Premier rendez-vous amoureux (FE : Hécate)

Matthieu montait des cachots avec quelques éléves de Serpentards en direction de la porte d'entrée. Le sourire aux lévres, il montait les marches sans adresser la moindre parole à ceux qui l'entouraient car il ne pensait qu'à une chose : Hécate. Elle lui avait demandé s'il voulait bien aller avec elle à Pré Au Lard. Il avait bien sur accepté sans hésiter. La seule chose qui l'avait dérangé, c'était de demander à son père de signer l'autorisation de sortie. Il se rappelait encore de sa réponse

"Voici ma signature sans mon approbation"

Clair et rétrécit, celà voulait tout dire. Il se fichait complétement de lui. Cependant, plus, il avancait vers ELLE, plus sa mauvaise humeur diparaissait, plus le plaisir s'imprégnait en lui. Il s'étonnait même qu'une seule personne, qu'il connaisait si peu, pouvait lui faire un tel effet. Sa mère lui disait toujours que l'amour et l'amitié étaient la meilleur des magies : l'amitié, il ne savait guére mais l'amour il en était la preuve. Il arriva à l'entrée et Hécate l'attendait déjà avec des amies. Il épprouvait un peu de gêne à devoir aller la chercher et l'extraire d'une bande de filles cependant à sa vue, elle lui adressa un sourire et comme si elle avait lut dans ses pensées, elle adressa quelques mots à ses amies avant de le rejoindre. Sans un mot, sans le moindre signe, elkle s'approcha et l'embrassa. Puis, main dans la main, il sortir direction Pré Au Lard. Le voyage se faisait dans le silence le plus totale. Matthieu ne voulait pas ouvrir son coeur devant tout le monde, surtout qu'en plus les filles qui avaient surppris leur premier baiser, jetaient des regards discrets suivit de glousssements sonores. Hécate avait sans doutes comprit car elle ne dit rien mais lui adressait de merveilleux sourires. Puis arrivé à destination, Hécate le séparra du groupe et l'attira vers un salon de thé du nom de Mme Pieddodu. S'arrétant au seuil, elle se tourna et voulut sans doute dire quelque chose mais en il n'en saurra jamais rien car lorsqu'elle ouvrit la bouche, Matthieu la prit par la taille et lui adressa un vrai baiser : pas celui que l'on fait en public, un vrai, passioné, délicat. Quand, il s'arreta, il dit d'une voix douce :

-J'ai pas put m'en empécher...Je t'aime

Il la dévorait des yeux et attendait qu'elle lui réponde.

-J'ai pas pu m'en empêcher... Je t'aime

Je souriait encore un peu étourdis par le baiser de Matthieu. Il ne cesserait de m'étonner. Je l'attirais à moi et lui rendait son baisers encore plus fougueux et plus passionné.

-Moi aussi je t'aime, je ne t'en veux pas le moins du monde mon bel Apolon!

Apolon lui allait si bien! Matthieu était un dieux grec beau et fort, et j'étais son Aphrodite.

-Tu veux te mettre où? lui demandais-je en ouvrant la porte d'entrée.

(H.J: j'ai du mal à me souvenir de ce qu'est la boutique Mme Pieddodu ><)

Matthieu entra dans un petit salon de thé, repère des amoureux : enfin, c'est ce qu'il se dit en voyant les clients de ce salon de thé. Ils étaient tous en effet pas deux et s'embrassaient sans pudeur et sans vergogne. La salle était remplit de petites tables rondes avec deux tabouret, le tout décorait de fanfreluche et de petits noeuds divers. C'était certes assez niant niant au goût de Matthieu mais au moins personne ne les dérangeraient. Ils s'approchèrent d'une table et Matthieu tira le tabouret pour permettre à Hécate de s'asseoir. Puis, aprés s'être lui même assit, Matthieu dit d'une voix calme :

-C'est...coquet !

