Toi et Moi au manoir [FE Solal] - Sujet privé

Enfin, oui enfin, tous ces sales moldus étaient mort sauf le patron du bar. Solal avait bien prit la peine de le laisser en vie car il faisait un coupable idéal ! L’alcool que le beau mangemort lui avait fait ingurgiter de force ne pouvait que confirmer un acte délibéré de sa part sous l’effet de la boisson. La jeune demoiselle trouva cependant une dernière victime encore vivante et ne tarda pas à lui régler son compte sans aucun état d’âme. De toute façon, ils n’avaient que ce qu’ils méritaient ces sangs impurs. Le beau brun regarda sa chère et tendre mettre fin à la vie de la femme. Ensuite, ils utilisèrent leur baguette magique respective pour se rendre une apparence des plus propres. En effet, leurs vêtements et leurs mains étaient couverts du sang des impurs et Elisabeth ne supporterait pas de laisser la substance rouge recouvrir ses mains. Les deux tourtereaux se retrouvèrent alors dans les bras l’un de l’autre, aussi propre que lorsqu’ils étaient rentrés dans le bar. La jeune femme monta sur la pointe des pieds et embrassa tendrement le jeune homme avant de lui demander s’ils restaient là ou s’ils changeaient d’endroit. Après quelques secondes de silence durant lesquelles les amants se dévorèrent littéralement du regard, une marque de dégout s’afficha sur le visage du mangemort qui lui annonça qu’ils ne resteraient pas sur place mais que le cadeau qu’il avait à lui faire était tel que le beau brun lui laissait le choix de l’endroit où elle le recevrait. Elisabeth était au comble de l’excitation, elle n’avait qu’une envie, quitter au plus vite cet endroit pour découvrir ce qu’avait mijoté son amoureux. La jeune demoiselle était tellement contente que le beau mangemort lui ait préparé une surprise qu’elle n’arrivait pas à se décider de l’endroit dans lequel elle aimerait le recevoir. Au début, elle avait pensé à la plage mais il faisait un peu froid à cette heure tardive et donc, elle chercha un endroit à l’intérieur qui convenait parfaitement. Le seul lieu qui lui vint à l’esprit comme était parfait pour recevoir un cadeau apparemment des plus importants, la belle brune décida alors d’emmener Solal sur les hauteurs … C'est-à-dire dans son manoir personnel où elle ne mettait que très rarement les pieds mais qu’elle aimait plus que tout … Enfin presque, elle aimait plus Solal que son manoir quand même ! La jeune mangemorte attrapa alors son chéri par la main et ils transplanèrent ensemble vers la demeure de la jeune demoiselle. Ils atterrirent alors main dans la main dans un petit salon faiblement éclairé. Des elfes de maison se précipitèrent alors rapidement sur les deux arrivants, les débarrassant de ce qui les gênait. L’un d’entre eux reprocha à Elisabeth de ne pas avoir prévenu de son arrivée et que tout n’était pas parfait pour l’accueillir. La jeune femme lui répondit que ce n’était pas grave et qu’elle désirait qu’il lui apporte très rapidement une bouteille de champagne et deux coupes. Quelques instants plus tard, les deux coupes et la bouteille était déposée sur la petite table basse. La jeune femme s’approcha alors doucement du beau brun et lui déposa un tendre baiser sur les lèvres avant d’aller s’installer dans le sofa beige l’invita d’un regard à la rejoindre. Elle était vraiment impatiente qu’il lui offre le présent qu’il possédait maintenant depuis une bonne semaine mais elle ne voulait pas non plus lui mettre la pression et paraitre trop impatiente. Sur l’entre fait, la belle brune avait débouchonné la bouteille de champagne et servit les deux coupes. Elle en présenta une à son cher et tendre et garda la sienne à la main.

« Alors, tu vas enfin te décider à me dire ce que tu me caches depuis une semaine ?? Tu sais bien que je suis une impatiente de nature et tu t’amuses à me torturer en me faisant languir ! Ce n’est pas très gentil de ta part. »

La belle brune prit un air boudeur avant d’éclater de rire. Elle était totalement incapable de faire la tête au beau brun, il avait quelque chose qui lui ôtait littéralement toute envie d’être fâchée. La jeune demoiselle plongea alors ses prunelles noisette dans le regard vert émeraude de son chéri, lui souriant tendrement. Elle savait pertinemment bien que ça le faisait toujours craquer. Entre temps, il l’avait rejoins sur le sofa, qui contrastait parfaitement avec les murs chocolat de la pièce, elle s’approcha alors plus près de lui et s’enroula dans ses bras. Elle se sentait tellement bien avec lui qu’elle aurait pu rester une éternité comme ça. Mais là, la belle brune voulait savoir ce que cachotait son amoureux et elle était bien décidée à ne pas le lâcher d’une semelle tant qu’il ne le lui aurait pas offert. Doucement, elle remonta sa main jusqu’au visage de son cher et tendre, lui attrapa le menton et l’obligea à se pencher avant de cueillir un baiser sur ses lèvres sucrées. Elle voulait absolument le faire fondre pour qu’il lâche plus rapidement le morceau et on pouvait aisément dire que la jeune femme avait trouvé le moyen de le faire céder et rapidement. La belle brune descendit alors une de ses mains sur le torse du jeune homme, le caressant lentement tandis qu’elle réfléchissait pour essayer de trouver ce qu’il allait lui offrir avant qu’il ne le fasse.

Solal écarquilla les yeux en faisant une grimace de dégoût, rester ici pour lui offrir cet objet tellement précieux et une promesse de ne jamais la quitter ? Jamais de la vie… On a beau être mangemort on en est pas moins romantique.

- Ici ?! Surement pas… Comme je te fais un cadeau très important je te laisse choisir l’endroit où tu le recevras… Du moment qu’il y a du champagne pour fêter ça après…

Cette proposition sembla combler la demoiselle bien plus que Solal ne l’aurait cru. Elle avait réellement l’air très heureuse de pouvoir choisir elle-même le lieu où elle recevrait le cadeau qui, et il l’espérait grandement, n’était pas attendu le moins du monde, du moins, pas aussi vite. Solal voulait réellement faire une surprise à Elisabeth et tout ce qu’il espérait dans le font, c’était qu’elle choisisse un endroit plus intime qu’autre chose. Ce moment n’appartenait qu’à eux et personne d’autre ne devait le vivre…

Malgré tout, Elisabeth semblait plutôt indécise quand à son choix. Pas patient pour deux noises, Solal attendit néanmoins qu’elle se décide, lui laissant tout le temps nécessaire pour être sur qu’elle ne changerait pas d’avis au dernier moment et qu’il ne se prenne pas un râteau lamentable en devant remettre sa demande à plus tard. Après ce qui sembla être une intense réflexion, Miss Swann sembla se décider. Sans avertir le mangemort de l’endroit où elle avait décider d’aller, elle lui attrapa la main et ils transplanèrent, Solal se laissant mené par la jeune femme. Quelques secondes plus tard, sans que le grand brun ne se soucie de la légère incommodassions due au transplanage, ils se trouvèrent dans ce qui ressemblait fort à un salon. Il en eu confirmation lorsque deux elfes de maisons se précipitèrent sur eux et les débarrassèrent de leurs éventuels mentaux. Solal pour sa part, n’en n’avait pas.

Il fronça les sourcils en voyant les créatures reprocher quelque chose à Elisabeth, depuis quand un elfe de maison osait parler de la sorte à son maitre ?! Cependant, Elisabeth ne sembla pas s’en soucier, peut-être était-elle trop préoccupé par le très attendu cadeau. La brunette ordonna à ses elfes d’amener du champagne et deux flutes et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ils étaient déposés sur la table basse du salon. Elisabeth avait lâcher sa main pour aller s’installer sur le sofa avec élégance avant de tourner les yeux vers lui.

« Alors, tu vas enfin te décider à me dire ce que tu me caches depuis une semaine ?? Tu sais bien que je suis une impatiente de nature et tu t’amuses à me torturer en me faisant languir ! Ce n’est pas très gentil de ta part. »

Solal n’avait pas pris la coupe de champagne qu’elle lui avait présenté. Il s’avança alors qu’elle éclatait de rire. Il n’en n’avait pas l’air mais il n’en menait pas large tout à coup. Il savait ce qu’il allait bientôt faire et même à 28ans, ça l’angoissait bien trop à son goût. Il s’assit à côté d’elle, légèrement plus raide que prévu, il fallait qu’il se détende, sinon, il ferait des gaffes et il voulait que ça soit le plus parfait possible. Naturellement, rien n’était parfait dans la vie mais on pouvait toujours s’arranger pour que ça soit au mieux. Hors, s’il n’arrivait pas a regagner tout le contrôle de lui-même il allait faire des bêtises et bafouiller comme le pire des troll ce qui rendrait la demande bien moins féerique avouons le…

Elisabeth vint presque immédiatement se coller à lui, se blottissant contre son corps comme l’aurait fait un chat en manque de câlins. La suite par contre ne faisait pas du tout penser à ça puisqu’il sentit bientôt une main venir se placer sous son menton pour l’obliger à tourner la tête à sa guise. Il se laissa faire volontiers et ses lèvres rencontrèrent bientôt celles de la demoiselle dans un doux baisé quelque peut langoureux. Lorsque le baisé pris fin, Solal, qui n’avait pas dit une parole, allait commencer à parler lorsqu’il sentit une main devenue experte commencer à caresser son torse avec délice. Solal ferma les yeux un instant, prêt a savourer la caresse lorsqu’il se repris. Il posa doucement mais fermement une main sur celle de la jeune femme pour qu’elle arrête et murmura.

- Si tu continues comme ça, tu n’es pas prête de savoir quel est ton cadeau… Parce que je serais bien incapable de te le donner… Mon esprit étant beaucoup trop occupé par autre chose….

Aussi discrètement que possible, Solal soupira pour se donner du courage puis déposa un léger baisé sur les cheveux de la demoiselle avant de se lever. Après un quart de seconde de réflexion, il attrapa la main d’Eli pour la faire se lever elle aussi. Une petit hésitation plus tard, il expliqua donc calmement, dans une voix pas tout a fait rauque mais sur de lui.

- Je… Vais surement te paraitre incroyablement ridicule et je comprendrais que tu refuses… Alors comme tu n’es pas patiente et que je t’aime énormément, je ne vais pas te torturer d’avantage et je vais te montrer ton cadeau tout de suite…

Sans une seconde d’hésitation cette fois ci, le regard étrangement brillant, Solal mis un genoux à terre devant Elisabeth et sortit de sa poche un écrin bleu nuit, presque noir. Il l’ouvrit pour laisser découvrir une bague, toute simple en or avec un liserait d’or blanc en son milieu. Elle ne pouvait pas encore le voir mais sur l’intérieur de la bague il avait fait graver leurs initiales. Lui présentant donc la bague dans son écrin, les yeux rivés sur le visage d’Elisabeth, il lui demanda la gorge étonnement nouée.

Elisabeth Swann… Voulez vous m’épouser ?

Certes, s’il avait réellement fait les choses dans les règles de l’art, il aurait d’abord demander au père d’Elisabeth, la main de sa fille mais entre nous, il trouvait qu’il se débrouillait plutôt pas mal finalement. C’était fleur bleu à souhait mais est-ce qu’une femme, même mangemort, ne rêvait pas qu’un moment pareil le soit ?…

Elisabeth avait saisit la main de son cher et tendre après un long moment d’hésitation quant à l’endroit qu’elle désirait le plus pour recevoir son cadeau. Lorsque son choix fut définitivement arrêté, la belle brune attrapa la main du beau brun sans prendre la peine de l’informer de la destination, il la découvrirait bien assez tôt. Elle ne se souvenait pas l’avoir un jour emmené dans le manoir qui lui appartenait, ils s’étaient toujours contenté d’être chez Solal ou chez ses parents à elle. Enfin soit, les deux amoureux arrivèrent main dans la main dans le salon de la jeune femme et des elfes de maison accoururent immédiatement. L’un d’entre eux fut un peu désobligeant avec la jeune femme qui se contenta de l’ignorer royalement, elle vit que cela ne plaisait guère à Solal juste par le regard qu’il lança au serviteur qui avait eut l’impudence de parler de la sorte à la jeune Swann. Une bouteille de champagne fut apportée ainsi que deux coupes. La jeune femme s’installa alors sur le sofa et fut rapidement rejointe par le beau mangemort. Immédiatement, elle se colla contre lui telle une féline et lui attrapa le menton pour l’embrasser. La jeune femme passa alors sa main sur le torse de son chéri, il paraissait particulièrement tendu. Quelques secondes après, le beau brun saisit la petite main de la jeune femme, l’obligeant à s’arrêter. Elisabeth leva alors ses prunelles noisette vers les yeux émeraude de Solal. Il vit de suite le visage contrarié de la jeune femme et s’empressa donc de lui murmurer quelques paroles, lui avouant qu’il serait bien en peine de lui offrir son cadeau s’il était occupé à autre chose. Lentement et délicatement, le jeune homme se leva, déposant au passage un tendre baiser sur la chevelure soyeuse de sa compagne qui le regarda faire sans rien dire. Il resta debout, seul, une fraction de secondes avant saisir la main de la jeune demoiselle et de l’inviter à se lever à son tour. Quelques secondes après, il se décida à prendre la parole, sa voix rauque et sensuelle résonnant agréablement dans la pièce. Il bafouilla un peu, lui avouant qu’il avait peur de se rendre ridicule et qu’il comprendrait si elle refusait … Si elle refusait quoi ??? Elle ne lui avait jamais rien refusé et ce n’était certainement pas demain la veille, elle voulait tout ce qui était le mieux pour Solal et ce qu’il désirait, elle le désirait elle-aussi la plupart du temps. La belle brune resta donc muette, attendant calmement d’apparence même si elle bouillonnait d’impatience à l’intérieur comme quoi la formation de mangemort avait porté ses fruits sur la dissimulation des sentiments. Il lui dit aussi qu’il savait parfaitement qu’elle était d’une impatience folle et qu’il ne ferait pas durer le suspense plus longtemps. Quelques secondes plus tard, le jeune homme mit son genou sur le sol et sortit un écrin bleu nuit, presque noir de sa poche, l’ouvrant et le présentant à la jeune Swann. Elle n’en revenait pas, des tas de suppositions et de questions lui traversaient l’esprit. Solal avait les yeux étrangement brillant d’une lueur que la jeune demoiselle ne connaissait pas. Il plongea alors son regard dans les prunelles de son amoureuse et se mit à parler. Les paroles qui s’échappèrent de la gorge du jeune homme furent les plus belles que la jeune femme pouvait espérer un jour recevoir. En effet, son cher et tendre venait de la demander … en MARIAGE !!!! Wahouuuu … Elle n’en revenait pas. La jeune femme plaqua une de ses mains sur sa bouche, n’arrivant pas à se remettre de ces émotions tellement elle en était heureuse. Quelques secondes plus tard, elle se reprit difficilement et avança une main ‘albâtre vers le visage de Solal, lui caressant doucement la joue.

