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| Tracas pas si petit que ca (Edl) | |
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| Sujet: Tracas pas si petit que ca (Edl) Jeu 23 Juil - 19:38 | |
| Tim adore la Grande Bretagne. Pourquoi me diriez-vous ? Après tout, il avait vu les plus grands pays du monde : Espagne, France, Russie, Chine, Egypte et bien d’autres. Qu’avec donc l’Angleterre comme avantage si distinctif qui permette ainsi à Tim de préféré cette minuscule île. Tout simplement parce qu’il n’était là que depuis quelques mois et que tous les bonheurs du monde l’avait touché. Il avait enfin la rencontre en cher et en os de Rebecca Tammer, sa correspondante dont il avait mainte et mainte fois lut avec avidité les lettres. Bien qu’il y soit renté avec réticence, l’Ordre est rapidement devenu une sorte de deuxième famille. Il avait retrouvé d’ancienne amante et repartageait des nuits d’ivresse, Elincia. Il se plaisait comme un poison dans l’eau dans sa nouvelle école, ses élèves étaient chers à son cœur et il était devenu rapidement un professeur adulé. Il s’était réconcillier avec ses parents et ainsi mit fin à plusieurs années de reniement mutuelle. Mais surtout, bien qu’il fasse partit des Mangemorts, il avait fait la rencontre de Jasper, son frère qu’il avait décidé par tous les moyens de sauver. Il se sentait enfin heureux et vivant...aprés toutes ses années. Dommage que ce ne soit que maintenant.
Tim donnait aux yeux de tous l’image d’un Don Juan, d’un fétard, d’un joyeux, d’un être sans soucis et sans malheur. Pourtant Tim gardait un secret. Personne de son entourage proche, mais vraiment personne ne savait que Tim allait plusieurs fois par mois à Saint Mangouste. Pourquoi une telle fréquentation de l’hôpital ? Tim était malade, très malade. Il avait une bien étrange maladie : la Nécromaticulose. Cette étrange maladie est très rare et ne s’attrape qu’en Egypte. Malheureusement pour lui, c’est là bas qu’il avait enseigner avant de venir sur cette île. Cette maladie était incurable pour les Médicomages. Ils ne pouvaient que diminuer la douleur. Les symptômes étaient étranges. Des crises espacés de douleur fulgurantes et de fatigues. Ces crises avec le temps sont à fréquencité plus rapproché et souvent mortelle. Pourtant, il existait de nombreux cas de rémission : un sur trois à vrai dire. Mais Tim avait peu d’espoir. Ces crises étaient de plus en plus rapproché et fortes. Maintenant, elle était de l’ordre de deux à trois fois par mois. Imaginez vous trois fois plusieurs de tortures en un mois et savoir que plus tard, ce serra pire, plus souvent et même peut être mortelle.
Il sortait d’un rendez vous avec un Médicomage de renom. Ce dernier lui avait donné une flopé de nouveaux médicaments dont les résultats face à cette maladie n’étaient qu’à l’état de prototype. Mais Tim n’avait rien à perdre. Il n’avait pas peur de la mort, il avait peur de faire souffrir les autres. Bizarre non ? Mourir, s’éteindre, disparaître, il s’en fichait. Mais rien que d’imaginer les gens pleurer sur sa tombe, les regrets envahirent les vivants, la peine dévaster ses proches. Il ne pouvait pas le supporter. Il avait attendu des heures dans une salle d’attente. Saint Mangouste était bondé ces temps ci. Pas étonnant vu la situation du pays. Il avait passez tout ce temps sa main cramponné à sa jambe, le pauvre, dans la crise de la veille, il se l’était frappé contre un meuble pour oublier la douleur de la maladie par celle du choc. La souffrance nous fait faire de drôle de chose parfois. Le Médicomage avait encore une fois essayé de le consoler, de le réconforter en lui disant que tout espoir n’était pas perdu, qu’il avait de nouveaux médicaments qui apparaissait, qu’il y avait des milliers de sorciers qui travaillent en ce moment même à l’élaboration d’un antidote, que les chances de rémission était plus que satisfaisant et encourageant. Mais rien n’y faisait. Tim avait peur et aucun espoir. Il repartait las de sa maladie, las de la vie, las de la douleur.
-Oups, pardonnez moi.
Tim était tellement bouleversé qu'il avait pousser sans faire exprés une Médicomage
Dernière édition par Tim Helbentaure le Ven 24 Juil - 2:51, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Ven 24 Juil - 2:09 | |
| Sainte Mangouste. Encore et toujours Sainte Mangouste. Ed venait de se faire passer un savon par le directeur des maladies magiques en raison de sa présence. N’était elle pas sensée fermer son cabinet et prendre une, deux voir trois semaines de vacances ? Théoriquement oui. Mais la rouquine n’en avait aucune envie et n’en ressentait aucun besoin. Elle avait l’habitude de prendre ses vacances quand elle en avait nécessité et pour les fêtes familiales, pas quand on le lui intimait ! Elle avait donc écouté avec un sourire désarmant le directeur et avait fini par lui demander de façon innocente s’il avait quelqu’un pour la remplacer. Elle venait tout de même trois fois par semaine, plus le planning familial, bien qu’elle ne l’assura plus autant qu’avant, ses obligations professionnelles l’obligeant à mettre cette activité bénévole de coté. La mécidomage savait parfaitement faire la part de ce qui était sacerdoce et de ce qui était dangereux pour ses patients. Et la elle n’était en aucun cas inapte au travail.
La rouqinomage s’était retournée pour plaisanter avec une collègue « Alors Ed ! Encore dans le bureau du pacha ? » « Que veux-tu ! il ne peut pas se passer de moi ! ». Ses dossiers de patients dans les bras, elle avançait donc d’un bon pas, quoique que distrait ; quand son épaule heurta quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Il fut d’ailleurs le premier à se rendre compte de la collision pendant que notre praticienne effectuait l’opération de rotation de la tête qui lui permettrait de voir a qui elle avait à faire. Ce n’était pas difficile de voir qu’il était un patientIL n’avait pas l’assurance du personnel médical, et les patients avaient toujours j’air de marcher dans une chapelle quand ils arpentaient les couloirs. Celui-ci avait en plus l’air de porter le monde sur ses épaules.
Ed changea ses dossiers de bras, affichant son chaud sourire, tout en appliquant un regard discret et clinique sur l’homme. Pas de plaies apparente, pas de gêne physique montrée, pas de bandage de maintient … il devait être sous traitement pour quelque maladie. Son examen avait à peine duré une seconde et n’avait en rien altéré sa bonne humeur. Son crédo était de toutes façon que pour guérir, il fallait être entouré de gens qui avait un karma heureux. Surtout quand on avait l’air d’être prêt à se jeter d’un pont.
