En pleine dépression ! [Fe Mariana]

Stéphanie, assistante infirmière à Poudlard, ne savait plus quoi faire. Madame pomfresch n'avait pour le moment pas besoin d'elle car il n'y avait pas beaucoup de malade et deux médicomages dans la même pièce avec juste un lit d'occupé, c'était beaucoup trop pour l'école donc la jeune femme était en congé forcé, elle ne savait pas où aller pour oublier ses malheurs.
Stéphanie n'avait pas le moral, son fiancé était mort six mois plus tôt d'une maladie moldue et elle s'était donné à fond dans son travail, pour ne pas sombrer dans la dépression, mais à présent qu'elle n'avait plus rien à faire elle se morfondit dans sa grande maison, seule.

Stéphanie transplana de sa maison à près-au-lard au moins là, chez madame Rosmerta elle trouverait peut-être l'amour, il fallait qu'elle refasse sa vie, qu'elle ne pense plus à Merwan, mais la simple idée de parler à un homme l'effrayait. Oui, c'était très dur de trouver quelqu'un qui la comprenne et qui la soutienne aussi, d'habitude lorsqu'elle avait besoin de parler la jeune femme s'adressait à son amie, Sandy, mais elle n'était pas là en ce moment, non elle se trouvait en lune de miel et Stéphanie était seule avec ses pensées négatives qui embrouillaient son esprit.
Si son amie était présente, elle lui dirait de rester positive, mais l'infirmière n'y arrivait pas, c'était trop dur.

Stéphanie entra dans le pub pratiquement vide, s'installa à une table et attendit que madame Rosmerta vienne prendre sa commande, des larmes coulèrent naturellement sur son visage fin, elle était pâle et amaigri, pourquoi pensait-elle sans cesse à son défunt fiancé ? Lui il savait comment parler à la jeune femme, savait aussi la cajoler, la prendre dans ses bras, la faire rire aussi.
Ca faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas rit de bon coeur, ni même fait un sourire à quelqu'un, comme si son coeur et son âme s'étaient évaporé quand Merwan avait disparut.

Madame Rosmerta s'approcha d'elle et prit sa commande, l'infirmière sirota son whisky pur feu avec beaucoup de lenteur pour que sa gorge brûle à chaque gorgée, elle était à son troisième verre, ce n'était pas raisonnable de boire ainsi, elle repensait aux rencontres qu'elle avait fait durant les dernières semaines, deux hommes étaient entré dans sa vie mais pas très longtemps, juste le temps de discuter un peu et ils s'étaient évaporé dans la nature. Stéphanie ne savait plus quoi penser, faisait-elle peur aux hommes ? On pourrait le croire, pourtant elle n'avait aucune maladie grave, c'était peut-être pare qu'elle parlait trop de Merwan.
Des larmes encore plus grosses que les précédentes glissèrent de ses paupières à sa bouche, la jeune femme s'effondra sur la table les bras en croix et le visage à l'intérieur, reniflant très fort.

Loin d'être une habituée des Trois Balais -le pub pourtant le plus fréquenté de Pré Au Lard- Mariana préférait de loin le calme, même soupçonneux, de la Tête de Sanglier, bar miteux situé dans un renfoncement de la rue de Pré au Lard. La petite pancarte de bois qui se balançait en grinçant, indiquant à qui la regardait et dans une inscription gravée et crasseuse "La Tête de Sanglier", était devenue une vieille habitude de la jeune auror.
Cependant, ce jour là, Mariana avait préféré Les Trois Balais à la Tête de Sanglier ; non seulement le bar était vide, ou presque, mais en plus la fatigue mentale comme physique des nuits dans sommeil commençaient à se faire ressentir. Préférant donc un pub propre, elle poussa la porte du bar et, la mine maussade et des cernes creusés sous les yeux, avisa une table avec une seule occupante, la tête dans ses bras croisés.
Parvenant à grand peine à garder les yeux ouverts, Mariana détailla le décor sobre, et s'avança vers le bar pour commander un café fort accompagné d'un whisky pur feu. Cette association était certes extrêmement déconseillée, mais avait au moins le mérite de réveiller ! Commençant à s'installer sur un tabouret du bar, la jeune femme se ravisa pourtant, et descendit de son siège en se dirigeant vers l'unique occupante du bar. Sans être du genre sociable, Mariana n'était pas insensible, et quitte à être deux occupantes dans un bar si rempli habituellement, autant faire connaissance, ne serait-ce qu'un peu !
Le visage pas plus ouvert que lors de son entrée, Mariana s'assit sur la chaise face à l'autre occupante, et dit d'une voix assez grave -signe du manque de sommeil- et plate :

" Vous avez l'air mal en point. "

La phrase avait été assenée comme ça, sans préambule, prouvant d'autant plus que la délicatesse était loin d'être le fort de celle qui avait prononcé ces mots. Attendant une réponse, ou une réaction quelconque, Mariana regarda Rosmerta poser le café et le whisky sur la table, avec un air de dégoût, et attendit que cette dernière ait tourné les talons pour boir une gorgée de café qui lui brûla la gorge. Une café tiède était immonde, un café chaud délicieux !

Stéphanie devait se ressaisir pourquoi pleurer encore la mort d'un être chère, elle était bien vivante et devait continuer à vivre autant que tel et ne pas sombrer dans la tristesse et la peur, car ce serait la fin de tout, elle ne pourrait plus travailler convenablement et surtout elle ne pourrait plus non plus continuer à faire partie de l'ordre du Phénix, il fallait que se réveil de cet affreux cauchemar qui soit dit en passant frappe beaucoup de monde. Mais les autres personnes se forcent à rester positive et il fallait qu'elle relève la tête et oublier pour de bon ce malheur qui venait de la frapper.

