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 Quiproquo (fe)

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MessageSujet: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Sam 21 Fév - 1:56

La st Valentin ! Coutume moldue par excellence mais non dédaignée par le monde sorcier que du contraire.

Ils avaient une façon bien à eux de fêter cet événement destiné à célébrer Cupidon et ses traits enchantés.

Des bals ou autres manifestations s’organisaient un peu partout. Poudlard ne dérogeait pas à cette règle mais pour cette nuit spéciale, Miss Grisham avait décidé de jouer le grand jeu.

Ses noces tardaient trop. Elle brûlait de désir pour son benji adoré et lui avait préparé une… surprise.

L’appartement acheté par ses parents était pimpant. Un souper aux chandelles mijotait doucement, elle se baigna et se pomponna l’esprit ludique. Cette nuisette rose, diaphane, ne dissimulait que vraiment peu de chose de son anatomie parfaite. Et alors ? Elle était majeure et vaccinée, libre de se donner enfin à celui que chérissait son cœur. Qu’importe les serments de pureté avant le mariage, elle en avait sincèrement marre.

Benjamin s’était montré étonnamment respectueux de sa chasteté, il était temps de jeter le bonnet par-dessus les haies.

Tout était prêt. Lumières très tamisées, quasi obscurité, il est vrai, fond musical douçâtre, Miss Grisham n’attendait plus qu’un coup de sonnette pour se donner corps et âmes à celui qui partagerait sa vie.

Un peu nerveuse cependant, elle rumina en décomptant les secondes qui devinrent des minutes :

*Il ne va pas me faire ça ? S’il ne vient pas, je l’étripe*

La sonnerie retentit, elle bondit sur l’interphone qu’elle actionna sans demander qui était l’auteur de ce geste.

Le cœur battant à tout rompre, elle patienta jusqu’à ce que des coups discrets frappent sa porte.

Angel se rua sur le panneau qu’elle ouvrit en se précipitant sur l’arrivant :

Mon amour !

Ses lèvres s’emparèrent de celles du visiteur qu’elle entraîna à l’intérieur, refermant la porte d’un coup de talon sans détacher sa bouche de celle de son adoré.

Il fallait bien respirer :

Viens t’asseoir, je te sers quoi, en apéro ? Du fort ou du doux ?

Quelque chose d’indéfinissable dérangea Angel. Dans cette pénombre… impossible de distiguer exactement son vis-à-vis. Il avait répondu à son étreinte mais… était-ce son parfum ? Sa façon de l’enlacer ? Quelque chose l’intriguait :

Ben, mon chéri, tu es… différent ce soir. Ça ne va pas ?

Elle réalisa que dans la lumière tamisée, sa nuisette était plus révélatrice que des mots.

Je… enfin… tu comprends, n’est-ce pas ? Je veux être à toi ce soir. Je t’aime tant !

Gênée, gauche soudain de s’exposer ainsi, Miss Grisham se déplaça hors du champ lumineux des bougies.

Si tu ne veux pas, ce n’est pas grave, j’enfile vite un peignoir et…

Lorsque la voix s’éleva, Angel faillit s’écrouler. Où se cacher ? Seigneur… Quelle gaffe !
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Sam 21 Fév - 13:29

Après avoir consulté le papier que lui avait filé Camilla, en faisant comme toujours, la tête, Preston appuya sur le bouton de la sonnette.
Drôle de tuyau, celui là...fourni par Dieu sait qui et retransmis par la secrétaire la plus plus rêveche du Royaume Uni...et sûrement du monde.

Tiens la porte s'ouvrait sans que personne ne lui demande de s'identifier...comme quoi l'affaire semblait bien huilée. On l'attendait. Il n'y avait qu'un tout petit détail qui gênait M. Yates...il n'avait pas la moindre idée de pour quoi il, se trouvait là. Bon journaliste ,curieux par nature, se fiant de sa bonne étoile, il filait depuis une certain temps une seule chose: magie. Or le message parlait justement de cela...


Il toqua discrètement. Pas besoin d'ameuter les voisins. La porte s'ouvrant à toute volée le surprit mais pas autant que la réception à laquelle il eut droit...

Une très agréable réception, il faut bien le reconnaitre. Surgie de pénombre à peine rompue par la lumière tenue de bougies, une femme se ruait sur lui...enfin, se ruer était un bien grand mot, lui sautait au cou pour être plus précis et l'embrassait avec une passion débordante.

Mon amour!

*Wow! Franchement, ça va de mieux en mieux, cette enquête!*

Pas question de se montrer outragé avec un accueil pareil, délaissant n'importe quelle arrière pensée, il enlaça gentiment la douce créature et lui rendit son baiser avec enthousiasme.

Viens t'asseoir, je te sers quoi en apero? Du fort du doux?

Il ne pipa mot, devinant de suite que quelque chose clochait dans cette histoire, mais déjà on l'entraînait vers le coquet séjour à peine illuminé.

Ben, mon chéri, tu es...différent ce soir. Ça ne va pas?

Euh non...bien sûr que ça n'allait pas...en commençant par le fait qu'il n'était pas Ben..d'autant plus que sa suivante déclaration corsait le tout:

Je...enfin...tu comprends, n'est ce pas?. Je veux être à toi ce soir. Je t'aime tant.

Preston resta là, planté comme un navet, sans savoir que faire...d'autant que la jeune femme se déplaçait el la lumière tamisée de ces fichues bougies révélait un corps parfait sous cette nuisette, de quoi faire courir du feu dans les veines de n'importe quel homme avec deux doigts de bon sens. Son silence se prêtait à diverses interprétations, la sienne le laissa interdit:

Si tu ne veux pas, ce n'est pas grave, j'enfile vite un peignoir et...

Là, Preston, tout homme du monde qu'il était, ne put se retenir.

Je ne suis certainement pas le mieux placé pour le dire mais si votre Ben ne veut pas...c'est un crétin de la plus pure espèce!

Juste ce qu'il fallait dire pour déclencher la panique, en avançant d'un pas il était lui aussi sorti de la pénombre et évidemment il n'était pas le Ben tant attendu...

Je suis désolé...mais...vous m'avez ouvert la porte et sauté dessus avant que je puisse placer un mot.

Fallait bien se défendre avant que la belle, qui le regardait comme s'il était le Diable en personne, ne commence à hurler au violeur!

Je...pense qu'on m'a filé la mauvaise adresse, Miss...je vous en supplie, ne criez pas...je ne vais rien vous faire...je suis...désolé.

Désolé? Mon œil...qui se désole d'être embrassé avec tant de fougue par une si délicieuse créature? Pas lui en tout cas...mais bien sûr, il est des choses dans la vie qu'on doit assumer comme un gentleman.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Sam 21 Fév - 19:50

Clouée sur place, Angel entendit :

Je ne suis certainement pas le mieux placé pour le dire mais si votre Ben ne veut pas...c'est un crétin de la plus pure espèce!

Ce n’était pas Benjamin qui parlait mais un parfait inconnu à qui elle venait de…
Rougir était une faculté particulière qui embarrassait souvent la Serdaigle. Là, s’il fallait donner une note au fard qu’elle piqua, il atteignait des sommets vertigineux.
Les joues en feu elle se fit l’effet d’être une biche aux abois, ou d’une mouche se frappant contre une vitre pour s’échapper.

*Merlin qu’ai-je fait ? Ben, t’es où ?*

Le cri qu’elle voulut pousser lui resta en travers du gosier. Affolée elle tourna la tête en tout sens, cherchant sa baguette pour se défendre.

Je suis désolé...mais...vous m'avez ouvert la porte et sauté dessus avant que je puisse placer un mot.

*Misère de misère, où est cette baguette ?*
Res… Restez où vous êtes ! parvint-elle à articuler.

Mais l’autre avança d’un pas dans sa direction. Elle avait l’air fine là, Miss Grisham quasi nue face à un grand gaillard qui semblait néanmoins assez… troublé :

Je...pense qu'on m'a filé la mauvaise adresse, Miss...je vous en supplie, ne criez pas...je ne vais rien vous faire...je suis...désolé.

Et… moi aussi ! Re… Retournez-vous, s’il vous plaît, gémit-elle presque tant elle était effarée par cette situation grotesque.

Sans attendre sa réaction, d’un bond, elle sauta sur le bout de bois entrevu enfin posé sur le guéridon près du canapé auquel elle déroba le plaid qui le couvrait.
Tout en s’empêtrant à le mouler autour de son corps afin de restaurer un semblant de dignité, Angel pointa vaguement l’intrus :

Ne faites plus un geste… Ne…

Tiens ? Où était-il passé ? S’était-il évaporé, enfui ?
Décontenancée, drapée du plaid, Angel avança vers le commutateur électrique. La lumière inonda la pièce.

Vous êtes encore là ? Mister… ? Houhou ?

La baguette tremblante, prête à fustiger un adversaire potentiel, Miss Grisham commença à explorer les environs immédiats. Il devait être quelque part car elle n’avait pas entendu la porte claquer ni de bruit de transplanage.
Elle se sentait beaucoup plus ferme et à l’aise maintenant qu’elle était décente et armée.
Quelle ne fut pas sa surprise de le découvrir à quatre pattes sous la table de la salle à manger.

Euh… Monsieur… relevez-vous, je vous prie. Je ne vais rien vous faire de mal.
*Diable, serait-il… Cracmol ?*

Pas une seconde Angel ne pensa avoir affaire à un Moldu. Si erreur d’adresse il y avait eue, ce gars avait réellement l’air paumé et assez paniqué devant la baguette pointée vers lui. Compatissante, Miss Grisham baissa sa garde :

Je suis Angel Grisham. J’attendais mon fiancé, Benjamin. Nous devions fêter la st Valentin. Je suis navrée *c’est peu dire* du dérangement causé. Je… je me suis trompée, pardonnez-moi.

La voilà qui pleurait sans pouvoir se retenir. Elle avait embrassé un inconnu qui l’avait vue quasi nue. Jamais elle ne se relèverait d’un tel quiproquo.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Lun 23 Fév - 2:19

Pourquoi il lui arrivait toujours des trucs impossibles? Du moins dernièrement...n'importe quoi! Et maintenant, face à cette pudique demoiselle rougissante, il ne savait plus que faire ou dire pour la calmer...craignant qu'elle ne commence à hurler d'un moment à l'autre.

Mais non..en l'occurrence elle lui demandait, d'une toute petite voix, de se retourner...pourquoi? Elle voudrait l'assommer sans le regarder aux yeux ou quoi? Incapable de bouger, il la vit chercher frénétiquement quelque chose des yeux...il n'eut qu'à suivre son regard et tomba pile sur...

*Une...baguette!!!*

Alarme de haute priorité! On passe à niveau rouge...Sauve qui peut! Sorcière affolée en action!!! Il avait bien retenu les enseignements fournis par une charmante sorcière de sa connaissance et savait qu'il est potentiellement dangereux de rester dans la ligne de tir d'une baguette surtout quand qui la tient semble nerveux...ce qui rend la gâchette...euh, la baguette facile...

Le temps de la voir s'emparer de son bout de bois et de se distraire un instant à se couvrir d'un plaid et il avait plongé en lieu sûr...ou du moins...pas si accessible. Preston ne se qualifiait pas de lâche mais jouer les héros des causes perdues n'entrait pas dans ses priorités.


Certes, il y avait quelque chose de peu digne à se cacher sous la table de la salle à manger, mais le sofa était trop bas et lui, il était trop grand...c'était le seul endroit à peu près convenable pour tapir son humanité.

Et hop...Fiat lux! Il se sentit absolument minable en l'entendant l'appeler:


Vous êtes encore là? Mister...? Houhou!?

Il risqua un coup d'œil discret en sa direction, elle semblait passablement nerveuse mais à la lumière il put constater qu'il s'agissait d'une toute jeune femme...qui ne tarda pas à le découvrir.

Pendant ce qui lui sembla un siècle, ils se dévisagèrent en inconfortable position.

Euh...Monsieur...relevez vous, je vous en prie. Je ne vais rien vous faire de mal.

Avec la baguette pointée sur le nez, il ne s'en sentait pas si sûr.

Baissez ce truc, s'il vous plait...vous allez me crever un œil!

Elle avait un regard doux...

Je suis Angel Grisham. J'attendais mon fiancé Benjamin. Nous devions fêter la St. Valentin. Je suis navrée du dérangement causé. Je...je me suis trompée, pardonnez moi.

Et la voilà qui éclatait en sanglots. Un comble...Il s'arrangea pour ramper dignement hors de son abri de fortune.

Ne pleurez pas...je vous en prie, ne pleurez pas...ce n'est pas votre erreur mais la mienne!

*Je vais étrangler Camilla!*

Miss Grisham...s'il vous plait...du calme.

Bonté divine, que faire? À part sortir un mouchoir et le lui tendre? Ça pouvait aider et il donnerait l'image du parfait gentleman mais il se doutait bien que la pauvre n'avait pas besoin d'un gentleman en ce moment...plutôt d'une épaule où pleurer. Va pour l'épaule.
Il alla même jusqu'à tapoter gentiment son dos.


Allez...pas de quoi faire un plat, on s'est trompés tous les deux, moi d'adresse, vous d'homme...vous êtes une sorcière et moi un moldu paumé...vous m'avez fichu la trouille de la vie avec votre baguette, je n'ai aucune confiance en ces trucs.

Ces aveux eurent le résultat de tarir ce flot de larmes, elle sembla surprise alors il se dépêcha de dire:

Euh...voyez vous, je...je connais un peu de...votre monde...à peine!

Qu'est ce qui lui prenait à bafouiller de la sorte? Lui, qui ne perdait pas les moyens face à un fusil afghan ne trouvait pas ses mots face à une fille armée d'un bout de bois!

Excusez moi, sous le coup des émotions j'ai oublié de me présenter... Preston Yates, je suis journaliste et ma présence ici, ce soir, ce doit justement à mon travail d'investigateur...et vous vous doutez un peu de sur quoi se base cette investigation: Magie et sorciers. Un thème fascinant.

Il eut son meilleur sourire bon enfant, de quoi rassurer la demoiselle sur ses bonnes intentions.





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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Lun 23 Fév - 22:28

La situation n’était franchement pas idéale. Angel s’en voulait à mort de s’être trompée de la sorte et d’avoir donné d’elle une image libertine complètement à l’encontre avec sa vraie nature. Heureusement, ce Monsieur n’avait rien d’un violeur. Au contraire, il semblait aussi embarrassé qu’elle allant même jusqu’à lui offrir une épaule consolatrice accompagnée de petites tapes dans le dos.

Allez...pas de quoi faire un plat, on s'est trompés tous les deux, moi d'adresse, vous d'homme...vous êtes une sorcière et moi un moldu paumé...vous m'avez fichu la trouille de la vie avec votre baguette, je n'ai aucune confiance en ces trucs.

*Un Moldu… ? Merlin la gaffe*

Euh...voyez- vous, je...je connais un peu de...votre monde...à peine!

*Il est courant ??? C’est déjà ça*

Excusez- moi, sous le coup des émotions j'ai oublié de me présenter... Preston Yates, je suis journaliste et ma présence ici, ce soir, ce doit justement à mon travail d'investigateur...et vous vous doutez un peu de sur quoi se base cette investigation: Magie et sorciers. Un thème fascinant.

Tout en reniflant à petits coups, Angel s’écarta pour dévisager cet homme qui, décidément, n’avait rien d’effrayant. Il lui souriait si doucement qu’elle se calma enfin.

Ainsi… vous êtes moldu ? parvint-elle à articuler. Mon père l’est aussi. Enfin ce n’est pas mon vrai père mais… je ne vais pas vous ennuyer avec ça.

Son histoire était très compliquée, trop pour s’en ouvrir à un inconnu, en tout cas. Navrée, elle contempla la table bien dressée, les zakouskis emballés qui attendaient. En pensant à sa soirée ratée et aux tas de bonnes choses qu’elle avait si minutieusement concoctées, elle faillit refondre en larmes.

Dire que j’ai préparé tout ça… pour rien, murmura-t-elle, dépitée.

