Une mort étrange... [Fé Jude]

Une nuit chaude dans Londres, n'était jamais calme et surtout les rues de Londres n'étaient jamais vides et cela, John Pears, le medicomage spécialisé en "blessures et empoisonnements liés aux créatures magiques, le savait. Il n'était jamais à un endroit par le simple hasard et ce soir il se promenait paisiblement dans les rue de Londres, il était vêtu comme un moldu pour ne pas attirer l'attention, il était vêtu d'un costume d'homme d'affaire très chic avec une chemise déboutonnée au colle, il fumait un cigare d'un air serein et soudain des cris retentir dans le coin d'une ruelle, il ne fut pas du tout surpris par ces hurlement, comme ci il s'y attendait...

Il se dirigea vers le lieu des cris qu'il connaissait apparemment, toujours en fumant son cigare...
il arriva très rapidement dans la petite ruelle sombre qui servait habituellement d'arrière boutique pour les magasins des environs, une femme était agenouillée à coté du corps d'un homme sans vie, elle était sous le choc, John s'approcha lentement d'elle et s'agenouillât à coté en se penchant sur l'homme pour feindre de prendre son pou alors qu'il savait parfaitement qu'il était mort; il se tourna lentement vers la jeune femme choquée qui balbutiait:

- Il... Il... est...

- Oui il est mort. calmez vous madame, je suis de la police...

La femme maintenant rassurée et en confiance pris instinctivement l'homme dans ses bras comme pour se consoler elle-même, il prend ces épaules et la met face à elle pour la regarder dans ses yeux pleins de larmes, et il lui dit d'un ton rassurant, en lui tendant un mouchoir de tissu blanc:

- Essuyez-vous les yeux et tenez prenez du sucre, vous êtes pâle...

Il sortit d'une des poches intérieures de sa veste un bonbon emballé dans un papier rouge vif, la femme le lui pris avec un sourire poli en essuyant ses larmes, elle mit le bonbon dans sa bouche et aussitôt un sourire satisfait apparut sur le visage de l'homme, la femme eut a peine le temps de se pauser des questions qu'elle s'était déjà relevée d'un trait le regard et le visage totalement vide d'expression et elle partit d'un cou au bout de la ruelle en disparaissant dans l'ombre.

Un petit rire échappa au medicomage lorsqu'il pausa les yeux sur la dépouille de l'homme sans vie il avait les yeux grand ouverts, aucune trace de sang, ni aucune blessure, n’importe quel sorcier d'âge mure aurait pu constater que cet homme était mort par un procédé magique, bref rien qui ne prêtait à sourire et pourtant...

- beau travail frère... lançât-il à l'auteur de cet acte, comme si il était présent...

Soudain des bruits de pas retentirent à l'autre bout de la ruelle, il se dit que le bonbon à la Restrimor ne faisait plus effet et que la jeune femme revenait sur ses pas, il se redressa donc, son cigare au bec et un main sur la poignée de sa baguette pour s'apprêter à lui infligé le sortilège impardonnable vert, puisque cette idiote n'avait pas saisie la chance qu'il lui avait offerte...

