Aie !

Sa rencontre avec le sol fut assez dur. Se relevant doucement, Cathy se frotta la joue, là où le contact avait été le plus fort.

Ca fait mal ?

Haussant un sourcil, elle se tourna vers la voix et découvrit une jeune fille installée tranquillement dans l'herbe.

Bien sûr que ça fait mal ! Quand on tombe comme ça, on ne peux pas échapper à quelques courbatures.

S'apprétant à sortir sa baguette, la Serpentard s'aperçut que son interlocutrice n'était pas en robe de sorcière. Ce n'était peut-être qu'un détail mais en regardant autour d'elle, elle eut une hésitation.

euh ... on est où là ?

Rien que le regard de la jeune fille était drôle à voir. Voir atterir à ses pieds une écervellée toute décoiffée et vétue d'une longue robe noire et verte, ne devait pas arriver tout les jours ! Un regard vers une pancarte avoisinante indiqua à Cathy son lieu d'arrivée.

Nom d'un scrout à Pétard ... murmura-t-elle. Je suis complêtement perdue !

Pour mieux comprendre, il faut remonter à quelques heures plus tôt. Début du week-end et retour au manoir familial. Ses frères ne rentrant pas et n'ayant pas encore son permis de transplanage, Cathy n'avait pas le choix. Grâce au directeur de sa maison, elle put avoir un portoloin. Bien qu'elle n'aime pas cela, la Serpentarde décida de l'utiliser pour un retour plus rapide mais malheureusement, elle lâcha malencontreusement ce dernier et atterrit ... à Hyde Parc !

Pour les courbatures je ne connais que celles que l'on se fait en barres assymetriques mais c'est un peu moins haut ....

Les barres quoi ? Cathy ne savait pas du tout ce que c'était que cette chose mais elle venait de réaliser qu'elle était vraiment dans la mer**. Se creusant les méninges, la Serpentarde cherchait un moyen de revenir dans le monde sorcier sans effrayer la jeune qui lui faisait face. Non, plutôt sans qu'elle la voie faire sinon ce serait un grand malheur pour elle. Il était interdit de faire de la magie devant des moldus et sa camarade était une véritable moldue !

Et quelle était la destination? Heathrow n'est pas trés loin mais je doute que vous soyez tombée d'un avion ... Ou alors ils ont renforcé le regime de sanction pour les passagers clandestins!

Perdue dans le labyrinthe de ses pensées, elle n'avait pas vraiment écouter la fille mais elle avait comprit le mot "avion", si elle ne connaissait que peu de chose des moldus, elle savait ce qu'était un avion. Cela renforça sa décision de semer la demoiselle et de se débrouiller par elle-même.

Je peux peut être vous aider ...

Reculant doucement en levant les mains, Cathy hocha la tête vigoureusement.

Non, non, je me débrouillerais seule. Ne vous en faites pas.

Faisant demi-tour, la poudlarienne se dirigea vers la sortie du parc et se stoppa net devant les véhicules qui passaient rapidement devant elle. Ecarquillant les yeux, Cathy se posait bien des questions sur ses choses bizarres qui faisaient un bruit du tonnerre. Jetant un regard derrière elle, elle remarqua que la jeune fille n'avait pas bouger d'un pouce et la regardait fixement. Poussant un long soupir, Cathy se reprit et fit un pas sur la chaussée avant de bondir en arrière après qu'un véhicule l'ait frolé avec un klaxon des plus tonitruant.

Par la barbe de mon aïeul ! Comment passer de l'autre côté !

Iris n’avait toujours pas bougé de son petit paradis anglais quand la jeune sorcière se décida à aller voir à quoi ressemblait le vaste monde. Pour être plus juste, elle s’arrêta aux portes du parc. La londonienne avait suivit sa cadette et la regardait à présente tenter de trouver une solution au difficile problème qui se posait à elle : comment continuer ?

- Je vois que vous vous débrouillez formidablement. Malheureusement pour vous, les balais ne sont plus à disposition dans les rues. Et c’est tant mieux parce que je ne suis pas certaine que les édits concernant la sorcellerie aient disparu de la loi anglaise. Ce serait intéressant à vérifier mais pour l’instant ce n’est pas le sujet.

La jeune femme indiqua à l’étudiante une sorte de sucette géante, au manche blanc strié de noir (ou l’inverse !) surmonté d’un globe éclairé jour et nuit. En Angleterre et dans tous les pays du Commn Wealth, ces sucettes étaient connues et aucun anglais n’aurait eu l’outrecuidance d’y passer outre : priorité aux piétons.

- Venez, je vous emmène quelque part ou vous aurez au moins l’occasion de réfléchir.

