Morphée ne voulait pas de moi... (FE)

Cela faisait une bonne demi heure que Louah, se retournait et se re retournait emportant sa couette, se fourrant sous les draps, mordant son oreiller qui ne mit que quelque secondes à rencontrer le sol et à pester furieusement contre tout… Une seule explication : Elle ne trouvait pas le sommeil… Morphée ne voulait pas d’elle cette nuit... Il ne l’aimait plus depuis ce matin… 5h18… La jeune fille n’avait même pas besoin de consulter un quelconque réveil, il lui suffisait de regarder le ciel, à travers le rideau fin, qui laissait transparaître l’ombre matinal d’un soleil en train de se lever… Elle se leva en emportant son drap, et fit quelques pas dans la chambre semi-éclairée… Passant, une main dans ses cheveux, puis sur son visage pour se frotter les yeux, elle heurta le coin de son lit avec son petit orteil, perdit quelque peu l’équilibre et laissa échapper un « aïe » bien senti, avant de poser sa main sur l’endroit endoloris… Rien de grave, elle était habituée à ce genre de petite déconcentration, le cri lui avait juste quelque peu échappé des lèvres… Et elle avait sûrement dût réveiller trois ou quatre de ces camarades, mais rassurez vous, là encore ce n’était absolument pas un problème, elle sortirait vite d’ici de toute façon, et personne ne pourra se plaindre… Rapidement, elle emporta quelques affaires propres, et se dirigea tout droit vers les salles de bains… Là, elle se dévêtit de son drap, fit couler de l’eau et rentra dans son bain chaud… Près de 20mns passèrent, avant qu’elle ne sorte… C’était si bon, cette chaleur relaxante mais elle dût se résigner douloureusement, s’arrachant à la douceur de son bain… Elle se sécha avec sa serviette, et s’habilla d’un pull bleu ciel manche trois quart, et d’une jupe blanche à dentelle, et enfin enfila ses bottines noires… Elle était prête, mais l’heure demeurait toujours très matinale, et l’envie de se balader dans le parc pour passer le temps, histoire de pas pourrir dans le château ne venait pas à l’esprit de la verte et argent, aussi elle descendit paresseusement les escaliers qui menaient tout droit vers sa salle commune, ne prit même pas le temps d’examiner la salle d’un regard qui aurait pût être calculé, et s’affaissa mollement dans un canapé, non loin de la cheminée qui consumait ces dernières cendres, et comme elle ne savait pas comment s’occuper intelligemment, elle, enleva ses chaussure et se recroquevilla sur elle-même, comme un petit bébé, et ferma les yeux faisant semblant de somnoler, elle ne pouvait même pas donner l’illusion d’être endormie profondément parce que ses yeux ne voulaient pas se fermer complètement, et clignaient sans cesse, à cause de la lumière et du reflet qui s’étalaient sur ses paupières, ce n’était ni le moment ni l’endroit pour prétexter être fatigué et piquer un somme… Super, elle qui voulait désespérément tomber dans les bras de Morphée une bonne fois pour toute, ce ne fut pas elle qui tomba mais son plan, et à l’eau qui plus est…Plouf ! Mais de toute façon, quelque chose, ou quelqu’un finirait bien par la sortir de son « pseudo » sommeil non ? Du moins, c’est ce qu’elle espérait, parce que passer un nombre incalculable d’heures à faire semblant de dormir, pour attendre que quelqu’un daigne se réveiller, ce n’est franchement pas ce qu’on peut appeler, quelque chose de totalement génial et réjouissant, qui décuple la joie de vivre à s’en mordre les doigts et qui vous remplit d’une sensation que jamais vous n’avez encore ressenti tellement vous êtes heureux… Les papillons d’excitation jouissive dans le ventre, ce n’est pas pour tout de suite… Mais en attendant, on peut toujours s’adonner à l’agréable envie de rêver… Bienvenue, dans le faux semblant…

Louah ne semblait pas l'avoir vu ... Pourtant quelqu'un d'autre somnolait depuis un bon moment dans la salle commune , un livre aux bras pour mieux surveiller la salle qui serait dans une heure environ occupée par des 1ères années envoyant des sorts valdinguer je ne sais où ou s'occuper avec des jeux passablement dangereux ou quelconque autre invention que seul Merlin pouvait connaître... Seulement le capitaine préfet s'était endormi pour la nuit , enfoncé dans un fauteuil , les révisions et les devoirs de préfets n'ayant pas fait bon ménage la nuit dernière. Et Rusard qui continuait à patrouiller partout. Ce n'était pas vraiment le moment de faire perdre des points aux Serpentards aors que Serdaigle avait remporté son 1er match de Quidditch de la saison et que d'autres viendraient à être joué au cours de l'année. Leur match serait pour bientôt d'ailleurs , il faudrait être prêt d'ici là.
Ce fut le crépitement de la cheminée de la salle cubique qui le réveilla progressivement. Pensant d'abord qu'il s'était endormi dans son lit , bien que l'absence de couvertures était un élément troublant à noter. Une douleur cinglante aux côtes le réveilla. Le bouquin qu'il lisait et qui parlait du droit magique (quelle curieuse lecture tout de même ) était resté toute la soirée affalé du coté droit de son rein. Pas étonnant qu'une sorte de bleu fut apparu à cet endroit . Ben oui , en plus de se prendre les coins du livre en bougeant trois-quatre fois voire plus de position dans la nuit , il avait dû également les âbimer. Mme Pince l'assassinerait si elle était au courant de l'incident. Autant mieux qu'elle ne le sache pas. Un coup de baguette arrangerait tout. Sortie de l'habituelle poche droite (que se passerait-il si un jour Davis la mettait à gauche d'ailleurs maintenant qu'on y pense??? (heu Hum , pardon , continuons le récit braves gens) la petite figure droite de bois fit son boulot en éxécutant les soins de son possesseur.

* Réparo*

Ben voilà , aussi beau qu'au premier jour. Quoique , pas sûr qu'il ait eu les coins neufs depuis un certain temps... Bah en légitime défense il pouvait toujours jouer la carte de l'émotion . Genre le livre était abîmé alors pourquoi ne pas le remttre magiquement en état pour les futurs élèves qui l'emprunteraient? Oui , cela était défendable , puis le connaissant comme sérieux. La vieille dame n'y verrait que du feu (ce qui peut être dangereux parfois... Qui à un verre d'eau au cas où??? :xa: ). Bref après des échauffement articulatoire pour être près à commencer sa matinée , qui commençait aujourd'hui à ... Quoi 5h 58 du matin. Un baillement montra qu'il ne s'était pas réveillé à l'heure prévue. Ben il serait dur à attendre le déjeuner. Bah , maintenant qu'il était debout , il pourrait prendre sans risque la douche . Se relevant , le garçon aperçu tout à coup une boule bleutée et blanche déposée sur un fauteuil. Se frottant les yeux qui étaient encore dans le flou , la faute à l'éveil ... Il comprit qu'il s'agissait en fait d'une élève (ben oui depuis quand les hommes portent-ils des jupes??) qui bien entendu avait décidé de s'endormir içi aussi. S'approchant à pas de loup pour mieux l'observer . Il fut intérieurement ravi de découvrir qu'il ne s'agissait pas d'une groupie qui voulait lui dérober son corps afin d'y déposer toutes sortes de baisers dessus. Sa petite amie lui suffisait amplement. Voyant que cette demoiselle ne ronflait pas trop , il en déduisit qu'elle n'était pas loin non plus d'ouvrir les yeux. Il posa donc doucement sa main sur son épaule afin un de ne pas l'effrayer , deux de ne pas se prendre une baffe dûe à la surprise d'être réveillée de force et trois pour qu'elle ne croit pas qu'il la touchait illégalement parlant. Les conditions de sécurités maximales repsectées il donna donc une petite impulsion de ses doigts pour secouer le muscle du bras de la jeune femme et par expansion la faire se lever ensuite. Tiens tiens elle aussi était blonde. Il en connaissait pas mal depuis le temps , presque autant que de brunes. Une coïncidence à ajouter à la liste des rencontres hasardeuses??? Sachant que certaines avaient conduite à des relations solides d'amitiés. Qui serait donc partant ou partante pour avoir autant d'importance qu'Angel ou Opal dans la vie de notre Davis Burningham ???

Effectivement, Louah ne s’était absolument pas poser la question, sur l’éventuelle possibilité qu’il eut quelqu’un, endormi, près de la cheminée. Non, la tête dans les nuages n’a jamais participé à une aide quelconque pour ce genre de découverte. Eh oui, se rendre compte qu’un jeune homme est endormi non loin de soi, c’est une découverte non ? Surtout, quand il s’agit de Davis Burningham, le serpentard de ses dames, brillant sorcier, steak brûlant, obsession, et autres appellations, plus abracadabrantes les unes que les autres. Mais, minute laissons lui le temps d’ouvrir les yeux, pour s’apercevoir qu’il s’agit du même sorcier à l’effigie de toutes les écharpes de groupies hystériques, enflammant une crétinerie inqualifiable...
Réveillée depuis un certain, temps elle avait joué la carte du pseudo sommeil, la somnolence à l’état pur, et cela avait plutôt bien fonctionné, des doigts l’avaient touché sans doute pour lui signaler qu’elle avait été repéré, et qu’au lieu de dormir en boule sur un vieux canapé elle, ferait mieux de stopper net cette comédie, enfin bien sûr l’individu pouvait s'imaginer un tel scénario que s'il était sujet à la faculté de s'imaginer des choses qui habituellement rendent dingue la personne qui les subit. Elle ressentit néanmoins un léger frisson lui parcourir l’échine, l’espace d’une seconde du fait qu’elle ne s’y était pas attendu. Alors, doucement, elle ouvrit les yeux, comme si son rêve s’évanouissait à l’instant même, ses pupilles entrouvertes, lui rappelant la douce réalité du monde réel. Aller, réveilles toi pour de bon, petite... Aujourd’hui est un jour nouveau... Machinalement, Louah se frotta paresseusement les yeux, pour rendre encore plus crédible son réveil, mais par contre s’abstint de faire apparaître un bâillement et s’assit confortablement sur le fauteuil, les fesses déposées sur le cousin, afin d’être dans une position propice à la discussion...
Non, pas qu’elle avait particulièrement envie de discuter mais, pourquoi ne pas faire connaissance avec le jeune homme qui l’avait sortit de ses « songes »... Bien qu’évidemment, elle le connaissait, enfin le verbe connaître n’est peut être pas le verbe qu’il faudrait employer, il est juste normal d’être informée du préfet de sa maison, du capitaine de l’équipe de quidditch de sa maison, et tout ce qui suit le nom : Davis Burningham... Oh bien, sûr tout cela n’est que couche superficiel, seul les proches du vert et argent, peuvent se vanter d’avoir dépassé le « tout le monde le sait » ou encore le « il parait que » parce que les rumeurs galopine, ne font qu’un saut pour atteindre la moindre oreille féminine traînante qui aux aguets se saisit de l’information avec un demi sourire en coin, presque fière de détenir un futile renseignement sur la vie privée de monsieur... Mais peu sont vrais, ou réellement intéressants, Louah n’avait jamais prêté oreille attentive à tous ses ragots...
Mais, pour ne pas passer pour une solitaire exilée sourde ne se préoccupant que d’elle, et s’adressant que très peu la parole à quiconque, elle fût contrainte d’ouvrir la bouche et d’articuler avec un ton grave, une voix de réveil en somme, mais qui se voulait sympathique... Davis connu de toutes, même à ton encontre... Il est impossible de n’avoir jamais entendu ton nom, et vu ton visage d’apollon dans l’enceinte de Poudlard...

