Une touche d'espoir** [PV Flora]

Une touche d'espoir** [PV Flora] Stock-england_lj089

{{ En levant mon regard vers le ciel
J'ai cru entre apercevoir
Une lueur d'espoir...
Londres, au mon beau Londres...
Penses-tu pouvoir m'aider,
dans ma quête inespérée...

Encore une journée de plus où le soleil fuit le ciel londonien, encore une journée de plus où le manteau de la fraicheur envahit les rues de la ville. Encore une matinée où je me demande quel est le sens de ma vie à mon réveil... Encore un début de journée où cette migraine quasi permanente a élu domicile dans ma tête...

J'étais bien resté assis un quart d'heure sur le bord de mon lit à fixer le bois du parquet... Comme si je pouvais y lire mon avenir, ou y trouver certaines réponses... Ma nuit avait été agitée et mon sommeil de par ce fait quasiment nul. Ceci pouvait peut être expliquer mon mal de tête mais j'aurai préféré n'expliquer ni l'un, ni l'autre...

Par moment j'aurai aimé avoir une existence des plus banals, d'ailleurs j'aurai et je pouvais encore l'avoir. Enfin non! Je ne pouvais plus. Je faisais partis des leurs. J'étais l'un d'eux et puis la vengeance était totalement mienne. Elle coulait dans mes veines avec force et rapidité. Elle s'était emparée de moi et me rappelait sa présence lorsque je faiblissais.

J'étais donc resté ainsi, à me poser autant de question, sous l'eau de la douche pendant une bonne demi-heure. Je laissais l'eau couler sur mon corps à demi éteint. Malgré la chaleur qui pénétrait chaque parcelle de ma peau, je me sentais plus que jamais froid et mort. Voilà peut être pourquoi je ne craignais pas mes actes. J'étais déjà mort et pour l'instant je ne pensais pas pouvoir revenir à la vie. Non rien ne m'y aiderait.

Mon ascension du matin fut lente et brumeuse. Mon esprit divaguant bien souvent à cet instant de la journée sur le sens du pourquoi du comment... J'étais ainsi, je réfléchissais en général bien trop. J'aimais me faire mal et cela me rendait bien souvent d'une humeur chaotique. Pourtant à une époque j'aimais avant tout sourire... Et désormais je n'étais plus que l'ombre de l'homme que j'avais pu être... J'étais l'un d'eux... Essayant de leur ressembler au maximum pour pouvoir m'immiscer dans leur vie... Dans leur groupe, dans leur antre... Pour mieux frapper, toucher...

Lorsque je sortis de cette pseudo stupeur mes pas m'avaient guidé automatiquement devant la façade d'un vieil immeuble du centre ville... De style victorien, l'immeuble laissait transparaître richesse et bon goût... Lorsque mon regard reprit vie je lus machinalement la plaque dorée qui figurait juste à côté de la grande poste massive qui l'ornait...

"Antons Industrie
Siège Industriel"

Les lettres fines gravées me firent le même effet comme chaque matin, elles me découragèrent avant l'heure. Alors en regardant vaguement le portier qui attendait que je m'avance, je recula d'un pas, puis de deux, puis de trois et fini par faire demi-tour pour me diriger vers... Vers?!? Je ne le savais pas mais j'avais besoin de respirer en cette matinée où l'air frais réveillerait quiconque d'un tant soit peu endormi.

Je fuyais ce monde moldu pour essayer de me plonger dans la noirceur du monde magique, même si au final je pensais trouver mon salut dans ce dernier...

Encore une nouvelle nuit qui venait de se finir, pour faire place à une aubre grise et terne comme chacune de mes journée depuis mon arrive à Londres dans la maison de vacances de ma tante. J'avais passé la nuit à l'extérieur, loin de la maison, loin du monde des sorciers pour une bonne partie de chasse.

Chasse à quoi me direz-vous? Pas de chasse à l'homme bien sûr, car j'évitais celà, je ne voulais pas me faire prendre par le ministère de la magie ou la police moldue alors j'allais chasser en forêt loin de tous des animaux. Pourquoi, parce que je suis une vampire et qu'il faut que je me nourrisse si je veux vivre, et mieux vivre en tout cas que les potions ou subtitut fournis par le monde magique.

Après avoir finit mon délicieux festin, j'avais repris la direction du monde magique, pour faire quoi? Je ne savais pas encore, ni ou aller d'ailleurs, mais je savais que mes pieds m'avais à nouveau conduit dans le monde de la magie. Je marchais alors tranquillement, chose rare pour un vampire, le long de la Tamise, regardant les maigres rayons de soleil, tenter de percer la masse perle des nuages.

