Un ami si tendrement embrassé
Un bouquet de violette à la main notre grand ami brun ,
Allait rendre visite à une amie ,
En ce jour de la Saint-Valentin.
Sifflant à tout va , il était serein ,
Souriant aux quelques passant qu'ils croisaient sur son chemin,
Cela faisait pas mal de temps qu'il n'avait eu nulles nouvelles , de la chère petite hirondelle.
Qui l'avait tant accompagné dans quelques aventures sans grands périles pour lui-même.
Pieds aux aguets ,
A la porte d'entrée,
Notre vert et argent devant la boite vocale attendait,
Afin qu'on l'invite dans le hall à pénétrer.
Néanmoins sans s'inquiéter de son identité ,
Cette permission lui fut facilement donnée.
Refusant l'aide facile de la fidèle cage d'ascenceur ,
En empruntant plûtot l'hardi escalier,
Notre héros avec ses longues jambes fut vite arrivé au pallier désiré.
Le pouce en première ligne ,
Ce dernier toucha l'aimable sonnette,
Sésame de l'ouverture de la petite guingette faite,
En l'honneur d'un autre individu.
Deux minutes plus tard , dans le noir,
Un baiser impromptu lui fut offert,
En cette sacrée fin d'hiver.
Chose étonnante vu que Miss Angel,
N'offrait pas sa bouche à n'importe quel ménestrel
Hors son pimpant fiancé.
Etonné donc par ce comportement , notre bon Davis ,
Quoi que séduit par ce bon vice,
Qu'est le charme ,
De tout jeune fille pure.
N'en étais pas moins au bout de ses surprises ,
Quand il découvrit à la lumière ,
Une demoiselle Grisham en nuissette candide,
Qui confus de s'être trompée en resta presque placide.
Adieu les cupidons , fiers archers volants,
Et Chantant à tout vent ,
Aurevoir roses rouges sang ,
Symbole d'une fulgurante passion,
Encore indomptée par les filleuls de Prométhée.
Bonjour amitié et regrets,
Au coeur de deux jeunes gens encore dépités,
Par la scène qui séant,
Venait involontairement de se dérouler.
Un bon dîner vint faire oublier ce cruel instant,
Tandis que Davis et Angel en devenait encore plus confidents.
"Qui trop embrasse mal étreint"
Mais qui mal embrasse , peut saluer bien bas l'embarras.