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 Ô joie, ô désespoir ( déboires des elfes partie 2)

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Ô joie, ô désespoir ( déboires des elfes partie 2) Empty
MessageSujet: Ô joie, ô désespoir ( déboires des elfes partie 2)   Ô joie, ô désespoir ( déboires des elfes partie 2) Play211Mar 25 Nov - 19:47

Hein ? Qu’était-ce encore que cette lubie du directeur ?
Au petit déjeuner, Angel ouït des bruits selon lesquels on allait ordonner aux elfes de faire reluire la galerie des trophées. Non ! Trop c’est trop. Déjà qu’elle avait passé une nuit presque complète à couper les brins d’herbe en quatre sans compter ses efforts pour replanter le potager dévasté par inadvertance… Là, ça dépassait la mesure.
Inutile de tenter de soudoyer des disciples, Angel prêcherait dans le désert comme de coutume.
Qu’avait-il en tête ce directeur à la noix ? Ne comprenait-il pas qu’user les elfes de telle façon desservait Poudlard plus que l’aider ? Il devait détester les elfes, impossible autrement.
Son appétit disparut ainsi que sa bonne humeur face au nouveau défi à affronter… seule.
Peut-être pourrait-elle échapper à la corvée si elle faisait mine de ne pas avoir entendu?
Hélas, moins d’un quart d’heure plus tard, un elfe rabougri qui lui filait souvent des gâteaux vint la supplier de les aider parce qu’en une heure et sans magie, c’était mission impossible... Comment refuser ?
Déjà elle s’entrevit en train d’astiquer les coupes et médailles obtenues par ses valeureux prédécesseurs. Elle le ferait, évidemment, même si cela lui coûterait de nouvelles insomnies.
Ayant positionné son réveil pour une heure « raisonnable » convenue avec l’elfe, Angel émergea de son magnifique rêve en compagnie de son fiancé avec une lenteur somme toute naturelle. Un zombie, voilà à quoi elle se sentait ressembler en descendant de sa tour. Comparé aux bras de Benjamin, ce défi lui sciait le moral. De sa démarche robotisée, la Serdaigle traversa la grande galerie aux armures avant d’atteindre la vaste salle aux multiples vitrines de cristal. Plusieurs domestiques étaient à l’œuvre. Elle les salua vaguement et prit un chiffon à lustrer.
Débuta cette tâche ingrate de faire resplendir les trophées d’antan. Une à une, les distinctions brillèrent sous ses doigts animés de plein de bonne volonté car il n’était pas question d’essayer un sortilège de récurage qui aurait peut-être endommagé les objets précieux.
Coupes, écussons, assiettes… Quelle barbe ! Elle en vit défiler des noms oubliés depuis les siècles écoulés.
Tiens, il existait une Médaille commémorative du Dangereux ? Par un effort de mémoire Angel se rappela qu’elle était décernée au joueur le plus casse-cou des équipes de Quidditch. Celle-là, elle n’était pas prête de la remporter, prudente comme elle l’était ! En sept années d’étude, la Serdaigle n’avait décroché qu’une seule et unique récompense lorsqu’elle passa de cinquième en septième. Il ne lui fallut pas beaucoup d’effort pour mettre la main sur cette belle médaille du mérite qu’elle soigna, évidemment, avec une attention particulière. Ses parents étaient si fiers quand elle l’avait reçue.
Ce job était assez amusant finalement. Le considérant comme un voyage dans le temps, Angel finit par y prendre goût. Des noms prestigieux dansaient devant ces yeux, s’ils étaient là, ils méritaient bien que l’on s’occupe d’eux. Il n’y a que devant la médaille du mérite de Tom Elvis Jedusor qu’elle tira la langue ( au sens propre)
Le hasard faisant parfois bien( ?) les choses ne voilà-t-il pas qu’au bout d’un temps certain de labeur intensif en compagnie d’une équipe d’elfes renforcée, elle tomba sur un écusson singulier. Son cœur s’emballa curieusement, elle pâlit cessant tout mouvement. Là, dans sa main, reposait quelque chose de totalement inattendu. Deux noms accrochaient son regard soudain embué d’émotion intense. Angel dut secouer la tête pour enregistrer correctement l’inscription qu’elle caressa d’un doigt hésitant. Elle lut à voix basse :


Récompense spéciale accordée à Miss Marie Pevensie de Gryffondor et à Mr Edward Gloss de Serdaigle pour service exceptionnels rendus à l’école en mars 1968.