« Bonjour, Davis... Insomniaque toi aussi ? »

Voilà, qui contredisait ce qu’elle laissait paraître, elle avait donné l’impression d’une jeune fille endormie, parfaitement zen avec le fait de dormir dans un canapé, et voilà qu’elle se mettait elle-même dans la catégorie des « insomniaques » suggérant à son interlocuteur, qu’elle et le sommeil sont égales à 4, du moins, juste pour certaines nuits, heureusement pas toutes, sinon, elle ne ressemblerait à rien de plus qu’un zombie ambulant, à mi-chemin entre la deux tens’ et l’irrécupérable visage aux cernes aubergines... Mais à 6h du mat’, libre à n’importe qui d’imaginer divers scénarios, même si ceux-ci sont hallucinogènes et vous rendent dingue... Enfin, à Davis d’en déduire ce qu’il voulait, elle était parfaitement sous le contrôle de ce qu’elle disait... Tout cela était fait exprès, elle ne laisserait rien, qui pourrait la déstabiliser, la réduisant à l’utilisation du bégaiement ou encore des sous -entendus non voulus... Non, inutile d’imaginer une situation impossible qui ne pourrait se produire que dans le rêve le plus stupide de l’individu le plus crétin de la planète, la plus imbécile qui soit... Et puis, ce n’était qu’une question, à titre informatif, à vrai dire elle ne fichait pas mal de la réponse, qu’il soit ennemi avec Morphée, ne l’enchanterait pas plus que s’il était en osmose avec lui... Elle ne serait pas de celles, qui sortent leur carnet, glapissant à la moindre chose insignifiante, qui concerne Davis Burningham faisant tomber leur stylo tout près de lui, et le ramassant avec un sourire gêné, lui offrant une superbe vue de leur décolletée, pour ensuite revenir s’asseoir à côté de lui ou en face, ça dépends comment on voit les choses, n’oubliant surtout pas de lui caresser sans faire exprès la cuisse... Oh, oui il y en a qui sont réellement atteinte par le syndrome de la débilité pathétique... Non, Louah ne sera rien d’autre qu’elle-même, ou du moins une facette d’elle-même...
Elle taquina une mèche de cheveux du bout de ses doigts, avant de poser son regard doux et chaleureux, à ne pas confondre avec des regards affamés et pétillants. Non, ses yeux étaient simplement animés d’une chaleur naturelle...

La jeune femme dorée ne mit que quelques secondes à se réveiller , et les premiers mots qu'elle prononça fut en voyant le préfet une question assez courte :

« Bonjour, Davis... Insomniaque toi aussi ? »

Propos auxquelles le jeune répondit avec un ton assez naturel mais coupé par un léger baillement.

- Oh non , je ne dirais pas insomniaque vu qu'en fait j'ai dormi comme un dragon dans sa caverne. Juste qu'en ce moment je suis un peu fatigué et que conjugué à des devoirs assez longs à rendre , je m'endors facilement après mes tâches acccomplies.

Comme quoi le gaillard était brillant , vu qu'il avait bien appris sa leçon sur les termes de ce mot. En revanche il n'avait pas remarqué que sa camarade de repos simulait l'endormissement . Le genre d'attitude qu'on qualifie de petit pause pour être encore plus vif ensuite , celui des yeux , correspondant à cette situation se termine la pmupart du temps par une phase de petit sommeil de trente minutes à une heure. Appelez ça comme vous le voulez au final vous serez toujours bercé par Morphée , même partiellement.
Néanmoins cette petite demoiselle ne semblait pas hystérique , ni trop curieuse à son sujet , ne lui avait pas sauté au cou , ni ne lui avait présenté de décolettés profonds. Elle ne faisait pas partie de la catégorie midinette , ce qui était déjà un bon point pour mieux connaître le jeune homme qui se trouvait en face de lui et discuter pleinement avec lui sans arrière pensée sur son physique.
Si elle n'était pas trop locaca , la serpentard paraissait laine , il suffisait de croiser ses yeux pour tomber sur deux iris pétillantes de volonté.
Elle avait eu soin d'apprendre son prénom , il faut dire qu'avec un fan club dans la salle commune n'avait pas été un exercice réellement compliqué pour trouver les informations principales le concernant. Le tout était de passer à travers la rumeurs de ses exploits de play-boy pour connaître les véritables faits marquant de sa vie. Les bonnes notes en classe montrait qu'il était assez assidu concernant son travail , sa philosophie sur le monde moldu , un esprit ouvert , son comportement protecteur envers les autres , quelqu'un de solidaire et d'altruiste. Bref un jeune homme bien dans ses baskets , et drôle de coïncidence il en avait . Juste qu'elles étaient plus dans le style sorcier que moldu (fabriquée notamment en peau de dragon). Son nom de famille devait faire la répuation de son rang , bref un élément prometteur.
Louah Swell semblait elle aussi avoir plusieurs prédispositions en restant d'un caractère plus discret que les jeunes femmes qui l'abordaient sans vergogne dans le couloir en lui proposant haut et fort de coucher avec elle , où de se donner rendez-vous dans un placard à balai pour y faire des mouvements pas très conseiller quand on à une scholiose (heureusement que l'étalon était en pleine forme). Une beauté innocente , encore une , rare mais elles étaient florissante en ce moment. Elle avait donc toutes les chances de devenir l'une de ses amies sans ambïguités. Des gens vrais , voilà le cercle que chaque individu voulait autour de lui-même pour le soutenir quotidiennement.
Prenant donc amicalement la parole , le jeune homme demanda d'un air intéressé.

- Et toi Louah , tu as donc du mal à dormir???

Le "aussi" n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd , cela voulait dire que oui la miss l'était mais il voulait en avoir la confirmation de vive voix , peut-être pourrait elle même enchaîner sur un autre sujet , ce qui servirait à tester son intellectualisme. Cependant vivre avec ce problème qu'était l'insomnie était un cauchemard en pleine journée , vu qu'à tout moment vous pouviez fermer les yeux et dire bonjour au dossier de votre bureau en emportant à votre suite , encre , plumes , parchemins et autres accesoires facilement cassables et qui roulait pour un rien. La verte et argent , prudente , regarda quand même des deux cotés de la salle. Sûrement pour sruveiller qui sortirait ou non des dortoirs pour apprendre tel ou tel ragot sur elle ou lui . Le son de sa voix ne tarda pas à revenir une nouvelle fois en direction des oreilles du septième année.

Louah, émit un léger sourire en coin, ainsi elle comprenait mieux la cause de l’endormissement de Davis, débordé par ses devoirs, et trop impuissant pour monter dans son lit, il avait préféré ou n’avait pas cherché à s’endormir là, et donc elle ne l’avait pas vu, quand elle était arrivée il y a à peine une heure... Formidable source de déductions imparables, qu’était son cerveau...

- Oh d’accord, je comprends mieux... Tu devais être profondément endormi, et moi plongée dans mes pensées, quand je suis arrivée, parce que je ne t’ai pas vu et que tu n’as pas ouvert l’œil... ça fait longtemps que tu es réveillé ?

Simple curiosité, elle ne l’avait pas espionné, ni prêté attention à ce qui se passait autour d’elle, pensant être toute seule, elle ignorait donc si le vert et argent était sortit de ses songes depuis belle lurette ou s’il venait juste de s’extraire de son sommeil, à cette heure si matinale... Il fait le dire, il était incroyablement tôt... En général, Louah dormait à point fermés, quand elle s’enveloppait dans les bras de Morphée, elle perdait toute notion temporelles et autres, et les 10heures, pouvaient pointer le bout de leur nez, sans qu’elle ne daigne bouger le petit doigt, hors période de cours, cela va de soit dans l’autre cas, la torture était à son paroxysme, dire au revoir à une couette toute chaude, n’est pas la chose la plus facile à faire quand on aime dormir... Enfin, n’exagérons pas, ce matin ce ne fût pas de l’ordre de l’impossible...
C’était même, l’inverse, c’était un besoin de ne plus se trouver sous les draps, ce qui est plutôt rare, il faut l’avouer, sauf quand cela fait la millième fois qu’on change de position, qu’on ferme très fort les yeux, en espérant s’endormir vite, et que rien n’y fait, là on ne se pose pas dix mille questions, on sort en vitesse du lit...
Et on se retrouve dans la salle commune, et on trouve rien de mieux que de somnoler en attendant qu’il y ait plus d’agitation, par chance Louah n’eut pas à attendre quatre siècles, pour avoir l’agréable surprise d’être remarquée par un camarade de maison...
Davis, embraya la conversation en posant amicalement une question, qui automatiquement fit à demi sourire, la jeune fille... Il n’avait pas oublié le prénom d’une septième année qu’il ne côtoyait pas vraiment, juste de vue en cours, ou dans les couloirs par hasard, sans forcer sur la parlotte, mais Louah non plus, enfin elle n’était pas connue, pour être une sexe symbole, érudite, et cible de toutes les filles de l’école, alors forcément, son prénom pouvait plus facilement passer inaperçu que celui de Davis...

Insomniaque à ses heures perdues... Elle le murmura presque pour elle-même... Puis articula de façon, à ce qu’elle allait dire, puisse être à la portée de Davis... D’un ton énigmatique, ses lèvres s’ouvrirent pour laisser place au son de sa voix...

« Seulement quelques nuits... Pas souvent, heureusement, j’aime dormir... On dirait presque que le hasard les choisies, qu’il décide lui-même mes nuits blanches, je ne m’en explique pas la raison, alors ça me plait d’imaginer qu’il est responsable de mes insomnies... Dans ce cas, il y a un coupable, et une victime, il est la cause, je suis la conséquence... Les pièces à conviction, oreiller, couette, lit... On ne va pas plus loin... L’enquête est close... Le coupable est toujours libre, il est coriace, imprévisible... Les forces de l’ordre se découragent, parce qu’elles savent qu’il est inutile de lui courir après... Et qu’après tout, l’histoire à commencer à cause de la victime, sous emprise du hasard elle n’est donc plus tout à fait innocente, même si elle ne contrôle rien, elle existe, et en cela elle est coupable, coupable d’exister et de provoquer le hasard, on peut déduire que cause et conséquence ne font plus qu’un... Mais on n’arrête pas la personne qui vous a appelé... Alors, on ne fait rien... Et le film recommence... Tu vois ou je veux en venir non ?»