Il ne savait pas quoi dire d'autre et Hécate n'eut pas le temps de répondre car juste à ce moment, une femme robuste apparut avec un chignon noir et déclara d'une voix forte

-Je vous remercie, je fais beaucoup attention à la décoration de mon salon de thé...pour que les petits tourtereaux se sentent à leurs aises.

A voir, les couples qui s'embrassaient et se faisaient des yeux doux partout, l'objectif est reussi. Cependant, Matthieu n'aimait pas trop la foule et bien que les amoureux avaient l'air de ne s'occuper que de leurs conjoints, il avait la désagréable sensation d'être observé.

-Bien, que voulez-vous mes petits agneaux ? reprit la patrone du salon

-Euh...pour moi ce serra un café et pour toi mon...ange ?

Il avait eu un peu de mal à dire la fin de sa phrase, ayant peur de recevoir des gloussements de Mme Pieddodu, cependant celle ci n'en fit rien. Regardant Hécate dans les yeux, il attendait qu'elle prenne une commande

-Euh...pour moi ce serra un café et pour toi mon...ange ?

-Un cappuccino Machiato avec des noisettes dessus s'il vous plait!

Je reprit plus bas à l'adresse de Matthieu

-Ca ne te plait pas, n'est-ce pas? On est pas obliger de rester, si tu veux.

Mme Pieddodu s'occupait à autre chose et j'attendais la réponse de Matthieu. je voyais bien qu'il était mal à l'aise.

-J'aurais dû choisir un autre endroit! Je suis désolée.

J'avais l'impression de l'avoir déçu! Il me prit cependant la main et y fit un petit baisers, du bout de ses lèvres. Je regardais dehors, le temps était radieux! Peut-être aurions-dû nous mettre sur la falaise qui faisait face au soleil! Le cadre y aurait été parfait! Pendant que j'était dans mes réflexion, Mme Pieddodu déposa nos tasses sur la table puis s'éloigna! Je reportais mon regard sur mon Apolon.

-J'aurais dû choisir un autre endroit! Je suis désolée.

Matthieu prit sa main, l'embrassa du bout des lévres et aprés un petit moment de silence dit :

-Qu'importe l'endroit, la seule chose que je veux c'est être avec toi. Et puis içi, au moins, personne ne nous dérangera.

Il la comptemplait, elle était radieuse. Ses yeux offraient un éclat divin...comment personne avant lui n'avait put cueillir cette fleur magnifique qu'elle était. Il se figa un instant. Si quelqu'un l'avait fait, un dénommé Hugo. Pourtant, elle avait l'air de l'avoir complétement oublié mais n'était-ce qu'une apparence ? Il savait qu'elle l'aimait mais l'aimait elle encore LUI ? Cependant, il n'osait pas lui demander. Il avait peur de la plonger dans des mauvais souvenirs, de la gêner avec ses questions indiscrettes. Enfin, c'est ce qu'il essayait de se convaincre. En réalité, il avait peur des réponces, peur que les sentiments qu'elle éprouvait pour lui ont été donné à quelqu'un d'autre. Etait-ce égoiste de sa part, d'éspérait que son coeur n'eut été qu'à lui ? Aprés tout elle, elle acceptait l'avenir que se réservait Matthieu alors pourquoi lui ne pourrait-il pas accepter son passé disparut ? Il chassa bien vite les questions qui l'embrouillaient et à ce moment Mme Pieddodu apporta les consommations.

-Hécate...

Il avait dit celà calmement mais la peur sommeilait en lui

-Je me demandait...non oublie, c'est pas important.

Si c'était important pour lui mais plus important que celà était son amour pour Hécate. Et il ne voulait en aucun cas briser ce moment magique. Il but une gorgée et regarda par la vitrine du salon de thé.

-Je ne connaisais pas Pré Au Lard. C'est un village entièrement sorcier ?

Il avait dit celà sur le ton de la conversation éspérant sans doutes qu'une discussion banale chasserait ses troublantes pensées.

