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| Encore une rencontre banale ? [Fe] | |
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| Sujet: Encore une rencontre banale ? [Fe] Ven 12 Juin - 19:46 | |
| Tous les matins, c’est le même rituel. Se lever, s’habiller, manger partir en cors, travailler, rentrer, finir la soirée tranquillement en faisant ses devoirs, manger un petit repas avec sa famille et se coucher tôt. Ou alors finir sa soirée illégalement, dans un bar ou un boîte de nuit avec ses amis ou pas. L’alcool, la drogue, le sexe. C’est tellement grisant. Tellement interdit ! Mais au final, c’est toujours la même routine, encore et encore. A la fin tout devient si lassant. Oui la vie est lassante. Qu’on finisse la soirée blottit entre ses parents, lové dans une couverture, le bol de popcorn sur les genoux. La télé allumée, le tout nouveau Dvd en cours de lecture, le familier endormi près du feu. Qu’on finisse la soirée dans les bras d’un inconnu qui balade ses mains sur votre corps dans le feu de l’action, la musique bien plus forte que nécessaire. L’alcool, l’open bar bien qu’un quart des jeunes occupants la boîte soient mineurs. Et puis à la fin, coucher avec ledit inconnu, se réveiller le lendemain dans un lit tout aussi inconnu. Voilà bien u plan foireux. Mais au final,bien que la gueule de boit soit présente, qu’il faille partir sans réveiller votre conquête d’une nuit, tout recommence. Qu’on finisse dans un lit étranger ou dans le sien, la journée d’après sera exactement la même. Des détails changeront, c’est un fait obligatoire, une évidence comme c’est une évidence que le soleil se lèvera encore demain, mais rien de tout ce qui changera ne sera extraordinaire, rien ne sera nouveau. A la fin, on finit toujours par être blasé. La vie est monotone, horriblement monotone.
C’est à ça que pensait Victoria, emmitouflée dans sa couette, la tête cachée sous l’oreiller. Sa vie était désespérément vide, vide de sens. Elle, Victoria Van Perterburg, manipulatrice, mystérieuse, désirée par tout Durmstrang, sa cour de jeu se sentait plus seule que jamais. Elle en avait marre. Marre de tout. De son statut social, de sa froideur, de l’école. Elle voulait quitter le pays, rien qu’une journée. La blonde voulait sortir, faire les boutiques, balancer de k’argent par les fenêtres. Pour aller où ? La jeune femme avait bien une petite idée. Londres ! Elle en rêvait depuis si longtemps. S’adonner au shopping pendant une journée dans un pays étranger lui ferait du bien. Là-bas, au moins personne ne la connaissait et elle n’aurait pas à porter un masque. Doucement Victoria se leva, ses cheveux blonds frisés et emmêlés retombèrent avec grâce sur ses épaules. Elle soupira longuement et prit sa tête entre ses deux mains. D’habitude, la jeune sorcière n’était pas du genre à se plaindre. Elle ne se voilait pas la face, souvent, voir toujours, la vie était injuste. La jeune femme s’en était vite rendu compte et elle avait compris qu’il valait mieux faire valoir ses intérêts avant ceux des autres. La blonde n’avait pas froid aux yeux. Mais en ce moment, son corps était tendu d’un désir qu’elle avait longtemps refoulé mais de plus en plus, ce désir prenait la contrôle sur elle. Je vous rassure, ce désir n’avait rien à faire avec le plaisir charnel. Non, c’était le plaisir de découvrir ou de se faire découvrir. Oui, Victoria voulait se rendre à Londres. C’était de Londres dont on parlait. Du célèbre Harry Potter et du terrifiant Seigneur des ténèbres. Mais dans le grand Nord, ce n’était qu’une légende et Victoria voulait découvrir, coir, contempler ça de ses propres yeux. Mais elle s’était faite la promesse de ne pas se rendre à Londres avant la fin de ses études à Durmstrang. Pourquoi ? Parce qu’elle dépendait encore de l’école, parce qu’elle n’était pas majeur, en gros, elle ne pas faire ce qu’elle voulait. Ne pas être libre de ses mouvements était une sensation désagréable que la blonde n’appréciait pas une seule seconde. Mais aujourd’hui, elle n’en pouvait plus t’attendre. Elle n’avait jamais quitté le grand Nord, jamais elle n’avait quitté son pays. Pourtant, elle savait parler l’anglais, le français, l’italien et l’espagnol. Elle n’avait jamais eu l’occasion de pratiquer ces langues pour autant. Londres l’attirait tellement. Victoria en rêvait plus que tout en ce moment.