Raisonnement qui va loin non ? Mmh, oui une des spécialités de Louah, partir d’une idée pour arriver au point ou l’on se sait même plus de quoi on parlait vraiment au début, se perdre et essayer de retrouver le chemin parmi tout ce désordre d’idées, mais qui pourtant n’est pas aussi incohérent que l’on pourrait l’imaginer... Il faut juste se laisser emporter...
S’affalant, sur le canapé, elle guetta la réaction de Davis, avant de tourner la tête de droite à gauche pour vérifier si une tierce personne, venait à leur encontre... Mais personne à l’horizon, ouf aucune groupie affublée au même endroit que le « prince vert »... Louah, pourrait enfin déguster un petit moment tranquille, avec lui... Sans aucunes arrières pensées... Cependant, à travers la vitre, elle distingua une silhouette féminine, d’environ12/13 ans, munie d’un carnet et d’un stylo, la bouche collée sur la surface transparente louchant sur le seul sorcier de la salle commune, j’ai nommée Davis Burningham...

« Combien de temps avant qu’une petite débarque ici, pour te demander si tu aimes les chocogrenouilles à la bierre au beurre monsieur l’acculé de ses dames ? 2 ou 3 minutes, le temps qu’elle ait fini de baver comme une truie (oui, Louah connaît un peu les animaux moldus) et s’essuie la bouche... A croire que tu déclenches des réactions typiquement animalières... Je suis la seule qui ne t’observe pas comme un bonbon sucré, et qui n’éprouve pas le besoin de te sauter dessus ? Tourne la tête, on a un beau spécimen... Espèce, très répandue ici...»

Elle esquissa un sourire sarcastique, se demandant si Davis ne trouvait pas sa situation plus qu’irritante par moment... Bien sûr, elle ne pouvait pas prétendre qu’il était l’être le plus abominable du monde sorcier, ce serait profaner un vil mensonge, mais elle n’en était pas non plus à se pâmer d’intérêt excessif pour sa personne... Comme la plupart des hystériques de services du château... En fait, Louah les trouvaient pathétique, et de ce fait plutôt drôles...

« On verrouille les portes ? »

Lui demanda t-elle, en sortant sa baguette de la poche arrière de sa jupe et se levant en direction des portes... (Oui, oui elle a une petite poche à la dimension de sa baguette, faite exprès pour cet usage) Se retournant quand même vers lui au passage, elle ajouta :

« Sauf si tu as envie de répondre à un interrogatoire bien sûr... J'imagine que c'est ce qu'elle veulent, quand ce n'est pas te posséder sous la couette...»

- Exact mademoiselle.

Sourire en coin pour répondre au soin , elle n'était pas du genre "poupée gonflable" , bien qu'elle avait un beau corps , Davis décela à chacune de ses réponses que la serpentarde avait un cerveau drôlement actif. La majorité des filles pense qu'être jolie suffit à tout , mais non , avoir la connaissance et être séduisante , c'est le plus et le top pour un homme. Pas que Mr Burningham allait sauter sur cette proie rare qu'il avait devant lui pour la plaquer ensuite au sol et lui faire l'amour comme une bête , mais c'était remarquable qu'il tombe sur une personne aussi sympa dès le matin et qui avait un grand nombre de neurones concentrés à leurs propres affaires plûtot que d'essayer de jeter un oeil sur son planning en espèrant s'introudire illicetement dans son lit pour savourer son brun de peau.
Plus chaleureux qu'auparavant il rit donc à la question de la miss :

- Ne t'en fais pas je t'ais réveillé presque au même instant que moi , je n'ai pas passé mon temps à te regarder pendant que tu somnolais.
Je sais que je suis un homme , et qu'on aime voir ce genre de choses , mais je suis du type à résister à mes pulsions de mâle.

Prononcé de cette manière , cela ne pouvait être que pour faire s'engorger sa locutrice. En effet , imaginer un Davis sauvage sautant sur tout ce qu'il voulait avec une partie sans cesse relevée tenait du ridicule ou bien de l'absurde. Le terme d'insomniaque à ses heures perdues sonnait étrange à son oreille? Ah bon , on pouvait l'être réellement. Mais non cela était une simple mise en bouche pour développer cet exemple type . S'asseyant en face de la jeune fille non pour distinguer sa poitrine sous sa tenue de classe , mais pour mieux entendre ces dires (ben oui , quand vous sortez de plusieurs heures de sommeil , faut tout le temps les secouer pour réentendre parfaitement). Elle avait du style pour parler , il fallait l'avouer. Question métaphores elle était calée la petite blonde.
Ses crises d'insomnies étaient donc partielles . Comparées, à d'autres symptômes plus évolués c'était quasiment la belle vie pour elle. Davis comprenait mieux la situation. Lui était déjà ronflant dans son fauteuil dû à son overdose de devoirs , et elle n'avait pas sommeil . Du coup elle s'était rendue dans la salle commune et avait fermé les yeux dans l'espoir d'avoir un moment de tranquilité bien à elle. Mais il avait été troublé par son intervention. Maintenant qu'il le savait il ne la dérangerait pas lors d'une prochaine fois. Après tout ce phénomène était cyclique , il se reproduirait forcément. Et faisant son boulot de préfet il empêcherait les 1ères années d'embêter leur aînée endormie.

- Je comprends mieux dans quelles circonstances notre rencontre à pû être rendue possible?

Louah l'interrogea ensuite sur la durée avant laquelle une jeune fan viendrait l'assaillir de questions? Etrange , montrant avec plus de précision où elle voulait en venir , il lui tourner la tête et là une petite fille le fixait , carnet et stylo en mains. Il allait avoir le droit à une interview visiblement. Si ce n'est pas de la chance ça. Enfin ça en serait si d'autres jeunes filles d'années supérieurs ne venaient pas le surprendre à chaque sortie de cours. Hé bien , il avait renvoyé Drago Malefoy dans ses cordes ou quoi? Vraisemblablement vu le succès croissant qu'il avait en tant que jeune homme au physique de rêve , bon élève , capitaine de Quidditch et préfet/collègue d'Aena Imoen , oui c'était le cas. La gente féminine ne semblait plus que vivre par lui. S'il avait décidé d'établir une longue lignée sans critères de sélection ni amour , il pourrait facilement coucher avec une jeune femme chaque jour et avoir un nombre de descendants égal à celui des hypothétiques relations qu'ils auraient. Ca ferait un beau petit nombre , pas sûr qu'il soit rond mais bon. Non , non , il valait mieux qu'il soit casé avec une fille de sa connaissance , comme ça les autres se calmerait un peu et puis il écouterait son coeur , ce qui était déjà bien.
Rigolant légèrement à la remarque de la demoiselle , il répondit :

- Non laisse la sortir , enfin si elle le fait , à cet âge elles sont encore un peu timides , avec toi dans les environs je penses qu'elle va se rendormir dans cin minutes. Puis mon rang de préfet permet de renvoyer des élèves au dortoir quand ils sont levés vraiment trop tôt. Mais ça il n'y a que moi pour le savoir.
Généralement quand elles me courent trop derrière , la menace de retenue avec Rusard leur suffit. Tu comprends entre le prince et la bête , elle font tout de suite le calcul et préfères ne pas m'empêcher d'aller en cours. Sur le terrain j'ai des ailes en la personne , enfin en l'objet de mon balai , donc elles ne risquent pas de me suivre.

Changeant de sujet de discussion , le grand brun voulout en savoir plus sur le compte de Louah.

- Et sinon tu préfères quel genre d'hommes? Sans vouloir te paraître désagréable. Car si je te fais pas d'effet , c'est que tu as d'autres profils qui t'attirent , d'autres préoccupations , ou même les deux ensemble. Ce qui est loin de me déranger , vu que ca me fait toujours plaisir de discuter avec une fille qui ne veut pas m'étouffer sous mes baisers. A moins bien sûr que l'on soit en couple , comme tu peux t'en douter.

Sa collègue apprenait donc un renseignement sur son capitaine et préfet , il n'était pas un profiteur qui avait diverses relations sexuelles avec ses fans. En fait c'était plus tôt avec des jeunes femmes qu'il connaissait depuis un certains temps qu'il l'avait fait dans deux-trois cas. Après tout on offre pas son apparence la moins habillée à quelqu'un qui ne vous connait pas très bien. Enfin c'était la vision qu'avait Davis , sauf si cas exceptionnel il s'agissait d'un coup de foudre , comme cela c'était passé il y a longtemps pendant une soirée en pleine cuisine. Cette expérience avait été la plus belle de sa vie , celle d'un amour inconmensurable et qui s'était manifesté de manière incontrolée.
Qui aime l'ordre , n'est peut-être pas choqué par un désordre partiel pour autant.

« Je ne te soupçonnais pas de l’avoir fait, ne t’inquiètes pas... Il est vrai que je pourrais facilement avoir des à priori sur ton compte, mais je ne juge pas sur les apparences et les rumeurs douteuses qui courent... Avant d’émettre le moindre jugement, je m’assure qu’il soit justifié, construit et fondé sur quelque chose de juste... Je ne m’aventure pas à l’aveuglette dans l’insulte gratuite, alors que je n’ai pas idée de la personnalité de la personne qui est en face de moi... Sauf, si toute fois, elle se révèle évidente... Qui oserait dire qu’une lécheuse de vitrine affublée non loin de toi, de l’âge de 11 ans, n’est pas une de tes groupies stupides par exemple ? On a tous des préjugés, le mieux c’est dans n’avoir le moins possible... »

Cette fois, la jeune fille s’était redressée sur son fauteuil, elle regardait Davis comme l’on regarde quelqu’un avec qui l’on commence une agréable discussion, avec le sourire et une bonne humeur sûrement communicative... Elle était rarement ravie au réveil, mais celui là, n’était en rien habituel, et en cela il lui plaisait... Aussi, elle n’eut aucun mal à lui sourire...
Et à imaginer, un Davis sautillant de part en part, presque à la spider man, pour « monter » la moindre jeune fille, organe masculine à découvert... Ce qui bien sûr, ne pouvait que déclencher un rire chez la verte et argent...
Elle n’eut qu’un hochement de tête, lorsqu’il souligna le comment de leur rencontre... Oui, pas besoin d’en dire davantage, on avait compris, et son signe d’acquiescement suffisait amplement, pour clore le sujet...
Tout en poursuivant le fil de la conversation, elle compris que finalement la groupie pouvait toujours rêver pour obtenir une quelconque info, sur le steak brûlant qui lui tenait compagnie, depuis déjà quelques temps, elle ne saurait dire combien de minutes s’était écoulées depuis qu’il l’avait réveillé, mais peu importe... Apparemment, elle aurait encore la possibilité de partager une discussion fort sympathique avec le préfet, avant que l’heure ne les rappelle à leur devoir...

« Je me trompe, ou tu cherches à ruiner son speech avant même qu’elle t’est approchée en prétextant qu’elle est en tord de se lever aussi tôt ou que Rusard se chargera d’elle si elle ne déguerpit pas dans la seconde qui suit ta menace ? Cela dit, je te comprends... Et je ne dois pas aider à lui apporter du courage... Je suis l’obstacle à affronter avec difficulté afin de franchir la ligne d’arrivée, et de gagner le trophée qui aura juste eu le temps de cuire à feu doux, sous les regards baveux des envieuses... Je te laisse deviner qui est le trophée... »

Elle ne put retenir, son sourire moqueur, mais qui tirait plus sur la taquinerie, plus que la méchante moquerie pas drôle du tout... En réalité, elle se fichait de la tête des groupies, sans retenue, mais avec une subtilité qui soulignait qu’elle n’était pas non plus à jaillir verbalement un flot ordurier tels que pauvres petites créatures insignifiantes inspirant la méprise absolue... Non, c’était plus recherché que ça, et encore plus fois, la métaphore l’aida dans sa noble tâche...