La demeure Grant n’était pas loin, et ses parents ne devaient pas encore être rentrés. Il serait plus difficile d’expliquer pourquoi elle ramenait une gamine dont elle ne connaissait même pas la nom à ses parents qu’au chat en plâtre en de l’entrée. Richard et Elise considéreraient surement que c'était totalement incsoncient d'agir de la sorte, et ils auraient probablement raison. Mais à force de travailler avec Preston, Iris avait dévellopé un certain sens de provocation vis à vis des événement. Ce qui d'ailleurs n'était pas forcément du gout de ses parents.

D’accord, Elle ne portait pas les sorciers dans son cœur. D’accord elle les accusait d’avoir tenté de tuer son père. Mais la jeune fille n’avait pas l’air vieille et surtout était complètement perdue. Son bon cœur la perdrait.

- Mais laissez votre baguette ou elle est, je déteste ce genre de choses. Ca n’amène que des ennuis.

"Je vois que vous vous débrouillez formidablement. Malheureusement pour vous, les balais ne sont plus à disposition dans les rues. Et c’est tant mieux parce que je ne suis pas certaine que les édits concernant la sorcellerie aient disparu de la loi anglaise. Ce serait intéressant à vérifier mais pour l’instant ce n’est pas le sujet."

Cathy se returna d'un bond, portant la main à sa poche. Comment une simple moldue pouvait-elle connaitre l'existance des sorciers ? La Serpentarde n'en savait rien mais resta méfiante.

"Venez, je vous emmène quelque part ou vous aurez au moins l’occasion de réfléchir."

Haussant les sourcils, la jeune Burningham jeta un coup d'oeil rapide sur les véhicules qui tempétaient derrière elle. Malgré le fait que sa compagne était moldue, ce serait très certainement plus facile de venir à bout d'une personne plutôt que de centaines de véhicules vrombissants.

Mais laissez votre baguette ou elle est, je déteste ce genre de choses. Ca n’amène que des ennuis.

Un léger sourire apparut sur les lèvres de la sorcières. Ainsi elle avait quand même une petite supériorité grace à sa baguette, tant mieux ! Retirant la main de sa poche, elle montra les deux àla jeune fille avant de se présenter.

"Je m'appelle Cathy, Cathy Burningham."

S'approchant doucement elle baissa un peu la voix pour ne pas se faire entendre des oreilles indiscrêtes.

"Comment connaissez-vous l'existance des sorciers ? Qui vous l'as dit ?"

Je m'appelle Iris Laranssay.

Hochant la tête, Cathy suivit la jeune fille. Bien qu'elle ne la connaisse que peut, la Serpentarde ne s'éloignait pas trop. Elle n'avait pas envie de se retrouver seule dans un lieu dont elle ne connaissait aucunes rêgles.

Voulez vous boire quelque chose?

Regardant autour d'elle, elle remarqua le monde qui l'entourait. Elle se sentait vraiment toute petite dans ce monde si différent du sien. Un peu (et même beaucoup) perdue, elle parla sans réflechir.

Une bierreaubeurre ne serait pas de refus !

Sursautant en réalisant ses propres paroles, Cathy bredouilla vaguement quelques mots plus corrects.

Un jus de fruit quelconque m'ira.

Dans ces moment-là, Cathy regrêtait amèrement les transports plus sûr comme le Magicobus ou le Poudlard Express.

Je connais l'existence de votre "famille" parce que j'en ai été témoin. Et que j'enquete sur vous depuis un moment.

Haussant un sourcil, elle croisa les bras et se prit à reflechir. Ainsi quelques moldus étaient au courant de l'existence des sorciers. A part le ministre, Cathy pensait que personne ne le savait. A près tout, les oubliators sont fait pour ça !

Nous sommes parfois aveugles, mais pas toujours. Et une statue de 2 mètres de haut qui vous envoie des rayons roses sur fond de fée clochette ça attire l'attention.

Cathy retint un cri de justesse. Qui pouvant bien avoir fait ça ! Quand on est dans le monde moldu la méfiance est de mise ! Fronçant son nez, elle se souvient de son arrivée quelques minutes plus tôt et de la gaffe qu'elle avait failli faire.

Bon d'accord, vous savez qui nous sommes. Mais allez-vous m'aider ? Ce n'est pas que j'ai peur, mais c'est la première fois que je viens ici et je dois avouer que je ne suis pas des plus à l'aise.

Une bière au beurre? ce devait être parfaitement imbuvable. ces sorciers avaient de drôles de gouts. A la rigueur un cherry coke, mais si c'était une étrange boisson chimique, mais une bière avec du beurre? UN jus de fruit était beaucoup plus raisonnable. La jeune anglaise commanda pour la jeune fille un jus de fruit pressé et une pâtisserie et pour elle même un coca light et un yahourt. Et un hamburger. (oui je fais de la pub. même pas honte.) Le beignet était industriel mais mangeable, et elle posa le plateau sur une table avant de reprendre la discussion. Les regards se levaient parfois sur la petite sorciere, mais les anglais avaient connu le punk, le grunge et Boy George, ils ne s'étonnaient plus de grand chose en matière vestimentaire.