La blonde passa une main dans avant de la passer sur son visage. Bien qu’elle ne soit pas en forme, la jeune femme avait toujours ce teint de poupée de porcelaine qui lui donnait un air de princesse. Un démon déguisé en ange ! Ses longs cheveux blonds, couleur blé, ondulaient jusque dans le creux de ses reins, un nid à fantasme et lui donnaient une allure de déesse. Mais ses yeux bleus si froids contrastaient avec. Et bien qu’ils soient aussi glacés que l’Antarctique, on ne pouvait pas s’empêcher de plonger son regard dans le sien, dans l’espoir de trouver une lueur chaleureuse. Pourtant, cela n’arrivait jamais, Victoria avait des yeux froids et profonds. Oui, profonds au point qu’on puisse s’y noyer. Dangereuse, elle était dangereuse. La jeune femme avait aussi un visage qu’on pourrait qualifier d’intemporel. Le temps ne semblait pas le marquer. Ce n’était pas des traits enfantins, ce n’était pas non plus des traits d’adultes. Son visage était comme celui d’une statue de marbre. Elégant, gracieux, froid, mystérieux, distant… Victoria avait tout d’une déesse grecque. Elle avait aussi de hautes pommettes, toujours un peu rosies. Son teint de neige contrastait avec ses lèvres rouges et pulpeuses. Alors, oui, la sorcière avait beau être très fatiguée, elle ne sera jamais hideuse.
D’une démarche lente, encore endormie, Victoria se rendit dans la salle d’eau et prit une douche tiède. Vingt minutes plus tard, la blonde était de nouveau assise sur son lit, enfilant des bas en laine blanche. Ses bas arrivaient à la même hauteur que sa robe blanche aussi. Elle était moulante, descendait à mi-cuisses, en soie et avait un énorme décolleté… Non pas devant, derrière ! La robe lui montait jusqu’au cou et découvrait son dos jusqu’à ses reins. Rapidement, elle passa une paire de bottes en cuir encore blanche. La jeune femme attrapa un sac assortie, un manteau en fourrure d’un blanc immaculé aussi. Un dernier coup d’œil qui refléta sa silhouette blanchâtre et elle se dirigea vers la cheminée. Finalement, Victoria avait décidé d’enfreindre sa règle. Ou du moins, une partie de ladite règle. Elle se rendrait à Londres mais elle ne s’approcherait pas du monde sorcier. C’était un bon compromis. Pas de magie pendant une journée et donc pas de cors. Bien sûr, il y avait des intérêts comme toujours. La jeune femme eut un petit sourire pour elle-même. La sorcière prit une poignée de poudre de cheminette et s’apprêta à lancer ladite poignée. Mais au dernier moment, elle suspendit son geste et remit la poudre à sa place, en faisait tomber un peu par terre. Elle ne savait pas où aller ou plutôt où atterrir. De plus, avec son ensemble immaculé, e voyage par cheminée avec la suie n’était pas très recommandable. Victoria retourna donc devant son miroir et s’observa un instant. Finalement, la blonde décida de ne pas de tenue (au grand soulagement de tous ceux qui lisent ce rp et qui ne souhaitent pas se retaper cinq lignes sur ses vêtements…). Elle repassa juste un peu de rouge à lèvres sur sa bouche pulpeuse. La ressemblait à celle du sang. Victoria était mêlée à cette couleur depuis son enfance et elle l’adorait. Elle était tellement belle. Etait-ce malsain d’aimer la couleur du sang ? Non, en tout cas la sorcière ne le pensait pas une seule seconde. La jeune femme se redirigea vers la cheminée. Elle ferait peut-être une petite entorse à sa règle. Après tout… Elle se rendrait au chemin de traverse (par magie, elle débarrasserait ses vêtements de la poussière) et elle irait à Londres. Le Londres moldu. Ensuite, elle passerait sa journée à parcourir les boutiques. Pour de bon, cette fois, elle prit de la poudre, rentra dans la cheminée et tout en la jetant, elle prononça à voix haute :