« J’accepte, quelle question !!! C’est le plus magnifique des cadeaux que tu pouvais me faire mon amour. Tu es l’amour de ma vie, le soleil de mes jours.»

La belle brune s’abaissa alors au niveau de son fiancé et l’embrassa tendrement. Elle était la plus heureuses et la plus comblées des femmes en cet instant même. Elisabeth avait de nombreuses fois rêvé que le beau brun la demande en mariage et là, franchement, elle ne s’y attendait vraiment pas. C’était vraiment le plus beau jour de sa vie. Elle se demandait déjà quelle tête allait faire ses parents lorsqu’ils apprendraient la bonne nouvelle, ils seraient certainement ravis. Ils adoraient Solal et félicitaient grandement leur fille du choix qu’elle avait fait. Lentement, le jeune mangemort leva le petit écrin vers la jeune demoiselle qui prit la bague d’une main tremblante de bonheur. Elle l’observa attentivement. Le bijou était d’une simplicité parfaite, un anneau d’or, coupé d’une fine ligne d’or blanc au centre. A l’intérieur, leurs initiales étaient gravées. Sans perdre une minute, la jeune femme passa la bague à sa main gauche, l’observant dans la clarté que lui donnaient les flammes. Elle lui allait à merveille, la taille était parfaite … Comme tout ce que Solal faisait pour elle depuis leur rencontre. Sur l’entre fait, le jeune mangemort s’était relevé et Elisabeth l’embrassa de nouveau, elle était folle de joie. On aurait pu aisément la comparer à une petite fille le matin de noël, découvrant ses cadeaux au pied du sapin. La jeune femme regarda de nouveau sa main et la bague qu’elle portait maintenant, promesse qu’il ne la quitterait jamais.

« Tu ne la trouve pas encore plus magnifique depuis que je la porte. Je te remercie mon cœur, elle est vraiment comme j’en avais envie …. Je t’aime. »

La jeune demoiselle était aux anges. Jamais elle n’aurait pu imaginer une aussi belle soirée. Doucement, elle avança alors ses mains vers les deux coupes de champagne posées sur la table basse et en tendit une à son fiancé, gardant l’autre dans sa main. Elle lui adressa un magnifique sourire avant de reprendre la parole dans un murmure. L’ambiance de la pièce était intime et parfaite pour la circonstance. Le feu brûlant dans la cheminée rependait un parfaite chaleur, leur permettant de ne pas devoir s’habiller plus chaudement.

« Je suppose que nous pouvons trinquer maintenant. A notre vie à deux. Je suppose qu’on va devoir se décider où nous allons habiter à présent. On ne peut plus continuer à faire les allers retour de chez toi à chez mes parents. Au fait, je ne sais pas si je t’avais déjà emmené ici … C’est le manoir que m’ont fait construire mes parents mais il est inhabité depuis sa construction sauf quand je me décide à venir y faire un tour comme ce soir. »

Sur ces derniers mots, la jeune femme porta la coupe à ses lèvres ne lâchant pas des yeux son chéri. Pleins de projets se bousculaient dans sa tête, elle songeait déjà au futur mariage et à la préparation que cela demanderait. Enfin soit, les questions étaient bien inutiles dans un moment pareil, ils auraient encore bien le temps de discuter de tout ça plus tard. De toute façon, les préparatifs du mariage allaient certainement prendre des mois pour que tout soit parfait et donc, ils pouvaient bien profiter de cette soirée à deux sans penser à rien d’autre qu’à leur amour.

Solal attendait, nerveux, qu’Eli réagisse à sa demande en mariage. Et la réaction ne se fit pas attendre longtemps puisqu’il vit bientôt la demoiselle porter sa main à sa bouche, surement un geste de surprise. Mais surprise pour quoi ? Parce qu’elle n’attendait que ça ou au contraire le redoutait ??? Il commençait a sentir la panique l’envahir et allait lui dire d’oublier que c’était pas grave qu’il avait eu tors lorsqu’il vit une main curieusement plus blanche que d’habitude, venir lui caresser le visage doucement. Solal ferma les yeux et se laissa aller à la caresse.

« J’accepte, quelle question !!! C’est le plus magnifique des cadeaux que tu pouvais me faire mon amour. Tu es l’amour de ma vie, le soleil de mes jours. »

Sur le coup, les yeux du mangemort s’écarquillèrent. Il n’arrivait pas a être sur de ce qu’il venait d’entendre. La seule pensées qui se répercuta dans la tête de Solal fut : ‘‘elle a dit oui… Elle a dit oui… Elle a dit OUI !!!!!’’ Le cœur gonflé de joie, Solal n’en revenait toujours pas. Il était à deux doigt de cligner des yeux lorsqu’il sentit les douces lèvres de la demoiselle se poser sur les siennes. Cela réveilla totalement le mangemort jusqu’alors plongé dans une semi-inconscience. S’empêchant de secouer la tête pour retrouver un semblant d’intelligence, Solal leva soudainement la boite vers Elisabeth qui ne perdit pas une seconde pour prendre le bijou et l’observer sous toutes les coutures. Naturellement elle remarqua bien vite les initiales gravées puis elle se passa la bague au doigt avant de l’observer de nouveau.

« Tu ne la trouve pas encore plus magnifique depuis que je la porte. Je te remercie mon cœur, elle est vraiment comme j’en avais envie …. Je t’aime. »

Solal se redressa sur des deux jambes en souriant. Il était heureux qu’elle aime la bague et surtout qu’elle lui aille si bien. La jeune femme lui rappela qu’elle l’aimait puis elle se saisit une nouvelle fois des deux flutes de champagne. Elle en tendit une à Solal qui cette fois-ci la pris en main. C’était à croire qu’elle était obsédée par cette boisson… Solal avait maintenant retrouver toute sa tenue et tout le contrôle de lui-même. Ce qui était bien normal puisqu’il avait enfin fait la demande qui le tracassait depuis plusieurs semaines déjà et surtout parce qu’elle avait accepter de devenir sienne pour toujours.

« Je suppose que nous pouvons trinquer maintenant. A notre vie à deux. Je suppose qu’on va devoir se décider où nous allons habiter à présent. On ne peut plus continuer à faire les allers retour de chez toi à chez mes parents. Au fait, je ne sais pas si je t’avais déjà emmené ici … C’est le manoir que m’ont fait construire mes parents mais il est inhabité depuis sa construction sauf quand je me décide à venir y faire un tour comme ce soir. »

Lorsqu’elle supposa qu’ils pourraient trinquer à leur bonheur et à leur futur nouvelle vie à deux. Solal acquiesça avant de faire tinter sa flute contre celle de la jeune femme et de boire une bonne gorgée de ce délicieux champagne tout en écoutant la suite de la phrase. Elle commençait déjà à se demander où ils devaient choisir d’habiter. Certes, il faudrait bien qu’ils se décident. Chez les parents Swann, c’était naturellement tout à fait hors de question. Ensuite, Solal vivait dans le manoir familial qui était aussi la demeure de Séléna. Naturellement si la jeune femme se trouvait un jour un mari, elle partirait de ce manoir qui appartenait en réalité à Solal puisqu’il était le dernier héritier mâle en vie mais il n’allait tout de même pas mettre sa nièce à la porte de chez elle et même si les deux jeunes femme s’entendaient à merveille, Solal avait du mal à imaginer une telle colocation. D’un autre côté, vivre dans le manoir d’Elisabeth le mettait aussi plutôt mal à l’aise parce qu’il appartenait à la jeune femme ce qui n’était pas très courent dans les familles de sang pur. Seulement, et Solal en remercia Merlin parce que cela lui permis d’éviter la question précédente, elle lui demanda s’il était déjà venu ici.

- Non je n’avais jamais mis les pieds ici… Mais comme les elfes t’obéissent j’ai supposer que le manoir était à toi et apparemment, j’ai eu raison…

Solal sourit légèrement, totalement détendu en apparence, naturellement, il était de nouveau capable d’être totalement impassible. Il cherchait un autre sujet à la vitesse de l’éclair pour ne pas aborder le sujet ‘‘on vit chez qui ?’’.

- Je suppose que tu as hâte d’aller annoncer ça à tes parents… Séléna était au courant depuis un petit moment parce qu’elle m’a aider a choisir la bague… Mais je lui ait fait promettre de ne rien dire et tu sais qu’elle ne peut rien me refuser…

La jeune femme mit un certain temps à assimiler ce que le beau brun venait de lui demander ! Elle devait être certaine de ce qu’il venait de lui demander. Le temps que l’information atteigne son cerveau et elle répondit OUI !!!! La jeune femme attendait ce moment depuis tellement longtemps, elle était aux anges et heureuse que le mangemort ait choisit de finir sa vie à ses cotés. Lorsqu’elle lui répondit positivement, elle vit les yeux de son cher et tendre s’écarquiller comme s’il n’en revenait pas. Cette expression fit rire la jeune femme, apparemment, il avait craint qu’elle n’accepte pas de l’épouser mais elle le voulait plus que tout. Elisabeth pensait déjà au mariage qu’elle aimerait avoir et à son témoin qui ne serait autre que sa meilleure amie, Séléna, la nièce de Solal. La jeune demoiselle se pencha alors vers son chéri et l’embrassa tendrement. Suite à cela, le beau brun leva l’écrin contenant le bijou vers elle et la belle brune ne perdit pas un instant pour prendre entre ses fins doigts le gage d’amour que venait de lui offrir Solal. Après l’avoir observée sous toutes les coutures, la belle brune passa l’anneau à son doigts et l’observa de nouveau, la bague lui allait à merveille. Elisabeth s’empara alors des deux flutes de champagne et en tendit une à son cher et tendre qui allait vraiment croire qu’elle était obsédée par la boisson mais bon, elle avait soif et n’avait pratiquement rien bu depuis un bon moment. Ils trinquèrent alors, la jeune demoiselle se demandant où ils allaient bien pouvoir vivre maintenant. Bien sur, Eli possédait ce manoir mais elle doutait un peu que le jeune homme veuille s’y installer. A la limite, ils pourraient toujours le conserver et en faire une seconde résidence. Enfin soit, il lui avoua qu’il n’avait jamais mis les pieds dans l’endroit avant ce soir mais qu’il avait deviné que la demeure appartenait à Elisabeth vu que les elfes de maison répondaient à ses moindres désirs et caprices. En même temps, elle n’avait pas vraiment d’autorité sur eux car elle n’avait jamais vécu dans cet endroit.

« En effet, il m’appartient bien … Mes parents m’en ont fait cadeau vu que je suis fille unique. Les elfes de maison ne m’écoutent pas spécialement. En même temps, je n’ai jamais vécu ici et ils ont toujours fait à leur tête depuis près de vingt ans mais je suis toujours accueillie comme une princesse quand je décide de passer par ici. »

Elle n’en dit pas plus. Le choix de leur future résidence n’était pas le sujet primordial de leur vie. Les deux tourtereaux auraient encore bien le temps de se décider par la suite. La belle brune songeait déjà à une nouvelle acquisition qu’ils feraient à deux comme ça ils s’y sentiraient chez eux et non chez lui ou chez elle. Mais Solal ne lui laissa pas le temps d’approfondir plus amplement la question en faisant de nouveau retentir sa voix rauque et sensuelle dans la pièce. A cet instant même, elle lui aurait bien sauté dessus mais un peu de décence s’imposait. Il lui demanda si elle n’avait pas hâte d’annoncer la nouvelle à ses parents et il lui annonça également que Séléna était au courant de sa demande en mariage et qu’elle l’avait aidé à choisir la bague. On aurait vraiment dit que le mangemort lisait dans les pensées de sa compagne qui avait faillit lui dire qu’elle préférerait l’annoncer en premier à sa meilleure amie, sa sœur de cœur. Une fois de plus, le beau brun lui avait coupé l’herbe sous le pied et donc, elle se résolu à ne pas aller en premier lieux auprès de Sély. En même temps, la jeune demoiselle n’avait pas spécialement envie d’aller chez ses parents à cette heure-là et aurait préférer rester seule avec son fiancé pour profiter de la nuit mais bon, on ne pouvait pas tout avoir et Solal avait l’air de tenir à cette visite surprise chez les Swann. La jeune femme se résigna alors, sachant que de toute façon, le beau brun serait inflexible sur ce passage obligatoire dans la famille de sa dulcinée le soir même.

« Han … J’aurais préféré que nous restions seuls tout les deux ce soir pour fêter nos fiançailles mais comme tu sembles vraiment tenir à ce que nous allions l’annoncer à mes parents, faisons le ! Mais promet moi que tu ne commenceras pas encore à discourir pendant des heures avec mon père et qu’on ne restera pas trop longtemps. J’ai vraiment envie d’être seule avec toi pour cette nuit et qu’on en profite surtout. »

Elisabeth lui sourit alors tendrement, s’approchant de lui et l’embrassant fougueusement. Elle savait qu’il aurait autant de mal qu’elle à rester impassible et elle espérait qu’ils rentreraient vite au manoir. Elisabeth savait que ses parents allaient être fou de joie, ils adoraient Solal et félicitaient toujours leur fille de son choix. Elle savait aussi que sa mère allait en faire tout un plat et parlerait déjà de mariage le soir même et franchement, la belle brune se passerait bien de ce genre de discours ce soir là. La jeune femme avait faillis proposer à son fiancé de remettre l’annonce officielle de leur fiançailles au lendemain matin mais elle savait qu’il refuserait et qu’il n’en démordrait pas. En cédant directement, ça leur faisait gagner du temps et ils ne pourraient que plus vite s’échapper ensuite. La jeune femme se prépara alors psychologiquement à la réaction de ses parents et surtout à la conversation des plus ennuyeuses qu’elle aurait à la suite avec sa mère. Elle espérait pouvoir échapper à ce supplice mais toutes les mères étaient pareilles et celle d’Elisabeth n’y ferait certainement pas exception bien malheureusement. La belle brune redoutait déjà que sa mère la prenne dans une pièce à part pour lui faire part de son expérience de la nuit de noces comme si Elisabeth était resté une gentille petite fille . Enfin soit, la jeune femme était résolue à endurer sans broncher cette étape. Elle lança un regard interrogateur à son fiancé signifiant explicitement ‘Bon on y va ou on reste ici ??’.