-Je ne connaisais pas Pré Au Lard. C'est un village entièrement sorcier ?
-Oui! Il n'y a que des sorciers, mais tu ne m'auras pas comme ça! Qu'est-ce que tu as? Je vois bien que ce n'est pas le fait de ne pas connaître Prés-au-Lard qui te cause des tourments!

Je l'avais cerné!

-Dis-moi! On ne se cacheras rien!

J'attendais toujours sa réponse et comme elle ne venait pas je bus mon Cappuccino! En sortant la tasse des mes lèvres, je me rendit compte que j'avais de la mousse je commençait à la léchais lorsque je remarquais le regard de Matthieu! Je pris ma serviette et l'essuyait ainsi avant que mon Apollon me saute dessus! J'avais rougis! Je rougissais beaucoup trop à mon goût! Je m'entraînerais dés ce soir à faire cessait cela!

-Dis-moi! On ne se cacheras rien!

Aie ! Elle avait le désagréable don de lire dans les pensées de Matthieu d'une facon déconcertante. Cependant, Matthieu ne répondait rien. Il avait peur de sa réaction s'il lu posait des questions sur Hugo. Puis, elle but une gorgée de Capucino en laissant un peu de mousse sur ses lévres qu'elle s'entreprit de lécher. Matthieu s'était figé devant ce spectacle et il ne savait pourquoi, une vague de plaisir déferlait en lui. Elle dut le sentir aussi car elle prit précipitament sa serviette pour essuyer le restant de mousse avant de rougir. Il trouvait celà mignon qu'elle rougisse, celà lui donnait un petit côté enfantin. Cependant son regard redevint songeur et Matthieu savait qu'elle attendait la réponse à sa question. Préférant parler hônnétement :

-Non...rien d'important, c'est juste que...je me demandais...enfin, je...je voulais savoir...

Il prit une grande bpuffée d'air puis parla plus précipitement

-Je me posais des questions sur celui dont tu m'as parlé le soir de notre premiere rencontre...Hugo.

Voyant, l'expression d'Hécate, il poursuivit encore plus vite que tout à l'heure :

-Enfin, je comprend que tu ne veuille pas en parler, aprés tout c'est ta vie enfin, je veux dire si ca m'interrese mais je ne veux pas que tu te sentes obliger d'en parler juste parce que je suis jaloux. Enfin, je ne suis pas jaloux, pas que je n'épprouve pas assez de sentiment pour toi pour être jaloux. Au contraire je t'aime comme un fou, c'est juste que...

Il s'arreta un instant, n'osant pas regarder Hécate dans les yeux, il avait tourné la tête et regardait les passants à travers la vitrine. Il avait été bête d'avouer ses pensées à Hécate et aviat maintenant peur de sa réaction et de ses réponses, il reptit la parole un peu abattut.

-Je suis un imbécile

-Non, ne dis pas ça! tu as tout à fait le droit de te poser des questions et je vais y répondre.

Je commençais par le commencement:

-Alors Hugo, a été quelqu'un de très important pour moi, il ma fait découvrir tellement de choses et il a été mon premier amour aussi. La séparation a été tellement brutale que j'en ai souffert pendant des années mais mes sentiments pour lui sont devenus de moins en moins forts. Jusqu'à ce que je te rencontre mon coeur était vide de tous sentiments. Certes je les aimais, certes juste avant notre rencontre j'étais nostalgiques, mais dés que j'ai compris que nous deux se serait plus que de la poésie, il a disparu complètement. Il m'a oublier plus vite que moi je l'ai oublié. Mon père a obliger le mystère à effacer sa mémoire. Il était inconcevable que moi, membre de la Famille Sinatra et fille et Eowin Sinatra, sorte avec une "espèce de bas étages" comme il disait.

Je regardais Matt' dans les yeux. Je tenais sa main qui était devenus moite.

