Stonehenge, vous et moi en pleine nuit [ Fe Noût ]

De Londres, British Museum : Une soirée au musée, ça te tente ?

Il était de ses jours ou finalement, on ne voulait que rien ne se termine. Bien entendu, là, il n’y avait aucune connotation, disons hasardeuse, simplement il était rare d’apprécier autant une telle conversation n’est-ce pas ? En tout cas pour sa part. Néanmoins, c’était comme si actuellement on était tombé dedans et qu’on ne voulait certainement pas en sortir. Un drôle de phénomène, qu’on ne s’expliquait pas vraiment. Surtout qu’on ne s’attendait pas vraiment à ce genre de rencontres ici-bas tout simplement. Habituellement, on ne venait que très peu souvent dans ce musée. Il faut dire également que parfois cela ne relevait pas vraiment de la vérité, bien que les moldus trouvaient certaines vérités propres en rapport avec des légendes ou autres. Il faut dire que tout être humain était, un minimum curieux dans son ensemble.

Toujours est-il que pour l’occasion, et il reviendrait certainement là-dessus une fois tout ceci terminait, tout du moins quand leurs chemins pour aujourd’hui se sépareront. Pour l’instant bien évidemment ce n’était pas encore le cas, mais cela finirait bien par arriver n’est-ce pas ? Il avait remarqué qu’elle essayait toujours de se garder propre sur elle, ou même de garder cette attitude de princesse au travers de ces vêtements. Rien de méchant là-dedans, simplement un petit tic qui restait avec le temps, comme quoi finalement, la nature profonde des gens ne s’oubliait pas si facilement. Enfin pour le moment la discussion allait bon train alors que les gardes étaient encore évidemment endormis, sinon cela serait bien trop difficile pour discuter en tout cas.

Le sourire toujours aux lèvres, signe évident qu’il était bien, tout du moins en bonne compagnie, qu’il passait un agréable moment, on continuait les longues tirades sur tous les sujets. Voilà également pourquoi on appréciait ce moment tant surprenant. Les sujets de discussions possibles et variés avec elle. On pouvait parler de tout et de rien, sans tabou à première vue. Chacun donnant sa propre vision des choses. Non vraiment, il était, vraiment contente, heureux même d’avoir fait sa connaissance, car disons le, il lui faisait confiance. Vampire ou non. Comment ne pas faire confiance à une femme comme elle après tout ? Cela n’était pas envisageable, et puis avec tout ce qui s’était dis entre eux. Non décidément, trop de choses avaient été dites venant du cœur ou même de leurs pensées pour que cela soit faux. La confiance était venue naturellement entre eux, en tout cas pour sa part. Mais cela semblait réciproque. Même des siècles de différence permettaient finalement à des jeunes gens de pouvoir s’apprécier à un certain degré. La magie, la vie, le hasard. Rien ne pouvait destiner à cette rencontre ce soir. Personne n’aurait pu le prévoir, mais finalement c’était arrivé.

Il ne fallait jamais douter du hasard qui permettait des rencontres des plus intéressantes en fin de compte. On l’appréciait déjà à ses yeux, et pourtant cela faisait quoi ? Même pas une journée voir la nuit qu’on la connaissait, et pourtant voilà. Habituellement il n’était pas aussi confiant avec les autres, mais pour cette fois, c’était venu naturellement, sans qu’on ait à faire un quelconque geste pour que cela arrive. Certaines personnes parfois pouvaient s’entendre sans qu’on sache vraiment pourquoi, qu’on ne se demande pas pourquoi , il n’y avait finalement pas de réponses. De plus, si cela lui permettait d’un autre côté, de se sentir malgré tout moins seule et moins nostalgique de son temps, il en était ravi. Cela serait dommage malgré tout, qu’il ne fasse que remonter des anciens souvenirs et la rendre triste d’avoir survécu en fin de compte. Mais en tout cas, cela n’avait pas vraiment l’air d’être le cas. Elle était de celle qui au début s’était résignée à leur tâche avant d’y mettre toute leur ardeur avant d’accepter un lourd fardeau pour la vie et plus si affinité, gardant malgré tout toute leur droiture et leur noblesse d’âme. Une pureté qu’il était rare de voir de nos jours. Vraiment, on ne saurait définir en des mots simples et rapides, comment tout ceci avait pu arriver. Ou alors appelons cela le destin tout simplement.

« Oui mais que voulez-vous le monde est ainsi et cela ne va pas être un sorcier et une vampire qui ne peut vivre sous la protection de Noût qui vont changer les choses. Cependant je suis sûre que déjà combattre les guerriers de Seth sera un grand pas pour le monde des sorciers. J’ai déjà croisé ce Dumbledore dont vous parlez et c’est un homme sage et bon. Mais me comparez à lui est trop d’honneur car cet homme a fait tant de choses dans sa vie alors que moi je ne viens que de recommencer la mienne. Bien que des gens m’appellent ‘créature des Ténèbres’ je ne pense pas que je mérite cela comme tous ceux qui sont comme moi. Nous n’avons pas choisi d’être ainsi et nous devons faire ainsi pour continuer notre route de quel côté l’on soit. Il est sûr que des vampires sont plus honnêtes et dignes de confiances que certains sorciers …. »

Oh mais il ne dirait jamais qu’à eux deux ils pourraient changer les choses, loin de là à vrai dire. De toute façon, ils n’étaient pas vraiment de taille tous les deux pour faire face malgré tout à tous les mangemorts. Soyons un tant soit réaliste malgré tout. Pour le reste, difficile en effet de comparer à Dumbledore mais disons qu’on avait voulu dire par là, qu’elle était sur la même voie, comme bon nombre d’autres personnes en fin de compte. Simplement qu’elle essayait de faire les choses justes et bien, sans pour autant se laisser manipuler par les autres ou même être dénigré finalement. De toute façon, dans ce monde qu’était désormais le leur, on ne saurait réellement dire qui était du bon ou du mauvais côté. Même les créatures des ténèbres n’étaient pas si ténébreuses que cela. Il suffisait de voir que le chef de l’ordre était un loup-garou malgré tout. Et alors ? Ce n’était pas pour autant qu’on ne lui faisait pas confiance loin de là, et il était bien plus digne que bien d’autres sorciers comme notamment les anciens ministres de la magie. Mais que voulez-vous, les opinions des gens avaient la vie dure malgré tout, il serait difficile de tout changer même en leur montrant les bons côtés. Là-dessus de toute façon, il ne pouvait qu’être réellement d’accord avec elle. Après tout, elle n’était pas une créature, elle était une humaine comme tant d’autres, simplement une humaine ayant subi des modifications. Contre son gré d’autant plus.

« Vous savez je pourrais parler de ce pays avec ferveur pendant des heures avec admiration sans m’arrêter. J’aime ce pays et peut importe ou je suis, il fait toujours partit de moi pour le restant de mes jours. Bien qu’il ait changé, l’Egypte reste toujours le même et c’est la terre de mes ancêtres, de mes aïeuls et de ceux qui m’ont donné la vie. »

On ne quittait jamais totalement son pays, on le gardait toujours un tant soit peu en soi. Il le savait, les Etats-Unis resteraient toujours son pays, alors que l’Angleterre ne serait qu’un pays d’adoption, de substitution finalement, rien de bien tangible. Chacun avait sa terre natale, la terre ou on ne pouvait qu’être, ou simplement envie d’être. Mais sur laquelle on ne pouvait pas toujours avoir accès ou y aller. Il comprenait ce qu’elle ressentait. Bien sur de son côté, cela n’était pas aussi fort, d’autant plus que pour lui l’éloignement n’était que de quelques milliers de kilomètres. Alors qu’elle finalement, ce n’était pas seulement des kilomètres, mais c’était également des années, des siècles qui s’étaient accumulés en fin de compte. Et au final, on gardait toujours une nostalgie profonde en soi, et une soif également de faire découvrir son pays au travers de nos propres dires. Après bien entendu, on pourrait facilement passer pour des enflammés rien qu’en parlant ainsi. Mais après tout, c’était un peu le cas n’est-ce pas ? Parce que chacun aimait son pays tout simplement. D’ailleurs en l’entendant parler ainsi, il gardait accrocher à son visage, le sourire charmant qu’il avait toujours.

« Il est vrai que maintenant tout semble si désarticulé et il n’y a pas de suite dans les mouvements. J’ai appris que quelques bédouins pratiquant la magie connaissent les anciennes chansons de mon pays. Dans quelques jours j’irais les voir, si cela vous dit monsieur Ashcroft vous pourriez venir ? »

Elle voulait qu’il vienne ? Dans son pays pour qu’il découvre cela ? Cela serait en effet un grand honneur, en tout cas pour l’occasion, on pouvait dire qu’il était hautement intéressé par cette proposition tout simplement. Il était rare d’avoir l’occasion de pouvoir découvrir d’autres facettes des gens ou même des cultures, qu’on ne pouvait dire non à une si belle invitation. D’autant plus qu’au départ, il n’avait rien demandé, elle lui demandait de bon cœur. Et ne souhaitant pas la décevoir non plus, comme si à première vue, elle voulait vraiment qu’il vienne, il ne dirait pas non. De toute façon il n’y arriverait pas à dire non tout simplement.

« C’est avec plaisir que je ferais la visite de ce pays en votre compagnie. J’en serais ravie car je pense que je n’aurais pas pu trouver meilleur guide. Mais auparavant prenez quelques nuits de sommeil car si vous voulez me faire visiter la ville alors vous seriez fatigué après une nuit sans sommeil. Je crois que c’est la seule chose que vous devez accepter en présence, a part peut être qu’Horus m’accompagne. Cela serait également un plaisir rare pour moi de continuer nos discussions Dorian. »

Il sourit amusé, qu’elle ne s’inquiète pas, il avait déjà fait des nuits blanches, bien entendu, il ne faudrait pas qu’il en fasse trop à la suite et même si c’était le cas, il avait toujours la journée pour récupérer au final. Ensuite, rien ne le dérangeait vraiment. Il l’avait proposé, il savait également qu’elle ne pourrait le faire que la nuit au final, et que son compagnon la suivrait. Après tout, s’il y en avait pour un, il y en avait pour deux, d’autant plus qu’un oiseau, un faucon, cela passait beaucoup plus inaperçu finalement que des balais ou Merlin sait quoi encore. Donc non, elle pouvait poser ses conditions, d’ailleurs il en connaissait déjà certaines. Et puis s’il ne les savait pas, il n’aurait peut-être pas proposé, ou alors se serait rétracté à la dernière minute. Mais ce n’était tout simplement pas le cas. Cela serait également un plaisir pour lui de continuer ce genre de discussions, surtout qu’ils avaient toujours matière à dire, comme s’ils ne s’étaient pas parlés depuis des lustres – ce qui dans le cas présent était relativement vrai – et qu’ils avaient bon nombre de nouvelles à se donner. Il appréciait cette compagnie toute nouvelle d’ailleurs et féminine en plus. Après tout, il était un homme quand même et on appréciait d’avoir une personne féminine charmante et civilisée avec soi pour faire de la conversation. Toujours plus agréable n’est-ce pas ?

« Ne vous inquiétez, même pour le dernier des idiots manipulateur je changerais. Je veux rester la même chaque jour et changer les choses. Peut importe le temps que cela prendre, je suis tenace et ma jeunesse éternelle est un atout, bientôt les vampires ne seront plus considérés comme des créatures mais comme des sorciers et des humains à part entière. Quand à la Gazette je ne l’ai lu qu’une fois et je ne risque pas de recommencer, ce torchon existe juste pour manipuler les sorciers qui croient encore au ministère. »

Ce qui le surprit le plus actuellement, ce ne fut pas ses paroles finalement, mais le fait qu’elle prenne ses mains. Bien entendu, il avait remis au bout d’un moment son chapeau à vrai dire, sinon…bref. Toujours est-il qu’au final, elle acceptait les contacts physiques, alors pour montrer qu’il avait compris, il serra doucement ses mains dans les siennes. Signe évident que ce genre de contact n’avait pas vraiment l’air de déranger, venant de qui que ce soit à vrai dire. En tout cas, on voyait clairement qu’elle était remontée à bloc pour le reste. C’était honorable, très même. Souvent, les gens les plus tenaces arrivaient à faire des choses extraordinaires, il espérait en tout cas, qu’elle y arrive tout autant que les autres.

« Oui malheureusement pour moi mes choix sont limités, mais il est hors de question que je remet en cause et que je dépérit parce que je ne suis pas une femme comme les autres. Vous avez raison, je vais prendre mon avenir en main et je ferais ce que j’ai envie. Que Mâat soit maitre du monde sorcier oui je jure sur les dieux qu’a partir de maintenant je prendrais mon avenir en main et vous en êtes témoin. »

Des choix limités ? Pour quoi ? Son futur ? Ce qu’elle pouvait faire ? Balivernes, malgré tout, elle pouvait tout faire. Une femme pas comme les autres ? Elle était une femme malgré tout, malgré sa caractéristique finalement. Cela ne changeait rien. Elle avait juste une nourriture différente, cela ne l’empêchait pas de faire ce que les autres femmes faisaient à vrai dire. En tout cas en la voyant jurer ainsi, cela le fit à nouveau sourire, un sourire charmant, charmeur, pas de ceux qui sont là pour se moquer de ce qu’on voit, loin de là. En tout cas elle avait son avenir en main. Et elle en ferait ce qu’elle voudrait.

« Je crois qu’il est temps de partir, je n’ai aucune idée de destination alors je vous laisse le choix le plus total Dorian. Ce que je vous demande c’est de ne pas aller à un endroit ensoleillé en ce moment car je risquerais d’avoir quelques soucis si vous voyez ce que je veux dire. Horus part avec nous bien entendu, je vais le chercher ainsi que ma cape et nous partons. »

Il hocha simplement de la tête alors qu’elle venait de s’accrocher à son bras. Il comprenait parfaitement tout cela en fin de compte, oui, ils n’allaient pas rester là indéfiniment après tout, il faudrait peut-être bouger un tant soi peu en fin de compte.

« Je les réveille et nous devons partir immédiatement. »

Il la laissa faire le contre sort, ou on ne savait quoi d’autre pour les réveiller. Toujours est-il qu’à son signal, posant sa main de libre sur la sienne, celle qui était sur son bras (A Dorian), il ne fit que dire quelques mots.

" Accrochez vous !"

Avant de les faire tout simplement transplaner. Elle lui avait laissé le choix de la direction à prendre en fin de compte ou plutôt de l’endroit ou atterrir. Bien entendu sur le moment, il ne savait pas vraiment ce qui lui plairait en tout cas, loin de là. Donc il avait opté pour des reliques magiques, druidiques même, présentes en Angleterre. Stonehenge. Un endroit chargé de magie à sa manière bien entendu. D’ailleurs cela se fit ressentir lorsqu’ils arrivèrent, vu que leur atterrissage étant trop proche de la zone magique des environs, le transplanage ne fut pas de tout repos et pour éviter en tout cas une quelconque mésaventure pour Noût, c’était lui qui servait d’oreiller, de coussin, quand ils arrivèrent à même le sol. Nul doute que ce genre de transplanage cela ne serait pas à faire tous les jours. Surtout avec quelqu’un sur lui par la suite.

"Désolé pour l’atterrissage, je savais cet endroit magique mais on dirait que sa zone d’influence magique s’est étendue par rapport à la dernière fois. "

En tout cas pour le moment, il avait ses mains sur ses hanches. Et en même temps, il se remettait également de ce transplanage, mais c’était un dur, un costaud, il survivrait de toute façon. Et pour le moment, autant faire la présentation des lieux avec l’une de ses mains.

"Miss, voici Stonehenge, Stonehenge, Princesse Noût Néféret, voilà pour les presentations ! "

Il était fier de lui en plus quand on voyait le sourire amusé qu’il avait en tout cas. Enfin maintenant que ceci était fait, il pourrait au moins répondre, ou continuer la conversation qu’ils avaient tout à l’heure, tout du moins une partie.

"Vous savez, pour reprendre la conversation, vous êtes autant une créature des ténèbres que les loups-garous. Ou que Rémus Lupin, lui-même loup-garou. Et pourtant il combat du côté du bien, alors franchement, encore une fois, si on doit traiter des gens de créatures de ténèbres, ce serait plus celles qui ont des œillères devant les yeux et qui ne peuvent voir la vérité en face. Ou alors vous êtes la reine des beautés lumineuses dans ces ténèbres. "

Une petite plaisanterie pour l’occasion, plus pour détendre l’atmosphère, rendre cela moins conventionnel, et surtout que cette discussion ne soit pas trop monocorde en fin de compte.

"En tout cas, c’est avec joie que je vous accompagnerais voir ces bédouins, et je pourrais également profiter du spectacle de danse. Peut-être même je pourrais essayer ? Ou alors je risqué d’être trop ridicule. "

Une autre possibilité cela, qu’il se ridiculise devant les autres, durant ce genre de danse, enfin de toute façon, on n’y était pas encore n’est-ce pas ?

" Dans ce cas, je vous ferais visiter en tout cas le pays, et Londres pour commencer déjà quand vous voudrez. Et sinon, ce n’est pas un souci, j’aurais toujours la journée pour récupérer un peu de sommeil vous savez. Et appelez moi Dorian, monsieur Ashcroft, cela fait un peu trop…..snob, je préfère Dorian et puis nous sommes entre nous alors."

Après tout, de son côté, il pouvait l’appeler comme il voulait. Enfin pas comme on le voulait non plus, selon les différentes appellations qui étaient possibles pour elle voilà tout.