- Je vous en prie ! A force de regarder derrière moi, je ne vois plus ce qu’il y a devant.
D’un coup de baguette, les dossiers décollèrent pour aller vivre leur vie de dossier ailleurs.
- Vous n’avez rien ?
Elle parlait bien sur suite à collision. Ed savait parfaitement qu’on ne venait pas ici par pur plaisir.
- je veux dire : je ne vous ai pas fait mal ?
Certaines maladies causaient des douleurs insupportables au moindre choc. Apparemment ce n’était pas le cas mais elle préférait s’en assurer.
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Ven 24 Juil - 2:48 | |
| Tim s’était tourné vers celle qu’il avait ainsi frappe de son épaule par inadvertance. Une vague écarlate ébloui ses yeux fatigués et il mit du temps avant de comprendre que cette couleur si brillante n’était autre que la chevelure de la Médicomage. Celle-ci lui adressa un sourire flamboyant. Tim n’aimait pas ce genre de sourire, en tout cas pas ici. Ce sourire, il avait toujours l’impression que le personnel était obligé de leur faire…par pitié. Celle-ci ne s’offusqua pas de la collision et répondit chaudement
- Je vous en prie ! A force de regarder derrière moi, je ne vois plus ce qu’il y a devant.
Elle avait sortit sa baguette et d’un coup sec les avaient envoyé dieu sait où. Tim était quand même impressionné. Comment pouvait-elle être aussi heureuse avec tous ses malades et ses blessés. Tim ne devait pas être beau à voir. Pourtant d’un naturel sourieur et charmeur, aujourd’hui il était livide comme un vampire et fatigué et déprimé comme un mourant.
- Vous n’avez rien ?
Tim avait une de ses envies de sortir quelques choses du genre « Non, rien, je suis juste mourant ». Mais il se retint se toutes ses forces. Ce n’était nullement la faute de la jeune femme si il était dans un tel état. La douleur vous donne souvent envie de la partager avec les autres. Mais Tim réussi à garder son calme. La belle rouquine reprit
- je veux dire : je ne vous ai pas fait mal ?
Tim répondit avec un sourire qui était l’ombre de l’habituel.
-Ne vous inquiétait pas pour moi. Il m’en faut plus pour me faire perdre pied. Par contre votre sourire est à tomber à la renverse. Je ne sais si j’aurais assez de force pour y résister.
Ah ! Tim repartait au galop. Toujours dragueur. Pourtant, il trouvait son approche trop direct, voir même vulgaire. La pauvre jeune femme devait se sentir géné. Etre ainsi abordé par un inconnuI. Il se reprit donc.
-Excusez moi, ce n’est pas gentlemen de ma part de m’adresser à vous de tel manière. J’ai dut surement vous offenser par mon approche incorrecte. Pardonnez-moi. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Ven 24 Juil - 15:21 | |
| L’homme n’avait vraiment pas l’air d’être dans son assiette. Le teint blafard, le regard éteint, il avait l’air de vouloir continuer à marcher jusqu'à ce que ses pieds soient usées jusqu’aux genoux et rester la ou il serait à ce moment la. Bref, il n’avait pas la pêche. Ce que la médicomage, du reste, pouvait comprendre. Quelque soit la maladie contractée, vu le cabinet d’où il sortait ce ne devait pas être drôle. Ce qui n’empêchait nullement la rouquine de sourire d’un sourire franc et doux.qui se relava d’un air mutin en entendant la plaisanterie du patient. C’était peut être l’ombre de ce qu’il était, mais elle n’arrivait pas à décider si en dehors de sa déprime il était charmeur ou plaisantin. Ed n’était cependant pas choquée le moins du monde. Elle en avait entendu de toutes les couleurs sur ses cheveux et sont sourire et n’allait surement pas s’offusquer qu’on lui dise qu’il était « a tomber à la renverse ». Rejetant s’une de ses mèches dans son dos en mode « parce que je le vaux bien », elle répondit du tac au tac .
- Mais non voyons. Tout le monde ici sait que mon sourire est absolument irrésistible. Sauf mon patron mais il insensible a la notion même de sourire.
Reprenant une attitude plus naturelle, et donc de nouveau un sourire doux, elle chassa d’un souffle le cheveu que son geste avait déplacé et qui venait lui chatouiller le nez.
- J’ai entendu moins poétique ne vous en faites pas. Tant que vous n’êtes pas transformé en parapluie au bureau des objets trouvés, c’est que le compliment est agréable à entendre.
De plus cela confirmait sa théorie. Un sourire et, même si ce n’était pas flagrant, les idées des patients passaient du noir au gris, ce qui était un pas déjà vers la guérison.
- Et puis ça m’a permis de voir le votre
IL n’y avait aucune tentative d’approche dans cette dernière remarque. Juste la déclaration d’un fait. De plus, même sous forme de fantôme, son sourire rendait l’homme sympathique.
- Je suis le docteur Applestorm. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Ven 24 Juil - 16:22 | |
| La jeune femme avait le sens de l’humour. Elle avait d’ailleurs répondu à l’approche de Tim de façon amusante.
-Mais non voyons. Tout le monde ici sait que mon sourire est absolument irrésistible. Sauf mon patron mais il insensible a la notion même de sourire.
De plus, lorsqu’il s’était excusé d’avoir été ainsi impolie, loin de l’avoir prit mal et dit toujours avec humour.
-J’ai entendu moins poétique ne vous en faites pas. Tant que vous n’êtes pas transformé en parapluie au bureau des objets trouvés, c’est que le compliment est agréable à entendre.
Tim ne put s’empêcher de sourire. Il est vrai qu’il se remettait généralement vite de ces états d’angoisse et de d’abattement mais la jeune demoiselle avait l’air aussi d’y être pour quelque chose.
-Et puis ça m’a permis de voir le votre
Le jeune homme resourit de plus belle. Se redressant un peu il regarda la Médicomage d’un regard qui disait « Merci". Celle-ci se présenta aussi
-Je suis le docteur Applestorm.
Comme ses vieilles habitudes, Matthieu répondit aussitôt avec un peu plus d’entrain.
-Enchanté, permettez de me présenter aussi. Je me nomme Tim Helbentaure, Professeur de Soin Au Créature Magique à l’école Poudlard.
Il s’était courbé lors de sa présentation et afficha un sourire rayonnant, cette fois plus habituel de normale.