Entendant une voix juste en face d'elle, Steph leva son visage immaculé de larmes, et vit une jeune femme la regarder avec des yeux fatigués et lui demanda :

- Vous avez l'air mal en point.

Au oui qu'elle avait l'air mal en point même plus que ça, et discuter avec une personne qu'elle ne connaissait pas sur ses états d'âmes lui ferait sans doute du bien, alors Stéphanie s'essuya les yeux d'un revers de la main et commença à parler :

- Je suis désolée du triste spectacle que je dois montrer.......... Je........ Je m'appelle Stéphanie.......

Tendant la main à la jeune femme, Steph n'en dira pas plus sur son identité, on ne sait jamais sur qui on peut tomber dans un pub, un mangemort ou un espion aux ordres de Voldemort. Il ne faut pas tenter le diable, c'est que disait ses parents et aussi.........
Elle se força à ne pas penser à lui c'était encore trop frais dans sa mémoire, mais si la jeune femme lui poserait des questions, l'assistante infirmière lui répondrait avec franchise.

- Je suis désolée du triste spectacle que je dois montrer.......... Je........ Je m'appelle Stéphanie.......

Mariana ne s'attendait pas à recevoir une réponse de la part de la jeune femme face à elle. C'était pourtant sans aucun doute la manière la plus classique de réagir lorsque quelqu'un vous parlait. Néanmoins, Mariana laissa passer un court instant avant de se ressaisir.
Stéphanie -qui venait de se présenter- avait fait de longues pauses, quasiment entre chaque mot, et son visage était trempé de larmes. Maladroite avec les gens autant qu'elle était adroite pour la magie, la jeune auror fouilla dans une poche de sa cape avant d'en sortir un mouchoir, qu'elle tendit à Stéphanie, avant de répondre d'une voix rouillée :

"Moi c'est... Mariana."

La courte pause avant d'annoncer son prénom marquait l'hésitation et l'éternelle méfiance de la jeune femme. Pourtant, rien en Stéphanie n'avait éveillé un quelconque soupçon, et Mariana avait donc laissé son prénom s'échapper de ses lèvres comme le reste des mots.

Un silence s'était installé, pendant lequel Mariana n'avait cessé de fixer le visage effondré de la jeune femme lui faisant face. La délicatesse n'étant pas de mise, elle ne s'était pas demandé un seul instant si celà pouvait déranger ladite jeune femme. Rompant finalement le silence, le jeune brune annonça alors :

"Si vous voulez parler de quoi que ce soit - que ce soit ce qui vous met dans cet état ou autre chose - n'hésitez pas."

Entre ses cils mouillés, Stéphanie regarda la jeune femme en face d'elle sortir quelque chose de sa poche, méfiante la jeune infirmière referma sa main sur sa baguette magique sous sa cape, au cas ou la jeune femme brune serait une mangemorte venue la tuer, mais ce qu'elle sortit de sa poche n'était qu'un simple mouchoir qu'elle tendit à Stéphanie, elle laissa retomber sa baguette et s'empara du minuscule linge pour se moucher, tout en s'essuyant les yeux encore humide elle écouta la jeune femme :

"Moi c'est... Mariana."

Mariana, ce prénom lui disait bien quelque chose, mais elle ne chercha pas plus loin et de plus elle avait bien d'autre soucis en tête que de chercher ou elle avait entendu ce nom, pour le moment elle ne voulait penser à rien et encore moins à son défunt fiancé. Stéphanie n'avait pas eut de chance avec les hommes ses premiers amours l'avaient laissé choir et au moment ou elle avait enfin trouvé l'homme idéal qui l'aimait également, il fallait que les dieux soit encore contre elle, Merwan avait contracté une maladie moldue incurable et avait succombé à la maladie, même avec des soins sorciers rien n'avait pu le sauver. La jeune infirmière avait passé les derniers moment avec lui, si il aurait eut un peu plus de temps devant lui ils se seraient mariés et elle aurait même pu avoir un enfant avec lui, elle ne serait pas seul en cet instant.
Mais tout cela était du passé et il fallait tirer un trait dessus.
Le silence s'était installé entre les deux femmes, Mariana le rompit en disant :

"Si vous voulez parler de quoi que ce soit - que ce soit ce qui vous met dans cet état ou autre chose - n'hésitez pas."

Les pleures de l'assistante infirmière se tarissent en entendant ça, elle fit un timide sourire à son interlocutrice et hocha la tête en signe d'approbation, elle pourrait au moins parler de Merwan à quelqu'un sans que cette personne ne parte, alors elle se lança :

- Merci beaucoup, je pense que cela me ferai du bien d'en parler. Voilà....... Mon fiancé est mort depuis plus de 6mois et je n'arrive pas à remonter la pente, j'ai bien essayée de rencontrer d'autres hommes mais rien n'y fait........ Je suis anéanti et tout ça ce ressent dans mon travail...... Je ne suis plus aussi performante qu'avant, je pense peut-être même arrêter mon travail.... J e ne vois plus l'intérêt d'être médicomage lorsqu'on ne peut même pas sauver ses semblables.......

Steph prit la tasse de café qu'elle avait commandé et bu le liquide chaud d'un trait comme ça elle aurait les idées clair lorsqu'elle parlerait à la jeune femme brune.

[Je répondrai dès que possible, j'ai pas mal de d'voirs en c'moment... Maintenant que je les fais, j'devrai attendre pour le RP, désolée En pleine dépression ! [Fe Mariana] 578235

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