" Vous n’êtes pas différente des autres. Vous êtes aussi différente de nous que les loups-garous. Eux se transforment à chaque pleine lune, vous, vous devez boire du sang, mais à côté de cela, vous êtes tous des humains ou humaines. Vous pouvez toujours faire tout ce qui est possible de faire dans une vie normale de toute façon. Comment selon vous, croyez-vous qu’il existe des enfants vampires non mordus de toute façon ? Ou des enfants nés d’un parent loup-garou mais n’ayant pas sa lycanthropie ? Tout est possible, on est magique. En tout cas j’ai toute confiance, je suis sur que vous réussirez à trouver ce que vous semblez vouloir. Si on s’en donne un tant soi peu la peine, alors dans ce cas, l’être vivant en général est capable de soulever des montagnes. Cela a déjà été prouvé et démontré chaque jour, alors pourquoi cela ne se ferait pas encore ?"

Enfin en tout cas, voilà ce qu’il avait à dire sur le moment, il avait du oublier des parties de la conversation précédente, car il n’avait peut-être pas parlé de tout. Mais en même temps, il avait été plus préoccupé avec le transplanage qu’avec autre chose. Il espérait en tout cas qu’elle s’en offusque pas, qu’il puisse oublier certains passages de la discussion avant le départ du musée.

"En attendant, vous pouvez toujours profiter de ce spectacle, avant de commencer les choses sérieuses prochainement. Il ne faut pas également oublier de décompresser. J’aime venir ici parfois, je me détends, je me laisse envahir par l’atmosphère de ce lieu chargé d’histoire mais également de magie, et pas forcément de la magie comme on l’entend actuellement, simplement une magie bien à elle, et présente seulement dans ce lieu."

Revenons quelques instants avant le transplanage voulez-vous ? Noût était toujours accroché au bras de Dorian qui la tenait fermement, juste avant de fermer les yeux la jeune femme prit de sa main libre après avoir lâché son talisman les pattes de son faucon afin que son compagnon ne prenne pas de risque bien que le voyage aussi court soit-il. Elle sentait sous ses doigts fins les griffes du faucon qui ne lui arrachaient pas l’épaule mais qui la serraient doucement comme l’aurait fait un volatile des plus légers. Pendant une seconde tout vint se mettre en place dans son esprit, la conclusion de la première partie de cette discussion qui était plus que fructueuse,

Depuis son réveil il y a deux ans, ce Dorian Ashcroft était la seule personne avec qui Noût se sentait réellement en confiance et avec qui elle avait envie de parler durant des heures sans s’arrêter. De parler de tout et de rien, de ce qu’il faisait, des sujets de sociétés les plus divers ou encore tout simplement de l’ancienne et actuelle vie de Noût. Oui elle avait envie de parler avec cet homme, de voyager et de visiter des endroits insolites en bref vivre un tant soit peu. C’était un sentiment agréable et nouveau qui s’éveillait en l’égyptienne à ce moment précis. L’envie de sourire, de rire, de parler de tout et n’importe quoi tout en restant la jeune femme digne et sereine qu’elle était et qu’elle resterait toujours. Alors qu’elle ferma les yeux, Néféret s’accrocha à Dorian un peu plus fort car les transplanages en commun n’avaient jamais été son fort. Cependant elle put entendre la voix de Dorian, ainsi que le contact de la main sur la sienne comme pour assurer sa prise, qui la rassura encore plus.

« Accrochez vous !»

Quelques secondes passèrent où la jeune femme resta aussi statufié que son oiseau qui s’était fait avec une surprenante vitesse à la situation. Horus était un faucon quelque peu particulier, rapide et ami fidèle, il jugeait toute personne que la princesse d’antan rencontrait et savait comment transmettre son avis à sa maitresse. Cependant, il n’eut aucune réaction lorsqu’il était en compagnie de Dorian, ce qui était positif aux yeux de cette dernière. C’est alors que le transplanage prit fin et Noût doit bien admettre que ce dernier était brutal. Alors qu’elle allait se retrouver nez contre la terre anglaise, Dorian se mit à sa place lui évitant un quelconque choc. Bien qu’elle ne fût pas en sucre, une attention comme celle-ci était très appréciable. Alors que sa maitresse tomba sur son ami, Horus lui avait comme prévu le coup et s’était déjà envolé dans les airs, laissant quelques cris déchirer l’air comme pour prévenir Noût qu’il était bien là. L’égyptienne se releva essayant de ne pas paraître être une femme maladroite. Une fois debout, comme d'habitude, la jeune femme épousseta sa cape bien que celle-ci n’était pas recouverte de poussière. Un tic de l’ancienne vie comme d’autres mais bon, on lui avait toujours appris que dans toutes circonstances avec chaque personnes les reines et princesses devaient avoir une tenue irréprochable alors Néféret en tenait rigueur. Se retournant vers son ami, la jeune femme écouta les paroles de ce dernier :

«Désolé pour l’atterrissage, je savais cet endroit magique mais on dirait que sa zone d’influence magique s’est étendue par rapport à la dernière fois. »

Néféret esquissa un sourire comme pour lui dire que cela n’était pas grave car après tout il venait de l’amener dans un endroit magnifique qui de plus est magique. Les dégâts étaient moindres et ils n'avaient aucune blessures, d'ailleurs c'était lui le plus à plaindre car avoir reçu quelqu'un sur soi ne devait pas être très agréable et pourtant il s'excusait quand même. Ce lieu magique était tout à fait exceptionnel, de plus avec la nuit cela devenait plus qu'un simple lieu. Noût resta silencieuse, regardant tout autour d'elle, la jeune femme sentait que ce lieu était magique, c'était si évident à ses yeux qu'elle ne remettait pas la parole de Dorian en doute. D'ailleurs son amulette comme pour lui donner raison, commença à émettre une lumière bleue sortant de la pierre centrale de lapis-lazuli avant de revenir immobile. L'égyptienne savait peu de choses de Stonehenge, à vrai dire elle ne connaissait que son autre nom qui était 'les pierres suspendues'. Sous la pleine lune, qui était agrémenté d'aucun nuage, on pouvait parfaitement distinguer ce lieu d'excellence. Oui, Dorian avait bien choisi l'endroit où transplaner car Néféret serait resté des heures ainsi à regarder et observer ces pierres sous la lumière douce et apaisante de cet astre lunaire. Chacune était droite, unique et semblait être là pour apaiser. Plusieurs cercles de ce genre étaient présents renforçant la beauté de l'endroit. Il inspirait force et douceur à la fois, c'était un endroit que la vampire n'était pas prête d'oublier. Horus laissa dans l'air un nouveau cri, levant son regard de cendre vers le ciel étoilé Noût put voir son faucon repartir à la chasse si heureux de pouvoir autant de proies qu'il voulait dans un tel champs de verdure. Regardant de nouveau Mister Ashcroft, la jeune femme l'écouta faire les présentation avec un air amusé comme il en avait l'habitude :

«Miss, voici Stonehenge, Stonehenge, Princesse Noût Néféret, voilà pour les présentations !»

Se prenant quelque peu au jeu, la princesse d'antan s'inclina devant les pierres dressées comme face à une véritable personne tout en souriant doucement. Relevant la tête et se remettant droite devant Dorian, eut comme une réponse une petite brise fraîche lui rafraichissant le visage doucement. Un air doux et frais qui était surement typique de l'endroit où elle se trouvait. Faisant un tour sur elle-même afin de regarder une dernière fois lentement le lieu et s'en imprégner, Noût gardait sur son visage des traits sereins et elle ne semblait pourtant pas triste bien que parfois les gens, mélangent les deux sentiments. La discussion qu'ils avaient laissé au musée reprit de plus belle et ne pouvait qu'être bien dans un tel endroit.

«Vous savez, pour reprendre la conversation, vous êtes autant une créature des ténèbres que les loups-garous. Ou que Rémus Lupin, lui-même loup-garou. Et pourtant il combat du côté du bien, alors franchement, encore une fois, si on doit traiter des gens de créatures de ténèbres, ce serait plus celles qui ont des œillères devant les yeux et qui ne peuvent voir la vérité en face. Ou alors vous êtes la reine des beautés lumineuses dans ces ténèbres. »

Bien qu'elle soit nouvelle dans ce pays, Néféret connaissait de noms quelques britanniques importants, tel que Harry Potter bien évidemment et ce Rémus Lupin. Il était connu pour être quelqu'un d'actif dans la lutte contre Voldemort et malgré sa particularité semblait vivre normalement. Dans ce pays comme de celui-ci la jeune femme voulait rester du côté du bien malgré sa différence et voulait se défendre tout autant que ce Rémus Lupin. Et elle doit dire qu'une fois de plus, Néféret était tout à fait d'accord avec Dorian car cette différence était un problème qui l'empêchait d'avancer et de construire sa vie normalement même si l'aventurier était bien optimiste à ses yeux. La dernière la phrase la toucha, il était bien évidemment doué pour les compliment et il disait cela avec la touche d'humour qu'il utilisait parfois. Cela arracha un autre sourire à la jeune femme car il faut dire que ce compliment était particulièrement bien tourné. Le sujet passa alors sur la danse et le voyage que Néféret avait promis à ce dernier. Lui faire découvrir de quelque chose de rare qui resterait simple et pourtant un moment qui allait montrer une autre facette de la jeune femme à Ashcroft.

«En tout cas, c’est avec joie que je vous accompagnerais voir ces bédouins, et je pourrais également profiter du spectacle de danse. Peut-être même je pourrais essayer ? Ou alors je risqué d’être trop ridicule. »

Noût fut heureuse que Dorian prenne avec joie l'invitation, car lors de ses paroles, l'égyptienne avait presque eu l'impression de ne pas lui avoir demandé son avis. Peut-être parce qu'elle savait qu'il aurait accepté ? Quand à essayer, il n'y avait pas de problème et l'initier a ce qu'elle aimait était tout a fait naturel et plaisant pour elle, en ce qui concernait le ridicule Néféret savait très bien que cela ne serait qu'un moment de plaisir et qu'il y prendrait goût. La princesse d'antan avait envie d'y aller le plus vite possible mais elle saurait prendre son mal en patience et continuer cette discussion avec un grand plaisir. Revoir le sable blanc, la lune resplendir sur ce dernier et revoir les habitants qui lui conservait un plus grand respect était quelque chose d'essentiel dont elle ne pouvait se passer. Puis la discussion passa sur une autre visite qui l'intéressait tout autant la jeune femme mais dont elle ne serait pas le guide mais plutôt une visiteuse curieuse et buvant les paroles (et non le sang. Haha l’humour Stonehenge, vous et moi en pleine nuit [ Fe Noût ] 663950

Stonehenge, vous et moi en pleine nuit [ Fe Noût ] 663950

) de son guide et observant chaque détail inconnu.

«Dans ce cas, je vous ferais visiter en tout cas le pays, et Londres pour commencer déjà quand vous voudrez. Et sinon, ce n’est pas un souci, j’aurais toujours la journée pour récupérer un peu de sommeil vous savez. Et appelez moi Dorian, monsieur Ashcroft, cela fait un peu trop…..snob, je préfère Dorian et puis nous sommes entre nous alors.»

Acquiesçant doucement, Néféret était heureuse d'avoir trouvé un si bon guide qui acceptait de lui faire découvrir les lieux de plus la nuit. Peu de personnes auraient acceptés et cela réjouissait Noût que Dorian ait accepté car il faut dire qu'elle appréciait beaucoup parler avec lui, bien qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques heures. Quand à l'appeler par son prénom, elle n'y voyait aucun inconvénient car elle faisait cela par politesse comme l'on lui avait appris et éduquée. D'une main de fer dans un gant de velours, oui cette expression était bien appropriée pour son père, la dureté d'un pharaon se mêlant à la douceur et l'amour d'un père. Osiris avait voulu l'amener près de lui mais bien qu'elle eut du mal les premiers jours de son réveil, l'égyptienne savait qu'il avait vécu une belle vie et avait mené un pays pendant une cinquantaine d'année avec fermeté et sans anicroche. Puis ils revinrent sur un sujet un peu plus sérieux mais tout aussi intéressant :

«Vous n’êtes pas différente des autres. Vous êtes aussi différente de nous que les loups-garous. Eux se transforment à chaque pleine lune, vous, vous devez boire du sang, mais à côté de cela, vous êtes tous des humains ou humaines. Vous pouvez toujours faire tout ce qui est possible de faire dans une vie normale de toute façon. Comment selon vous, croyez-vous qu’il existe des enfants vampires non mordus de toute façon ? Ou des enfants nés d’un parent loup-garou mais n’ayant pas sa lycanthropie ? Tout est possible, on est magique. En tout cas j’ai toute confiance, je suis sur que vous réussirez à trouver ce que vous semblez vouloir. Si on s’en donne un tant soi peu la peine, alors dans ce cas, l’être vivant en général est capable de soulever des montagnes. Cela a déjà été prouvé et démontré chaque jour, alors pourquoi cela ne se ferait pas encore ? »

Si, elle était différente de tous ces sorciers qui se baladait alors que le soleil trônait bien haut dans le soleil et éclairait tout la surface de la terre mais l'obligeant ainsi que ceux qui étaient comme elle à se réfugier dans des lieux sombres où Râ ne pourrait passer. Mais elle savait que Dorian voulait dire qu'elle était comme eux et qu'elle pouvait bien construire sa vie comme elle l'entendait. Mais biens que la magie entoure chacun de nos mouvements et de nos paroles, elle devait avoir des limites pour ne pas exposer les gens qu’elle aimait au danger qu'elle était. Quand à la confiance, c'était une grande chose qu'il ne fallait pas mesurer à la légère sachant que même si sous cette apparence calme, Néféret pouvait devenir à chaque instant violente et incontrôlable si elle n'a pas bu. Effectivement, les personnes pouvaient faire des choses extraordinaires mais en était-elle capable ? Elle était soucieuse partagée entre son avis qui restait ancré en elle et ce nouveau fait par quelqu'un en qui elle avait confiance. La peur prit et prendra toujours le dessus à moins qu'un miracle arrive et la fasse changer d'avis. La jeune femme regarda le sol quelque peu gênée avant de regarder à nouveau Dorian droit dans les yeux ne voulant pas que le doute et que la peur s'installe en elle. Une once de courage et de détermination était apparut dans son regard couleur de cendre et y restait ancré.

«En attendant, vous pouvez toujours profiter de ce spectacle, avant de commencer les choses sérieuses prochainement. Il ne faut pas également oublier de décompresser. J’aime venir ici parfois, je me détends, je me laisse envahir par l’atmosphère de ce lieu chargé d’histoire mais également de magie, et pas forcément de la magie comme on l’entend actuellement, simplement une magie bien à elle, et présente seulement dans ce lieu. »

Elle devait bien avouer que ce lieu était tout à fait unique et on pouvait facilement y rester des heures à rester devant cette nature splendide. On s'y sentait bien tout en savant très bien que ce lieu avait vécu avant et allait surement avoir de belles années devant lui. La magie y était mêlé avec douceur et Néféret se sentais quelque peu différente, comme si elle était reposé de tout malheur et de tout ce qui pouvait la blesser. Un sentiment d'apaisement l'avait envahit et cela ne la gênait pas du tout, bien au contraire.

Prenant la parole, elle regardait Dorian tout en lui parlant avec une voix sereine et calme, du moins pour l'instant :

«Merci de m'avoir évité une chute ! Je commence à aimer cette Terre mais pas au point d'être face à elle. Et puis ne vous excusez pas, cet endroit est tout simplement magnifique et peut importe l'atterrissage, il mérite que l'on s'y intéresse.»

Puis revenant sur le moment où elle s'est inclinée, elle parla à nouveau comme pour parler au lieu :

«Enchanté ! Cet endroit est splendide, de plus sous la lune il est si beau et si pur ...Je suis bien heureuse de découvrir un endroit tel que celui-ci. Très bon choix !»

Noût lui sourit afin de lui montrer sa gratitude et continua de parler sur un sujet qui lui tenait particulièrement à cœur. Elle ne répugnait pas et essayait de s'assumer telle qu'elle était mais parfois le regard de autres est une épreuve que peu de gens peu supporter.

«Que l'on soit Loup-garou ou bien vampire c'est exactement le même problème. Les gens nous jugent sans savoir que ce n'est pas de nôtre plein gré que nous sommes ainsi et que nous essayons de vivre avec cela sans vouloir faire de mal. Ce Rémus Lupin a bien du courage de continuer sa vie et pourtant je le comprends, j'essaye de me faire respecter et cela marche plutôt bien, peut-être par mon attitude je ne sais pas trop. Mais en tout cas combattre ses propres démons ainsi que ceux de son pays est quelque chose de très difficile et il faut savoir tenir tête à l'un et à l'autre sans jamais relâcher. Je vous remercie du compliment mais vous, n'êtes vous pas l'explorateur qui cherche et qui approche le danger jusqu'à l'apprivoiser ? Qui cherche l'aventure et le savoir afin d'aider les autres ?»

Prenant un autre sujet, moins sérieux mais néanmoins important, Noût parla de la danse. Oui, faire découvrir à Dorian cet aspect de son pays et d'elle-même était important, même si cela pouvait paraître quelque peu ridicule.

«Vous savez, ces sages savent aussi quelques choses sur mon pays parfois surprenantes. Quelques anecdotes qui se transmettent de génération en génération qui je suis sûre attirerons votre attention. Même s’ils vivent seuls dans le désert, ils savent beaucoup plus de choses que la plupart des mortels. Et puis pour la danse, je suis sûre que vous vous y essayerez avec plaisir quand au ridicule, si vous n’essayer pas vous ne saurez jamais … »

Y ajoutant un sourire du bout des lèvres, elle voulait le convaincre d’essayer car après tout, peut-être que Mister Ashcroft se sous-estimait encore une fois ou au pire des cas, cela pourrait être un moment divertissant et au pire des cas Noût pourrait lui servir de prof ?