-Tu n'a pas à t'en faire! Penses-tu réellement que si mes sentiments n'étaient pas sincère, je te suivrais et je serais encore avec toi? Réponds moi franchement!
Je t'aime Matt', et même ce mot la n'est pas assez fort pour décrire ce que je ressent!

-Tu n'a pas à t'en faire! Penses-tu réellement que si mes sentiments n'étaient pas sincère, je te suivrais et je serais encore avec toi? Réponds moi franchement!
Je t'aime Matt', et même ce mot la n'est pas assez fort pour décrire ce que je ressent!

Elle avait raison. Il avait été stupide de s'inquiéter ainsi. Elle l'aimait et c'était celà qui comptait. Qu'importe que'elle en est aimé un ou des milliers, qu'importe que l'amour qu'elle leurs a offert fut fort ou non. Le plus important, c'est que maintenant, son amour était pour lui et pour celà, il était le plus chanceux des hommes. Il se fichait maintenant de ceux qui l'entouraient, il se fichait de savoir si oui ou non la patrone du salon de thé l'ai observait. Il se pencha et l'embrassa. Quelle belle journée s'ouvrait à lui. Puis, avec un petit sourire charmeur, il dit :

-A elle, je m'offre
Maintenant et à jamais
Or, ce sentiment
Un des plus beaux du monde, est
Retranscrit à chaques 1er lettres de mes vers

Il la dévorait des yeux à l'abrit des gênes et des troubles du monde extérieur. Il était prés d'elle et c'est tout ce qu'il demandait

Il n'était pas poète pour rien! Certaines personnes s'étaient retourné et je m'étais gonflé d'orgueil pour montrer qu'il était avec moi. J'étais fière d'être avec lui.

-Je suis contente d'être avec toi!

La journée était radieuse au dehors. Des oiseaux passaient ça et là. Leur mélodies retentissaient dans la salle aux fenêtres ouvertes. Je voulais déclamer quelques vers mais rien ne sortait. Je restais muette, le parfum de Matthieu m'enivrait et je ressentait une peur inexplicable au fond de mon ventre qui grondait.. Il dut voir mon malaise car il se précipita sur moi! Il posa délicatement sa main sur la mienne et me regarda avec un sourire mais ses yeux le trahissait, il était terrifier par ce qu'il voyait.

Ses paroles furent suivit de retournement de tête. Certaines filles regardaient Matthieu un peu envieuse, peut être qu’elle aurait voulut que leurs compagnons sachent aussi être un peu artiste et romantique. Loin de s’en sentir fière, le petit poète se tassait sur lui-même mais Hécate, elle s’était redressait et dit d’une voix apaisante :

-Je suis contente d'être avec toi!

Malgré cela, Matthieu n’appréciait toujours pas les regards tournés vers lui et il se força à porter son attention sur les yeux émeraudes d’Hécate. C’est alors qu’il décernât un soupçon de peur dans ceux-ci. Matthieu était plutôt doué pour déceler les pensées de son interlocuteur rien quand regardant ses yeux, or à voir ceux de ca douce, elle avait l’air terrifié. Matthieu se leva brusquement de sa place et attrapa la main d’Hécate, pur reflexe sans doute mais il avait peur que celle-ci ne parte. Celle-ci ne bougeât pas. Matthieu l’observait et était troublé par le visage d’Hécate, plus blanc et figé qu’à l’habitude. D’une voix qu’il aurait voulut calme mais qui était un peu éteint, il demanda :

-Est-ce que ca va ?

La question était idiote, il voyait bien que cela n’allait pas du tout mais il était désemparé face à cette situation.

Je n'était plus au même endroit mais Matthieu était là, lui. Il faisait plus sombre et plus froid. Je vit mon l'homme que j'aimais baguette en main avec une lueur de méchanceté dans ses yeux.
Que pouvait bien dire tout cela? Soudain une étincelle sortit de sa baguette et atterri sur un homme plus âgé. Je ne voyais pas son visage. Il fallait que je sorte de là ou j'allais y passer. Je pensé fort à Pré-au-Lard et mit au moins cinq minutes pour revenir, en tout cas c'est ce que je croyais. Je n'avais bougé et à l'expression de Matthieu, il s'était bien passé quelque chose.