Ne s’attendant pas vraiment à cette question, sur ses préférences masculines, Louah faillit tiquer, mais rien ne parut sur son visage, impassible, elle prit pourtant le temps de formuler sa réponse, pour être sûre de ce qu’elle disait... Mais sa question, était tout à fait justifiée, étant donné qu’elle ne manifestait pas un intérêt fou pour lui, bien que cela ne signifiait pas qu’elle le trouvait repoussant.... Il était donc, presque normal de se questionner sur ses goûts... Cependant, pour Louah c’était un peu superficiel comme interrogation, vous allez tout de suite comprendre pourquoi...

« Habituellement, j’évite de répondre aux questions personnelles, mais puisque tu tiens à le savoir, et que je sens qu’avec toi, je vais pouvoir faire une exception, je veux bien répondre à ta question... Il me faut plus qu’un physique avantageux, un cerveau érudit, et un jet d’humour subtile masculin pour que tombe sous le charme... Tu es très séduisant Davis, et tu es tout à fait le genre d’homme dont rêvent toutes les femmes, tu n’as pas besoin de moi pour te le dire, tu le sais très bien, et toutes tes copines, ont déjà du te le dire, pour que tu en prenne conscience, bien que tu pouvais t’en rendre compte par toi-même, car tu n’es pas quelqu’un de profondément stupide et que ce genre de chose n’est pas difficile à deviner quand on regarde les choses en face... Mais j’aime les imperfections, et tu sembles trop parfait... La mer est pleine de poisson, et je ne m’attaque pas aux hameçons déjà mordus...

Elle avait remarqué, une petite morsure aux creux du cou de Davis, sûrement une marque faite par sa petite amie, donc petit jeu de mot métaphorique... Et après lui avoir dit tout ça, elle sentit qu’elle avait beaucoup parlé, que ça ne lui ressemblait pas du tout de sortir de longues tirades de ses lèvres, mais que pour une fois, elle n’allait pas s’en plaindre... ça lui faisait plaisir, d’être là, de profité d’un moment privilégié avec le préfet de sa maison, qu’elle ne voyait jamais, c’est vrai, c’était la première fois qu’elle parlait aussi longtemps avec lui... Ils étaient dans la même maison, avait environ le même âge, quoique Louah un peu plus vielle, peut être du fait qu’elle n’en était pas à sa première septième année, mais ne s’était jamais vraiment adressée la parole comme ils le faisaient maintenant... ça donnait l’occasion, à Louah de découvrir, peut être une autre personne, un cœur qui bat, derrière la musculature de rêve, enviée de toutes... La jeune fille, se surprit même à fixer ses yeux, mais pas comme si elle voulait le dévorer tout cru, elle voulait en déceler la couleur, lueur maronnée autour de pupilles d’un noir profond... Magnifiques, voire même envoûtant si l’on restait trop longtemps à les fixer, du moins c’est ce qu’elle en déduit, après quelques secondes d’observation...
Détournant, son regard comme pour se rappeler l’état des cendres de la cheminée, Louah s’aperçut qu’elles étaient éteintes, et que le feu était donc définitivement mort...
Un léger frisson lui parcourut l’échine, elle avait un peu froid sans doute, mais rien de très alarmant, peut être qu’une tasse de thé, ou une boisson chaude lui ferait du bien, mais il n’y en avaient pas, et elle n’avait pas du tout envie de descendre aller en chercher, elle préférait rester là, avec Davis, sans bouger, et au diable les frissons...

Très belle affirmation de Louah. Savait-elle qu'elle était sage et philosophe à ses heures perdues ? Son esprit était très critique pour une jeune femme qui était à un niveau d'études disant moins élevé que le sien. Mais chacun est unique , et à ses qualités comme ses défauts. Dommage elle pourrait sûrement s'améliorer facilement en cours avec un cerveau réfléchissant aussi bien que le sien. Mais bon il y avait une petite trace sadico-ironique dans ses dires parfois. Chaque élève de la maison Serpentard avait un petit quelque chose qui lui donnait son petit coté de serpent.
Le caractère de la jeune femme le fit sourire. Jolie , mais épineuse. Mais ça valait mieux qu'une bande entière de filles prêt à vous suivre si vous sautiez un jour de la tour d'astronomie. On ne fait pas pire dans le type "gentils moutons". Les plaisanteries de septième année fit rire sa campagne de matinée. Comment ne pas s'esclaffer sur un Davis qui serait la réplique de ces homolgues féminins écervellées. Parfois les plus jeunes ayant un trop plein de répondant arrivait à se détacher de ce modèle , ce qui n'était pas mal. Une petite de 11 à 13 ans le suivant partout ne lui posait pas trop de problème , quand il s'agissait d'un bataillon de 4 , 5 , 6 ou 7 ème année. Là c'était plus dur de trouver un passage pour toutes les semer afin d'arriver au dortoir des garçons en les évitant au passage de la salle commune , afin de pouvoir faire tranquillement son travail.
Heureusement qu'avec ce badge de préfet il était protégé. L'autorité du symbole semblait effrayer les quelques demoiselles voulant lui sauter au cou durant ses rondes nocturnes. Un Rusard sale , édenté et accompagné de Miss Teigne n'aidait pas non plus les miss à transgresser le réglement en pleine nuit. C'était beaucoup moins risqué de penser à lui en rêve avant de le harceler le matin même à la table durant son petit déjeuner. Joyce , Isela ou même encore Gabrielle les aurait sûrement étripées pour cela. Mais son charisme n'avait pas baissé d'un pouce et de plus en plus de fille voulait sortir ou seulement être embrassées sur la bouche par le "capitaine-préfet" ou le "prince vert" comme on aimait à l'appeler. Au Quidditch les vestiaires aidaient à avoir de l'intimité , d'autant plus qu'un coin des vestiaires en tant que chef d'équipe lui était réservé (comme chaque capitaine d'ailleurs).
Miss Swell était très causante , et elle savait le faire avec excellence. Quelle discussion agréable . Rien à dire , elle s'entendait plûtot bien avec le grand brun. Une amie en plus , voilà qui est très profitable. L'exemple su steack mangé par des flots incondotionels de gourmandes le fit tiquer. Oui , vu de cette façon , ça faisait ombrage à sa modeste grandeur... Mais c'était amusant. La jeune demoiselle qui les avait espionnés n'était pas ressorti pour autant . Louah avait du lui faire peur à un point innomable. Bien qu'elle est été très jolie. Un esprit sain dans un corps , voilà une définition qui lui collait à la peau.

- Oh je crois qu'elle à eu peur que le grand méchant loup ne la dévore. Je te laisse deviner qui est le méchant et qui est le pauvre agneau en proie à d'autres prédateurs.

Il était vrai que l'imaginer dans la peau d'un petit être à quatre patte avec une blanche toison et bellant face à des buissons remplis de carnivores près le d'avorer à tout moment leur yeux rouges luisants à l'obscurité étant hilarant. La fable du faucon et du serpent était plus marrante... Mais la connaissait-elle ? En effet cette dernière venait de l'Orient. Peut-être pas en fin de compte . Un serpent rampant au sol chaque jour , observait un faucon passant au dessus de lui. Le reptile aurait bien voulu le croquer entre ses crochets , mais du statut de chasseur il était rapidement passé en mode "proie" , puisque dans l'oeil du faucon se reflétait l'image du serpent.
A trop courir derrière un prise elle s'échappe , et un jour vous devrez payer votre folie de l'avoir déranger durant son instant de paix.
Et ses nouvelles fonctions pouvaient l'aider à sanctionner quiconque l'embêtait à longueur de temps. Hypothèse que des filles avaient du faire car quand la discussion allait trop loin , elles partaient , l'air mécontente mais ne voulant pas gagner un ticket avec le concierge ou avec Hagrid en les emmenant faire des promenades au clair de lune dans la forêt interdite.
Face à sa dernière question , la jeune femme prit tout son temps en voulant trouver tout ses mots pour exprimer ses goûts.

- Je vois. Seulement as-tu pu te dire que les poissons semblant déjà ferrés avaient toujours la chance de replonger dans la mer ?

Quel contre formidable. Oui , des Don Juan Davis en connaissait pleins. Ne l'avait-il pas été un certains temps , peut-être... On dit que les gens ont du mal à voir complétement le regard des autres sur eux-mêmes. C'était donc aussi valable sur lui. Du coup il était conscient de son imperfection , contraire qui serait exprimé s'il ne s'était jamais remis en question au moins une fois dans sa vie. Hors il était déjà passé par cette étape une bonne dizaine de fois si ce n'était pas plus.

- Mais la condition première pour voir sa propre imperfection n'est elle pas de s'en rendre compte Louah ? En cela tu ne peux pas me voir comme quelqu'un de parfait , sinon je ne ferais pas d'erreurs.

Louah frissona en le fixant. Tiens tiens ses yeux avaient-ils encore dragué invonlontairement une demoiselle? Possible. Mais bon il n'allait pas agir de façon oedipienne pour autant. Dur de voir grand chose sans ses deux yeux , surtout si on se les crève de façon volontaire. Les aveugles avaient donc tout son respect. Chacun avait sa croix à porter. Même ceux qui semblaient parfois les plus heureux. Mais supporter les changements aléatoires de la vie , c'était l'épreuve définitive pour apprendre à mieux vivre en société dans le monde , en harmonie avec autrui . Sauf s'il est trop enquiquinant , bien entendu , ce qui expliquait la naissance des associaux. Bref loin de ses préoccupations , le sire davis entendit distinctement le cri de secours de l'estomac de sa compatriote et décida de lui offrir quelque chose à grignoter. Le temps qu'ensuite elle puisse boire un chocolat chaud en descendant dans la grande salle.

- J'espères que tu aimes le chocolat , il doit me rester un paquet de chocogrenouilles à moitié entamée , mais ça suffira aisément le temps de calmer nos ventres aavant de passer au véritable déjeuner.

Un accio amena à eux les friandises cloquediquantes dans le film plastique à moitié ouvert qui contenait une bonne douzaines de boîtes de chocogrenouilles tremblantes avec dans chacune d'elle un petit amphibien fait de confiserie qui cherchait à s'échapper de son emballage.
Il y avait trois parfums , chocolats noir , chocolat blanc et chocolat au lait. Restait à la demoiselle à plonger sa main dans le paquet que Davis lui tendait chaleureusement , et à tomber sur son parfum préféré de choco si elle en avait un. Si elle aimait les trois , c'était tout bénéf pour elle.