« - Chemin de Traverse ! »
Et dans un nuage de cendres, la jeune sorcière disparut pour réapparaître à des milliers de kilomètres plus loin, couverte de suie dont elle se débarrassa rapidement, d’un mouvement de baguette. Puis elle sortit et se retrouva sur l’allée principale. Bien qu’il soit tôt, le chemin était noir de monde et Victoria eut un mal fou à ne pas se mettre à parcourir en long et en large toutes les boutiques sorcières. L’agitation autour d’elle la grisait. La blonde soupira et retira sa veste. D’un coup de reducto, elle la glissa dans son sac et partit dans Londres.
La matinée passa vite, très vite. La blonde parcourait boutique sur boutique. Il devait être onze heures et demi quand la jeune femme se posait une question existentielle. Acheter ou ne pas acheter, telle est la question ! Elle se trouvait devant une veste cuir Dior, taille S et elle hésitait à l’acheter, elle en avait une quelque peu identique. Mais après tout, elle datait de la saison dernière et cette veste était toute nouvelle. Finalement, elle craqua et décida que oui, elle devait l’acheter. Elle prit donc le blouson et se retourna vivement. Le seul hic, c’est qu’il y avait quelqu’un derrière elle. Et Victoria entra en collision avec ce quelqu’un. Elle percuta la personne avec force puisqu’elle réussit à se retrouver les fesses par terre. La blonde soupira et se releva. Heureusement que personne ne la connaissait parce que son image en prendrait un coup. Il n’y avait rien de gracieux à se retrouver les quatre fers en l’air ! La jeune femme replaça une mèche de cheveux qui lui tombait devant le visage puis récupéra le blouson au sol.
« - Je suis désolée, marmonna la blonde alors qu’elle ne le pensait pas une seule seconde avec son air blasé sur le visage. Après tout, la personne n’avait qu’à faire attention…
Dernière édition par Victoria Van Perterburg le Mer 1 Juil - 17:56, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Encore une rencontre banale ? [Fe] Dim 14 Juin - 12:16 | |
| C’était le premier jour des vacances pour Mickaëla, elle devait rentrer à Londres chez ses parents pour deux semaines. Elle ne dormi pas de la nuit tellement excitée à l’idée de retrouver à nouveau sa chambre, ses affaires et surtout tous ses magasins dans Londres qu’elle aimait tant faire. La dernière fois elle avait vu une magnifique veste chez Dior, qu’elle s’était promise d’acheter lorsqu’elle aurait assez économisé d’argent de poche, et c’était chose faite. Elle se leva donc de son lit toute enjouée, sa valise étant déjà préparer depuis la veille, elle pris la direction de la douche, il fallait qu’elle soit parfaitement parfaite pour aller se balader à Londres. Une fois sortie de celle-ci elle ne sut que faire, enfiler son uniforme ou s’habiller directement en moldue. Elle opta pour la seconde option, et enfila un jean moulant, ainsi qu’un petit pull servant également de mini-haut tout aussi moulant, laissant apparaître son nombril. Par-dessus tout cela elle enfila une veste afin de cacher son nombril le temps qu’elle serait dans l’école, elle enlèverai celle-ci une fois dans Londres. Une fois enfin habillée, elle descendit à la grande salle, histoire de prendre son petit déjeuner avant d ne partir, car elle n’allait certainement pas directement rentrer chez elle, son père viendrait chercher sa valise et laisserai sa fille seule dans Londres pour la journée, il fallait donc que celle-ci prenne des forces.