Elle se gratta la tête avec la pointe de sa baguette, une inspiration soudaine la saisit. Avec un poil de timidité mais d’un ton très sincère, elle dit :

Auriez-vous faim ? Ce serait bête de gâcher tout ça. Prenez donc un verre de ce que vous voulez, asseyez-vous, s’il vous plaît… pour me faire pardonner ? Je… Je file me changer, ce sera plus… correct.

Entortillée dans le plaid, elle galopa dans sa chambre où en un tour de baguette elle échangea sa nuisette rose pour un pantalon surmonté d’un joli chemisier en soie bleue.
Quasi persuadée que ce Mr Yates se serait sauvé pendant sa courte disparition, elle revint au salon avec la mine curieuse. Un grand sourire s’épanouit quand elle vit qu’il ne s’était pas enfui. Son rôle d’investigateur devait sûrement lui tenir à cœur. S’il cherchait des infos sur le monde sorcier, il n’était pas si mal tombé, somme toute.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mer 25 Fév - 16:13

À croire que le sourire marchait. Elle sembla se calmer. Avouer qu'il était moldu semblait avoir un effet lénitif sur ses nerfs. Au moins ce serait déjà ça d'avancé!

Elle commença à raconter un peu de son histoire mais désista au bout de deux phrases en argumentant que c'était trop compliqué. Il l'en remercia, sous le coup des émotions, il n'était pas trop sûr de capter des explications trop intrinsèques.

Sans vouloir sembler grossier, il prit son petit temps pour la regarder. Quelle jolie fille. Définitivement le nommé Ben devait être un idiot de la pire espèce pour laisser tomber un bout de cœur comme celui là. Ravissante, avec ces grands yeux bleus criants d'innocence, cette rougeur délicieuse qui lui colorait les pommettes, cette bouche pleine...qui, il le savait à ses dépends, embrassait si bien...un imbécile perdu, voilà ce qu'il pensait de ce fiancé invisible.

Elle de son côté, semblait se livrer à de profondes réflexions, pas trop gaies, vu son expression presque boudeuse.


Dire que j'ai préparé tout ça...pour rien.

Il avait bien entendu mais ne s'aventura pas à piper mot, elle avait déjà l'air trop désolée comme pour en ajouter. Mais voilà que l'adorable demoiselle se grattait le crâne avec sa baguette...tiens ça pouvait servir pour ça aussi?

Puis les mots auxquels il se serait attendu le moins au monde:

Auriez vous faim? Ce serait bête de gâcher tout ça. Prenez donc un verre de ce que vous voudrez, s'il vous plaît...pour me faire pardonner? Je..je file me changer, ce sera plus...correct.

Et avant qu'il ai pu placer un mot, elle avait filé comme le vent. Oui. Qu'elle se change, pas question que le fiancé retardataire se présente et les trouve comme ça...sait on jamais quel genre de brute il pouvait être!

Boire quelque chose lui remettrait sûrement les idées en place, alors faisant bon usage de la permission de la maitresse de céans, il se servit un peu de whisky...ou du moins ce qui semblait l'être...à peine goûté, il fut tiré de doutes...ce truc était beaucoup plus fort que le whisky normal...
Il se brûla le gosier mais dut admettre que c'était vraiment bon même si ca sembla exploser dans son estomac...à prendre avec modération sous risque de se retrouver en train de...il ne voulait même pas y penser!

*Une sorcière! Dis donc, Preston, tu en as de la chance...tu vas de révélation en révélation...*

Le repas qu'elle avait concocté pour le malappris fiancé embaumait et son estomac, à moitié cramé par ce qu'il venait d'avaler, gargouilla de façon révélatrice...il avait faim, pas à dire.
Un coup d'œil circulaire lui permit d'apprécier ce qui l'entourait...un très coquet petit appartement. Miss Grisham avait un goût sûr pour la décoration. Il aurait imaginé autrement un chez soi sorcier...mais peut être , d'après ce qu'elle avait commencé à raconter, elle ne l'était qu'à moitié...au cas où cela soit possible...

Elle fut de retour en un temps étonnamment court, vêtue cette fois d'un pantalon et d'un chemisier bleu...merveilleusement fraiche et jolie...en plus, incroyablement jeune. Pas qu'il se jugeât vieux...mais là, il se sentit presque ancestral avec ses 29 ans.


Je me suis servi un truc là...wow! ça m'a brulé...c'est du whisky sorcier? Il faut à tout prix que vous m'en parliez...vous voulez bien m'en parler, n'est ce pas?...enfin...pas seulement du whisky...désolé, je suis d'une curiosité affreuse...Ça sent vraiment bon...vous avez fait tout ça...toute seule ou avec l'aide de...votre...vous savez quoi...
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Jeu 26 Fév - 14:35

Mr Preston avait un drôle d’air lorsqu’Angel refit son apparition. L’explication faillit la faire éclater de rire :

Je me suis servi un truc là...wow! ça m'a brulé...c'est du whisky sorcier? Il faut à tout prix que vous m'en parliez...vous voulez bien m'en parler, n'est ce pas?...enfin...pas seulement du whisky...désolé, je suis d'une curiosité affreuse...Ça sent vraiment bon...vous avez fait tout ça...toute seule ou avec l'aide de...votre...vous savez quoi...

Bonne hôtesse, Angel s’empressa de réparer les dégâts occasionnés à l’estomac novice du journaliste par ce nectar sorcier. Elle lui versa un verre de jus de citrouille avec un sourire :

C’est plus inoffensif que le pur feu et vous remettra d’aplomb. Prenez donc un siège, j’apporte le plateau de zakouskis.

Fluide et gracieuse, Angel gagna le coin cuisine où elle brancha le four avant de se raviser. Ce Preston voulait de la magie ? Il serait servi.
D’un coup précis, elle réchauffa les bouchées au fromage, prit un plateau de toasts divers dans le frigidaire et ramena le tout à son hôte très attentif. L’envie de se payer un peu sa tête lui passa par la sienne :


Ça peut avoir l’air idiot de travailler de ses mains mais j’ai fabriqué tout ça de façon moldue pour la plupart.
Goûtez-moi ce pâté d’Hippogriffe, vous m’en direz des nouvelles. L’hippogriphiffe est un mélange d’aigle et de cheval. Une fière créature difficile à amadouer ( il s’agissait de poulet tout bête) Les œufs de salamandres( pur béluga) sont aussi un régal. Mon entrée est un potage à la bave de crapaud, délicieuse avec du curry ; quand au plat principal, il s’agit d’un rôti d’énormus à babille…


Vous n’osez pas ? s’étonna-t-elle faussement incrédule devant une certaine réticence de Yates. C’est pourtant délicieux.

Pour prouver ses dires, elle croqua joyeusement dans un des toasts avant de rigoler :

Excusez-moi, je vous fais marcher. Il n’y a strictement aucune bizarrerie dans mes plats de ce jour. Volaille, caviar traditionnel, velouté d’asperge et gigot d’agneau; rien de pire. Ces noms exotiques que j’ai cité existent cependant mais, la plupart du temps, nous mangeons exactement comme vous.

Elle s’amusa des hésitations du journaliste mais sa sincérité dut finalement le convaincre de ses bonnes intentions. Là-dessus, elle alla encore au frigidaire et ramena du champagne frappé à souhait. Assez embarrassée, elle lui tendit la bouteille :

Euh… d’habitude Ben se charge de déboucher ces bouteilles. Moi… je n’ai jamais essayé. Voulez-vous y procéder. La magie risquerait d’abîmer mon plafond en faisant sauter le bouchon.

Si Preston brûlait de curiosité sur son monde, Angel ne voyait aucun inconvénient à l’éclairer. Une question la taraudait :

Sans vouloir paraître indiscrète, votre enquête… elle est destinée à quoi, exactement ? Comptez-vous divulguer publiquement les révélations que je pourrais vous faire ? Je crains que sans preuves tangibles… on ne vous mène droit à l’asile. Nous avons un service hospitalier très performant implanté ici, à Londres. Ce serait néanmoins dommage que l’on doive vous y conduire pour bavardages incompatibles avec nos usages.

Point de menace dans ce badinage, Miss Grisham ne souhaitait que délivrer une mise en garde contre des articles qui gêneraient la communauté sorcière.

Posez-moi toutes les questions que vous désirez, j’y répondrai sans détour. Pour le whisky pur feu, je ne suis pas très callée là-dedans, désolée.

Tout en buvant et grignotant, Angel guettait les réactions du petit curieux.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Ven 27 Fév - 16:09

Pour passer l'incendie provoqué par ce qu'elle appela Pur Feu, nom très bien mérité d'ailleurs, Miss Grisham lui servit un jus, qu'il avala en toute confiance en le trouvant très bon.

Prenez donc un siège, j’apporte le plateau de zakouskis.

Preston ne put que la suivre du regard. Quelle charmante créature! Attentif à tous ses faits et geste, il la vit se diriger vers le four et être à point de l'allumer mais se ravisant au dernier instant, elle exhiba sa baguette. Un éclat suffit et des bouchées au fromage étaient à point.

*Wow! Génial en plus d'utile...faut que j'en sache plus!*

Il souriait largement en la voyant revenir en portant un plateau de toasts à l'aspect plus qu'appétissant, son estomac gargouilla discrètement et Preston se demandait déjà par lequel commencer, quand la jeune femme crût bon lui expliquer brièvement en quoi consistaient ces hors d'œuvres qu'elle reconnut avoir préparé de ses propres mains en se passant de la magie.

Goûtez-moi ce pâté d’Hippogriffe, vous m’en direz des nouvelles. L’hippogriffe est un mélange d’aigle et de cheval. Une fière créature difficile à amadouer . Les œufs de salamandres sont aussi un régal. Mon entrée est un potage à la bave de crapaud, délicieuse avec du curry ; quand au plat principal, il s’agit d’un rôti d’énormus à babille…

M. Yates arqua un sourcil, l'air légèrement sceptique, mais après tout ayant goûté des mets exotiques un peu partout dans le monde il n'allait pas se priver de cette nouvelle expérience. Il hésita un moment en se disant que c'était quand même dommage qu' une bête aussi fabuleuse qu'un hippogriffe finisse en entremets.

Vous n'osez pas? C'est pourtant délicieux.

L'éclat malicieux de ses yeux bleus démentait vertement son incrédulité...elle était en train de beaucoup s'amuser.

Vous n'y pensez pas...j'hésite simplement entre la pâté d'hippogriffe et les yeux de salamandre!

La demoiselle croquait allègrement un toast, avant d'éclater de rire.

Excusez-moi, je vous fais marcher. Il n’y a strictement aucune bizarrerie dans mes plats de ce jour. Volaille, caviar traditionnel, velouté d’asperge et gigot d’agneau; rien de pire. Ces noms exotiques que j’ai cité existent cependant mais, la plupart du temps, nous mangeons exactement comme vous.

Vraiment!? Ça c'est bien dommage, je voulais à tout prix savoir à quoi savent ces raretés que vous avez énumérées...après avoir mangé de la cervelle de singe à Bornéo, des yeux de bœuf à Afghanistan , de l'iguane farcie ou un steak de crocodile...je goûte n'importe quoi...ça élargit mes horizons! Très sympa de votre part de vous payer ma tête...ça met en confiance!

Et il riait à son tour, insouciant tout en se servant du plateau bien garni.

*À part de jolie, elle sait faire la cuisine...une perle rare, cette petite sorcière!*

Elle le laissa un instant, tout à ses hors d'œuvres, qu'il mangea en s'efforçant de ne pas sembler mort de faim...comme c'était bien le cas. Ma foi, si on n'a rien mangé depuis le petit déjeuner...rien d'étonnant!
Miss Grisham revenait avec une bouteille de champagne. Elle avait vraiment tout prévu pour une soirée parfaite.


Euh… d’habitude Ben se charge de déboucher ces bouteilles. Moi… je n’ai jamais essayé. Voulez-vous y procéder. La magie risquerait d’abîmer mon plafond en faisant sauter le bouchon.

Il pouvait aisément déceler son désenchantement, elle avait beau sourire, au fond de ses yeux apparaissait une lueur chagrine. Franchement ce fiancé ne la méritait pas...on n'a pas idée de planter une fille pareille le jour de St. Valentin. Preston espéra pour lui qu'il ait une très bonne excuse!

Ce sera un plaisir.

Prenant la bouteille il procéda à faire sauter le bouchon sans faire de dégâts et servit dans les coupes présentées. Les chemins du hasard sont indéchiffrables...si on lui avait dit qu'il passerait cette soirée à boire du champagne avec une jeune sorcière, il aurait eu beaucoup de mal à y croire.

À votre santé, Miss Grisham...à cette rencontre inespérée et pourquoi pas? à votre fascinant monde de la magie!

Elle but une gorgée puis posant sa coupe crut bon de dire:

Sans vouloir paraître indiscrète, votre enquête… elle est destinée à quoi, exactement ? Comptez-vous divulguer publiquement les révélations que je pourrais vous faire ? Je crains que sans preuves tangibles… on ne vous mène droit à l’asile. Nous avons un service hospitalier très performant implanté ici, à Londres. Ce serait néanmoins dommage que l’on doive vous y conduire pour bavardages incompatibles avec nos usages.

En laissant lui aussi sa coupe, Preston secoua la tête, en souriant, rassurant.

Pas du tout. Pour le moment rien de plus éloigné de mes intentions que publier quoique ce soit. Vous le dites bien, sans preuves tangibles, je ferais bien triste figure. Mais ce n'est pas seulement cela, vous vous en doûtez bien, d'après ce que je sais, les sorciers tiennent beaucoup à garder leur incognito...pour le moment. Je me vante d'être un journaliste sérieux et pas un de ceux qui courent après un scoop pour faire fortune.

Une autre gorgée de champagne s'imposait pour continuer avec ces déclarations.

Une révélation de cette importance doit se faire quand les parties seront disposée à la faire. Cela va au delà du potin commun. Cette histoire risque de bouleverser notre monde autant que le vôtre...et je ne tiens pas à causer des dégâts irrémédiables, dont personne n'a besoin. J'attendrai qu'on me donne le feu vert...en gardant bien entendu, l'exclusivité.

Il espéra que ces mots la feraient croire en sa bonne foi. Ce dut bien être le cas, car en buvant à son tour du champagne, Angel Grisham dit, calmement:

Posez-moi toutes les questions que vous désirez, j’y répondrai sans détour. Pour le whisky pur feu, je ne suis pas très calée là-dedans, désolée.

Le whisky était le moindre de ses intérêts mais il y avait tant de choses qui piquaient sa curiosité que Preston ne savait pas trop bien par où commencer.

Parlez moi de votre école. Je sais qu'il y en a une, en Écosse. Bien sûr, j'ignore où elle se trouve. Comment se passent les années d'étude pour un sorcier? au fait..comment est ce qu'il y a des sorciers qui proviennent d'une famille moldue? Est ce un don avec lequel on nait sans importer si on a ou pas un ancêtre sorcier?. Est ce que les élèves de cette école sont tous exclusivement anglais ou est ce qu'il y en a d'autres nationalités?

C'étaient trop de questions. Preston se tut, contrit , sûr d'être en train de l'étourdir.

Excusez moi, Miss Grisham..je parle trop...mais il y a tant à demander!..Et puis, je meurs d'envie de goûter ce potage à la bave de crapaud!
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Sam 28 Fév - 16:29

Alors ainsi Mr Yates avait goûté de la cervelle de singe, de l’iguane farci et.. . autres trucs dégueu ? Il se disait paré à n’importe quelle expérience culinaire trouvant ça… enrichissant ?
Ce récit n’étonna pas plus qu’ainsi Miss Grisham . Un grand reporter se devait de se mettre dans le bain jusqu’au cou afin de ne pas offusquer ses hôtes. La Serdaigle se demanda furtivement si elle aurait accepté ou pas ces mets exotiques…
Le champagne fut débouché et servi dans les règles strictes de l’art :


*Il a autant de prestance que papa* compara-t-elle en son fort intérieur.