-Alors vous êtes Médicomage, ca doit pas être facile vue les circonstances que subit votre pays. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Sam 25 Juil - 1:05 | |
| A sa boutade, l’homme avait semblé reprendre du poil de la bête. Dans le sens imagé bien sur. Il n’allait pas devenir une créature velue en pleine journée au cœur de Sainte Mangouste, ce ne serait pas sérieux bien que non dépourvu d’un certain intérêt du point de vue professionnel. IL s’était redressé, semblant la remercier du regard, et lui avait adressé un sourire rayonnant, sans doute plus proche de la vérité que la pale imitation précédente, se présentant par la meme occasion. Tim Helbentaure. Professeur à Poudlard. Et pas n’importe lequel, celui chargé du poste de Défense contre les Forces du Mal. A une époque, on avait dit que ce poste était maudit.
- Enchantée monsieur Helbentaure.
Un sourire en coin avait salué la réplique de Tim sur la difficulté d’être médecin par les temps obscurs.
- J’imagine qu’il n’est pas plus difficile de soigner des gens que de résister aux demandes des parents et des élèves inquiets, a poudlard, à chaque crise, les professeurs sont assiégés par les comités de parent d’élève.
Les parents voulaient mettre toutes les chances de leur coté, ce qui était normal. La présence de Dolores Ombrage au poste de professeur de DCFM avait d’ailleurs était décrié à ce sujet. SI certains avait décrété que le ministère savait ce qu’il faisait, une majorité certes silencieuse mais bel et bien présente s’était inquiété que leurs rejetons ne puissent apprendre les bases d’une défense efficace.
Si Ed était toujours souriante, la remarque lui avait en effet rappelé que dehors tout n’était pas aussi ordonné que dans cet hôpital ou dans son cabinet. Que des gens se battaient et tombaient. Mais qu’eux avaient rarement la chance de revenir ici pour y être soignés.
- Au risque de vous choquer, je dirai que nous n’avons pas assez de travail. Trop de gens n’ont pas le temps d’arriver à l’hôpital.
Un court moment, peut etre illusoire, l’inquiétude que nourrissait Ed pour l’avenir malgré son optimisme affiché sembla apparaitre dans son regard, vite chassé par le pétillement plus caractéristique de sa personnalité.
- Mais vous me semblez aller mieux que tout à l’heure. Pour me faire pardonner de ce malheureux incident, je vous invite à déguster avec moi ce breuvage mystérieux que la cantine de l’hôpital s’obstine à appeler « thé ». Rien que ça mériterait un groupe de recherche mais personne ne semble s’en étonner.
La encore il n’y avait dans la proposition de la rouquine rien d’autre qu’un marque de sympathie. De toutes façons, elle offrait du thé à tout le monde, consciente de sa propre dépendance à ce breuvage théiné.
- et nous fêterons le recul du nuage que vous trainez avec vous.
Toujours souriant, elle invita du geste l’homme dans une direction, lui laissance cependant le loisir de choisir … de s’échapper à une telle corvée.
- A moins que l’idée de prendre un thé dans un hopital avec un médecin qui porte le patronyme de tempête de pommes ne vous horrifie.
Cette fois, son regard comme son sourire était parfaitement amusés. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Sam 25 Juil - 11:00 | |
| Un petit sourire était apparut sur les lèvres de la jolie rousse lors de la remarque sur le travail abondant qu’elle devait accomplir. A cela, elle avait répondu
- J’imagine qu’il n’est pas plus difficile de soigner des gens que de résister aux demandes des parents et des élèves inquiets, a Poudlard, à chaque crise, les professeurs sont assiégés par les comités de parent d’élève.
-En effet, vous ne pouvez pas savoir le nombre de parents me demandant si toutes les mesures de sécurité pour protéger leurs enfants étaient prises. Il y en a même un qui m’a récemment demande ce qu’on avait contre les attaques de lapin garou, à part dans le Chicaneur, je n’ai jamais vu ou entendu un animal de la sorte. Enfin bref, on croirait qu’on laisse leurs enfants seuls dehors avec un panneau marqué « Tuer moi ». Mais enseigner et plus facile que soigner et exige moins de travail je pense.
A cela, la jeune rousse répondit.
- Au risque de vous choquer, je dirai que nous n’avons pas assez de travail. Trop de gens n’ont pas le temps d’arriver à l’hôpital.
Tim ne répondit rien, que pouvait-on répondre à cela. C’était une vérité gênante à laquelle on était impuissant. Voilà l’une des raisons pour laquelle Tim ne pourrait jamais faire un tel métier. Ne pas pouvoir guérir tout le monde, ne pas pouvoir aider, se sentir ainsi impuissant et inutile face à la mort de ses patients…trop dur à son goût.
- Mais vous me semblez aller mieux que tout à l’heure. Pour me faire pardonner de ce malheureux incident, je vous invite à déguster avec moi ce breuvage mystérieux que la cantine de l’hôpital s’obstine à appeler « thé ». Rien que ça mériterait un groupe de recherche mais personne ne semble s’en étonner.
Tim rit de bon cœur. Elle avait dut tempérament et de l’esprit, qualité de plus en plus rare vu les circonstances que traversaient le pays.
- et nous fêterons le recul du nuage que vous trainez avec vous.
C’est vrai que Tim se sentait un peu mieux. On va dire qu’au vu de ce que lui racontait son interlocutrice, Tim relativisait. Il était encore vivant, avec des amis, de la famille, un boulot qui aimait.
- A moins que l’idée de prendre un thé dans un hôpital avec un médecin qui porte le patronyme de tempête de pommes ne vous horrifie.
Tim ria de nouveau. «Tempête de pommes », quel surnom adorable ! Le Professeur devinait facilement l’origine d’un tel surnom. Il répondit donc chaleureusement.
-Volontiers, ce serrait pour moi un délice que de…m’aventurer avec vous à boire ce « Thé ». Les « tempête de pommes » ne m’effraie nullement, par contre les Médicomages…vous voudriez bien laisser votre arme de dissuasion et de destruction massive qu’est votre seringue ?
Il plaisantait bien sur et se dirigea vers l’unique ascenseur de l’hôpital accompagné de cette délicieuse dame qui l’accompagnait.
-Mais une muse comme vous doit quand même souvent partager le thé avec ces patients. Enfin, je pense, je ne vois pas comment ils pourraient résister à cette tentation infime qu’est de vous arrachez quelque minute de votre temps pour vous parler et vous admirez.
Toujours flatteur, un peu trop même. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Sam 25 Juil - 17:24 | |
| UN lapin garou … le chicaneur en avait effectivement fait tout un article au mlieu des ronflaks cornu et des l’invasion du ministère par des zoizourbes maléfiques. Restait à savoir ce qu’était un zoizourbe, mais la rouquine doutait meme que le rédacteur de l’article le sache. Cependant, il arrivait qu’une information réelle se cache dans les pages de ce journal farfelu. Et ça avait déjà été démontré. Ceci étant, comme 95% de la population, elle n’avouerait jamais qu’elle lisait une telle littérature. Sorcière hébdo ne faisait déjà pas sérieux alors le chicaneur …..
