Lundi, premier jour d'une longue semaine de cours, il reste encore un peu de neige de la nuit passée. il n'y a plus de nuages, le ciel est bleu. Cette nuit Chanel a très mal dormit et ça se voit ! Aller hop, elle partit illico dans la salle de bain pour essayer de tout camoufler, un peu d'eau sur le visage et du maquillage et le tour est jouer.

Un peu plus tard ....

Habiller et coiffer, la jeune fille se détendit sur un immense fauteuil près du feu. Il n'y a personne dans la salle commune, tout est calme, ils ont tous dù aller prendre leurs petit déjeuner. Pour Chanel c'était l'occasion rêver pour écrire une lettre à sa famille.

Elle prit donc un morceau de parchemin vierge, une plume et de l'encre et se mis à écrire :

Cher tout le monde

- non c'est nul ça, pensa t-elle tout haut.

Bonjour,


Encore une nouvelle semaine au collège, j'ai hâte que ce soi les vacances. De plus je pense sérieusement que mes notes ce trimestre ont légèrement baissées, je ferais mieux le prochain. J'espère que vous allez tous très bien, pour ma part ça va, je viendrais à la maison pendant les vacances.

Je vous embrasse très très fort, Chanel

PS : Pouriez vous m'envoyer des sucreries ? j'ai faim le soir, merci.


Une fois la lettre finie, elle prit une enveloppe et mis la lettre à l'intérieur, se leva, attrape son manteau et se précipita vers la volière.

Sur le chemin elle croisa plusieurs élève de première année qui se cachait derrière les livres et des tables.

Après quelques minutes de marches elle arriva devant la volière, à l'intérieur il fait froid et sombre avec plein de plumes sur le sol. Chanel déposa la lettre dans un nid et attendit son hibou....

Le soleil venait à peine de se lever lorsqu’Emelyne quitta son dortoir, ce matin-là. La jeune fille descendit les quelques marches de pierre et se retrouva dans une salle commune désertée par des Poufsouffles paresseux qui préféraient faire la grasse matinée. Les quelques parchemins éparpillés sur les tables étaient tout ce qu'il restait d'une longue soirée passée à rédiger les longs et fastidieux devoirs donnés par des professeurs plus exigeants que jamais, à l’approche des ASPICS.. Dans la cheminée, il n'y avait plus traces des bûches de la veille qui avaient probablement brûlées toute la nuit pour éclairer les plus courageux, restés éveillés jusqu'à tard le soir pour apprendre quelques définitions supplémentaires. Mais tout ça, Emelyne le devinait plus qu’elle ne le voyait.

Elle était restée tard la veille pour finir un devoir et pour écrire une lettre à son tuteur. Elle n'avait pas eu de nouvelles depuis déjà plusieurs semaines. Bien sûr, il en fallait plus pour inquiéter la jeune fille qui connaissait très bien les responsabilités dont était doté un membre du ministère un tant soit peu sérieux et attaché à son travail. Une fois la lettre glissée dans la poche arrière de son jean moldu, la jeune Poufsouffle franchit le portrait qui gardait l'entrée de la salle commune et s'enfonça dans le couloir silencieux.

La jeune fille gravit rapidement la volée de marches la séparant de l'antre des volatiles dans laquelle elle pénétra sans plus de cérémonie, provoquant les cris stridents des oiseaux indignés qui n'appréciaient pas d'être dérangés par le bruit de la porte grinçante, et surtout pas de si bon matin.
Sifflant et levant un bras, Emelyne attendit la venue de Tilly sa petite chouette.Celle-ci vint se poser sur l'épaule de sa propriétaire qui s'avança vers la fenêtre ouverte. Les serres de l'oiseau pressèrent légèrement l'épaule d’Emy avant que le messager ne prenne son envol pour bientôt disparaître à l'horizon, se dirigeant vers cette Ecosse qui manquait tant à l'adolescente. NewFaroow … difficile d’imaginer ce gigentesque château comme sa maison, mais Emelyne n’avait plus que cet endroit pour vivre. Que ne donnerait-elle pas pour «revoir » Marseille !

La jeune fille aurait pu regagner sa salle commune mais l'envie n'y était pas. Elle préférait très nettement rester ici, assis sur le rebord de la fenêtre, avec pour seule compagnie les oiseaux. Le dos appuyé contre la pierre froide, elle ferma les yeux et se laissa aller à une certaine somnolence. Morphée n'avait pas voulu d’elle la nuit dernière, préférant laisser les cauchemars de la jeune fille l'envahir de nouveau.
Emelyne ne comptait pas dormir mais voulait juste rêvasser un moment sans être dérangé par les hurlements des autres sauvages que l'on appelait parfois "élèves". Dormait-elle ou non ? Elle ne le savait pas. Les visages de sa mère et de son père se dessinaient encore vaguement dans son esprit sans qu'elle ne trouve ça plus étrange que ça. Des sons se mêlaient. Certains étaient des voix familières... Un autre, plus lointain, semblait être un bruit de pas indiquant que quelqu'un gravissaient les marches de pierre. Mais la jeune Poufsouffle était dans un état de somnolence et n'y prêtait pas plus d'attention que cela.