« En effet, il m’appartient bien … Mes parents m’en ont fait cadeau vu que je suis fille unique. Les elfes de maison ne m’écoutent pas spécialement. En même temps, je n’ai jamais vécu ici et ils ont toujours fait à leur tête depuis près de vingt ans mais je suis toujours accueillie comme une princesse quand je décide de passer par ici. »

Solal se contenta de sourire et leva sa coupe à ses lèvres pour boire une longue gorgée de champagne avec lenteur. Il trouvait ça curieux qu’elle laisse les elfes lui parler sur ce ton et n’en faire qu’à leur tête, il n’aurait pas cru ça venant d’une jeune femme comme Elisabeth. Mais quoi qu’il en soit, Solal qui voulait absolument remettre la question de la maison commune à plus tard, changea radicalement de sujet, ou presque et demanda à la jeune femme si elle avait hâte de mettre ses parents au courant tout en précisant que Séléna était déjà au courant des intentions de son oncle depuis un bail puisqu’elle l’avait aider à choisir la bague que la demoiselle portait maintenant à son annulaire gauche.

Elisabeth sembla réfléchir un instant à la question et pendant ce temps là, Solal se rappela de sa première rencontre avec les parents de la jeune femme. Il avait été légèrement impressionné par le père mais l’avait caché au mieux… Il avait eu raison parce que s’il ne se trompait pas, Monsieur Swann aimait le courage et la répartie du brun. Il s’avérait qu’au final, les deux hommes s’entendaient plutôt bien ce qui dans le fond, était une bonne chose. Solal parlait forcément moins avec la mère d’Elisabeth mais elle semblait plutôt courtoise avec lui lorsqu’elle lui adressait la parole… Solal eu un léger sourire en coin avant qu’Elisabeth ne reprenne la parole.

« Han … J’aurais préféré que nous restions seuls tout les deux ce soir pour fêter nos fiançailles mais comme tu sembles vraiment tenir à ce que nous allions l’annoncer à mes parents, faisons le ! Mais promet moi que tu ne commenceras pas encore à discourir pendant des heures avec mon père et qu’on ne restera pas trop longtemps. J’ai vraiment envie d’être seule avec toi pour cette nuit et qu’on en profite surtout. »

Solal eu juste le temps d’écarquiller les yeux avant qu’Elisabeth ne vienne l’embrasser fougueusement, manquant de lui faire lâcher sa coupe de champagne. Mais heureusement, le mangemort se repris facilement et pu garder la coupe en main tout en rendant son baisé à la jeune femme. Elle n’avait pas compris ce qu’il avait dit. Il n’avait jamais proposer qu’ils aillent mettre beau-papa et belle-maman au courant dès ce soir, il sous-entendait simplement qu’elle devait avoir hâte de le faire voila tout. En plus, comment pouvait-il ne serait-ce que songer à briser leur tête à tête pour aller parler politique où nouveaux grades mangemorts…

Solal sortit de ses pensées, un léger sourire amusé aux coins des lèvres. Il posa ses yeux émeraude sur le visage de la jeune femme au moment où elle lui lançait un regard interrogatif qui le fit redescendre sur terre avant qu’il ne réponde, un brin moqueur.

- Voyons mon ange je ne t’ais jamais dit que je voulais qu’on aille voir tes parents ce soir… Tu me penses réellement assez rustre pour rompre notre soirée en tête à tête si vite ? Je suis vexé…

Histoire de la taquiner, Solal fit semblant de bouder. Exploit difficile a réaliser puisqu’il ne pouvait s’empêcher de pouffer de rire tellement il était heureux. Surement le contre coup de sa nervosité de tout à l’heure… Au bout de quelques secondes, il n’y teint plus et éclata de rire tout en posant sa coupe sur la table basse et en attrapant sa baguette magique… Un coup de baguette plus tard, et une douce musique retentissait dans la pièce. Rangeant sa baguette, Solal tendit sa main à Elisabeth.

-M’accorderais-tu cette dance ?

Mais sans attendre la réponse de la jeune femme, Solal lui pris doucement la main puis l’entraina vers le centre de la pièce qui était libre de meubles puis la pris dans ses bras pour la faire valser lentement, presque langoureusement…

Le silence s’installa dans la pièce tandis qu’Elisabeth répondait à son fiancé qu’elle n’avait pas spécialement envie de partir chez ses parents pour leur annoncer la bonne nouvelle de leur mariage prochain. Ben oui, ce moment leur appartenait à eux deux et franchement, ses parents attendraient vraiment bien le lendemain pour apprendre la nouvelle. Elisabeth avait envie de profiter de son chéri au maximum et en particulier en cette soirée et en cette nuit toute particulière. Elle leva alors ses prunelles noisette vers le regard émeraude de son cher et tendre. Il était encore plus beau qu’avant ! Le mangemort resta encore un peu pensif durant quelques secondes avant d’esquisser un petit sourire qui lui allait merveilleusement bien et il se décida enfin à répondre de façon assez ironique face au regard interrogateur de la belle brune. Il lui rétorqua alors qu’il n’avait jamais eu l’idée d’aller voir les parents d’Elisabeth à cet instant et il lui demanda si elle le croyait aussi mal élevé pour briser un aussi beau tête à tête avec elle. Il agrémenta sa tirade d’un petit « je suis vexé » qui fit sourire la jeune femme au plus haut des points. Pour se faire pardonné d’avoir réagit de la sorte, elle posa sa main sur le torse du beau brun et déposa tendrement ses lèvres contre celles du grand brun car il faisait semblant de bouder. La jeune demoiselle embrassa alors Solal tendrement avant de relâcher son étreinte tandis que son chéri éclatait de rire, ne sachant pas garder son sérieux face à elle. Quelques instants plus tard, le mangemort déposa sa coupe de champagne, s’éloigna un peu de sa compagne et attrapa sa baguette magique. Qu’est ce qu’il allait encore inventer ?? Et bien, la belle brune le su très rapidement car le beau brun fit apparaitre une douce musique romantique avant de ranger sa baguette et de tendre la main à la belle demoiselle qui s’empressa de la saisir. Il lui demanda alors si elle était d’accord de lui accorder cette danse. La jeune Swann lui sourit en saisissant la main du jeune homme.

« Mais avec plaisir, vous m’en voyez ravie et honorée mon cher. »

Ils commencèrent alors à danser lentement, langoureusement, séré l’un contre l’autre. La jeune femme se sentait étrangement bien dans les bras du jeune homme. Il lui apportait tout ce qu’elle avait un jour pu désirer, l’amour, la passion, la sécurité. Les deux jeunes gens dansèrent alors un long moment au rythme de la douce musique qu’avait eu la bonne idée de choisir Solal. De plus, les parents d’Eli aimaient particulièrement le jeune homme trouvant qu’il était parfaitement fait pour leur fille. En effet, les deux jeunes gens avaient les mêmes centres d’intérêts et partageaient un coté purement sadique. Leur appartenance à la grande famille des mangemorts ne pouvait que celer plus profondément leur union. Soudain, la belle brune se rapprocha plus près de son cher et tendre et lui glissa quelques mots à l’oreille.

« Je suis heureuse que nous restions ici mon cœur ! Cette soirée est la plus belle que je n’ai jamais vécue. Tu me rends la plus heureuse des femmes du monde. Je t’aime. »

La jeune femme s’écarta un peu de son fiancé et plongea son regard noisette dans les prunelles émeraude de son chéri. Elle ne se lassait jamais de le regarder tellement elle le trouvait beau. Doucement, elle glissa lentement sa main le long de la chemise de son cher et tendre avant de commencer à la déboutonner … Ben oui, elle l’énervait cette chemise !! Ca prend de la place les vêtements quand même. Enfin, cette petite incartade lui prit quand même un peu de temps parce que bon, déboutonner une chemise à une main c’est tout un art et donc, lorsqu’elle eut enfin fini, elle commença à caresser le torse tout musclé de son cher et tendre avant d’y déposer de tendres baisers. Ben oui, danser c’est bien mais faire autre chose s’est mieux …. Bon, les petits yeux indiscrets et chastes sont priés de quitter très rapidement ce sujet. Le beau brun se laissa faire sans broncher (tu m’étonnes)et donc, la jeune femme continua ses caresses et ses baisers sur le torse du jeune homme levant de temps à autre le regard vers son chéri.

Le calme de la pièce, le soir tombant laissant les étoiles illuminer les fenêtres, la douce musique qui brisait légèrement le silence, la chaleur d’un autre corps contre le sien, les mouvement de ses pas qui la faisaient onduler contre lui, son souffle chaud pas si loin que ça, ses yeux pétillants, son sourire sur ses lèvres, elle tout simplement… Heureux comme un poisson dans l’eau, Solal ne brisait pas le silence qui s’imposait naturellement entre eux et se perdait dans sa contemplation du regard noisette de sa désormais fiancée.

Elle semblait tellement heureuse que Solal n’aurait pas été étonné de voir son bonheur scintiller autour d’elle. Il aimait la sentir contre lui, évoluer en même temps comme s’ils avaient fait ça toute leur vie, comme s’il n’y avait rien de plus naturel au monde alors que, dans toute l’ironie du sort, c’était bien la première fois qu’il dansaient tout les deux. Emergeant de ses pensées embrumées par la joie, Solal sentit le corps d’Elisabeth se rapprocher du sien, totalement conscient de cette nouvelle proximité et bientôt son souffle chaud vint taquiner l’une de ses oreilles.

« Je suis heureuse que nous restions ici mon cœur ! Cette soirée est la plus belle que je n’ai jamais vécue. Tu me rends la plus heureuse des femmes du monde. Je t’aime. »

- La plus belle que tu ais jamais vécu… Pour l’instant…

Solal sourit, n’ayant pas pu de rectifier les propos de la jeune femme. C’était vrai après tout, ils ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait. Et c’était surement parce qu’ils étaient conscient de pouvoir mourir a tout moment qu’ils vivaient chaque instant comme s’il serait le dernier. Mais les pensées du mangemort s’envolèrent bien vite lorsqu’il sentit l’une des mains de la jeune femme venir se poser sur le haut de son torse.

Fronçant légèrement les sourcils d’une manière plutôt confuse, Solal ne mis pas longtemps a comprendre ce que la jeune femme avait derrière la tête comme elle commençait déjà à s’attaquer au premier bouton situé sur le col de sa chemise. Lui. Il souriait, bien conscient de la difficulté de la demoiselle a réussir a parvenir a ses fins mais il ne bougeait pas le petit doigt pour lui faciliter la tâche.

Sadique ?! Me dites vous alors qu’Elisabeth était déjà parvenue à détacher la moitié des boutons. Bien sur qu’il est sadique, n’oublions pas de qui nous parlons. Mais dans ce cas précis, c’était d’avantage la recherche du plaisir de sentir les doigts de la jeune femme effleurer sa peau à chaque bouton défait qui le confortait dans l’idée qu’il était bien plus intéressant de la laisser se débrouiller toute seule. N’oublions surtout pas de faire remarquer l’incroyable détermination de la demoiselle en question car ma foie, il n’était pas chose aisée que de réussir a déboutonner une chemise d’une seule main tout en continuant de danser.

Bien naturellement, cette petite chipie réussit bien vite a évincer le problème vilaine chemise blanche qui cache le torse de mon chéri. Solal se retrouva donc vêtu d’une chemise qui ne cachait plus grand-chose de son anatomie située au dessus de sa ceinture. Appréciant d’abord la vue, ce furent bien vite les mains chaudes d’Elisabeth qui vinrent se souvenir de chaque courbe formée par les pectoraux du mangemort avant qu’elle ne puisse plus résister a la tentation de venir les honorer de ses lèvres qui semblèrent vouloir couvrir chaque millimètre carré de sa peau dénudée.

Profitant des attentions de la jeune femme à son égard, Solal mis quelques longues minutes à la laisser lui démontrer a quel point elle pouvait devenir entreprenante. Puis il fit lentement glisser une de ses main le long du dos de la demoiselle, la laissant se perdre dans la cambrure de ses rein et même un peu plus bas, tandis que son autre main faisait le chemin inverse et rejoignait le cou d’Elisabeth pour lui intimer de le rejoindre un peu plus haut et lui voler un baisé.

Souriant comme un beau diable, Solal eu une idée des plus saugrenue mais pas le moins du monde déplacée dans le contexte que la demoiselle avait imposé. Réfléchissant un quart de millième de seconde, Solal se pencha et la pris dans ses bras, la soulevant du sol et il l’embrassa dans le cou avant de lui demander d’un ton sans doute un peu trop subjectif.

- Ta chambre… Elle est où ?!

Les deux jeunes fiancés se mirent alors à danser, serré l’un contre l’autre. Qu’est ce qu’on était bien dans les bras de son chéri mesdames et messieurs !!! Notre jeune Elisabeth avait envie de crier son bonheur au monde entier et que tout le monde sache qu’elle allait épouser l’homme de sa vie mais bon, il était recherché et elle n’en était pas loin non plus il valait donc mieux éviter de se faire remarquer, pour le moment du moins. Soit la jeune mangemorte voulait profiter de chaque moment que la vie lui permettrait de passer en compagnie de Solal. En effet, dans leur activité professionnelle, ils n’étaient pas sur d’avoir une longue et heureuse vie. Enfin soit, la soirée était magnifique et magique pour elle comme pour lui et ils comptaient bien en profiter un maximum. La jeune demoiselle avait obtenu ce qu’elle désirait, comme à l’habitude mais sans utiliser des mensonges, du chantage ou tout autres formes d’intimidation pour une fois. Elle avait obtenu une promesse d’un amour éternel de la part de l’homme de sa vie, cette promesse avait été faire uniquement pour elle. Durant un petit moment, la jeune Swann pensa déjà au mariage, se disant qu’il faudrait qu’ils envoient leurs invitations assez tôt pour que le maximum de gens puisse y répondre positivement. La jeune femme lança alors quelques mots à l’oreille de son cher et tendre qui ne se fit pas prier pour répondre de sa voix sensuelle. Elle lui avait simplement dit que c’était la plus belle journée de sa vie et qu’elle l’aimait. Il lui répondit alors que c’était la plus belle pour le moment. Elisabeth lui adressa alors un sourire radieux. Chaque jour qu’elle passait avec lui était un merveilleux moment.