- On ne prend pas assez au sérieux les ravages d’une morsure de lapin garou et les effets dévastateurs de ces créatures sur … les champs de carottes.
Le rire du professeur raisonna soudain sous la voute de l’hopital, réellement amusé. Après le sourire, le rire était revenu. C’était pour ça qu’Ed aimait son métier. Pour voir renaitre des sourires, des rires et des vies. Fort heureusement, cela lui arrivait plus souvent que d’en voir s’éteindre. Elle remit une boucle rousse en place d’un geste discret tout en enregistrant la réponse positive et amusée de son invité. Elle lui indiqua donc la direction, alors que lui-même se mettait en marche vers l’ascenseur.
- Vous avez bien raison. Les médicomages sont une bande de joyeux farfelus qui passent leur temps à jouer aux fléchettes avec leur seringue. Il faut les éviter ils sont dangereux. D’ailleurs j’ai moi-même les miennes dans ma blouse.
Elle tapota sa poche comme si elle avait effectivement une demi-douzaine de seringues.
- Mais nous manquons de volontaires pour jouer avec nous. Ca vous tente ?
Elle aussi plaisantait bien évidemment. Elle tourna la tête vers son compagnon de thé, un sourcil ironiquement levé en le regardant.
- Monsieur Helbentaure, vous êtes un vilain flatteur et je vous soupçonne de dire ça à toutes les femmes que vous rencontrez histoire de vous faire offrir le thé. Mais je m’interroge sur le fait que la tentation soit infime. Aurais je perdu de mon charme ou seriez vous insensible ?
La médicomage avait souvent eu à faire à des charmeurs, ratés ou pas. Son sourire ouvert, ses cheveux roux, tout concourait à la faire remarquer à l’hôpital, et les gens prenaient spontanément contact avec elle parce qu’elle leur apparaissait plus humaine. Il était d’ailleurs à noter que dans le genre flatteur, celui-ci était du genre charmeur, et qu’il le savait. Il savait également en jouer et Ed répondait autant par amusement que par habitude, sans jamais se montrer méchante. 10 ans plus tot, il aurait sans doute reçu une remarque acide, mais avec le temps ce genre de conversation lui était devenu naturel.
- Vous allez me faire rougir. Et si vous me faites rougir au milieu des couloirs blancs avec cette masse de cheveux roux, vous serez obligé de prendre rendez vous chez l’ophtalmologiste dans pas longtemps.
Son sourire se mua en sourire en coin alors que l’ascenseur venait de lui-même. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Lun 27 Juil - 22:40 | |
| A sa plaisanterie, la Médicomage avait répondu avec tout autant d’humour que Tim, si ce n’est plus.
- Vous avez bien raison. Les médicomages sont une bande de joyeux farfelus qui passent leur temps à jouer aux fléchettes avec leur seringue. Il faut les éviter ils sont dangereux. D’ailleurs j’ai moi-même les miennes dans ma blouse. Mais nous manquons de volontaires pour jouer avec nous. Ca vous tente ?
Tim un peu plus rayonnant de minute en minute dit
-Non merci, j’ai vu assez de seringue pour cette vie et pour toutes les autres d’ailleurs.
Puis, quand Tim l’avait flatté, celle-ci répondit
- Monsieur Helbentaure, vous êtes un vilain flatteur et je vous soupçonne de dire ça à toutes les femmes que vous rencontrez histoire de vous faire offrir le thé. Mais je m’interroge sur le fait que la tentation soit infime. Aurais je perdu de mon charme ou seriez vous insensible ?
Tim dans un sourire charmeur répondit comme ci sa question était prévue
-Je voulais dire que prendre le thé est infime par rapport à ce que l’on aimerait faire avec vous. C’est ce contentais de peu quand on désire plus, c’est demander à un grand artiste de dessiner sur une feuille de deux centimètres carré…une offense pour vous et un manque pour eux.
- Vous allez me faire rougir. Et si vous me faites rougir au milieu des couloirs blancs avec cette masse de cheveux roux, vous serez obligé de prendre rendez vous chez l’ophtalmologiste dans pas longtemps.
-Ce serrait une victoire personnel que d’avoir réussi un tel miracle que de vous toucher avec des flatteries certes osée mais pas d’dépourvu de vérité. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mar 28 Juil - 2:20 | |
| Ed jeta au flatteur, qui semblait décidemment oublier que 3 minutes plus tot il était au bord de la déprime, un regard particulièrement amusé. Elle finit par éclater de rire alors que l’ascenseur ouvrait ses portes et les emmenait vers le centre culinaire de l’hôpital. Si elle l’avait mieux connu, elle aurait sans doute demandé ce qu’il « voulait faire avec elle ». Elle connaissait déjà la réponse de certains de ses collègues, plus ou moins fine, et de ses amis, certains ayant émis l’idée de faire de la compote de pomme, d’autres de la faire taire d’un sort définitif, mais tout était au troisième degré. Elle ne doutait pas de la plaisanterie contenue dans ce que lui avait dit Tim, mais s’interrogeait sur le double sens, se demandant s’il s’en rendait compte. Sans doute que oui. Il était visiblement un habitué des numéros de charme, et ce genre de remarque ne devait pas lui échapper innocemment, bien que la suite le fut.
- Ce ne sont donc que des flatteries et non des vérités ? Monsieur Helbentaure, vous venez de briser mon égo en mille morceaux. J’espérais tellement que c’était mon indicible charme qui jouait dans toute sa splendeur et non une réalité magnifiées !
Son sourire était à présent entre ironique et amusé, s’accordant parfaitement avec une fausse attitude outragée.
Mais la cabine s’arrêtait et les portes s’ouvrirent. Ed plongea sa main dans sa poche et en tira un sachet de coton finement tissé contenant des herbes aromatiques.
- Si vous ne voulez pas être dégouté à jamais du thé, je vous conseille de prendre ceci à la place de ce qu’ils proposent. Composition maison : thé noir, vanille et jasmin.
Un autre sachet de thé sorti de sa poche pendant qu’elle saluait l’employé.
- Bonjour doc’ Pomme. Comme d’habitude ?
- Comme d’habitude Jim ! vous mettrez la notre de monsieur Helbentaure sur mon ardoise.
- Pas de problème Doc’ !