-Est-ce que ca va ?

Je du reprendre peu à peu des couleurs car son visage se radoucissait. Il me serra fort contre lui et réitéra sa question:

-Est-ce que ca va ?

-Oui, maintenant oui. Dis-je dans un souffle. Il s'est passé quelque chose que je ne saurais te décrire...

J'enfouissais ma tête dans son cou.

Il lui tenait toujours la main, elle n’avait pas répondu à sa question mais elle avait soudainement reprit son souffle et la frigidité et la blancheur de son regard disparut mais malgré cela, elle était toujours terrifié. Il reposa la même question et cette fois, elle répondit.

-Oui, maintenant oui. Il s'est passé quelque chose que je ne saurais te décrire...

Ce qu’elle dit ne le rassura pas le moins du monde et commença à réfléchir à tout allure.

-Tu t’es sentit partir ? Tu as peut être fais une crise de panique ? Tu as ressentit quelques chose de particuliers ?

Il avait un peu peur que comme elle, elle soit sujet à des crises d’anxiété mais il balayait cette hypothèse car il ne voyait pas ce qui aurait pu l’effrayer ici. Cependant, il regardait toujours Hécate dans les yeux et crut déceler dans ceux xi, un peu d’étonnement face à Matthieu, comme ci elle ne le reconnaissait pas. C’était sans doute dut à la crise, elle avait du mal à retrouver ses esprits. Enfin c’est ce que ce persuadait Matthieu mais c’était tout autre chose. Attendant un peu quelle retrouve ses esprits, il patientait et apprendrait les réponses de sa douce.

-Tu t’es sentit partir ? Tu as peut être fais une crise de panique ? Tu as ressentit quelques chose de particuliers ?

-Il faisait froid et nous n'étions plus dans le même endroit. Il faisait sombre, comme si il n'y avait aucune fenêtres, aucunes lumières. Je ne sais pas où nous étions. Tu étais là et un autre homme et j'étais là aussi! Je ne sais pas pourquoi mais tu avais ta baguette dans la main et tu a jeté un sort contre cette homme. Vous avez engagé un combat et je ne voulais pas resté un instant de plus! Je ne sais pas ce qui s'est passé...

Je parlais tout bas et à toute vitesse, je ne voulais pas que d'autres entendent, ils me prendraient pour une folle! Je regardais Matthieu dans les yeux et chercher à me blottir dans ses bras. J'avais peur, peur que ce soit un rêve prémonitoire ou une autre chose que ce soit! Peur que ce soit la même chose que pour ma mère. Un rendez-vous qui devait-être heureux était devenus un cauchemars! J'espérais de tout mon coeur que ce n'en soit rien...

-Il faisait froid et nous n'étions plus dans le même endroit. Il faisait sombre, comme si il n'y avait aucune fenêtres, aucunes lumières. Je ne sais pas où nous étions. Tu étais là et un autre homme et j'étais là aussi! Je ne sais pas pourquoi mais tu avais ta baguette dans la main et tu a jeté un sort contre cette homme. Vous avez engagé un combat et je ne voulais pas resté un instant de plus! Je ne sais pas ce qui s'est passé...

Son cerveau travaillait à vive allure. Lui, avec un homme, et il combattait contre celui. Ce pourrait-il que ce soit contre lui. Il avait les yeux tournés vers Hécate mais il ne la regardait pas. Etait-ce une prémonition ? Une hallucination ?

-Quoi ? Tua s déjà eu des visons ? Comment était cet homme ?