Une fois tout cela fait, elle remonta dans son dortoir chercher ses affaires et redescendit directement pour repartir. Elle était tout de même un peu triste de devoir quitter sa chère et tendre pour les vacances, elle allait terriblement lui manquait, mais bon, ses parents avaient à tout prix voulu qu’elle rentre et n’avaient pas acceptés qu’elle reste à l’école. Ce fut donc tout de même quelque peu le cœur gros qu’elle prit le train ce jour là direction Londres. Elle dormi pendant le trajet n’ayant pratiquement pas dormi de la nuit. Et à l’arrivée comme prévu son père l’attendait sur le quai. Elle l’embrassa, lui donna sa valise, et pris immédiatement la direction des magasins de Londres. Elle pris une grande bouffée d’air, certes ce n’était pas le même air qu’à Poudlard, celui-ci était quelque peu pollué par les pots d’échappements des voitures, mais elle aimait quand même. Elle était enfin de retour chez elle, même si elle était quelque peu triste, elle décida de profiter de chaque instant passés sur Londres afin de pouvoir tout raconter à sa belle, en retournant à l’école a la fin des vacances.
Elle rechercher la fameuse boutique Dior, lorsqu’elle la trouva enfin au bout de plus de deux heures de divagation dans la grande ville. Elle admirait la veste qu’elle allait s’acheter d’une seconde à l’autre, lorsqu’elle fut bousculée par une jeune demoiselle qui se retrouva au sol sous le choc. Elle se releva aussitôt et s’excusa auprès de Mickaëla, elle avait un accent Mickaëla en jugea qu’elle ne venait pas d’ici, elle avait plutôt un accent du grand nord. Mickaëla n’y avait jamais été, mais avait déjà entendu des gens de là-bas parler, et elle adorait ce joli accent d’ailleurs.
-« Ce n’es rien, tu ne t’es pas fait mal au moins. Je m’appelle Mickaëla et toi? »
Quitte à engager la conversation autant le faire jusqu’au bout et se présenter. Elle regarda la jeune fille qui était vêtue tout de blanc, cela lui allait vraiment bien, elle la trouva particulièrement jolie, puis s’arrêta immédiatement de la fixer, sa princesse venant d’apparaître dans son esprit, comme pour lui rappeler que son cœur était déjà pris. |
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| Sujet: Re: Encore une rencontre banale ? [Fe] Mer 1 Juil - 17:58 | |
| Victoria Van Perterburg était une personne réputée au Grand Nord surtout dans son école Durmstrang. Pourquoi ? Parce qu’elle était mystérieuse. Très mystérieuse. Elle ne laissait personne l’approcher à moins de cinquante mètres, déjà parce qu’il fallait qu’on respecte son espace vital et deuxièmement, parce que sinon, l’image qu’elle avait construit d’elle serait fichue. Oui, la jeune blonde tenait à son image. Celle de cette fille froide, distante, mystérieuse et terriblement attirante. Celle que tout le monde voulait approcher mais que personne ne pouvait atteindre. Celle que les filles admiraient et que les garçons désiraient. Elle était élevée comme une reine là-bas. De plus, à Durmstrang, il y avait peu de filles, elles étaient présentes mais en minorité. Alors, la jeune sorcière était traitait comme une princesse, la reine de Durmstrang. Et cela lui plaisait énormément. Plus qu’énormément. Mais si elle mettait cette distance, c’était pour une autre raison aussi. La stupidité. La plupart des gens étaient stupides et leurs vies étaient futiles. Ils ne s’intéressaient qu’à des détails insignifiants, parlaient de choses sans intérêts. De plus, personne ne s’écoutait, tout le monde voulait mettre en avant sa petite personne. Victoria avait déjà entendu des filles de son dortoir discutaient. Elle était partie au bout de cinq minutes. « Tu as fais ça ? C’est génial ! Mais moi… » « Oh cool et moi… » Des « moi » partout dans la conversation. Des changements de sujets juste pour que le sujet revienne à sa petite personne. Immature.