Jude avait passé une journée absolument horrible. Extrêmement longue, mais surtout, elle avait de plus en plus la confirmation que ses collègues se doutaient qu'elle jouait double jeu au Ministère en étant membre de l'Ordre du Phénix, qui luttait en partie contre le Ministère. Des cernes commençaient à se dessiner de plus en plus profondément sous ses yeux et elle avait vraiment l'air fatiguée. Cependant, elle était loin d'avoir finit sa journée, même si elle espérait silencieusement que sa tournée soit rapide et sans dommage.
En effet, elle s'était portée volontaire pour faire le tour des rues de Londres au cas où il se passe un quelconque incident. Les Aurors faisaient parfois ça à tour de rôle et Jude s'était proposée il y a de cela au moins deux mois mais c'était seulement maintenant qu'ils avaient décidé d'utiliser sa proposition, alors qu'elle n'avait jamais été aussi fatiguée. M'enfin, elle y alla quand même, pour tenir ses engagements et bien consciente des raisons qui l'avaient poussés à s'inscrire en premier lieu : aider à apporter la sécurité chez les habitants de Londres, qu'ils soient sorciers ou moldus.
Elle commença donc sa "patrouille" de nuit et n'eut strictement rien à faire pendant les deux premières heures. Elle commençait à espérer qu'elle n'autait rien à faire de sa soirée, elle commençait même à bailler ouvertement et largement lorsqu'elle entendit un bruit sourd, comme si quelque chose était tombé par-terre. A ce moment là, elle se trouvait dans un quartier moldu. Elle sortit aussitôt sa baguette de la poche droite de son jean - elle était habillée comme une moldue pour passer inaperçu - et la pointa en direction du bruit qu'elle avait entendut. Elle s'approcha lentement, le bruit venait d'une ruelle un peu plus loin. Elle s'approcha en prenant bien soin de ne pas faire de buit grâce à un sort lancé sur ses chaussures. Elle fut bientôt au niveau de la ruelle et, l'oreille aux aguets, elle se plaqua contre le mur et tenta d'entendre ce qui se passait dans la ruelle en question, en voulant pas faire usage de ses pouvoirs s'il s'agissait d'un simple moldu. Elle se tourna soudain brutalement dans la ruelle pour voir ce qu'il y avait et elle vit un simple humain, affalé dans des sacs poubelles, l'air totalement éméché. Il avait visiblement fait tombé le couvercle d'une poubelle et c'était ça qui avait provoqué le bruit sourd qu'elle avait entendu de là-bas. Elle rangea aussitôt sa baguette et se tourna, pour revenir sur ses pas.
Elle sortit donc de la ruelle et reprit sa ronde, plus éveillée désormais et beaucoup plus sur ses gardes. Cette fausse-alerte avait éveillé de nouveau ses sens et elle se sentait prête à combattre si quelque chose - ou quelqu'un - lui tombait dessus. Elle continua ainsi sa tournée pendant une petite heure environ, la nuit était noire à présent sur Londres et elle ne put s'empêcher de frissonner quand le vent vint se frotter à elle. C'est vrai qu'il ne faisait pas chaud. Elle regarda bien aux alentours, personne.. Elle s'alluma donc un petit feu portatif, mine de rien, cela aidait à réchauffer et la jeune Auror n'avait pas amené de manteau.. Elle avait été optimiste sur les températures, grand mal lui en a prit.
Enfin toujours était-il qu'elle se promenait ainsi dans les rues de Londres, avec son feu portatif. Soudain elle entendit une voix, elle ne sut pas vraiment pourquoi, mais cette voix ne lui inspirait rien qui vaille. Elle était froide, presque glaciale et elle faisait froid dans le dos. Jude se cacha l'espace de quelques instants contre un mur en entendant la voix dire :

- Beau travail frère..

La voix était assurée, ferme, et n'avait rien de celle d'un ivrogne. Elle s'avança dans la ruelle, sa baguette levée vers la ruelle depuis laquelle elle avait entendu la voix. Elle s'avança doucement, prenant bien soin de ne prendre aucun risque. Elle vit alors l'homme qu'elle avait entendu, il était grand et fumait un cigare. L'obscurité ne lui permettait pas d'en voir beaucoup plus, si ce n'était que sa baguette était pointée elle aussi sur la jeune Auror. La jeune femme regarda aussi aux côtés du sorcier furtivement et vit qu'il y avait un autre homme par-terre, d'après le fait qu'il ne bougeait plus du tout et que sa poitrine ne se soulevait pas, il y avait de grandes chances qu'il soit mort. Jude se prépara à lancer un sortilège de protection, qu'elle savait extrêmement efficace et lança au sorcier en question :

- Qu'est-ce-que vous faites ici ?

En effet, la situation dans laquelle elle venait de le voir, en plus de la réflexion qu'elle avait entendu, lui permettait de déduire que le jeune sorcier n'était pas blanc comme neige. Il était peut-être même un Mangemort. Elle devait absolument se méfier. Elle lui lança, en souriant sur un air de défi :

- A votre place je lâcherais ma baguette et je ne ferais pas l'idiot.

