Des liens oubliés...

Mon grand-père m'avait envoyé une lettre, me demandant expressément demandait de venir le retrouver dans notre maison. Je ne savais pourquoi il faisait appelle à moi alors que j'étais en pleine période scolaire! Mais le revoir me ferait du bien, oui cela faisait trop longtemps. Mais ça demande me laissait un peu perplexe et m'horrifier car je ne savais vraiment pas ce qu'il allait me dire. J'avais donc demandée une autorisation de sortie ce que j'avais eu sans problèmes, les professeurs savait-il déjà ce qui se passait?

J'arrivais devant le porche de la maison de mon aïeul, sa grande maison tout en bois qui ressemblais tant aux maisons traditionnelles du Japon, je frappais trois coups et un petit elfe de maison que je n'avais jamais vu m'avait ouvert la porte:

-Oui? Vous êtes surement Mademoiselle Yamanakah!
-Oui, c'est moi, mais qui es-tu toi?
-Je suis Esmirand, au service de Monsieur Yamanakah et au vôtre...
-Mais...
-Si Mademoiselle veut bien me suivre, votre grand-père m'a demander de vous emmener près de lui dés votre arrivée.

Je lâchais mes valises sur le porche, qu'était-il arrivé à mon grand-père pour qu'il est besoin d'un elfe de maison et qu'il ne puisse plus se déplacer...
Esmirand m'accompagna jusqu'à la chambre et je vit mon Grand-père couchait dans son lit, le teint blafard...

-Ojiisan! Je me précipitais sur lieu. Papi, papi, oh non! Papi, est-ce que ça va? Je t'en supplie répond moi...
-Je vais bien ma petite Kaede, malade mais je suis heureux de te revoir. Ton visage m'avait tellement manquait et je craignais de ne plus le revoir avant mon trépas...
-Ne dit pas ça Ojiisan, tu vas te rétablir vite et tu seras sur pieds et on pourras aller au Japon pour voir les grues et écouter du Shamisen...
-Laisse moi te parler, il y a un quelqu'un d'autre dans la pièce!

Quelqu'un d'autres? J'étais entrée tellement vite et les larmes aux yeux que je n'avais même pas vu la personne dont il parlait...

Matthieu arriva prés d’un sentier qui l’amena prés d’une maison faite entièrement de bois d’un style peu commun à l’Angleterre. Mais il se fichait éperdument de cette originalité. Matthieu était exténué psychologiquement. Il venait à peine de de recevoir hier la lettre de son défunt professeur de magie noire et celle-ci l’avait beaucoup remué. Elle avait réveillé les démons de son passé, la mort de sa mère, sa lâcheté, son désir de vengeance et l’animosité à son égard de son père. Mais Matthieu n’avait pas encore finit de recevoir de troublantes révélations.
En effet, peu après être sortit prendre l’air, son père l’avait rejoint et lui avait dit ces mots

-Je sais que tu es affaibli mais cette personne aimerait te voir. J’ai hésité à te la donner mais bon !

Il avait été froid et distant lors de « cette distribution » de courrier et étrangement il regardait avec haine non pas son fils mais la lettre. Intrigué, Matthieu n’avait pas ouvert tout de suite pourtant l’enveloppe. Il voulait méditer et réfléchir sur ses nouvelles qu’il avait reçut. Cependant, quand la nuit fut tombée, Matthieu, piégé par la curiosité, ouvrit tout de même la lettre. Il remarqua d’abord que celle-ci n était destiné à son père, Armac Olduipugee Brenel (HJ : le nom de mon père vient d’un anagramme « La colère d’un père ambigu ». Pourquoi alors son paternel lui avait-il donné cette lettre ? Il l’a lut avec encore plus d’avidité

"Armac
Je sais que nos maigres entretiens par lettre furent souvent tournés en conflit mais si je prends la plume, c’est parce que l’heure pour moi est grave.
Je suis mourant, je ne te demande pas bien entendu de pleurer à mon chevet, simplement j’aimerais avant de mourir le voir.
Je sais que toi et Yuna avait toujours tout fait pour m’empêcher de le voir, de lui parler mais j’aimerais profiter de mes derniers instants pour faire sa connaissance.
Pourrait-il venir dans la semaine ?
Ojiisan Yamanakah"

Ojiisan ? Encore un nom inconnue pour lui ! Pourtant, à l’aube, il avait prit le Magicobus, direction sa demeure. Il était maintenant devant sa porte et après quelques instants, immobiles, il se décida à frapper à la porte. Ce fut un elfe de maison qui lui ouvrit la porte et lui pria d’entrer.