Si c’était lui, l’assassin de sa mère, il devait savoir s’il l’avait bien trouvé, quand et surtout s’il avait réussi sa mission. Il regardait maintenant Hécate avec d’autres yeux qu’à son habitude. Son regard sombre et calme était devenu menaçant, chaotique, effrayant. Sans lueur et sans vie, ils durent surement faire peur à Hécate car celle-ci ne répondait pas à ses questions et même prenait du recul. Il l’a pris par les épaules, la tennant peut être un peu trop fort et d’une voix tranchante et grave, une voix qu’il ne lui ressemblait pas :

- REPOND ? Avait-il un visage en U ? Des yeux bleus glaces ? Une barbe brune naissante ? REPOND ! Etait-ce lui ? QU’AS-TU VU ?

Ce n’était pas les regards tournés vers lui qui le sortie de son accès de rage, ce n’était pas non plus les petits cris de protestations que produisaient Madame Pieddodu, ce n’était pas non plus le silence de plomb, ce fut les larmes qui coulaient des yeux d’Hécate qui le ramena à la raison. Il avait lâché celle qui l’aimait et recula de quelques pas horrifiés de ce qu’il avait fait. Il tremblait comme une feuille, plus les secondes passés, plus il prenait conscience de ce qu’il venait de faire.

-Je…

Il aurait voulut dire « je t’aime » mais rien ne sortit, pas qu’il ne pensait plus ces mots mais il avait trop peur de les prononcer. Un homme amoureux aurait-il hurlé, agressé, fait pleurer celle qu’il aimait. Il n’avait qu’une envie fuir, courir, loin d’elle, loin, assez loin pour ne plus jamais lui faire de mal mais son corps refusait de bouger.

-Je…

-Reviens...je parlais doucement...Reviens...un peu plus fort, le souffle saccadée...REVIENS...MATTHIEU! Avais-je crié, ma vois était moins assurée, j'avais du mal à respirer, je voulais qu'il revienne vers moi, qu'il me prenne dans ses bras, je ne voulais as que tout soit finis, non!

-Matthieu, je t'en supplie REVIENS, Criais-je de nouveaux.
Il sortit de sa rêverie et se jeta vers moi. Il était agenouillé, la tête sur mes genoux il me serré fort mais c'était plus de la tendresse. Je passais mes mains dans ses cheveux et m'accroupis près de lui! Je le serrais plus fort que je ne l'avais jamais fait!

-Je ne veux pas... Matthieu... Je te jure que lorsque je saurais et je te dirais, lui susurrais-je à l'oreille. Je me mit à chanter pour lui:
Never knew I could feel like this
Like I've never seen the sky before
I want to vanish inside your kiss
Every day I'm loving you more and more
Listen to my heart, can you hear it sings
Telling me to give you everything
Seasons may change, winter to spring
But I love you until the end of time...

Tout était embrouillé dans son esprit. La colère était mêlée à l’amour, la haine à la dévotion. Il aurait voulut fuir cette endroit et y rester pour toujours à la fois. Deux forces opposées se battaient en lui. L’assassin et Hécate occupaient son esprit, s’affrontant pour gagner l’esprit de Matthieu mais ce fut Hécate qui gagna. Il la regardait un peu abasourdit, comprenant qu’elle chantait, il écoutait sa voix douce entamer un air qu’il ne connaissait pas. Il avait encore un peu de mal à retrouver toute sa raison. Il y avait eu tant d’émotion qui s’était déversé en lui, qu’il avait du mal à rester conscient. Il s’étonna même de ne pas être seul et mit beaucoup de temps à se rappeler qu’il était chez Madame Pieddodu. Secouant un peu sa tête, il regarda cette fois le soleil toujours rayonnant dehors. Il ne supportait plus les regards des autres et voulait prendre un bon bol d’air.

-Cela te dérange si l’on sort un peu…mon amour.

Il dégobilla avec difficulté, toujours un peu embrouillé, il se leva brusquement et sa tête tournait. Attendant quelques secondes que la désagréable sensation soit passée, il tendit sa main pour inviter Hécate à sortir.