« Qu’est-ce que tu vas encore me préparer ?? Tu me gâte trop tu le sais. »

En fait non, la jeune femme adorait être gâtée mais bon, elle devait se montrer un minimum raisonnable par moment. Les deux jeunes fiancées restèrent un moment enlacés, bougeant au rythme de la musique douce qui résonnait dans la pièce. Mais bon, comme annoncé précédemment, danser c’était bien mais faire autre chose c’était bien mieux . Je me permets de rappeler, moi, narratrice d’Elisabeth, que les jeunes oreilles et yeux chastes sont priés de quitter le plus rapidement possible ce sujet. La jeune femme entreprit alors de déboutonner la chemise blanche de son cher et tendre d’une seule main, l’autre étant prise par celle de Solal. Ce n’était pas chose aisée mais la jeune demoiselle y arriva sans trop de mal. Elle commença alors ses caresses et ses baisers sur le torse nu de son cher et tendre. Mais c’est qu’il ne disait rien et ce laissait faire le petit coquin ! Sauf que, tout d’un coup, la main libre de Solal changea de trajectoire pour finir un peu plus bas que les reins de notre jeune amie tandis que son autre main venait se perdre au niveau du cou de la jeune femme, l’obligeant par la même occasion à relever la tête. Elle lui sourit alors, heureuse d’être dans ses bras. Le jeune homme lui vola alors un baiser sans trop de difficulté il fallait bien l’avouer. Ahlalala mes enfants, qu’est ce que c’est beau l’amour !! Soudain, le jeune mangemort se pencha vers sa bien-aimée et la saisit, la prenant dans ses bras. Instinctivement, notre jeune Elisabeth mit ses bras autour du cou de Solal et l’embrassa tendrement. Elle avait l’impression d’être une plume entre ses bras tellement il semblait la soulever du sol avec aisance. Le beau brun répondit au baiser de la demoiselle avant d’en déposer un autre dans son cou ce qui eut pour effet de la faire frissonner. Après une fraction de seconde de réflexion, le jeune homme prit la parole, une seule phrase sortit de ses lèvres. Il lui demanda simplement où était sa chambre. Le style tellement direct de Solal arracha un rire cristallin à la jeune femme qui décida de l’embrasser une nouvelle fois avant de lui répondre.

«Ma préférée est au deuxième étage ; troisième porte à droite mais il y en a plein d’autre que l’on pourrait visiter si ça te dit. »

Elle lui répondit avec son petit air coquin qui le faisait craquer à coup sur. En effet, la chambre que notre jeune Elisabeth préférait était au deuxième étage. Elle était parfaite. Dans les tons vert émeraude et argent, on se serait presque cru à Poudlard. Le lit à baldaquin trônait au centre de la pièce. Une cheminée était située à droite et la jeune femme tira sa baguette magique sans aucune parole. Lorsque les deux tourtereaux arrivèrent dans la pièce, un feu brûlait dans l’âtre dégageant une agréable chaleur. Le jeune homme s’avança alors dans la pièce tandis qu’une lumière tamisée apparaissait peu à peu. Elisabeth adorait cette ambiance intimiste et ne se gênait pas pour la faire apparaître le plus souvent possible. Elle trouvait cela tellement plus sensuel, envoûtant et excitant. Une douce odeur de rose se faisait sentir dans la pièce, c’était un des parfums préférés de notre jeune Miss Swann. Le beau brun s’avança alors vers le lit et y déposa délicatement sa dulcinée avant de …..

Ce qu’il lui préparait ?! Et bien entre nous, Solal n’avait pas encore d’autres surprises de prévues mais il savait que l’avenir était une chose incertaine. C’était pour ça qu’il avait rectifier la phrase de sa jeune future femme. Mais revenons en à l’instant présent, nous n’allons tout de même pas passer notre temps a repasser chaque moment déjà décrit deux fois. Donc, notre magnifique mangemort (si j’ai le droit de dire qu’il est magnifique) a pris la merveilleuse créature qui porte désormais la bague qu’il lui a offert quelques minutes plus tôt, dans ses bras et lui a demandé d’un ton sans doutes possible où se trouvait sa chambre.

Il faut bien avoué que n’ayant jamais mis les pieds dans ce manoir, il aurait été bien chanceux de trouver tout seul n’est-ce pas. Elisabeth sembla amusée par sa façon de procéder ce qui fit sourire Solal également. Oui, il s’était montré imaginatif, galant et poli tout au long de cette grande soirée mais même à 29ans, il peut lui arriver de déraper de temps en temps. Cependant, Solal fut rassuré de voir que ça n’avait pas rebuter la jeune femme. Il aurait manqué plus que ça qu’il gâche tout à cause d’une remarque un peut trop macho et quelque peut perverse aussi.

Bien heureusement ce ne fut pas le cas le moins du monde. Ah c’est ti pas magnifique tout ça ?! Prête à accepter qu’il soit légèrement moins bien élevé de temps en temps mais imaginez vous une seule seconde s’il avait fallut qu’il débatte pendant plusieurs minutes dans un langage plus qu’enquiquinant pour lui faire comprendre qu’il avait envie, lui aussi, de terminer cette soirée dans une tout autre pièce, une toute autres tenue et une toute autre perspective… Mais Solal était bien loin de ses pensées là alors qu’il entendait le rire de la jeune femme qui semblait s’être approprier le droit de l’envouter à tout bout de champ. Bien naturellement lorsqu’elle l’embrassa ensuite, vous imaginez bien qu’il était encore moins en état de penser que quelques secondes plus tôt et si elle n’avait pas répondu à sa question, il y aurait fort a parier qu’il ne se soit pas souvenu d’en avoir poser une… Bon, j’exagère mais c’est pour vous montrer à quel point il pouvait être suicidaire pour lui de faire une mission en compagnie de la jeune femme.

« Ma préférée est au deuxième étage ; troisième porte à droite mais il y en a plein d’autre que l’on pourrait visiter si ça te dit. »

En visiter plein d’autres… C’est ti pas parfait ça ? Jeune, belle, intelligente, au merveilleux sens de l’humour et surtout avec une forme à en faire pâlir plus d’un. Néanmoins, Solal préféra ne pas lui rappeler qu’il n’était malgré tout qu’un homme et il se concentra pour ne pas oublier sa destination. Il monta donc les étages et une fois au second, il ouvrit comme il pu la troisième porte à droite avant de se retrouver dans…

Serpentard jusqu’au bout des ongles…

Et oui s’il n’y avait pas eu qu’un seul lit, on aurait pu se demander si le manoir ne communiquait pas directement avec les dortoirs du collège. Quoi qu’il en soit, Solal trouvait la chambre parfaite pour une nuit de débauche que vous n’aurez de toute façon pas le loisir de lire bande de petits vicieux. (moi sadique ?! Pas du tout)

Tenant toujours Elisabeth dans ses bras, il n’allait pas la laisser partir si facilement tout de même, Solal s’avança dans la pièce comme s’il avait fait ça toute sa vie et déposa la jeune femme sur le lit qui trônait en son centre avant de commencer à la couvrir de baisés. A quoi bon blablater pendant des heures alors que les gestes et les attentions valent dix fois plus et ne rompent pas le charme de ce lit aux parures de soies éclairées par les chandelles et à la douce odeur de rose…

Comme je vous l’expliquait quelques lignes plus haut, je vais jouer a l’empereur des sadiques parce que je n’expliquerait rien je ne jouerais pas avec les mots pour vous donner un aperçu de l’effeuillages des deux mangemort, de leurs corps dénudés ou encore des caresses et autres baisées enamourées qui suivent tout naturellement la suite de cette histoire car après tout, cela ne regarde que Solal et Elisabeth et vous n’êtes qu’une bande de voyeurs aux hormones en ébullition voila tout…

Nous retrouvons donc nos deux tourtereaux après la démonstration fiévreuse et passionné de leur amour mutuel. Pelotonnés l’un contre l’autre au beau milieu du lit entre les draps d’une douceur qui ne rivalisait pas avec celle de la peau de la demoiselle… Après un moment de silence durant lequel Solal offrait de douces caresses au bras et à l’épaule de la jeune femme, celui-ci eu soudain une idée qui lui passa par la tête et comme il n’avait jamais été du genre a ne pas aller au bout de ses idées, il finit par demander mine de rien…

- Cette chambre communique avec une salle de bain ?!

Et bah quoi ? Rien de tel qu’un bain en amoureux après tant ‘‘d’efforts’’ !!!

Les deux jeunes gens étaient donc toujours dans le salon, notre jeune Elisabeth dans les bras de son bien aimé qui ne se fit pas prier pour se diriger d’un pas assez rapide il faut bien l’avouer vers le hall d’entrée et les escaliers qui les mèneraient tout droit vers les étages de la demeure et la chambre préférée de notre chère brunette en particulier. Ben quoi ?! Ils étaient adultes quand même pour décider de la tournure de leur soirée de fiançailles. Soit, les deux tourtereaux arrivèrent enfin sur le seuil de la porte que le beau brun n’eut aucun mal à franchir. Il jeta rapidement un coup d’œil aux lieux et fit remarquer à sa future épouse qu’elle était une serpentarde jusqu’au bout des ongles. La jeune femme se contenta d’un hochement affirmatif de la tête et d’éclater d’un rire cristallin. Il était vrai que lorsqu’elle invitait, à une époque, ses amies à venir passer une soirée pyjama chez elle, Eli choisissait toujours cet endroit qui leur rappelait Poudlard. Peu de temps après leur entrée, la jeune demoiselle se retrouva allongée sur le lit à baldaquin, son chéri à coté d’elle. Ce qui suivit cette entrée dans la chambre à coucher ne sera pas explicité sous vos yeux prêts à décrypter les moindres faits et gestes de nos deux mangemorts en pleine action. Vous avez cru que vous alliez pouvoir vous rincer l’œil bande de petits coquins …. Et bien c’est raté pour cette fois-ci. Soit, les choses se produisirent comme elles devaient se produire. Soit, leurs ébats amoureux enfin terminé, les deux jeunes fiancés restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre sans dire un mot. Ils n’avaient pas besoin de se parler à tout bout de champ pour exprimer leur amour mutuel. Le beau brun était tranquillement occupé à caresser le bras et l’épaule de notre belle Elisabeth lorsqu’une idée germa dans son esprit. Il demanda alors à la jeune femme si la chambre communiquait avec une salle de bain. Elisabeth tourna alors son visage angélique vers Solal et plongea ses yeux noisette dans ceux vert émeraude de son fiancé. Un sourire naquit alors sur ses lèvres rien qu’en songeant à ce que le mangemort envisageait de réaliser dans une pièce comme celle-là. Enfin soit, la jeune demoiselle n’en souffla mot pour le moment du moins et se contenta de répondre à la question de l’élu de son cœur tout en feignant l’innocence.

« Mais bien entendu que cette chambre communique avec une salle de bain, comme toutes les chambres de ce manoir. Mais pourquoi cette question mon ange ?? »

La belle brune prit alors son air de petite fille pour donner plus de poids à sa question qui n’en était pas réellement une il fallait bien l’avouer. Cependant, notre jeune amie brûlait d'impatience de connaitre les intentions de son beau brun. Nous deux tourtereaux favoris se retrouvèrent alors de nouveau corps contre corps et la jeune Elisabeth pouvait sentir les moindre battement de cœur de son chéri sans aucun effort. Son odeur si enivrante embaumait l’air autour d’elle ; Eli déposa alors un tendre baiser sur les lèvres de Solal. Ben quoi, ils ne font rien de mal … pour le moment. La jeune femme jeta alors un regard vers la porte dérobée qui se trouvait juste en face du lit. C’était là que se trouvait la salle de bain. Elle était spacieuse, avec une grande baignoire et de nombreux produits aussi bien de beauté que de sels de bain et de tout ce qu’une fille peut imaginer posséder dans cette pièce même dans ses rêves les plus fou. Enfin soit. La jeune femme en resta là de ses pensées, préférant s’occuper de son chéri pour le moment. Elle lui sourit alors tendrement au mangemort de son cœur avant de lui déposer de tendres baisers dans le cou qui eurent pour effet de le faire frémir. Soit, quelques minutes se passèrent encore et le jeune homme n’avait toujours pas explicité ses intentions en demandant à notre jeune amie si la salle de bain était attenante à la chambre. La jeune Miss Swann se releva alors un petit peu, posant son coude sur le lit et observa quelques courts instants son chéri.

« Alors ?? Dis moi tout sur tes intentions en matière de salle de bain. On change de pièce ou on reste encore un peu ici à flémarder ?? Tu veux peut-être que j’ordonne qu’on nous apporte quelque chose à manger ou à boire ?? »

Mais oui, c’est qu’elle est organisée et prévoyante notre chère Elisabeth ! Ben quoi ?? Il faut bien être un minimum attentionner avec l’homme qu’on aime et avec lequel on va finir sa vie non mais ! Et puis, ce n’était qu’un juste retour des choses qui plus est dans ce cas-ci vu l’acharnement que mettait toujours Solal pour faire plaisir à sa dulcinée. Elle l’observa alors un moment tout en attendant impatiemment sa réponse … Vous auriez dû vous en douter ! On dirait bien que vous ne connaissez pas encore bien notre jeune impatiente demoiselle.

Curieux, elle ne semblait même pas surprise. Mais ça n’ennuyait pas Solal plus que ça voyez vous car il n’avait pas non plus chercher a la surprendre, loin de là. S’il avait voulu jouer a ce petit jeu là, il se serait levé, aurait pris Elisabeth dans ses bras et l’aurait emmené dans la salle de bain sans lui demander son avis… Ca aurait pu donner une scène tout a fait comique… Enfin bref, oublions puisque ce n’est absolument pas le cas. De même, il ne fut pas surpris par ce petit sourire en coin qui éclaira presque aussitôt le visage de la demoiselle à l’évocation de la salle de bain… Flute alors, lui qui n’avait aucune idée perverse…

« Mais bien entendu que cette chambre communique avec une salle de bain, comme toutes les chambres de ce manoir. Mais pourquoi cette question mon ange ?? »

Solal eu un sourire, elle avait beau vouloir jouer les innocentes, elle ne trompait pas le mangemort sur ce coup là… Les idées qui avaient obligatoirement traverser l’esprit de la jeune femme lorsqu’il avait posé la question, n’avaient certainement pas toutes été purement platoniques… Donc, il ne s’était pas trompé en s’imaginant que cette porte là bas dans le coin, menait directement à une salle de bain… Voila qui leur éviterait d’avoir a tourner de longues minutes dans les couloirs et ce complètement nus. C’est que c’est plutôt frais en cette saison.

Tout a ses nouvelles idées, Elisabeth ne laissa pas réellement le temps à Solal de répondre a sa question puisqu’elle venait de lui ravir la bouche dans un tendre baisé tout en se rapprochant encore d’avantage (c’était possible ?!) Est-il nécessaire de préciser que Solal répondit a ce baisé presque pas inattendu avec autant de douceur et de patience que la jeune femme ? Si des personnes extérieur a tout ça et qui connaissaient Solal ou même Elisabeth un tout petit peut, voyaient une scène pareille, pleine d’attentions, de douceur et d’amour…. Ils n’arriveraient pas a croire à ce parfait contraste des attitudes qu’ils montraient naturellement en public… Mais nous n’en sommes pas là et avec un tel traitement, une pluie de baisés le long de son cou, zone particulièrement sensible de notre grand brun même si tout son corps était incroyablement réceptif au moindre frôlement venant de la jeune femme, Solal était bien incapable de penser à quoi que ce soit… D’ailleurs, en présence de la demoiselle, son cerveau d’habitude plutôt aiguisé, se mettait souvent en mode pose instantané, comme shooté au chloroforme.

