! Ne vous inquietez pas ! Mais ce n' est pas une bonne idée de la faire rentrer dans le QG "

Cho ne comprenait pas pourquoi elle voulait qu' ils viennent dans la maison pour s' abriter , ils s' en étaient pris à eux , pas question de les laisser rentrer. Finit les temps où l' Ordre laissait tout passer et où il n' était pas respecté. Il fallait se montrer ferme et catégorique à ce type de situation. Alors que quelque chose de bisarre se passait à l' extérieur avec Harry qui avait l' air de ne pas tout comprendre à ce qui se déroulait. Tout comme les membres de l' Ordre y comprit Cho . Alors que personne ne s' y attendait , la maison des Black trembla comme jamais elle n' avait tremblé , puis une lumière blanche sortit des murs de la maison pour se mettre entre la maison et les aurors , on comprenait à présent que c' était un patronus , le patronus du phoenix ! Ce qui voulait dire.. que Albus Dumbledore n' était pas très loin... non ce n' était pas possible .. il était bel et bien mort.. et pourtant Cho en avait les preuves devant elle , Dumbledore était de retour et c' était une très bonne nouvelle pour l' Ordre. TOutes les attaques de détraqueurs étaient à présent repoussées par le patronus en forme de Phoenix qui se tenait entre le QG et les aurors qui ne savait pas trop quoi faire face à cette situation. Une voix était même sortit du patronus déclarant "Mes amis n'ont plus besoin de ma magie pour les protéger, car ils m'ont moi. Quittez cet endroit et rentrez chez vous. Le Ministère n'est plus ce qu'il était.". C' était une bonne nouvelle qu' il soit de retour mais à présent le quartier général n' avait plus aucune défense et les aurors se trouvaient toujours devant eux.

Mais alors que Cho se concentrait sur les éventuels prochains duels , elle vit un auror , deux aurors , trois aurors quittaient les lieux déclarant qu' ils se rendaient au ministère et que le vrai combat n' était pas ici. Cho avait du mal à y croire et resta sur ses gardes au cas où. Puis il restait toujours la femme qui dirigeait le groupe d' aurors , il fallait s' en méfier , c' était elle qui avait lançait des sortilège Doloris à la pauvre Tonks. Et cette médicomage qui ne voulait pas prendre de positions... c' était un choix honorable étant une médicomage mais en cette période de guerre , c' était signe qu' elle allait devoir faire face à de nombreuses difficultés. Cho était attentive au cas où il se passerait encore quelque chose d' inhabituelle...

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[Mission 1] Sur le fil... du Rasoir !

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