Jim travaillait la depuis prés de 30 ans. Il connaissait tous les médecin, infirmier, malades de Sainte mangouste et leurs préférences. Il tentait de les contenter au mieux. Il était déjà la quand Ed était arrivée interne, et il y serait probablement quand elle partirait à la retraite. Jim n’était pas du genre a s’arrêter. Il déposa sur un plateau une tasse d’eau frissonnante et un sachet de thé, faisant un clin d’œil a la rouquine, et une assiette de gely’o de couleur verte avant de se tourner vers l’homme qui accompagnait la médicomage. Il ne le connaissait pas, c’était qu’il n’avait pas du faire de séjour. Il devait être en visite. Jim attendit donc la commande. La rouquine se tourna vers son invité avec un sourire en coin
- A moins que vous ne préfériez le café mais je vous préviens, c'est encore pire
Ce faisant gentiment éjecter sous la menace d'une louche qui avait servi a disposer la gelée translucide par Jim, Ed investit une table près d’une fenêtre éclairée par un paysage certes magnifique mais totalement magique. L’hôpital n’avait pas de d’ouvertures exterieure. Pourtant, si on ouvrait la fenêtre, on sentait le vent, les odeurs et le regard portait à l’ infini dans toutes les directions. La magie avait du bon. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mar 28 Juil - 13:12 | |
| - Ce ne sont donc que des flatteries et non des vérités ? Monsieur Helbentaure, vous venez de briser mon égo en mille morceaux. J’espérais tellement que c’était mon indicible charme qui jouait dans toute sa splendeur et non une réalité magnifiées !
- La flatterie est un mélange de vérité et de désir de faire plaisir. Je ne fais donc qu’accentuer des faits que vous avez tout en essayant de montrer mon attention a essayer de vous faire plaisir.
Son sourire moqueur était rayonnant. Etait-ce pour ses capacités en médecine ou pour son entrain contagieux qu’on l’avait embauché ici ? Une personne qui avait autant d’humour et de sympathie était une bénédiction pour cet hôpital souvent trop triste et terne. Quand ils rentrèrent dans la cabine de l’ascenseur, la jolie rouquine lui passa un sachet de thé tout en lui disant
- Si vous ne voulez pas être dégouté à jamais du thé, je vous conseille de prendre ceci à la place de ce qu’ils proposent. Composition maison : thé noir, vanille et jasmin.
-Je suis certes un homme aventureux mais je crois que je vais quand même accepter votre offre. Vu la réputation du thé, il doit surement y avoir des raisons que je ne veux pas expérimenter.
Sortit de la cabine, une conversation mondaine se fit entre un employé et celle qui l’accompagné. Décidemment, la jeune femme avait l’air d’être apprécié ici.
- A moins que vous ne préfériez le café mais je vous préviens, c'est encore pire
-Euh non merci, je vais me contenter du thé de Mademoiselle Applestorm.
Il trouvait bizarre d’appeler quelqu’un par son nom et non par son prénom. Cela donnait un éloignement entre eux que Tim n’aimait pas. Ce dernier aimait le contact or appeler quelqu’un par son nom, c’est déjà poser un mu entre lui et l’autre. Mais il ne pouvait pas faire autrement, ne connaissant pas le nom de la jeune femme. Il avait aussi dit Mademoiselle comme cela, espérant qu’il n’aurait pas dut dire Madame. Le vieil employé se retira pour amener les commandes et Tim regardait dans la salle. Des malades et leurs familles étaient assit à certaines tables, tous gris et triste.
-Comment arrivez-vous à supporter cette tristesse ambiante sans même être affecté ? |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mar 28 Juil - 17:26 | |
| - Appelez-moi Edwyna, il y a tellement peu de gens qui le font que ça me changera agréablement. De plus je déteste prendre le thé dans une ambiance trop sérieuse. La pause thé doit être un moment de détente.
L’homme lui était décidément sympathique, et elle sacrifiait a la mode anglo saxonne exacerbée outre Atlantique de donner son prénom rapidement. Mais il faut l’avouer, peu de gens l’appelaient encore Edwyna. La plupart des gens qu’elle connaissait l’appelaient simplement Ed ou lui donnaient le sobriquet de Pomme. A l’ecole, ca l’avait gené. Une élève que tout le monde appelle Pomme dans les couloirs ne faisait surement pas sérieux, surtout pour une serpentard défendant sa réputation comme elle le faisait. A présent cependant, elle n’acceptait ce surnom que d’un certain nombre de personne dont elle savait que ce n’était rien d’autre qu’un surnom gentil.
Le regard de Tim avait fait le tour de la salle et des familles qui y étaient attablées, certaines avec des patients de l’hôpital, d’autre en attente d’un diagnostic. Cela semblait faire forte impression au professeur. Le nuage s’était éloigné, mais il était toujours la. La médicomage sourit de nouveau, mais d’un sourire différent, plus lointain, avec quelque chose de bienveillant. Un peu comme une mère surveillant ses enfants.
- Ce n’est pas le cas. Nous en sommes tous affectés, mais notre réaction est différente. Nous avons ici des malades atteints de toutes sortes de traumatismes ou pathologies. Mais quelque soit la cause de leur présence ici, les patients ont le droit de ne pas se sentir enfoncés dans leur inquiétude.
La rouquine poussa sa cuillère dans la gelée verte et en sorti une bouchée qu’elle avala.
- Quand je suis arrivée ici, je n’était encore qu’élève en magicomagie, il y avait un vieil homme atteint d’une maladie incurable. IL allait sur ses 110 ans et ne pouvait qu’a peine bouger. J’osais à peine entrer dans sa chambre tant il me faisait de la peine à voir et tant je me sentais tout à fait impuissante à le soulager. Il était condamné, nous le savions et lui aussi. Mais je n’avais jamais vu quelqu’un aimer autant la vie et ne pas avoir peur de ce qui allait arriver, quoi que ce soit.
Une gorgée de thé.
- Un jour, il m’a simplement appelée et demandé mon plus beau sourire, en me sortant la blague la plus vaseuse que j’ai jamais entendue. Ca m’a fait éclater de rire. Quand je me suis excusée, il m’a répondu que c’était ça qu’il voulait. Pas des mines d’enterrement ni des sourires factices, et qu’il avait moins mal face à de vrais sourires.. Son destin était scellé par la maladie mais je me suis rappelé par la suite de ce qu’il m’avait dit. Si on laisse les malades plonger dans leur peur de la maladie, ils ne guériront jamais. J’en suis venue à ce métier pour soigner les gens, adoucir leurs douleurs. La première victoire sur la maladie, c’est que les patients aient envie et la force de la combattre.
Elle le désigna de sa cuillère.
- Un peu comme vous. Tout a l’heure a l’étage vous étiez morose, et à présent vous me faite une démonstration de votre indéniable charme. A quel moment vous êtes vous senti mieux ? Ne vous y trompez pas, je vous forcerai à prendre votre traitement s’il le fallait. Mais le fait de savoir que la vie vous entoure toujours et qu’elle est belle est malgré tout un atout pour une guérison plus rapide.