Un coup de massue de troll sur la tête n’aurait pas pu anéantir davantage la pauvre Angel. Sa mère… Son père biologique… se connaissaient ? Ils avaient gagné ce trophée ?
L’histoire d’Angel n’est pas banale. Pour ceux qui l’ignoreraient sachez qu’Angel s’appelait Erin Gloss jusqu’à ses trois ans où elle fut victime d’une chute de balançoire qui la conduisit à Ste Mangouste. Là, un médecin peu scrupuleux la déclara morte à la famille Gloss. Très peu de temps après, Erin fut adoptée par les Grisham qui l’entourèrent de tant d’amour qu’elle n’apprit la vérité qu’en cinquième année en y rencontrant sa jumelle Méredith.
Alors… Vous comprendrez l’émoi de la demoiselle face à une telle découverte.
Une foule de questions déferla dans l’esprit tourmenté de la Serdaigle.


*Ils se connaissaient… Ils ont réussi quelque chose ensemble ? Quoi ? Merlin aide-moi.*

Décomposée, Angel n’en poursuivit pas moins son nettoyage en y mettant la gomme.
Comme dopée, elle passa à la vitesse supérieure. Qui lui donnerait les renseignements ?


* Pourquoi n’y a-t-il pas de téléphone ici !*


Un coup de fil à sa mère et elle aurait su. Mais là… Un hibou prendrait trop de temps entre Londres et l’Ecosse. Un patronus ? Elle était trop énervée pour en créer un correct. Le temps fila sans penser à rien d’autre qu’à ces tourments. Sans cesser son lustrage, elle apostropha un elfe, puis deux, trois pour finir pas crier :

L’un d’entre vous était-il là en juin 1968 ?

Les domestiques semblaient inquiets sur son état mental, qu’importe. L’un d’eux osa venir près d’elle tout en astiquant une grande coupe dorée.

J’étais déjà là. Je sais qu’il y a eu un drame évité de justesse. Malheureusement, nous, les elfes, nous ne sortons pas beaucoup et je n’ai entendu que des bruits de couloir. Vous auriez sans doute plus de renseignements à la bibliothèque.

Tilt ! L’évidence la secoua. La bibliothèque, bien sûr ! Elle serait fermée, et alors ? Si Potter était parvenu à y pénétrer un soir, elle y arriverait aussi.

Sitôt la dernière assiette à blinquer recasée dans la vitrine, Miss Grisham remercia la cantonade et s’envola vers le quatrième étage.

Alohomora

La porte du temple des sciences s’ouvrit. Plusieurs incendio allumèrent les bougies faisant rayonner l’immense salle. Dans ce fatras de milliers d’ouvrages, elle perdrait des jours en recherches or il y avait urgence. Expirant profondément, elle brandit sa baguette :

Accio registre des exploits de 1968 !

Un léger remue-ménage se produisit. En douceur, un gros volume se dirigea vers la jeune fille qui s’en empara aussitôt. Assise près d’une chandelle, sans souci de se faire pincer par Mrs Pince ou Rusard, Angel dévora fébrilement les pages.

* Juin 68, allez…*

Si elle avait disposé d’une potion d’accélération à la lecture, elle en aurait bien profité.
A cœur vaillant rien d’impossible, Angel tomba soudain en arrêt sur un article où le nom Gloss lui sauta aux yeux. Elle lut :


Ce 30 juin devait s’avérer normal pour célébrer la fin de l’année scolaire. Rien ne laissait prévoir l’événement qui faillit tourner au drame sans l’intervention magistrale de deux de nos jeunes promus.
La journée était particulièrement ensoleillée et chaude. Le corps enseignant ne vit donc aucun mal à ce que la jeunesse aille se défouler au lac dans les zones adaptées aux sports nautiques. En temps normal, une barrière écarte les créatures nuisibles. Pourquoi ne fonctionna-t-elle pas ? Tous l’ignorent encore. Quoiqu’il en soit, de nombreux élèves se baignaient quand les strangulots attaquèrent en masse. D’un coup, plusieurs enfants furent attirés sous l’eau. Miss Marie Pevensie et Mr Edward Gloss n’écoutant que leur courage ont plongé pour aider les malheureux pris au piège de ces créatures. Si les « lashlabask » parfaits libérèrent les victimes sauvées de la noyade, nos valeureux jeunes gens restaurèrent aussi la barrière. Leur action ayant défendu près de 10 vies, nous avons été heureux et fiers de leur attribuer la médaille du mérite.


Une joie immense envahit la Serdaigle. Ses parents, l’un biologique l’autre adoptif, étaient de véritables héros : comme c’était beau !
Rompue par ses activités intenses, Angel sentit ses paupières s’alourdir. Elle était aux anges ( normal) sauf quand la patte de Rusard s’abattit sur son épaule la réveillant d’un bond.


Puisque vous aimez les heures sup, Grisham, corvée bassines à l’infirmerie, demain soir !

Ouiiinnn !
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