Solal commençait a se dire qu’il ferait bien de vérifier si il n’y avait pas des antécédents de problèmes cardiaque dans sa famille vu avec quelle facilité la jeune femme arrivait a faire changer le rythme des battements de son cœur, quand la dite jeune demoiselle mis fin a sa délicieuse torture et se redressa légèrement pour pouvoir le regarder en face. Solal qui avait d’ailleurs fermé les yeux pour mieux apprécier les baisés de la petite chipie, ne se rendit compte de cet état de fait qu’en sentant le corps d’Eli s’éloigner du sien.

« Alors ?? Dis moi tout sur tes intentions en matière de salle de bain. On change de pièce ou on reste encore un peu ici à flemmarder ?? Tu veux peut-être que j’ordonne qu’on nous apporte quelque chose à manger ou à boire ?? »

Solal sourit lentement et ouvrit paresseusement les yeux pour que son regard tombe à peut de chose près au niveau des clavicules de sa dulcinée. Il leva alors lentement ses prunelles émeraude pour les encrer dans le regard noisette de la jeune femme et tout en se redressant légèrement il fit glisser une main dans ses cheveux, joignant leurs lèvres dans un nouveau baisé. La proposition de rester ici a flemmarder et peut-être aussi se remplir un peu l’estomac de façons qui pouvaient s’avérées tout a fait sensuelles était tentante a souhait, comment refuser… Et puis la salle de bain ne disparaitrait surement pas entre temps… Il répondit alors dans un murmure amusé tout en se laissant retomber sur les oreillers.

-Tu m’as démasqué… J’avoue que le vieil homme que je suis ne serait pas contre une petite collation après tous ces efforts

Il resta silencieux quelques minutes, souriant malicieusement avant de reprendre d’un ton qui se voulait naturel et presque indifférent.

- Et puis, si j’ai bien compris les raisons des regards que tu me lance depuis que je t’ai parler de salle de bain… Je vais devoir reprendre des forces…

Solal eu un rire rauque de pur amusement. Il ne se sentait pas vieux, après tout il n’avait que 29ans, mais il aimait bien taquiner un peut Elisabeth a propos de cette différence d’âge. Il savait que de toute manière, il y aurait toujours quelqu’un pour médire sur cet état de fait mais tant que ça ne dérangeait ni les parents de la demoiselle, ni Séléna, ni même eux deux, Solal se fichait royalement de l’avis des autres… Il repris avec un peut plus de sérieux.

- Je laisse ton imagination décider de ce que tu vas demander à tes elfes de rapporter…

Ahlala, les moments qu’Eli passaient avec Solal étaient vraiment les plus beaux de sa vie. Elle se demandait pourquoi elle n’avait pas eu la chance de le rencontrer plus tôt mais enfin soit, maintenant il était là et ne la quitterait plus jamais. Mais est-ce qu’une vie entière à ses cotés suffiraient à la combler ?? Cela, notre jeune femme en doutait fortement. Raison de plus pour profiter de chaque instant que la vie leur permettait de partager ensemble. La voix de son cher et tendre raisonna alors doucement dans la pièce, voix magnifique qu’elle ne se lassait aucunement d’entendre encore et encore. Soit, il lui demanda si la chambre était attenante à une salle de bain ce qui était bien évidemment le cas. Elisabeth répondit affirmativement à son amoureux avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres chaudes et sucrées. Cependant, la brunette ne s’arrêta pas là, la curiosité était un vilain défaut et elle le possédait . Bien entendu, la belle brune joua les parfaite inocente sachant pertinemment bien que son chéri ne s’y laisserait pas prendre mais cela faisait partie d’elle et de son charme. Juste pour l’embêter, la jeune femme continua ses baisers qui descendirent vers le cou du mangemort qui frémit sous les mains et les baisers de sa dulcinée. La jeune femme adorait ce genre de chose, elle trouvait cela totalement amusant, tel une enfant ayant gagné un magnifique prix à la foire. Et oui, parfois Elisabeth était d’une puérilité rare. Cependant, elle commençait à avoir un peu faim … Ben quoi, l’exercice physique ça creuse . Elle mit alors fin à la douce torture qu’elle infligeait à son partenaire et remonta sa tête aux niveaux de Solal, pensant être les yeux dans les yeux avec son fiancé sauf que celui-ci les avaient fermé ! Soit, la jeune mangemorte s’écarta légèrement de ce dernier qui daigna enfin la regarder.

Doucement, elle reprit alors la parole, lui demandant si il désirait manger un petit quelque chose avant de passer à d’autres … activités. Il sourit à Elisabeth et lui répondit dans un murmure en se laissant délicatement retomber sur l’oreiller qu’il prendrait bien une collation car le vieil homme qu’il était en avait besoin. La jeune femme lui lança alors un regard rageur ! Non mais il n’était pas vieux !!!! Chaque fois qu’il remettait leur différence d’âge sur le tapis, cela avait le don de lui taper sur les nerfs. Elle aurait simplement adoré avoir quelques années de plus pour qu’il cesse ce genre d’allusions. Seulement il se rattrapa quelque peu en lui avouant que vu ce qu’elle avait derrière la tête lorsqu’il avait évoqué la salle de bain il devrait reprendre des forces. Le jeune homme éclata alors d’un rire rauque totalement amusé surtout lorsqu’il vit l’expression du visage de sa fiancée ! Soit, il ne s’en préoccupa pas et lui dit aussi qu’il lui laissait libre choix quand à ce qu’elle demanderait à ses elfes de maison. Il aimait lui faire plaisir et Solal savait qu’Elisabeth adorait décider. Mmmhhh, la jeune demoiselle se plongea dans ses pensées, cherchant ce qui conviendrait le mieux à la situation actuelle. Sans un mot, Eli se leva, entrainant le drap de satin vert émeraude à sa suite et sortit de la chambre après avoir hurlé le nom d’un de ses elfes de maison au passage. Soit, l’entretient entre la maitresse de maison et son serviteur ne durant pas plus de trente secondes. La jeune femme revint alors dans la chambre et se blottit tout contre son amoureux. Quelques minutes après, de petits coups timides furent frappés à la porte.

« Entrez »

Ce fut le seul mot que la jeune femme adressa aux serviteurs qui apparaissaient dans l’embrasure de la porte en fille indienne. Les plats furent portés dans le coin salon de la chambre. Rapidement, les elfes de maison s’éclipsèrent sous l’œil attentif de la maitresse de maison. La jeune demoiselle se retourna alors vers son fiancé et plongea son regard noisette dans les yeux émeraude du jeune homme. Elle lui sourit tendrement avant de prendre la parole.

« Bon, on va manger ??? Je dois bien avouer que j’ai un peu faim quand même … A croire que je suis également une vieille femme. »

Euh oui, la jeune femme avait prononcé la fin de sa phrase de manière totalement ironique, rappelant la bête remarque dont son amoureux lui avait fait part quelques minutes plus tôt. Soit, Elisabeth mourait littéralement de faim et s’apprêta à quitter le lit douillet qu’ils occupaient. A peine eut-elle posé un pieds sur le sol qu’ils quittèrent terre.

Oh Merlin tout puissant, savait-elle à quel point elle était sexy et irrésistible lorsqu’elle lançait ce genre de regard ?! Ou alors ça ne faisait cet effet là qu’à lui… Mais il en doutait et cela le rendait jaloux d’ailleurs… Ce genre d’information était encore tenue secrète même s’il doutait pouvoir réussir à le cacher à la jeune femme le jour où elle se mettrait en tête de lui soutirer la dite information. Quoi qu’il en soit, elle ne semblait pas avoir apprécié la petite pointe de plaisanterie concernant l’âge du brun. Celui-ci rattrapa tant bien que mal le coup en précisant qu’il aurait besoin de se recharger un peut vu ce que la jeune femme semblait avoir dans les idées en ce moment précis.

Elle sembla retrouver sa bonne humeur seulement lorsqu’il lui proposa de choisir elle-même ce que les elfes devraient rapporter pour les deux tourtereaux. Alors qu’Elisabeth se levait en emportant le drap, dénudant ainsi Solal qui se couvrit lentement avec un autre drap par pur réflexe, histoire qu’un éventuel inconnu ne le voit pas en tenue d’Adam, Il sourit de satisfaction. La laisser prendre les rennes semblait provoquer un plaisir immense à la demoiselle alors Solal ne s’en priverait certainement pour se faire pardonner sans en avoir l’air.

Eli disparu rapidement de son champ de vision, cachée derrière la porte de la chambre et Solal attendit bien sagement sans bouger qu’elle revienne ce qui ne tarda pas. Il allait faire un commentaire mais s’en abstint, préférant dévorer du regard la magnifique créature qui revenait lentement vers lui, enroulée dans son drap en satin. Bientôt elle repris sa place initiale à coté du fils Grey qui se penchait afin de l’embrasser lorsque des coups timides furent frappés à la porte de la chambre. Retenant un soupire déçu, Solal ne fit pas de cas et regarda les elfes de maison apporter différents assortiments de plats en fille indienne avant de ressortir de la pièce, laissant les deux amoureux en tête à tête. Tout comme Eli, Solal ne lâcha pas les elfes des yeux durant tout le temps où ils furent dans la pièce à la différence que lui, il avait un regard plutôt colérique. Bah quoi ? Ils l’avaient coupé dans son élan quand même…

« Bon, on va manger ??? Je dois bien avouer que j’ai un peu faim quand même … A croire que je suis également une vieille femme. »

Que… Quoi ?! Une seconde d’attention, comment ça : on va manger ? Et comment ça une vieille femme ?!!! Solal ne l’entendait pas de cette oreille lui, d’ailleurs il avait d’autres priorités et une idée particulièrement savoureuse étant donné que les elfes n’avaient apporté que des plats froids, facilement mangeables à la main et de succulents desserts qui pourraient s’avérer très aphrodisiaques… Telles ces magnifiques fraises et cette fontaine de chocolat fondant… Mais pour l’heure, alors qu’Elisabeth se levait du lit pour rejoindre les plats, Solal sauta presque de l’autre coté du lit pour attraper Eli par la taille.

Donc, la jeune femme avait à peine posé les deux pieds sur le planché qu’elle se retrouvait attiré vers l’arrière pour atterrir les fesses sur le lit, le dos collé contre le torse de Solal qui avait tout de même fait attention a amortir sa chute au maximum.

- Hop, hop, hop… Pas si vite… J’avais commencé a faire quelque chose quand les elfes nous ont interrompu…

Joignant le geste à la parole, Solal s’arrangea pour faire basculer le dos d’Eli sur son bras et ainsi pouvoir l’embrasser tendrement jusqu’à ce que le manque d’air se fasse sentir. Bah oui, il n’avait pas prévu un tel baisé au départ mais il avait bien le droit de réconforter son attente…

Toi et Moi au manoir [FE Solal] - Sujet privé 178366

- Princesse… Ne dit pas que tu es une vieille femme… C’est pas sympa d’utiliser les même sujets de taquinerie que moi…

Solal lui fit un clin d’œil et laissa Elisabeth se rasseoir correctement puis il repris avec un air malicieux.

- Je trouve qu’il serait plus agréable que nous mangions ici…

Sur ce, le mangemort leva sa baguette et fit léviter différents plats vers eux à l’aide d’un sortilège pour qu’ils restent suspendus dans les airs un peu au dessus du lit.

Solal regarda sa future femme revenir vers le lit qu’ils occupaient et attendit qu’elle reprenne sa place initiale à ses cotés dans le grand lit. Quand ce fut fait, il se pencha vers elle au même moment où un faible coup fut frappé à la porte de la chambre au plus grand désarroi du mangemort. Le beau brun se redressa tandis que les elfes de maison entraient en procession dans la chambre à coucher sous l’œil vigilant de la maitresse des lieux. Ils déposèrent les différents mets que la jeune femme avait choisis sur la table basse du petit salon. Aussi rapidement qu’ils étaient entrés, les serviteurs sortirent sans aucun bruit, ils auraient pu sans problème passé inaperçu si la jeune demoiselle ne s'était pas attendue à leur visite. La jeune brunette se régalait déjà de ce qu’elle avait fait monter, notamment des fruits et de la fontaine au chocolat qui les attendait. En effet, Elisabeth était une grande gourmande et elle avait une passion sans aucune limite pour le chocolat. La jeune femme commença alors à se mouvoir, demandant à son fiancé s’il était disposé à aller manger. Elle n’eut pas le temps de mettre un pied sur le sol qu’elle se sentit tirée en arrière par les bras musclés de son chéri enlacés autour de sa taille. Elle ne put s’empêcher d’émettre un petit cri de surprise, elle ne s’y attendait vraiment pas. La belle brune se retrouva collée au torse du beau mangemort ce qui n’était bien entendu pas pour lui déplaire le moins du monde. Il prit alors la parole de sa voix rauque tellement sensuelle, lui disant qu’il avait entreprit quelque chose avant que les elfes ne les interrompe, une note d’amertume perçait dans ses paroles, comme s’il en voulait aux serviteurs de l’avoir coupé dans son élan ce qui arracha un sourire à notre jeune amie.

Elle l'observa alors, un air interrogateur sur le visage alors qu'elle savait très bien ce que Solal insinuait par là. Sans dire un seul mot, il la bascula en arrière et l’embrassa tendrement, ne rompant l’étreinte qu’à cause d’un manque d’oxygène. Waouh, la jeune femme adorait ce genre de manifestation amoureuse de la part de son chéri ! Soit, il la relâcha doucement sans pour autant la lâcher, lui laissant le loisir de se remettre dans une position plus agréable. La belle brune se colla alors au torse de son amant sans penser un seul instant à s’en éloigner. Elle lui lança un regard ampli de tendresse. Il reprit alors la parole en lui demandant de ne pas dire qu’elle était vieille et qu’elle n’était pas sympa d’employer les mêmes taquineries que lui. La jeune demoiselle se retourna alors vers son futur mari et lui passa la langue, réaction pour le moins puérile.

« J’arrêterai lorsque tu arrêteras également. J’ai l’impression que tu regrettes que je sois si jeune. Pfff, je renoncerais sans problème à ma jeunesse pour être avec toi.»

