[Fe] Quant à lui ..

Tonks était assise dans le salon. Un verre de Bieurraubeure devant elle, et une platrée de pate à côté. Derière tout ça, une Edition de la Gazette du Sorcier paraissait, étendue sur la table. Une édition 'vieille', si on en croyait l'état presque lamentable du papiers, et pourtant Tonks venait de l'acheter ...
C'est qu'elle s'était énervée dessus, le lisant dans l'air frais mais sec de Londres. Assise dans un parc, elle l'avait détaillée, lisant et relisant chaques mots et chaques expressions, bien qu'elle en conaisse par coeur le contenue.

Alors, dans l'espoir de se calmer, la jeune auror était venue içi, se reposer et manger, seule. Encore une fois, comme beaucoups de fois ces temps çi, elle ronchonait, en observant une photo. Oui, c'était bien Lucius, qui souriait hypocritement. Elle murmura alors
- Quel honte ....-

Avec dédain, elle tourna la page, passant au scoop de la journée : Rogue était devenue Directeur de Poudlard ... Un rictus barra le visage pourtant habituellement si gaie de l'auror, avant qu'elle n'ajoutte
- Quant à lui ... Il ne vaut pas mieu que l'autre hypocrite de Malefoy ...-.

Ce fût à ce moment qu'elle entendit la porte se refermer, alors qu'elle disait encore les mots de sa vérité ...

A

Rogue transplana devant la Maison des Black. Il sortit sa baguette pour lancer le sortilège d'ouverture, en s'assurant de ne pas être vue. Une fois à l'intérieur, il longea le couloir en direction de la cuisine et quand il entra, il entendit Tonks parler toute seule. Apparement elle critiquée quelqu'un et dans ses mains elle tenait la gazette. Il ferma la porte derrière lui et quand il la regarda, il vit sa photo. Son regard devint glacial et son teint très pâle.

"Encore en train de se reposer miss tête colorée ?" dit-il à l'encontre de la jeune fille aux cheveux roses.

Il n'attendit pas sa réponse et longea la cuisine en direction d'une petite salle à l'arrière. Il en revient deux petites minutes après avec un objet de taille moyenne dans les mains.

La jeune sursauta viollement. Manquant de tomber, elle attrapa bien vite sa baguette, la tenant prête à agir ... Oui, elle n'aurait aucune chance si il attaquait, Tonks le savait ... Mais .... Mais, elle ne pouvait se permettre entrer un traitre.
Sa voix se fît sifflante, comme rarement on pouvait l'entendre, alors qu'elle lui répondit
- Au moins, je ne repose pas dans le siège de quelqu'un que je viens de tuer moi ...-
Son regard se fît glacial, comme celui de Severus, qu'elle laissa passer sans même réagir. Que faisait-il içi ?

Sans prendre le temps de réfléchir plus, la jeune auror vint se poster devant la porte, barrant la sortie. Un peu téméraire, la jeune .... Mais tant pis. Alors, il ré-apparut, et elle murmura

- Comment oses-tu entrer içi, Rogue ....-
La jeune ne pouvait le tuer. Elle n'arrivait pas à se dire qu'elle pouvait lever la main, et murmurer simplement le sacré sort. Non. Ce serait déclarer la guerre au ministère, et elle ne pouvait pas se le permettre.

A

Rogue la regarda droit dans les yeux. Il n'était pas supris que la jeune Auror s'interposerait, mais il était surpris de la voir toute seule dans la maison des Black. Il s'avanca en sa direction et s'arrêta à quelques pas d'elle.

"Je ne crois pas que le Ministre verrait cet acte d'un très bon oeil... Nymphadora..." dit-il pour l'énerver.

"Baissez votre baguette... Vous n'avez pas un ennemi en face de vous..."