-Cela te dérange si l’on sort un peu…mon amour.

-Non, allons dehors!

Je me cachais dans son cou. J'étais si bien à cette endroit. Nous étions sortit et le soleil réchauffer nos coeurs de nos joues. Mes larmes avaient séché et mon amoureux avait l'air apaisée! Je craignais une nouvelle colère de sa part. Si ça se trouve n'avait été qu'un rêve éveillé et il n'y avait pas de quoi se mettre dans ces états!

(h-j: désolé mon apolon mais je dois aller mangé donc pas trop le temps de répondre)

Il sentait la situation très tendu. Est-ce son imagination ou est-ce qu’Hécate jeté des petits coups d’œil discret à Matthieu ? Avait-elle peur qu’il lui saute au cou pour l’étrangler ? On peu dire que sur ce coup si, Matthieu n’avait pas été très…romantique. Après avoir accepté son offre, Matthieu sortit avec elle de l’établissement de Mme Pieddodu accompagné des regards toujours stupéfiés des autres couples et de la patronne. Puis, dehors, Matthieu regarda le soleil qui avait été omniprésent cette semaine. Il n’avait pas l’habitude de voir un aussi beau temps ainsi perdurer. En Bulgarie, trois jours d’un ciel sans nuage comme celui là était un véritable miracle. Il tenait par la taille sa chère et tendre et regardait les élèves de Poudlard passer. Cependant, son esprit était toujours tourné vers cette « vision » qu’Hécate avait eue. Il aurait tellement eu envie d’avoir plus de détails mais il n’osait pas demander, après la réaction qu’il avait eue. Il regarda sa belle, celle-ci avait posé sa tête au creux de son épaule. Il avait beaucoup de chance de l’avoir rencontrer. Outre, le fait que leurs cœurs étaient amoureux l’un de l’autre, il était assez stupéfait qu’une fille aussi belle, gentille, cultivé qu’elle puisse rester avec lui alors qu’il était un mélange de rage, de vengeance et de peur. Il aurait tellement voulut être un autre homme à cet instant. Un homme qui pourrait la protéger, lui promettre un avenir merveilleux, un homme qui serrait répondre à ses attentes et qui jamais ne s’emporterait contre elle. Mais ce n’était pas le cas. Une question embarrassante occupa son esprit après cette réflexion et il ne put se taire.

-Qu’est-ce tu aimes en moi ?

-Ce que j'aime chez toi?
Tes yeux, tes lèvres, ton visage, tes mains, ton odeur, ta façon de parler, tes vers, ta façon de me regarder, tes manières et même si tu risque de partir le rejoindre pour ta vengeance, je trouve que tes intentions sont honorables. J'aime le fait que tu m'aimes, j'aime nos rencontres, j'aimes nos discussions, j'aime la façon dont tout à commencer, j'aime la lueur dans tes yeux, j'aime la nuit que nous avons passer ensemble dans la salle sur demande et malgré tout, j'aime ce jour, puisque je suis avec toi...

Je le regardais et lui demandait:

-Et toi?

-Et toi?

La regardant dans les yeux, il lui répondit ce simple mot.

-Tout !

Il aimait son petit regard humide et doux, il aimait son attitude si calme, attentionné, si passionné, il aimait ses lèvres douces et fines, ses cheveux brun et ondulés, ses yeux émeraude, ses sourires d’un blanc nacrés, ses joues un peu rose et douces…il aimait mille et une autre chose en elle mais s’il devait en faire la liste, il n’arriverait ni à trouver des mots assez beau pour la décrire et ses choses qu’il aime tant en elle sont si nombreuses qu’il lui faudrait plus d’une vie pour tout répertorier.

-Absolument tout

Puis il l’embrassa avec passion avant de l’enlacer.

-Et ce, jusqu’à la fin des temps

(HJ : Euh, ma douce, je ne sais pas si tu le sais mais ta demande pour avoir ton avatar et récupérer ta couleur est la corbeille. Il y a dut avoir un problème^^)

-Tout ! Absolument tout! Et ce, jusqu’à la fin des temps...