Elle savoura une gorgée de bulles en attendant la réponse à sa question cruciale. Preston déclara tout de go :

Pour le moment rien de plus éloigné de mes intentions que publier quoique ce soit. Vous le dites bien, sans preuves tangibles, je ferais bien triste figure. Mais ce n'est pas seulement cela, vous vous en doutez bien, d'après ce que je sais, les sorciers tiennent beaucoup à garder leur incognito...pour le moment. Je me vante d'être un journaliste sérieux et pas un de ceux qui courent après un scoop pour faire fortune…
Une révélation de cette importance doit se faire quand les parties seront disposées à la faire. Cela va au delà du potin commun. Cette histoire risque de bouleverser notre monde autant que le vôtre...et je ne tiens pas à causer des dégâts irrémédiables, dont personne n'a besoin. J'attendrai qu'on me donne le feu vert...en gardant bien entendu, l'exclusivité.


Cette répartie marqua Angel. Certes le monde des sorciers s’était coupé de celui des moldus suite aux ingérences de ces derniers dans leurs affaires…

La chasse aux sorcières à contraint notre monde de se couper du vôtre.

Suite à son acceptation de répondre aux questions, Angel subit un bombardement somme toute prévu :

Parlez moi de votre école. Je sais qu'il y en a une, en Écosse. Bien sûr, j'ignore où elle se trouve. Comment se passent les années d'étude pour un sorcier? au fait..comment est ce qu'il y a des sorciers qui proviennent d'une famille moldue? Est ce un don avec lequel on nait sans importer si on a ou pas un ancêtre sorcier?. Est ce que les élèves de cette école sont tous exclusivement anglais ou est ce qu'il y en a d'autres nationalités?

Houla ! En voilà une avalanche. Heureusement le sieur Yates avait grand faim. Quoiqu’il tentât de les dissimuler, certains bruits émanant de son estomac prouvaient son appétit en attente.

Puisque vous tenez à goûter ma cuisine, passons à table, sourit-elle.

Galant, il tira la chaise sur laquelle Angel s’installa en lui proposant celle d’en face.
D’un petit coup de baguette, elle commanda à la soupière de faire son office. L’objet soumis se déplaça dans les airs, la louche se déversa deux fois dans l’assiette de Yates avant de passer à celle de Miss Grisham.


C’est très pratique, non ? rit-elle en prenant sa cuillère.

Tout en consommant ce velouté d’asperges, Angel entreprit d’éclairer son hôte.

Il existe quatre variétés de sorciers : les sang-pur issus exclusivement de deux souches de purs sorciers ; les sang-mêlé comme je pensais en être donc nés d’une union sang pur et moldu ; les… sang de bourbe… ( ces mots furent difficiles à sortir) ce sont des sorciers nés de deux moldus avec sans doute une lointaine ascendance sorcière… Puis, il y a les cracmols… c’est-à-dire des sorciers sans pouvoirs même si issus de grande lignée.

Une inspiration anima Angel :

Désirez-vous prendre des notes ? Je sais que les enregistreurs font partie de votre matériel usuel mais… j’ai mieux à vous offrir.


Nouvelle agitation de baguette, une plume à papote se matérialisa ainsi que des parchemins.

Vous n’êtes pas sorcier mais elle vous obéira si vous vous concentrez dessus plus tard. Ici, elle agira sous mon contrôle.


Le potage terminé, Angel expédia les assiettes se laver seule puis commanda au rôti de se découper avant d’être servi. Pendant ces manœuvres, elle enchaîna :

Tout sorcier né en Angleterre est automatiquement répertorié au ministère de la magie. A l’âge de 11 ans, il reçoit un courrier spécial venant de Poudlard, notre collège local, basé en Ecosse comme vous vous en doutiez. N’essayez pas de le trouver seul, vous seriez très surpris par ce que vous verriez… une ruine avec une pancarte interdisant l’accès sous prétexte de dommage. (elle rit) C’est un leurre très efficace.
Notre scolarité s’étale sur sept années au cours desquelles nous approfondissons des matières telles sortilèges, potions, métamorphose, défense contre les forces du mal, et autres…


Cette soirée était franchement extraordinaire. La plume à papote gribouillait allègrement alors qu’Angel racontait son monde tout en dégustant l’agneau rosé piqué d’ail.

Nous devons subir deux séries d’évaluations. Les BUSE : brevet universel de sorcellerie élémentaire en fin de 5ème année. L’ASPIC : Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante ; en fin de7 ème.
Je les ai réussis mais dois les repasser parce que…


Seigneur, elle avait oublié le vin avec tous ces bavardages. La bouteille de Bourgogne vola jusqu’à Perston ainsi que le tire-bouchon :

Puis-je encore requérir votre aide ? Je suis très maladroite… parfois.


C’était une façon comme une autre de le mettre à l’aise. Encaisser de telles révélations ne devait pas être habituel même pour un chevronné du scoop.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mar 3 Mar - 20:37

Pas de doute. La chasse aux sorcières avait décidément marqué la différence. L'éternelle ignorance de l'être humain entraînait toujours plus de misères que voulu.

Les gargouillis, chaque fois moins discrets de son estomac, coupèrent toute philosophie sur l'affaire. Miss Grisham, très compréhensive, l'invitait déjà à passer à table. Le tour de magie avec la soupière le laissa un moment bouche-bée. Il suivit avec attention fascinée, les mouvements de la soupière et la louche...jamais il ne s'était attendu à voir un tel étalage de magie domestique.
Il avait toujours envisagé ça...dans le genre balai volant et une autre paire de trucs qu'il avait découvert depuis...mais de là, à se faire servir la soupe avec une soupière livrée à soi même et un louche idem..il y avait quand même de quoi se surprendre.

En plus, le velouté d'asperges était vraiment sublime!


Les explication suivirent et il y prêta toute son attention. Quatre variétés de sorciers? Tant que ça? Fallait dire qu'ils étaient sélectifs! Pas la vie facile pour un petit sorcier issu du commun! Elle les avait appelés comment déjà?...Oui, Sangs de Bourbe, pas de quoi faire la joie de personne...et puis ces pauvres Cracmols...pas gâtés , ceux là...flottant indécis entre les uns et les autres..

Pas facile à vivre, votre monde, Miss Grisham...ce que je vois de plus proche, chez nous, est le système de castes en Inde...

Elle le voyait en mal de retenir toute cette information et s'offrit, adorable créature, à lui fournir une plume qui écrivait toute seule et des parchemins qui enregistraient tout seuls questions et réponses. Preston se laissait surprendre, se sentant comme un gosse éberlué...il avait déjà une certaine idée sur l'éducation sorcière, mais l'information ne cessait pas de l'émerveiller.

Tout sorcier né en Angleterre est automatiquement répertorié au ministère de la magie. A l’âge de 11 ans, il reçoit un courrier spécial venant de Poudlard, notre collège local, basé en Écosse comme vous vous en doutiez. N’essayez pas de le trouver seul, vous seriez très surpris par ce que vous verriez… une ruine avec une pancarte interdisant l’accès sous prétexte de dommage. C’est un leurre très efficace. Notre scolarité s’étale sur sept années au cours desquelles nous approfondissons des matières telles sortilèges, potions, métamorphose, défense contre les forces du mal, et autres…

Il ne bougeait pas un doigt et pourtant la plume à papote écrivait...écrivait...écrivait...et Preston se sentait incapable d'interrompre, le thème était trop fascinant et son interlocutrice, parfaite...elle parlait...sans aucune contrainte, merveilleusement naturelle.

Et puis, comme si rien, délicieusement féminine, elle faisait voltiger vers lui une bouteille de vin.


Puis-je encore requérir votre aide ? Je suis très maladroite… parfois.

Ce "parfois" si badin et à la fois si innocent ne voulait dire que ça...que parfois elle pouvait être maladroite, pas plus. Ce qui laissa très clair pour Preston que certainement à l'heure de se servir de sa baguette, elle ne connaîtrait aucune hésitation....au cas où...

Il déboucha la bouteille de vin comme s'il ne faisait que ça tout au long de la journée.


Miss Grisham, ne le prenez pas à mal...mais vous êtes adorable! Espérer que tous vos semblables soient comme vous tient de l'optimisme le plus osé...pas à dire, cela rendrait la tâche si facile...

Preston servit le vin, se sentant tout à fait à l'aise et en rien démuni face à une fille armée d'une baguette, il le savait déjà, capable de le réduire en cendres, si l'envie lui en prenait mais un courant de parfaite confiance semblait rester établi entre ces deux là...sans crainte ni suspicion.

Serait ce trop demander que vous...tu me disais...tu...je ne suis pas un petit vieux vénérable et je pense que...nous avons déjà dépassé le stade de politesses trop guindées.

Ben oui! Après tout, l'entrée en matière avait été du genre plutôt chaleureux! Le dîner avait été plus que délicieux et pendant tout ce temps, ils avaient bavardé comme des bons vieux amis...pas besoin de se traiter en illustres inconnus!

Je ne sais pas si tu as préparé un dessert après ce fabuleux banquet(il se doutait bien quel aurait été le dessert, mais se garda bien de le dire!)...est ce que ce serait possible de sortir et aller prendre quelque chose...par là?

Ce serait la meilleure chose à faire. Sorcière ou pas, cette jeune femme était trop séduisante comme pour garder les idées trop claires après une autre coupe de vin, ne voulant pas ruiner cette amitié naissante par quelque gaffe irrémédiable, Preston préférait se perdre dans la foule, respirer l'air pollué de Londres...et revenir un peu à la réalité!


Dernière édition par Preston Yates le Dim 8 Mar - 15:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mer 4 Mar - 13:42

La soirée se déroulait au mieux. Bien sûr ce n’était pas celle dont Miss Grisham avait rêvé mais à défaut d’hippogriffe, on mange… de l’agneau.
Preston se débrouilla parfaitement avec le débouchage du vin qu’il servit avec entrain avant de faire une déclaration assez… embarrassante :


Miss Grisham, ne le prenez pas à mal...mais vous êtes adorable! Espérer que tous vos semblables soient comme vous tient de l'optimisme le plus osé...pas à dire, cela rendrait la tâche si facile...

Elle ne le prit pas mal mais déjà avec la confusion du départ… ce compliment lui donna de nouvelles couleurs.

Je… euh… non… les sorciers ne sont pas tous gentils, parvint-elle à murmurer en plongeant le nez dans son verre.

Serait ce trop demander que vous...tu me disais...tu...je ne suis pas un petit vieux venerable et je pense que...nous avons déjà dépassé le stade de politesses trop guindées.

Ça c’était beaucoup lui demander… Le tutoiement étant réservé aux grands amis… Angel sut qu’elle aurait du mal à s’y soumettre avec ce presque inconnu même s’ils s’étaient rencontrés de façon assez… intime.

Je ne sais pas si tu as préparé un dessert après ce fabuleux banquet...est ce que ce serait possible de sortir et aller prendre quelque chose...par là?

Il ne fallut qu’une fraction de seconde à Angel pour voir qu’il s’agissait d’une porte à franchir allègrement.
Mentant à peine elle déclara :


Je n’avais effectivement pas prévu de dessert, Ben ne les apprécie pas *ma charlotte aux fraises attendra*Voudriez-vous *aîe* veux-tu connaître un Londres… inédit ? Je connais un endroit que vous…*misère* tu vas adorer.

Il n’en fallut pas plus pour que les nouveaux compères revêtent leur manteau et sortent dans la ville animée.
Il faisait un tantinet frisquet (normal pour février) Sa cape doublée de loutre évita cependant à Angel de geler. Avec sa toque de la même fourrure, elle devait avoir assez fière allure quoique l’élégance n’ait jamais été une priorité chez cette demoiselle élevée à la campagne. Se sentant un peu cloche de marcher en si bonne compagnie mais à distance, Miss grisham prit timidement le bras du journaliste pour le guider là où elle le voulait.


*Si Ben me voiyait...*

Elle était très à son aise avec ce grand gaillard qui, il fallait bien l'avouer, possédait un charme certain. N'empêche que son fiancé ne comprendrait peut-être pas...
Le chaudron baveur n’était pas loin. Tout en s’informant à son tour sur Mr Yates (si elle lui déballait sa vie, il pouvait lui rendre la pareille, non ?)elle l’y mena en quelques minutes.
Saluant Tom au passage, elle alla droit dans l’arrière-cour où trois briques furent tapotées de sa baguette. La tête de Preston valait des gallions mais Angel se garda bien d’émettre la moindre remarque là-dessus.


Bienvenue au chemin de traverse. Je crois bien que vous êtes le premier moldu à y venir. Tu vois, là, c’est la boutique de chaudrons. Tous les étudiants doivent en posséder un dès leur entrée au collège.

De boutique en boutique, Angel babilla gaiement.

Là, on vend nos accessoires de Quidditch c’est, euh… un sport en balai… moyen foot et basket mais en volant… j'adore ça.
Ici, la papeterie où nous achetons plumes et parchemins. Non, ne dis rien, c’est vrai que sous certains angles, mon monde est resté assez… archaïque.


Combien de fois Angel n’avait-elle pas souhaité écrire au stylo plutôt qu’à la plume ?

Ils arrivèrent entre la grande librairie Fleury et Botts et le glacier visé :

Nous entrons ici, si v… tu veux bien ?

La boutique de Florian Fortarome était ouverte toute la nuit. Peu de monde la fréquentaient ce qui arrangeait Angel.
S’emparant de la carte, une fois dévêtue des fourrures, elle se pourlécha les babines :


Je vais prendre le sorbet des îles c’est délicieux. Quel parfum préfères-tu ?

En attendant leur commande, Miss Grisham détailla encore cette avenue typique aux sorciers.

Ma mère tient une boutique de potions, à deux pas mais à cette heure elle est fermée. Juste à l’angle s’ouvre l’allée des Embrume. Là, nous n’irons pas… C’est assez, euh, malfamé. Le magasin des frères Weasley devrait te plaire : c’est bourré de farces et attrapes… fermé malheureusement aussi.

Les glaces arrivèrent, ils savourèrent ensemble dans une entente parfaite telle celle qui signe une amitié indéfectible.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Dim 8 Mar - 18:47

Comme supposé, même s'il aurait voulu croire le contraire, aux dires, un peu énervés, de la jeune femme, tous les sorciers n'étaient pas gentils. Utopique penser qu'une société parfaite existe mais n'ayant aucun envie de s'étendre sur ce thème philosophique Preston préféra en aborder de plus légers. Sa demande de passer au tutoiement fut accueillie avec une nouvelle (et délicieuse!) rougeur sur ses joues...pas besoin d'être sorcier pour savoir à quoi elle pensait, qui était sans doute à la même chose que lui.

Elle mentit délicatement sur le fait de ne pas avoir préparé de dessert. Impossible de croire qu'une petite femme d'intérieur aussi parfaite n'ait pas songé à présenter un dessert...encore une fois, le fiancé invisible servit d'excuse.


*Ah bon, parce que Monsieur est difficile? Un abruti, ce mec...pour ces yeux là, moi je bouffe une grenouille crue!*

À sa proposition de sortir prendre quelque chose...par là, Preston pensait à n'importe quel petit endroit sympathique mais l'offre d'Angel le prit de court à la fois que l'enthousiasma au plus haut point.

Je connais un endroit que vous...tu vas adorer.

Pas besoin de dire plus. Il l'aida a revêtir, pas un manteau, mais une superbe cape doublée de fourrures qui lui donnait une allure de princesse de conte de fées. Il enfila son manteau et ils quittèrent l'appartement. Belle nuit de février tout de même. Preston marchait à ses côtés, se sentant trivialement moldu, ses idées tournaient à toute vapeur, se perdant en conjectures quand elle passa timidement son bras sous le sien. Ce geste le ravit et il la remercia d'un sourire resplendissant.

Tout en marchant, sans se presser, Miss Grisham lui posait des questions sur sa vie. Rien de plus normal entre deux personnes qui se connaissent à peine et qui veulent se connaître un peu plus.

...En fin, de comptes, à part quelques aventures par ci par là, qui ont toutes donné des bons reportages, ma vie est assez courante.