Ed avait une gamme de sourire très large, de moqueur à angélique, mais celui qu’elle afficha pour terminer son discours était simplement gentil.
- Et aussi, j’aime voir les gens heureux. A la votre !
Elle leva sa tasse de thé et en bu une nouvelle gorgée. La médicomage n’avait pas demandé la nature de la visite de son compagnon de thé. Elle ne pouvait se le permettre d’une part par respect pour son confrère, d’autre part parce que c’était à lui d’en parler s’il le voulait, et parce qu’elle savait la bonne humeur de Tim était aussi du au fait qu’il avait momentanément mis de coté ce qui le rongeait. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mer 29 Juil - 0:18 | |
| - Appelez-moi Edwyna, il y a tellement peu de gens qui le font que ça me changera agréablement. De plus je déteste prendre le thé dans une ambiance trop sérieuse. La pause thé doit être un moment de détente.
-C’est tout à fait vrai.
Quand Tim avait posé cette question tout à fait gênante, troublante peux être, Ed avait sourit cette fois avec plus de protection et de sérénité que les autres sourires qu’elle avait offert à Tim auparavant. Elle lui avait tout bonnement répondu
- Ce n’est pas le cas. Nous en sommes tous affectés, mais notre réaction est différente. Nous avons ici des malades atteints de toutes sortes de traumatismes ou pathologies. Mais quelque soit la cause de leur présence ici, les patients ont le droit de ne pas se sentir enfoncés dans leur inquiétude.
C’est vrai, quel courage que de résister ainsi au malheur et à la tristesse des patients et ainsi les tirer vers le sourire. Il est bien plus dur de faire rire un homme triste que de faire pleurer un homme heureux. Tim n’aurait pas un tel courage. Il préférait cent fois affronter des créatures sauvages et meurtrières que de voir la mélancolie à l’état pire qui circule dans les couloirs de cet hôpital.
-Vous avez vraiment beaucoup de courage et de volonté pour faire cela, félicitation.
Elle reprit ensuite une anecdote.
- Quand je suis arrivée ici, je n’étais encore qu’élève en magicomagie, il y avait un vieil homme atteint d’une maladie incurable. IL allait sur ses 110 ans et ne pouvait qu’a peine bouger. J’osais à peine entrer dans sa chambre tant il me faisait de la peine à voir et tant je me sentais tout à fait impuissante à le soulager. Il était condamné, nous le savions et lui aussi. Mais je n’avais jamais vu quelqu’un aimer autant la vie et ne pas avoir peur de ce qui allait arriver, quoi que ce soit. Un jour, il m’a simplement appelée et demandé mon plus beau sourire, en me sortant la blague la plus vaseuse que j’ai jamais entendue. Ca m’a fait éclater de rire. Quand je me suis excusée, il m’a répondu que c’était ça qu’il voulait. Pas des mines d’enterrement ni des sourires factices, et qu’il avait moins mal face à de vrais sourires… Son destin était scellé par la maladie mais je me suis rappelé par la suite de ce qu’il m’avait dit. Si on laisse les malades plonger dans leur peur de la maladie, ils ne guériront jamais. J’en suis venue à ce métier pour soigner les gens, adoucir leurs douleurs. La première victoire sur la maladie, c’est que les patients aient envie et la force de la combattre.
Tim avait les larmes aux yeux. Cette histoire était certes belle mais à l’inverse du vieil homme, Tim avait peur de ce qui suivait et les sourires étaient une maigre consolation. Il souriait pour autant, demain sa tristesse ne se verrais plus sur son visage…jusqu’à la prochaine crise. Pourquoi ? Tim avait horreur de la pitié, de la compassion. Il se sentait faible, démunit. Les regards réconfortants, les sourires chaleureux étaient des vraies plaies pour lui. C’est pourquoi il souriait pour que les autres soient qu’il aille bien, il riait pour que les gens soient rassuré, il était débordant de vie pour que les autres ne s’inquiètent pas. Il charmait pour se faire aimer, car lui, ne s’aimait pas. Toute sa vie ne fut qu’une représentation théâtrale pour que les autres l’aiment et ne s’inquiètent pas. Mais Edwyna reprit sans avoir l’air de remarquer les réflexions de Tim.
- Un peu comme vous. Tout a l’heure a l’étage vous étiez morose, et à présent vous me faite une démonstration de votre indéniable charme. A quel moment vous êtes vous senti mieux ? Ne vous y trompez pas, je vous forcerai à prendre votre traitement s’il le fallait. Mais le fait de savoir que la vie vous entoure toujours et qu’elle est belle est malgré tout un atout pour une guérison plus rapide. Et aussi, j’aime voir les gens heureux. A la votre !
Il laissa boire Edwyna et attendit qu’elle repose son verre avant de répondre
-La vie pour moi, c’est comme une partie de poker. On a un jeu dés le départ, il faut bluffer, miser, croire en la victoire, mesuré ses efforts, savoir tout lancé sur un coup de tête s’il le faut. J’ai pas mal bluffé ces temps ci. Et malgré le fait que j’aime le poker, j’ai l’impression que mon jeu est trop faible pour continuer la partie.
Métaphore peut être pitoyable mais certainement vrai. Tim n’avait plus le courage de croire et de lutter. Et même s’il le cherchait, même s’il réunissait le plus d’espoir et d’énergie, il sentait que tout serait balayé à la prochaine crise de douleur…il n’avait personne pour l’aider. Tim était toujours accompagné de gens mais personne n’était véritablement proche de lui. Tout le monde connaissait son nom, personne son véritable caractère.
-Mais bon, ainsi est faite la vie. Et je ne regrette rien, enfin presque rien. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mer 29 Juil - 19:33 | |
| Ed haussa (gracieusement !) les épaule avec un sourire. Mais elle n’était pas du genre à sourire sur commande. Elle souriait parce qu’elle en avait envie L’homme en face d’elle n’en avait plus envie ? Elle sourirait pour deux.
- Alors trichez. Posez vos cartes et sortez votre joker de votre manche. Je ne sais pas contre qui vous jouez, mais avoir deux ou trois cartes cachées c’est toujours pratique.
Un éclair amusé passa dans le regard de la rouquine.
- Demandez à mes partenaires de jeu pendant mes études ! ils se demandent toujours ou je cachais les miennes.
Des souvenirs ordinaires. De bon moments passés avec des amis, c’était quelque chose qui restait dans la mémoire. Ed ne s’estimait pas courageuse. En revanche elle savait ce qu’elle avait à faire.
- Vous avez encore de belles parties a jouer monsieur Helbentaure. Et plein d’as à cacher dans vos manches. Buvez donc votre thé.