-Je ne de mande pas mieux que vous aider, mais je ne sais pas trop comment à part vous offrir un billet pour le pays d'Oz. Je vous rappelle que nous n'avons pas les même base de travail. Je ne sais meme pas d'ou vous venez.

Elle mordit dans son hamburger, laissant sur le plateau le yaourt et le beignet.

-Ni même ou vous souhaitez aller, si je peux contacter quelqu'un ... si vous connaissez quelqu'un qui a un numéro de téléphone on peut essayer d'appeler.

Elle posa son téléphone portable sur la table au moment ou celui ci se mettait à sonner, émettant toujours l'extrait de la célèbre première chanson de Britney Spears.

- Allo? .... Non. ..... En fait je ne sais pas mais je serai en retard. ..... Promis Mark. Dis a Liz de me garder une place!

Iris reposa le téléphone, refermant le clapet et mettant un terme a l'admiration de l'image colorée representant sa famille.

- Alors? avez vous le téléphone?

Je ne demande pas mieux que vous aider, mais je ne sais pas trop comment à part vous offrir un billet pour le pays d'Oz. Je vous rappelle que nous n'avons pas les même base de travail. Je ne sais même pas d'où vous venez.

Cathy fronça le nez quelques secondes avant de répondre.

Je venais de Poudlard et j'allais au manoir familial quand j'ai lâché le portoloin.

Pour sûr qu'Iris allait la prendre pour une folle mais c'était les évènements réels qu'elle venait de lui décrire.

Ni même ou vous souhaitez aller, si je peux contacter quelqu'un ... si vous connaissez quelqu'un qui a un numéro de téléphone on peut essayer d'appeler.

Cathy prit le verre qui lui était destiné et but une gorgée avant de reposer vivement le verre en voyant l'objet, qu'Iris avait appellé téléphone, se mettre à sonner. Les yeux écarquillés par la surprise, elle regarda la jeune femme parler dans la boite avant de la reposer sur la table.

Allo? .... Non. ..... En fait je ne sais pas mais je serai en retard. ..... Promis Mark. Dis a Liz de me garder une place! Alors? avez vous le téléphone?

Il fallut quelques minutes avant que Cathy réalise qu'on était en train de lui parler. Elle referma la bouche et reprit une allure à peu près normale avant de répondre.

Euh ... non, je n'ai pas le Tiliphon. Mais peut-être que si vous m'accompagnez à la gare, je pourrais prendre le Poudlard Express ou alors une rue tranquille pour que j'appelle le magicobus.

Iris utilisait peut-être du vocabulaire que la Serpentarde ne connaissait pas mais La jeune femme ne devait pas savois ce qu'était le magicobus voir même le Poudlard Express.

Le téléphone semblait avoir eu un effet bœuf sur la jeune sorcière. Cathy regardait l’objet comme s’il se fut agit d’une …. Baguette magique. Elle ne semblait avoir aucune connaissance de ce genre de technologie. Iris leva les yeux au ciel. Ils pouvaient faire voler des balais, combattre des fantômes noirs, faire bouger des statues mais étaient incapable de se joindre en cas de coup dur ! Décidément une société bien trop confiante dans son propre pouvoir.

- Téléphone. C’est un téléphone. Un téléphone portable pour être précis. Avec lui je peux joindre mes parents et mes amis à tout moment, à la condition expresse que la batterie ait assez d’énergie.

Restait à résoudre le mystère du porte au loin, dont la signification était à première vue évidente, et Poudlar. A priori un lieu puisqu’elle en venait. Un village ? Une ville ? Une maison ? On allait faire plus simple. Iris imaginait mal que le magico bus s’arrêtait aux stations des bus rouges, et elle restait persuadée qu’aucun train n’avait Poudlar (qu’est ce que ça pouvait être ?) en destination.

- On va essayer de simplifier. Ou est le manoir familial en question ? qu’on trouve un peu ou vous déposer.

La jeune femme avala une nouvelle bouchée du sandwich made in America tout en montrant le beignet et le yahourt.

- Servez vous … sauf si vous préférez un sandwich j’irai en chercher un.

Elle posa le reste du hamburger pour reprendre la discussion.

- Les rues désertes ne sont pas légion à Londres en pleine saison. Et quand à la gare, Londres en connais 4 sans compter les gares de métro ! Laquelle vous intéresse ?

La londonienne gouta le soda dans le verre en carton a l’aide de sa paille. Il était frais et les glaçons s’entrechoquaient doucement dans le liquide brun.

- A croire que vos parents n’ont aucune idée des risques du voyage pour les enfants. Vous pouvez me donner votre adresse, je vous promets de ne pas venir chercher votre argenterie. Je suis certaine que ce serait de toute façon une mauvaise idée.