Lecture nocturne (libre)

Le dortoir était dans un silence trop intense pour que Tyraël s'endorme, les autres élèves de la maison Serdaigle avait pris l'habitude des insomnie du jeune homme qui restait assis sur un des vieux canapés confortables et chaleureux de la pièce commune, lisant et relisant ces mystérieux livres philosophiques moldu qui provenaient de France, Tyraël était un garçon assez réservé qui ne parlait à personne de ce qu'il y avait dans ses livres.
Il descendit donc dans la pièce commune des Serdaigle qui était totalement vide, à son arrivé, la cheminée centrale s'alluma ainsi que les torches et une chaleur instantanée se dégagea dans la pièce circulaire, il pris place sur un canapé face à la cheminé et continua la lecture d'un livre intitulé "Candide" d'un certain Voltaire...
désormais seul le bruit de crépitement du feu de cheminé se laissait entendre et de temps a autre celui du frottement des pages de son livre...

[HJ : Puisque tu as marqué que c'était libre, je m'incruste >.< !! J'espère que ça te dérange pas...]

Journée longue, fatigante, épuisante... Un journée de plus, passée à courir aux quatre coins du châteaux, harassé, monter les escaliers, les redescendre en courant... quelques miettes de repas attrapées en passant...
William s'était couché le sourire aux lèvres, heureux à l'idée que cette journée se soit enfin finie. La nuit était noire, et ses trois camarades de chambrée dormaient déjà quand il se coucha.
La tiédeur répandu par la bouillotte s'était depuis longtemps dissipé. Les yeux fermés et les membres perclus de fatigue, la froideur de son lit l'empêchait de dormir. Après s'être tourné, retourné, agité, recroquevillé, étiré, il avait toujours aussi froid. Il était gelé jusqu'à l'os.

Les yeux fermés, il attrapa sa baguette du bout des doigts et sortit de la chambre à l'aveuglette, silencieux au possible. Il descendit les escalier (d'ailleurs il faillit se rétamer) et les yeux à peine entre-ouverts, il se dirigea vers la cheminée. Il ne remarqua pas qu'il n'était pas seul. Mais... flûte, le feu s'était éteint. Marmonnant la formule dans sa barbe, un feu jaillit des braises froides. Au fur et à mesure que la chaleur se répandait dans son corps, son sourire s'élargissait, jusqu'à ne plus tenir dans son visage. Tout doucement, il s'allongea sur le coté, se roula en boule, la tête toujours tournée vers le feu.

Sauf qu'au bout d'un moment, il eut froid au dos, cette partie n'étant pas exposée au feu. Il se retourna, toujours dans la position du fœtus. Et ce n'est que là qu'il remarqua qu'il n'était pas seul. Oops... Le garçon avait un livre à la main. Will entre-aperçut l'auteur et le titre. L'écrivain était Voltaire, un moldu mort depuis belle lurette, très connu dans leur monde. Candide était le titre du livre. Will adressa un grand sourire au garçon et pris la parole :

- Oh salut ! Je t'avais pas vu ! Tu lis Candide ? Il est génial ce bouquin, j'ai beaucoup aimé. Tu le trouves comment ?

Will était fatigué (pour changer -_-') mais il était tellement habitué à être dans cet état de fatigue que cela ne le dérangeait aucunement. Il se redressa et s'assit, les jambes repliés contre son torse, entourés pas ses bras.

[Non biensur ca ne me dérange pas du tout! ^^]

Alors qu'il venait d'entammer un nouveau chapitre des mésavantures du jeune vespalien, Tyrael entendit quelqu'un entrer dans la salle commune au moment ou le feu s'éteignait, certainement les elfes n'osèrent pas se montrer pour le raviver.

Ce nouvel arrivant n'était autre qu'un autre garcon des serdaigles, apparement gelé, le jeune homme s'était mis tout prés de la cheminée à quelques centimétres de Tyrael pour se réchauffer, un sourire amusé occupat le visage de Tyrael lorqu'il vit le jeune homme se tortiller devant la cheminée, puis le serdaigle le remarqua enfin et lui dit:

- Oh salut ! Je t'avais pas vu ! Tu lis Candide ? Il est génial ce bouquin, j'ai beaucoup aimé. Tu le trouves comment ? Soudain le sourire de Tyrael se transformat en une expression mélangeant la curiosité et l'antousiasme...

Il n'était pas le seul élève de Poudlard à apprécier la litterature moldu!!

- Salut! Oui j'adore ce livre, je le lis et le relis lorsque j'n'arrive pas a dormir... Voltaire était un homme trés intelligent qui dénoncait les injustices du monde moldu avec une grande tacte...

Et soudain il se rendit compte qu'il recommencait a parler avec antousiasme sans même se présenter.

- Oh.. j'oubliait.. je m'appel Tyrael! ajoutat-il en tendant sa main.

[Tant mieux alors ]

Apparemment, le garçon n'avait pas été trop surpris par son entrée ni par ses questions très... enthousiastes, oui, c'est le cas de le dire... L'autre avait l'air tout aussi agréable et enthousiaste, sinon plus.

- Salut ! Oui j'adore ce livre, je le lis et le relis lorsque j'n'arrive pas a dormir... Voltaire était un homme très intelligent qui dénonçait les injustices du monde moldu avec une grande tact...

C'est rare que des sorciers apprécient la littérature moldue, même si l'auteur est un grand comme Voltaire. Il avait vraiment l'air fana de ce genre de littérature. Will fut aussitôt séduit par la curiosité et la gentillesse du garçon. Il lui répondit avec beaucoup de ferveur :

- Oui, Voltaire était un grand homme... Tu aimes ce genre de littérature ? J'aime beaucoup les idées de Rousseau aussi... Tu lis quoi d'autre d'auteurs moldus ? C'est rare de voir un sorcier qui s'intéresse autant à la littérature classique... Tu as des origines moldues ?

Mais tu savais que Voltaire avait un peu honte de ce livre, au point qu'il l'a publié sous un faux nom ? C'est amusant, parce que c'est vraiment un bon livre, qui montre bien le caractère le l'espèce humaine...

Enfin, je commence à m'emballer, désolé...

Il avait conscience de partir très vite et de pas s'arrêter, comme un véritable raz-de-marée. Il rougit très légèrement, et s'étira.

- Oh... j'oubliais... je m'appelle Tyrael !

Le jeune homme lui tendit la main, sans doute pour la lui serrer. Mais... Il était loin, il aurait fallu qu'il bouge, et bon il était trop loin pour ça, et trop bien près du feu. Il lui répondit avec son plus beaucoup sourire d'excuse :

- Enchanté ! Moi c'est William. William Keynes. Mais tu peux m'appeller Will ou Liam^^. Euh... Désolé si je ne te serre pas la main, mais... tu est un peu trop loin, j'ai la flemme de bouger, si je m'écarte du feu, je me change en glaçon... Sorry...

[HJ] J'annule puisque le posteur de ce RP ne c'est pas connecté depuis Aout ! [HJ]

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