Modeste façon de se décrire mais Preston n'était pas de ceux qui font étalage de leur bravoure. Sa vie, en fait, pouvait être considérée comme trépidante pas exactement ce qu'on pourrait dire courante. La preuve est qu'il marchait bras dessus bas dessous avec une adorable sorcière qui était à point de lui dévoiler un des mystères de son monde.

Il manque beaucoup pour arriver? Faut dire que je suis impatient.

Elle ne dit rien et le guida vers...où? Il ne voyait rien à part...

Ce pub n'était pas là hier, je peux le jurer...je passe souvent par ici et...

La jeune femme se contenta d'un petit sourire mystérieux et poussa la porta. Ils entrèrent dans un endroit sombre qui ne donnait pas trop envie de s'y attarder. Quelques personnages d'aspect un peu louche occupaient la barre ou les tables. À leur entrée, les conversations se turent et Preston se sentit visé par des regards pas tous amicaux. Mais elle devait bien connaître la maison puisqu'en saluant le patron au passage, la jeune femme se dirigea...vers l'arrière cour.

Il resta là, à regarder un mur d'un air assez désappointé quand la demoiselle sortit sa baguette et tapotant ponctuellement sur trois briques... ouvrit un passage.

WOW!!!

Que dire de plus? S'il s'était trouvé nez à nez avec le vrai Père Noël il n'aurait pas mieux réagi.

Bienvenue au chemin de traverse. Je crois bien que tu es le premier moldu à y venir.

Ébahi, Preston fit deux pas au delà de l'entrée, sans même se soucier de fermer la bouche, se moquant vertement d'avoir l'air idiot.

Le monde magique...c'est...incroyable!

Il tourna sur lui même pour avoir une vue circulaire de ce qui l'entourait. Comme s'il avait effectué un saut dans le temps, Preston eut la claire impression de se trouver dans un endroit qui n'avait certainement pas changé depuis les temps de Guillaume Le Conquérant. Une rue pavée, qui semblait serpenter à perte de vue, illuminée...oui! mais en tout cas pas à l'électricité. Il n'y avait pas grand monde...ce qu'il trouva parfait vu qu'il était en train de se donner en spectacle à rire et à regarder ce qui l'entourait avec un petit air folichon qui semblait, néanmoins beaucoup amuser sa compagne qui optant par le reprendre du bras, continua sa petite visite guidée.

Tu vois, là, c’est la boutique de chaudrons. Tous les étudiants doivent en posséder un dès leur entrée au collège.

Des chaudrons?...pour faire...des potions mystérieuses avec des yeux de salamandre borgne, cheveux de méduse et trucs dans le genre?...Et toi?...tu aimes ça?...C'est à dire préparer des potions?

Mais déjà ils passaient face à un autre magasin dont la devanture était ornée de balais. Il n'eut pas l'audace de penser qu'ils servaient à l'entretien des intérieurs sorciers, elle ne tarda pas à lui donner la raison.

Là, on vend nos accessoires de Quidditch c’est, euh… un sport en balai… moyen foot et basket mais en volant… j'adore ça.


Foot en volant? Je vois déjà Beckham perché sur un de ces trucs...ce doit être...fascinant!

Un peu plus loin, nouvel arrêt...

Ici, la papèterie où nous achetons plumes et parchemins. Non, ne dis rien, c’est vrai que sous certains angles, mon monde est resté assez… archaïque.


Plumes et parchemins? Dis donc...tu peux dire que c'est un peu archaïque mais j'ai adoré la plume que tu m'as prêtée tout à l'heure. Je me vois en faisant un interview à Blair et lui sortant ça!


La seule idée le fit rire mais déjà ils passaient face à une librairie, il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir y entrer mais sorciers ou pas, il faut respecter les horaires de travail!

Mais l'établissent du glacier, lui, était ouvert et ils y entrèrent. Preston essaya de prendre une attitude digne et ne pas baver de curiosité, encore là, il y avait très peu de monde ce qui sembla mettre à l'aise la jeune femme qui ne tenait sûrement pas trop à être vue en compagnie d'un inconnu...moldu par surcroit. Elle penserait sans doute à son fiance inu...euh! invisible et Preston non plus n'avait aucune de le rencontrer...il l'imaginait comme un type ombrageux, pas commode et pas trop intelligent...enfin, s'il s'occupait si peu de cette adorable créature il ne devait pas être un génie! Il aida Angel à se débarrasser de sa cape et ils prirent place. La carte offrait toute sorte de saveurs inconnues et comme il ne voulait pas trop risquer pour une première sortie se décida pour une normale glace au chocolat.

En attendant que leur commande arrive, la jeune
femme le mit un peu plus au courant sur le Chemin de Traverse.

Ma mère tient une boutique de potions, à deux pas mais à cette heure elle est fermée. Juste à l’angle s’ouvre l’allée des Embrume. Là, nous n’irons pas… C’est assez, euh, malfamé. Le magasin des frères Weasley devrait te plaire : c’est bourré de farces et attrapes… fermé malheureusement aussi.

La seule mention de malfamé eut le don d'attirer son attention. Cette Allée des Embrumes devait être un endroit très intéressant mais il ne pensait pas y aller se fourrer..pas besoin de se faire écharper à coups de sortilèges peu recommandables. Quand elle parla d'un magasin de farces et attrapes il laissa s'envoler son imagination, qui n'avait pas de problèmes pour se déborder.

La glace pouvait être tout sauf normale. De sa vie, il n'avait vu une coupe aussi somptueuse..et en plus qu'elle arriva en lévitant face à lui.


Je ne pourrai jamais assez te remercier de cette opportunité. Par moments, je crois que je rêve...mais ce n'est pas vrai, hein? Je suis bien éveillé... Cette glace est sublime...

Pendant un instant, il resta tout bêtement, sa cuillère en l'air, en la regardant.

Pas autant que toi. Je commence à trouver ton...Ben presque sympathique...s'il avait été là, je me serais pris une porte au nez et n'aurais jamais découvert tant de choses sensationnelles ni connu une fille aussi adorable!

Une bonne bouchée de glace pour se remettre les idées en place.

Pas de crainte...je ne suis pas en train de te draguer. Suis un type sérieux mais j'aime dire la vérité.

Le tout dit sur un ton grave, démenti vertement par le pétillement malicieux de ses yeux bleus et son sourire.

J'espère que ce soir commence une belle amitié. Il me semble que tu vas beaucoup m'aider à connaître un peu plus de ce monde si...particulier qu'est le tien...le connaître et le comprendre pour pouvoir émettre des jugements justes...le moment venu!

Parce qu'il ne doutait pas que ce moment viendrait tôt ou tard...
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mar 10 Mar - 22:12

Si la soirée prévue n’avait pas tourné comme souhaité, Angel ne pourrait nier s’amuser beaucoup. Mr Yates se montrait courtois et ses ébahissements ravissaient la Serdaigle.
La dégustation des glaces débuta dans des sourires complices.


Je ne pourrai jamais assez te remercier de cette opportunité. Par moments, je crois que je rêve...mais ce n'est pas vrai, hein? Je suis bien éveillé... Cette glace est sublime... Pas autant que toi. Je commence à trouver ton...Ben presque sympathique...s'il avait été là, je me serais pris une porte au nez et n'aurais jamais découvert tant de choses sensationnelles ni connu une fille aussi adorable!

La glace d’Angel fondit plus vite avec l’échauffement dû à ce bombardement de compliments inattendus. Elle cafouilla un peu :

Non, tu ne rêves pas. Et tu n’as pas à me remercier… je me serais trop morfondue, seule… sans ta venue intempestive.

Pas de crainte...je ne suis pas en train de te draguer. Suis un type sérieux mais j'aime dire la vérité.

*Alors tu me considères vraiment comme adorable… Mince, si Ben savait ça…*

Un trou, vite, n’importe lequel pour s’y cacher. Ce Preston possédait un charme indéniable auquel peu de femmes devaient résister, Angel le pressentait. Elle voulut dresser une certaine barrière en déclarant, le nez dans sa coupe :

Je suis aussi quelqu’un de très sérieux. J’épouserai Ben dès que la conjoncture actuelle nous le permettra.

Cela ne sembla nullement affecter le journaliste qui poursuivit ses déclarations d’un ton badin :

J'espère que ce soir commence une belle amitié. Il me semble que tu vas beaucoup m'aider à connaître un peu plus de ce monde si...particulier qu'est le tien...le connaître et le comprendre pour pouvoir émettre des jugements justes...le moment venu!

Comprendre son monde… Ce ne serait pas simple. Elle consentit à redresser la tête. Comme les yeux de Preston pétillaient !

Oui, oui, je t’y aiderai. Mais, euh, plus tard.

Absorbée par la dégustation et la gentille conversation, Angel n’avait pas pris garde au temps qui filait. Décomposée soudain, elle regarda la salle complètement vidée de clients :

Nous devons rentrer, dit-elle en se levant. J’ai oublié le couvre-feu.

Elle se leva vivement, jeta le prix des consommations sur la table, et poussa dehors le jeune homme un peu déboussolé par son comportement quasi affolé.
Au pas de charge, lui prenant le coude, elle l’entraîna à remonter vers le chaudron baveur.


Dépêchons-nous ! Je ne tiens pas à rencontrer des patrouilles de surveillance. Nous n’avons pas le droit de circuler après 22 heures.
Pour toi ce serait un coup d’oubliette pour moi une lourde sanction… je suis encore élève, en plus.


Décidément cette nuit serait riche en événements. Ils étaient presque rendus quand un « halte-là » retentit. Pas d’alternative ou être punie ou filer.

Désolée de t’imposer ça.

Dans un mouvement circulaire, l’accrochant solidement, elle transplana.
L’arrivée dans le salon de la jeune femme fut un peu tumultueuse ; ils se tombèrent dessus, roulant sur le tapis.


Ça va ? s’inquiéta Angel qui se releva en un clin d’œil. Pas de bobo ? Je suis vraiment navrée. D’habitude, je transplane mieux que ça. J’ai voulu faire vite. On va boire quelque chose pour se remettre. Je ne sais pas toi, mais moi j’en ai besoin.

Vu la tête du journaliste, lui aussi en avait grand besoin. Tremblant encore, Angel servit deux whiskys normaux puis s’affala dans un fauteuil. En faisant tourner le verre entre ses doigts, pensive, elle dit :

Je te dois des explications… En fait, notre monde... est en guerre. Il est divisé entre les gens du ministère – les bons, dirons-nous… quoique…- et ceux qui veulent suivre un très grand mage tourné vers la magie noire. Il veut éradiquer ou asservir tous les sorciers non de sang pur et… les moldus. Ses brigades sont terrifiantes, nous les nommons : Mangemorts. Leur maître, Lord Voldemort, est d’une cruauté sans borne. Nous luttons depuis des années contre lui. Il avait disparu… puis est revenu. (soupir)
Mais je ne vais pas te faire un cours d’histoire maintenant ; on y passerait la nuit.


Elle se mordit la lèvre car elle venait presque de lui dire au revoir, compris sous un certain angle.

Ce… Ce n’est pas que je veuille que tu partes si tôt… ces sujets sont tellement… morbides. Je ne voudrais pas que tu considères les sorciers comme des êtres qui ne pensent qu’à s’entre-tuer. La plupart sont des gens charmants ; ils ne cherchent qu’à vivre en paix et à s’amuser.
Si tu connaissais ma grand-mère, elle te ferait rigoler.


Elle but une gorgée, s’attendant à un flot de questions. Ce monsieur était un grand curieux. Angel aurait été étonnée qu’il reste sur sa faim d’information. Callée dans son siège, parée à tout, elle interrogea Yates de son regard plein d'innocence.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mer 11 Mar - 0:02

Preston dût s'avouer qu'il commencer à aimer la voir rosir, elle était tout à fait inconsciente des ravages que cela pouvait causer sur le bon sens de n'importe quel homme mais déjà elle s'empresser de dire, très sentencieuse:

Je suis aussi quelqu’un de très sérieux. J’épouserai Ben dès que la conjoncture actuelle nous le permettra.

*Hum!*

Bien sûr, il la rassura sur ses intentions et s'étendit sur les bienfaits de bien connaître un sujet d'investigation avant de se lancer à des conclusions aventurées...de quoi remettre en confiance la Mère Thérèse!

Il se doutait bien que connaitre son monde n'avait rien d'une tâche aisée, des aperçus moindres qu'il en avait, Preston déduisait sans mal que cela tiendrait presque du tour de force.


Oui, oui, je t’y aiderai. Mais, euh, plus tard.

Pourquoi tout à coup avait elle l'air si nerveuse? Sans lui donner d'autre explication que quelques mots sur un couvre-feu, la jeune femme s'empressa de le faire sortir de l'établissement et l'entraîna, au pas de course, vers l'endroit par où se trouvait l'accès au monde magique.

Dépêchons-nous ! Je ne tiens pas à rencontrer des patrouilles de surveillance. Nous n’avons pas le droit de circuler après 22 heures. Pour toi ce serait un coup d’oubliette pour moi une lourde sanction… je suis encore élève, en plus.

Patrouille de surveillance? Couvre feu? Ils étaient en plein cœur de Londres, bon sang, pas en Bosnie! Et ce truc...le coup es oubliettes!? Il préféra ne pas y penser pour le moment et se contenta de presser le pas, s'il y a lieu de le dire...mais bien sûr, une aventure n'est pas complète s'il n'y pas de contretemps...on leur donnait la voix de halte! Un comble...et que feraient ils, ceux de la patrouille? Leur tirer dans le dos s'ils n'obtempéraient pas?...Pas le temps d'en savoir plus, Angel le prenait avec force du bras et avant d'avoir ou dire ouf! il se sentit étouffer avec l'affreuse sensation de passer dans un embout de caoutchouc trop étroit pour se retrouver un instant plus tard...en train de rouler sur le tapis du salon de Miss Grisham, dans un bel enchevêtrement de bras et jambes.

Si elle réagit au quart de tour on ne pouvait pas dire la même chose de lui, qui resta là, étalé par terre en essayant de retrouver son souffle, de calmer les sursauts de son système digestif et ses idées qui chaviraient à toute vitesse.


Ça va? Pas de bobo?

Euh...sais pas!

Je suis vraiment navrée. D’habitude, je transplane mieux que ça. J’ai voulu faire vite.

Il parvint à se redresser en se massant le crâne.

Pas à dire...pour vite ça a été réussi...

On va boire quelque chose pour se remettre. Je ne sais pas toi, mais moi j’en ai besoin.


*Oh oui...qu'on me passe la bouteille!*

Toute tremblante, elle servit deux whiskies de bonne vieille marque moldue, attendit qu'il arrête de chanceler sur ses jambes une fois relevé pour lui tendre son verre et se laissa elle même aller dans un fauteuil, chose que Preston jugea impératif imiter.

Je te dois des explications...

Ben...euh...je pense que...ce ne serait pas une mauvaise idée...

Et cela bafouillé ,avec un certain mal, il vida son verre en attendant ce que la demoiselle avait à dire.

En fait, notre monde... est en guerre. Il est divisé entre les gens du ministère – les bons, dirons-nous… quoique…- et ceux qui veulent suivre un très grand mage tourné vers la magie noire. Il veut éradiquer ou asservir tous les sorciers non de sang pur et… les moldus. Ses brigades sont terrifiantes, nous les nommons : Mangemorts. Leur maître, Lord Voldemort, est d’une cruauté sans borne. Nous luttons depuis des années contre lui. Il avait disparu… puis est revenu. (soupir) Mais je ne vais pas te faire un cours d’histoire maintenant ; on y passerait la nuit.


Quelle histoire édifiante. Preston en avait entendu quelques bribes, quelque temps auparavant, contées d'autre façon mais pour les effets, tout aussi terrifiantes. Alors, il avait réussi à déjouer l'idée que cela puisse être aussi mauvais que cela le semblait mais les paroles d'Angel étaient trop franches et endolories comme pour ne plus y croire.