Je me laissais guider par mes pieds, sans trop réfléchir, observant simplement les lieux qui changeais et ressemblait tout doucement au centre de la ville. Je vie alors quelqu'un marcher dans ma direction, sans vraiment se rendre compte qu'il ou elle allait me rentrer sous peu dedant. Je m'écartais vivement pour éviter toute colision et blessures de la part de cet humain, car il en avait c'était certain l'odeur

Hey attention, vous avez faille me rentrer dedant lançais-je d'une voix neutre et plutôt aggacée, car je faisais tout pour ne pas me faire voir, enfin plutôt découvrir, car je tenais à l'annonymat de ma condition.

En reprenant la direction du Chaudron Baveur, je me mêla à la foule moldu, me mélangeant à eux le temps d'une marche ressemblant vaguement à une danse hypnotique d'une foule qui suit le mouvement stupide de la société et de ses obligations, j'avançais sans me soucier le moins du monde de là où je pouvais mettre le pieds. Mon aisance et la prestance que je dégageais faisait qu'en général on se poussait face à moi, j'avançais donc sans réellement observer la foule, je zigzaguais et chercher avant tout à rejoindre le pub, j'irais faire quelques affaires par la suite sur le Chemin de Traverse et enfin je terminerais probablement ma matinée en allant rendre visite à quelques "amis" mangemorts, histoire de me tenir au courant des évolutions récentes du monde magique.

Cependant au détour d'une rue, un peu moins fréquenté, je percuta une personne de plein fouet. Dans le monde magique cela aurait sûrement été prétexte à un duel magique, baguette en main et regard menaçant mais même si j'étais un réel tyran dans l'autre monde chez les moldus je faisais partie de la haute et même si je menais une double vie dans l'autre monde, je tenais à ce que dans celui là, ma réputation ne soit pas entachée.

Pourtant je ne pus m'empêcher de lancer à l'individu X un regard noir, comme si ce dernier n'aurait pas pu faire attention alors que moi même je ne le faisais pas. C'est lorsque mon regard croisa le sien que je découvrit une jeune femme au visage blafard et au regard sombre... En une fraction de seconde je compris et je ressentis qu'elle n'était pas des moins banale tout comme moi d'ailleurs. Mais elle n'était pas qu'une simple sorcière, non, la magie il avait beau la ressentir, ce qui se dégageait d'elle était autre... Un côté vif et sauvage... Il sourit froidement la fixant, son bras toujours posé sur le sien, résultat d'un presque percutage qui les aurait envoyé valser par terre si Nate ne l'avait pas retenue.

L'inconnue protesta de suite...

Citation :: Hey attention, vous avez faille me rentrer dedans!

Mon sourire froid et mesquin s'agrandit alors...

Pardon, si je ne me serais pas décalé, il me semble que c'est vous qui m'auriez percuté! Et dans ce cas contraire c'est moi qui aurait pu protester!

Je ne la lâcha pas du regard, ma main toujours sur son bras.

Alors que je croisais un regard sombre, aussi sombre qu'une nuit sans étoile, une chose est certaine, ce n'était pas un simple humain, je le remarquais, je me demandais bien ce que pouvait faire un socier avec toute cette prestence dans le monde des humains, des simples moldus.

Je vie qu'il avait son bras, enfin qu'il me tenait le bra, je sentie un douce chaleure emmaner de sa paume très douce, malgrés son air froid et son regard hautin, digne dans la grande société sorcière.

Plait-il? Je dirais plutot que j'ai de bon reflexe, plus qu'autre chose et que c'est moi qui me suis écarté, mais bref, je n'ai pas envie de me chamailler comme un sorcier de cinq ans pour se genre de broutille, donc je préfère passer mon chemin ripostais-je froidement. Non mais pour qui se prenait ce type? S'il s'attendais des excuses de ma part il pouvait toujours se fourer le doigt dans l'oeil jauqu'au cerveau que je dirais rien de plus.