« Pour visiter Londres et ce pays, je vous laisse le choix car après un tel monument je dois dire que j’ai l’impression que vous allez m’emmener dans de splendides endroits. Et puis la nuit, les endroits seront différents et sûrement déserts. Mais je ne voudrais tout de même pas vous déranger si vous avez un travail durant la journée ! Très bien Dorian, alors appelez moi Noût. »

Mais cependant, elle redevint plus sérieuse alors que vint l’autre sujet. Elle voulait faire comprendre a Dorian tout en ne perdant pas son sang-froid qu’elle était tout de même dangereuse et que peu importe les avis, alors qu’une personne est à côté d’elle, cette dernière peut perdre sa vie à tout moment.

« Si je suis différente des autres, je ne suis pas comme tout le monde et je l’assume parfaitement. Certes une grande partie de moi est sorcière et humaine mais cette différence rythme ma vie chaque jour qui passe. Certes je pourrais avoir une vie de plus normales mais la peur de faire du mal au gens que j’aimerais me répugne au plus au point et du coup je m’empêche d’un côté de vivre une vie normale. Je sais que je peux me contrôler mais combien de temps ? Tout peut basculer en quelques secondes et enlever la vie à quelqu’un m’est insupportable. »

La tristesse l’envahit à nouveau et s’approchant du pierre qui faisait le cercle le plus proche d’eux et commença à toucher la pierre froide doucement du bout des doigts. Elle ressentait une espèce de décharge électrique qui dura quelque seconde avant de disparaître. La pierre froide sous ses doigts était quelque chose de reposant et qui semblait l’apaiser. Elle répondit en regardant le lieu qui pour elle était tout simplement magique :

«Oui vous avez raison Dorian, cet endroit est magnifique et je crois que je pourrais y rester des nuits entières. C’est splendide et l’on sent bien la magie présente, je trouve c’est endroit reposant et relaxant. On dirait que l’on est dans un monde à part … »

«Merci de m'avoir évité une chute ! Je commence à aimer cette Terre mais pas au point d'être face à elle. Et puis ne vous excusez pas, cet endroit est tout simplement magnifique et peut importe l'atterrissage, il mérite que l'on s'y intéresse.»

Il sourit, au moins elle n’avait pas pris mal le fait de se retrouver sur lui au moment de l’atterrissage finalement. Une bonne chose, de toute façon ce n’était pas dans ses intentions non plus de finir par terre avec elle. Il faut dire également que cela faisait un petit moment qu’il n’était pas revenu tout simplement ici. La dernière fois, bien que ce soit aussi magique, façon de parler, on avait eu moins de problème pour y transplaner. Mais de toute façon là n’était plus le souci en fait, on était arrivé, et à première vue, cet endroit lui plaisait. Ainsi donc il avait choisi le bon endroit. Il faut dire que c’était à voir malgré tout. Même si pour les moldus ce n’était que du folklore, pour les sorciers, c’était tout autre chose.

«Enchanté ! Cet endroit est splendide, de plus sous la lune il est si beau et si pur ...Je suis bien heureuse de découvrir un endroit tel que celui-ci. Très bon choix !»

Il hocha simplement de la tête, venant de se relever bien entendu, alors que la discussion reprenait. On était passé d’un endroit magique ou plutôt recouvert d’histoire, à un endroit tout aussi magique avec sa part d’histoire également. Histoire totalement différente, par bien des manières, mais en fin de compte, tout ce qui comptait c’était d’apprécier l’instant présent, et le lieu ou on se trouvait voilà tout. Enfin c’était ainsi qu’il voyait les choses de son côté. Pour le moment on se contentait d’afficher un air serein tout en respirant l’air frais. Cela changeait des villes, en pleine campagne, au calme, se laissant simplement bercer par la magie ambiante et par la lune.

«Que l'on soit Loup-garou ou bien vampire c'est exactement le même problème. Les gens nous jugent sans savoir que ce n'est pas de nôtre plein gré que nous sommes ainsi et que nous essayons de vivre avec cela sans vouloir faire de mal. Ce Rémus Lupin a bien du courage de continuer sa vie et pourtant je le comprends, j'essaye de me faire respecter et cela marche plutôt bien, peut-être par mon attitude je ne sais pas trop. Mais en tout cas combattre ses propres démons ainsi que ceux de son pays est quelque chose de très difficile et il faut savoir tenir tête à l'un et à l'autre sans jamais relâcher. Je vous remercie du compliment mais vous, n'êtes vous pas l'explorateur qui cherche et qui approche le danger jusqu'à l'apprivoiser ? Qui cherche l'aventure et le savoir afin d'aider les autres ?»

Les gens jugeaient toujours sans connaître de toute façon, ou alors ils avaient peur de l’inconnu. Sauf bien sur une petite poignée, mais devait-on vraiment les compter ? Ils étaient si peu après tout. La suite, il fallait juste laisser la personne faire son chemin, bien sur il y avait toujours des obstacles. Mais c’était le cas pour tout le monde. Seul soucis, ils ne comprenaient pas ce que c’était d’être différent, ou plutôt ne voulait pas les accepter comme tel. Alors qu’au final, on n’était jamais énormément différent les uns des autres, voilà tout. Mais pour le faire comprendre aux autres, c’était toute une histoire. Quand à lui. Il se contenta d’un sourire mystérieux. Ce qu’il était, même lui parfois ne saurait se définir. On faisait juste ce qu’on aimait faire, sans vraiment chercher à le comprendre, bien que c’est vrai, il avait tout de celui se mêlant au danger de tous les jours, ayant le goût du risque, vivant au travers de ce qu’il apprenait et de ce qu’il vivait.

«Vous savez, ces sages savent aussi quelques choses sur mon pays parfois surprenantes. Quelques anecdotes qui se transmettent de génération en génération qui je suis sûre attirerons votre attention. Même s’ils vivent seuls dans le désert, ils savent beaucoup plus de choses que la plupart des mortels. Et puis pour la danse, je suis sûre que vous vous y essayerez avec plaisir quand au ridicule, si vous n’essayer pas vous ne saurez jamais … »

On reprenait la discussion, sur quelque chose de beaucoup plus doux, calme comme conversation. La danse, bien entendu, le connaissant, il savait qu’il essaierait de toute façon. Ce n’était jamais dans ses habitudes de reculer, que ce soit pour une danse ou pour un danger. On faisait tout ce qu’on pouvait pour pouvoir toujours se mêler aux autres, ou même s’intégrer aux autres cultures. Pour cela également que ce genre de voyages l’intéressait à vrai dire. D’autant plus que lorsqu’il y avait été, étant malgré tout un étranger, il n’avait pas vraiment disons, le contact facile avec les anciens. Cela s’était fait, mais sans que tout soit dit, ou très peu finalement. Peut-être qu’avec Noût cela changerait. Il n’en doutait pas à première vue.

« Pour visiter Londres et ce pays, je vous laisse le choix car après un tel monument je dois dire que j’ai l’impression que vous allez m’emmener dans de splendides endroits. Et puis la nuit, les endroits seront différents et sûrement déserts. Mais je ne voudrais tout de même pas vous déranger si vous avez un travail durant la journée ! Très bien Dorian, alors appelez moi Noût. »

Difficile de trouver aussi beau malgré tout en Angleterre. Bien entendu, on avait juste voulu là, pour l’occasion, rendre ce moment magique, mais dans le monde moldu, on ne pouvait pas vraiment dire que tout l’était. Non mais bien entendu, il y avait des choses à voir, à observer ou même à apprécier. Juste que le monde moldu ne serait pas forcément aussi beau qu’en ce moment. Mais bon, il réussirait bien à trouver les bons endroits à visiter après tout, ce n’était pas cela qui manquait. Un travail dans la journée ? On ne pouvait pas vraiment dire qu’il en avait un. Surtout sachant qu’il vivait des rentes qu’il obtenait par diverses actions moldues dirons nous. Non la journée, c’était calme pour lui, sauf si l’Ordre avait besoin de lui. Il sourit, amicalement, cela devenait plus personnel, maintenant on s’appelait malgré tout, par les prénoms. Cela était toujours une meilleure approche, et de plus, trop de civilités, ce n’était jamais bon, on risquait de rester coincé dans des conversations banales en fin de compte.

« Si je suis différente des autres, je ne suis pas comme tout le monde et je l’assume parfaitement. Certes une grande partie de moi est sorcière et humaine mais cette différence rythme ma vie chaque jour qui passe. Certes je pourrais avoir une vie de plus normales mais la peur de faire du mal au gens que j’aimerais me répugne au plus au point et du coup je m’empêche d’un côté de vivre une vie normale. Je sais que je peux me contrôler mais combien de temps ? Tout peut basculer en quelques secondes et enlever la vie à quelqu’un m’est insupportable. »

Et voilà, on revenait là-dessus. Il savait parfaitement qu’elle s’assumait. Cela se voyait simplement en ce moment, par ce qu’elle était, ou même comment elle était. Là-dessus, il ne la contredirait pas. La suite par contre, c’était encore malgré une fuite en avant en fin de compte. La peur l’empêchant finalement d’avancer plus sur le côté personnel. Mais de quoi avait-elle peur ? De mordre la personne ? De ne pas se contrôler ? Si toutes les créatures magiques étaient ainsi, on ne verrait jamais disons de relations entre humains et autres, loups-garous ou vampires. Alors que c’était tout à fait possible. Non, elle voulait juste se protéger et protéger les autres, mais elle se renfermait sur elle-même plus qu’autre chose en fin de compte.

«Oui vous avez raison Dorian, cet endroit est magnifique et je crois que je pourrais y rester des nuits entières. C’est splendide et l’on sent bien la magie présente, je trouve c’est endroit reposant et relaxant. On dirait que l’on est dans un monde à part … »

C’était tout aussi magique que certains endroits d’Egypte, certes différents, mais on sentait malgré tout la magie imprégnée cet endroit. Il le savait, il était déjà venu une paire de fois. En attendant, il effleurait les dolmens ou menhirs de ses mains, voulant simplement ressentir ce qu’il y avait ici. En effet, la magie de la scène ou simplement la magie dégageait par cet assemblement, rendait l’endroit magnifique. Un endroit dans lequel on pouvait croire à la paix.

"Oui je pensais que cet endroit pouvait vous plaire. Bien entendu, ce n’est pas comme chez vous, mais il a ce côté également rempli d’histoires et de magies qu’on ressent à chaque pas, qui le rend intéressant et des plus paisibles par une si belle nuit. "

Enfin après ce petit départ calme de la conversation, de la nouvelle conversation, le sujet allait à nouveau devenir plus sérieux. Comme quoi, les habitudes parfois ne se perdaient tout simplement pas.

" Les gens jugent toujours ce qui est différent d’eux. D’ailleurs, c’est pareil partout. Sorciers comme moldus. La peur de l’inconnu, quelque chose comme cela. Mais la plupart du temps, de toute façon, ils ne savent même pas ce qu’ils perdent en n’essayant même pas de connaître ses personnes. Bien trop obtus et coincés pour s’ouvrir sur le monde et les gens. C’est du gâchis, enfin, un jour j’espère que cela changera. Pourquoi faire des différences ? Cela devient ridicule. J’ai toujours recherché le danger, comme s’il habitait en moins finalement. De plus cela permet toujours d’en savoir plus, alors disons que je suis simplement un homme en quête de moments tous plus intenses que les autres et sur tous les plans. Tout est bénéfique, on apprend à chaque pas."

C’était sa façon de voir aussi, en tout cas durant son petit exposé, Dorian avait de nouveau fait des gestuels pour montrer finalement qu’il n’était pas d’accord avec l’opinion générale en fin de compte. Terminant simplement sur un sourire charmeur lorsqu’il essaya de se décrire en fin de compte.

"Je ne doute pas de ces sages, bien au contraire. J’aurais d’ailleurs plus de chances d’en apprendre en vous accompagnant qu’en y allant seul. Peut-être qu’ils auront plus confiance qu’en l’homme blanc. Il faut dire déjà qu’au depart, on ne donnait pas un bon exemple, simplement en apportant ou même exigeant d’utiliser la magie actuelle. En tout cas, pour la danse, je pourrais toujours essayer et puis vous m’apprendrez au besoin. "

Enthousiaste à cette idée ? Oui en tout cas à l’idée de découvrir cette ancienne civilisation ou tout du moins cette autre façon de faire. Il aimait apprendre mais surtout comprendre les autres, s’ouvrir au monde en quelque sorte.

"Tous les endroits du monde moldu ne sont pas aussi beaux, mais malgré tout, je connais quelques endroits qui devraient vous plaire en tout cas. Et je vous ferais visiter certaines villes, même moldues, parfois la nuit on dirait que c’est magique, vu la façon dont tout est éclairé et le calme qu’il y règne. "

On voyait malgré tout qu’il avait souvent vécu dans le monde moldu. Enfin le sujet dériva à nouveau, et on reprit rapidement son sérieux, montrant même un léger signe de résignation, non, plutôt il soupira, la faire changer d’avis, cela ne serait pas du gâteau.

"Sans vouloir vous offenser Princesse, vous êtes têtue comme une bourrique. Si tout le monde commençait à vouloir simplement protéger les autres et se protéger, on n’irait jamais vers les autres. Aucun contact. Je comprends que dans votre situation vous sentiez que vous ne pouvez pas vous lier à quelqu’un, mais franchement, vous avez peur de le mordre ? De perdre le contrôle ? Et si la personne veut vraiment être avec vous, malgré la vampire que vous êtes ? Vous allez la repousser ? Vous savez, des personnes adorent prendre des risques de ce genre, tout simplement parce qu’ils tiennent à la personne. Vous êtes quelqu’un à qui on s’attache facilement, vous êtes belle, ne gâchez pas cela, en vous refermant pour éviter tout contact trop personnel. Vous pourriez le regretter, et cela vous manquerait. La preuve, depuis le début de la nuit, on discute, on est là l’un près de l’autre, et est-ce que vous m’avez mordu ? Non. Et pourtant vous auriez pu avoir l’occasion, beaucoup même. "

Il doutait réellement de réussir à lui faire entendre raison pour le moment, mais disons que Dorian était têtu. Bien sur, il ne lui dirait pas de changer de vie, pas le genre, mais plutôt de lui dire ce qu’elle risquait de perdre. Cela l’agaçait de voir les gens ne pas sortir de peur de l’inconnu ou même des autres ou même de soi-même. On n’avait qu’une vie après tout, il fallait en profiter, quitte à mourir à n’importe quel instant.

"Peut-être que c’est un peu le cas après tout. Les endroits de ce genre se font rares, peut-être parce qu’elles donnent l’impression d’être dans un tout autre monde. Un monde oublié dans lequel certains aimeraient bien s’y replonger avec joie. "

Alors que la lune restait haute et inaccessible dans le ciel, Noût de son côté caressait la pierre froide et lisse sous ses doigts qui semblait quelque peu érodé par le temps qui passe. Elle ne savait pas comment Dorian réagissait a ses paroles qui sur bien des sujets pouvaient êtres douces et compréhensives mais lors de sujet comme une vie possible en société et avec des gens, la jeune femme pouvait devenir quelqu’un d’aussi têtue qu’une représentation de Sobek sur Terre ne voulant lâcher sa proie si durement acquise. Néféret avait tellement passé de temps avec cette idée qu’une socialisation était impossible dans la tête qu’il fallait plus que de simples paroles pour la faire changer d’avis alors Dorian pouvait bien s’accrocher car la bataille n’est pas encore gagnée, loin de là !

Après avoir parlé, l’égyptienne respira un grand coup, laissant l’air frais de la campagne anglais entrer dans ses poumons telle une danse dont chaque être vivant ne pouvait se passer, en ce moment plaisir la jeune femme avait un plaisir à respirer ainsi. Se retournant, la vampire s’appuya contre la pierre tout en faisant face à Dorian puis sentant la fraicheur de la nuit, elle resserra sa cape noire qui lui était si précieuse autour d’elle avant d’entendre les paroles de Dorian percer le silence qui s’était installé tranquillement en quelques instants :

« Oui je pensais que cet endroit pouvait vous plaire. Bien entendu, ce n’est pas comme chez vous, mais il a ce côté également rempli d’histoires et de magies qu’on ressent à chaque pas, qui le rend intéressant et des plus paisibles par une si belle nuit.»

Effectivement, il avait bien eu raison en pensant a cet endroit, un endroit qui était calme assez loin de la ville et qui pourtant était mystérieux et effectivement avait une histoire, un passé magique important et qui ne pouvait être oublié. Certes, ce n’était pas l’Egypte loin de là, il n’y avait pas sa chaleur étouffante mais une fraîcheur aux douces saveurs, il n’y avait pas des pyramides mais avait des pierres dressées, il n’y avait pas son sable brûlant mais un paysage de verdure et enfin il n’y avait pas sa famille mais il y avait la seule personne que Noût appréciait. Oui ce n’était pas l’Egypte mais si elle était venue à Londres c’était pour faire changer les choses et en fin de compte, cette migration avait peut être quelques bons côtés même si à ses yeux aucun pays ne valait l’Egypte.

Néféret regardait l’homme qui bien sûr avait son sourire sur les lèvres et qui continua de parler sur un sujet plus sérieux. Tous les deux passaient d’un sujet qui était frivole et peu important à l’inverse. Comme une danse avec des temps et des contres temps, le seul point qui fallait savoir c’est qui allait la mener ?