Elle posa alors un de ses doigts sur le bout du nez de son fiancé, exercant une petite pression. Non mais oh ! Comment pouvait-il se croire vieux ?? Cela dépassait l’entendement de notre jeune amie. Enfin soit, le jeune homme changea de sujet en lui proposant de déguster les mets au lit, ce qui paraissait totalement raisonnable à Eli. Cependant, elle n’eut pas le temps d’acquiescé que les plats étaient déjà en route vers le grand lit, se stabilisant à quelques centimètres des draps, à parfaite hauteur de nos deux tourtereaux. La belle brune attrapa alors d’un geste avide une des fraises du plateau et s’empressa de la passer sous le chocolat chaud ! Elle en avait déjà l’eau à la bouche, mais qu’est ce qu’elle pouvait aimer le chocolat quand même ! Elle libéra sa deuxième main et saisit immédiatement une deuxième fraise qu’elle passa également sous le torrent de chocolat, s’en mettant plein les doigts au passage. La jeune femme partit d’un fou rire sous le regard de son fiancé et s’empressa de porter sa première fraise à ses lèvres, savourant le délicieux parfum. Enfin, la jeune femme se redressa un peu plus et observa son cher et tendre qui n’avait encore rien prit. Il l’observait. Elle lui adressa un sourire ravageur avant de prendre la parole de sa voix cristalline.

« Tu ne manges rien ?? Tu dis avoir faim et tu préfères me regarder dévorer ce qu’il y a ?? Ou alors veux-tu que je te donne à manger comme à un enfant ?! »

La belle brune éclata alors d’un magnifique rire. Elle se trouvait bête de réagir ainsi et d’avoir de telle réflexion. Enfin soit, elle n’attendit pas spécialement d’avoir de réponse pour approcher le fruit qu’elle tenait dans sa main gauche de la bouche du beau brun, ne sachant pas comment il réagirait face à ses réflexions. Cependant, elle prit son air innocent qui ne manquait jamais d’adoucir les réactions de son chéri et lui fit les yeux doux. Elisabeth le connaissait suffisamment bien pour savoir qu’il avait tout le mal du monde à lui résister lorsqu’elle paraissait tellement enfant et puiq, il adorait lui faire plaisir, cédant pratiquement à tous ses caprices d'enfant gâtée ce qui lui donnait encore moins envie de devenir adulte.

Ne trouvez vous pas cela merveilleux de pouvoir vivre toute votre vie avec une personne spontanée et un peu folichonne sur les bords ? Et bien Solal adorait cette idée. Parce que voyez vous, lorsqu’on était un peu fou, on pouvait faire tout et n’importe quoi sans pour autant avoir a se justifier puisque personne ne pensait à vous demander des comptes et lorsque cette folie concernait la cellule conjugale et qu’elle n’avait rien de destructrice ou de violente, et bien c’était une merveilleuse expérience que de se dire que tout projet pouvait se trouver changé en un quart de seconde. C’était un trait de caractère qui appartenait au mangemort et qui avait le dont à la fois d’énerver et de charmer les autres. Trait de caractère qu’il semblait apparemment partager avec Elisabeth pour la plus grande joie du grand brun. Les personnes trop prévisibles étant naturellement bien trop ennuyeuses à la longue.

La manière un peu brusque du mangemort a obliger la demoiselle a retourner sur le lit alors qu’elle n’avait pas encore eu le temps de le quitter complètement, surpris tant Eli qu’elle en laissa échapper un cris qui fit légèrement rire le brun avant qu’il n’embrasse sa future femme avec passion et, il faut bien l’avouer, toute la frustration que les elfes de maison avaient fait naitre en lui. Bien qu’elle ne l’avoua pas à voix haute et qu’elle préféra lui tirer la langue en toute gaminerie passagère, Solal était persuadé qu’elle avait apprécié le baisé.

« J’arrêterai lorsque tu arrêteras également. J’ai l’impression que tu regrettes que je sois si jeune. Pfff, je renoncerais sans problème à ma jeunesse pour être avec toi. »

Alors qu’il s’apprêtait a contester ce point là avec véhémence, Elisabeth posa son doigt sur le bout de son nez et appuya légèrement dessus, le rendant muet de stupéfaction. La bouche légèrement entre ouverte par la surprise, Solal resta muet quelques minutes et puisqu’il était un peu déboussolé, il commença par proposer de manger dans le lit avant de régler un petit détail très important. Avec un ton légèrement boudeur et contrarié qui le rendait quelques peu comique dans le font, il repris le regard noir.

- Je n’ai jamais regretté d’avoir dix ans de plus que toi… Ca ne m’a jamais ennuyé et ça ne m’ennuiera jamais… Mais les autres… Les autres Eli… Ils ne sont pas forcément très ouvert d’esprit…

Solal stoppa son explication et soupira un bon coup, il n’était pas temps de partir sur un sujet pareil alors qu’ils étaient heureux dans une ambiance bon enfant et légère. Ils venaient de se fiancer et tout ce que Solal voulait, c’était que cette soirée soit classée parmi les plus belles de la jeune femme. Ce genre de discution n’était jamais légère quand on savait que la plus part des sorciers se disant du coté du bien ne concevaient même pas faisable qu’un mangemort se reproduise…

Entre temps, les plateaux étaient arrivé et lévitaient sagement devant eux à bonne hauteur. Solal sourit en voyant Elisabeth se jeter sur les fraises pour en prendre une et la doucher de chocolat fondant avant d’en prendre immédiatement une autre et de lui réserver le même sort. Mais dans sa précipitation, elle se mis du chocolat plein les doigts ce qui la fit rire et le mangemort la suivit dans son hilarité. Il l’observa pensivement déguster sa fraise chocolaté puis il sortit de ses pensées en la voyant lui sourire avec cette pointe de sadisme qui lui plaisait tellement.

« Tu ne manges rien ?? Tu dis avoir faim et tu préfères me regarder dévorer ce qu’il y a ?? Ou alors veux-tu que je te donne à manger comme à un enfant ?! »

Solal acquiesça doucement à la deuxième question. La regarder déguster ces délicieux mets avec toute la séductivité naturelle dont elle pouvait faire preuve sans s’en rendre compte, se comparait aisément à un puissant aphrodisiaque. D’un autre coté, ça n’allait surement pas durer longtemps puisque son estomac commençait a gargouiller de plus en plus bruyamment, ses narines étant constamment sollicitées par les odeurs enivrantes de toutes ces denrées au gout prometteur. A la troisième réplique tout ce dont il fut capable c’est de sourire avec un air sournois.

Elisabeth d’ailleurs, lui présentait déjà l’autre fraise chocolaté et Solal ne se fit pas prier pour la dévorer avant d’emprisonner le poignet de la demoiselle dans sa main et d’entreprendre de retirer la moindre goute de chocolat des longs doigts fins de la demoiselle. Bien entendu, toute l’entreprise se faisant avec la langue de l’homme qui ne quittait pas la jeune femme des yeux pour ne louper aucune de ses expressions. Lorsque les doigts de la demoiselle furent immaculés, Solal relâcha son poignet et répliqua en souriant malicieusement.

- Je crois que je vais te laisser me nourrir… Tu ne veux pas que je dise que je suis vieux alors je vais retomber en enfance… De plus, c’est tellement plus agréable quand c’est toi qui me fait manger…

Accompagnant la fin de sa phrase d’un clin d’œil, Solal ouvrit la bouche comme un bébé attendant impatiemment la prochaine cuiller de purée de légume afin de la manger avec avidité.

Les taquineries allaient toujours bon train ente les deux manats mais le sujet à présent sur le tapis n’était pas le meilleur pour ce genre d’exercices. En effet, la différence d’âge entre Elisabeth Swann et Solal Grey était de 10 ans mais qu’importe, seul l’amour compte aux yeux de notre belle brune chérie du moins. Elle détestait lorsque son futur époux disait être un vieillard ce qui n’était en aucun cas la vérité et la demoiselle prenait de suite la mouche comme à chaque fois. Elle lança d’ailleurs une de ses répliques habituelles à son chéri, l’informant qu’elle renoncerait bien volontiers à sa jeunesse pour être plus proche de lui-même si elle savait que c’était impossible. En même temps, il l’avait choisie comme elle l’avait choisit, lui avait demandé sa main qu’Eli lui avait accordée alors le beau brun devrait en assumer les conséquences. Il venait de s’engager pour l’éternité auprès de la demoiselle. Le jeune homme laissa passer quelques minutes avant de reprendre la parole, légèrement boudeur et le regard noir. Il savait que la jeune demoiselle ne plaisantait aucunement sur ce sujet. Il lui affirma qu’il n’avait jamais regretté leur différence d’âge et qu’il ne la regretterait jamais mais il pensait au regard des autres et pensait qu’ils n’avaient pas forcément l’esprit très ouvert. La belle brune fronça alors les sourcils, lui donnant l’air plus vieux et plus mature. Non mais c’était quoi cette remarque débile ?? Elisabeth était à présent un peu en colère et totalement exaspérée. Elle leva alors les yeux au ciel avant de reprendre la parole, une fois certaine d’être capable de contrôler sa voix.

« Et depuis quand le regard des autres est-il un souci ?? Je te rappelle que si c’était aussi important qu’il y parait, nous ne serons certainement pas au service du seigneur des ténèbres. Et puis, je me moque de ce que pensent les gens quel qu’ils soient, tout ce qui compte, c’est toi et moi. Ainsi que nos familles proches. Tu sais pertinemment bien que Sély est totalement pour notre union et que mes parents t’adorent. Que demander de plus ?? Tout ce que pourront voir les autres sera notre amour mutuel et puis, ceux à qui ça ne plait pas n’ont pas besoin de nous supporter ou de nous adresser la parole, point barre. »

Non mais quelle lubie de vouloir plaire aux autres. Eli n’avait jamais été habituée à ce genre de besoin de considération. Elle avait toujours été adulée et choyée chez elle comme à Poudlard et maintenant par Solal. La jeune femme trouvait qu’elle avait une vie parfaite et ce n’est pas quelques opinions de pacotille qui allaient venir entacher son bonheur non mais ! Elle ne le permettrait pas ! Soit, l’ambiance de la pièce s’allégea quelque peu avec l’arrivée des divers mets commandés par Miss Swann. Les fraises et le chocolat volèrent alors dans sa direction et la jeune demoiselle ne se fit vraiment pas prier pour en saisir deux et les manger goulument. Mon Dieu, le chocolat était vraiment ce qu’elle préférait sur terre en matière de nourriture ! Le liquide brun s’écoula rapidement sur les doigts d’Eli qui éclata de rire avant de les lécher. Son rire fut immédiatement suivit de celui de son fiancé, occupé à la regarder manger. La belle brune lui demanda alors pourquoi il ne mangeait rien et lui proposa même de le nourrir. Bien entendu, le mangemort ne se fit pas prier acceptant que sa future épouse lui donne la béquée, affirmant même que c’était bien plus agréable lorsqu’elle le nourrissait. Le beau brun ouvrir alors la bouche comme un enfant attendant avidement le plat préparé par sa mère mais à la place de le nourrir, la jeune femme se pencha doucement vers le beau brun et l’embrassa tendrement et passionnément. C’était bien plus intéressant que de manger de son point de vue personnel. Mais bon, Eli savait que Solal avait faim et mit donc un terme à ce baiser empli de passion. Doucement, elle attrapa de nouveau une fraise et l’enroba de chocolat avant de la porter aux lèvres de son chéri. Le temps passa doucement, mais agréablement. Soudain, la jeune demoiselle eut une idée et leva ses yeux noisette malicieux vers son cher et tendre. Il la regarda tendrement et l’interrogeât du regard. Cependant, la belle brune n’était pas vraiment disposée à répondre à l’interrogation de son fiancé, préférant lui laisser la surprise de ce qu’elle lui préparait, ce n’en serait que plus excitant. Une heure s’écoula encore, Elisabeth nourrissant l’amour de sa vie tel un enfant. Une fois certaine qu’il n’avait plus faim et qu’il serait plus disposer à reprendre leur jeu, la jeune femme se releva doucement et renvoya le plateau de fraises pratiquement vide sur la table basse mais gardant celui de chocolat à proximité. Lentement, elle trempa deux de ses doigts dans le liquide chaud avant de les déposer sur le corps musculeux de son futur mari et de commencer à dessiner sur son torse, s’arrêtant tout juste au niveau du pubis de son homme.

Elle leva alors son regard de biche vers Solal qui semblait toujours aussi dubitatif, ne semblant pas comprendre les intentions de sa compagne ou faisant semblant de ne pas les deviner. La belle brune baissa alors la tête et commença à parcourir le torse couvert de chocolat de doux baisers, allant du cou au niveau du pubis et vice versa. Elle sentit alors la tension parcourir le corps de son chéri et un sourire en coin se dessina sur ses lèvres fines alors qu’elle continuait ce qu’elle venait d’entreprendre. Petit à petit, ses lèvres bouton de rose commencèrent à s’entre ouvrir et sa langue passa par l’ouverture, effaçant au passage les dessins chocolatés qu’elle venait de réaliser sur le torse et le bas ventre de son futur époux. On pouvait aisément affirmer que nos deux mangemorts ne manquaient pas d’imagination lorsqu’il s’agissait de jeu érotique. La belle brune sentit alors le corps de son cher et tendre se soulever légèrement sous l’effet du plaisir. Un bon point bien entendu. Son périple s’acheva alors, bien trop tôt à son gout cependant. En même temps, cette fin n’était qu’un début. Eli pourrait aisément découvrir d’autres parties de l’anatomie de son chéri à l’aide de ce met délicat. Cependant, elle releva la tête quand même et lança un regard coquin à Solal. Son corps à elle était au niveau du bas ventre du mangemort. Lentement, elle se positionna sur lui, remontant par la même occasion jusqu’à son visage. Fougueuse et pleine de désir, elle l’embrassa violemment comme elle ne l’avait jamais fait ce qui la déstabilisa un peu mais elle n’y laissa rien paraitre.

« Alors ?? Je veux tes impressions maintenant mon cœur. Est-ce que je continue ou as-tu une autre idée en tête ?? »

Sans lui laisser le temps de répondre même si elle mourait d’envie de connaitre l’avis et le ressentit de son futur époux et qu'elle voulait à tout prix une réponse, la jeune demoiselle déposa de nouveau ses lèvres sur celles du jeune homme dans un baiser beaucoup plus tendre.

« Et depuis quand le regard des autres est-il un souci ?? Je te rappelle que si c’était aussi important qu’il y parait, nous ne serons certainement pas au service du seigneur des ténèbres. Et puis, je me moque de ce que pensent les gens quel qu’ils soient, tout ce qui compte, c’est toi et moi. Ainsi que nos familles proches. Tu sais pertinemment bien que Sély est totalement pour notre union et que mes parents t’adorent. Que demander de plus ?? Tout ce que pourront voir les autres sera notre amour mutuel et puis, ceux à qui ça ne plait pas n’ont pas besoin de nous supporter ou de nous adresser la parole, point barre. »

Ah bah voila qu’il se faisait proprement engueulé maintenant… Tu parles d’une soirée romantique… Parfois il devrait peut-être apprendre a se taire… Solal fronça les sourcils, non mais c’était quoi cette attitude ?! Depuis quand s’écrasait-il de la sorte devant quelqu’un ? (sans compter le maitre naturellement). Non mais, il aimait la jeune femme, c’était un fait certain, mais elle avait tendance a croire qu’il lui obéirait tout le temps sans jamais n’en faire qu’à sa tête. Avec deux caractères tels que les leurs, ils y aurait surement de belles disputes… Mais le plus important dans tout ça, c’était les réconciliations… Et vu ce qu’elles étaient en ce moment, celles-ci promettaient d’être très… Torrides.