Tout en parlant je n'avais pas une seule fois baissé les yeux, mais j'avais fait cligner les paupières pour éviter que celà paraisse louche. Je retirais ma main et attendit qu'il se pousse, car il n'était pas question que je me laisse faire par un mortel et qui plus est un homme sorcier où non. Personne ne me dictait ma loie à par mon "père", mon créateur, mais comme il n'était plus de ce monde, j'étais mon propre maître. Un combat visuel s'engea et j'arrêtais de me comporter comme une humaine, chose que je ne l'étais plus depuis quelque temps déja et le fixais, jouant avec la couleur de mes prunelles, les pigmentant de rouge, pour lui montrer d'avance qu'il ne valais mieux pas me chercher, car je n'étais pas du tout un cadeau.
Par chance j'avais déja "manger", donc j'étais mon prompte à la colère, mais chercher moi des ennuis et vous me trouverez sur votre route

Vampire! C'était donc cela... Cette femme était donc un vampire... Sur le moment je me retins de lâcher un rire guttural. Elle mordait, attention! Et ma petite remarque ne lui avait pas plus. Elle montrait les crocs et voulait m'intimider. Mais voilà qu'elle ne savait vraiment pas à qui elle parlait. Car Vampire ou non, il y avait une chose qu'elle ne pouvait contester... Vous-Savez-Qui était le maître de toutes créatures magiques, vampires y compris, et ses partisans étaient craints. Évidemment, je ne me promenais pas en arborant ma marque, surtout pas, cela ma permettait d'infiltrer le monde magique aisément mais ma folie meurtrière était là et bien présente...

Alors sur l'instant, lorsqu'elle me répondit du tac au tac et qu'elle joua de sa nature pour m'impressionnait je me mis à sourire d'avantage... Elle voulait montrer sa force, elle voulait que je joue le gentil chien, chien qui retourne à sa niche la queue entre les jambes face à un maître bien trop imposant... Ehhh bien elle se trompait... Ce qu'elle ignorait c'est que j'étais une véritable pourriture et que si elle voulait jouer la vampire forte et sûre d'elle, elle n'y arriverai franchement pas avec moi.

Je m'approcha alors d'elle sans la quitter du regard, son regard qui d'ailleurs ne me perturbais pas vraiment, si elle pensait que le fait que ses yeux deviennent rouge sang m'impressionne elle ne se faisait pas la bonne image de l'horreur et de la terreur. Non cela je l'avais vécu le jour de ma première rencontre avec Lord Voldemort, lorsque mon regard avait croisé le sien, lorsque je l'avais sentit s'insinuer en moi, lorsque j'avais sentit sa froideur couler dans mes veines. Là j'avais vu l'horreur pour la première fois, mais ce que je voyais là en était plus que loin...

Je m'approcha donc d'elle et vint lui murmurer à l'oreille d'une voix froide et en même temps amusée.

Ma chère amie Vampire!

Je connaissais désormais sa situation, elle le savais c'est ce qu'elle avait voulu me faire comprendre en agissant ainsi, mais elle ne savait pour le moment rien de moi, hormis que j'étais plus qu'un simple moldu...

Sortir les crocs pour impressionner son interlocuteur pourrais impressionner n'importe quel mortel ici présent. Mais il ne faut jamais croire que la personne qui figure en face de vous est une petite brebis égarée craignant la moindre notion de mal.

Je me détacha d'elle un instant pour lui montrer mon regard froid et replongea au creux de son oreille... Mon coup proche de sa bouche, jouant d'elle comme elle le voulait...

Je me méfierai des personnes rencontré ainsi dans la rue... Méfiez-vous du sorcier de base que vous pensez avoir en face de vous... La peur est ma seconde amie et je vous assure que pour votre bien vous devriez passer effectivement votre chemin...

Dans un dernier geste joueur je saisis sa main rapidement et y déposa un tendre baiser, non pas charmeur mais joueur. J'aimais flirter avec le danger et cette rencontre était idéalement la meilleure pour me sortir de cette état léthargique qui s'était emparé de moi depuis ce matin.

Lui accordant un dernier regard, je repris mon chemin comme si de rien était.

Malin se sorcier et humain, j'aimais ce genre de personne qui me osait me tenir tête, plutôt que de fuir face au danger, çà tombais bien, s'il y a bien une chose que j'appréçais faire c'est jouer avec la danger, la mort plus trop risque sauf face à l'argent surtout.

Je le vie s'approcher de moi pour me parler au creux de l'oreille et je lui répondit alors d'une voix froide.