-Monsieur Brenel, je suppose, Maitre Ojiisan vous attend dans sa chambre.

Chambre ? Etait-il si mal au point ? En l’espace d’un week-end, un mort et un mourant avait demandé à le voir. Mais au moins le professeur, il le connaissait depuis longtemps alors que cet homme... Comme se faisait-il qu’il est assez d’importance aux yeux de cet inconnu pour qu’il est envie de le voir au seuil de la mort ? En plus, dans sa lettre, il écrivait qu’il avait dut faire plusieurs fois la demande auparavant. Pourtant, son nom ne disait rien à Matthieu. Arrivé à la chambre, Matthieu vit son hôte allongé dans son lit, d’une blancheur effrayante. Celui-ci se tourna vers le Serpentard et son visage afficha un petit sourire.

-Ah, ton père t’as laissé venir…bien…je suis heureux...cela fait si longtemps que je voulais te voir Matthieu.

Mais, celui-ci ne dit pas un mot, un peu troublé d’être ainsi « désiré » par cet inconnu. Soudain, il entendit quelqu’un d’autre frapper à la porte.

-Ah, ma petite fille est déjà là…je ne pouvais pas mieux espérer.

En effet, après quelque secondes, une fille jeune et belle entra en trombe dans la chambre mais pour Matthieu, ce ne fut pas un visage inconnu cette fois. Kaede ? L’homme qui voulait le voir n’était autre que le grand père de Kaede ? Celle-ci ne fit pas attention à lui et s’avança au chevet du mourant.

-Ojiisan. Papi, papi, oh non! Papi, est-ce que ça va? Je t'en supplie répond moi...

-Je vais bien ma petite Kaede, malade mais je suis heureux de te revoir. Ton visage m'avait tellement manquait et je craignais de ne plus le revoir avant mon trépas...

-Ne dit pas ça Ojiisan, tu vas te rétablir vite et tu seras sur pieds et on pourras aller au Japon pour voir les grues et écouter du Shamisen...

-Laisse moi te parler, il y a un quelqu'un d'autre dans la pièce!

Elle s’était tournés vers Matthieu mais aucun des deux ne s’adressèrent de signe. Lui trop étonné de voir Kaede rappliquer dans cette situation pour le moins étrange et elle trop étonné de le voir ainsi invité chez son grand père. Mais ce dernier coupa le silence qui s’était posé.

-Enfin Kaede, où sont passées tes bonnes manières ? Dit bonjour à ton cousin !

-Enfin Kaede, où sont passées tes bonnes manières ? Dit bonjour à ton cousin !
-Mon... Mon Cousin?
-Oui, ton cousin Kaede...

Je regardais Matthieu, les yeux grands ouverts. Qu'est-ce que cela signifiait? Apparemment Matthieu était surpris lui aussi...

-Tu ne crois tout de même pas que je n'ai eu qu'un fils? J'ai eu une fille, une magnifique fille, Yunalesqua, mais elle est partis pour des raisons que nous avions mis sur le tapis moi et ta grands-mère. Yunalesqua a toujours était rebelle et elle est partis en Bulgarie, elle y a trouvé un mari et elle a eu un fils...
-Tu ne m'en a jamais parlé Ojiisan? Pourquoi?
-Mais je ne savais pas qu'un jour j'aurais à vous faire rencontrer... Mon heure est venus et c'est l'occasion de vous présenter l'un à l'autre, il sera ta seule famille et je ne veux pas que tu te retrouve seule...
-Mais, comment Matthieu...
-Matthieu? Tu le conais?
-Oui, nous sommes à Poudlard tout les deux, à Serpentards...
-Et bien...