Elle fit un léger mouvement de sa baguette comme pour lui signifier qu'elle était prête à se battre si jamais il refusait d'obtempérer.

En voyant la jeune sorcière arriver assez prés de lui pour apercevoir sa baguette pointée vers son visage, l'homme eut un reflexe que la femme ne percevait même pas, il avait sortit sa baguette de la poche de son long trois-quarts et l'avait positionnée droit vers les yeux de la jeune femme.

A la question de la sorcière, le medicomage laissât un silence malsain et méfiant, on ne pouvait toujours pas percevoir les trait des deux visages et cela perturbait quelque peu John, et dans un geste imperceptible et tou en ne rompant pas le silence froid qui habitait cette ruelle il lançât le sort "luminos" sans le prononcer comme avait l'habitude de le faire les sorciers aguerris et une lumière douce telle celle d'une lanterne jaillit de sa baguette et éclaira chaleureusement la ruelle. Les traits de son visage se détaillaient avec stupeur en dévoilant un sourire faussement aimable encerclé d'une barbe de deux jours poivre et sel qui lui donnait un certain charme.

- Un Auror à une heure aussi tardive...? hum... le ministère dédouble ses efforts pour s'attribuer les mérites d'une trouvaille rare et voilà que c'est une de leurs plus charmante petite Aurorinette qui trouve le trésor... Touchant!

Lançât-il d'un voix calme et sereine en s'approchant légèrement de la sorcière, il prit une bouffée de son cigare avec l'autre main d'un air hautain en maintenant son sourire étrange...

Jude avait toujours sa baguette levée, et pointée droit en direction de l'homme qu'elle avait trouvé dans la ruelle, à côté du corps. Elle aurait aimé connaître l'état de santé de l'homme allongé par-terre, histoire de s'assurer qu'il était mort, mais il ne la laisserait pas approcher et Jude n'était pas bête au point de risquer sa vie pour ça.
Soudain, sans qu'aucun son ne soit produit, une lumière éclaira la ruelle. Elle fixa le point d'émission de cette lumière et s'aperçut qu'elle venait de la baguette de l'homme en face. Un sortilège informulé, normal. Elle put alors détailler l'homme comme si les deux sorciers s'étaient trouvés dans une rue normalement éclairée. Il paraissait assez vieux, c'était surement la couleur de ses cheveux qui faisaient ça, malgré tout, il ne paraissait pas le moins du monde affaiblit ou quoi que ce soit, au contraire même.
Il était grand, il avait un sourire faussement aimable, très étrange, et il possédait une barbe poivre et sel comme on dit, ou plutôt il était mal rasé. Autrement dit cet homme n'avait pas l'air commode et Jude avait eut raison de se méfier de lui avant même de l'apercevoir. Son hypothèse selon laquelle il pourrait très bien s'agir d'un Mangemort n'en fut qu'encore plus confirmée lorsque l'homme en question lui dit :

- Un Auror à une heure aussi tardive...? hum... le ministère dédouble ses efforts pour s'attribuer les mérites d'une trouvaille rare et voilà que c'est une de leurs plus charmante petite Aurorinette qui trouve le trésor... Touchant!

Jude arbora un horrible sourire forcé et lui répondit, du tac-au-tac :

- Je trouve aussi. Et la "petite Aurorinette" s'appelle Jude à vrai dire.

Elle continuait de sourire, il se prenait pour qui, s'il la sous-estimait, il n'allait pas être déçu, il pouvait le croire.

- Écartez-vous de cet homme et baissez votre baguette si vous ne voulez pas d'ennuis.