J'aime les gens comme toi qui ne fuit pas devant ce que je suis, c'est toujours très instructif

Ce type me plaisait bien, plutôt que de courber l'échine, il avait le courage de m'affronter, bien que j'avais horreur des ordres, je ne dit pas tout de suite quelques choses, mais je sentais que j'allais vraiment bien m'amuser

C'est ce que je vien de remarquer, mais bon rare sont les personnes qui ont encore un semblant de courage face au monde actuel

Je le vie s'éloigner de moi pour plonger son regard froid dans le mien et lui rendit la pareil, j'avais la sensation que l'on allait bien s'entendre, il était froid, hautain et avec du caractère et semblait comme moi aimer le danger, il revint vers moir pour me murmurer à l'oreille, de me méfier des gens ce qui eue pour effet de me faire pouffer de rire

Ho un vilain sorcier, très très intéressent tout celà

Je le vie déposer un baiser sur ma main et avant qu'il n'ait plus que celà le temps de partir, je lui avait rattraper le bras et j'étais derrière lui, et lui murmurait d'une voix plus sensuelle et chaude cette fois ci

Hummm je vois qu'on aime jouer avec le danger, attention j'y prend vite goût

Je desserais ma poigne, mais gardait mon bras sur le sien, le laissant libre de partir ou de rester et d'en accepter les conséquences par la suite

Elle répondait à chacune de mes approches, elle piquait à chacun de mes piques. Elle réagissait au quart de tour. Cela aurait pu donner le tournis à n'importe qui mais moi j'adorais ces instants de répartie. Plus la personne était forte plus je me faisais un malin plaisir à la réduire à néant, c'est peut être ce qui expliquait que je me jetais la tête la première dans la gueule du loup avec Voldemort. Enfin, on ne sait pas. Bref, en attendant plus elle s'amusait de la situation plus intérieurement je la trouvais stupide. Pensait-elle pouvoir me séduire?!? Ou pensait-elle que j'étais assez faible d'esprit pour craquer devant un physique plaisant à la moindre occasion?!?

Lorsque je commença mon chemin, enfin plutôt que je repris mon chemin pour aller au Chaudron Baveur et que cette dernière m'aggrippa le bras afin de venir me murmurer à l'oreille que je devrais me méfier du fait qu'elle prenne goût à ce jeu, je ne pus retenir mon rire plus longtemps. Me retournant vers elle et lui saisissant le coup d'une main ferme je m'approcha d'elle au point de sentir son souffle sur ma peau...

Prends goût au jeu si tu veux, mais n'oublie pas que tu pourrais y risquer ta vie de petit vampire tranquil...

Je parcourus de mon regard bleu/gris son visage et ressera encore mon emprise.

Tu aimes jouer et moi j'aime les défis. Les personnes banales ne m'intéressent point et ton petit jeu de vampire qui ne craint rien est d'une banalité presque désappointant. Les tiens n'êtes bon qu'à servir notre maître!

Mon regard se plongea dans le sien et devint quasiment dément... Si avec ça elle ne comprenait pas qui je servais et si désormais elle continuait à jouer la maligne c'est qu'elle ne tenait vraiment pas à la vie... Je me mis à rire doucement en voyant son regard prendre une couleur rouge sang et me détacha d'elle.

Excuse moi, mais j'ai à faire, alors sauf si tu vas dans mon sens, je serai ravis de continuer à t'entendre hurler ta colère contre le miséreux sorcier que je suis!

L'ironie, l'ironie, c'est peut être ce qui me plaisait le plus après le fait de tuer, dans ma condition de mangemort Oo

Plus il continuait à répliquer, plus il pouvait être sûr que je ne le laisserais pas tranquille du tout, c'est lui m'avait accuser de SA maladresse et il n'était pas question que je m'incline devant lui non plus, je n'avais pas de maître et çà n'allais pas commencer aujourd'hui

Mais qui a dit que ma vie était tranquille?

Je le sentie resserer son étrainte, pensait-il me faire mal pas le moins du monde, je libérais mon bras et attrapa le sien pour le torde légèrement jusqu'a ce qu'on entendent un petit craquement par ci, par là.

Premièrement, j'ai horreur des ordres alors estime toi heureux que je ne te prenne pas comme goûter, mais je doute que ton sang soit propre et je n'y risquerais pas ma vie, secondo, je n'ai pas et n'aurait jamais le moindre maître, surtout un simple sang mélé qui n'a rien de pur en lui

Son maître, oui je le connaissait, de nom et les miens l'avais vue, il ne ressemblait à plus grand chose m'avait on dit à part à un serpent immonde. Son regard démant était très intéressent et je me demandais si j'allais le pousser à bout où non, car il risquerait d'y avoir des bobos assez important pour lui, et peut être aussi pour moi.

Par chance ou malchance, il pris la même direction que moi pour retourner dans le monde des sorciers. Je lui lachais sont bras dans lequel j'y avais enfoncer mes ongles, jusqu'a sentir l'odeur du sang ennivrante au traver du tissus de son vêtement et le laissa sur place car plus rapide que lui, j'avais déja une bonne longeur d'avance.

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