Je me retournais vers Matthieu, comprenant ainsi:

-C'est pour ça qu'Azeko agissait de la sorte, il connaissait ton odeur! Il a du la sentir ici, enfin celle de ta mère, mais voilà, tout s'explique...

-Enfin Kaede, où sont passées tes bonnes manières ? Dit bonjour à ton cousin !

Matthieu crut d’abord que c’était une farce mais peu à peu, le doute s’emparait de lui. Sa mère, il avait vu ses initiales sur un de ces vieux livres d’école : Y.Y. Un Y pour Yunalesqua et l’autre…pour peut être Yamanakah. Matthieu s’appuya sur le mur, de peur que ses jambes le lâchent. Une famille, il avait alors une famille. Cette famille, qui lui avait toujours manqué, était maintenant face à lui. Il avait du mal à réfléchir. C’est incroyable, tellement incroyable. Et sa cousine, sa propre cousine, il la connaissait déjà sans le savoir. Le hasard fait bien les choses ! Mais la conversation entre le grand père et Kaede, son grand père et sa cousine, reprit

-Mon... Mon Cousin?

-Oui, ton cousin Kaede...

Elle jeta un regard dans la direction de Matthieu, peut être s’attendait-elle à entendre de sa part un « poisson d’avril » ou une explication. Mais Matthieu était aussi désemparé qu’elle et ne lui était maintenant d’aucun secours.

-Tu ne crois tout de même pas que je n'ai eu qu'un fils? J'ai eu une fille, une magnifique fille, Yunalesqua, mais elle est partis pour des raisons que nous avions mis sur le tapis moi et ta grands-mère. Yunalesqua a toujours était rebelle et elle est partis en Bulgarie, elle y a trouvé un mari et elle a eu un fils...

-Tu ne m'en a jamais parlé Ojiisan? Pourquoi?

-Mais je ne savais pas qu'un jour j'aurais à vous faire rencontrer... Mon heure est venus et c'est l'occasion de vous présenter l'un à l'autre, il sera ta seule famille et je ne veux pas que tu te retrouve seule...

-Mais, comment Matthieu...

-Matthieu? Tu le conais?

-Oui, nous sommes à Poudlard tout les deux, à Serpentards...

Matthieu repensa à la manière dont il s’était rencontré. Elle était tombé dans les pommes et Matthieu avait accourut. Il s’était sentit lié à elle et il s’était dit à l’époque que c’était surement sa « crise » qui lui rappelait beaucoup les siennes à point c’est tout. Il n’aurait jamais crut que leur lien était plus profond, plus solide que ca. Il est quand même bizarre que la seul Serpentard avec qui il s’était bien entendu soit un membre de sa famille.

-Et bien...

Elle se tourna vers lui, les yeux un peu plus ouvert qu’habituellement et dit dans un souffle

-C'est pour ça qu'Azeko agissait de la sorte, il connaissait ton odeur! Il a du la sentir ici, enfin celle de ta mère, mais voilà, tout s'explique...

Il se rappelait qu’en effet, l’animal avait agit d’une façon très particulière. Comment aurait-il put imaginer que c’était pour cette raison. Son grand père ne fit pas attention à la réflexion de sa petite fille, peut être n’avait-il tout simplement pas entendu. Il reprit à voix faible.

-Kaede, qu’importe les différents que j’ai eu avec sa mère. Il est ta seule attache maintenant…et Matthieu, lui, n’a plus que son père.

Matthieu n’était pas aussi sûr que le lien qui l’unissait soit plus aussi fort qu’auparavant. Mais, il ne voulut pas contredire cet homme qui n’était pas aussi inconnue qu’il ne l’aurait cru.

-Je suis sur que vous trouverez plein de…

-Quel était-ce différent ?

Matthieu l’avait coupé dans sa phrase. Il voulait absolument savoir. Il ne restait plus que lui à savoir ce qu’il s’était déroulé entre sa mère et le reste de la famille, entre elle et son père. Mais ce dernier regardait Matthieu avec un certain dédain et dit

-Mon garçon, cela ne regarde que moi et ta défunte mère. Tu n’as aucune…

-Ah bon ! Et lorsqu’un homme tue un autre homme. Cela ne regarde pas les proches de la victime ? J’ai souffert de votre conflit je crois et j’exige dans connaitre les causes.