Elle accompagna sa recommandation d’un exemple en buvant le sien. Tim avait plus besoin d’un thé, et d’un ami. Elle ne pouvait que lui offrir le thé.
- Je ne sais pas pourquoi vous aviez rendez vous, mais je suis sure d’une chose. Vous avez largement la force d’y faire face. On en reparlera dans 20 ans et vous verrez que j’ai raison. A la votre et à la mienne !
Elle leva sa tasse pour porter un toast à cette prophécie, bien décidée a ne pas lui laisser le choix. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Jeu 30 Juil - 15:45 | |
| Mais la Médicomage n’avait pas l’air d’apprécier le pessimisme du jeune homme. Elle essaya avec entrain de poursuivre la métaphore filée de Tim tout en voulant lui remonter le moral.
- Alors trichez. Posez vos cartes et sortez votre joker de votre manche. Je ne sais pas contre qui vous jouez, mais avoir deux ou trois cartes cachées c’est toujours pratique. Demandez à mes partenaires de jeu pendant mes études ! ils se demandent toujours ou je cachais les miennes. Vous avez encore de belles parties a jouer monsieur Helbentaure. Et plein d’as à cacher dans vos manches. Buvez donc votre thé.
Trichez et berné la mort ? Tant d’homme avait essayé et s’y était cassé les dents. Et bizarrement, Tim n’avait même pas envie d’essayer. Pourquoi combattre l’inévitable ? Il est moins vain d’attendre son trépas que d’essayer de s’y soustraire. Mais en même temps, Edwyna ne connaissait pas la maladie dont souffrait Tim…et s’était tant mieux. La plupart des gens voit le condamnés comme des pestiférés ou à l’inverse comme des martyre. Or Tim voulait ni qu’on le plaigne, ni qu’on l’évite. Tim but une gorgée du breuvage, muet au soutien de la belle rousse.
- Je ne sais pas pourquoi vous aviez rendez vous, mais je suis sure d’une chose. Vous avez largement la force d’y faire face. On en reparlera dans 20 ans et vous verrez que j’ai raison. A la votre et à la mienne !
Vingt ans ? Pas sur que le jeune homme vive jusque là. Avec sa maladie, la période trouble que l’on vit et son métier, ce serrait du domaine du miracle s’il tenait autant d’année. Mais il ne rétorqua pas et dit avec charme essayant ainsi de changer de sujet.
-J’espère que je ne devrais quand même pas attendre vingt ans pour vous revoir et vous reparler. Ce serrait ma foi pour moi fort regrettable. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Ven 31 Juil - 22:03 | |
| Ed le menaça de son index, prenant un air faussement dangereux, ses grand yeux noisette s’étrécissant et ses lèvres formant une moue mécontente.
- Monsieur Helbentaure , si vous ne prenez pas ici l’engagement de m’y retrouver dans 20 ans pour partager une gely-o et un thé, je ne vous adresse même plus la parole.
Elle ponctua cette déclaration d’un petit signe de tête décidé avant de reprendre son sourire habituel. Le changement de conversation ne lui avait pas échappé, non plus que sa signification. Il avait renoncé. Sa vie ne lui semblait plus que comme un délai que chaque jour amputait de quelques heures. Et ça la peinait. Non pas par pitié, elle était assez bien placée pour savoir que la mort était ineluctable, et parfois arrivait beaucoup trop tot, mais parce qu’en renonçant ainsi, il renonçait aussi à tout un tas de chose que la vie lui offrait encore. Son sourire se fit plus encourageant, alors que sa façon de parler se faisait plus douce.
- Vous ne devez jamais laisser tomber Tim.
Elle avait utilisé le prénom qu’il lui avait révélé, donnant ainsi un coté plus personnel à leur discussion. La encore, il n’y avait aucune pitié dans son ton. Elle voulait juste l’encourager a continuer à se battre.
- la magie et la médecine ont ceci d’extraordinaire que personne ne peut dire ce qui est possible ou pas. Ni ce que sera demain. Vous avez encore de belles et longues années devant vous. Il ne tient qu’a vous de ne pas les repousser. Que vous soyez la ou pas, moi j’y serai. Dans 20 ans je vous attendrai ici, avec un thé à la vanille.
Elle lui servit un sourire de madone, avant de revenir à quelque chose de plus amusé.
- Et il est très impoli de ne pas venir quand une dame vous invite. Et pour vous donner un avant gout de la discussion que nous aurons alors, je vous permets de choisir la date à laquelle vous m’inviterez dans un restaurant … disons italien. Ca vous va ?
Ne vous y trompez pas, il ne s’agissait en aucun cas tentative d’approche te type drague. Il était sympathique, et Ed était toute prête à lui offrir son amitié. De plus, elle n’avait pas peur des inconnus. Elle savait pouvoir faire face à la plupart des cas. S’il se méprenait sur ses intentions, elle saurait les lui expliquer. En attendant, elle ne proposait rien d’autre qu’un diner ou il pourrait discuter avec quelqu’un qui ignorait tout de son état et ne le jugerait donc pas sur ce facteur.
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Ven 31 Juil - 23:13 | |
| Décidemment, la résignation de Tim n’était vraiment pas au goût d’Edwyna. Elle était décidée à essayer de le remotiver.
- Monsieur Helbentaure , si vous ne prenez pas ici l’engagement de m’y retrouver dans 20 ans pour partager une gely-o et un thé, je ne vous adresse même plus la parole. Vous ne devez jamais laisser tomber Tim. La magie et la médecine ont ceci d’extraordinaire que personne ne peut dire ce qui est possible ou pas. Ni ce que sera demain. Vous avez encore de belles et longues années devant vous. Il ne tient qu’a vous de ne pas les repousser. Que vous soyez la ou pas, moi j’y serai. Dans 20 ans je vous attendrai ici, avec un thé à la vanille
Les discours habituels. En même temps, on ne va pas dire : « C’est bête vieux, t’es condamné. A ta place, je me suiciderais tout de suite ». Mais bon, c’était l’attention qui compte. Et Tim sourit comme un remercîment aux encouragements de la jeune rousse. Mais celle-ci ne s’arrêta pas en si bon chemin. Comme si cela pouvait être une aide et une raison pour que Tim apprécie la vie. Edwyna rajouta
- Et il est très impoli de ne pas venir quand une dame vous invite. Et pour vous donner un avant gout de la discussion que nous aurons alors, je vous permets de choisir la date à laquelle vous m’inviterez dans un restaurant … disons italien. Ca vous va ?
Tim lui adressa son plus franc sourire et répondit.
-Ce serrait un honneur. Que diriez-vous du restaurant « Rocco et Tony » ? 22 rue du Strominger à Londres du côté Moldu ?