«Les gens jugent toujours ce qui est différent d’eux. D’ailleurs, c’est pareil partout. Sorciers comme moldus. La peur de l’inconnu, quelque chose comme cela. Mais la plupart du temps, de toute façon, ils ne savent même pas ce qu’ils perdent en n’essayant même pas de connaître ses personnes. Bien trop obtus et coincés pour s’ouvrir sur le monde et les gens. C’est du gâchis, enfin, un jour j’espère que cela changera. Pourquoi faire des différences ? Cela devient ridicule. J’ai toujours recherché le danger, comme s’il habitait en moins finalement. De plus cela permet toujours d’en savoir plus, alors disons que je suis simplement un homme en quête de moments tous plus intenses que les autres et sur tous les plans. Tout est bénéfique, on apprend à chaque pas. »

Oui les gens jugent et c’est ainsi que le monde s’est construit. C’est ainsi que certaines personnes détestent les gens dont les parents sont moldus ou encore dans le cas présent loup-garou et vampire. Mais pour y remédier, il fallait des générations et du temps à y consacrer. Effectivement il fallait changer les mentalités mais si cela était si facile à changer alors cela serait déjà fait depuis bien longtemps. La différence est quelque chose d’important, chacun est différent mais il faut tout de même l’accepter et la comprendre. Rien n’est plus important que la différence si l’on sait l’apprécier à sa juste valeur. Alors comme cela Dorian aimait le danger ? Bizarrement elle savait cela vrai, Noût savait qu’Ashcroft aimait vivre des moments intenses et forts en émotions, une espèce de sorcier aventurier qui était à la recherche d’un savoir et d’un danger inacceptable. Alors que la dernière phrase résonnait dans l’esprit de la jeune femme, cette dernière était parfaitement d’accord avec lui, une phrase qui était tout a fait juste et que pourtant peu de gens savait.

«Je ne doute pas de ces sages, bien au contraire. J’aurais d’ailleurs plus de chances d’en apprendre en vous accompagnant qu’en y allant seul. Peut-être qu’ils auront plus confiance qu’en l’homme blanc. Il faut dire déjà qu’au départ, on ne donnait pas un bon exemple, simplement en apportant ou même exigeant d’utiliser la magie actuelle. En tout cas, pour la danse, je pourrais toujours essayer et puis vous m’apprendrez au besoin. »

L’envie d’y aller était pour elle assez impressionnante, dire que cela ne faisait qu’une semaine qu’elle n’y était pas allée mais elle voulait déjà y retourner. Une envie impossible à combler, une envie qu’elle ne rassasiera jamais mais doucement la jeune femme s’y fera. Oui peut-être que les sages auront confiance en lui ou peut-être pas. Mais Néféret savait que s’il était avec elle, alors il l’accepterait car il faut dire qu’au moins dans son pays sa parole n’était jamais remise en doute ainsi que ses actes. Pour les égyptiens, Néféret était respecté autant par son statut que par sa volonté, elle en était fier et jamais ne voulait en changer. En ce qui concerne la danse, il est sûr que Noût serait ravie de servir de professeur car la danse était bien l’une des seules choses dont elle était douée et qu’elle pouvait partager ainsi. De plus revoir le sage bédouin qui était le chef de la tribu était important pour elle, bizarrement elle aimait beaucoup ce sorcier qui semblait connaître chaque rayon du soleil, chaque dune et chaque animal peuplant le désert par cœur. C’était peut-être aussi parce qu’il était un nomade et que son peuple avait une manière particulière de vivre et que cette liberté au fond l’enviait. Enfin tous ces ‘peut-être’ étaient incertains mais tout ce que l’égyptienne savait c’était qu’elle avait du respect pour cet homme.

«Tous les endroits du monde moldu ne sont pas aussi beaux, mais malgré tout, je connais quelques endroits qui devraient vous plaire en tout cas. Et je vous ferais visiter certaines villes, même moldues, parfois la nuit on dirait que c’est magique, vu la façon dont tout est éclairé et le calme qu’il y règne. »

Certes dans tous les pays, il y avait des endroits magnifiques et qui devaient être vu et appréciés à leurs juste valeurs et pourtant. Noût connaissait les endroits magiques d’Egypte mais lui demander de trouver de tels endroits dans d’autres pays serait lui poser une colle. La jeune femme ne savait pratiquement rien de l’Angleterre mais néanmoins connaissait un peu l’Ecosse qu’elle aimait par ses paysages magnifiques. Mais si on lui disait la France, elle ne pourrait dire que Tour Eiffel et si on lui parlait de l’Amérique la jeune femme ne pouvait dire que Statue de la Liberté. Mais elle était sûre que Dorian saurait trouver l’endroit qu’elle aimerait et qu’elle apprécierait à sa juste valeur tel que Stonehenge. Mais d’un côté, Néféret aurait bien voulu voir ses endroits sous un soleil de plomb et
sous un ciel parsemé de nuages. Sentir à nouveau la chaleur du soleil sur sa peau ou toute autre sensation qu’elle ne pourrait jamais ressentir.

«Sans vouloir vous offenser Princesse, vous êtes têtue comme une bourrique. Si tout le monde commençait à vouloir simplement protéger les autres et se protéger, on n’irait jamais vers les autres. Aucun contact. Je comprends que dans votre situation vous sentiez que vous ne pouvez pas vous lier à quelqu’un, mais franchement, vous avez peur de le mordre ? De perdre le contrôle ? Et si la personne veut vraiment être avec vous, malgré la vampire que vous êtes ? Vous allez la repousser ? Vous savez, des personnes adorent prendre des risques de ce genre, tout simplement parce qu’ils tiennent à la personne. Vous êtes quelqu’un à qui on s’attache facilement, vous êtes belle, ne gâchez pas cela, en vous refermant pour éviter tout contact trop personnel. Vous pourriez le regretter, et cela vous manquerait. La preuve, depuis le début de la nuit, on discute, on est là l’un près de l’autre, et est-ce que vous m’avez mordu ? Non. Et pourtant vous auriez pu avoir l’occasion, beaucoup même. »

Néféret était têtue et elle en était fière, c’était un trait de caractère qu’elle tenait de sa mère et la jeune femme savait que cela pouvait être considéré comme un défaut mais aussi comme une qualité et la jeune femme prenait cela pour un compliment. Ne pas lâcher le morceau et tenir tête, oui c’était bien elle. Mais tout le monde n’était pas comme elle et apparemment Dorian ne le comprenait pas, tout le monde ne pouvait pas tuer d’un simple coup de dent pour se nourrir. Rester avec elle, c’était rester avec un lion sauvage endormi mais qui peut se réveiller à tout moment. Il prenait l’exemple sur la nuit mais une nuit n’est pas une vie. Ce n’est pas du tout comparable, car cette nuit elle se contrôlait mais demain ? Et après demain ? Et dans dix ans ? Personne ne pouvait le savoir et si Noût savait qu’elle était capable de se contrôler alors ces précautions seraient inutiles et la jeune femme serait déjà en train de vivre normalement. Mais que faire ? Prendre des risques et un jour lorsque cet accident arrivera se retrouver en fuite perpétuelle ou à Azkaban ? Très peu pour elle et en plus vivre avec la mort d’une personne qu’elle aimait sur la conscience était quelque chose qu’elle admettrait jamais.

«Peut-être que c’est un peu le cas après tout. Les endroits de ce genre se font rares, peut-être parce qu’elles donnent l’impression d’être dans un tout autre monde. Un monde oublié dans lequel certains aimeraient bien s’y replonger avec joie.»

Le cœur de Néféret se remit à battre à un rythme tout a fait normalement, le sujet délicat passé la jeune femme souria à Dorian puis regardant une dernière fois l’endroit qu’elle trouvait magnifique avant de prendre la parole à son tour :

« Et bien vous avez bien choisit car je trouve cet endroit magnifique, il a un charme étrange que j’aime bien, peut-être est-ce la magie qui le possèdent tant. Certes pour moi cela ne vaut pas l’Egypte mais je dois dire que je l’apprécie beaucoup. »

Une fois ces paroles dites, Noût changea complètement de sujet celui là étant tout de même plus sérieux. Tout en continuant de parler, elle continuait de toucher la pierre froide et s’y tenait fermement.

« Les gens ont peur de la différence et de l’inconnu effectivement. Mais les faires changer d’avis prend du temps et même si moi j’en ai assez pour essayer du moins. Il faut que mon éternité serve au moins à quelque chose, vous ne croyez pas Dorian ? Les gens ne croient pas assez en le monde et sont soupçonneux de tout ce qui y vit. Il faut faire la différence mais aussi la respecter, il faut croire en la différence et vivre avec celle qui nous entoure. Continuer à rechercher le danger ainsi et à l’apprivoiser a votre manière, continuer de vivre avec ces sensations fortes tout en continuant à découvrir le monde et la magie qui y est présente. Continuer à vivre ainsi tout simplement ! »

Puis le sujet dévia sur l’Egypte et le voyage promis. De la rencontre avec les bédouins jusqu'à l’apprentissage de la danse, tout l’enviait.

« Ne vous inquiétez pas les sages ont confiance en moi et ont confiance en moi. Je suis respectée là-bas et je suis sûre qu’ils auront confiance en vous. Et ne vous inquiétez pas je serais ravie de vous apprendre à danser, Hathor en sera heureuse ! »

Elle lui souria puis quittant la pierre, elle s’approcha afin de cet ami nouveau et pourtant avec qui elle pouvait parler en toute et pleine sérénité. La jeune femme savait qu’elle pouvait parler en toute confiance et elle ne s’en privait pas. C’est ainsi que le sujet revint sur les lieux moldus et tout sourire elle continua de parler :

« Certes je ne pense pas que la Terre est peuplé d’endroit comme celui-ci car sinon j’y passerais mes nuits mais je suis sûre que vous Dorian vous sauriez trouvez les endroits qui sont magnifiques et uniques. Que cela soit proche de la nature ou au contraire en pleine ville je vous fais une entière confiance sur ce sujet là. »

Et puis le sourire quitta le visage de la jeune femme car ce sujet ne valait pas la moindre once de sympathie, bien qu’étant sérieux il méritait l’attention de Noût et cette dernière prit un air sérieux lorsqu’elle s’adressa à Dorian.

« Oui vous avez Dorian, je suis têtue et je le sais très bien et je prend cette remarque pour un compliment. Tout le monde n’est pas comme moi, tout le monde ne peut pas tuer quelqu’un en quelques secondes. Tout le monde ne boit pas du sang et peut devenir incontrôlable s’il n’en a pas bu. Heureusement que tout le monde n’est pas comme moi car sinon ce monde serait une véritable boucherie. Oui, j’ai peur de mordre quelqu’un que je peux aimer, j’ai peur de perdre le contrôle et de le tuer alors que je ne voudrais pas ! J’ai peur de prendre une autre vie ! Et si quelqu’un veut être avec moi alors je l’en empêcherais par tous les moyens possibles, je m’enfuirais sans cesse peut m’importe. Une nuit qu’est-ce que dans une vie ? Je ne veux pas dire qu’elle ne représente rien pour moi mais je veux dire que dans une seconde je peux détruire une vie, la votre et n’en doutez pas. Imaginez que je passe 5 ans avec des gens que j’aime sans me soucier que je peux les tuer car j’ai confiance que je puisse me contrôler et qu’un beau jour, pendant une nuit je n’ai pas pu me nourrir et que je devienne incontrôlable alors que je serais en présence de ces mêmes personnes ! Je peux tuer, je peux VOUS tuer ! »

Elle avait dit cela avec une rage, montrant qu’elle croyait en ce qu’elle disait puis s’écartant de Dorian elle se calma en commençant à marcher ….

« Et bien vous avez bien choisit car je trouve cet endroit magnifique, il a un charme étrange que j’aime bien, peut-être est-ce la magie qui le possèdent tant. Certes pour moi cela ne vaut pas l’Egypte mais je dois dire que je l’apprécie beaucoup. »

Il serait vraiment difficile de pouvoir comparer les endroits au final malgré tout. Mais bon d’un côté, il y avait ce charme quand même qui agissait. Certes ce n’était pas l’Egypte. De toute façon les endroits ne se ressemblaient guère la plupart du temps, il y avait toujours une part de différence comme actuellement. Mais d’un autre côté, il y avait quand même cette impression de sérénité en ce lieu, et puis il s’agissait d’un lieu assez calme comme certains lieux en Egypte. Peut-être pour cela qu’il l’avait amenée jusqu’ici. Peut-être pour ressentir en quelques sortes les mêmes effets que dans les monuments magiques de son pays. Cela était une solution envisageable. Ou simplement on avait eu envie de lui faire découvrir une partie de la beauté de ce pays. Bien que ceci ne soit qu’une infime partie en fin de compte. Chaque endroit avait sa propre parcelle de magie, la façon dont cela était présenté, ou même la vision que l’on avait, était différente de ce qu’on avait pu connaître, mais était-ce vraiment là l’important ? Pas vraiment. Il suffisait simplement de se laisser bercer. Et à première vue, elle avait l’air d’apprécier ce lieu. Une forte bonne chose. Cela aurait été dommage de venir ici, et puis il aurait fait sa première erreur comme guide. Néanmoins par la suite, après cette petite légèreté dans la conversation, celle-ci changea du tout au tout. Revenant sur un sujet bien plus sérieux en fin de compte.

« Les gens ont peur de la différence et de l’inconnu effectivement. Mais les faires changer d’avis prend du temps et même si moi j’en ai assez pour essayer du moins. Il faut que mon éternité serve au moins à quelque chose, vous ne croyez pas Dorian ? Les gens ne croient pas assez en le monde et sont soupçonneux de tout ce qui y vit. Il faut faire la différence mais aussi la respecter, il faut croire en la différence et vivre avec celle qui nous entoure. Continuer à rechercher le danger ainsi et à l’apprivoiser a votre manière, continuer de vivre avec ces sensations fortes tout en continuant à découvrir le monde et la magie qui y est présente. Continuer à vivre ainsi tout simplement ! »

Il esquissa un fin sourire sur cette conversation pour le moins sérieuse. Bien entendu, le sujet n’était pas à rire, loin de là, mais vu la passion qu’elle pouvait mettre dans ses convictions du moment, on ne pouvait évidemment que sourire face à cela. Il comprenait son point de vue. Après tout, on voyait assez souvent, sorciers comme moldus, préféraient ne pas faire attention à ces différences et vivre leurs vies tout simplement, sans se soucier de ce qui est différent. Un jour, peut-être que cela changerait. On ne sait jamais. Si on essayait déjà de faire changer d’avis ce beau monde, c’était déjà un premier point, pas de fait. Nul besoin d’y réussir. Car après tout, personne, en tout cas pas une personne seule, ne pouvait arriver à une telle chose. Cela était beaucoup trop demandé. Et quelque soit le monde ou l’on vivait, cela serait bien trop difficile malgré tout. L’éternité, un grand mot finalement. Elle avait une vie plus longue qu’eux, de par sa condition, peut-être que cela jouerait en sa faveur pour réussir cela. Il faudrait voir cela avec le temps tout simplement. Pour l’instant on ne pouvait qu’en parler, et critiquer voir trouver des solutions. Mais on ne pouvait jouer à ce petit jeu seul. Il suffisait parfois de simplement vivre, pour peut-être un jour, comprendre les autres, ainsi que les différences de chacun.

« Ne vous inquiétez pas les sages ont confiance en moi et ont confiance en moi. Je suis respectée là-bas et je suis sûre qu’ils auront confiance en vous. Et ne vous inquiétez pas je serais ravie de vous apprendre à danser, Hathor en sera heureuse ! »

Il hocha simplement de la tête. Il voyait bien qu’elle était ravie de pouvoir y repartir. Après tout, lorsqu’on était loin de chez soi, on voulait toujours y repartir. Un instant de nostalgie en fin de compte. D’autant plus qu’elle avait vécu loin de chez elle pendant longtemps, même pendant son sommeil finalement. Bien sur de son côté, il n’avait jamais vraiment eu cette sensation, si, il avait déjà été nostalgique, comme tout à chacun, mais malgré tout, jamais au point d’y repartir aussi rapidement. Mais après tout, il n’avait pas vécu les mêmes choses qu’elle, donc il ne pouvait totalement comprendre ce qu’elle ressentait. Pas à ce point là en tout cas. Bien, si elle voulait bien lui apprendre à danser, cela irait certainement mieux. Tout du moins à son avis. Car il ne savait pas encore exactement en quoi consistait cette danse, tout du moins, dans cette partie du monde. Certes il risquait d’être ridicule au début, mais on l’était tous, lorsqu’on commençait quelque chose finalement. De plus, l’avoir comme professeur, serait un grand plaisir. Elle savait ce qu’elle ferait, elle savait comment faire, et peut-être que cela lui permettrait de mieux s’entretenir avec les habitants des environs. Ou plutôt la confiance arriverait peut-être grâce à cela. Qui sait !

« Certes je ne pense pas que la Terre est peuplé d’endroit comme celui-ci car sinon j’y passerais mes nuits mais je suis sûre que vous Dorian vous sauriez trouvez les endroits qui sont magnifiques et uniques. Que cela soit proche de la nature ou au contraire en pleine ville je vous fais une entière confiance sur ce sujet là. »

C’était trop d’honneur qu’elle lui faisait malgré tout. Il n’était pas un expert malgré tout en ce qui concerne les monuments magiques, bien qu’il y avait quelques beaux endroits à voir sur Terre quand même. Disons simplement qu’il ferait de son mieux, ne voulant pas non plus la décevoir. Après tout, elle lui faisait confiance pour découvrir le monde et ses trésors, tout du moins, une partie bien entendu. Désormais à lui de trouver ce qui en valait le coup dans ce monde. Il avait déjà quelques idées pour ces petites excursions dans le monde magique ou non, il suffirait simplement de les mettre en place. De plus, ils ne risquaient pas grand-chose, sachant qu’ils iraient la nuit, cela serait beaucoup plus calme qu’en plein jour et certainement plus intéressant à voir. La nuit pouvait parfois montrer bien des endroits sous de nouveaux aspects. Enfin la partie détente de la conversation était terminée, et on revenait à nouveau sur un sujet épineux. Chacun ayant sa propre opinion sur cela, d’autant plus qu’en écoutant Noût, il remarqua bien que malgré tout, cela la touchait plus qu’on ne le pensait.