Il s’était quelque peu énervé et cette petite rage lui donnait la force de tenir debout. Il n’osa pas jeter un coup d’œil à Kaede. Il sentait que son énervement n’était pas à son goût mais elle ne dit rien. Son grand père par contre, à l’inverse de ce qu’il aurait cru, souriait et reprit d’une voix quelque peu amusée.

-Tu es bien le digne fils de ton père.

-De mon…

Comment le connaissait-il ? Son père lui avait toujours dit qu’il ne l’avait pas connut, pas rencontré. Pourtant…

-Ton père ne t’as pas tout dit à ce que je vois…Comment crois-tu que Yuna est passé ces années d’études à Dumstrang ? Avec quel argent ? Ta mère était impolie, rebelle…elle ne voulait pas rester à nos côtés…pourquoi ?...je n’en sais rien…fichtrement rien…un soir, elle est partit…son correspondant bulgare lui a offert le gîte et le couvert…elle me renié…D’ailleurs Kaede, ton père m’a harcelé pour que je la fasse revenir, pour que je l’aide…ta grand-mère aussi, ci est mit…m’en a-t‘elle remercié, non…seul ton père a put fêter ses 17 ans en sa compagnie…seule ton père a assisté au mariage de Yuna et de cet irlandais…seul ton père a eu le droit d’allez voir Matthieu lorsqu’il était nouveau-née…seul lui a eu des nouvelles régulières…et je ne doute pas d’ailleurs que si Matthieu est là, c’est parce que son père aimait beaucoup le tien…

Les dernières forces le quittèrent, assis sur le sol, il regardait le parquet, alourdit par toutes ses révélations.

-Mais je ne doute pas qu’il t’est bien élevé mon garçon…enfin, je l’espère…ma fille, d’après ton père Kaede, avait beaucoup changé auprès de son mari…et j’ai toujours respecté la détermination de ce dernier…Kaede…j’espère que tu ne me juges pas trop mal sur mes actes passés mais tu sais à quel point l’honneur est important dans une famille…ton père, lui, l’avait comprit…

-Vous avez coupé les liens avec votre fille juste pour une question d'honneur? Je n'en croyais pas mes oreilles... Ojiisan avait été pour moi l'homme le plus respectueux et le plus sage d'entre tous et voilà qu'il avait laisser sa fille à cause de l'honneur? Ojiisan, vous avez été pour moi; l'homme le plus important dans ma vie, celui qui m'a sortie de la misère. Je n'arrive pas à croire ce que j'entends, vous me mentez...

Mon grands-père secouait la tête, les yeux baissés et humides.

-Non, je ne te ment pas. Pourquoi ferais-je ça? Tu es celle qui a le plus comptée mais maintenant il ne sagit plus de moi mais de vous deux... Il es ta seule famille, je ne voulais pas te laisser seule après ma mort et je voulais te rencontrer Matthieu, tu ressemble à ta mère. C'est un grand soulagement pour un vieil homme comme moi, je voudrais pouvoir effacer certaines choses, ce n'est que maintenant que je me rends compte de mes erreurs. Il y a des choses qui ne s'effacent pas et j'imagine que tu ne me pardonneras jamais Matthieu mais je mourrais avec la satisfaction de t'avoir vu...

Je regardais Matthieu. Oui il serait ma seule famille à condition qu'il m'accepte et qu'il ne me tienne pas rancoeur pour mon grand-père...

Affalé sur le sol, Matthieu avait du mal à réfléchir. Tant de mensonge s’envolaient en éclat, tant de secret étaient ainsi dévoilés, tant de rancœur, d’amertume étaient ainsi fragilisée. Il avait en face l’homme à qu’il associait tous les malheurs de sa mère, de sa défunte mère. En plus, celui-ci, de la façon dont il parlait de s fille, détruisait quelques morceaux du souvenir idyllique qu’il avait d’elle. Il n’avait pas la force de protester, de cracher son venin sur les actes passés de son grand père. Il n’eut pas à le faire, Kaede s’en chargea.