Tim aimait bien aller du côté Moldu. Il trouvait que dans bien des domaines comme dans la cuisine, il surpassait les sorciers.
-En tout bien tout honneur bien sur ! |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Lun 3 Aoû - 18:44 | |
| - Je n'en attendais pas moins de vous.
la medicomage termina son thé avec un sourire amusé. En général elle ne se trompait pas (trop) sur les gens, et Tim lui avait fait bonne impression. de plus, elle ne savait pas trop s'il était charmeur par plaisir de charmer ou s'il s'amusait à collectionner les conquêtes, mais elle penchait pour la première solution.
- Le côté moldu est une excellente idée. IL y a longtemps que je n'y ai pas mis les pieds et la dernière fois c'était pour trouver des anesthésiques et des compresses. Extrêmement pratiques, mais ne le dites pas à mon chef de service il considererait ça comme une hérésie. pour lui seule la magie est efficace.
Elle reposa sa cuillère dans ce qui restait de sa gelée, posa son menton sur une main en coupe et regarda l'homme qui lui faisait face. Elle arrivait souvent à juger les gens, mais Tim restait un mystère sur plusieurs point. Elle avait l'impression qu'il courait dans une fuite en avant qui le laissait sur les rotule, et que son caractère affable en était un paravent. Il n'avait quasiment pas laissé paraitre sa ... comment le qualifier ... tristesse? détresse? désespoir? en tout cas ce qui faisait qu'elle l'avait invité à prendre un thé, depuis qu'ils avait gagné l'ascenseur et pourtant elle sentait que c'était toujours la, systématiquement évité. Sauf une fois, mais il avait presque tout de suite saisi la perche tendue pour le dissimuler. C'était aussi un peu sa faute à elle, elle en convenait.
- Je ne sais quoi penser de vous monsieur Helbentaure. Mais une chose est certaine, vous avez bon gout! Cependant je n'arrive pas à savoir ou est le naturel et ou est la dissimulation chez vous. Ne vous méprenez pas, il n'y a aucune connotation négative dans ce que je dis.
Un peu directe? sans doute. En même temps c'était aussi son travail. Elle leva un petit sourire en coin.
- J'aimerai juste être certaine de ne pas voir ce petit coté amer dans votre regard. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mar 4 Aoû - 21:24 | |
| - Je n'en attendais pas moins de vous.
La jeune rousse bu la dernière gorgée de son verre. Tim était assez amusé de voir la médicomage parlait ainsi. Il ne savait pas trop si son invitassion tenait de la pitié, de la compassion ou du désir der le revoir. Il n'avait pas l'air de lui déplaire, mais elle n'avait pas l'air non plus d'être fasciné, alors pourquoi une telle invitation ? Juste pour lui remonter le moral ? Edwyna n'était vraiment pas une femme quelconque. Elle était...différente. La plupart du temps, en restant modeste, Tim arrivait à cerner les grandes lignes de caractére et de comportement de celle qui se tennait face à lui. Mais la belle médicomage était l'excepssion qui confirmait la régle. Celle ci reprit
- Le côté moldu est une excellente idée. IL y a longtemps que je n'y ai pas mis les pieds et la dernière fois c'était pour trouver des anesthésiques et des compresses. Extrêmement pratiques, mais ne le dites pas à mon chef de service il considererait ça comme une hérésie. pour lui seule la magie est efficace.
Tim sourit et répondit
-C'est celà le plus grand défaut des sorciers je pense. Croire qu'on est en tout point supérieur aux Moldus. Mais dans bien des domaines, ils nous dépassent : les arts, la cuisine, les losirs...les relations humaines. La magie nous donnes certes un avantage mais pas tous. Pour ce qui est de relever les manchesd et de faire preuve de persévérence, de travail, d'humilité et d'ingéniosité, ils nous surpassent. Les sorciers confient bien trop leurs vie à la magie.
Celà faisait une peu donneur de lecon son sermont mais il le pensait vraiment. Ce constat était malheureusement trop vrai à ses yeux.
- Je ne sais quoi penser de vous monsieur Helbentaure. Mais une chose est certaine, vous avez bon gout! Cependant je n'arrive pas à savoir ou est le naturel et ou est la dissimulation chez vous. Ne vous méprenez pas, il n'y a aucune connotation négative dans ce que je dis. J'aimerai juste être certaine de ne pas voir ce petit coté amer dans votre regard.
-Ce petit côté amer ? Nous l'avons tous. Nous sommes tous des illussionistes en puissance. Personne ne peut connaître un homme en entier même pas lui. La nature d el'homme est faite de tel facon qu'il cache perpetuellement sa personnalité : que ce soit aux autres qu'à lui même.
Tim termina en une longue gorgée son breuvage avant de reprendre.
-Mais bon, la question n'est pas là. Et ce n'est pas nous qui percerons les mystéres de l'être humain. Et heureusement, l'homme serait bien vide sinon.
Tim jeta un regard à l'horloge accroché au dessus du comptoir pour passer commande et se releva aussitôt.
-Je suis désolé de vous quitter ainsi mais je suis affreusement en retard et mes cours m'attendent. Je vous revoit donc à notre rendez-vous...j'attendrais ce soir avec impatience. |
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| Sujet: Re: Tracas pas si petit que ca (Edl) Mar 11 Aoû - 18:54 | |
| Ed leva un sourire de Joconde en entendant l’avis du professeur sur les moldus. Elle-même n’avait pour eux aucun mépris, mais pas plus d’admiration. Ils vivaient dans leur monde, elle vivait dans le sien. Par obligation, les mondes se croisaient. Et certaines de leurs qualités étaient reconnues d’un coté alors que l’autre avait oublié l’existence de leurs voisins. La rouquine ne se mêlait qu’occasionnellement aux moldus, mais savait que certains sorciers leurs vouaient une véritable admiration. Pourtant ils n’avaient fait que s’adapter à une situation.
- Je ne crois pas que tout ce qui est spirituel soit vraiment dépassé d’un coté ou de l’autre. Coté humilité non plus. Mais je vous accorde qu’ils sont ingénieux pour pallier à l’absence de la magie et ont pensé a des combinaisons pour le moins efficace.
Après des considérations philosophiques sur la nature de l’homme, Tim eut l’air de se rendre compte du temps qui passait et se leva, comme monté sur ressorts. Visiblement il avait oublié un ou deux détails en cours de discussion, comme le fait qu’il devait donner des cours. La medicomage inclina la tête en signe de compréhension.
- Je vous en pris ! je dois moi-même avoir une demi-douzaine de visites à effectuer. A ce soir monsieur Helbentaure ! et bon courage avec ces chères tetes blondes !
Le professeur quitta donc la salle de réfection et Ed fit de même. |
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