« Oui vous avez Dorian, je suis têtue et je le sais très bien et je prend cette remarque pour un compliment. Tout le monde n’est pas comme moi, tout le monde ne peut pas tuer quelqu’un en quelques secondes. Tout le monde ne boit pas du sang et peut devenir incontrôlable s’il n’en a pas bu. Heureusement que tout le monde n’est pas comme moi car sinon ce monde serait une véritable boucherie. Oui, j’ai peur de mordre quelqu’un que je peux aimer, j’ai peur de perdre le contrôle et de le tuer alors que je ne voudrais pas ! J’ai peur de prendre une autre vie ! Et si quelqu’un veut être avec moi alors je l’en empêcherais par tous les moyens possibles, je m’enfuirais sans cesse peut m’importe. Une nuit qu’est-ce que dans une vie ? Je ne veux pas dire qu’elle ne représente rien pour moi mais je veux dire que dans une seconde je peux détruire une vie, la votre et n’en doutez pas. Imaginez que je passe 5 ans avec des gens que j’aime sans me soucier que je peux les tuer car j’ai confiance que je puisse me contrôler et qu’un beau jour, pendant une nuit je n’ai pas pu me nourrir et que je devienne incontrôlable alors que je serais en présence de ces mêmes personnes ! Je peux tuer, je peux VOUS tuer ! »

Elle s’était rapprochée au début de la conversation avant de désormais se reculer, par rage certainement et de marcher. Ainsi donc il l’avait faite réagir rien qu’avec ses paroles. Peut-être déjà un premier pas en fin de compte. Bien qu’il doute qu’on en fasse un seul durant ce genre de conversation. Elle était assez têtue, et réussir à la faire changer d’avis, cela tiendrait certainement plus du miracle qu’autre chose. Mais qui ne tente rien, n’a rien après tout ! Et pourquoi toujours voir le mauvais côté des choses ? Elle était une vampire, elle était dangereuse, mais qui ne l’était pas ? On l’était tous quelque part, qu’on soit vampire ou non. D’ailleurs, il allait reprendre la parole en commençant sur ce point là de la conversation.

"Je parlais de cette nuit comme un exemple, sans plus. Bien sur vous pouvez tuer. Vous pouvez ne pas vous contrôler ou même finalement passer des années sans faire de mal à des personnes proches et le faire à un moment inopportun. Mais, les hommes de ce monde sont pareils. Qu’on soit vampire ou non, nous pouvons tous tuer des êtres proches lorsque l’envie nous y prend. Et cela n’a aucun rapport avec ce que l’on est. C’est juste dans la nature de l’homme. Nos sentiments peuvent nous pousser à tuer. Alors oui vous êtes différente car vous ne tueriez pour vous nourrir, mais Merlin m’en préserve, comment est-ce que vous pourriez savoir si vous pouvez vous contrôler ou non avec une personne chère si vous ne vivez pas ce genre de relations ? Hum ? Vous ne pouvez pas savoir de quoi l’avenir sera fait. De comment vous réagirez. Personne ne peut le prédire.

Vous pouvez toujours dire que vous vous connaissez, mais cela n’a aucun rapport. L’avenir n’est jamais écrit. Vous pouvez très bien aimée un homme ou je ne sais qui durant des années sans rien lui, comme lui faire quelque chose. Mais un homme normal peut faire exactement la même chose ! Alors la différence n’est pas si grande malgré tout. Je respecte votre côté protectrice envers les autres. Mais cela vous est plus autodestructeur que vous ne le croyez.

Alors OUI vous pouvez me tuer. Vous pourriez et vous avez l’occasion de le faire ! Mais quiconque s’engage avec une personne aussi différente que vous, sait dans quoi il s’engage. Les gens sont assez intelligents pour savoir qu’ils risquent leurs vies. Mais les sentiments sont parfois trop forts pour les mettre de côté, et on préfère prendre le risque. Et vous préférez vivre sans attache pendant des années, siècles plutôt qu’en profitant de la vie avec les autres, malgré ce qui peut se passer ? Vous dites vouloir vivre, et pourtant vous n’avez pas l’air d’appliquer votre propre concept ! Ironique ! Et tout le monde meurt un jour ! Vous avanceriez simplement ce jour !"

En colère ? Non. Il s’était simplement exprimé avec passion sur le sujet. Il n’arrivait décidément pas à la comprendre sur le sujet. En tout cas tout en parlant, il bougeait, s’avançant vers elle, faisant quelques pas ici et là, la fixant pendant qu’il déblatérait un tel discours finalement. Cela avait toujours eu du bon de marcher pour mettre en place ses idées. D’autant plus que le sujet était des plus sérieux actuellement. Comment cela pouvait-il en être autrement de toute façon ? Enfin ils avaient chacun leur opinion, et il doutait d’arriver à la faire changer d’avis, bien qu’il y mettait quelques arguments et sa propre passion dans ce qu’il disait. Enfin le sujet repartir désormais sur quelque chose de plus léger, espérons en tout cas, qu’on retrouve la bonne humeur d’antan.

"Oui on s’y sent bien ici. Et il est souvent préférable de visiter d’autres lieux de ce genre la nuit. Je ne sais pas, cela lui donne un petit côté plus mystique je dirais. Comme si on avait deux facettes, l’une la journée et l’autre la nuit. Et bien entendu, dans certains endroits, il vaut mieux y aller la nuit en tout cas. "

Léger sourire pour l’occasion, après la discussion de départ, on reprenait doucement sur une partie plus douce bien que la suite reparte sur quelque chose de sérieux. Mais sur ce point là ils avaient malgré tout l’air beaucoup plus en accord que sur le précédent.

"On essaye tous de faire de notre mieux pour faire comprendre ce genre de choses. Mais de toute façon, le plus important est encore de réussir à vivre tout simplement. Vivre selon ses envies, ses désirs, ses besoins. Se préoccuper des autres, écouter, comprendre, et peut-être se mettre en danger pour eux. Mais au final, tout ceci ne rejoint qu’un seul point, il s’agit de vivre sa vie, qu’elle soit longue ou courte, qu’elle dure des siècles ou quelques années. Simplement profiter de ce qu’on nous donne et des moyens qu’on se donne pour y arriver. "

Enfin là, malgré tout, on était assez d’accord avec elle, mais bon, dans le but bien entendu d’oublier tout le reste. Tout du moins ce qui était arrivé juste avant, il était temps quand même de reprendre un sujet qui les passionnerait tous les deux. Comme cette histoire de danse. Après tout, c’était bien plus léger comme conversation qu’avant. Et ils avaient l’air d’à peu près se comprendre là-dessus.

"Le principal, en même temps, est encore que vous puissiez revoir ce qui vous tient le plus à cœur, que je sois spectateur ou même acteur de cela à vrai dire. En tout cas, cela serait un grand plaisir de vous avoir comme professeur de danse. J’espère simplement que je ne serais pas trop gauche dans mes mouvements. Mais bon, nous verrons une fois sur place. Le but étant encore une fois pour vous, de revoir ce qui vous tient à coeur et de profiter de ces petits moments là. "

Après avoir parlé pendant de longues minutes, un silence s’installa mais fut très vite renversé par un flot de paroles provenant de Dorian. Cette discussion ressemblait plus à un jeu qu’autre chose, où celui qui allait avoir le dernier mot gagnait. De son côté Noût était sûre de ne pas changer d’opinion, de rester ainsi sur ses positions refusant tout autre solution que de se refuser tout relation amicale. Et de l’autre, il y avait Dorian bien déterminé à vouloir changer la jeune femme d’avis mais savait il qu’il y avait une chance sur un millier pour qu’elle change d’avis ?

«Je parlais de cette nuit comme un exemple, sans plus. Bien sur vous pouvez tuer. Vous pouvez ne pas vous contrôler ou même finalement passer des années sans faire de mal à des personnes proches et le faire à un moment inopportun. Mais, les hommes de ce monde sont pareils. Qu’on soit vampire ou non, nous pouvons tous tuer des êtres proches lorsque l’envie nous y prend. Et cela n’a aucun rapport avec ce que l’on est. C’est juste dans la nature de l’homme. Nos sentiments peuvent nous pousser à tuer. Alors oui vous êtes différente car vous ne tueriez pour vous nourrir, mais Merlin m’en préserve, comment est-ce que vous pourriez savoir si vous pouvez vous contrôler ou non avec une personne chère si vous ne vivez pas ce genre de relations ? Hum ? Vous ne pouvez pas savoir de quoi l’avenir sera fait. De comment vous réagirez. Personne ne peut le prédire.

Vous pouvez toujours dire que vous vous connaissez, mais cela n’a aucun rapport. L’avenir n’est jamais écrit. Vous pouvez très bien aimée un homme ou je ne sais qui durant des années sans rien lui, comme lui faire quelque chose. Mais un homme normal peut faire exactement la même chose ! Alors la différence n’est pas si grande malgré tout. Je respecte votre côté protectrice envers les autres. Mais cela vous est plus autodestructeur que vous ne le croyez.

Alors OUI vous pouvez me tuer. Vous pourriez et vous avez l’occasion de le faire ! Mais quiconque s’engage avec une personne aussi différente que vous, sait dans quoi il s’engage. Les gens sont assez intelligents pour savoir qu’ils risquent leurs vies. Mais les sentiments sont parfois trop forts pour les mettre de côté, et on préfère prendre le risque. Et vous préférez vivre sans attache pendant des années, siècles plutôt qu’en profitant de la vie avec les autres, malgré ce qui peut se passer ? Vous dites vouloir vivre, et pourtant vous n’avez pas l’air d’appliquer votre propre concept ! Ironique ! Et tout le monde meurt un jour ! Vous avanceriez simplement ce jour ! »

Il avait continué de parler sans s’arrêter alors que chaque mot résonnait dans l’esprit de la vampire, regardant Dorian d’un regard déterminé elle voulait lui faire comprendre qu’elle ne lâchait pas l’affaire. Têtue ? Oui et pas qu’un peu ! Certes chaque homme pouvait tuer d’une façon ou d’un autre, qu’il soit sorcier ou alors même moldu mais il le faisait de son plein gré et de plus pas en le vidant de son sang ainsi ! Et pourquoi tenter alors que toute relation serait lier à l’échec ? Vivre loin du soleil, dangereusement et de plus en vivant avec une personne qui peut tuer à chaque instant ? Serais-ce la définition du mot vivre ? Pas pour la jeune femme, loin de là. Effectivement personne ne peut le prédire et c’est cela qui rendait nerveuse la jeune femme, toute sa vie avait été construite du début jusqu'à la fin, son avenir avait été tracé mais contre sa volonté son chemin avait été détourné et maintenant Néféret ne savait pas quoi faire …

Alors qu’il disait encore que tout homme pouvait tuer, mais ces derniers pouvaient-ils tuer en quelques secondes ? Alors qu’un sorcier aurait sortit la baguette de sa poche Noût pouvait l’avoir déjà fait. Oui mais parfois les gens ne comprennent pas le danger que représente un vampire mais par contre lorsqu’il tue quelqu’un alors là, c’est un monstre qu’il faut enfermer à Azkaban et non l’homme avec qui on discutait quelques heures plus tôt. Les gens sont certes intelligents mais parfois ne comprennent pas la hauteur d’un tel danger.

Comme la princesse d’antant l’avait prédit, Dorian semblait s’être exprimé avec la même envie qu’elle et apparemment ce sujet allait être le plus important de la soirée car il était sûr qu’il était de taille. Repartant sur un sujet plus léger, la jeune femme l’écouta tout en ayant perçu que le ton avait changé radicalement.

«Oui on s’y sent bien ici. Et il est souvent préférable de visiter d’autres lieux de ce genre la nuit. Je ne sais pas, cela lui donne un petit côté plus mystique je dirais. Comme si on avait deux facettes, l’une la journée et l’autre la nuit. Et bien entendu, dans certains endroits, il vaut mieux y aller la nuit en tout cas. »

Le ton commençait à descendre et s’il on n’avait pas entendu les paroles qui précédaient celles-ci. Comme si cela n’avait pas existé et qu’il s’agissait d’une relation amicale et qui n’avait aucun sujet sérieux. Mais Noût bien que gardant le début de conversation dans son esprit, elle se dit effectivement que de voir certains endroits de nuit sous la protection de Noût et sous les étoiles qui l’accompagnait par tout temps jusqu'à ce qu’Amon revienne pour régner en maître. Les deux facettes pourtant si différentes, de plus avantage de taille : Au moins il n’y avait pas de queue ! : boulet : Bon ok, revenons dans un sujet plus sérieux.

L’envie de visiter ces lieux était présente dans l’esprit de Néféret et elle savait que chacune de ces visites allaient être surprenantes, bouleversantes mais surement pas monotones, la jeune femme en était certaine. Noût appréciait Dorian mais elle n’aimait pas du tout que l’on veuille changer sa vision des choses sur sa situation…

« On essaye tous de faire de notre mieux pour faire comprendre ce genre de choses. Mais de toute façon, le plus important est encore de réussir à vivre tout simplement. Vivre selon ses envies, ses désirs, ses besoins. Se préoccuper des autres, écouter, comprendre, et peut-être se mettre en danger pour eux. Mais au final, tout ceci ne rejoint qu’un seul point, il s’agit de vivre sa vie, qu’elle soit longue ou courte, qu’elle dure des siècles ou quelques années. Simplement profiter de ce qu’on nous donne et des moyens qu’on se donne pour y arriver.»

Revenir sur un sujet sérieux sur lequel, ils étaient plus ou moins d’accord était reposant. Il était vrai que chacun essayait de vivre sa vie selon ses envies et d’être heureux. Mais bon, pour la jeune femme son réveil n’était la que pour changer les choses et non pour qu’elle puisse vivre une vie avec des amis et des personne qu’elle aimerait. Quand aux moyens cela n’était rien, car lorsque l’on voulait alors le reste n’était que futilité. La pensée humaine pouvait tout dépasser quand elle le voulait, il suffisait de croire en elle … de croire en nous. Mais c’est cela qui bloquait tant de personnes, ne pas croire en la volonté humaine était une grave erreur que même Noût faisait. Elle ne croyait pas en sa capacité de se retenir durant des années et de pouvoir vivre en société comme tout le monde.

Puis revenant sur un sujet plus léger, la discussion allait être par moment intenses et par d’autre agréable. Voguer ainsi sur de tels sujets était quelque chose d’attrayant par bien des côtés.

« Le principal, en même temps, est encore que vous puissiez revoir ce qui vous tient le plus à cœur, que je sois spectateur ou même acteur de cela à vrai dire. En tout cas, cela serait un grand plaisir de vous avoir comme professeur de danse. J’espère simplement que je ne serais pas trop gauche dans mes mouvements. Mais bon, nous verrons une fois sur place. Le but étant encore une fois pour vous, de revoir ce qui vous tient à cœur et de profiter de ces petits moments là.»

Il était vrai que rien que d’y penser, semblait la ranimer petit à petit mais cette excursion était aussi un moyen de voir comment il réagissait dans une telle situation et voir s’il comprenait la danse égyptienne. De plus, cela allait permettre à Dorian de connaître l’Egypte ancienne sous son plus beau côté et de plus Noût était la mieux placé pour lui faire vivre un tel moment. Auprès d’un feu, les nomades rient, dansent et chantent avec une liberté qui est maintenant perdue dans la plupart des pays. Certes, ils ne sont pas les hommes les plus riches de la planète mais leurs savoirs est un trésor inestimable dont peu de personnes avaient conscience.

Avant de prendre la parole, la jeune femme voulait faire comprendre à cet homme qu’elle était bien dangereuse. Elle s’approcha de lui, le regardant d’un regard serein, elle n’était qu’a un ou deux mètres de lui. Puis d’un seul coup, en quelques mouvements légers et rapides se trouva derrière lui, une main sur son coup et ses dents à quelques centimètres de la peau de l’aventurier pris au piège. Prenant la parole, elle murmura sachant que cela ne savait à rien de crier étant donné qu’elle était juste là.

« Ne doutez jamais de ce que peux faire une personne, que cela soit du bien ou alors au contraire du mal. Nous sommes capables de tout avec et contre notre volonté. Oui je peux passer des heures, des journées et même des années sans faire de mal mais une seconde d’inattention et là tout change. Vous savez qu’il suffirait que j’approche mes lèvres de votre cou et vous n’êtes plus de ce monde ? Que le temps de sortir votre baguette je peux déjà vous avoir vidé de votre sang ? Que le temps de sortir l’arme moldu que vous porté la vie changera du tout au tout pour vous ? »

Dorian était resté immobile silencieux mais néanmoins elle savait que ce qu’elle venait de lui faire l’avait faire réagir. Se déplaçant, elle marcha quelques pas avant de se mettre devant l’aventurier. Noût le regarda de nouveau de son regard cendre et continua de parler avec une intensité plus grande mais avec la même conviction :

« A l’instant j’aurais pu vous tuer certes je me suis retenue mais je reste vampire. L’odeur, la vue et le gout du sang me sont un véritable délice sachez-le. Est-ce qu’un homme peut tuer d’une manière aussi cruelle ? Est-ce qu’un homme peut tuer avec une telle rapidité ? Nous vivons dans l’ombre et nous savons nous y cacher. Nous n’avons besoin de rien pour tuer et nous le faisons avec rapidité et précision ne laissant aucune trace à part un corps...mort. Cela me fait bizarre de dire nous ainsi mais j’en fais parti et je ne répugnerais pas cette partie de moi. Nos sentiments certes nous poussent à tuer mais lorsqu’en plus cela devient une fonction naturelle, que dans nôtre esprit cela nous hantes que pouvons nous faire ? Certes je peux me contrôler mais pour combien de temps ? J’ai eue une éducation et j’ai des principes qui font que je me contrôle. L’avenir effectivement offre des surprises à tout le monde mais je ne veux pas qu’elle m’en offre des mauvaises comprenez vous ? Alors oui je peux vous tuer, non je ne veux pas mais les gens ne sembles pas réaliser le danger que je suis, vous-même vous ne le voyez même pas. »

Puis revenant sur un sujet plus léger, son ton se radoucit :

« Il est vrai que de visiter de tels endroits doivent être magnifiques. Je n’ai visité qu’un autre endroit que l’Egypte et ce fut Pétra. Connaissez-vous ? Cet endroit est tout bonnement magnifique, c’est dans des endroits ainsi que l’on sait que l’homme est capable de faire des grandes choses. Néanmoins je pense que mon pays à fait de beaux monuments, d’ailleurs l’un est à Paris je crois bien. Combien de personnes ont pensé aux hommes qui l’on construit en passant devant ? Je ne pense qu’il n’y en a pas beaucoup. »

Puis un autre sujet sérieux, alors qu’elle parlait Horus était revenu sur son épaule et redevint immobile comme une statue, il était tellement indispensable :

« Vivre est quelque chose d’important et parfois on l’en oublie le sens. Même moi, certes je veux vivre mais je dois penser aux autres et à leurs protections avant mes besoins même vitaux. J’en profite à ma manière lorsque je suis sure de moi. Vous, préférez les voyages et apprendre ainsi et moi j’essaye d’y faire changer les mentalités. Je vis ainsi.»