La blonde n’allait pas mentir mais c’est vrai qu’elle aussi aimait se mettre en valeur. Sauf qu’elle, elle avait trouvé la solution efficace contrairement à toutes les pimbêches de Durmstrang. Etre distante avec tout le monde tout en gardant une certaine élégance, du style et de la classe. Tout Durmstrang l’adulait et elle n’avait pas besoin de se taper les conversations ennuyantes. Le seul petit hic en ce moment dans la vie de la jeune femme, c’est qu’elle n’était pas dans son Grand Nord adoré mais à Londres. Le si peu qu’elle avait vu de Londres l’avait enjoué. Les boutiques et les vêtements étaient tout simplement démentiels et elle avait dépensé une certaine somme d’argent que seule une fille de millionnaire pourrait dépenser vu le montant de toutes les affaires qui étaient dans les sacs qu’elle tenait. Il y a à peine deux minutes de cela, la blonde s’était retrouvée par terre, en étant tombée sur le postérieur d’une façon qui n’avait rien d’élégante. Il faut dire que si elle était tombée ainsi à Durmstrang, son image en aurait prit un certain coup. Mais elle était dans le Londres moldu et donc tout allait bien. Enfin, non tout n’allait pas bien. Bien était un grand mot que la sorcière utilisait rarement. Parce qu’en fait ça n’allait pas. En plus qu’elle se soit cognait contre quelqu’un, celle-ci se mettait à lui faire la discussion. Elle voyait déjà l’ennui mortel qu’allait être cette discussion.
-« Ce n’es rien, tu ne t’es pas fait mal au moins. Je m’appelle Mickaëla et toi? »
Si la blonde avait été un minimum poli, elle lui aurait offert un grand sourire, pas le moins sincère, elle se serait présentée et aurait prétexté n’importe quelle excuse stupide pour s’éclipser, payer sa veste et aller déjeuner. Mais cette idée ne lui vint même pas en tête. Il faut dire que quand Victoria était énervée, les idées rationnelles pour être remplacé par des idées purement sadiques et sarcastiques. La jeune femme regarda l’autre blonde devant elle. Elle vit tout de suite que ce n’était pas une moldue. Elle sentait sa magie qui se dégageait. Tous les sorciers avait une aura magique plus ou moins forte. Et les sorciers pouvaient la sentir avec un peu de concentration. Victoria faisait partie de ses personnes qui les sentaient très facilement. Donc, elle n’avait pas une moldue devant elle mais une sorcière… Poudlard sans doute… Mais peu importait… Elle n’aimait déjà pas l’autre blonde. Elle la dévisagea, la jaugea du regard d’une façon plus qu’impolie mais après tout, on ne se refaisait pas, elle était hautaine et ça ne changerait pas. Elle regarda la veste qu’elle tenait. Dior… Au moins, elle avait un minimum de goût. Enfin, la veste n’avait rien à voir avec l’affaire. Là, on parlait de la jeune femme qui n’avait rien fait à la blonde mais que Victoria ne pouvait déjà pas voir. Elle la connaissait depuis cinq minutes et elle était pour elle ce que le chien était le chat. La haine pour cette fille montait en elle comme le sang monte au visage lorsque l’on rougit. Elle n’était pas la première que la blonde n’aimait pas comme ça, d’un simple regard. Victoria avait des sentiments peut-être un peu trop... expressif. Une fille… Sibylle… En avait fait l’expérience… A cette idée, un vieux souvenir remonta dans l’esprit de la jeune femme…
[Flash-Back]