Solal préféra ne rien dire, même si à son sens le premier abruti qui oserait se mêler de leur différence d’âge se verrait envoyé sur le carreau avant même d’avoir fini sa phrase. Par magie ou avec sa droite dans la figure qu’importe. Il se fichait de leurs opinons mais il ne supporterait pas qu’on parle en mal de sa fiancée.

Quoi qu’il en soit, et malgré la première contrariété de Solal, les elfes de maison arrivèrent à pic pour apporter les plats et ainsi permettre une diversions plus que bienvenue dans cette atmosphère qui commençait a être tendue. L’ambiance redevint vite bon enfant et les deux amants retrouvèrent leurs cocon de douce intimité. La demoiselle, de nature gourmande, ne tarda pas à s’attaquer aux fraises avant de taquiner Solal en voulant le nourrir elle-même. Contrairement à ce qu’elle aurait surement pût penser, le mangemort ne se fit pas prié et dévora presque la fraise chocolaté qu’elle lui tendait avant se s’occuper de ses doigts maculés de ce délicieux breuvage brun. Solal enchaina en lui confiant à quel point il était agréable qu’elle le nourrisse comme un vrai bébé et cette réflexion sembla amuser la demoiselle.

Enchainant, toujours en jouant le jeu, Solal ouvrit la bouche, attendant un nouvel arrivage de nourriture. Seulement, la demoiselle ne l’entendait clairement pas de cette oreille puisque à la place, elle lui captura les lèvres dans un baisé passionné et affamé. Ne refusant jamais une telle initiative de la part de la demoiselle, Solal répondit promptueusement au baisé avant qu’Elisabeth ne semble se raviser et continue de lui apporter différents fruits afin de le nourrir comme s’il n’avait pas mangé depuis six mois. Au bout d’un certain moment, Solal fut interloqué par un éclair malicieux passant dans les yeux noisette de la miss et fronça légèrement les sourcils avec suspicion.

Cependant il s’avéra qu’elle n’était pas prête a lui faire part de ses pensées et Eli continua à lui donner la bequeté à un rythme régulier jusqu’à ce que le brun lui stoppe la main en lui attrapant doucement le poignet afin de lui faire comprendre que sa faim c’était grandement calmé. Il était inquiet cependant, elle, n’avait pratiquement rien mangé. Il allait lui demander si elle n’avait réellement pas faim lorsque la jeune femme se leva pour se débarrasser du plateau de fraise tout en gardant la fontaine de chocolat à porté de main. Intrigué, Solal la regarda faire sans rien dire malgré l’air plus que soupçonneux dans son regard. Il se demandait bien ce qu’elle avait en tête.

Il ne lui fallut pas trop d’attente pour voir Miss Swann plonger ses doigts dans le liquide sucré afin de venir l’étaler allègrement sur toute la surface du torse imberbe de son amant qui la fixait, un sourcil interrogateur relevé malgré son petit sourire lubrique au coin des lèvres. Eli lui lança un regard plus que suggestif qui ne laissait plus aucun doute sur la façon dont elle comptait se débarrasser du chocolat puis elle mis son plan à exécution. Solal eu juste le temps de se dire que c’était surement ça qui avait éclairé son regard une heure plus tôt qu’il n’était déjà plus réellement capable de penser à autre chose que les lèvres de sa dulcinée sur son corps. Le parcourant doucement, presque timidement, comme si c’était la première fois qu’elle le découvrait. Apparemment satisfaite de son petit effet, Elisabeth ne résista plus longtemps au chocolat qu’elle vint effacer à l’aide de sa langue, laissant des trainées de feu sur les pectoraux du mangemort qui commençait déjà a gémir doucement, les yeux mi-clos, ne lâchant pas la demoiselle du regard histoire de savourer d’avantage cette ‘‘dégustation’’ apparemment très aux goût de la demoiselle douée pour trouver tout un tas de propriété au chocolat liquide.

Emporté par son désir refaisant surface, le corps de Solal s’arquait à la rencontre de ses douces lèvres qui réapprenait son corps et ses mains ne se faisaient pas prier pour caresser doucement tout ce qui se trouvait à sa portée. Mais bientôt le chocolat avait totalement déserté le corps du brun et la demoiselle releva les yeux vers un Solal des plus frustré. Cependant, malgré tout dans un état second, il n’eu pas le temps de réagir avant qu’elle ne vienne lui offrir un baisé fougueux tout en le couvrant de son corps

« Alors ?? Je veux tes impressions maintenant mon cœur. Est-ce que je continue ou as-tu une autre idée en tête ?? »

Si c’était pas contradictoire ça… Elle exigeait ses impressions mais capturait immédiatement ses lèvres dans un nouveau baisé. C’était pas comme ça qu’il allait pouvoir répondre. Le baisé fut cependant plus bref que le précédent, trahissant la grande curiosité de la jeune femme. Solal savoura encore un instant les sensations parcourant encore son échine puis ouvrit doucement les yeux avant de répondre dans une voix rauque et sensuelle

- Mhhhh… Tu as oublié du chocolat ma chérie…

Il n’en n’était rien, naturellement, le corps du brun était à nouveau immaculé, mais il laissa cependant la jeune femme se décaler en silence afin de vérifier ses dires… Amusé par sa réplique, il la laissa chercher un instant avant que naturellement elle le détrompe… C’est alors que Solal trempa à son tour les doigts dans le chocolat qu’il laissa retomber sur sa virilité fièrement dressée. Un regard des plus lubriques plus tard, il repris.

- Si tu vois bien… Là…

Solal se mordit la lèvres inferieur avant de se régaler du chocolat qui recouvrait toujours ses doigts puis de voir si la demoiselle accepterait ou non de continuer son petit manège… Soulevant soudain une idée venant de lui passer par la tête, il repris d’un air coquin

- Ensuite… Il se pourrait bien que j’expérimente le gout du chocolat sur ta peau de satin…

Lorsque la jeune demoiselle fit la remarque sur le fait qu’elle se fichait totalement de ce que pouvait bien penser les autres de leur couple, le jeune homme ne pipa mot, au plus grand étonnement de sa compagne. En effet, ce n’était pas du tout dans son caractère mais elle se douta qu’il ne voulait pas gâcher ce moment en se lançant dans une discussion sans fin le soir de leurs fiançailles. Ainsi, la belle brune ne s’engagea pas plus dans le sujet, préférant profiter de cette merveilleuse nuit plutôt que de se disputer avec son futur époux. De toute façon, elle savait pertinemment bien que quiconque oserait faire une réflexion désobligeante se retrouverait immédiatement dans une situation peu enviable. La soirée était plutôt bien entamée pour le moment et franchement, la tournure qu’elle prenait n’était pas pour déplaire à notre jeune mangemorte qui adorait les moments d’intimités qu’elle passait avec son fiancé. Bien entendu, la jeune femme n’était jamais en reste lorsqu’il s’agissait de pimenter un peu ces moments de complicités, vous vous en doutez bien ! Et puis, il fallait innover et trouver de nouvelles choses pour ne pas se lasser même si Elisabeth était certaine qu’elle ne se lasserait jamais de son chéri. Il était sa vie et sans lui, elle n’était plus rien. La belle brune donna la béquée à Solal durant un moment, en fait, jusqu’au moment où il n’eut plus faim alors qu’elle n’avait presque rien mangé. Le chocolat qu’il restait donna une merveilleuse idée à notre jeune mangemorte qui s’en servit pour badigeonner le corps musculeux et magnifique de Solal sous le regard étonné de ce dernier. Elle s’appliqua alors à faire disparaitre le délicieux liquide totalement et demanda alors immédiatement à son compagnon ce qu’il en pensait. On aurait vraiment dit une enfant à ce moment là ! Il n’eut pas le temps de répondre que la belle brune capturait déjà ses douces lèvres en un baiser langoureux et passionné. Lorsqu’elle se décida à le relâcher, le beau brun sembla réfléchir avant de lui faire remarquer qu’elle avait oublié du chocolat quelque part.

Elisabeth, soupçonneuse, observa minutieusement toutes les parties du corps de son chéri sur lesquelles elle était certaine d’avoir déposé le chocolat liquide et tiède. Elle se décala légèrement, voyant bien qu’il ne restait plus une seule goutte du délicieux mélange. La belle brune lui lança alors un regard assassin, se rendant compte qu’il s’était totalement moqué d’elle ce qu’elle détestait par-dessus tout. En effet, Eli n’était pas habituée à ce genre de réaction, ayant toujours été considérée comme une princesse chez elle par ses parents qui prenaient toujours ses paroles comme prophétie et d’ailleurs, c’était toujours le cas à l’heure actuelle. Soit, la jeune femme ne fut même pas certaine que son fiancé puisse voir sa tête vu qu’il était en train de tourner ses doigts dans le chocolat. Elle se remit alors à ses cotés, attendant de voir ce que son chéri avait décidé de faire. Solal lui lança un regard des plus pervers, oui oui, pervers, vous avez bien lu avant de faire tomber les gouttes de chocolat de ses doigts sur son pénis fièrement dressé, preuve que la jeune femme avait réussit ce qu’elle voulait. Il lui dit alors qu’elle voyait bien qu’il en restait encore. Elle lui adressa un sourire sadique, bien décidée à lui rendre la monnaie de sa pièce pour ce qu’il venait de faire. Ainsi, la belle brune s’approcha doucement ….

« Nan, mais ce n’était pas là avant ! Tu l’as fait exprès. Et bien, vu que tu t’es moqué de moi ouvertement, je vais peut-être bien te laisser toute la nuit comme ça et aller dormir dans la chambre à couché voisine. »

Elle fit mine de se lever,en enfant totalement pourri gâté qu'elle était, n’en ayant cependant nullement l’intension. La question était est-ce qu’il la retiendrait ou est-ce qu’il la laisserait partir ! Pendant toute sa réplique, le jeune homme se contenta de se lécher les doigts mais il ne fut pas assez rapide car la jeune femme lui attrapait déjà la main, finissant le chocolat à sa place de manière totalement sensuelle. Ben quoi, j’avais bien dit qu’elle ne partirait pas de la pièce. Le jeune homme la connaissait décidément bien et ajouta d’un ton coquin qu’il pourrait bien à son tour user du précieux liquide. Elle lui adressa un regard interloqué, se demandant bien ce qu’il en ferait de plus qu’elle. On peut dire que notre belle brune avait placé la barre haute de soir. Ben quoi ?! Je me lance moi-même des fleurs et alors ?? Soit, Elisabeth se réinstalla dans le lit et plus précisément au dessus du corps de son futur époux avant de descendre jusqu'au niveau de son entre jambe. Autant lui faire plaisir … Elle ne serait que plus comblée par la suite, elle en était certaine. Elle embrassa alors doucement l’extrémité de son chéri avant de tout simplement ôter le chocolat qui le recouvrait à l’aide de sa langue bien évidemment. La jeune mangemorte se redressa alors, déposant un dernier baiser sur la virilité de son fiancé avant de remonter vers ce dernier et de se coucher totalement sur lui.

Il la pénétra alors tendrement, doucement, faisant durer le plaisir et ils s’aimèrent passionnément de nouveau, faisant bien attention de ne pas renverser la fontaine. Elle adorait lorsqu’il était aussi doux, aussi attentionné même si elle aimait aussi lorsqu’il laissait sa force pendre le dessus. Ben quoi, il fallait bien faire un peu d’exercice pour que le jeune homme ait un peu faim pour jouer avec le liquide à son tour. Ils ne faisaient à présent plus qu’une seule et même personne. Comme d’habitude, le plaisir était totalement au rendez-vous, la belle brune était comblée. Leur soupirs s’entremêlèrent pour ne plus former qu’un. Ses lèvres cherchaient celles de Solal, elles se trouvaient, se perdaient, partaient vers de nouvelles parties de leur corps avant de se retrouver de nouveau. Leurs corps s’enlacèrent alors tendrement lorsque l’acte pris fin, lentement, laissant un peu notre jeune amie sur sa fin. Elle en voulait encore, profiter pleinement de cette nuit magique, cette nuit où leur union était parfaite. La belle brune ouvrit alors les yeux, savourant au maximum cet instant de pur délice et de pur plaisir. Elle plongea alors ses prunelles noisette dans les yeux émeraude de son fiancé.

« Je t’aime. C’est la plus belle nuit de toute ma vie. Je te laisse t’occuper du chocolat à présent. Tu sais que je n’en ai jamais assez ! »

La belle brune éclata alors d’un rire cristallin, rire qu’elle adorait et que le mangemort adorait également. En effet, Elisabeth était jeune et Solal était son premier et unique amant. Il lui faisait découvrir des choses dont elle n’avait même pas idée et la jeune femme voulait encore en apprendre plus, exceller dans ce domaine comme lui excellait. Il avait le chic pour provoquer des réactions de pur désir chez la jeune femme, un désir qu’elle devait tout de suite assouvir. Heureusement qu’ils étaient chez elle, dans sa chambre et qu’ils n’étaient pas chez ses parents ! Mon Dieu, vous imaginez leur tête s’ils les avaient entendus ?! Eli s’approcha alors de son fiancé, ses doigts fins parcourant son corps avant que ses lèvres ne se referment sur les siennes dans un baiser totalement passionné.

Quelle douce torture que de sentir le regard de sa bien aimée bruler délicieusement chaque partie de son corps qu’elle observait avec minutie comme si elle se trouvait devant un meuble à la recherche de tache récalcitrantes… Remarquons tout de même qu’il était plus agréable d’observer Solal plutôt qu’un meuble. Quoi qu’il en soit, bien trop préoccupé parce qu’il faisait au chocolat fondant, il ne remarqua pas le moins du monde le regard assassin de la demoiselle bien qu’il l’imaginait aisément.

« Nan, mais ce n’était pas là avant ! Tu l’as fait exprès. Et bien, vu que tu t’es moqué de moi ouvertement, je vais peut-être bien te laisser toute la nuit comme ça et aller dormir dans la chambre à couché voisine. »

Hum… Oui mais entre nous il n’avait jamais clairement dit que le chocolat était bel et bien là avant… Quoi qu’il en soit, Solal n’en fit pas de cas et s’évertua à savourer le chocolat qui coulait lentement le long de ses doigts, conscient qu’il ne faisait qu’enflammer cette gourmande d’Elisabeth. Et la ruse marcha. Alors qu’elle était sensée faire semblant de partir, se jeta quasiment sur la main du brun, le privant de chocolat pour s’en occuper elle-même… Bien que boudant légèrement au début, Solal eu ensuite bien vite un petit sourire en coin et lui précisa que peut-être il prendrait encore un peut de chocolat, mais cette fois-ci, sur le corps de la jeune femme.