J'étais abasourdie par sa déclaration, j'avais peur qu'il m'ait posé la question parce qu'il doutait mais non, il m'aimait et ce pour toujours!
Mon coeur battait la chamade et je manquait presque d'air. Il m'embrassa passionnément. Je lui rendit son baisers. Moi aussi je l'aimais jusqu'à en mourir, jusqu'au Big Bang, jusqu'à la fin du monde et même par delà. Je l'aimerais encore lorsque je ne serais plus. Par delà les frontières et les limites du temps... Je ne ressentirais jamais plus rien pour personne d'autre que lui, Matthieu Brenel, un ange descendus du ciel pour moi.
Il n'y avait plus rien autour de moi à part lui. Il n'y avait ni soleil, ni arbre, ni fleur, ni herbes, ni maison, le vide absolu, pas de ciel, rien, juste lui à ce moment précis de ma vie, le temps s'était arrêté pour me laisser admirer l'homme qui détenait mon coeur à tout jamais!

Il regardait sa douce fermer les yeux et poussait un petit soupir de contentement. Il aurait put rester des heures comme cela. Cependant, un hibou fendit le ciel et s’approcha de lui doucement.

-Abyssale ?

Matthieu avait en effet reconnut le hibou de son père. Mais pourquoi lui envoyait-il du courrier à cette heure ci. Le petit Hibou Gris avec des petites taches noires se posa sur le bras que Matthieu lui tendit. Il retira le petit parchemin de la patte du hibou et lut à lui-même.

« L’enterrement de ta mère a lieu Jeudi 31 Mai, vient si tu l’ose !»

Matthieu crut que la terre se mouvait sous ses pieds et agrippa le pan de la robe d’Hécate de peur de tomber.

-Abyssale?

Je vit un petit hibou se poser sur le bras de Matthieu et tendre sa patte. Matthieu attrapa la lettre et la lu! Il s'agrippa a moi, ses jambes ne le tenait plus.

-Matthieu! Criais-je. Matthieu, mon amour, qu'est-ce qui a? qu'est ce que c'est?
En voyant qu'il ne bougeait pas, je pris la lettre de ses mains, je lut le petit message.
J'entourais Matthieu de mes bras!

-Je suis là, mon amour! Ne t'inquiète pas, je suis là!

Je le serrais du mieux que je pouvais, asseyant de l'apaiser avec tout l'amour que je lui envoyais.

-Je suis là, mon amour! Ne t'inquiète pas, je suis là!

Matthieu secoua doucement la tête, les yeux un peu dans le vise.

-C’est rien, c’est rien, je vais bien. Elle était déjà morte avant.

C’était dur la manière dont il venait de dire cela mais c’était vrai. Elle était morte déjà depuis trois mois. C’est juste le brusque retour à la réalité qu’il l’avait un peu dérouté. Ce petit mot lui avait tout rappelé : sa vengeance, la haine de son père … Il avait aussi beaucoup appréhendé le jour où il irait sur sa tombe. Il n’avait pas pleuré pour elle. Certes quelques larmes avaient coulé sur ses joues mais il s’avait qu’il gardait inconsciemment son chagrin pour l’enterrement de sa mère et que lorsque ce dernier aura lieu, il se lâchera enfin. Il avait aussi peur de la réaction de son père et préféra ne pas allez à la cérémonie de la mise en terre de peur de…lui faire de la peine. Il se décida donc que lorsqu’il serait rentré, il enverrait une réponse à son père et irait voir sa mère plus tard. Mais maintenant, ce n’était ni la peine, ni la tristesse qu’il l’enveloppait mais le vide. Il reprit vite conscience et tourna son regard vers Hécate. Se rappelant ses derniers mots, il reprit de suite.

-Au tu dois penser que je suis un monstre.

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