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 Chagrin et réconfort au prés de sa défunte mère (Fe Sujet à message unique)

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Chagrin et réconfort au prés de sa défunte mère (Fe Sujet à message unique) Empty
MessageSujet: Chagrin et réconfort au prés de sa défunte mère (Fe Sujet à message unique)   Chagrin et réconfort au prés de sa défunte mère (Fe Sujet à message unique) Play211Lun 1 Juin - 19:09

Le week-end se finissait sur un lundi férié, le soleil allait bientôt se coucher et le cimetière était presqu’entièrement vide. Quelques personnes encore déposaient des fleurs ou se tenait immobiles devant la plaque de ceux qu’il venait voir. Un silence religieux était présent, cassé de temps à autre par quelques bruits de pas ou cris d’oiseaux isolés.
De ce décor triste, Matthieu apparut devant le portail rouillé. Il tenait à la main un bouquet de rose blanche, les fleurs préférés de sa mère et était vêtu tout de noir. Il avança à pas lent entre les allées des tombes à la recherche de celle à qu’il apportait des fleurs. Scrutant les tombes à la recherche du nom familier, il jetait des regards à toutes les tombes et lut les mots gravés dans la pierre. Combien de larmes ont été versées sur ses pierres ? Combien de fleurs ont été posées sur ses tombes ? Combien d’être-chers ont été arraché à leurs proches par les griffes de la mort ? Combien d’autres encore viendront tenir compagnie à ceux déjà présents ? La mort, toujours la mort, rien que la mort, le monde était peuplé de drames et de tragédies, de meurtres et de morts naturelles. Quand bien même les individus se séparent en groupe tel que les sorciers d’un côté et les Moldus de l’autre, les Sang pures d’une part et les Nés Moldus de l’autre, tous auront la même fin. Pourquoi l’homme essayait toujours ainsi de diviser des autres alors qu’ils ont la même destination : allongé dans une tombe, ensevelit dans un trou fraichement préparé, n’ayant comme seule preuve de leurs existences dans le temps qu’une tombe délabrée et des souvenirs qui disparaissent.
Enfin, il trouva ce qu’il était venu chercher. Une tombe ressente était posé dans le coin droit du cimetière avec gravé sur la plaque : « Brenel Yunalesqua, née le 11 Juin 1964, avec un sourire tu es née et tu en as fait ton leitmotiv ». Il posa les roses sur la tombe à côté d’un autre bouquet de ces mêmes roses, surement posé la veille par son père, et dit calmement à lui-même


-Des roses blanches, comme tu les aimes.

Il se redressa et regarda la photo de sa mère incrusté dans la pierre. Il avait oublié à quel point elle était jolie. Elle avait des cheveux noirs de jet comme ceux de Matthieu et aussi les mêmes yeux asiatiques et noirs foncés que celui-ci. Cependant son regard, loin d’être aussi froids et impassibles que ceux de son fils, était doux et chaleureux. Elle arborait un sourire, toujours le même, il était figé à elle et Matthieu avait du mal à se rappeler d’elle sans ce dernier sauf peut être le jour où…

-Je suis désolé de ne venir qu’aujourd’hui mais Père et moi sommes…fâchés. Enfin, je veux dire plutôt qu’il est furieux contre moi.

Il baissa la tête et reprit

-Il m’en veut de n’avoir pas…de ne pas être…

Les larmes coulèrent de suite. Il le savait et l’avait toujours su qu’il déverserait ses pleurs seulement maintenant. Il avait passé ses plusieurs mois à ne verser que quelques larmes et il savait que son inconscient gardait le flot pour ce jour. Il pleurait, pas comme un enfant à qui on a mit une fessé, pas comme une fille qui craque sous le poids des devoirs, mais comme un homme qui avait tout perdu. Il était agenouillé maintenant, appuyée sur la tombe, il déversait un flot de pleurs ponctués par des petites secousses. Il tremblait de tout son corps et dégobillait avec difficultés.

-Je suis désolé…Pardonne-moi, je t’en prie pardonne ma lâcheté.

Il essuya ses larmes avec le revers de sa chemise, puis se redressa tant bien que mal sur ses jambes secouaient par des spasmes. Et après avoir prit un peu contenance, il dit d’une voix calme

-Mais ne t’inquiète pas, je laverais mon erreur par le sang de celui qui t’a tué. Je le retrouverais et je...je le tuerais. Je le jure sur ma vie que je mettrais tout en œuvre pour qu’il trépasse de mes mains.

Un petit silence s’installa, glaçant jusqu’aux os le petit Serpentard. Il essuya les quelques larmes qui coulait le long de ses joues. Il était heureux qu’Hécate ne soit pas là pour le voir ainsi.

-Je sais ce que tu penses. Tu répugnes à me voir devenir un assassin. Je sais que tu es la violence et le meurtre et comme toi, je répugne à tuer…mais il le faut. Pour que mon âme soit blanchit des malheurs du passé, je dois salir mes mains du sang d’un coupable. Un dérivé du proverbe « Qui veut la paix, prépare la guerre ».

Il prit une grande bouffée d’air frais et regarda la photo de sa mère, toujours souriante. Est-ce que son père avait lui aussi pleuré ? Avait-il lui aussi dit à cette même photo à quel point il pouvait se sentir coupable ? Que pouvait-il bien ressentir ? Matthieu aurait tout donné pour être à cette même tombe avec son père, se réconfortant et se soulageant sur les épaules de l’autre. Il aurait tant voulut vivre cette épreuve avec son père mais la réalité était autre, malheureusement. Mais, Matthieu avait quand même un soutient, sa chère et tendre Hécate, d’ailleurs en parlant d’elle…

-Maman, j’allais oublier. J’ai découvert l’amour. Je suis sur que tu l’aurais beaucoup aimé. Elle est douce, délicate, belle, intelligente. La poésie nous à unis et nos cœurs ne font qu’un. Te rappelles-tu lorsque tu me lisais des contes un peu à l’eau de rose et que je moquais des tourtereaux et de leurs bonheurs. Te rappelles-tu lorsque tu m’as dit que l’amour été une chose bien mystérieuse : si forte, si puissante, si agréable. Je me suis moquer par le passé mais maintenant je comprends ce que tu voulais dire. Elle est la seule qui arrivera à me sauver. Et tant que j’aurais son amour, je ne peux être que comblé.

Il sourit, un petit sourire franc et chaleureux. Quelqu’un en dehors de la scène aurait surement cru que Matthieu était fou. Pleurant à chaudes larmes et maintenant souriant à pleine dent. Il voulait ainsi montrer à sa mère qu’il était heureux. Que malgré ses funestes projets, il vivait heureux et épanouit, il avait rencontré l’âme sœur et il était bien décidé à la garder à ses côtés. Puis, en silence, il repartit en direction de la sortie. Bizarrement, il sortait de cette « rencontre » heureux et confiant. Arrivé au niveau du portail, il jeta un dernier regard en direction de la tombe de sa mère et dit avant de partir

-Au revoir mère, à bientôt !
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