Elle caressa les plumes de son faucon avant de finir de parler :

« Je suis sûre que vous allez adorer cela, la musique, les chants et leur façon de vivre. Ils ont compris la définition de ce mot qu’est vivre. Ils connaissent beaucoup de choses et aiment le transmette. Ils sont sages et lorsque je danse là-bas j’ai l’impression de revenir à mon ancienne vie … »

« Ne doutez jamais de ce que peux faire une personne, que cela soit du bien ou alors au contraire du mal. Nous sommes capables de tout avec et contre notre volonté. Oui je peux passer des heures, des journées et même des années sans faire de mal mais une seconde d’inattention et là tout change. Vous savez qu’il suffirait que j’approche mes lèvres de votre cou et vous n’êtes plus de ce monde ? Que le temps de sortir votre baguette je peux déjà vous avoir vidé de votre sang ? Que le temps de sortir l’arme moldu que vous porté la vie changera du tout au tout pour vous ? »

D’accord, elle avait l’air de vouloir lui faire peur. Notamment en se déplaçant à cette vitesse pour venir dans son dos, se coller et prête à le mordre dans le cou, nuque. Bref. Toujours est-il en tout cas, que c’était sûrement pour montrer qu’elle était dangereuse. Parce qu’elle croyait que pour lui, elle ne l’était pas ? Bien sur que si, il le savait parfaitement, il le cachait bien au travers de sa légèreté et du reste, mais ce n’était pas pour autant qu’il était inconscient. D’autant plus qu’il était légèrement disons fou sur les bords quand même, la preuve, à cet instant, en sentant son souffle dans son cou, alors qu’elle était proche de le mordre, il était entrain de sourire.

Bien sur il ne bougeait pas d’un centimètre, non, il était simplement concentré sur le souffle de Noût sur sa peau, alors qu’un sourire amusé prenait place sur ses lèvres. Niveau sensations fortes, c’était garanti, par contre, la peur n’augmentait pas vraiment. Ou alors c’était justement parce qu’il y en avait actuellement, qu’on prenait plaisir à ce genre de situation. La peur amène le courage, amène le danger, et il vivait de cela.

« A l’instant j’aurais pu vous tuer certes je me suis retenue mais je reste vampire. L’odeur, la vue et le gout du sang me sont un véritable délice sachez-le. Est-ce qu’un homme peut tuer d’une manière aussi cruelle ? Est-ce qu’un homme peut tuer avec une telle rapidité ? Nous vivons dans l’ombre et nous savons nous y cacher. Nous n’avons besoin de rien pour tuer et nous le faisons avec rapidité et précision ne laissant aucune trace à part un corps...mort. Cela me fait bizarre de dire nous ainsi mais j’en fais parti et je ne répugnerais pas cette partie de moi. Nos sentiments certes nous poussent à tuer mais lorsqu’en plus cela devient une fonction naturelle, que dans nôtre esprit cela nous hantes que pouvons nous faire ? Certes je peux me contrôler mais pour combien de temps ? J’ai eue une éducation et j’ai des principes qui font que je me contrôle. L’avenir effectivement offre des surprises à tout le monde mais je ne veux pas qu’elle m’en offre des mauvaises comprenez vous ? Alors oui je peux vous tuer, non je ne veux pas mais les gens ne sembles pas réaliser le danger que je suis, vous-même vous ne le voyez même pas. »

Elle s’était à nouveau déplacée pour se mettre devant lui, elle croyait l’impressionner au travers de ceci ? En tout cas les deux étaient aussi motivés l’un que l’autre, ils n’en démordraient pas. Ok mauvais jeu de mots à vrai dire, mais dans un sens c’était exact n’est-ce pas ? Elle était bouchée, mais il n’était pas mieux dans son genre à vrai dire. Et puis elle ne voyait que le côté négatif de sa situation. Elle était vampire et alors ? On ne parlait pas forcément d’avoir des relations autre que conventionnelles avec seulement des humains. Il n’y avait pas que des humains dans le monde. Enfin, de toute façon d’ici à ce qu’il arrive à lui faire changer d’avis, le jour serait levé depuis longtemps.

Enfin ce n’était pas pour autant qu’il allait abandonner, loin de là. De toute façon, là ce n’était qu’un prélude, il le savait bien. Elle ferait encore tout pour lui faire oublier sa tentative actuelle. Ce n’était pas sans risque, sans danger, mais bon, à croire qu’il aimait cela le danger. Ou simplement c’était pour elle, parce qu’il l’appréciait qu’il faisait cela. Possible aussi.

« Il est vrai que de visiter de tels endroits doivent être magnifiques. Je n’ai visité qu’un autre endroit que l’Egypte et ce fut Pétra. Connaissez-vous ? Cet endroit est tout bonnement magnifique, c’est dans des endroits ainsi que l’on sait que l’homme est capable de faire des grandes choses. Néanmoins je pense que mon pays à fait de beaux monuments, d’ailleurs l’un est à Paris je crois bien. Combien de personnes ont pensé aux hommes qui l’on construit en passant devant ? Je ne pense qu’il n’y en a pas beaucoup. »

Il ne connaissait pas beaucoup de choses en culture. Enfin si un minimum à vrai dire, certes il avait voyagé, vu des pays, mais difficile au final de se rappeler de tout. Certains endroits en Egypte étaient tout aussi beaux qu’ailleurs. Enfin en tout cas pour le moment le sujet était revenu sur quelque chose de beaucoup plus doux qu’auparavant dirons nous. Parler du monde, des monuments qui existaient, c’était bien moins prise de tête que la conversation précédente. Toujours est-il en effet, qu’il se rappelait de cette ville. Concernant cette dernière d’ailleurs, il y avait été une fois, bien entendu, il n’avait pas vraiment eu la même vision qu’elle, n’étant pas du pays pour sa part.

Il était un peu comme un touriste découvrant de nouveaux monuments, bien qu’il ait une vue bien différente malgré tout des touristes habituels. Il s’agissait d’éléments chargés d’histoire en fin de compte, qui était régulièrement souillé par les voyageurs. Mais en même temps, c’était un signe que certaines beautés restaient toujours quelque soit les années, présente au cœur du paysage du pays.

« Vivre est quelque chose d’important et parfois on l’en oublie le sens. Même moi, certes je veux vivre mais je dois penser aux autres et à leurs protections avant mes besoins même vitaux. J’en profite à ma manière lorsque je suis sure de moi. Vous, préférez les voyages et apprendre ainsi et moi j’essaye d’y faire changer les mentalités. Je vis ainsi.»

On revenait malgré tout sur un tout autre sujet, bien sur plus sérieux pour l’occasion et à vrai dire, peut-être un des seuls sur lequel ils avaient l’air à peu près d’accord. L’importance de vivre en fin de compte. Il comprenait sa vision des choses, qui n’étaient peut-être pas la même que lui. Mais dans un sens, chacun souhaitait ou plutôt espérait que les gens comprennent ce que voulait dire vivre. Pas simplement survivre dans ce monde, mais vivre selon ce qu’on était ou ce qu’on voulait être tout simplement.

« Je suis sûre que vous allez adorer cela, la musique, les chants et leur façon de vivre. Ils ont compris la définition de ce mot qu’est vivre. Ils connaissent beaucoup de choses et aiment le transmette. Ils sont sages et lorsque je danse là-bas j’ai l’impression de revenir à mon ancienne vie … »

Là-dessus, que voulez-vous qu’il dise réellement après tout ? Il n’avait rien à dire. Tout simplement, là, il fallait simplement écouter, il était bon pour écouter parfois comme en ce moment. Il ne pouvait dire exactement qu’il la comprenait, loin de là, vu qu’ils n’avaient pas vécu à la même période et seulement les mêmes traditions. Non simplement on écoutait avec patience et humilité. Après tout, il était toujours bon de savoir comment cela fonctionnait ailleurs. De plus, il avait toujours été, disons, comment dire, pas fasciné, mais interloqué de voir les anciennes manières, façons. De nos jours cela n’existait plus vraiment, et qui pouvait mieux en parler que quelqu’un ayant vécu ces moments là. C’était comme si au final, il était l’élève sur le moment et qu’elle était le professeur qui transmettait sa passion. On pouvait voir cela comme ça, et c’était un peu ce qu’il faisait après tout.

D’ailleurs, c’était là-dessus qu’il allait reprendre la conversation, on ne commencerait pas par le sujet qui fâche, non, cela viendra en son temps. Pour l’instant, autant continuer sur un ton plus doux de la conversation. L’orage viendrait bien assez vite après tout.

"Je peux toujours essayer de comprendre ce que vous ressentez. Même si je ne pourrais jamais le savoir. Il s’agit de pratiques anciennes, pratiques qui existaient et qui avaient lieu avant que je n’existe. Pour l’instant je suis plus l’élève qui apprend à aimer la passion de son professeur au travers de son récit. "

Il sourit, malicieusement, comme parfois il en avait l’habitude. Voilà comment il voyait les choses sur ce point là. La danse. De toute façon pourquoi parler de quelque chose dont il ne savait rien à vrai dire ? Non il ne pouvait pas. Soyons simplement humble, et avouons notre faiblesse sur ce point là. Mais peut-être que la part la suite, cette faiblesse n’en serait plus une, une fois que ce voyage sera effectué en tout cas. On verra bien à ce moment là. Enfin pour le moment reprenons sur un sujet légèrement plus sérieux.

"Nous vivons chacun selon nos envies ou comment nous voyons notre vie. Ah bien sur nous avons quelques prérogatives, mais quelque part, nous vivons toujours nos propres envies du moment je dirais, sans qu’on s’en rende vraiment compte. Comme si cela se faisait de façon innée. On ne peut pas vraiment contrôler sa nature dans la vie, on fait ce pour quoi on a envie de faire ou que l’on doit de faire. Mais nous vivons. "

On partait malgré tout dans certaines discussions assez philosophiques en fin de compte. Bon on n’était pas le plus doué dans ce domaine mais malgré tout on essayait de se débrouiller. Il aurait peut-être du prendre des cours chez les moldus sur ce sujet là. Car parler de la vie ou même simplement de vivre, ce n’était jamais simple en fin de compte. Surtout dans un sens general. Enfin on espérait malgré tout s’en sortir de façon honorable. Tout du moins espérons le quand même !

"Vous savez, maintenant, les touristes sont plus occupés à observer plutôt de comprendre et d’apprendre comment cela s’est fait. Que ce soit à Paris ou en Egypte. Cela se voit à chaque journée. Désormais c’est devenu quasiment du commerce tout ceci, pour cela qu’il est toujours préférable de se balader dans ce genre d’endroits la nuit. Nous n’avons personne pour venir, disons, perturber le petit moment magique que la vue pourrait nous donner tout simplement."

Comme quoi on pouvait toujours repartir sur un sujet beaucoup moins sérieux à vrai dire. Enfin pour le moment, c’était l’heure de vérité, d’ailleurs, il faisait, il fit plutôt, quelques pas dans sa direction. Il était déterminé, et elle avait beau réussi à l’avoir étonné tout à l’heure vu sa vitesse pour l’atteindre dans le dos, ce n’était pas pour autant qu’il tournerait le dos et laisserait tomber. De toute façon cela se voyait au regard qu’il avait, il était déterminé, en quelque sorte à vrai dire.

" Vous croyez sincèrement que je ne le sais pas ? Que je ne connais pas un tant soi peu les vampires ou même toute autre créature ? Que la distinction entre le bien et le mal m’est inconnu ? Mauvaise réponse en tout cas. Je sais parfaitement qui vous êtes, ou ce que vous êtes. Je sais parfaitement les risques que j’encours actuellement en étant là, face à vous, mais vous en courrez tout autant que moi, Princesse."

Léger sourire pour l’occasion, alors qu’il s’approchait d’avantage. Si elle voulait jouer à ce petit jeu, elle allait être servie après tout. En même temps, il l’avait cherché au début, mais bon, maintenant il était temps de contre-attaquer en quelque sorte. Comme l’aurait dis son père, la meilleure défense était toujours l’attaque, même s’il ne la considérait pas comme une ennemie malgré tout, on parlait dans le sens des paroles qu’il venait de dire bien entendu. Imperceptiblement, alors qu’il n’était désormais qu’à quelques centimètres d’elle, à moins qu’elle se recule bien entendu, il avait passé dans son holster sortant son arme. Il n’avait pas l’intention bien sur de l’utiliser, mais simplement actuellement, il pointa le canon contre le ventre de Noût. Comme elle avait fait avec ses dents tout à l’heure finalement. Le tout en le sortant le plus discrètement possible.

" Princesse, certes les humains ne tuent pas aussi rapidement que vous, d’ailleurs, qui le pourrait ? Mais ils tuent quand même. Un sort, une balle suffit. Personne n’est immortel, nous mourrons tous un jour. Vous ne l’êtes pas, je ne le suis pas. Vous avez juste une durée de vie plus longue que les sorciers et les moldus. Et quelques appétits différents. Je sais très bien à quoi je m’expose actuellement, sinon croyez vous franchement que je resterais là à vous côtoyer malgré le fait que je vous aime bien ? Soyons réaliste quand même Princesse. Je sais dans quoi je me fourre en étant avec vous ce soir. Est-ce que cela me fait peur ? En quelque sorte, c’est un risque à courir. D’autres en prennent également, d’autres qui côtoient également des vampires ou des loups-garous. Et puis c’est dommage quand même. Vous pouvez très bien avoir des relations autres que conventionnelles et pas seulement avec des humains mais on dirait que vous bloquez. Beau gâchis tiens !"

Toujours est-il cependant qu’il rengaina l’arme dans son holster, sans pour autant pour le moment se reculer. Non simplement la fixer dans les yeux, sans vaciller. Signe que bien qu’elle était vampire, et qu’elle pouvait le tuer en quelques secondes, cela ne serait pas ça qui le ferait reculer.

" Bref, vous devriez profiter de la vie. Si vous ne le faites pas, vous manquez des choses, et elle ne sert à rien d’être vécue. La vie est pleine de risques. Alors sortir l’excuse de ce que vous êtes et de ce que vous êtes capable de faire, je connais mieux quand même. Même n’importe qui, peut mourir dans la seconde, suffit de passer le passage pour piétons sans avoir vu le véhicule passer et BAM on est mort. Cela revient au même. Si vous ne savez pas profiter des plaisirs de la vie, faire la fête, s’envoyer en l’air, voyager, rire, s’amuser, même des émotions négatives, pleurer, être en colère, alors dans ce cas je suis peiné pour vous."

Avant de déposer un baiser sur sa joue, montrant qu’il n’y avait rien de personnel là-dedans. C’était juste sa vie des choses, comme cela se passait selon lui et c’était triste. Enfin en tout cas, il fit à nouveau quelques pas en arrière, s’adossant contre un des menhirs de présent. Il lui serait difficile désormais de l’avoir par derrière en tout cas.

C’est bon, elle avait fini de parler et pendant les quelques secondes de silence que chacun entretenait, Noût pensa à cette discussion qui était semblable à une mer qui peut changer du tout au tout en quelques secondes. Agitée, douce et reposante par instants on pouvait aimer s’y reposer et la voir ainsi mais pouvant aussi devenir violente et mortelle. Enfin, la différence était que cette discussion n’allait pas se finir par la mort de l’un deux, enfin Néféret l’espérait.

Dorian prit la parole à nouveau, et Noût s’attendait à qu’il ait une voix aussi forte et où l’on y sentait la conviction s’y installer. Mais ce fut plutôt une voix douce et calme et pour cause on parlait de la danse et non de la place de Noût dans la société.

« Je peux toujours essayer de comprendre ce que vous ressentez. Même si je ne pourrais jamais le savoir. Il s’agit de pratiques anciennes, pratiques qui existaient et qui avaient lieu avant que je n’existe. Pour l’instant je suis plus l’élève qui apprend à aimer la passion de son professeur au travers de son récit.»