Cela faisait déjà plusieurs minutes que Chanel attendait l'arrivé de son hibou, ce n'est qu'après 30 minutes d'attente que son hibou, Rosy, se décida de descendre. De son envol gracieux et lent il se déposa à côté de la jeune Serdaigle.

- Te voilà enfin ! dit-elle à son hibou avec un petit sourire.

Elle attacha la lettre qu'elle avait écrite quelques minutes plus tôt à sa patte et lui donna un biscuit. Pour remercier Chanel, son hibou lui mordilla les doigts affectivement et s'envola au loin. La jeune fille regarda Rosy s'éloigner de plus en plus, la vue était si belle de là où elle était ; la neige toute blanche reflétait la lumière du soleil et les arbres en était recouvert.

Mais plus Chanel regardait cet endroit merveilleux et plus elle était contente d'être ici, dans ce lieu où la jeune fille se sentait chez elle.

...

IL était maintenant temps pour Chanel de redescendre pour aller réviser sa botanique puisque le niveau des cours était de plus en plus difficile.

En descendant les marches, la Serdaigle vit une jeune fille, de Poufsouffle si on regarde son uniforme. Elle avait l'air d'être gentille, car elle souriait et .... dormait ?! Oo

Par curiosité Chanel essaya de réveiller la jeune fille, avec des petits murmures elle ne réussit qu'à faire éloigner les hiboux de quelques mètres.

- Salut, réveille toi ! dit-elle à voix basse.

Consciente qu'elle ne faisait pas plus de bruit qu'une fourmie, elle se décida à la réveiller pour de bon.

- Hey ! la jeune fille de Poufsouffle se réveilla enfin.

Chanel était très gênée de l'avoir tiré ainsi du sommeil et s'en excusa.

- Désoler de t'avoir ainsi réveiller, mais tu vas bien ? je pensais que tu avais fais un malaise.

Salut, réveille toi !

Emelyne entendait cette voix, mais elle ne voulait pas l'entendre. L'ignorant, Emelyne resta dans son état à demi-endormie.

Hey !

Cette fois, la voix était plus insistante et la Poufsouffle ne pouvait plus l'ignorer. Se redressant, Emy ouvrit les yeux, des yeux vides d'expressions, des yeux d'aveugle.

Désolée de t'avoir ainsi réveiller, mais tu vas bien ? je pensais que tu avais fais un malaise.

Emelyne sourit doucement avant de se lever completement. Elle brossa ses habits et répondit.

Y'a pas de mal ! En fait, je dormais pas vraiment. Ca fait un moment que je t'ai entendue mais j'avais pas envie de bouger.

La jeune Poufsouflle avait un regard vide, Chanel avait devinée pourquoi. La fille se releva et brossa ses habits.

- Désoler quand même d'avoir criée aussi fort ! tu t'apelles comment ?

Chanel la regarda, elle avait de long cheveux, c'est la première chose que la jeune Serdaigle regarde chez quelqu'un. Chanel pensa qu'à première vue, la jeune fille n'aimait pas tellement papoter, puisqu'elle n'avait pas dit un seul mots à part tout à l'heure.
]

Désoler quand même d'avoir criée aussi fort ! tu t'apelles comment ?

Emelyne sourit avant de hausser les épaules.

Y'a pas de mal, tu voulais juste aider. Je m'appelle Emelyne Martin et toi ?

Se rebaissant, elle ramassa son sac et le hissa sur son épaule, malheureusement, elle l'avait mal fermé et toutes ses affaires tombèrent sur le sol. Jurant à voix basse, la jeune fille s'accroupie pour ramasser ses livres et autres ustensiles de travail.

Attend je vais t'aider.

Emelyne remerçia la jeune fille et rangea ses affaires dans son sac avant de le fermer correctement.

Et sinon tu es en quelle année d'étude ici ?

Se relevant, la Poufsouffle fit face à sa camarade.

Je suis arrivée ici pour entrer en 5ème année chez les Poufsouffle. Merci de ton aide pour les affaires.

Hissant son sac sur l'épaule, elle s'avança vers la Serdaigle.

A cause de mes affaires, je n'ai pas entendu ta réponse. Tu t'appelle comment ? T'es dans quelle maison et en quelle année ?