-Vous avez coupé les liens avec votre fille juste pour une question d'honneur? Ojiisan, vous avez été pour moi; l'homme le plus important dans ma vie, celui qui m'a sortie de la misère. Je n'arrive pas à croire ce que j'entends, vous me mentez...

Le vielle homme ne nia pas les faits même au contraire, il dit les regretter.

-Non, je ne te ment pas. Pourquoi ferais-je ça? Tu es celle qui a le plus comptée mais maintenant il ne sagit plus de moi mais de vous deux... Il es ta seule famille, je ne voulais pas te laisser seule après ma mort et je voulais te rencontrer Matthieu, tu ressemble à ta mère. C'est un grand soulagement pour un vieil homme comme moi, je voudrais pouvoir effacer certaines choses, ce n'est que maintenant que je me rends compte de mes erreurs. Il y a des choses qui ne s'effacent pas et j'imagine que tu ne me pardonneras jamais Matthieu mais je mourrais avec la satisfaction de t'avoir vu...

Il sentait le regard de Kaede posé sur lui mais il n’osait pas la regarder. Elle était passée de simple connaissance à principale attache en moins de deux minutes. Mais que se passerait-il ? Il l’ignorait.

-Je crois qu’après autant de temps d’absence…et si peu de temps pour parler, il vaudrait mieux faire plus humble connaiscance…Kaede, que penserait tu de te présenter toi et ton père à ton cousin ? Je ne me sens plus trop la force de parler mais je veux être sur que vous…

Il ne dénia pas terminé sa phrase, la fatigue sans doute.

-Je crois qu’après autant de temps d’absence…et si peu de temps pour parler, il vaudrait mieux faire plus humble connaiscance…Kaede, que penserait tu de te présenter toi et ton père à ton cousin ? Je ne me sens plus trop la force de parler mais je veux être sur que vous…

-Ojiisan? Matthieu? Ca te dérange si on change de pièces?

Je l'entraînais dans ma chambre, il y avait peut-être des choses à sa mère.

-Quand je suis arrivée ici, la chambre était intacte, il y avait des affaires de filles, je les ai toutes mises dans un cartons, peut-être qu'il y a des choses que tu veut récupérer?

Je sortais le carton et le tendait à Matthieu qui le tenait fébrilement. Je décidais de le poser sur le lit, il n'avait qu'a s'asseoir...

-Ojiisan? Matthieu? Ca te dérange si on change de pièces?

Elle l’emmena dans une autre pièce. Etait-ce sa chambre ? Surement, elle n’était pas d’un style très masculin.

-Quand je suis arrivée ici, la chambre était intacte, il y avait des affaires de filles, je les ai toutes mises dans un cartons, peut-être qu'il y a des choses que tu veut récupérer?

Ses gestes suivirent les paroles. Elle sortit un carton remplit d’affaire en tout genre : un journal intime, une vielle peluche etc. Il ouvrit la première page du journal. Il était écrit en page d’entête le nom de sa mère : Yunalesqua Ojiisan.

-C’est celui de ma mère. En effet, j’aimerais bien…

Il trouva dans le carton de Kaede une vieille photo. Il l’a prit t aussitôt les larmes lui montèrent aux yeux. Il voyait là, une petite fille souriante d’une dizaine d’année. Bien qu’il ne l’ait jamais vu jeune, il reconnut tout de suite sa mère. Peut être était-ce le fait qu’elle avait les mêmes yeux noirs que lui et ses cheveux noirs de jet. Elle était rayonnante. Il fit semblant de se relacer ses lacets et effaça le plus discrètement possible les larmes qui coulaient le long de ses joues.

-Tu sais, Matthieu, je n'ai jamais changer la chambre. Elle est restait telle quel, peut-être que Ojiisan espérait qu'elle revienne. Je n'ai rien jeté tout est dans le carton. Je n'ai pas connus mes parents tu sais? Ils sont morts trop tôt. Certains disent qu'ils étaient du coté des mangemorts, et d'autres disent qu'ils étaient du côté du bien. Je dois venger leur morts. Un côté me dit d'oublier le collège, mes amis, ma famille mais l'autre me dis de rester car je mérite mieux que la vengeance. On dirait que notre famille a beaucoup d'ennemis...