Elle le laissa s'approcher, son coeur battant comme pas possible ..... Il semblait à la jeune auror que maintenant, même si elle le voulait, elle ne pourrait rien dire. Et pourtant, il rigola d'elle, et elle réagit de suite.
- Ne m'apellez pas Nymphadora- siffla-t-elle.
Ses cheveux - un court instant - passa au rouge, alors qu'elle semblait crispée et presque affolée.
Mais, deux secondes aprés, elle reprenait sur elle, et répondait.
- Pas un ennemi ?-
Son sourire se fît ironique, alors qu'elle ramassait le peu de courage en elle, pour paraître sure d'elle
- Si vous n'étiez pas un ennemi, vous n'auriez pas tuer Dumbledore... Et pourtant, vous l'avez fait.-

La voix de la jeune auror était sifflante, et sa baguette restait pointée droite devant elle, prête à réagir au moindre bruit étrange. Pas encore paniquée, mais presque ... Seule, seule face à lui ...

A

Severus regarda la baguette de la jeune fille puis il la regarda dans les yeux.

"Vous tremblez... Et vous montrez au sorcier qui se tient face à vous que vous êtes effrayée, et que vous pensez ne pas tenir dans un duel contre lui... Ca fait trois erreurs avant même que le combat débute... On ne vous a donc rien appris lors de votre formation ?"

Il baissa sa main en direction de sa baguette, sans pour autant la prendre. Et en repensant à ce qu'elle vient de dire au sujet de Dumbledore, il la reprit.

"Ne parlez pas de choses dont vous en ignorer les raisons... Et maintenant laissez moi passer..."

Non, elle ne bougeait pas, indécise. Oui, elle tremblait, oui elle avait peur. Et à ses yeux, c'était normal. Cependant, elle le fixa, avant de murmurer
- Je suppose que de toute façon, bientôt, il n'y aura plus de formation .. Ou qu'elle sera faites par un mangemorts, qui apparement prennent de plus en plus de place dans le ministère ... jusque dans les écoles ?-
Sa voix semblait ferme, mais ses yeux brillaient d'inquietude et d'indécision. Pourquoi disait-il ça ? De nouveau, elle reprit la parole, à haute voix cette fois, de nouveau ironique

- Ha .. Vous devez sûrement avoir de trés bonnes raisons .... Mais vous n'avez donc aucune honte de votre geste ? Vous vous dites notre ami ... Mais comment avez vous pu tuer le seul moyen d'arrêter - ou de ralentir au moins - celui que vous semblait aduler ?-

Sa voix était presque hargneuse, mais en réalité c'était sa peur qui la rendait ainsi. Sa peur qui se lisait jusque dans ses yeux, trop incrustée maintenant, puisqu'elle était dépassée à la fois par ses paroles et par les évenements ...
Mais, elle ne faillait pas, et gardait sa baguette tendue devant elle, sans aucune intention de la baisser ...

A

"Ca suffit !!!" la coupa t'il.

Severus la fusilla du regard, un regard glacial qui ferait frisonner n'importe qui. Surtout quand on sait qu'il a tué le plus grand sorcier de notre époque, craint par Voldemort lui-même. Cet acte a fait de lui un sorcier très redouté et craint par beaucoup de monde, même si la pluspart des personnes ont du mal à croire qu'il a agit pour le compte du Ministère. La pluspart voyent toujours en lui le Mangemort.

"Je vous interdit de me juger quel que soit la chose que j'ai pu faire... Et si je ne me trompe pas, vous travaillez toujours pour le Ministère... Alors reculez vous de devant la porte... Et considèrez celà comme un ordre... Auror" dit-il en insistant bien sur le dernier mot.