La proposition eu l’air de plaire la demoiselle autant qu’elle semblait l’intriguer puis, sans un mot de plus, elle s’occupa ensuite divinement du chocolat restant. Inutile de préciser encore une fois où se trouve le dit-chocolat et ne revenons pas sur la façon particulièrement plaisante dont la jeune fiancée s’occupa de ce dernier. Solal ne mis pas bien longtemps a réagir, de plus en plus bruyamment, aux intentions de la brunette et aux sensations qu’elle faisait naitre chez son futur époux. Le pauvre n’eu pas le temps de s’en remettre que déjà, elle le chevauchait afin qu’ils se démontre une fois supplémentaire tout l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre dans une dance fougueuse au début puis plus modérée afin d’en savourer les effets le plus longtemps possible.

Les caresses accompagnaient les baisés torrides ou volatiles, la température montait crescendo et les corps se recouvrirent rapidement d’une fine pellicule de sueur. Et bientôt ce fut l’apothéose pour la énième fois de la soirée. Rompu, pour sa part, Solal laissa Elisabeth venir se blottir contre lui et reprendre son souffle. Il se dit alors que la jeune femme avait surement décidé de le tuer a petit feu a force de réclamer ses ‘‘services’’ trop souvent dans la même soirée… Mais d’un autre coté, qui pourrait s’en plaindre ??? Soyons honnêtes. Quoi qu’il en soit, avant qu’il n’ait pût retrouver un rythme cardiaque lent et normal, Solal sentit la jeune femme bouger afin de se redresser afin de pouvoir le regarder dans les yeux.

« Je t’aime. C’est la plus belle nuit de toute ma vie. Je te laisse t’occuper du chocolat à présent. Tu sais que je n’en ai jamais assez ! »

Elisabeth se mis a rire et Solal laissa échapper un léger rire à peine audible. Oui, il venait bien de remarquer qu’elle n’était pas encore totalement satisfaite et pourtant, il était tout de même certain de ne pas avoir été le seul a prendre son plaisir. Mais Eli était jeune et surtout débutait dans ce domaine précis. Lui aussi il avait généralement les yeux plus gros que le ventre les premiers mois… Bien que ce fut loin d’être une corvée, bien au contraire, Solal n’était néanmoins qu’un homme et commençait a se demander si elle se satisferait d’un seul homme… Mais l’idée était stupide et il l’oublia bien vite préférant au contraire se lever du lit avant de venir prendre la jeune femme dans ses bras tout en lui expliquant sa nouvelle envie.

- J’ai plutôt envie de découvrir ta salle de bain… Tu vas voir c’est extrêmement… Intéressant de se faire laver par quelqu’un d’autre…

Solal déposa un baisé dans le cou d’Elisabeth et lui intima de prendre une baguette puis la porta juste dans la salle de bain. Une fois dans la pièce d’eau, le mangemort rempli la baignoire d’un coup de baguette d’eau bien chaude et pleine de bubules… (vive la magie !) Il invita ensuite Elisabeth à y entrer et suivit la jeune femme, s’installant derrière elle avant d’attraper le gel douche.

- Ce n’est pas comme ça que je vais pouvoir apaiser ta libido… Mais il faut réellement que tu découvres ces sensations…

Une voix rauque, sensuelle, murmurée près de son oreille gauche alors que le mangemort faisait couler une bonne dose de gel douche dans le creux de sa main avant de frotter légèrement ses mains entre elles puis de commencer un lent massage des épaules, des bras et du dos de la jeune femme. Ces gestes étaient doux et précis, cherchant à la détendre au maximum, il faisait aussi languir la demoiselle, l’obligeant à patienter avant qu’il ne s’occupe de son ventre et de sa poitrine, collant doucement le dos de la brunette contre son torse afin d’y avoir un accès plus facile…

- Ca te plait ?

Lorsque le beau brun laissa tomber du chocolat sur ses parties intimes, insinuant que la belle brune en avait oublié, Eli fit mine de s’en aller de la pièce sous le regard amusé de son chéri. Bien entendu, il savait pertinemment bien que sa dulcinée ne renoncerait pas à leur petit jeu totalement sensuel pour si peu. Ainsi, le jeune homme se contenta de tremper ses longs doigts dans la substance chaude de la fontaine et commença à se lécher les doigts ce à quoi la belle brune ne pu décemment résister. Ainsi, elle attrapa sensuellement les doigts encore recouvert de son chéri et s’empressa d’en ôter le chocolat qu’il y restait. Elle se plaça alors au dessus du corps musculeux de son futur époux, sachant très bien qu’il attendait de voir si elle pousserait le jeu qu’elle avait entamé jusqu’au bout. C’était bien mal connaitre la jeune demoiselle s’il avait ne serait-ce qu’un seul instant pensé le contraire. Bien entendu, la belle brune accéda à la demande totalement déguisée de son chéri, descendant lentement jusqu’à la virilité de son chéri et en ôtant le chocolat qui s’y trouvait tout en l’embrassant. Ce qui se passa tout de suis après fut un pur moment de délice et de bonheur. Il la pénétra comme jamais il ne l’avait fait, lui procurant plus de plaisir que jamais, la belle brune pensa alors avoir atteint l’extase totalement même si elle savait très bien qu’elle n’était certainement pas encore au bout de ses surprises et que le jeune homme lui réservait certainement encore bien des surprise dans ce domaine. Dans un sens, Elisabeth n’y connaissait rien au sexe, n’ayant jamais vraiment connu de passion avant Solal qui était très certainement bien plus expérimenté que lui. En effet, le mangemort avait quand même 10 ans de plus qu’elle et la belle brune ne doutait pas qu’il avait certainement du avoir une court de femme à ses pieds. Soit, c’était le passé ! Maintenant, il était à elle et uniquement à elle. La belle demoiselle était bien décidée à y mettre tout ce qu’elle pouvait pour satisfaire les désirs de son fiancé, même les plus … indicibles.

Soit, revenons à nos moutons. Les ébats qui suivirent la pause chocolat furent parfaits du point de vue d’Eli. Leur étreinte prit alors fin tout aussi tendrement qu’elle avait commencé. Elisabeth laissa ses doigts parcourir le corps musculeux de son chéri. Elle aurait désiré que l’acte dure encore et encore jusqu’à la fin des temps mais il était clair que c’était impossible pour elle comme pour lui. Soit, la belle brune captura les lèvres de son amant dans un baiser passionné auquel il répondit sans aucun problème. Soit, ils restèrent un moment enlacé l’un à coté de l’autre, Elisabeth était totalement heureuse de ce moment d’intimité qu’ils passaient ensemble. Après un moment, le jeune homme se leva sans rien dire, attrapant sa future épouse dans ses bras et l’entrainant, nue, vers la salle de bain tout en lui exposant ce qu’il avait envie de faire sans être pour autant des plus explicites. Il attrapa alors sa baguette magique et en quelques secondes, la baignoire, qui ressemblait plus à une piscine qu’autre chose, fut remplie d’eau à parfaite température. Le beau brun y déposa alors délicatement la jeune demoiselle avant de l’y rejoindre et de se placer derrière elle. La belle brune se demanda bien ce qu’il avait prévu de faire mais elle ne pipa mot, préférant avoir la surprise. La belle brune s’appuya alors contre le torse de son chéri, profitant du contact de la peau douce de Solal sur sa peau satinée. Il bougea alors légèrement, attrapant une bouteille de gel douche au passage qu’il déposa au creux de sa main. Un éclat brillant traversa le regard noisette d’Elisabeth. Ainsi donc elle comprit ce qu’il comptait faire. Solal commença alors à faire courir ses mains le long du corps de la belle brune, s’attardant sur certains endroits relativement sensible chez notre jeune amie. Le beau brun entreprit alors un massage de ses épaules, la détendant au maximum grâce à des gestes précis et doux. Ainsi, après lui avoir lavé le dos, Solal se cola à elle totalement, il passa alors sur la poitrine de la belle brune, embrassant son cou lentement. Bien entendu, le beau brun ne s’arrêta en aucun cas là et continua son exploration savonneuse du corps de sa future épouse. Et oui, fini le temps où on ne consommait son union qu’après s’être marié !

Le beau mangemort descendit alors ses douces mains d’un étage, sur le ventre plat de notre belle brune avant de descendre encore plus bas et de s’attarder sur ses parties intimes. L’effet que lui procura ce toucher totalement nouveau et différent excita totalement Eli qui eut vraiment beaucoup de mal à réfréner son envie imminente de sexe à ce moment là. Mais qu’est-ce qu’elle avait ce soir ?! La belle brune ne se connaissait pas comme cela, jamais elle n’avait ressentit une telle envie d’acte de sa vie. Cependant, elle se retint, se disant que la frustration du moment ne durerait pas éternellement. Ainsi, il s’attarda donc sur l’entre jambe de sa fiancée, celle-ci se soulevant légèrement à chaque mouvement qu’exerçait le jeune homme à l’intérieur de son vagin. La jeune femme gémit, attrapant le cou du jeune homme pour pouvoir totalement se laisser aller à ces caresses qui étaient une délicieuse torture. Elle chercha alors les lèvres du beau brun, l’embrassant passionnément. Cette séance de toucher corporelle n’avait fait qu’exciter plus que de raison les sens de la jeune femme qui ne demandait plus qu’à être assouvit à présent. Le mangemort questionna alors la jeune femme, lui demandant si cette séance lui plaisait. Nan mais qu’est-ce qu’Eli pouvait bien répondre à cette question alors qu’il était à l’endroit même où elle voulait qu’il soit en ce moment même. La belle brune ne lui répondit pas tout de suite, préférant encore profiter quelques minutes du toucher que le jeune homme lui prodiguait dans son entre jambe et puis, elle détestait le parler en lui tournant le dos. Ainsi, alors qu’il était toujours occupé à faire courir ses mains expertes au niveau de son entre jambe, la jeune demoiselle se retourna et vint coller sa poitrine contre le torse de son fiancé, son visage s’arrêtant alors au creux de l’oreille du beau brun.

« Comment veux-tu que ce que tu es en train de me faire subir ne me plaise pas ?? Je ne pourrais jamais me lasser de tes mains parcourant mon corps et tu le sais. J’ai trop envie de toi là, maintenant tout de suite. »

Nan mais elle était vraiment infernale notre Miss ce soir ! La belle brune s’installa alors à califourchon sur son cher et tendre mais sans prendre les choses en mains, profitant toujours de ses caresses. Cependant, elle était pour le moment la seule à jouir un minimum et c’est pourquoi elle attrapa alors doucement la virilité de son fiancé entre ses mains et commença à la masser à son tour.

« Comment veux-tu que ce que tu es en train de me faire subir ne me plaise pas ?? Je ne pourrais jamais me lasser de tes mains parcourant mon corps et tu le sais. J’ai trop envie de toi là, maintenant tout de suite. »

On s’en serait pas douté tien… La suite ? Tout le monde s’en doute alors à quoi bon pousser ce RP encore plus loin (c’est vilain ! Très vilain !!! Méchants mangemorts !!!) si ce n’est pour vous permettre de faire travailler vos imaginations perverses de petits voyeurs innocents (c’est ça et moi je suis le pape). Donc, comme tout le monde sait - ou du moins se doute - ce qu’il va se passer dans les imminentes minutes qui vont suivre, nous n’allons pas nous éterniser à ce propos…

Oui mais que faire en attendant que le temps passe (à part espérer que les deux fiancés ne se briseront pas le cou dans leur baignoire) ? Un petit documentaire sur le règne animal ? Sur la faune et la flore ? Non nous n’allons tout de même pas endormir vos précieux neurones… Mais vous n’aurez pas non plus de petit paragraphe croustillant - voir un peut trop - navré de vous décevoir. Et ne cherchez pas à me faire changer d’avis je serai intraitable. Bon… Je vais cesser mon monologue qui n’intéresse de toute façon personne et nous allons retourner vers nos deux mangemorts dont l’un des deux - au moins - n’est pas loin de mourir d’épuisement.

Bon d’accord j’exagère, il en faut plus pour tuer Solal mais tout de même… Ce n’est pas un robot, une machine qu’on met sur batterie ou mieux qu’on branche sur secteur. Les yeux fermés, se demandant encore comment il faisait pour ne pas couler au fond de la baignoire tellement il n’avait réellement plus de force, Solal essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. Comprenons nous bien, il n’était pas du genre frigide ou désintéressé de ce coté là mais il y a des limites à tout et il semblerait que ce soir, elles soient dépassées depuis un petit moment déjà.

- Tu veux me tuer à petit feu c’est ça ?

Bien qu’épuisé, la voix de Solal n’avait rien d’accusatrice et était plutôt mutine, amusée. Comment pourrait-il lui en vouloir de ‘‘le vouloir’’ aussi intensément ? Non ça serait plutôt en cas inverse qu’il lui en voudrait… Mais quelque chose disait au mangemort que ce genre de chose n’était pas prête d’arriver. Comme pour bien lui faire comprendre qu’il ne lui en voulait pas le moins du monde, Solal caressa doucement le dos d’Elisabeth qui reposait à présent contre son torse.

- Quelqu’un t’as fait avaler un aphrodisiaque à ton insu ? C’est peut-être tes elfes de maison qui sont dans le coup…

Oui, comment pouvait-il expliquer autrement qu’elle soit si enthousiaste sinon… De plus, la soirée gagnait du terrain et la nuit était avancée depuis un petit moment déjà… Pas que Solal se couche comme les poules bien sur que non mais il fallait dire qu’ils en faisaient du sport depuis le début de la soirée… Peut-être qu’ils battaient des records d’ailleurs… En tout cas, une chose était sure, il ne s’était absolument pas attendu à ce que sa demande en mariage fasse un tel effet à la jeune femme… Qu’est-ce que ça donnerait le soir de la nuit de noce ? Merlin il ne valait peut-être mieux pas y penser tout de suite…

- Je vais devenir parano…

Solal eu un rire rauque et continua.

Je vais surveiller les hommes de près…

Il resta silencieux un instant avant de reprendre précipitamment, conscient qu’elle pourrait prendre ses propos dans un sens pas forcément bon.

- Ne t’inquiète pas… J’ai confiance en toi… C’est dans les autres que je n’ai pas confiance…

Solal disait vrai dans le fond. Il n’avait jamais été de nature jaloux mais il aimait Elisabeth alors ça allait de paire. Il se pencha pour embrasser doucement la jeune femme.

- Et tu es la plus belle des femmes… Mais par pitié... Reste sage pour le reste de la nuit...

» Enfin de retour .... [FE Solal]

Toi et Moi au manoir [FE Solal] - Sujet privé

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