C'était bien la première fois que je confiais cela à quelqu'un mais il ferait partis de la famille et quelque chose me poussait à tous lui révéler.

-... J'ai grandis dans différentes famille jusqu'à ce que Ojiisan apparaisse. Il était un dieux pour moi, un héros immortelle qui savait tous et qui me protégerait contre tous. Il s'avère qu'il n'est pas le grand héros que j'imaginais et ce qu'il nous a dit m'a laissée sans voix. Je suis sûre qu'il l'aime toujours. Je me suis toujours demandé qui était cette Yunalesqua. Sachant que ma mère se prénommait Yue et mon père Hisashi, elle est restée un mystère et je n'osais pas ouvrir ses affaires, c'est aussi pour cela que j'ai tous mis dans des cartons. J'aimerais tant pouvoir changé le passé. Il est trop lourd à mon goût. Comment le destin peut-il être beau si toutes les choses passés sont ignobles! Comment fais-tu pour aimer?...

Aimer! Il me faudrait du temps et pourtant, sur l'arbre, j'avais embrassé un garçon, Tyraël, il avait l'air gentil et lorsque je le revoyais, mon coeur se mettait à battre et une immense chaleur se promenait dans tout mon corps. Etait-ce ça, l'amour?

-...Comment sait-on que l'on aime?

Matthieu assimilait tous ce que je disais et avait le regard tourné vers la photos. M'écoutait-il vraiment où étais-je en train de parler dans le vide, je me rendais compte que je tournais en rond et décidais de m'asseoir sur le rebord de la fenêtre grande ouverte.

Après avoir séché ses larmes, Matthieu se releva, espérant quelque peu que ses yeux bouffis ne trahiraient pas aux yeux de Kaede ses sanglots. Mais celle-ci n’y fit nullement attention est prit la parole

-Tu sais, Matthieu, je n'ai jamais changer la chambre. Elle est restait telle quel, peut-être que Ojiisan espérait qu'elle revienne. Je n'ai rien jeté tout est dans le carton.

Bien que Matthieu ne le connaissait que depuis quelques secondes, il haissait son grand-père. Pourquoi ? Après tout, ce qu’il avait fait était compréhensible. Peut être que Matthieu voulait un coupable à ses malheurs et que ce dernier faisait « tête de turc »

-Je n'ai pas connus mes parents tu sais? Ils sont morts trop tôt. Certains disent qu'ils étaient du coté des mangemorts, et d'autres disent qu'ils étaient du côté du bien. Je dois venger leur morts. Un côté me dit d'oublier le collège, mes amis, ma famille mais l'autre me dis de rester car je mérite mieux que la vengeance. On dirait que notre famille a beaucoup d'ennemis...

Matthieu regardait Kaede avec plus de curiosité que jamais. Elle aussi avait donc une vengeance à accomplir. Venger ses parents…comme Matthieu. Il est bizarre de voir que deux êtres qui ne se connaissaient peu il ya quelques minutes puissent d’un coup partager le même sang et les mêmes ambitions. Il avait Hécate qui connaissait son secret mais bizarrement, il savait que Kaede serrait seule à le comprendre. On ne comprend que lorsque l’on vit la même chose.

-J'ai grandis dans différentes famille jusqu'à ce que Ojiisan apparaisse. Il était un dieux pour moi, un héros immortelle qui savait tous et qui me protégerait contre tous. Il s'avère qu'il n'est pas le grand héros que j'imaginais et ce qu'il nous a dit m'a laissée sans voix.

Elle aussi voyait son plus proche parent le décevoir, comme le père de Matthieu l’avait décut. Il regardait toujours Kaede dans les yeux. Il se sentait lié à elle, lier par autre lien que l’amitié ou la famille. Il avait l’impression d’être face à son homologue féminin.

-Je suis sûre qu'il l'aime toujours. Je me suis toujours demandé qui était cette Yunalesqua. Sachant que ma mère se prénommait Yue et mon père Hisashi, elle est restée un mystère et je n'osais pas ouvrir ses affaires, c'est aussi pour cela que j'ai tous mis dans des cartons.