Il était encore un peu sonné mais pas assez comme pour ne pas capter cette subtile insinuation...temps de prendre congé. Idée qui traversa rapidement la moitié de son esprit entraînée aux bonnes manières pour rencontrer de suite l'autre moitié qui s'en fichait comme d'une guigne et qui ne voulait qu'en savoir plus.

Ce… Ce n’est pas que je veuille que tu partes si tôt


Sans le douter un instant, Preston sauta allègrement sur ces mots comme un surfeur sur sa planche pour prendre la plus belle vague.

Et pour être franc...je n'ai aucune envie de partir...ni intention non plus. Au risque de paraître un goujat, mais je ne vais pas bouger de ce fauteuil avant d'avoir bu au moins deux whiskies de plus...et entendu un peu plus sur ces...sujets morbides. Ça ne me fait pas peur, tu sais, j'ai vu des guerres à n'en avoir cure...moldus ou sorciers, les êtres humains...ont la même nature. Ce que peut faire une baguette magique ne peut être pire que la machette d'un hutu sur le crâne d'un enfant tutsi...je sais de quoi est faite l'horreur, petite dame...raconte...à moins bien sûr que tu ne veuilles vraiment que je m'en aille.

Il sourit, mais son regard avait perdu sa malice pour devenir grave, presque triste.

En plus, il est question, si je n'ai pas mal compris, d'asservir non purs et moldus...tu as déjà dû le remarquer depuis le début...mais j'appartiens à ces derniers...et je voudrais quand même en savoir plus sur qui veut faire main basse sur mes droits de citoyen libre...je n'ai pas envie de servir qui que ce soit...assez avec payer religieusement mes impôts...

Tant qu'à faire, il se leva et d'un pas plus assuré qu'on n'eut pu l'espèrer alla chercher la bouteille de whisky pour revenir à sa place, non sans en avoir servi deux verres de plus. S'asseyant, il tira de sa poche un de ces enregistreurs mentionnés auparavant, et le mit sur la table.

Comme ça en reprenant mes notes...j'aurai le plaisir d'écouter ta voix.

Mais avant de l'allumer, il prit son verre, se leva de nouveau et le levant, très cérémonieusement, dit, très sérieux:

Longue vie à la Reine!

Manquaient les accords de "Rule, Britannia", le pavillon de l'Union Jack et l'effet aurait été complet...jamais auparavant Preston ne s'était senti si patriote et...définitivement...britannique!

Au diable, Voldemort!
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Ven 13 Mar - 0:57

pour être franc...je n'ai aucune envie de partir...ni intention non plus. Au risque de paraître un goujat, mais je ne vais pas bouger de ce fauteuil avant d'avoir bu au moins deux whiskies de plus...et entendu un peu plus sur ces...sujets morbides.

Angel n’en fut pas le moins du monde surprise.

Ça ne me fait pas peur, tu sais, j'ai vu des guerres à n'en avoir cure...moldus ou sorciers, les êtres humains...ont la même nature. Ce que peut faire une baguette magique ne peut être pire que la machette d'un hutu sur le crâne d'un enfant tutsi...je sais de quoi est faite l'horreur, petite dame...raconte...à moins bien sûr que tu ne veuilles vraiment que je m'en aille.

Bien sûr que non.

Angel n’était pas du tout fatiguée. Cette présence la rassurait. Seule, elle aurait sûrement gambergé sur le sort de Benjamin et son imagination créé des scénarios pire les uns que les autres.

En plus, il est question, si je n'ai pas mal compris, d'asservir non purs et moldus...tu as déjà dû le remarquer depuis le début...mais j'appartiens à ces derniers...et je voudrais quand même en savoir plus sur qui veut faire main basse sur mes droits de citoyen libre...je n'ai pas envie de servir qui que ce soit...assez avec payer religieusement mes impôts...

Les impôts ? Mon père râle toujours avec ça aussi, sourit-elle.

Preston se servit un second verre, Angel préféra s’abstenir afin de garder les idées claires car peu familière avec l’alcool, elle en redoutait les effets.
Fouillant une poche en s’asseyant, le journaliste sortit un enregistreur :


Comme ça en reprenant mes notes...j'aurai le plaisir d'écouter ta voix.

Non, elle ne rougit pas mais le trouva encore plus charmant. Elle s’inquiéta cependant sur cette pratique quoiqu’elle ne doutât pas des bonnes intensions de Preston. N’empêche qui si l’enregistrement était écouté par d’autres moins bienveillants…
Le voilà qu’il levait son verre et portait un toast à la reine. Angel fit de même ainsi qu’à son « au diable Voldemort »


Tu es très patriote, remarqua-t-elle sans se moquer nullement.
Sans m’avancer beaucoup, je suis quasi sûre que nos deux gouvernements sont de connivence. Nos « oubliators » fonctionnent beaucoup. Il s’agit d’une brigade spéciale destinée à distribuer des sorts d’ « oubliette » aux moldus qui verraient des choses qu’ils ne devraient pas voir.
Ils s’arrangent pour que certaines catastrophes « sorcières » passent pour des événements naturels ou accidentels… Sans la complicité de votre 1er ministre, ces choses n’échapperaient pas à des journalistes tels que toi. Le pont de Brockdale… en est un parfait exemple.
Un autre en est une terrible fuite de gaz, il ya des années… Encore une attaque des Mangemorts dissimulées en accident.
Ces être sont maléfiques, totalement voués à leur Maître. Sais-tu que, même longtemps après sa disparition, pas un sorcier bien né n’osait prononcer son nom ? Si l’on voulait parler de lui, il fallait dire des trucs du genre : celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le nom ; ou encore : Tu-sais-qui…
Tu devines la terreur que ce pseudo Lord a fait régner dans notre communauté pour que l’on en arrive à de telles extrémités. Bâtiments détruits, familles ravagées dans des tortures épouvantables…


Evoquer ces drames amena des larmes aux paupières d’Angel. Pour se donner le courage de continuer, elle se leva se servir un second verre, l’esprit torturé :

Je sais de quoi les Mangemorts sont capables.

Hop, une rasade de whisky. Parler de ces gens lui donnait presque la nausée. C’est péniblement qu’elle poursuivit son déballage :

Ils usent de procédés bien à eux pour parvenir à leurs fins : les sorts impardonnables. Nous… les « bons » nous n’avons pas le droit d’en user. Ce serait devenir comme eux. Pourtant… nous enfreignons parfois la loi ; il faut bien se défendre, non ? Nous évitons l’Avada Kedavra : le sort ultime par excellence ; le Doloris… à répétition, il peut tuer ou rendre folle la personne qui les reçoit. Sous « impérium » ils peuvent soumettre n’importe qui de non préparé à faire… n’importe quoi comme… tuer sa famille.

Les larmes roulèrent de plus belle, sa voix s’enroua :

Ils ont obligés ma jumelle, Méredith, à supprimer nos parents et nos soeurs... Je suis Grisham par adoption… mon vrai nom est Erin Gloss. Je ne me souviens pas de mes parents biologiques mais, on s’en moque, en ce cas présent.

Nouvelle rasade de Whisky suivie d’un long silence puis, hargneuse, elle s’emporta:

Je hais ces monstres qui arborent si fièrement cette affreuse marque des ténèbres; de serpent qui sort d'une tête de mort ! Je leur ai déclaré la guerre, moi aussi. Les idiots du ministère accumulent les conneries. Le temps du changement a sonné. Depuis la première intervention de Voldemort, un groupe indépendant s’est formé sous la direction d’Albus Dumbledore : l’Ordre du Phénix. Il a connu des hauts et des bas mais la relève est là… J’en suis.

Tant d’émotions avaient rompu Angel qui retrouva son fauteuil et y vida le verre, les genoux sous les fessiers, le regard perdu dans un vide insondable. La tête lui tournait légèrement. Pourquoi Preston tirait-il deux fois cette tête désolée ? Car il y avait bien deux Yates, oui, oui !
Le fauteuil bougeait ? Quel sort avait été jeté ?
S’accrochant à l’accoudoir, la jeune fille lança des SOS par ses mirettes bleutées. Sans crier gare, elle piqua du nez droit vers la moquette.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mar 17 Mar - 17:30

Quelle soirée pleine de sursauts et surprises! Après leur fuit échevelée du Chemin de Traverse et leur retour en catastrophe chez Miss Grisham la conversation dévia, bien entendu sur la cause principale de leurs déboires: la guerre.

La jeune femme n'y alla pas par quatre chemins, dans son style direct et éclatant de sincérité, elle se lança dans des déclarations qui le le laissèrent assez pantois, même s'il avait déjà eu certains soupçons sur ce thème.

Sans m’avancer beaucoup, je suis quasi sûre que nos deux gouvernements sont de connivence. Nos « oubliators » fonctionnent beaucoup. Il s’agit d’une brigade spéciale destinée à distribuer des sorts d’ « oubliette » aux moldus qui verraient des choses qu’ils ne devraient pas voir.

De ça, Preston commençait à en être presque sûr. Trop de coïncidences étranges se succédaient, sans que personne ne semble leur donner l'importance certaine qu'elles avaient. Pour en apprendre des belles , il en apprit. Ainsi tous ces phénomènes étranges comme la catastrophe du pont de Brockdale, ce curieux ouragan et tant d'autres bizarreries avaient bien une explication logique...enfin, logique si on pouvait cataloguer la magie noire comme tel!

Elle évoquait un groupe dont le nom n'était, non plus, inconnu pour Preston: les Mangemorts. Parler d'eux ne seyait en rien à sa belle humeur, à mesure de ses paroles sa voix s'enrouait et des larmes emplissaient ces adorables yeux bleus.

Angel...si tu ne veux pas en parler, on arrête là!

Mais elle voulait le faire, comme si de cette façon, elle exorcisait des vieux démons qui la hantaient. Pour se donner un peu de contenance, la jeune femme alla même jusqu'à se servir un deuxième verre de whisky. Il ne fit rien pour l'arrêter ni lui donna des conseils idiots sur le danger de boire si vite...de plus qu'elle ne semblait pas exactement une habituée à la boisson.

Je sais de quoi les Mangemorts sont capables.

Il se prépara pour entendre une suite guère plaisante mais journaliste comme il était, Preston écoutait les faits comme tels...des faits simplement . Angel parlait...des sorts Impardonnables. Doloris, dont l'emploi à répétition peut tuer ou rendre folle la personne qui le reçoit. L'Imperium, qui oblige à se soumettre à la volonté de l'autre. L'Avada Kedavra, le sort final...Preston savait de tortures moldues capables d'avoir le même résultat mais il se garda bien de le dire.

Mais tout journaliste qu'il fut Preston fut tout secoué par la suite.

Ils ont obligés ma jumelle, Méredith, à supprimer nos parents et nos sœurs... Je suis Grisham par adoption… mon vrai nom est Erin Gloss. Je ne me souviens pas de mes parents biologiques mais, on s’en moque, en ce cas présent.

Seigneur tout puissant...quelle horreur!

Que dire de plus? Il respecta son silence puis la vit enfiler une nouvelle rasade de whisky avant de déclarer, d'un ton plein de hargne.

Je hais ces monstres qui arborent si fièrement cette affreuse marque des ténèbres; de serpent qui sort d'une tête de mort ! Je leur ai déclaré la guerre, moi aussi. Les idiots du ministère accumulent les conneries. Le temps du changement a sonné. Depuis la première intervention de Voldemort, un groupe indépendant s’est formé sous la direction d’Albus Dumbledore : l’Ordre du Phénix. Il a connu des hauts et des bas mais la relève est là… J’en suis.

Courageuse petite femme! Il la connaissait peu mais la devinait pleine d'une force insoupçonnée et de valeurs morales fermement ancrées. Donc, elle faisait partie de la Résistance. Comment appeler ce mouvement sinon? Réaction normale d'un peuple opprimé face à la tyrannie et la stupidité...il était d'ailleurs sûr, qui si à moment donné son monde se voyait involucré dans cette folie...il serait le premier à demander faire partie de ces résistants.

Mais voilà que la demoiselle rompue par les émotions de la soirée et le whisky semblait avoir des sévères difficultés à maintenir sa stabilité. Preston n'eut que le temps de bondir de son siège et la retenir in extrémis juste avant qu'elle ne roule, tête la première, sur le tapis.

Pas le temps de se mettre à élucubrer profondément sur ce qu'il restait à faire, la relevant dans ses bras le journaliste moldu se mit en chemin vers où il supposait se trouvait la chambre.
Avec un sourire attendri, il la posa sur le lit, lui enleva les chaussures, le moindre à faire, et la couvrit chaudement avec l'édredon. Elle dormirait sans doute le reste de la nuit, sans cauchemars, espérait il.

De retour au séjour, Preston se laissa tomber à sa place et prenant l'enregistreur, repassa la bande après s'être servi un nouveau whisky. Parfaitement conscient de détenir là une information vitale. M. Yates pensa à la meilleure façon de mettre celle ci en sûreté. Il se doutait bien que pas mal de personnes seraient très fâchées en apprenant qu'un moldu, journaliste de surcroît avait eu accès à ce genre de secrets, si jalousement gardés.

Mais il avait donné presque sa parole de ne pas utiliser ce matériel que jusque le moment venu...et il tiendrait cette promesse . Après tout, en ce moment précis, personne ne voudrait y prêter foi et si, comme Angel et lui le soupçonnaient, le gouvernement de Sa Majesté était en connivence avec celui des sorciers, ils seraient les premiers à lui jeter l'opprobre, à le faire enfermer...et qui sait si même...l'éliminer.

*Te fais pas un film, Preston...mais si tu y penses bien...pourquoi pas?*


De quoi le remettre d'aplomb. Il sortit de sa poche un calepin et commença à prendre des notes sur tout ce qu'il s'était passé cette nuit, sans sentir les heures passer.

Il était très tard quand Preston remit le calepin dans sa poche, presque complètement gribouillé de son écriture nerveuse...que lui seul parvenait à déchiffrer. Se levant, il se dirigea silencieusement vers la chambre. La dormeuse n'avait pas bougé mais Preston ne se sentit pas le cœur de l'abandonner là, dans cet état. Au séjour, il y avait un divan qui lui sembla assez confortable, prenant au passage le plaid, il accommoda, le mieux qu'il put, son humanité et ne tarda rien...à s'endormir profondément.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Ven 20 Mar - 15:45

Elle volait ! Parfaitement installée sur son nymbus, Angel disputait une fameuse partie de quidditch. Davis Burningham, le capitaine des serpentards, venait delui piquer le souaffle qu’elle aurait voulu passer à Jane. Mais le vert et argent, plus rapide, leur souffla la balle de cuir rouge. Enervée, la capitaine des Serdaigle, se rua à la poursuite de son rival. Elle filait comme le vent, voyant le dos du Serpentard se rapprocher. Il y aurait faute si elle retenait son balai par la queue mais c’était très tentant quand même. Elle avançait la main afin de prendre les brindilles quand elle se sentit freinée elle-même, comme alourdie. Assez fâchée, elle se retourna et constata avec effroi qu’elle avait embarqué un passager clandestin derrière elle. Il s’agissait d’un hommebrun entre 25 et 30 ans. En complet cravate. Sagement assis à califourchon, il gribouillait sur un carnet, un sourire radieux aux lèvres.

Mais que faites-vous là ? Qui êtes-vous ? se récria-t-elle en ouvrant des yeux ronds.

Preston Yates, Journaliste, répondit l’autre sans se départir de son sourire. J’enquête sur les sorciers. Ne vous souciez pas de moi, continuez ce que vous faisiez.

Décontenancée, Angel regarda enfin devant elle pour voir avec horreur qu’elle avait dévié de sa trajectoire et qu’elle fonçait droit vers le saule cogneur. Elle tenta de redresser le manche mais elle allait trop vite, beaucoup trop vite !

Accrochez-vous, hurla-t-elle.

Boum !
Se massant le crâne, Angel se redressa péniblement de…sa moquette. Un peu sonnée, elle remarqua l’absence de balai et de passager. Elle pouffa :


Tomber du lit ! Ben ça, voilà ce que c’est de trop boire, ma grande.

