Près du feu dos à la porte et donc dos à Charity, Zac était tranquillement assis à lire un recueil de poèmes moldus allez savoir pourquoi lui même ne le savait pas exactement, peut etre tout simplement parce qu'il était dans sa période je suis un poète, je suis tout mignon tel un bisounours, qui sait ce qui passait par la tête du mister Bradeenson, une vraie tombe celui là, qui ne disait jamais ce qu'il pensait réellement, il ne disait d'ailleurs jamais grand chose. Zac contrairement aux autres élèves de Poufsouffle, avait manger en quatrième vitesse et s'était installé, loin du fracas pour lire tranquillement, cependant sa tranquillité fut de courte durée car une tornade blonde visiblement pas très zen à l'heure qu'il était, avait fait irruption dans la salle commune, faisant tombé au passage sa baguette par terre dans l'agitation. Elle ne parut pas s'en rendre compte ce qui fit que Zac, après un long moment de réflexion, ramassa la baguette et posant sa main doucement sur l'épaule de Charity pour ne pas l'effrayer dans son moment de concentration et de révisions visiblement, il dit d'une voix douce et chaude.

— Excuse moi de te déranger mais il me semble que tu as fait tombé cela...

Il lui tendit doucement sa baguette, espérant que celle ci ne lui crierait pas dessus pour l'avoir dérangé.

Zac lâcha donc la baguette quand la propriétaire de celle ci la prit entre ses doigts. Il lui fit un sourire compatissant bien qu'avant qu'elle ne prenne la parole, le regard de dédain de la jeune blonde de Poufsouffle l'avait quelque peu déstabiliser voir ennuyé et il aurait même préféré pourrir six pieds sous terre que revoir ce regard digne de ceux des serpentards sur les né moldus, "les sang de bourbe" comme ils les appelaient

Charity— J'ai fait tomber ma baguette ? Désoler et merci pour ton aide !
Zacharias— Il faut croire ... et il y a pas de quoi... je .. je vais te laisser à tes révisions...

Et voilà cette bonne vieille timidité qui revenait au galop et qui faisait comme à l'accoutumer bégayer le jeune Bradeenson quand il parlait à une personne qu'il ne connaissait pas bien

La jeune Poufsouffle été très ennuyée de la façon dont elle avait traité le garçon et lui proposa de se joindre à elle.

- Euh... si tu veux bien, tu pourrais lire ton bouquin avec moi, et je pourrais contniuer mes révisions ?

Est-ce vraiment-elle qui avait parlé, ou le remord de son acte passé ? Charity était habitué à envoyer bouler tout le monde, mais ce garçon avait de la chance !

- Au fait, moi c'est Charity taylor et toi ?

L'ambiance de la salle commune était chaleureuse, le feu brûlant répendait une délicieuse chaleur, les bougies parfumées dégageait une delicate odeur de framboise. Voilà ce qui rendait La jeune fille de bonne humeur...

Il était donc en train de retourner silencieusement vers son fauteuil près du feu quand la jeune femme l'interpella et lui proposa de se joindre à elle, Zac se retourna pour lui faire face et répondit d'une voix hésitante et légèrement tremblante comme à chaque fois qu'il était mal à l'aise:

Heuu je ... je veux pas te déranger ... tu sais ...

Scrutant le visage de la jeune femme pour voir sa réaction, il put constater que celui ci avait pris une expression nettement plus douce et joviale qu'auparavant, elle se présenta ensuite:

Enchanté... moi c'est Zacharias Bradeenson mais tu peux m'appeler Zac...

Soulagé d'avoir pu se montrer aimable, Charity souriante approcha une chaise à l'aide de sa baguette.

- Accio chaise !

La jeune fille la plaça juste à côté d'elle pour que le garçon de Poufsouffle puisse s'asseoir, mais après cette conversation, la Fille de Poufsouffle n'avait vraiment pas la tête à travailler.

- Euh, dit moi tu es en quelle année ?

La jeune taylor redoutait que Zac lui montre son mécontentement d'avoir été ainsi intérrompu, celle-ci savait que c'était très désagréable d'être dérangé en pleine lecture aussi passionnante qu'elle soit. Mais le Poufsouffle n'affichait aucune méchanceté dans son regard. Il mettait juste un peu de temps à répondre.

Quand la jeune femme fit approcher une chaise, Zach fit apparaître un léger sourire sur son visage et s'assit sur la chaise que Charity avait fait venir rien que pour lui ^^

Charity — Euh, dit moi tu es en quelle année ?
Zacharias — Sixième année et toi ?

Surprenante situation que celle-ci, un moment de tranquillité avec un élève de sa propre maison, très rare! Elle qui préfère la solitude et le calme, plutôt que d'échanger inutilement !

- Je suis en 7 eme année, ma dernière année !

Et oui, bientôt elle pourrait enfin devenir une auror réputée et venger la mort de ses parents et repousser les mangemort malavisés. Zac lui inspirait confiance et pourtant la jeune Poufsouffle le connaissait à peine.

- Que voudrais tu faire plus tard ?

La jeune blonde en face de lui avait l'air plutot fière d'être en dernière année tel un enfant fier de son nouveau jouet, ce qui fit sourire Zac gentiment. Celle ci lui demanda ensuite ce qu'il voudrait faire plus tard, il la regarda puis baissa les yeux sur ses genoux.

— ça peut paraître bête et inapproprié vu ma maison mais j'aimerais etre un membre de l'ordre du phoenix tu vois ... pour défendre une juste cause... et venger la mort de ma tante qui a littéralement détruis ma mère... enfin bref je vais pas continué à t'ennuyer avec cela... et toi tu veux faire quoi ?

La réponse de Zac enfonçait le couteau dans la plaie que Charity avait gardée secret, elle aussi voulait venger la mort de ses parents.

- Et bien, je voudrais être Auror, mais mes ambitions sont seulement ceux de venger mes parents et de détruire la moindre vermine mangemort!!

Plus elle continuait sa phrase et plus elle plante son crayon sur le morceau de parchemin, ses yeux étaient colérique. La jeune Poufsouffle pris une longue bouffé d'air pour se détendre, c'est vrai, il n'était pas nécessaire de s'en prendre à ce jeune homme.

Zacharias regardait la jeune fille faire fronçant légèrement les sourcils, non pas de colère mais d'incompréhension par rapport à la réaction de la jeune femme qui était partie un peu au quart de tour sans que Zach comprenne trop ce qui se passait. Il se hasarda juste à lâcher un petit " Ouais " peu sonore ne sachant pas trop quoi rajouter de plus ne voulant pas envenimer un peu plus les choses