Matthieu posa à nouveaux son regard sur la photo de sa mère.

-J'aimerais tant pouvoir changé le passé. Il est trop lourd à mon goût. Comment le destin peut-il être beau si toutes les choses passés sont ignobles! Comment fais-tu pour aimer?

Impossible…comment pouvait-elle être aussi semblable à lui-même ? Il regardait cette fois Kaede avec peur....Comment sait-on que l'on aime? C’était devenu plus effrayant qu’intéressant. Etait-ce une coïncidence énormément qu’une telle ressemblance ou était-ce le fruit du destin ? Cependant, Matthieu ne pouvait lui répondre. Il avait lui même un nombre incalculable de fois poser cette question à réflexion mais il avait à chaque fois laissé tombé et avait complètement abandonné l’idée d’avoir un jour la réponse.

-...Comment sait-on que l'on aime?

Là, elle lui posait une colle. Il la regardait droit dans les yeux puis après avoir réfléchit quelque peu, il dit d’une voix mal assuré.

-Et bah…c’est simple, en fait, on…

Un silence gênant s’installa. Comment pouvait-il espérer répondre correctement à une question dont il ignorait la réponse et où des centaines de gens avant lui étaient eux aussi tombé sur une impasse.

-On ne peut pas vraiment savoir…on ne peut que le sentir.

Il regardait Kaede droit dans les yeux. Il avait l’impression qu’une certaine complicité c’était crée implicitement entre eux. Il la regarda cette fois avec plus de délicatesse qu’à l’accoutumé.

-Il ya déjà un garçon qui fait palpiter ton cœur ? Avec Hécate, c’est allez tellement vite que je n’ai pas eu le temps de me poser des questions.

-Et bah…c’est simple, en fait, on… On ne peut pas vraiment savoir…on ne peut que le sentir. Il ya déjà un garçon qui fait palpiter ton cœur ? Avec Hécate, c’est allez tellement vite que je n’ai pas eu le temps de me poser des questions.

Matthieu avait touché dans le mil. Kaede s'empourpra et baissa la tête c'était bien l'une des rares fois ou elle rougissait. Elle s'amusait avec ses doigts et dit à Matthieu:

-Il y en a peut-être un! Un Serdaigle... Je te demandais ça vu que tu es à Serpentard et que tu sort avec une Pouffsoufle...

Cela lui faisait bisard de parler de ça avec quelqu'un autre qu'elle même. Elle regarda Matthieu et reprit:

-Il est gentil et on s'est plutôt bien amusé sur la branche de l'arbre... enfin bon... Je suis désolée pour Ojiisan... Ce qu'il a fait à ta mère, il a du être horrible et tu dois lui en vouloirs énormément mais moi je ne peut m'empecher de lui pardonner, il a été ma seule famille pendant longtemps et il a été quelqu'un d'aimant avec moi. Il a toujours essayé de m'aider comme il a pu. Il était... Il ne mérite pourtant pas toutes ces éloges...

Quelqu'un frappa et Kaede autorisa à ce que la personne entre. Esmirand se tenait dans l'embrasure de la porte, un plateau à la main:

-Mes maîtres veulent-ils du thé et des gâteaux?
-Je veux bien Esmirand! Posez le plateau sur la table.
-Très bien Mademoiselle.

Esmirand posa le plateau sur la table et s'en alla.

-Je me demande ce que va devenir Esmirand et cette maison...

Matthieu vit Kaede rougir pour la première fois. C’était assez…mignon. Maintenant elle se tortillait les doigts et Matthieu était sûr d’avoir vu juste. En plus, ce Tyraël lui disait quelque chose. N’était-ce pas ce jeune garçon des Serdaigles que Matthieu avait mainte et mainte fois croisé dans les couloirs. Kaede reprit timidement la conversation.

-Il y en a peut-être un! Un Serdaigle... Je te demandais ça vu que tu es à Serpentard et que tu sors avec une Pouffsoufle...