Il était vrai que peu de personnes pouvaient savoir ce que l’on ressentait dans un tel moment car tout simplement il n’y avait pas beaucoup de monde qui revenait d’un réveil de plusieurs milliers d’années et pouvant retrouver ainsi par une simple danse son ancien monde ou une simple pensée il faut dire. Alors qu'elle dormait, ses rêves la plongeait souvent à cette époque alors que tout allait bien, alors qu'elle discutait de choses et d'autres malgré son jeune âge avec son père ou alors lorsqu'elle étudiait les rudiments pour bien servir son pays ou encore lorsqu'elle sentait la flèche de son tir à l'arc vibrer doucement près de son oreille. Mais ses cauchemars quand à eux faisaient revenir à la surface la nuit la plus effroyable de sa vie. Elle ressentait encore la douleur insupportable et qui brulait tout son être, elle entendait encore sa voix languissante et elle voyait encore ses yeux verts dont le malice et la folie en était imprégné la regardant comme si elle était un bijou qu'il allait volé …

Être l'élève ? Un élève alors doué qui en connaissait plus que 'le maitre' en bien des domaines mais il était sûr que lorsqu'il s'agissait de son pays ou alors des lois diverses et variées qui concernaient les vampires, Néféret était incollable. Il était vrai que la jeune femme y mettait de la passion, une passion dévorante qui la rongeait doucement de l'intérieur avec un tel plaisir qu'elle ne pouvait s'en passer. Alors qu'il sourit comme à son habitude, ce qui parfois pouvait sembler peut-être un peu trop décontracté mais qui semblait tout de suite mettre à l'aise et continua sur un sujet sérieux mais n'étant tout de même pas le plus important de la soirée aux yeux de Noût car l'autre parlait plus d'elle et qu'ils n'étaient pas du tout d'accord sur ce point de vue. Un débat dans un tel milieu ne pouvait qu'être intéressant.

«Nous vivons chacun selon nos envies ou comment nous voyons notre vie. Ah bien sur nous avons quelques prérogatives, mais quelque part, nous vivons toujours nos propres envies du moment je dirais, sans qu’on s’en rende vraiment compte. Comme si cela se faisait de façon innée. On ne peut pas vraiment contrôler sa nature dans la vie, on fait ce pour quoi on a envie de faire ou que l’on doit de faire. Mais nous vivons. »

Vivre est un bien grand mot dont peux de gens en savent la valeurs, entre coups de blues et crises passagères les gens oublient les choses simples qui donne le goût de vivre chaque seconde intensément tel que courir sur la plage alors que les vagues vous bouscule, ou alors sentir tout simplement le vent qui vous frappe au visage avec une douceur puissante bref ces petits moments de rêves intenses …

Nous vivons par nos envies ? Cela dépend qui nous somme mais il est vrai que bien que parfois l'on en sent rend pas compte c'est surtout sur nos envies du moment que nous réagissions et que nous avançons, il faut dire que si nous avions pas d'aspirations quel but aurions-nous ? Vivre tout simplement vivre …

Ce qui était bien c'est que chaque sujet était intéressant ou alors le devenait. Une simple parole sur l'Égypte était devenue une promesse de voyage et de découverte et lors que l'on parlait de Noût cela dériva directement sur la situation des vampires dans le monde actuel. Et puis revint un sujet léger, qui précédait le plus important, restant tout aussi impassible ne voulant surtout pas montrer à Dorian qu'elle avait hâte encore de converser sur le dernier point, elle écouta sérieusement ses paroles :

«Vous savez, maintenant, les touristes sont plus occupés à observer plutôt de comprendre et d’apprendre comment cela s’est fait. Que ce soit à Paris ou en Égypte. Cela se voit à chaque journée. Désormais c’est devenu quasiment du commerce tout ceci, pour cela qu’il est toujours préférable de se balader dans ce genre d’endroits la nuit. Nous n’avons personne pour venir, disons, perturber le petit moment magique que la vue pourrait nous donner tout simplement.»

Il est vrai que maintenant voyager dans un pays n'était plus ce que cela était avant. On prenait des mois pour visiter un pays, on le faisait avec rigueur ne voulant rien oublier. Les pyramides et autres monuments étaient admirées par leurs architectures et les pharaons de l'Égypte étaient tout a fait honorés a leur juste valeur. Maintenant une semaine suffisait pour visiter un pays étranger, il fallait débourser pour voir les monuments qui parfois ne sont considérés que comme des ruines de l'ancien temps. La nuit, tout redevenait beau et sans artifice, tout était silencieux et l'on entendait pas les paroles stupides des guides qui ne savait que la moitié de l'histoire de ces derniers. Mais que faire ?

Bon maintenant il fallait se tenir prête, l'égyptienne était prête à toute éventualité car cette dernière savait que Dorian allait répliquer. Rien qu'à son regard déterminé on pouvait le savoir, il préparait quelque chose et tout comme lui Néféret allait rester de marbre, du moins elle essayerait.
Alors qu'il faisait quelques pas en sa direction, il se mit à parler d'une voix assurée :

«Vous croyez sincèrement que je ne le sais pas ? Que je ne connais pas un tant soi peu les vampires ou même toute autre créature ? Que la distinction entre le bien et le mal m’est inconnu ? Mauvaise réponse en tout cas. Je sais parfaitement qui vous êtes, ou ce que vous êtes. Je sais parfaitement les risques que j’encours actuellement en étant là, face à vous, mais vous en courrez tout autant que moi, Princesse.»

Certes Dorian pouvait en savoir des choses sur les vampires et autres créatures mais qui mieux que la créature elle-même pouvait savoir les sentiments qu'elle pouvait éprouver et les craintes ? Lui ne pouvait pas savoir le regret profond que l'on éprouvait lorsque l'on comprend que l'on en pourra plus rester sous les rayons d'Amon ou alors la sensation de soif incroyable qui envahissait le corps avec une telle frénésie à une simple vue de sang ou alors de son odeur. La sensation d'être contrôlée par ce liquide rouge, d'être sous ses ordres et de ne pouvoir y résister. Oui Dorian pouvaient connaître l'histoire entière des vampires mais jamais il ne pouvait savoir ce que l'on ressent lorsque l'on en ai véritablement un. Alors qu'on est sous son contrôle, le bien et le mal n'a plus d'importance, on redevient une bête sauvage complètement assoiffée et rien en pourra y changer. Le «princesse» qu'il prononça à la fin lui rappela son statut d'antan, car il faut dire que lors de cette discussion la jeune femme avait oublié tous ses principes et qu'ils étaient simplement deux personnes parlant d'un sujet sérieux leur tenant à cœur.

Cependant après les quelques paroles qu'il prononça, il avait commencer à s'approcher de l'égyptienne jusqu'à s'arrêter à quelques centimètres de son corps un léger sourire l'accompagnant. L'arme moldue qu'elle avait aperçue tout à l'heure était pointé sur son ventre bien que Noût savait qu'il n'allait rien faire, du moins elle avait confiance en lui. Cependant bien qu'elle resta immobile restant le plus calme possible, Néféret ne pouvait se sentier comme oppressé et par instinct elle voulait retrousser sa lèvre mais n'en fit rien. La confiance en cet homme commençait à se faire sentir et elle réussissait même à contrôler quelque peu son instinct de créature bien qu'elle détestait qu'on appelle les vampires ainsi.

«Princesse, certes les humains ne tuent pas aussi rapidement que vous, d’ailleurs, qui le pourrait ? Mais ils tuent quand même. Un sort, une balle suffit. Personne n’est immortel, nous mourrons tous un jour. Vous ne l’êtes pas, je ne le suis pas. Vous avez juste une durée de vie plus longue que les sorciers et les moldus. Et quelques appétits différents. Je sais très bien à quoi je m’expose actuellement, sinon croyez vous franchement que je resterais là à vous côtoyer malgré le fait que je vous aime bien ? Soyons réaliste quand même Princesse. Je sais dans quoi je me fourre en étant avec vous ce soir. Est-ce que cela me fait peur ? En quelque sorte, c’est un risque à courir. D’autres en prennent également, d’autres qui côtoient également des vampires ou des loups-garous. Et puis c’est dommage quand même. Vous pouvez très bien avoir des relations autres que conventionnelles et pas seulement avec des humains mais on dirait que vous bloquez. Beau gâchis tiens !»

Oui personne ne peut tuer aussi rapidement que la jeune femme mais bon tout le monde pouvait tuer d'une façon ou d'une autre. Tous sont mortels et heureusement car comme le dit si bien un certain Woody Allen “Pour l'homme qui pense, la mort n'est pas une fin mais un commencement”. Il faut simplement vivre le temps que l'on peut avec quelques contraintes mais vivre quand même. Quand aux quelques appétits dont parlait Dorian il faut dire que cela n'était rien du tout, après tout une vie en plus ou en moins sur la planète quelle différence ? Et si Dorian devait boire du sang à intervalles régulières et qu'il devenait fou simplement à l'odeur, aurait-il la même réaction ? Et oui, la jeune femme se bloque et pour cause. Les vampires la respectait mais la craignait aussi, la première chose lorsqu'elle devint leur représentante fut «Je veux défendre les bons mais les autres seront envoyés chez Seth. » Cela en avait effrayé quelques uns et le reste n'osait pas s'approcher de l'égyptienne, ses propos étaient clairs je peux vous défendre mais aussi me retourner contre vous. Alors il lui restait les humains qu'elle pouvait tuer et les loups-garou dont la plupart n'aimait pas ces autres créatures de la nuit. C'était simple, un gâchis certes mais obligatoire …

Continuant de la regarder sans vaciller et montrer un seul signe de faiblesse l'explorateur continua de parler :

«Bref, vous devriez profiter de la vie. Si vous ne le faites pas, vous manquez des choses, et elle ne sert à rien d’être vécue. La vie est pleine de risques. Alors sortir l’excuse de ce que vous êtes et de ce que vous êtes capable de faire, je connais mieux quand même. Même n’importe qui, peut mourir dans la seconde, suffit de passer le passage pour piétons sans avoir vu le véhicule passer et BAM on est mort. Cela revient au même. Si vous ne savez pas profiter des plaisirs de la vie, faire la fête, s’envoyer en l’air, voyager, rire, s’amuser, même des émotions négatives, pleurer, être en colère, alors dans ce cas je suis peiné pour vous. »

Certes sa vie ne serait pas des plus passionnante mais que pouvait-elle y faire ? Mettre à chaque seconde des gens en danger ? De plus, depuis son réveil dans son pays natal Noût avait un but bien précis et rien ne pouvait l'en dissuader. La vie est pleine de risque alors était-ce véritablement la peine d'en rajouter ? Non, cela n'était pas cela que lui dictait sa raison. Bien que ses envies lui dictait autre chose. Faire la fête ? S'envoyer en l'air ? Voyager ? Rire et s'amuser ? Des choses pour la plupart qu'elle n'avait jamais vécue mais que lui réserve l'avenir ? Le baiser de Dorian lui fit un drôle d'effet, de son temps cela ne faisait pas et l'on n'en n'avait même pas l'idée. Alors que celui-ci alla s'adosser contre un menhir la jeune femme ne savait comment percevoir ce geste pourtant anodin à cette époque.

C'est ainsi qu'elle prit la parole répondant le plus calmement possible au premier sujet dont ils parlaient :

«Bien sûr vous ne pourrez jamais me mettre à la place mais lorsque vous y serez vous comprendrez enfin pourquoi l'on appelle l'Égypte le pays magique, le pays de la lumière. Quand aux pratiques anciennes, cela peux s'apprendre mais avec beaucoup de patience contrairement à celle d'aujourd'hui . Le temps ne doit pas guider votre course mais Amon. Moi professeur ? Qualificatif pour beaucoup de choses qui peut-être ne me correspondent pas. Mais je dois dire qu'il n'y a pas beaucoup de personnes qui peuvent vous apprendre ce que cela était dans le temps, car faire revenir les morts à la vie est presque impossible... »

Puis parlant de la vie en général qui était un passage plus philosophique, Néféret fit quelques pas vers Dorian qui était toujours adossé au menhir son air quelque peu désinvolte. Restant sérieuse elle continua :

« Bien sûr nous vivons nos envies, mais parfois notre instinct prend le dessus. Celui de protéger les siens ou alors de rester seul parfois. Nous vivons d'après des règles bien établies et peu de personne ont l'idée de vivre sans. Les prérogatives et les habitudes prennent le dessus sur nos désirs malheuresement. Mais on ne peut qu'espérer que cela évolue dans le bon sens. »

Puis parlant de son pays, la jeune femme prit un air plus déterminée mais gardant tout de même son air serein. Elle se cache derrière son visage calme, vouloir céder à la colère n'était pas de la chose adéquate en toute situation. Mais dans le dernier sujet, Néféret perdait tout contrôle et il faut dire qu'elle s'en fichait royalement.

« Les voyages ne sont plus ce que c'était. Maintenant en une semaine on visite mon pays et l'on croit tout connaître de sa culture et de ma civilisation. Ils croient que l'Egypte se résume aux pyramides et au Nil. De plus les guides ne sont véritablement pas informés et parfois déforme l'histoire de mon pays pour quelques pièces en plus. Il est vrai que la nuit, chaque pays, chaquemonument à un autre visage et pour le moins magnifique. »

Et puis vint le sujet sérieux, le plus important et intérresant depuis deux ans. Il faut dire qu'elle n'avait pas parlé de cela avec personne depuis son réveil. L'envie de ne pas chercher de solutions ? L'envie de rester ainsi ? L'envie de parler de sujet pour le moins ennuyeux avec des gens qui ne comprenaient pour la plupart rien à la vie en elle-même ? Pour toutes ces raisons peut-être...

« Certes vous pouvez connaître et avoir fréquenté ou alors lu des livres dessus, mais vous ne saurez jamais cette sensation atroce d'être continuellement sous la forcede quelque chose, cela controle votre vie à tout jamais. Avez-vous déjà vu la folie que peut faire un vampire ? Avez vous déjà vu un corps victime d'une telle boucherie? Je sais très bien que vous savez la distinction entre le bien et le mal mais est-ce votre courage qu'il vous dit de rester avec moi ou alors avez-vous pitié? Le courage est une qualité certes, mais il ne faut pas en abuser. Quant à pitié, je ne peux en supporter la moindre once envers moi. Dans quel cas êtesv-ous Dorian ? Ou du moins dans lequel voulez-vous être ! »

Cet ainsi qu'une lueur de colère assombrit son visage, faisant quelques pas, l'égyptienne se rapprochait et s'éloignait de l'aventurier. Puis ayant une démarche sobre, elle s'approcha et s'arrêta à quelques centimètres de Dorian et continua de parler, ne voulant pas le quitter du regard. Son regard sombre ne voulant pas se décrocher de celui de Dorian :

« Oui tout le monde peut tuer et heureusement il faut une certaine folie et un courage pour le faire. Lorsque je me suis réveillée face aux pilleurs je n'ai pas pensé à leurs familles, ni à leurs enfances ou leurs avenirs mais simplement qu'ils étaient remplis d'un sang frais dont je me régalerais. Quand à votre arme, bien sûr elle est parfois plus pratique que la baguette, mais sans rien que faîtes vous ? Un homme désarmé ne peut rien faire. Et puis sachez que la mort ne m'effraie pas, elle est simplement une épreuve à traverser comme une autre. Mon seul regret aurait été de ne pas avoir gagné mon combat ou alors continuer cette discussion... Quand à mon blocage, il est indispensable. Je suis peut-être la plus vieille des vampires de ce monde mais aussi la plus incontrôlable et contrôlable à la fois. A la moindre erreur, il n'y aura pas de deuxième chance pour moi, le mangemagot ne m'apprécie déjà pas tellement et j'ai beau m'imposer je reste à leurs yeux un vampire. Du moins pour l'instant. Et puis vivre avec un humain pour engendrer un autre vampire est pour moi hors de question, je ne veux pas faire souffrir quelqu'un d'autre comme moi. Et puis quel homme accepterais de vivre toute sa vie la nuit ? Personne n'ait capable d'un tel sacrifice et je le sais et même je le comprends. »

Puis elle s'écarta laissant Dorian et s'éloignant de lui. Elle regardait maintenant au dela des pierres, la plaine verte qui s'offrait tel un bijou au vent. Noût choisit ce moment afin de répondre une dernière fois le regard quelque peu dans le vague...

« Alors oui je ne profite pas de la vie, oui je manque des choses, mais je vis des moments merveilleux. D'ailleurs un rien ne me rend heureuse et si je dois alors me restreindre et me fixer des règles alors je me les fixerais volontiers. Mais la plupart des choses que vous me dites me reste étrangères. Faire la fête ? Possible un jour, s'envoyer en l'air ? Je n'en vois pas l'utilité si l'on n'aime pas la personne. Quand aux voyages, je commence avec vous cette nuit, n'est-ce pas là un début ? Quand aux émotions, ce n'est pas parce que l'on paraît quelque chose que l'on est véritablement... Les émotions ne me sont pas inconnues c'est le moins que l'on puisse dire ... "

«Bien sûr vous ne pourrez jamais me mettre à la place mais lorsque vous y serez vous comprendrez enfin pourquoi l'on appelle l'Égypte le pays magique, le pays de la lumière. Quand aux pratiques anciennes, cela peux s'apprendre mais avec beaucoup de patience contrairement à celle d'aujourd'hui . Le temps ne doit pas guider votre course mais Amon. Moi professeur ? Qualificatif pour beaucoup de choses qui peut-être ne me correspondent pas. Mais je dois dire qu'il n'y a pas beaucoup de personnes qui peuvent vous apprendre ce que cela était dans le temps, car faire revenir les morts à la vie est presque impossible... »

Franchement, il ne voyait pas quoi ajouter à tout ceci. Non bien entendu, pas qu’il était contre cette petite discussion loin de là, mais disons que dans un certain sens ils tournaient malgré tout en rond n’est-ce pas ? Bien sur, il aimait entendre ce genre de choses, d’autant plus que c’était des plus intéressants à vrai dire. Mais par la suite, étant donné que pour le moment, il n’en connaissait pas encore assez, il ne pouvait s’imprégner ou même s’investir davantage dans ce genre de conversation. N’oublions pas qu’il restait malgré tout un citadin, quelqu’un de contemporain n’est-ce pas. Il avait beau avoir été sur le terrain, cela ne rendait pas pour autant les choses vivantes comme elle le disait. Les morts ne peuvent être ramenés à la vie, enfin quand on voyait que Dumbledore était revenu. Enfin tout ceci était encore une toute autre histoire de toute façon. Il se laissait guider de toute façon, par quoi ? Bonne question, le temps, l’envie, la patience, bon nombre de choses, de facteurs, dont au final il avait perdu le compte. Du moment qu’il profitait un tant soi peu de la vie qui lui était offerte et des trésors qu’elle renfermait à travers le monde, cela lui était largement suffisant.