C’était son premier jour à Durmstrang et tout avait été parfait. La blondinette était si heureuse d’aller dans cette école si réputait. Ils étaient nombreux à rentrer dans l’école de sorcellerie. Néanmoins, il n’y avait que deux filles, c’était peu mais la gamine s’en fichait. Dès qu’elle avait vu l’autre fille, elle avait regretté qu’il y ait deux filles… L’autre fille, Sibylle, une rousse avec un teint aussi blanc que le sien était tout aussi belle qu’elle voir plus. Sauf qu’elle était chaleureuse, Victoria était froide. La jeune blonde qui avait passé ses dernières années dans une ambiance assez glaciale et lourde ne voulait pas qu’on ne l’aime, elle voulait qu’on l’adore, que tous le monde veuille être elle. Alors, la rouquine avait tout de suite répugnée la blonde. Elle l’avait détesté. C’était de la jalousie, de la haine. La raison avait quitté son esprit, une fois de plus. Victoria savait haïr. Elle savait être méchante et elle adorait ce sentiment d’accomplissement quand elle arrivait enfin à ce qu’elle voulait. Et en ce soir de rentrée, elle voulait que Sibylle, cette rousse de pacotille disparaisse. Le pire dans l’histoire c’est qu’elles allaient partager le même dortoir. Le soir même, Victoria arrivait après Sibylle dans le dortoir, elle avait visité les lieux avec un préfet qui avait été d’accord pour enfreindre le règlement, sans doute pour ses beaux yeux. Elle était donc en retard et ce qu’elle vit faillit la faire vomir. La rousse s’était installée ou plutôt étalée. Elle avait fouillé dans des affaires et était en train de lire un de ses livres. Le livre sur Morgan. Sans aucun gêne.
Victoria avait sèchement récupéré son livre et lui avait ordonné de ne pas toucher à ses affaires, s’en était suivi une dispute entre les deux fillettes. La dispute avait dégénéré, les deux gamines en étaient venues aux mains et dans un accès de rage, le collier de Victoria avait été arraché par Sibylle. La rage qui s’était emparée de la blonde avait était sans fin, elle avait souhaité que cette pimbêche devienne laide et muette. Elle l’avait souhaitée du plus profond de son cœur. Elle ne voulait plus voir son joli minois ni entendre sa voix sensuelle. Puis Victoria s’était enfuie et avait pleuré dans la salle de bain. Des larmes de rage… Elle s’était endormie tout en souhaitant encore et encore que la jeune rousse perde ses attraits. Le lendemain, elle se réveillait dans la salle de bain. Quand elle sortit, elle eut l’horreur de voir Sibylle défigurée. Sa bouche de travers, ses yeux exorbités, ses cheveux qui ressemblaient à de la paille, son nez énorme, sa peau grisâtre. Elle était horrible. Quand sa camarade se réveilla, qu’elle se vit dans un miroir, elle hurla. Mais aucun son ne sortit de sa bouche… Muette…
Le soir même, Sibylle avait déménagé et avait donc dû quitter l’école. Personne ne sut ce qu’il s’était passé. Victoria comprit qu’elle ne devait pas être étrangère à ce changement comme qui dirait, majeur mais elle nia tout d’un bloc. Elle n’avait pas jeté de sort. Maintenant, la blonde sait qu’en colère, elle peut utiliser sa magie mais elle évite. Avec le temps, elle a compris que ce genre d’incident était... dérangeant…
[Fin du Flash-Back]
A ce souvenir, un fin sourire sadique se dessina sur les lèvres de la blond. Mais elle se rappela qu’elle devait se contrôler, ne rien faire à cette pauvre fille. De toute façon, le sarcasme suffirait à la faire fuir et elle n’aurait plus qu’à l’oublier en se rendant chez Bendel, elle avait besoin de chaussures… En attendant…
- Bref, passons, je n’ai pas de temps à perdre avec toi, darling, est-ce que tu peux te pousser, tu es sur mon chemin…
Toujours le même air hautain, toujours le même sourire sarcastique, toujours la question rhétorique, rien ne change après tout… |
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