Etait-elle aussi gênée par la maison des Serpentards ? Celle-ci étant réputé pour n’avoir en son sein que des futurs partisans de magies noires, des fripouilles et des malandrins, tous les verts et argents, quel qu’ils soient, étaient mit dans le même bateau. Il était presque impossible pour un Serpentard de sortir avec quelqu’un d’une autre maison. Mais les exemples n’étaient pas rares pour infirmer le contraire comme lui et Hécate ou encore une fille de leur maison du nom de Cathy Burningham dont les rumeurs plus que nombreuses infirmaient qu’elle sortirait avec une Gryffondor. Alors pourquoi pas unes Serpentard et un Serdaigle. Surtout Kaede était loin d’être le cliché de l’élève vert et argent, enfin, de ce qu’en avait vu Matthieu pour l’instant. Mais Matthieu sentit un drôle de sentiment à ses confessions. Seul sa mère et Hécate avait confié au Serpentard leurs secrets, leurs sentiments. Que Kaede le fasse ainsi sans difficultés donnait l’impression que cette dernière serait quelqu’un d’important dans son existence…après tout, n’est’ il pas le dernier le dernier représentant de sa famille.

-Il est gentil et on s'est plutôt bien amusé sur la branche de l'arbre... enfin bon... Je suis désolée pour Ojiisan... Ce qu'il a fait à ta mère, il a du être horrible et tu dois lui en vouloirs énormément mais moi je ne peux m'empêcher de lui pardonner, il a été ma seule famille pendant longtemps et il a été quelqu'un d'aimant avec moi. Il a toujours essayé de m'aider comme il a pu. Il était... Il ne mérite pourtant pas tous ces éloges...

Matthieu ne voyait pas pourquoi Kaede s’excusait pour leur grand-père. C’était à lui et non à elle. Mais Matthieu n’était pas encore prés à pardonner. Il était encore trop tôt pour lui. Pardonner était synonyme de remettre en cause toute son existence, ses préjugés, ses idées et il en était hors de question. Soudain, l’elfe de maison entra et une discussion s’engagea entre lui et Kaede

-Mes maîtres veulent-ils du thé et des gâteaux?

-Je veux bien Esmirand! Posez le plateau sur la table.

-Très bien Mademoiselle.

L’elfe posa le plateau et se retira. Matthieu avait noté qu’elle avait dit MES maîtres. Preuve bizarre mais quand même impossible à nier que Ojisan et Matthieu était lié. Kade, elle avait reprit par une question dont le Serpentard trouva la réponse évidente

-Je me demande ce que va devenir Esmirand et cette maison...

Matthieu répondit rapidement en ces termes

-Bah, je pense et suis sûr même que l’elfe comme la demeure te reviendront. Après tout, tu es sa dernière héritière à part moi mais bon on va dire que vu nos liens, ils sont presque insistants, tu es seules sans lui et vu comment t il te regarde, tu es la dernière personne qui lui importe. Je vois mal comment il ne te léguerait rien. D’ailleurs à ce sujet…

Matthieu était arrivé à un sujet quelque peu épineux. Il y avait pensé pendant les révélations d’Ojisan.

-Notre grand père est mourant et tu n’as personne d’autre que moi d’après lui. Connaissant mon père et ses principes en plus du fait que d’après Ojisan, ce dernier apprécierait ton père, mon père et moi t’offrons asile et réconfort.

Il s’était un peu avancé pour son père mais vu la situation, ca ne faisait pas un pli que ce dernier accepterait.

-Enfin…si tu veux…

-Notre grand père est mourant et tu n’as personne d’autre que moi d’après lui. Connaissant mon père et ses principes en plus du fait que d’après Ojisan, ce dernier apprécierait ton père, mon père et moi t’offrons asile et réconfort... Enfin…si tu veux…

Ce que Matthieu lui disait là, lui fit plaisir! Bien sûre qu'elle acceptait, il serait sa seule famille et il était hors de question qu'elle coupe les liens qui les unnissait. Elle comptait trop sur ce lien si infimes pour se réconcilier avec son passé...

-J'accepte. C'est un grand honneur que tu me fais là... Je n'aurais jamais crus que...

Elle regarda Matthieu dans les yeux et lui sourit, un sourire franc et chalereux.

(je pense que cela peut se terminer comme ça?)

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