Oui, chacun est unique et dans le genre unique y’a pas mieux que Louah qui se la joue mademoiselle je suis compliquée, parce que je n’aime pas la simplicité qui s’avère à mon goût d’un ennui mortel... Davis n’était qu’a l’aube de découvrir le caractère de la jeune fille, il ne le connaîtra d’ailleurs vraiment jamais, parce qu’il est difficile de cerner une complexité aussi complexe d’esprit, qui sélectionne les mots pour être sûr de ne pas laisser courir une parole de trop et qui se joue de pouvoir vous faire avaler la moindre chose... Bien que jusqu’ici elle n’eut utilisé sa faculté à remodeler quelque chose la concernant, aussi la véracité avait t-elle percuté le mouvement de ses lèvres, mais patience vous le constaterez vous-même, on ne reste pas longtemps dans l’absolue vérité avec Louah... Quand viendra le moment, ou l’on parlera d’un passé incertain, vous en décèlerez l’imagination car là il ne contiendra aucune vérité mais donnera l’impression d’être écrit sur une page de la Bible... La bible n’oserait mentir, voilà pourquoi l’exemple est parfait... Alors pour l’esprit saint, peut être pas, mais tant qu’il ne découvre rien, Davis est libre de penser ce qu’il veut, ce n’est pas Louah qu’il lui interdira de se forger une opinion personnelle sur son esprit...

« Le grand méchant loup, ne l’aurait sûrement pas utilisé à des fins dévorantes d’appétit pourtant... Je suis sûr qu’il aurait été ravi de partager l’agneau en se délectant d’un sourire en coin méprisant... »

Louah, s’imaginait la scène et rien qu’en se fabriquant les images, elle ne put retenir un rire... Et elle pariait qu’on ne lui avait jamais faite celle là... Il est vrai que peu de monde aurait imaginé un Davis métamorphosé en petit être faible, lui dont la carrure est plus impressionnante que quiconque élève de Poudlard... Mais justement, c’est ça qui est drôle, ce que personne ne fait, est toujours attirant... Le mieux est ce qu’on ne peut saisir qu’en y réfléchissant tout seul... Et non, en vulgaire troupeau de moutons...
Mais revenons, aux poissons petits êtres sensibles... mordant à l’hameçon, d’une canne féminine...

« Mes métaphores me perdront à ne se faisant comprendre que de moi... Hameçon déjà mordu égal un homme en couple se noyant dans le bonheur avec la canne à pêche de ses rêves... Et non homme au nombre incalculable de copines qui s’est déjà perdu dans la mer, à la recherche de l’hameçon qui le mordra plus que les autres mais qui replongera aussitôt dans les profondeurs océaniques se rendant compte qu’aucune femme ne veut de lui ... »

Voilà, une belle définition métaphorique d’un Don juan, un homme qui se noie entre les femmes, espérant trouver la bonne, mais les trouvant toutes à son goût se retrouvera bien souvent seul...
Amusée par la réponse de son interlocuteur, quand à sa précédente intervention, elle le regarda avec un sourire taquin...

« C’est pour cela que j’ai utilisé un modalisateur, soit semble, pour suggérer le fait que tu serais parfait... C’est dire dans la nuance, en cela je ne dis pas... Verbe d’état, suivit d’un conditionnel... La grammaire, ce n’est pas ton truc hein ? Se rendre compte de son ou ses imperfection(s), veut dire que l’on en prend conscience et nous sommes amenés à changer, si tel est notre désir, en cela on supprime l’imperfection, ou on la transforme, ce qui résulte est quelqu’un qui n’a plus ce qu’il avait avant... Hors je t’ai dit que les imperfections m’attiraient... Si elles n’existent plus, comment veut- tu qu’elles m’attirent ? Toi, tu es quelqu’un qui cherche à réparer ses erreurs non ? Donc, à corriger l’imperfection passagère, qui se verra disparaître... Quelqu’un, qui se met à vouloir réparer toutes ses conneries, en culpabilisant pour ses défauts s’embarquant dans la folie de devenir un ange immaculé, ne sera pas quelqu’un qui suscitera en moi, la flamme incandescente de Cupidon... Pour te donner un exemple concret : Ne demande pas à un jeune enfant de devenir Dumbledore tout de suite, parce que son innocence pure est rare et belle.... »

Les yeux de Davis avaient peut être eut l’effet involontaire de lui procurer un frisson, mais ce n’était pas le seul agent qu’il lui donna la chair de poule, le froid du réveil matin y était aussi pour quelque chose... Avec ironie, elle lança :

« Je ne doutais pas de la discrétion de mon ventre... Merci, à toi le goinfre... »

Petite réflexion, adressé à son ventre bien sûr, non pas à Davis... N’allait pas faire des contre sens, qui ne vous mêleront nulle part, sauf dans les prémices d’une imagination paranoïaque...
Les yeux gourmands, de Louah avaient déjà parlés, et la main gracieuse de la jeune fille n’eut qu’à piocher dans l’emballage, pour choisir une confiserie au chocolat... noir... Ne lui demandait pas pourquoi, mais cela faisait un petit moment, qu’elle n’avait pas mangé de chocolat... Et puis, pourquoi ne pas recommencer avec l’ancêtre ? Bah oui, le chocolat au lait et le chocolat blanc, ne sont arrivés que bien plus tard, dans le bouche des morfales...
Le goût légèrement amer du chocolat fondit dans la bouche de Louah... La jeune fille blonde se contenta d’ajouter un sourire, puis un « merci » sincère... L’engloutissement de la confiserie ne prit que quelques secondes, pour qu’ensuite vienne le passage d’une langue sur des lèvres roses...

Louah était quelqu'un qui cherchait la perfection , au moins au niveau verbal pour exprimer de la manière la plus ellaborée et exacte la moindre de ses pensées extraite d'un discours déjà tout prêt. Ne parlons pas de Bible , certaines paraboles sont trop mystèrieuses pour être décripté , comme certaines parties restant dans l'ombre d'un homme ou d'une femme. Voilà une comparaison moins onéreuse et plus compréhensible pour le pauvre lecteur qui lit ce topic.
L'assimilation avec le pauvre agneau né depuis peu de temps la fit rire . Mais le coup de la métaphore du poisson était le plus divertissant. Houlà , elle tombait dans le sentimentalisme la coquotte... Les gars infidèles et colletionneurs existaient pourtant. Facile , il en croisait tout les jours . Le Don juan n'est pas obligé d'avoir du charisme , être de pacotille suffit du moment qu'il doit se servir d'un autre organe que sa bouche pour conclure l'affaire. Hélas , les mauvaises générations qui viendront de ses différentes aventures feront pareils et la terre sera obligé de supporter des être sans queue , ni tête. Ne faut-il donc pas se demander pourquoi le monde était-il en train de sombrer dans l'ombre ? La folie des hommes engendrés par la haine , la cruauté , l'indifférence , l'orgueil , la luxure ... On nne mange pas de ces poissons là.

- Ouh alors , tu es attirée par les mecs fidèles en somme. Intéressant avec tout les bad boys à deux gallions qui se promènent dans les couloirs. Je crois que Davies Roger en est un bon exemple. Beau , sportif mais sans plus ... A se demander ce qu'il fait chez les Serdaigles.

Comment ça il ne s'y connaissait pas en grammaire. Hé petite , vous avez un aîné devant vous alors un peu de respect. Non maus ses jeunes alors , même intelligents il faut qu'ils vous placent derrière eux. Alors que vous avez pourtant foulez le sol et parlez avant eux. Pas bien de vexer les gens...

- Pour ma part il me semble connaître plus de vocabulaire que toi , sans mal te juger. N'oublie pas que j'ai vingt-ans , donc deux ans de plus que toi me semble t-il . Penser connaître donc plus de choses que moi en matière de langue serait une grave erreur mademoiselle. Mais les imperfections sont multipes , et si l'une disparait une autre peut naître de celle disparue. Un peu comme l'hydre . L'erreur est humaine et le processus de réparation de nos erreurs montre clairement que nous sommes imparfait même si nous cherchons à la changer. C'est dans notre nature. L'homme ne sera jamais un dieu ni même l'un de ses envoyés. Un enfant ne sera pas Dumbledore mais il n'est pas impossible que durant sa formation , avec ses propres erreurs il ne le surpasse au moins au niveau de la mentalité.

Bref mieux valait manger plûtot que de continuer cette discussion qui ne mènerait à rien semble t-il. Ils n'avaient pas la même façon de penser voilà tout , et sûrement c'était-il trompé sur son compte . Visiblement , les jeunes femmes devenaient toujours aussi difficile à comprendre . Créatures diaboliques va. Mieux valait les avoir sous les yeux en couples que les laisser seules. Soit elle était obsédé par votre corps , soit par le salut de vote bonne ou mauvaise âme... Mangeant une chocogrenouille en chocolat au lait. Davis ne pût qu'en conclure ceci:

- J'imagines donc que tu serais plûs attirée par un Goyle que par un Malefoy d'après ton discours . Ils ne sont pas anges , ne cherchent pas à s'améliorer autant niveau moral que physique et n'ont aucun fan club.
J'espères que tu n'es pas de ses filles qui ont des principes avec les blasons des maisons , pas que les caractèristiques de répartition soient faux , mais que ça ne t'apporterais rien de les juger dans les mêmes critères d'être imparfaits que la majorité des serpentards sont alors que toi qui fais semblant de ne pas tenir compte des imperfection t'entourant tu fais quand tout ton possible pour organiser tes pensées , ce que prouvres nettement que tu te mens avec ton affaire d'imperfection power vu que tu l'es et que tu cherches pourtant à les fuir par ta vivacité d'esprit.
Tu penses être capable de séparer ton corps , ton esprit et ton âme pour être libéré de cette imperfection?

Et tout cela répondu après avoir finit sa friandise , avec un beau sourire et un paquet tendu vers sa voisine qui devait se demandait dans quel sens tourner son cerveau pour arriver à sortir une logique aussi rotor en la laissant se noyer youye seule dans son raisonnement. A la limite qu'une fan descende ne serait pas une mauvaise idée finalement pour calmer l'atmosphère qui s'était lourdement appesantie.

- Les mecs fidèles, c’est un bien grand mot que la fidélité… Je ne sais pas si je peux exiger ça d’un homme… Ils sont si malhonnêtes et trompeurs quand le lion en cage s’excite… Mais c’est sûr, pour les pauvres idiots à deux galions, c’est la troisième porte à droite pour aller se faire cuire un œuf…

Elle sourit de sa petite trace d’humour… ça ne fait de mal à personne, de rigoler un peu sur le compte des autres, quand ils s’avèrent être des crétins finis, ou des groupies assaillantes complètement dénués de neurones… Tout en écoutant Davis, un plus large sourire s’empara de ses lèvres… Là, c’était trop irrésistible… Il croyait lui tenir tête de deux années, voilà qui était trop vite juger un âge monsieur le préfet de Serpentard… Il devait sûrement se demander pourquoi ce sourire béat, alors elle ouvrit la bouche, et en avant la rétorque…

- Je ne m’estime pas plus intelligente que toi mon cher, mais tu aurais quand même put m’épargner le « donc deux ans de plus que toi A moins, que tu ne te sois malencontreusement trompé du fait que ta langue aie fourché et que tu aies 22 ans, je veux bien te croire, et te pardonner cette petite erreur de prononciation sans importance et me taire sur le champ parce que tu aurais raison… Mais dans le cas contraire, mon âge jumeau au tien, ne t’accorde pas ce droit de supériorité hiérarchique monsieur le capitaine… Quand on ne sait pas, il est préférable de se taire, ou de demander gentiment… Je ne t’aurais pas blâmé pour ne pas connaître mon âge… En revanche, faire cette grave erreur à m’estimer à deux ans de moins que toi … Est tout à fait inadmissible… Préfet de Serpentard, mal jugeur d’âge…

Un petit sourire légèrement moqueur, se dessina sur ses lèvres, rien de bien méchant, juste taquin, elle profitait évidemment de son erreur, et l’avait peut être un peu enfoncé, dedans mais ce n’était pas pour le blesser, ou lui faire mal, restons dans l’amusement je vous prie, les deux serpentard ne sont pas la pour s’accrocher mutuellement de reproches cyniques…

- Mais bien sûr Davis, de toute façon l’homme parfait ne m’intéresserais pas même si il existait… Je t’accorde la possibilité que l’enfant surpasses Dumbledore… Hypothétiquement, cela est tout à fait probable… Je ne m’en fais pas du tout pour ce petit gaillard, il s’en sortira..