Un peu déboussolée, il lui fallut s’asseoir sur ses draps afin de remettre ses idées en ordre. Avec la désagréable sensation d’avoir des marteaux sur les tempes, elle se les frictionna en se remémorant les heures antérieures. Quelle heure était-il, au fait ? Une paupière lourde s’ouvrit vers le réveil qui affichait un beau 7.

Tout ça ?

Elle se remit debout et chaloupa jusqu’à la salle de bains attenant à la chambre. Sa tête dans le miroir lui donna la nausée. La jeune fille s’aperçut qu’elle était encore tout habillée. Une pensée de reconnaissance vola vers son sauveur :

*Mr Yates est un vrai gentleman, je le remercierai si l’occasion se présente*

Persuadée qu’il était parti sitôt l’avoir bordée, elle se dénuda et passa sous la douche. Ça lui fit un bien fou quoique son mal de crâne persistât. Séchée, elle s’enturbanna la tête d’une serviette éponge en revêtant son peignoir. Elle s’habillerait plus tard, un café devenait urgent.
Tout en bayant, Angel traîna les pieds jusqu’à la chambre puis passa au living-salon en visant la cuisine. Là, elle s’activa doucement, à la moldue. Ses idées n’étaient pas assez claires pour lancer des sorts correctement. Le percolateur démarra. Dans le frigo, elle prit deux œufs et une tranche de bacon qu’elle déposa sur le plan de travail, le temps de saisir une poêle à frire qu’elle posa sur la taque vitrocéramique. Un œuf en main, elle attendait que la poêle chauffe quand un bruit venant du salon la fit sursauter. Crac ! L’œuf valsa sur le carrelage. Bouche bée, elle vit Preston émerger de derrière le divan.


Vous… Tu es encore là ? Tu as dormi là ? Euh… bonjour !

Estomaquée, elle n’en revenait pas que le journaliste ne l’ait pas abandonnée à sa cuite. Avec son accoutrement et un œuf cassé devant elle, Angel se sentit pitoyable.

Je… Je m’excuse pour hier soir. J’ai bu plus que de raison… sans m’en rendre compte. Et… merci de m’avoir mise au lit, et… tu aimes le café ?

Preston avait l’air de franchement se marrer. Elle sentit ses joues s’empourprer et se détourna, contrite.

Tu prendras bien deux œufs, ou trois ? Car tu restes déjeuner, je t’en prie. Tu peux aller te doucher, la salle de bains, est là-bas.(geste direct vers la chambre) Je m’occupe du petit déjeuner.

Quand elle fut seule, Angel hésita à rire ou pleurer. Quelle situation bizarre.

*Manquerait plus que Ben se pointe et trouve un inconnu sous la douche*

Cela la fit rire, c’était plus fort qu’elle. D’un évanesco(ses pouvoirs étant remontés avec son humeur) Miss Grisham fit disparaître blanc et jaune épandus par terre.
Elle surveilla la cuisson tout en gambergeant.


*Il lui faut du linge propre….*

Avec un récurvite, ça irait. Encore fallait-il pouvoir le placer. Mettant sa tambouille de côté, elle se glissa vers la chambre, y jetant un œil discret. Mr Yates chantait sous la douche, ouf.
Un tas de vêtements jonchait la moquette, Angel lui lança son sort de nettoyage. Satisfaite, elle d’empara des ses effets personnels qu’elle revêtit à la hâte dans la cuisine où elle termina les préparatifs du repas.
Toast, ketchup, œufs brouillés, tout était correct quand Preston reparut.


Assieds-toi ! ça me fait drôle de déjeuner avec un homme. Je n’ai pas l’habitude…
*Autant avouer que tu es vierge, idiote*

Le café, assez fort, lui rendit sa lucidité complète. Tout en piochant dans son assiette, Angel hésitait à exposer ses idées.

*Il va penser que j’abuse ou que je suis désespérément seule…*

Elle se racla la gorge, toussota, et déballa :

Je songeais à un truc… Si ça te dit… A moins que tu ne sois occupé ailleurs, ce dimanche, on pourrait aller soit au chemin de traverse, comme hier, soit à Pré-Au-Lard, en Ecosse… C’est un lieu spécial. Sans doute le seul village sorcier de Grande-Bretagne. Bien sûr, pour y aller, il faudra nous habiller différemment… C’est comme tu veux. Et si pas… ce sera pour une autre fois…

Pourquoi son ton laissait-il filtrer comme un espoir secret ? Ils se connaissaient à peine mais devoir le quitter, déjà, serait… frustrant, désolant. Ce n’est pas tous les jours que l’on se fait un ami sur qui se reposer. Elle avait Opal, Davis et Méré, mais… Angel sentait qu’elle avait trouvé quelqu’un d’assez spécial et ne désirait pas rompre ce contact.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mar 24 Mar - 13:42

"Haut les mains, misérables, je vous tiens dans la mire!!!

Preston avait reculé d'un pas, faisant écran de son corps pour protéger Angel. Son pistolet braqué sur le deux Mangemorts, qui du coup avaient cessé de ricaner.


*Tu n'as jamais tué personne!...on s'en fout, c'est mon rêve..ces deux là sont histoire!*

Deux coups de feu...deux cadavres. Tremblante, Angel se jeta dans ses bras..."

Ah, la bonne odeur à café!...Plof! Mangemorts envolés, pistolet disparu...pas de belle dans les bras...au lieu de cela un torticolis très réel et un goût pâteux á la bouche pour lui rappeler les évènements de la nuit dernière. Preston se redressa en se massant le cou. Fixer les idées ne lui prit que quelques secondes...là, à quelques pas de lui, dans le coin cuisine se tenait Angel, en robe de chambre, la tête enturbannée d'une serviette. En toute évidence, elle ne s'attendait pas à le voir là. La surprise fut si grande qu'elle envoya valser un œuf sur le carrelage. Tant qu'elle ne songe à lui envoyer la pôele sur la tête, tout irait bien.

Bonjour!

Le tout accompagné de son sourire le plus rassurant.

Vous… Tu es encore là ? Tu as dormi là ? Euh… bonjour !

Ben oui! Cela ne te dérange pas au moins...c'est que je n'ai pas voulu te laisser toute seule...

Je… Je m’excuse pour hier soir. J’ai bu plus que de raison… sans m’en rendre compte. Et… merci de m’avoir mise au lit, et… tu aimes le café ?

Il finit par se lever, souriant toujours. Pas besoin d'être sorcier pour se rendre compte qu'elle était affreusement gênée.

Pas besoin de t'excuser. Hier soir on a eu assez d'émotions comme pour chambouler n'importe qui. Et oui...j'adore le café, en plus celui là sent rudement bon.

Oh oui! Un café serait plus que le bienvenu pour se remettre en forme. Elle était décidément adorable en rougissant de la sorte mais se reprit avec un sourire contrit et l'invita à rester pour le petit déjeuner pour une seconde après l'expédier prendre une douche. Preston obtempéra sans commentaires et fila à la chambre. Deux minutes plus tard, se sentant aussi gai qu'un pinson, le journaliste de la BBC chantait sous la douche. Cette situation inespérée le mettait de très bonne humeur...vraiment de très bonne humeur! Il eut néanmoins une pensée, pleine d'ironie, pour le fiancé invisible...que se passerait il si ce Ben, si esquif, s'amenait? Preston se dit qu'il serait bon pour...en fait il préféra ne pas penser pour quoi il serait bon et finit de prendre son bain en silence...pas besoin d'ameuter le voisinage!

Tiens...ses vêtements se voyaient aussi frais que s'ils sortaient du pressing. Pas doute, l'adorable petite sorcière avait du faire usage de la magie. M. Yates se déclara admirateur inconditionnel de cette façon de faire les choses...définitivement très utile!

Toute fraîche et pimpante, vêtue de pied en cap, Miss Grisham l'attendait avec un petit déjeuner d'aspect très appétissant.


Assieds-toi ! ça me fait drôle de déjeuner avec un homme. Je n’ai pas l’habitude…

Le rose aux joues lui seyait très bien. Il se doutait bien que ce n'était pas dans ses habitudes que de se trouver à seules avec un homme à ces heures de la journée...c'était sans doute le but du dîner de la veille...sauf que l'invité d'honneur avait tout bâclé...l'animal! Elle devait penser exactement à la même chose car ses gestes traduisaient un certain énervement. Preston se garda bien, gros effort, de dire un mot, préférant manger ses œufs en attendant que ce soit elle qui parle...ce qui n'alla pas sans une certaine hésitation.

Je songeais à un truc… Si ça te dit… A moins que tu ne sois occupé ailleurs, ce dimanche, on pourrait aller soit au chemin de traverse, comme hier, soit à Pré-Au-Lard, en Écosse… C’est un lieu spécial. Sans doute le seul village sorcier de Grande-Bretagne. Bien sûr, pour y aller, il faudra nous habiller différemment… C’est comme tu veux. Et si pas… ce sera pour une autre fois…

Tous les sens en alerte, Preston releva la tête et la regarda, ravi. Rien ne le tentait plus que poursuivre cette incroyable aventure. Il avait pressenti dés la veille même que cette rencontre avec Angel marquerait sa vie et il 'avait pas la moindre envie de prendre son manteau et la quitter en finissant de manger avec un banal "À un de ces jours. Merci pour tout!"...il n'en était pas question! Tout en se douchant, le jeune homme s'était livré à toute sorte de réflexions destinées toutes à trouver un argument valable pour...ne pas la quitter de sitôt!

Fantastique!!! Occupé? Moi?...Pas le moins du monde!

Il dédia une pensée fugace au travail qui s'entassait sur son bureau et à tête que ferait l'ogre de Camilla en découvrant qu'il n'avait rien fait du weekend...pour elle, rien de plus normal que faire quelque chose d'utile pendant que le reste du monde songe à se reposer...ou ce qui devait être pire à ses yeux...s'amuser! Et l'idée de pouvoir se rendre á l'unique village sorcier de la Grande Bretagne surpassait en tout et pour tout n'importe quelle autre priorité...en fin de comptes, n'importe quel autre journaliste serait ravi de pouvoir interviewer Bill Clinton, qui d'ailleurs, n'aurait certainement rien de nouveau à raconter!

C'est une idée merveilleuse. Bien entendu que je suis partant! Qu'il faudra nous habiller différemment? Pourquoi pas? Je n'ai absolument rien en contre...où puis je trouver la tenue adéquate? Je parie que tu n'as pas une armoire pleine de trucs que je puisse porter...on n'a pas la même taille!

Il était si content que sans doute, si les bonnes manières ne s'étaient imposées, Preston aurait commencé à danser dans la cuisine...mais pas besoin de la laisser croire avoir affaire à un fou délirant.

Il avait bien parié sur le contenu des armoires de Miss Grisham donc il fallut prendre la seule alternative qui restait...des achats. Le Londres moldu n'offrant une grande variété de vêtements sorciers la seule destination possible pour cette fin fut une visite éclair au Chemin de Traverse.

Si l'endroit l'avait fasciné la veille au soir, à la lumière mystérieuse des lampadaires, à la vive lumière de cet éclatant jour de Février il plongea Preston Yates dans un tourbillon de ravissements intenses. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ce dimanche matin la pittoresque rue marchande grouillait de monde et l'activité battait son plein.

Angel dut faire des louables efforts pour entrainer un Preston enthousiaste à sa suite. Il ne fallait surtout pas se faire remarquer mais remorquer discrètement ce moldu ébahi, tenait du tour de force.


Tu peux dire que je suis un cousin de la campagne...qui n'a jamais mis les pieds à Londres.

Mais sûrement, même le plus bêtasse des sorciers venant du fin fond de la campagne, n'avait cette expression...si moldue!

L'établissement de Mme. Guipure n'arrangea en rien les états d'âme de Preston, qui faillit hurler en voyant le ruban magique prendre ses mesures ou encore quand Mme. Guipure en personne (s'amusant beaucoup avec ce drôle de pion!) adapta la robe qu'il portait de deux ou trois coups de sa baguette . Un coup d'œil au miroir, livra l'image d'un séduisant sorcier vêtu de sombre...pas à dire, il avait fière allure ce qui rasséréna assez ses esprits comme pour, enfin!, prendre un air plus sérieux pour se présenter face à Angel en quête de son approbation...


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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mer 25 Mar - 14:05

Déjeuner avec un homme… ? Bien sûr à Poudlard, elle avait déjeuné avec de centaines de garçons mais… jamais en tête-à-tête.
Nerveuse, Angel tentait de dominer sa tension. Preston la ressentit-il ? Il ne lui posa aucune question embarrassante.
Lorsqu’elle eut émis son idée de poursuivre leurs aventures, l’œil ravi qu’il leva sur elle l’enchanta :


Fantastique!!! Occupé? Moi?...Pas le moins du monde!

Elle lui sourit de toutes ses dents parfaites (normal avec un papa dentiste) :

*Tu mens très bien, Preston.*

C’était impossible qu’un journaliste de cette envergure n’ait pas un boulot monstre qui l’attendait dans un bureau quelconque.
Le parfum de l’aventure le tenaillait-il autant que ça ou alors, serait-ce… le sien ?


*Grisham… c'est mal de rêver éveillée…*

C'est une idée merveilleuse. Bien entendu que je suis partant! Qu'il faudra nous habiller différemment? Pourquoi pas? Je n'ai absolument rien en contre...où puis je trouver la tenue adéquate? Je parie que tu n'as pas une armoire pleine de trucs que je puisse porter...on n'a pas la même taille!

Je peux, tu t’en doutes, adapter n’importe quoi à n’importe qui. Seulement, transformer une de mes robes… à toi, serait trop délirant. Un saut au chemin de traverse s’impose.

L’image d’un Yates habillé en Angel s’imposa avec tant de force que la jeune fille éclata de rire. Dès le repas achevé, Elle laissa la vaisselle se faire seule et entraîna à nouveau le journaliste au chemin de traverse via le chaudron baveur.
C’était gag cette façon qu’il avait de tout reluquer mieux qu’un paysan perdu en ville. Il se rendit compte de sa curiosité exagérée pour un sorcier et suggéra :


Tu peux dire que je suis un cousin de la campagne...qui n'a jamais mis les pieds à Londres.

Même ainsi, Angel n’était pas certaine d’arriver à camoufler la supercherie. Yates était tellement amusant avec sa mine de chat alléché devant chaque nouveauté s’offrant à ses yeux.
La séance chez guipure ne fut pas triste. Il fallut d’abord trouver un modèle qui agréa le journaliste : matière, tournure, etc.
Le voir planté devant le miroir, s’y mirer avec ravissement, tandis que la propriétaire ajustait la robe de brocard prune aux mesures de Yates faillit faire sortir Miss Grisham de la boutique tant son hilarité devenait démesurée.
Elle tint bon.
Tant qu’à faire, il y avait longtemps que cette cape doublée de martre du nord la tentait, elle l’acheta et s’en revêtit aussitôt. Elle lança un réducto à leurs effets moldus qu’elle mit dans son sac.
Sans sourcilier, Angel régla tous les achats sous l’œil attentif de Preston à qui elle dut expliquer le taux de change entre les monnaies moldues et sorcières, une fois hors du magasin :


Notre argent est différent du tien. Il se divise en noise, mornille et gallions. Pour te donner une idée, 1 noise de bronze vaut 0,010livres ; 1 mornille d’argent : 0,29 ; 1 gallion d’or : 5 livres.

Le journaliste ne prit pas de notes mais Angel aurait juré qu’il enregistrait tout dans sa mémoire. Bien que l’on soit dimanche, la banque était ouverte. Tentée de s’amuser, la jeune fille demanda :

Tu aimes les montagnes russes ? Viens !

Aventureuse, peut-être ? En tout cas, très animée, Miss Grisham tracta Preston jusqu’à Gringott’s. Elle devait de toute façon remplir sa bourse, donc...
Le haut édifice de marbre blanc s’imposa bientôt devant eux. Ils y pénétrèrent sous le regard acéré du gobelin de service qu’apparemment Preston eut tout le mal du monde à ne pas détailler avec instance.