Il n’avait pas besoin de vivres des milliers d’années pour s’épanouir, simplement, même en ce moment, disons que c’était un peu le cas dirons nous de toute façon. Et en quelque sorte, elle était un professeur, qu’elle se dénigre ou pas. Après tout, elle lui en avait appris plus que beaucoup d’autres. Enormément plus. Donc elle était en quelque sorte un professeur, bien qu’elle ne le sache pas. Un professeur n’étant pas forcément ce que tout le monde voyait, mais simplement quelqu’un qui transmettait ses connaissances, ou même son savoir ou encore sa sagesse aux autres. On apprenait par bien des manières et par bien des personnes dans ce monde assez bizarre ces derniers temps.

« Bien sûr nous vivons nos envies, mais parfois notre instinct prend le dessus. Celui de protéger les siens ou alors de rester seul parfois. Nous vivons d'après des règles bien établies et peu de personne ont l'idée de vivre sans. Les prérogatives et les habitudes prennent le dessus sur nos désirs malheuresement. Mais on ne peut qu'espérer que cela évolue dans le bon sens. »

Le cours de la discussion reprenait un sens bien plus philosophique désormais alors qu’elle s’était avancée vers lui. D’ailleurs il ne bougea pas du tout, restant adossé contre ce menhir en fin de compte. Toujours avec son air décontracté, désinvolte en fin de compte. Toujours est-il que bien que tout ceci avait l’air enchanteur, on savait que par la suite, la conversation allait revenir sur un sujet bien plus sérieux que tout ceci. Quand ? Bonne question, mais cela viendra en son temps. Pour l’instant on se contenta finalement de profiter de l’instant présent. Philosophons quelques instants dans ce cas. Bien entendu, ils n’avaient pas forcément la même vision de la vie. Après tout, lui, était en quelque sorte vivant dirons nous, elle moins, et sa vie n’était pas vraiment des plus faciles à vivre. Il comprenait ce qu’elle voulait dire par là, après tout, c’était en quelque sorte une rétrospective de sa vie de vampire qu’elle mettait à nue, sans vraiment le voir. Ou alors justement elle le voyait, et le faisait exprès. Toujours est-il que là, c’était plus dans un but général dirons nous, exposer son point de vue sur la vie, sur les règles qui la régissent. Mais ne disons nous pas que les règles étaient faites pour être détournées ? C’était toujours le cas, et la vie n’échappait pas à cette règle bien entendu. On le savait, encore fallait-il qu’elle, elle le sache finalement. Il en doutait par moment, d’autant plus que passer sa vie seul, ce n’était jamais la bonne solution. Vivre reclus en quelque sorte, ce n’était jamais bon, ni pour soi, ni pour les autres, ni même pour qui que ce soit.

« Les voyages ne sont plus ce que c'était. Maintenant en une semaine on visite mon pays et l'on croit tout connaître de sa culture et de ma civilisation. Ils croient que l'Egypte se résume aux pyramides et au Nil. De plus les guides ne sont véritablement pas informés et parfois déforme l'histoire de mon pays pour quelques pièces en plus. Il est vrai que la nuit, chaque pays, chaquemonument à un autre visage et pour le moins magnifique. »

Il esquissa d’ailleurs un sourire amusé en l’entendant, il faut dire que bien qu’essayant de garder son calme, il savait parfaitement qu’on défendait toujours son pays, selon les valeurs que l’on lui connaissait et pas par ce qui était dis au cours des différents visites touristiques, et souvent, avouons le franchement, cela mettait la plupart des gens en colère. Il faut le comprendre, après tout, qui aimerait voir son pays se faire dénigrer par son propre peuple notamment concernant l’histoire ? Personne bien sur. Désormais c’était plus des voyages à but commercial qu’autre chose, plus vraiment l’aspect mythique et magique qui était privilégié mais simplement la partie argent, celle qui faisait tourner le monde de nos jours, et n’importe quel des deux mondes.

« Certes vous pouvez connaître et avoir fréquenté ou alors lu des livres dessus, mais vous ne saurez jamais cette sensation atroce d'être continuellement sous la forcede quelque chose, cela controle votre vie à tout jamais. Avez-vous déjà vu la folie que peut faire un vampire ? Avez vous déjà vu un corps victime d'une telle boucherie? Je sais très bien que vous savez la distinction entre le bien et le mal mais est-ce votre courage qu'il vous dit de rester avec moi ou alors avez-vous pitié? Le courage est une qualité certes, mais il ne faut pas en abuser. Quant à pitié, je ne peux en supporter la moindre once envers moi. Dans quel cas êtesv-ous Dorian ? Ou du moins dans lequel voulez-vous être ! »

Et voilà, le sujet tant attendu refaisait surface au moment ou on l’attendait en fin de compte. Bien sur, il savait parfaitement que cela ne serait pas facile de la faire changer d’avis, bien au contraire. D’autant plus qu’on dirait qu’elle prenait cela comme une attaque personnelle, peut-être en rapport avec ce qu’elle était. Mais il essayait juste de lui montrer une autre façon de vivre sa vie, au lieu de toujours être sur ses gardes, à n’importe quel moment, ne pas oser approcher les gens, ce n’était pas une vie selon lui. C’était vivre comme un moine mais sans avoir l’habit en fin de compte. Non bien sur, il ne pourrait jamais savoir ce que c’était d’être vampire, à moins d’en devenir lui-même un. Il le savait, il ne pourrait jamais les comprendre totalement, mais il savait que tous les vampires n’étaient pas tous des buveurs assoiffés de sang, tous ne faisaient pas cela du matin au soir. La plupart pensait qu’ils faisaient cela, alors que ce n’était pas forcément vrai. Oui parfois ils sont contrôlés par leur faim de sang, leur soif toujours présente, mais il y avait bon nombre de solutions pour pallier à ce problème.

Il suffisait simplement que tout le monde ouvre un tant soi peu les yeux en fin de compte. Et maintenant en tout cas, on dirait que cela lui retombait dessus. Elle croyait vraiment qu’il était là simplement par pitié ? Par pitié pour elle ? Si c’était cela, il ne l’aurait franchement pas caché. Ce n’était déjà pas son genre à vrai dire. Pour la question précédente, non il ne savait pas de quoi était capable un vampire mais il en avait vu des victimes malgré tout. Ce n’était jamais beau à voir, il le savait, mais pour lui, ce n’était pas parce qu’un faisait cela, que tous les autres le faisaient également. Il ne faut pas prendre les actes des individus pour ceux d’un ensemble tout simplement. Ce qu’il faisait ? A son avis ? Enfin plutôt pourquoi il était là avec elle ? A son avis ?
Et le premier qui sort qu’il veut juste la draguer, il se mange une balle de 45 entre les deux yeux, merci. Quoique….( )

Revenons au sujet principal, à quelque chose de sérieux. Il se contenta d’ailleurs de sourire en voyant son regard sombre. Un sourire charmeur, comme s’il voulait apaiser ce regard, bien qu’il savait qu’il n’y arriverait pas forcément, loin de là. Mais bon, elle avait beau vouloir le faire fondre sur place ou le damner pour le restant de ses jours, pas pour autant qu’il allait partir.

« Oui tout le monde peut tuer et heureusement il faut une certaine folie et un courage pour le faire. Lorsque je me suis réveillée face aux pilleurs je n'ai pas pensé à leurs familles, ni à leurs enfances ou leurs avenirs mais simplement qu'ils étaient remplis d'un sang frais dont je me régalerais. Quand à votre arme, bien sûr elle est parfois plus pratique que la baguette, mais sans rien que faîtes vous ? Un homme désarmé ne peut rien faire. Et puis sachez que la mort ne m'effraie pas, elle est simplement une épreuve à traverser comme une autre. Mon seul regret aurait été de ne pas avoir gagné mon combat ou alors continuer cette discussion... Quand à mon blocage, il est indispensable. Je suis peut-être la plus vieille des vampires de ce monde mais aussi la plus incontrôlable et contrôlable à la fois. A la moindre erreur, il n'y aura pas de deuxième chance pour moi, le mangemagot ne m'apprécie déjà pas tellement et j'ai beau m'imposer je reste à leurs yeux un vampire. Du moins pour l'instant. Et puis vivre avec un humain pour engendrer un autre vampire est pour moi hors de question, je ne veux pas faire souffrir quelqu'un d'autre comme moi. Et puis quel homme accepterais de vivre toute sa vie la nuit ? Personne n'ait capable d'un tel sacrifice et je le sais et même je le comprends. »

Elle croyait sincèrement qu’il était si désarmé que cela ? Il ne suffisait pas d’avoir une simple arme pour savoir se défendre à vrai dire. Bien en même temps, elle ne le connaissait pas vraiment. Il se contenta pour l’occasion d’un sourire amusé, préférant ne rien ajouter pour le moment sur le sujet. Laissons la terminer quand même, c’était la moindre des choses. De toute façon il doutait sincèrement qu’il puisse l’arrêter dans son discours. Incontrôlable et contrôlable. Oui peut-être, en même temps, on l’était tous. Vampires comme non vampires. Mais on dirait qu’elle avait peur justement de ne pas se contrôler, alors que jusqu’à maintenant, elle y arrivait parfaitement. Enfin en même temps, cela faisait peu de temps qu’il la connaissait n’est-ce pas ? Il ne pouvait juger aussi facilement. Non, il se contenta d’écouter. De toute façon, il pouvait toujours essayer de la comprendre, tout du moins sa vision des choses, ce n’était pas pour autant à vrai dire, qu’il trouvait ce mode de vie très sain à vrai dire. D’accord, il y avait des risques voir même de gros dangers à vivre avec elle, voir même tout simplement à la côtoyer. Mais en même temps, si elle commençait déjà à repousser tous ceux qui essayaient de l’approcher, on comprenait qu’elle ne soit pas forcément bien vue par les autres.

Quand à savoir qui serait capable de vivre selon la nuit, une autre grande question. Et pour le savoir, il faudrait déjà qu’elle côtoie un homme et avec qui elle aurait disons certains penchants autre que son sang. Mais bon, au vu de ce qu’elle disait, ce n’arriverait jamais également, alors comment est-ce qu’elle pourrait savoir si quelqu’un voulait vivre selon son mode de vie ? Paradoxal tout cela.

« Alors oui je ne profite pas de la vie, oui je manque des choses, mais je vis des moments merveilleux. D'ailleurs un rien ne me rend heureuse et si je dois alors me restreindre et me fixer des règles alors je me les fixerais volontiers. Mais la plupart des choses que vous me dites me reste étrangères. Faire la fête ? Possible un jour, s'envoyer en l'air ? Je n'en vois pas l'utilité si l'on n'aime pas la personne. Quand aux voyages, je commence avec vous cette nuit, n'est-ce pas là un début ? Quand aux émotions, ce n'est pas parce que l'on paraît quelque chose que l'on est véritablement... Les émotions ne me sont pas inconnues c'est le moins que l'on puisse dire ... "

Il n’avait fait que donner des exemples de moyens pour disons s’épanouir quelque peu, mais à première vue elle avait encore réponse à tout. Il allait être difficile finalement pour qu’ils s’entendent sur ce sujet. Voir même ne pas s’entendre du tout, c’était fort possible. De plus, apparemment, elle ressentait quand même les émotions, même si en fin de compte, elle ne les montrait pas vraiment. Enfin sur le coup, elle s’était quand même de nouveau éloignée de lui et de regarder toute autre chose, le regard dans le vague on dirait. Les femmes….difficile à comprendre n’est-ce pas ? qu’elles soient vampires ou non, c’était malgré tout un sacré challenge de les comprendre.

Néanmoins c’était de nouveau à lui de parler, allait-il trouver les bons mots ? De toute façon, chacun avait son opinion bien tranchée sur la question, fallait juste voir désormais si on pouvait faire entendre son point de vue.

"Peut-être que vous devriez plus vous laisser aller dans le sens montrer ce que vous ressentez. Personne n’aime qu’on reste de marbre devant soi. Et si on ne profite rien, franchement, la vie n’est plus vraiment la vie. Oh bien sur, je ne doute pas que vous pouvez être heureuse d’un côté, mais n’avez-vous pas la sensation de passer à côté de nombreuses choses ? Tout cela parce que vous vous bloquez ? Ou que vous évitiez de trop vous impliquer ? Enfin en même temps, c’est vrai je ne peux pas forcément vous comprendre, je ne suis pas vous. Mais bon, parfois, il vaut mieux vivre avec des regrets qu’avec des remords d’avoir raté tant de choses. "

C’était sa façon de voir les choses finalement, enfin il s’était quand même décollé du menhir ou il s’était installé pour s’avancer légèrement, désormais on attaquait quand même la partie la plus sensible sur ce sujet là.

"Je vais vous dire une bonne chose Princesse, pas parce qu’un homme n’est pas armé, que tout de suite, il est sans défense. Bon bien sur, ça ne s’applique pas à la plupart des sorciers vu qu’ils n’y connaissent rien. Ne faites pas un regroupement des personnes, pas parce que l’un fait cela, que tous ceux qui sont comme lui vont le faire. Faut pas non plus faire un amalgame. C’est comme cela qu’au final on en vient à considérer certaines personnes comme non fréquentables ou dangereuses. Vous voyez ? C’est en restant aussi negative qu’on n’avancera jamais dans ce monde. Je ne parle pas seulement de vous, mais de tous les autres. Je suis un vampire, je suis un loup-garou etc….à force les gens prennent ce qu’ils entendent pour des vérités, il serait bon de dépasser tout cela pour tout le monde. Oui tout le monde est dangereux, vous l’êtes, je le suis, pas sous la même forme, mais bon personne n’est inoffensif. Faut arrêter de penser parce que vous êtes une vampire, que vous n’êtes que dangereuse.

Vous savez, vous venez de sortir un beau paradoxe. Si vous ne vous laissez pas approcher par un humain ou un autre vampire pour vivre quelque chose à deux, comment vous pouvez savoir s’il veut vivre ou pas selon le même mode de vie que vous ? La nuit. Vous ne pouvez pas le savoir. Vous ne pouvez parler au nom de tous les humains que vous pourriez rencontrer. Les hommes sont capables de faire beaucoup de sacrifices au nom de l’amour, ne dénigrez pas sa nature."

Il avait l’air plutôt passionné par ce qu’il venait de dire à vrai dire. Mais à part cela, il n’avait ni haussé le temps, ni même crié. En fait, il était resté égal à lui-même tout simplement. De toute façon là pour l’occasion, il ne faisait que dire ce qu’il pensait, et rien d’autre. Après faudrait voir si elle prenait cela en compte ou non tout simplement mais au moins c’était dis !

"J’ai déjà vu ce qu’était capable de faire un vampire, mais ce n’est pas parce qu’un le fait, que tous le font ! Pas parce qu’un vampire tue pour le plaisir que forcément tous le font ! Faut pas regrouper dans le même panier. Et je sais parfaitement que vous êtes au-dessus de cela. Sinon cela ferait déjà plusieurs heures que je serais mordu. Je ne suis ni idiot, ni stupide, et franchement si je suis là, ce n’est ni par pitié, ni par courage. Je vous aime bien, on discute bien, est-ce qu’il faut autre chose ? Pourquoi parler de courage ou de pitié alors que cela n’a rien à voir ! Je dirais plutôt dans mon cas : un grain de courage pour trois grains de folie. Cela me correspondrait mieux, mais cela n’a aucun sens ici. Qui que vous soyez, vampire, humaine, goule, harpie, franchement je m’en fiche ! Je ne suis pas là pour affronter une quelconque peur face à je ne sais quoi !

Je suis là parce que je le veux et qu’on s’entend bien, point barre. "

Pourquoi franchement chercher midi à quatorze heures ? Il fallait vraiment du courage ou de la pitié finalement pour être avec elle ? Non, il discutait, et elle pouvait bien être Dracula en personne que ce n’était pas pour autant qu’il aurait ce genre de pensées la concernant. Enfin revenons à un sujet bien moins tendancieux, bien moins préoccupant et les mettant également moins sur les nerfs dirons nous.

"Après il suffit soit de trouver le bon guide, soit de trouver la bonne façon de voyager ! "

Esquisse d’un sourire amusé, pas besoin d’en dire d’avantage sur le sujet, de toute façon, tout avait été dis. Et puis c’était également pour que tout le monde s’apaise qu’on avait lancé cela avec disons un peu d’humour, pour détendre à nouveau l’atmosphère. Enfin pour le même, il vint reprendre place contre le menhir, mais cette fois en s’asseyant tout simplement, s’appuyant dessus. On n’allait pas rester debout pendant des heures non plus.

"Vous savez, les règles se sont une chose, mais d’après ce qu’on dit, elles sont faites pour être contourner finalement. Et de moins en moins de personnes respectent vraiment les règles. Elles existent mais on ne les suit pas forcément à la lettre loin de là."

Tout ce qu’il avait à dire désormais. Surtout qu’en fait avec ce qu’il avait dis plus haut, si on commençait à trop en dire à nouveau, on allait repartir sur des conversations peut-être un peu trop animées certainement. Donc on préférait calmer le jeu, enfin calmer, disons qu’il ne faisait que dire ce qu’il pensait bien entendu. Mais pas la peine de toute façon de repartir dès qu’une occasion se présenter sur le sujet qui fâchait entre eux deux. Il aurait encore pu dire bien des choses, sur ce qu’elle lui avait dis, qu’on laissait tomber ses propres désirs et tout cela, mais bon, pas besoin d’envenimer de toute façon tout ceci. Laissons le temps et la discussion actuelle faire son œuvre tout simplement.

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