Un autre sourire vint rencontrer les lèvres de Louah… On ne met pas une femme dans une catégorie Davis, c’est le meilleur moyen pour se tromper sur son compte plus tard… Mais soit, fais comme il te plairas, de toute façon, celle là tu ne l’auras jamais dans ton lit, alors peut importe…

- Peu probable… Goyle, est un toutou sans personnalité et un imbécile profond… Pas vraiment attirée par ce genre, de pseudo méchant garçon… Je n’ai pas de principes sur les blasons des maisons, non… Pour moi, c’est l’homme qui est intéressant, pas le drap qui le recouvre de sa nudité… Mais je ne fuis pas mes imperfections Davis, je suis consciente qu’elles existent, et je suis même fier de ne pouvoir dire que je suis parfaite, cela serait mentir, puisque personne ne l’est… Je ne suis pas en chemin pour éliminer toutes traces d’un quelconque défaut, oh non, loin de moi cette idée saugrenue…

Elle s’arrêta un moment, marquant une pause et en profita pour reprendre une friandise, dans le paquet que lui tendait Davis…

- Je finirais vielle en solitaire si quiconque ne s’empare de mon cœur… Il n’est pas à vendre, et difficile à prendre, celui qui le veut devra le mériter, parce que je ne suis pas prête de l’offrir au premier venu… Petit, on te rabâche que c'est magique, qu’on n’y croit pas, qu’on plane à dix milles, tellement c’est merveilleux, on a des papillons dans le ventre et on fait des trucs fous, parce que ce sentiment nous transportent vers un bonheur euphorique incontrôlable… Moi je veux bien mais je n’ai jamais eu quoique ce soit relatif à des papillons dans le ventre… J’ai un cœur de pierre, ou alors je n’ai pas encore rencontrer mon papillon…

Louah dirigea son regard droit sur Davis, comme si il avait la réponse à cette question… Mais qu’est-ce qui lui prenait de déballer son cœur comme ça… Pas un seul mot qui sortait de sa bouche était faux, non aucun, elle était d’une sincérité troublante… Peut être que c’était le signe d’une amitié future… Oui, peut être…

Hé bien messieurs , voilà ce qu'on appelle un coup bas. Mais la miss n'ayant pas tort sur quelques points , le jeune homme n'eut pas le coeur de la couper. Elle était encore dans sa période "sur ses gardes" , un jour elle passerait bien par l'étape "ouverture de mon âme et de mon coeur" , il fallait juste laisser faire ce processus à son ryhtme sans la brusquer. Rôle qui revient souvent aux âmes amicales. La jeune femme souriante affichait ses beautés de son âge. Alors elle aavait son âge , hé bien même sans le vouloir sa formule était peut-être meilleure qu'un simple quel âge as-tu , ce qui est très discourtois pour un homme bien élevé à demander ce détail directement. Au moins elle n'était pas blessée , c'était déjà pas mal . Elle faisait même de l'humour , un excellent signe ça pour se faire pardonner dit d'une façon détournée.

- Pardon d'avoir mal jugée de ton âge Louah. Au moins , même invonlontairement j'aurais déjà obtenu une information sur ton âge. Cette demande aura juste été moins traditionelle que d'habitude , elle à le mérite d'être originale.

Léger sourire avant de continuer à mâcher impitoyablement la pauvre chocogrenouille qui n'était plus que morceaux de chocolats prêts à être avalés puis quelques heures plus tard dissous dans ses sucs gastriques. Cette fille était vraiment amusante , un lien encore ambïgue la menait à elle , entre la séduction et la sagesse. Il fallait être aveugle pour ne pas remarquer le charme raisonné de cette serpentarde. Il s'en ferait facilement une alliée , même avec un caractère aussi marquée que le sien . Le tout était encore de savoir ce qu'il en était exactement. Oh et puis après tout , chacun à toujours une part d'inconnu en soi . Alors pourquoi chercher à l'enfermer dans une boîte auquel on tamponerait sur le dessus les traits dominants qu'on aurait pû percevoir de la personne en face. Mademoiselle Swell , savez-vous que votre nature n'est pas limpide ? Suis-je bête , avec les nuées de votre logique ça ne fait aucun doute. En gros la verte et argent avait les mêmes pensées générales que lui . Elles se diversifiaient juste par la composition de la pensée des deux jeunes gens.
Cependant le fait qu'elle lui parle si tôt de son ressenti émotionel lui fit lâcher son paquet de chocogrenouilles par terre. La catastrophe était moindre vu qu'aucune des boîtes ne s'étaient ouvertes sous le coup de son brusque mouvement maladroit . Vous imaginez une attaque de batraciens à sept heures du matin ? Ca serait drôle n'est-ce pas?
Ramassant avec soin ses affaires , le jeune homme reprit le paquet et l'épouseta , mais aucune poussière n'était tombé dedans. Les elfes avaient faits du beau boulot.
Regardant de nouveau sa destinatrice , Davis déclara d'un air qu'il voulait réconfortant:

- Tu n'es pas sans savoir que l'amour ne prévient pas , tu le trouveras au bon moment. Tu n'as pas vraiment à t'inquiéter à ce sujet , bien que ça soit normal que tu t'interroges sur le sujet. Chaque adolescent et jeune adulte le fait du point de vue des connaissances sur la transmissions de la vie qu'il connaît en ce demandant s'il pourra s'accorder avec plus ou moins d'affinités avec un autre individu de son espèce.

Il n'y avait aucun sous entendu à des origines sur un quelconque sang , mais ça Louah n'était pas censé le savoir . Etait-elle de ces gens voulant mettre en avant un sang-pur ou était-elle plus tolérante en prenant en compte qu'un sorcier était reconnu comme tel par sa communauté du moment qu'il avait en main sa baguette?
Les deux têtes se tournèrent quand un bruit de bruissement de page se fit entendre , quelqu'un avait pris des notes et s'était caché derrière un fauteuil. Hé bien lui qui était toujours très attentif n'avait pas du voir la petite fan descendre de la chambre au moment où le paquet tombait par terre. Ingénieux , la jeune serpy n'avait un cerveau en gélatine , loin de là . Seulement en sentant que Davis avait repéré l'endroit de sa cachette elle se dévoila à leur présence , sortant de derrière un fauteuil de gauche , rouge comme un pivoine. Elle savait très bien à qui elle avait affaire , se préparant à être punie en ayant d'être en si grande compagnie que la leur , car Louah avait des allures de vrai demoiselle comparée à elle . Ce qui la poussa sûrement à se rendre vers elle plûtot que lui . Non pour l'interroger sur lui , ni lui demander un autographe. Hé bien , cette jeune recrue avait-elle comprise que la célébrité est éphémère comparé à l'être qui la portait et qui pouvait toujours exiter indépendamment d'elle? L'échange se fit en murmure . Elles conversaient sûrement de barretes ou de techniques rendants à faire ressortir la beauté d'une jeune femme pour elle plus que pour les garçons qui la regardait.
Un certains soulagement se fit sur le visage du septième année. Il ne serait pas harcellé une nouvelle fois.

Un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres, une sorte de sourire fier mais pas non plus tirant vers le prétention, un sourire presque enfantin, qui trahissait peut être une certaine infantilité de la part de la verte et argent, mais dans la subtilité, il ne s’agissait pas non plus d’une crétinerie d’adolescente primaire...

« Je t’accorde le mérite de l’originalité de ta façon de poser une question relatif à l’âge de quelqu’un... »

Petite pause, pendant laquelle elle le regarda malicieusement, eh oui ça s’impose un petit regard comme ceux de la collection privée de Louah... Unique au monde, qu’est-ce que vous croyez ?

« J’aime bien ton sens de la répartie... C’était bien rattrapé... »

Ses dents étaient aussi en train de mastiquer un chocogrenouille, moins violemment que Davis peut être, mais toujours avec une joyeuseté particulière... Oui, oui, c’est joyeux de s’enfiler une friandise, offerte par son camarade de maison... Un petit partage gustatif, qui plaisait bien à Louah, qui n’avait pas l’occasion de s’offrir ce genre de chocolats, à longueur de temps, pas par manque d’argent, plutôt par manque de temps, ou tout simplement parce que la nourriture ne suscitait pas en elle, un intérêt primordial... Chacun, sa lubie, elle se n’était sûrement pas vers la bouffe qu’elle était dirigée... Mais, elle-même ne savait pas qu’elle était la sienne, alors inutile de lui poser la question...
Les paroles précédemment prononcées par Louah, avaient dues l’émoustiller pas mal, s’il devenait maladroit dans ses gestes, la jeune fille eut un petit rire, et le laissa ramasser ses boîtes, de toutes façon il n’y en avait pour deux secondes, alors pas besoin d’alerter toute la terre pour une simple boîte tomber par terre... (C’est le cas de le dire) Elle préférait de toute façon, se moquer gentiment de lui... (Si on peut plus rigoler...)

« Mmh, il tombe du ciel, et on n’est censés le rattraper au bon moment... Evidemment, ça tombe sous le sens... Logique... »

C’était ironique... Elle n’y croyait pas vraiment, oh bien sûr elle n’était pas contre le concept du coup de foudre, pourquoi pas, mais réservait son avis sur la question... Disons, que tout ça c’est beau, c’est mignon, mais c’est dans tes rêves... En prenant en compte que certains rêves ne sont pas irréalisables, tout cela est possible... Pas destinés à se réaliser avec certitude, mais possible... Toujours bon à prendre non ? Peut être...