Les gobelins tiennent notre économie depuis des siècles ; il n’y a pas d’endroit plus sûr en Angleterre, lui souffla-t-elle en poussant la porte d’argent sur laquelle elle laissa lire l’inscription gravée :

« Entre ici étranger si tel est ton désir mais à l’appât du gain, renonce à obéir, car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner, de sa cupidité, le prix devra payer. Si tu veux t’emparer en ce lieu souterrain d’un trésor convoité qui jamais ne fut tien, voleur, tu trouveras en guise de richesse, le juste châtiment de ta folle hardiesse »

Mr Yates put à loisir étudier le grand hall où travaillaient une centaine de gobelins - comptage, pesée, examens de pierres précieuses- pendant qu’Angel se dirigeait vers le comptoir où elle demanda l’accès à son coffre et montra sa clé. Ensuite, le couple fut escorté vers l’une des innombrables portes pour aller dans la descenderie éclairée de torches. Au coup de sifflet du gobelin, un wagonnet se présenta à eux. Ils s’y casèrent tous les trois sans difficultés. Le voyage souterrain débuta. Virage à gauche, à droites, changements brutaux de rails, montées et descentes à toute vitesse les secouèrent vivement. Cette fois, Preston était vraiment un gamin à la foire.
Un peu ébranlé quand même, ils s’arrêtèrent devant la porte portant le chiffre 1955 qu’ouvrit Angel avec sa clé.
Pas de monceaux d’or, ni de rubis dans cette pièce nue où un seul petit coffret trônait sur une table. La jeune fille l’ouvrit, prit une poignée de gallions avant de le refermer.
Nullement gênée de son peu d’avoir, elle déclara :


Mes parents m’octroient une allocation mensuelle. Je devrai bientôt gagner mes propres gallions.

Le voyage inverse fut aussi plaisant. Ils sortirent de la banque et retrouvèrent la ville. S’éloignant des grands axes, Angel entraîna son chevalier servant dans une ruelle déserte, en regardant attentivement le sol. Ses traits s’éclairèrent quand elle découvrit une canette vide semi écrasée.

-Ah ! Voilà qui est idéal.

Un coup d’œil partout pour s’assurer de leur solitude, elle sortit sa baguette et lança :

Portus.

La canette vira au bleu. Souriante, la jeune fille proposa :

Prêt ? On la touche ensemble. Un, deux, trois !

L’effet fut immédiat. Emportés dans un tourbillon, le corps semblant flotter entre deux mondes, ils atterrirent assez souplement en terrain herbeux.

Bienvenue à Pré-au-lard ! annonça-t-elle gaiment. Nous allons par là !

Elle aurait souhaité lui prendre la main, mais n’osait pas, jugeant ce geste peut-être trop cavalier. Lui donner le bras, en ville ça allait ; en pleine campagne, c’était… déplacé. Bref, bras ballants, elle lui fit un topo du décor.

La cabane que tu vois là-bas, a toute une histoire. On l’appelle « la cabane hurlante » parce qu’elle y a abrité de nombreuses années un loup-garou pendant ses phases lunaires. Une rumeur courait qu’en fait il s’agissait de démons ou fantômes afin que nul ne s’y aventure. Ainsi pas de danger d’être mordu.
Le village est un peu plus loin. Tu verras c’est tout simple mais pour les élèves c’est une récompense de pouvoir y accéder seulement à partir de la 3ème année. C’est notre récréation, en quelque sorte. L’occasion de faire le plein de gâteries ou de farces et attrapes ou simplement de boire une bièraubeurre entre amis.


Peu de sorciers fréquentaient les lieux en ce moment, ce qui facilita leur progression vers la rue principale.
Elle lui montra de loin les trois balais ; ils bifurquèrent à gauche.


A droite, on va au collège. Je me doute que tu souhaiterais y aller mais, franchement, une retenue avec Rusard – le concierge -ne me tente pas s’il nous surprenait… Voici Honeydukes ! La coqueluche des étudiants. On entre ?

L’envie de voir les réactions de Preston goûtant aux confiseries sorcières était très tentante. Elle poussa la porte dont la sonnette tinta.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Ven 3 Avr - 15:01

Preston Yates, journaliste reconnu internationalement, travaillant pour la BBC de Londres se sentait étrangement bien dans sa peau, ce matin de dimanche en marchant, bras dessus bras dessous, aux côtés d'une ravissante sorcière...dans le Chemin de Traverse, en direction d'une banque tenue par des Gobelins.

Voilà définitivement de quoi donner des ailes à l'imagination la moins prolixe...ce qui n'était pas le cas. Preston faisant des efforts pour assumer une attitude rangée et normale, c'est à dire, fermer la bouche et arrêter de regarder en toutes directions d'un air ébahi. Au moment d'arriver face à l'imposant édifice de la banque Gringott's, il avait réussi à avoir la contenance demandée à tout gentleman anglais qui se respecte...c'est à dire, qu'il arborait un air grave, rayant le taciturne. Sûrement qu'Angel l'en remercierait.
Bien entendu l'effet faillit se ruiner en croisant le premier gobelin de sa vie...

*Diables, qu'il est moche!*

Sans aucun doute, aucun gobelin n'aurait jamais songé à prendre part à un concours de grâce et beauté mais en ce qui va pour l'efficience rigoureuse, il aurait remporté aisément la première place, si on devait croire aux paroles de son charmant guide!

Si le hall d'entrée retint fortement son attention ainsi que le travail silencieux des experts, Preston oublia tout ça au cours de cette incroyable balade en montagne russe...vers les entrailles de la banque. Il essayait d'enregistrer tout ce que ses yeux voyaient en se disant que tout cela ne pouvait être qu'un rêve fantastique mais chaque minute était chargée d'adrénaline et il ne s'était, de sa vie senti ni plus vivant...ni plus éveillé!

Drôle de façon d'avoir accès á son argent, quoique bien plus émotionnant qu'insérer une carte en plastique dans une machine. En quittant la banque Preston avait un peu le tournis sans toutefois songer à s'en plaindre. Il suivit docilement Angel vers une ruelle déserte où elle sembla chercher quelque chose. En la voyant ravie de trouver une canette vide, le journaliste eut un pressentiment et attendit une explication qui ne vint pas, en toute évidence la jeune femme prenait pour un fait qu'il connaisse pas mal sur le monde magique.

Voir la canette virer au bleu le fit serrer les dents.

Prêt ? On la touche ensemble. Un, deux, trois !

*Oh zut!*

Pas sympa la sensation de se faire accrocher par le nombril, de tourner, vertigineusement, à en perdre haleine dans un néant incertain...le tout pour atterrir à la comme on peut...cette fois, assez mollement sur de l'herbe.

Bienvenue à Pré-au-lard ! Nous allons par là !

Ils étaient en pleine campagne, pas loin d'un gentil petit village qui semblait sorti d'un vieux conte vers où Angel avançait résolument en jouant de nouveau les guides touristiques...à deux pas de lui alors qu'il aurait aimé la prendre de la main.

*Sait on jamais...les sorciers de la campagne sont peut être vieux jeu et c'est peut être mal vu qu'on marche en se tenant de la main sans être mariés ou quelque chose dans le genre...*

La cabane que tu vois là-bas, a toute une histoire. On l’appelle « la cabane hurlante » parce qu’elle y a abrité de nombreuses années un loup-garou pendant ses phases lunaires. Une rumeur courait qu’en fait il s’agissait de démons ou fantômes afin que nul ne s’y aventure. Ainsi pas de danger d’être mordu.


Loup-garou?...heureusement qu'on est en plein jour. Suis pas exactement un trouillard...mais ça me tente pas du tout...en plus j'ai oublié mes balles d'argent!

Elle eut un de ses sourires à faire craquer le plus endurci des ogres et continua:

Le village est un peu plus loin. Tu verras c’est tout simple mais pour les élèves c’est une récompense de pouvoir y accéder seulement à partir de la 3ème année. C’est notre récréation, en quelque sorte. L’occasion de faire le plein de gâteries ou de farces et attrapes ou simplement de boire une bièraubeurre entre amis.

En effet, c'était plus un hameau qu'autre chose. Un hameau charmant avec quelques maisons alignées aux bords de la grande rue. Pour la deuxième fois en moins de 24 heures, Preston eut l'impression de faire un voyage dans le temps, manquaient la charrue de bœufs, oies et canards mais au lieu de cela, seulement deux ou trois sorciers qui ne les regardèrent même pas. Angel lui montra le pub du coin avant de tourner résolument à gauche.

A droite, on va au collège. Je me doute que tu souhaiterais y aller mais, franchement, une retenue avec Rusard – le concierge -ne me tente pas s’il nous surprenait… Voici Honeydukes ! La coqueluche des étudiants. On entre?

Comment résister pareille invitation? Surtout si elle venait accompagnée d'un regard pétillant de malice.

Je ne raterais ça jamais de la vie!

Au tintement de la clochette, une nouvelle facette de la magie s'offrit aux yeux éberlués de Preston Yates redevenu , pour les effets, un gamin de 10 ans...dont les rêves se font tout à coup réalité!

D'innombrables étagères, parfaitement rangées offraient la plus incroyable variété de succulentes, au moins au premier coup d'œil, friandises qu'on puisse imaginer, cela sans compter des tonneaux débordants d'autres merveilles colorées, aux formes parfois bizarres...tout ce trésor apte pour gourmands de haut vol était là...et encore une fois il resta, la bouche ouverte, incapable d'émettre le moindre son. Il ne pouvait que promener son regard, sans presque bouger...à croire que le pauvre homme avait été privé d'enfance et n'avait vu un bonbon de sa vie. Les noms de ces merveilles étaient presque aussi hallucinants que les sucreries même. Preston en passa quelques uns en revue, sans savoir pour lesquels se décider:

Suçacides...très suggérant! Dragées surprises de Bertie Crochu, divers parfums...je vais en prendre quelques unes, ça a l'air bon! Gnomes au poivre...si ça fait l'effet que je pense...ce sera parfait pour Camilla! Tiens, ces crème canari pourraient avoir aussi un bel effet...bonbons explosif, ça je ne le rate pas! Fizwizbiz...ça chatouille la langue! Souris en sucre...sympa! Crapauds à la menthe...wow!

D'une étagère à l'autre, d'un tonneau au suivant, sans se soucier des regards un peu effarés que lui lançaient quelques clients et de celui hilare au plus haut point d'Angel, il s'en donna à cœur joie en remplissant des sachets de friandises. La plupart des fois, il n'avait pas idée de quoi il achetait mais confiait en son amie pour le renseigner dûment. Il devait tout goûter...il ne s'en priverait pas sinon comment documenter correctement cette expérience unique. Grâce à Miss Grisham il disposait de gallions, mornilles et noises donc, il paya rubi sur l'ongle une petite fortune pour l'incroyable nombre de friandises acquises.

Il fallut quand même quitter ce temple de la gourmandise, un peu à regret tout de même mais entrainé avec décision par Angel qui voulait certainement lui montrer d'autres lieux d'intérêt. Preston la vit, avec un rien d'épouvante, faire disparaitre son trésor dans son sac...en le réduisant de taille et il fallut la formelle promesse de le récupérer en taille normale pour qu'il ne fasse pas la moue comme un petit garçon privé de dessert.

Je ne saurai jamais comment te remercier...pour tout..., il faut dire que Preston Yates restait très rarement à bout d'arguments alors, sans aucun souci pour le décorum à tenir l'embrassa à plusieurs reprises sur les joues , tu es adorable...dis...on peut aller aussi aux Farces et Attrapes!?
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Sam 4 Avr - 15:43

Pour une rencontre fortuite, c’en était une. Si Trelawney lui avait prédit qu’elle passerait sa St Valentin avec un parfait inconnu, moldu de surcroit, sûr qu’Angel se serait écroulée de rire. Et pourtant…
Preston Yates, rencontré la veille dans des conditions assez embarrassantes pour une virginale demoiselle, était toujours présent à ses côtés. La visite à Gringott’s avait marqué le journaliste. Il avait profité de l’occasion pour changer des livres sterling contre de l’argent sorcier, refusant – avec tact – qu’Angel assume toutes les dépenses surtout après avoir vu le pauvre état de sa cassette personnelle.
Le voir pénétrer chez Honeydukes – temple incontesté des friandises sorcières – et s’y comporter tel un gamin de 10 ans à la kermesse faillit plus d’une fois faire disjoncter Angel. Il était incroyable. D’abord bouche bée, il saisit ensuite divers sachets qu’il commença à emplir avec entrain. Ses choix étaient désordonnés et lui réservaient bien des surprises. Miss Grisham se retint d’intervenir pour le guider. Son compagnon aimait le risque… il serait servi.
Les achats réglés, Angel faillit éclater de rire quand elle réduisit ses sacs pour qu’ils soient moins encombrants dans le sien :


Pas de souci, je leur rendrai leur taille normale le moment venu, dit-elle devant sa mine de mioche déçu d’être privé de dessert.

Ce qui se passa ensuite désorienta un peu la Serdaigle. Vlam deux bisous sur chaque joue avec des mercis inattendus, et un "tu es adorable" embarrassant; elle piqua un fard (pour changer)

De rien, répondit-elle innocemment. Je m’amuse autant que toi. C’est un vrai plaisir.

Puis comme si une empathie particulière les unissait ne voilà-t-il pas qu’il parlait de farces et attrapes. Elle fronça un sourcil faussement inquisiteur :

Tu ne serais pas un peu sorcier sur les bords ? C’est exactement ce que j’allais te proposer : une visite chez Zonko. D’abord, regarde, là, de l’autre côté de la rue, c’est la poste. Quand on n’a pas de hibou personnel, on loue les services de l’un d’eux.

Les sourcils relevés d’étonnement du journaliste poussèrent la demoiselle à battre des cils :

Euh… Tu ignorais qu’on nous livre messages et paquets par hibou ou chouette ? Ces animaux trouvent toujours la bonne personne. On peut aussi utiliser la poudre de cheminette. On en verse sur l’enveloppe dans une cheminée, et le courrier suit à condition que le correspondant en ait une, bien sûr. Nous aussi nous pouvons nous déplacer via les cheminées, mais c’est salissant. Je préfère nettement transplaner.

Durant ces explications, ils avaient avancé de deux pâtés de maison. La devanture de Zonko se présenta à eux. La vitrine donnait déjà un avant-goût de l’intérieur.
Désignant des tasses en apparence innocentes, elle dit :


Ce sont des tasses mordeuses, assez dangereuses, en fait. On pose ses lèvres, crac, morsure… Là ( désignant des boules informes) ce sont des bombabouses… l’équivalent des boules puantes avec en plus de la gadoue… Mais entrons. Depuis peu, Zonko et les jumeaux Weasley ont fait alliance. La variété des produits est stupéfiante. Viens !

Sans plus de retenue, elle lui prit la main et l’entraîna à sa suite, émoustillée d’avance par les réactions du jeune homme.
Le tenancier les laissa fureter à l’aise dans la boutique emplie de choses étonnantes.


Ça ce sont les boîtes à flemme… ça pourrait t’être utile au bureau pour simuler un malaise et rentrer chez to te reposer.
Ici, ce sont des plumes autocorrectrices, tu pourrais en prendre, c’est pratique.


Elle lui montra divers pétards et jeux puis tomba en arrêt devant de longues ficelles couleur chair :

Des oreilles à rallonge ! C’est exactement ce qui conviendrait à un curieux de ton style ! On place un bout à l’oreille et l’autre près des personnes à espionner. C’est discret et fonctionne parfaitement.

Nougats nez en sang, pastilles de gerbe, elle lui montra tout l’attirail du parfait farceur. Une fois de plus, Preston régla ses achats qu’Angel réduisit pour les fourrer dans son sac.
Dehors, elle proposa :


Il y a plusieurs débits de boissons dans le village. Veux-tu goûter la bièraubeurre ? Il y en a chez pieddodu, le salon de thé local.

Au passage, elle lui montra le sentier menant à la tête de sanglier.

L’endroit est… louche. Je préfère ne pas t’y emmener.