Son regard la fusilla doucement, et comme dans un reflexe infantin, elle baissa les yeux. Et voilà, elle se rabaissait ....
Ses cheveux flamboyant, elle écouta le discours de ce qui était à ses yeux un Mangemorts. Un sourire naquit doucement sur son visage, un sourire calme bien que toujours peureux. Avec lenteur, elle murmura
- Oui, je travaille pour le ministère ... Simplement puisqu'il a réussit à placer des gens en haut lieu ... Nous nous devons donc de garder quelques personnes dans le ministère, malgrés tout. Même si je ne suis plus parfaitement d'accord avec ce qui se fait ...-
Et, avec un sourire qui grandit encore plus, malgrés sa peur, elle continua
- Je vous rapellerais que je suis chez moi ... Que cette maison appartient à ma famille. J'y ai le droit .. Sûrement plus que vous. Içi, je ne suis pas l'auror, mais une des descendentes des Blacks .. Vous vous permettez bien des choses, dans une demeure qui n'est pas la votre. mais ce n'est pas la premiere fois que vous vous appropriez des choses qui ne sont pas à vous- termina-t-elle, en abaissant sa baguette, sans pourtant bouger d'un pouce de sa place.

La jeune auror voulait comprendre. Comprendre comment on pouvait gruger le plus sorciers de tout les temps, comment on pouvait tuer celui qui l'avait receuilli ... C'était étrange. Etrange et inconcevable.

A

Severus sentit une rage folle s'emparer de lui. Il crispa sa main sur sa baguette et quand il vit qu'elle baissa la sienne, il hésita, puis ne sortit pas son bout de bois. Il la regarda bien droit dans les yeux.

"Si je ne m'abuse, cette maison n'est pas la vôtre... A ma connaissance, votre mère a été déshonorer des Black... Pour avoir épouser ce moldu... Apparement je ne suis pas le seul à vouloir m'approprier ce qui n'est pas à moi..." dit-il avec un léger petit sourire triomphant.

Tonks ne se laissa pas démonter. Pas question, pas maintenant alors qu'elle menait peut être un peu .... Qu'un tout petit peu, d'accords. Elle répondit, du tac au tac
- Oui .. Déshonorée .... Et pourtant, je suis encore chez moi ...-
Elle ne déblaterait pas dessus plus longtemps, puisqu'elle était sure de son droit. A ça, elle ajoutta calmement
- De plus ... Je doute que mon cher cousin soit trés heureux de savoir que vous, celui qui a tué Dumbledoire, soit içi, dans sa maison ...-

Aprés un court instant de silence, elle ajoutta
- Vous n'avez donc aucun droit d'enmenner des affaires qui sont içi ...-

A

Severus la regarda toujours avec son petit sourire en coin.

"Jusqu'à preuve du contraire, je fais toujours partit de l'Ordre... Et Minerva ne m'a pas demander de le quitter... A moins que ça soit une petite rebelle dans votre genre qui dirige l'Ordre désormais..."

Il la fusilla du regard tout en la regardant de haut. Il ne comptait ni perdre la face ni lui donner le dernier mot.

"Poussez vous de mon chemin... Tonks..."

Un sourire ironique naquit sur les fines lèvres de l'auror, qui soupira.
- Si l'Ordre accepte encore quelqu'un qui a tué l'ancien directeur de Poudlard .. Alors je ne comprends pas.-
La jeune accepta son regard, sans honte, sans bouger, et elle murmura
- Et sachez, à l'avenir, que donner me donner des ordres ne servira à rien.-

La jeune releva vivement sa baguette, et chuchota une formule. Les pates disparûrent, de même que la gazette et la Bierraubeure, et Tonks se retourna, s'engageant dans le couloir. Elle murmura encore une fois.

- Donnez des ordres à vos .. élèves si vous le souhaitez, même si vous ne le méritez pas. Mais je suis adulte, et je sais parfaitement ce que je dois penser et dire, comme je dois agir.-

A

"Même si vous pensez mal..." se contenta t'il d'ajouter avant de la suivre pour prendre lui aussi le chemin de la sortie. Une fois dehors et après avoir vérifier que personne ne se trouvait là, il transplana avec son objet.

[Fe] Quant à lui .. 663950