« Dès que tu sens le moindre courant, tu te précipites dessus aveuglé par les beaux yeux, et le cœur en or de mademoiselle... Enfin, c’est ce que je déduis de tes expériences amoureuses... Moi je réfléchis avant de tomber dans le vide... Tu ne t’ais jamais demandé si ta copine ne s’intéressait à toi que pour tes yeux ou tes muscles ou ton titre de préfet ? Je veux dire par là que tu as l’air de penser que l’amour est une chose formidable qui ne prévient pas... Tu n’as jamais eu de conflit de couple qui t’on dégoûtés de ce sentiment pendant quelque temps ? Je n’insinue pas que ce soit mon cas, je te pose juste des questions pour essayer de te cerner un peu mieux... Tu m’as l’air du parfait tombeur chanceux à qui l’amour a décidé d’offrir tout son cœur... Je me trompe ? »

Et quelques paroles en plus, et un intru décida de faire sa prodigieuse apparition ratée... De derrière le canapé... Honteuse, confuse, et tout rouge... La panoplie de la petite fille mal à l’aise pas du tout enviable... Ils ne l’avaient pas vu venir, occupés à autre chose... Mais, apparemment elle n’avait rien d’une fan décervelée de Davis... Elle avait un petit carnet de notes sur lequel étaient écrit : exemple à suivre, jeune fille blonde, magnifique septième année... Un vrai reporter, cette petite au physique angélique, presque trop jeune pour être à Poudlard... Louah, ne lui aurait donné que 9 ou 10 ans pour âge... Mais, peut être qu’elle aussi n’était pas douée en déduction d’âge, et que la petite avait 11 ans... Sûrement même, puisque on acceptait pas en dessous...
Quoiqu’il en soit, elle eut une réaction assez étrange... Davis, s’attendait à l’autographe imminent, ce qui aurait été normal mais elle s’était ruée sur Louah, tête baissée... Comme si elle réclamait un câlin, après avoir été longuement punie... Louah, parut décontenancé par cette réaction, qui l’a métamorphosa en poisson rouge, le temps d’une seconde ou deux...
Elle voulut parler, mais la petite fille après quelques murmures d’émotions articula instinctivement la première et de façon audible...

« Je... pardon... Veuillez m’excusez... Je... Pardonnez mon intrusion... Je suis désolé... Pardon... Je suis impardonnable... Pardon... Pardon... »

Aucun, doute la petite utilisait un lexique propre aux grandes personnes... Prodigieux, pour son si jeune âge...

« Ça fait 4 pardon, en une seule phrase... C’est inutile, et ridicule nous n’allons pas te détruire d’insultes sur place, tu veux bien arrêter de t’excuser et nous dire ce qui t’amène ici ? »

Elle parut encore plus confuse qu’avant, et n’osa parler qu’au bout de quelques secondes... Les septièmes années l’intimidaient beaucoup...

« Oui... Pardon... Je voulais simplement... C’est stupide, je le sais... Je ne dois pas vous demander quoique ce soit sans que vous ne soyez d’accord pour que je le fasse... »

« On est d’accord pour que tu le fasses... N’est-ce pas Davis ?

Petit tournant de tête, vers le jeune homme... Il n’avait pas l’air de s’opposer formellement à la chose... La jeune fille demeura silencieuse...

« Vous allez rire de moi... »

« Je te promets qu’on ne le fera pas... »

Elle n’eut même pas le besoin de demander à Davis de répondre, qu’il le fit en respectant la même promesse que Louah...

« Je vous trouve d’une beauté absolue ... Je voudrais être comme vous quand j’aurais atteint un âge mûr... mais je ne sais pas comment m’y prendre... Alors, j’ai écrit ceci, mais je ne vous espionnais pas, je ne me préoccupe pas de Davis, je ne suis pas amoureuse de lui, j’ai quelqu’un d’autre dans mon cœur mais il ne fait pas cavalier seul... Je voudrais enflammer son cœur, mais je suis qu’une enfant, fragile et insipide... Il ne voudra jamais de moi...»

Son vocabulaire était vraiment déconcertant... Comment une petite fille aussi jeune pouvait t-elle s’exprimer aussi bien ? Ses paroles firent sourire la jeune femme intérieurement...

« Je voudrais lui dire, ou lui faire comprendre juste pour savoir si un lui et moi aurait pût exister... Comment on fait pour qu’un garçon remarque qu’on a des sentiments pour lui ? »

Sa question était assez déroutante, Louah ne savait pas vraiment quoi lui répondre, mais une petite idée lui traversa l’esprit... Risquée, certes... mais pas impossible... Autant que la jeune inexpérimenté, tente le tout pour le tout non ? Alors, Louah allait lui montrer...

« Tu veux une démonstration ? Regarde bien ce que je vais faire... »

Louah se leva et se dirigea droit vers Davis... Elle lui glissa à l’oreille ses mots : Tu es d’accord pour jouer la comédie avec moi, pour elle ?

Louah se concentra et tenta de se mettre dans la peau d’une fille de onze ans éperdument amoureuse... C’est partit... Acte I scène I...
Louah s’empara d’une main de Davis, et l’entremêla avec la sienne tout en regardant le jeune homme dans les yeux, pendant ce laps de temps très court, un garçon normal face à cette situation se pose des questions mais, est trop étonné pour retirer sa main... Louah, l’enleva doucement... et la dirigea vers la hanche du jeune homme, et d’un mouvement rapide et inattendu passa de l’autre côté, c'est-à-dire derrière Davis, tout en laissant sa main caresser la hanche du jeune homme... Elle n’attendit pas, une seconde plus, approcha son visage du jeune homme et pressa ses lèvres contre les siennes, pour le bouquet final... Bon, pas trop longtemps non plus, à 11 ans, on a peur d’aller plus loin que le smack donc elle n’allait pas y ajouter la langue... Evidemment, l’échange ne dura qu’un très court instant, pas la peine de jouer les prolongations... Louah ne voulait pas créer de malentendu ou de quiproquo en jouant la comédie...
La jeune fille, en resta sans voix, elle ne se sentait probablement pas capable d’un tel acte de bravoure... C’était le monde à l’envers pour elle, mais elle reconnaissait quand même intérieurement qu’elle serait fière de pouvoir agir comme l’avait démontré Louah...

« Tu vois, là je viens de montrer la douceur et le pétillement de désir qu’habite une jeune fille amoureuse... Davis, n’a rien vu venir, j’ai eu l’avantage de contrôler la situation, et ça un garçon ne peut nier qu’il aime quand une fille est entreprenante et surprenante... La plupart du temps, ils ne peuvent pas résister à un tel élan... Je me trompe Davis ? Les hommes sont fragiles... Si tu les piques là ou ils ne peuvent se défendre, tu les auras tous... Enfin, ce qu’il est important que tu comprennes c’est que j’ai joué la comédie et qu’il s’est gentiment laissé faire pour me laisser te montrer... Je ne l’aurais pas fait si ce n’était pas pour t’aider... Vois tu, je ne suis pas non plus amoureuse de Davis Burningham... Alors remercie moi, parce que ce que tu viens de voir, c'est un spectacle unique au monde et non reproductible...»

« Oui, bien sûr... Merci infiniment, je suis très reconnaissante... Merci à toi aussi Davis, d’avoir bien voulu me montrer l’attitude du garçon surpris...Bravo les acteurs ! Je ne sais pas si je vais réussir à faire la même chose en vrai... »

« Davis, tu en penses quoi de ma prestation d’actrice d’onze ans d’âge ? Tu as aimé ? »

Petit clin d’œil a une situation précédente bien spécifiée par le « onze ans d’âge »...

La joute verbale entre les amis continuait , et surtout sur le thème de l'amour . La métaphore opposante à la sienne le fit sourire. Louah avait beaucoup d'humour , la seule chose regrettable était qu'il ne soit teintés de zones obscures. Ce sentiment l'avait-elle déjà déçu par le passé . Il y avait de grandes chances. Seulement le jeune brun n'allait pas la harceller de questions sur ce sujet qui semblait déjà assez sensible. La serpentarde n'avait pas trop d'expérience là-dessus à en croire ses paroles affligeantes . Où tout ces rendez-vous s'étaient-ils mal passés avec une poignée de membres masculins tout les plus infidèles les uns que les autres.
Davis s'apprêtait à participer activement au débat quand une fillette , mieux terrée qu'un lapin émergea d'un des fauteuils , rouge de confusion et balbutiante avant de leur exprimer l'objet de sa visite.
Le fait que la demoiselle vira de la même couleur pendant quelques microsecondes l'amusa encore plus puisque la gamine était allée directement vers elle , comme une enfant irait voir sa mère en quête d'une réponse biscornue à l'une de ses demandes naïves sur la conception des bébés. Scène très mignone et qui bien évidemment était très amusante à voir , et surtout à entendre.
Rassuré de ne pas être attaqué à coup de crayon ou de carnet de note pour qu'on lui demande encore s'il était libre durant son week-end pour faire un tour au parc ou vanter ses mérites (qui de par leur nature même lui étaient déjà suffisants) , alors qu'il était tout de même en couple avec Summer Milles , et que le dérangeait pour un rien était assez frustrant.
Hé bien la 1ère année l'étonna de par ses propos , en voilà une petite bien avisée et polie , c'était devenu quelque chose de rare chez eux maintenant que le mépris de l'autre était de rigueur . Une vraie perle dans un océan de cruauté. Il faudrait bien la garder à l'abri des vilains carnivores celle-la.
Avec ses excuses elle esquissa un petit sourire qui était craquant . Si cette petite n'avait pas déjà eu des parents , Davis aurait était fier d'elle en l'adoptant et en devenant son père. Pas de meilleure pub au monde ne pouvait lui donner envie d'avoir des enfants aussi gentils qu'elle.
Mister Burningham ne pu qu'accepter que la fille de onze puisse leur poser la question qui lui trottait dans la tête.

- J'accepte aussi. Donc n'ais pas peur , en tant qu'aînés nous pouvons tout entendre. Même si tu penses que ta requête peut être idiote . Tu as déjà fait l'effort de venir nous en parler , ca serait dommage que tu gardes tout pour toi au dernier moment.

La petite devait se sentir entre des mains qui lui semblaient compétentes vu qu'elle commenca après une interrogation rhétorique à débiter les causes de sa venue .
En quelques phrases , le septième année pigea que leur cadette de classe prenait Louah comme modèle , qu'elle ne le révérait pas (ce qui était une grande consolation pour lui ) , et qu'elle avait quelqu'un en vue ... Mais cette personne avait du mal à le remarquer. Et tout ça était pour un garçon qui à ce qu'avait pensé Davis était de son âge.
Oui , elle n'était qu'au début de ses premières expériences de pré-adolescente , cela était normal qu'elle ait été embarassée et qu'elle soit venu ensuite les voir pour les consulter en privé avant que le reste du dortoir ne déboule pour se diriger vers leur petit-déjeuner. Il n'y avait pas beaucoup de personnes aptes à se préoccuper des plus jeunes dans la maison de Salazar. La petite avait eu de la chance de les croiser .
Peut-être avait-elle dû les observer chacun de son coté en les voyant plus sages que les autres et ne rigolant pas aux blagues débiles d'un être violent mais incapable d'aligner un seul vers de sa bouche.
Louah ne tarda pas à jouer la comédie pour que plus tard , leur "disciple" puisse répéter les mêmes opérations que ses sensei . Davis accepta donc de jouer le garçon de onze ans pour donner la réplique à sa partenaire de scène.
Puis il avait l'habitude de jouer le faux petit ami. Avant qu'ils ne soient ensemble , Summer l'avait gentiment prié du regard pour jouer le rôle de son mec face à un pote de l'un de ses ex...
Premier enseignement , la technique banale du main dans la main. Un peu surpris , le garçon au regard eberluée se demandait ce que sa copine d'année lui faisait. Venait après le "tour de hanche". Quelque chose de moins spontané chez les très jeunes couples , mais cela passait mieux avec le nombre d'années croissants.
Vînt l'ultime scénario. La scène du baiser. Même si elle jouait la comédie , notre Louah savait s'y prendre. Une simple pression contre les lèvres de son collègue suffit à lui montrait la qualité de ses embrassades. Par contre qu'est-ce que ses lèvres étaient froides. Un vrai bloc de glace. Avec les siennes leur température augmentèrent de plusieurs degrés . Un parfum de menthe-fraisée se dégageait de l'union des bouches entre elles.
Au total cela dura 5-6 secondes afin que la jeune miss puisse mieux observer les gestes des "deux amoureux" . Vu que cela n'était que de la fiction , ce n'était pas vraiment Davis et Louah qui se faisaient un gros bisou , mais un garçon Y et une fille X.
Revenus en mode normaux , Davis n'en fût pas moins tout chaviré. La performance d'acteur était quand même épuisante même si l'on ne pratiquait pas de scènes trop gesticulantes.
Le jeune acquiesa certaines des paroles de Miss Swell , mais la reprit sur comment les piquer. Mieux valait ne pas se comporter de la même manière avec tout les garçons vus qu'eux mêmes avaient une part de différences physiques et morales.