Passé Gaichiffon et Scribenpenne, ils tournèrent à gauche y découvrir le nid douillet où Mme Pieddodu régnait en parfaite hôtesse. Pour y être déjà venue en galante compagnie, Angel ne se doutait cependant pas qu’on l’y reconnaîtrait d’entrée de jeu. Sitôt assis, le couple vit s’approcher la petite femme rondelette qui s’exclama :

Miss Grisham ? Encore changé d’amoureux ?

Devinez de quelle couleur vira Angel ? Avec une telle tirade Mr Yates allait croire qu’elle était une girouette, voire une allumeuse, ce qui n’était absolument pas le cas pour qui savait son histoire :

Pasdutout, cen'estpascequevouspensez s’empêtra la demoiselle. Je fais visiter Pré-au-Lard à mon cousin Preston qui débarque des Etats-Unis. Pourriez-vous nous servir deux bièraubeurres, s’il vous plaît ?

Le petit rire de l’accorte dame et l’œil amusé de Preston la mirent encore plus en confusion. Il fallait qu’elle explique un peu la situation. D’une voix tristounette, elle débita :

Avant que Ben ne débarque dans ma vie, je fréquentais un jeune aveugle très doué en musique : Jason. Nous venions souvent ici mais ça n’a pas collé entre nous ; il ne rêvait que de concerts et m’abandonnait souvent… des mois sans nouvelles… l’amour s’est tari. J’ai rompu d’autant que je venais de rencontrer Ben, et…

L’arrivée des consommations mit fin à ses difficultés d’expression. Retrouvant un ton enjoué, la Serdaigle leva son verre :

A… l’amitié, Preston !

Clinc, les verres s’entrechoquèrent gaiement. La fine mousse de la boisson sans alcool plaisait depuis toujours à Miss Grisham. Elle espérait que son compagnon l’apprécierait à sa juste valeur.

On peut en boire des litres sans jamais rouler sous la table. Il n’y a que les elfes qui ne la supportent pas.

Les yeux en point d’interrogation du journaliste firent rire la jeune fille :

Les grandes familles sorcières possèdent en général des domestiques elfiques. Poudlard en utilise une centaine. Ces créatures magiques sont d’une fidélité inébranlable envers leur maître. J’espère pouvoir en acquérir un quand je travaillerai. Papa a toujours refusé que nous en ayons… même en l’affranchissant et lui donnant un salaire convenable.

Elle but une gorgée avant de poursuivre, animée :

Ne nous prends pas pour des esclavagistes ! Beaucoup le sont, c’est vrai… surtout les sang-purs riches. Mais j’arrête de t’ennuyer avec ça. Que désires-tu faire maintenant ? *S’il dit rentrer, je pleure* On peut aller aux trois balais, la nourriture est très acceptable avec des boissons plus… corsées.

Pourquoi l’idée de quitter Preston la rendait-elle si désolée ? Il faudrait bien qu’ils se séparent tôt ou tard. Demain, elle reprendrait ses cours, son Ordre, et lui… sa route.
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MessageSujet: Re: Quiproquo (fe)   Quiproquo (fe) Play211Mer 8 Avr - 13:10

Chaque instant devenait une aventure, une nouvelle découverte. Son jour le jour, souvent trépident et plein d'action, ne se comparait pas aux folles sensations ressenties depuis la veille au soir...et Preston sautait à pieds joints dans le tourbillon!

En sortant de chez Honeydukes, Angel l'avait entrainé vers le magasin de Farces et Attrapes. Chemin faisant, elle lui avait encore fourni des précieuses informations sur les moyens de communication sorciers. Preston enregistrait chaque mot dans un coin de sa mémoire...pas question de sortir son calepin et noter chaque parole, cela aurait éveillé pas mal de suspicions! Ainsi il apprit que les hiboux et les chouettes avaient tout de même une autre fonction dans la vie que chasser de nuit...ils étaient les facteurs sorciers par excellence! Que les cheminées, en outre de faire joli ou prodiguer de la chaleur, servaient aussi de boîte postale ou de...transport. Personnellement, il se voyait mal sautant dans l'âtre et allant rendre visite à un bon ami, arrivant dans sa cheminée...mais enfin...quelque temps auparavant, il ignorait pouvoir se déplacer dans le temps et l'espace, moyennant quelques disgracieuses sensations.

Je vais commencer à croire qu'il n'y a pas d'impossibles dans ce monde. Tout ce que tu me racontes semble sorti d'une fable et pourtant je sais que c'est vrai...et je parie qu'il reste encore beaucoup à apprendre, n'est ce pas?

Un sourire amusé lui répondit, la lueur pétillante de ses yeux suffisait comme promesse. Ils arrivaient déjà face à la devanture de Zonko et là, Preston oublia ses questions réthoriques sur la magie...l'étalage de farces et attrapes exhibés compensait largement le besoin de grandes explications, n'empêche qu'Angel tint à lui en donner quelques unes.

Ce sont des tasses mordeuses, assez dangereuses, en fait. On pose ses lèvres, crac, morsure… Là ( désignant des boules informes) ce sont des bombabouses… l’équivalent des boules puantes avec en plus de la gadoue…

L'air pourtant bien innocentes, les petites tasses. Avec maligne satisfaction, Preston imagina cette chère Camilla y buvant son thé et se faisant mordre, pourvu que ça suffise à la tenir en silence...au moins un jour!

Je dois à tout prix en prendre une, au moins...ce serait même sympa pouvoir faire y mettre un nom...comme ça, il n'y aurait pas d'erreur possible!

L'idée le fit rigoler tout seul mais déjà la jeune fille le prenait de la main et ils entraient. Pour ne pas changer, il resta un instant interdit sur le seuil, s'emplissant les yeux du spectacle offert...il était au royaume du petit farceur...et quel royaume! Elle semblait franchement ravie en le guidant d'une rareté à l'autre, en donnant les explications pertinentes.

Ça ce sont les boîtes à flemme… ça pourrait t’être utile au bureau pour simuler un malaise et rentrer chez toi te reposer.

Il se caressa le menton d'un air machiavélique.

Hum! pas mal...cette chère, chère Camilla...je crois qu'elle va me les payer toutes ensembles. Un de ces jours tu la connaitras, alors tu vas tout comprendre...

Ici, ce sont des plumes autocorrectrices, tu pourrais en prendre, c’est pratique.

Tu insinues que je peux faire des fautes? Pourtant je suis doué en ortho et grammaire, crois moi.

Son expression était aussi faussement vexée que son regard malicieux. On passa au suivant et fascinant produit. Il tomba immédiatement sous le charme.

Des oreilles à rallonge ! C’est exactement ce qui conviendrait à un curieux de ton style ! On place un bout à l’oreille et l’autre près des personnes à espionner. C’est discret et fonctionne parfaitement.


Soit...je suis curieux...je pourrais en apprendre des belles! Tu es sûre que ça marche à tous les coups? J'en prends deux douzaines!

Il faut dire qu'il avait pas mal de curiosité à assouvir! Sans regarder à la dépense, il accumula un gentil petit stock de ces merveilles et quelques autres qui attirèrent, immanquablement, son attention. Seulement de pouvoir imaginer sa secrétaire aux prises avec des nausées incoercibles ou un affreux saignement de nez, le firent accroitre encore la liste des acquisitions. Encore une fois, il dût son salut à Angel qui, bien plus judicieuse ou déjà habituée à tout cela, jugea qu'il avait déjà dévalisé la moitié du magasin et qu'il serait une bonne idée d'en arrêter là.

La prochaine halte fut pour se reposer un peu. Un gentil salon de thé, tout ce qu'il peut avoir de plus victorien et cucul la praline les accueillit. La patronne des lieux en personne se chargea de prendre leur commande, non sans avant avoir lâché, mine de rien un petit commentaire gloussant qui plongea Angel dans une confusion telle qu'elle alterna en quelques secondes toutes les tonalités allant du rose tenu au pivoine soutenu.

Miss Grisham ? Encore changé d’amoureux ?

Pas de droit à la vie privée dans le coin, à l'avis de Preston, qui se limita à sourire, compréhensif, se gardant bien d'ouvrir la bouche. Elle ne tarda pas à donner des explications, petit cœur timide.

Avant que Ben ne débarque dans ma vie, je fréquentais un jeune aveugle très doué en musique : Jaxon. Nous venions souvent ici mais ça n’a pas collé entre nous ; il ne rêvait que de concerts et m’abandonnait souvent… des mois sans nouvelles… l’amour s’est tari. J’ai rompu d’autant que je venais de rencontrer Ben, et…

*D'autant plus que le goujat te laisse plantée le jour de la St. Valentin!*

Ne t'en fais pas. Rien de plus normal, du moins dans mon monde, qu'une jolie fille comme toi ait plusieurs petits amis...le bon finira bien par arriver un jour!

*Triple crétin...elle te répète tout le temps que l'invisible est l'homme de sa vie!!!*

Et voilà que pour lui fermer le clapet elle levait son verre:

À... l'amitié, Preston.

Il leva le verre à son tour et l'entrechoqua avec le sien.

À l'amitié, Angel. à notre amitié!

Il trouva la boisson rafraîchissante et de goût agréable. Angel, elle, en semblait ravie. L'ambiance se prêtait bien ...à l'amour ou faute de mieux aux confidences. Preston était conscient de connaître bien mieux Angel de ce qu'elle le connaissait, lui. Peut être le moment était venu de l'éclairer un peu sur sa vie et situation.

Tu dois te poser quelques questions sur moi...après tout, nous nous sommes présentés nous même...et...bon, enfin, la première chose est que je suis célibataire, pas de fiancée ni petite amie...la dernière m'a larguée quand j'étais en Afghanistan, aucun sens de l'humour cette fille! J'ai une famille, comme tout le monde...rien de trop spécial. Mon père est...banquier (il omit de dire qu'il était Sir Arthur Yates), ma mère est...euh...ma mère (dame de la société plus préoccupée parce que diront ses amies que par le bien être des ses enfants) J'ai un frère ainé qui est docteur et une sœur cadette qui est folle. J'ai été pensionnaire au collège puis suis allé à Eton. Pour résumer vite fait, je proviens d'une bonne et vieille noble famille anglaise, avec deux illustres ancêtres qui ont perdu la tête à la Tour de Londres et un troisième qui a´été déporté aux Colonies pénitentiaires de la Nouvelle Galles du Sud, une histoire de tricherie aux cartes...de ce temps on t'envoyait en vacances au soleil pour des peccadilles...comme tu vois, rien de l'autre monde. Le reste tu le sais...je voyage beaucoup et ai vu pas mal de monde...et ai des cousins en Australie, ancêtre oblige!

Il avait débité l'histoire tout en sirotant la biereaubeurre, sans la quitter des yeux et elle l'avait écouté attentive et souriante, intéressée par ces aveux qu'elle n'avait pas demandé mais dans la vie il faut laisser bien établi qu'on est quelqu'un de convenable sans aucun obscur secret caché au fond de l'armoire.

À ce délicieux interlude, s'en suivit un déjeuner aux Trois Balais ou le journaliste put encore s'émerveiller un peu plus sur les habitudes sorcières. On parla des elfes et autres menues choses de ce monde qui le fascinait de plus en plus puis optèrent pour retourner au Chemin de Traverse se régaler de glaces chez Fortarôme...cette fois sans couvre feu en vue.

Ils déambulaient tranquillement dans l'allée marchande quand soudain Angel freina abruptement. Elle venait de reconnaitre le sorcier qui venait vers eux et bien entendu n'avait aucune envie de se laisser voir là avec...

Preston!!!

L'interpellé prit son air le plus innocent et sourit, comme si se balader dans le coin était la chose la plus normale du monde pour un moldu.

Justin!

Incrédulité flagrante du côté de Miss Grisham, prise de court par le fait que ces deux là se connaissent. Suivie de près par une incrédulité semblable de la part de l'auror Davenport qui ne s'attendait pas le moins du monde à rencontrer un journaliste de la BBC de Londres...en plein monde sorcier. Il fallait dire que Preston était tout aussi surpris...

Qu'on me damne si j'avais su, Justin...alors tu es un...enfin tu sais quoi...pas possible, toutes ces années et pas un indice...

On ne crie pas ça sur les toits!, se défendit M. Davenport, mais et toi? que fais tu ici? Parce que tu en vas pas me dire que tu t'es découvert des aptitudes de...tu sais quoi!

Sourire malin, regard éclatant de satisfaction.

De petit soupçon en petit soupçon, je suis arrivé à certaines conclusions, ai fait quelques rencontres intéressantes, posé des questions pertinentes...tu me connais. Je parviens presque toujours à mes fins...bien sûr là, on risque gros Angel et moi, si on nous découvre...mais c'est irrésistible.

Tu es impayable, Yates.

Pas de fausse modestie.

Je sais. Mais enfin, à Dieu ce qui est de Dieu et à César ce qui lui revient...mon métier est d'éclaircir les mystères et d'en informer le public mais ne t'en fais pas, je ne piperai mot sur celui ci...ce sera, comme qui dit, notre secret.

Pas besoin de faire mention à la sérieuse conversation eue la veille avec Angel, au cours de laquelle il avait solennellement promis ne rien divulguer avant d'avoir le feu vert de part et d'autre. Peu après, réunis, tous les trois autour des glaces de chez Fortarôme, ils discutaient allègre mais discrètement sur...des années de silence sur une affaire pareille!

Enfin, Davenport prononça les mots précis.

Il le fallait bien, Preston, à présent tu comprends pourquoi. Si je t'en avais parlé il y a quelques années tu aurais crié au fou...bien, puisque tu es dans le bain, je te propose...quelque chose à laquelle tu ne pourras pas te résister...ce sera une sorte de dédommagement pour ces cachoteries nécessaires...ta curiosité sera servie.

De quoi allécher le plus gourmand des chats. Ils se séparèrent avec la promesse de rester en contact et de se revoir sous peu. La journée touchait à sa fin et Preston ne savait plus que faire pour éloigner encore un peu le moment de se séparer d'Angel.

Retournons de l'autre côté, proposa t'il, nous pourrions aller dîner...puis au cinéma...

Il venait de passer la journée la plus fabuleuse de sa vie en compagnie d'une jeune fille de 18 ans...la plus ravissante et adorable jeune fille de 18 ans qu'il ait jamais connu, tenant en compte que la seule d'à peu près cet âge, avec laquelle il avait sporadiquement contact, était sa sœur Viveka, il n'était pas trop avancé mais Angel et la folle Miss Yates se ressemblaient autant que le jour à la nuit...

Ils dinèrent dans un petit restaurant italien, devenus déjà complices, leurs regards se croisaient souvent, s'accrochaient. Sourires. Il se retint de prendre sa main par dessus la table. Pas besoin de brusquer la situation. Un film trépident d'aventures et action rocambolesque les tint hors d'haleine face au grand écran. Merci obscurité. La main féminine ne se déroba pas à la sienne, au contraire, resta chaleureusement nichée là et il ne la lâcha pas une fois le film fini, ni lorsqu'ils sortirent au froid de la nuit, pour marcher vers l'appartement de Miss Grisham. Fin de soirée, dimanche. Le lendemain leurs respectives vies reprendraient ...lui au bureau, Elle à l'école. Absurdement, Preston s'en voulut que le jour n'ai que misérables 24 heures. Trop vite, à son avis, ils arrivèrent à destination. On accorda qu'elle garderait ses vêtements sorciers pour la prochaine fois. Il récupéra ses achats, qui une fois à leur taille normale faisaient un beau colis.

Voici ma carte. Appelle moi....à n'importe quelle heure, jour ou nuit...et dis moi qu'on va se revoir vendredi, dès que tu seras de retour de...ton école. Ça bien sûr, si ton fiancé ne ...enfin, tu me comprends.

Il lui sembla déceler une certaine tristesse dans ses yeux limpides et osa espérer que ce serait parce qu'elle ne voulait, non plus, que tout en reste là...D'un geste très doux, il lui flatta la joue et se penchant lui effleura à peine la bouche d'un baiser, léger comme une caresse.

Tu es merveilleuse, Angel...ton crétin de fiancé ne te mérite pas. À vendredi. Fais des beaux rêves, petite sorcière!
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