- Louah n'a pas tort pour tout ce qui est comportement amoureux , mais n'oublie pas d'affuter cet outil pratique au caractère du garçon que tu veux emballer. Que tu n'ailles pas te jeter dans ses bras d'un coup et qu'il te repousse soudainement parce que cela aura été trop rapide pour lui.
La plupart du temps il faut se donner rendez-vous pour être plus à son aise pour exprimer ses sentiments pour l'autre et pour que l'autre puisse accepter ses sentiments et te transmettre les siens.
Mais avec une prof comme Louah je ne me fais pas de souci . Tu devrais y arriver facilement.

Petit clin d'oeil avant que la minie verte et argent remonte dans sa chambre , néanmoins , Davis voulut savoir une dernière information:

- Mademoiselle , avant de partir , tu pourrais nous donner ton prénom ? Comme ça si nous sommes amenés à te recroiser dans les couloirs on pourra toujours s'enquérir de la bonne marche de tes aventures.

Sur ce la fillette de onze ans , blonde avec des cheveux lisses lui formula ce qu'il voulait entendre.

- Je me prénome Maria ... A plus tard vous deux , et encore merci.

Heureuse et pleine d'espoir. La porte du dortoir féminin claque avant de se fermer par magie. Louah lui posa ensuite une question très dérangeante , avait-il aimé leur mise en scène. Bien sûr que oui , mais il falait le dire de manière atténuée afin que sa destinatrice ne prenne pas la grosse tête bien qu'elle était déjà bien remplie.

- Hum , pas mal . C'est pour ça que les garçons t'ont fuits. Car excuses moi de te le dire , sauf si tu considéres certains de tes anciens petits amis comme des êtres remarquables , que ce sont de parfaits imbéciles. Ils auraient été plus que contents de vivre avec toi tout les jours. Tu sais faire la conversation , traiter de bons thèmes , tu sais te défendres verbalement , être gourmande et sympathique et nouvelle qualité tu sais embrasser. Pardonnes moi mais j'ai encore l'impression que tu ne m'as pas tout dit sur toi . Je n'oserais pas te restreindre à la cuisine ou à la vaisselle .
As-tu d'autres centres d'intérêts dont tu ne m'as pas parlé encore ?

Après tout il ne connaissait pas encore beaucoup d'éléments pour arrêter un jugement définitif sur la personne même si son profil lui convenait assez pour la classer dans le dossier "amies" . La case "meilleures amies" , allait vraiment dépendre des ses choix de réponses , et dans l'avenir de ses actes. Après tout , l'humanité est faite de chair , d'os et de pensées. La théorie n'allait pas sans la pratique et la terre sans l'eau ... D'autres facettes de Louah seraient encore intéressants à découvrir . A moins qu'à sont tour elle ne cherche aussi à mieux le connaître , hors le Davis capitaine de Quidditch et préfet de Serpentard. Ce qui avait encore augmenté sa propre renommée au passage.

Prendre la grosse tête, voilà une chose qu’elle ne ferait jamais, surtout pour un truc aussi insignifiant, qu’un effleurement de lèvres... Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle commençait à regretter ce geste... Davis était un inconnu, et elle était une ombre... Elle venait de franchir la barrière des lèvres, au profit d’un « cours particulier pour demoiselle en détresse »... Comme si il lui fallait ça, à cette petite gosse pour soudainement tout comprendre... N’importe quoi... C’est pas à onze ans qu’il faut commencer à se prendre pour la meilleure dans tout les domaines, et en particulier celui de l’amour et des relations hommes/ femmes, on est si jeunes et incompétents, ce qui fait bien sûr partit du charme infantile... L’innocence, l’ignorance... C’est tout à fait normal, pour quelqu’un de onze ans... Pourquoi Louah avait t-elle eu le réflexe de se la jouer professorale ? Donneuse de leçon, presque maître en la matière alors qu’en réalité elle était loin de la bimbo aguicheuse qui saute sur tout ce qui bouge... A première vue, quelqu’un qui aurait accomplit cet acte à un inconnu magnifique, est sans doute une écervelée, une groupie qui vient de trouver une faille au système classique du « je veux t’embrasser », une âme généreuse et compatissante à l’égard d’une petite fille de sa maison... Hors Louah, ne se considérait comme aucune de ces catégories... Petit problème donc, pour comprendre ce rapprochement de bouche, ce geste presque inconscient... On ne se sert pas des gens comme cobaye pour démontrer une attitude à prendre... Simple question de principe... Davis, n’avait pas l’air de trouver qu’il n’avait été que l’objet d’une comédie expérimentale, mais dans la tête de Louah, tout cela était bien clair maintenant... Ces pensées, l’était d’autant plus...

* Qu’elle conne... *

Mais, elle décida de ne rien laisser paraître et de ne surtout pas jouer la carte de l’excuse, tant pis... Maintenant, elle ne pouvait plus revenir en arrière... Louah reprit le fil de la conversation, juste après les conseils précieux de Davis comme si ne rien était...

- Davis à raison, en fait il ne faut pas toujours réagir avec autant d’impulsivité... C’est variable, il faut que tu t’adaptes à la personnalité du garçon que tu aimes... Si il aime les surprises, essaye de reproduire ce que je t’ai montré, à ta manière... Suis ton instinct, et ne pense pas que tu es ridicule... Si au contraire, il aime prendre son temps, parle lui, et passe du temps avec lui... Tu n’es forcé de rien, fais ce que tu sens être le mieux pour toi, et ne t’aventure pas dans quelque chose que tu ne désires pas...
Ne me prends pas pour ton professeur... Tu seras d’autant plus fière, si tu y parviens toute seule...

* Ne t’aventure pas dans quelque chose que tu ne désires pas... C’est bien un conseil que tu devrais te coller sur le front ça, ma pauvre....*

Louah, ne répondit rien à l’au revoir de Maria... Elle l’avait à peine entendue, trop occupée à s’octroyer des reproches... Surtout après lui avoir demandait s’il avait aimé, c’était plus par simple curiosité qu’autre chose... Elle-même n’avait sentit qu’une onde de chaleur a la fraise, et en avait oublié la sensation quelques secondes plus tard pour ne pas s’y attacher... Pas question de fantasmer, ni d’apprécier... Pas question de s’imaginer un scénario qui serait du grand n’importe quoi...
Non, tout ceci n’était qu’une mauvaise idée regrettable aux yeux de Louah... Elle tenait à sa bouche suffisamment pour ne pas « l’offrir » à n’importe qui... Davis n’était pas non plus un pauvre minable abrutit complètement con, mais elle n’était pas amoureuse de lui... Cet acte lui prouvait qu’elle était capable de faire des choses qu’elle ne soupçonnait pas... Et qui l’a dépassait... Une attirance incontrôlable était pour elle le minimum pour embrasser quelqu’un... Hors, là elle était inexistante... C’était juste un jeu, une comédie, elle le savait mais maintenant qu’elle prenait conscience de la chose, et de ses convictions, un nœud lui lacerait la gorge, tendit qu’elle empêchait son ventre de se tordre... Flegmatique, et impassible en apparence, son visage ne trahissait aucune de ses émotions... Son ressentit était sa part d’intimité... Et personne ne l’aurait...

* Pas mal ?... Qu’est-ce qu’il sous entends par pas mal ? *

Dissimulant son énervement qui devenait de plus en plus présent au fond d’elle, elle articula avec calme... Mais ce n’était qu’un calme avant la tempête...

- Davis, ne cherche pas la petite bête... Tu ne peux pas avoir de jugement définitif sur quiconque, sauf si à la rigueur cette personne se montre catégorique, et se dévoile au grand jour, en cultivant sa vantardise, parce que bons nombres de gens qui parlent d’eux-mêmes, sont rarement ceux qui s’appliquent l’auto critique... Et même si ils en sont capables, ça ne te permet pas de pouvoir formuler le moindre jugement définitif valable... Il est facile d’être superficiel... Et puis c’est trop facile ton interrogatoire, tu pourrais apprendre à me connaître, plutôt que d’imiter l’inspecteur aux services des renseignements...
Bonne chance... Je crois que tu vas avoir du boulot... Cela dit, merci du compliment... Je crois, que c’est la première fois qu’on me le fait celui là... Après, le monopole de la question en rapport avec l’âge, tu as celui du compliment original... Mais je tique un peu sur le « tu embrasses bien » tu ne peux pas avoir de réel opinion sur ce point, je t’ai juste touché les lèvres... Le jour où on s’embrassera vraiment, on en reparlera, ce qui risque fortement de ne jamais se reproduire, donc discussion close... Tu ne sais pas si j’embrasse bien, et mon cher tu ne le sauras sans doute jamais... Je ne prétends pas connaître la vie, et le futur je me construis juste quelques certitudes, et celle là en est une...
Tiens, et cuisine... Cousis couças... Vaisselle... Je te remercie, je ne me rabaisse pas à cet acte purement moldue, une baguette et un sort suffisent...

En clair, un calme superficiel... En fait, remontez à quelques lignes, quand elle commence à parler du « je tique un peu... » Jusqu’à « celle là en est une »... L’énervement est perceptible, si l’on a l’oreille exercée, et que l’on est passé professionnelle dans la compréhension féminine... Elle ne le désirait pas... Elle ne le voulait pas... Et se refusait à l’idée qu’elle eut apprécié, la chaleur fraisée de Davis...

* La prochaine qui me réclame son aide, il n’y aura aucune démonstration négociable... Je ne veux plus entendre parler de comédie ou d’aide à la personne dépendante de cours particuliers... Plus jamais... Je lui dis ? Je ne lui dis pas ? Je lui dis ? Je ne lui dis pas ? Je lui dis... *

- J’ai réfléchis et... Je déteste l’idée que tes lèvres m’ont servie de cobaye pour une gamine... Je ne voulais pas que tu aimes, parce que je sais qu’au fond, je n’ai pas aimé... Je voulais que ta joue, soit la seule partie de toi, que j’aurais touché de mes lèvres, parce qu’on n’est pas un couple unis par l’amour... Je me déteste parce qu’il y maintenant cette comédie grotesque inscrite le jour ou j’ai appris à connaître l’égérie de toutes les filles... Et que maintenant, je ne peux plus me distinguer de toutes les filles qui ont un jour sentit leurs lèvres contre les tiennes... Mon ego en prend un sacré coup...

Morphée ne voulait pas de moi... (FE)

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