Mais le jeune homme ne paraissait pas vouloir s'éxécuter, fumant toujours son cigare nonchalamment, tenant sa baguette qui déversait toujours son flot de lumière, sur Jude. Elle fit un léger geste de sa baguette et utilisa à son tour, sa capacité à produire un sortilège informulé. Elle avait lancé "Impedimenta" en bougeant simplement sa baguette et en se concentrant, elle avait bien entendu visé l'homme en face d'elle. Il n'y avait que peu de chances qu'il ait le temps de parer une telle attaque étant donné qu'elle n'avait pas prononcé d'incantation. Il avait donc toutes les chances de se retrouver projeter sur le côté de quelques mètres, se trouvant ainsi écarté de l'homme toujours à terre.
Car, mine de rien, si Jude était là, c'était aussi - surtout - pour s'occuper des moldus et des sorciers qui auraient besoin de son aide et pas seulement pour arrêter les Mangemorts. Et en l'occurrence, l'homme à terre semblait avoir besoin d'aide, si toutefois il n'était pas trop tard.

John se prit le sort de plein fouet et vola contre le mur, son sourire précédemment aimable se transformât soudain en une expression mauvaise, il se mordait la lèvre inférieur en un sourire léger, il se releva lentement, sa baguette à 5 mètres de lui à l'opposé de la jeune femme et du corps, John resta très calme et s'efforçât a reprendre un sourire aimable, la ruelle était toujours éclairée par la baguette à terre.

D'un pas sûre il s'approcha de la femme sans aller récupérer sa baguette derrière lui il était déjà arrivé a 2 mètres d'elle et du corps sans vie, cette femme ne lui faisait pas peur et sa témérité l'amusait un peu...

- Par la Barbe de merlin! Vous êtes d'une impolitesse!! ... mais bon moi aussi je n'ai pas fait preuve d'une grande politesse elle avait toujours sa baguette pointée vers le Mangemort mais celui-ci ne s'en souciait pas il était déjà devant l'Auror et lui tendit poliment une main, Je me présente: John Pears, Medicomage à Ste Mangouste, un sourire faussement chaleureux arborant son visage...

- Par la Barbe de merlin! Vous êtes d'une impolitesse!! ... mais bon moi aussi je n'ai pas fait preuve d'une grande politesse. Je me présente: John Pears, Medicomage à Ste Mangouste.

Quelle ne fut pas la surprise de Jude lorsque celle-ci vit s'approcher le jeune sorcier, après s'être relevé du sortilège que lui avait lancé auparavant la jeune Auror, sans même récupérer sa baguette. Il vint en effet vers elle, et à sa plus grande surprise - non le mot est trop faible, disons plutôt stupéfaction - elle le vit lui tendre la main.
Mais n'allez pas croire que Jude était assez bête pour se fier au sourire du jeune homme, non, elle voyait très bien qu'il n'avait aucune intention d'être gentil avec elle ni rien du tout. Il faisait semblant et cela ne faisait que rendre la jeune Auror plus méfiante encore qu'elle ne l'était auparavant. Elle jeta un regard glacial au jeune homme qui était venu lui tendre la main, visiblement il s'appelait John et était médicomage à Ste Mangouste. Elle se recula par prudence et dirigea sa baguette vers celle de John, restée par-terre.

- Accio baguette.

La baguette du jeune médicomage arriva en quelques instants dans la main ouverte de la jeune Auror, sa main gauche. Elle la fourra dans la poche de son jean, en attendant d'en savoir un peu plus sur lui, gardant toujours sa baguette à elle pointée droit sur la poitrine du jeune homme.
Elle réfléchit à toute vitesse, il disait peut-être la vérité, il était peut-être bel et bien médicomage à Ste Mangouste, mais même si c'était vrai, qu'est-ce-que cela changeait au fond ? Rien du tout, en plus, son sourire forcé ne lui disait rien qui vaille et le fait qu'il ne se soit pas énervé ne faisait que l'inquiéter encore plus. D'un autre côté, elle venait de lui prouver qu'il ne devait pas la prendre à la légère, elle se sentait donc légèrement rassurée. Elle était de plus à quelques mètres de John.
Elle regarda derrière lui et aperçut de nouveau le corps inanimé de l'homme derrière eux, elle sourit à son tour, pas franchement amusée pour le coup, mais histoire de lui faire comprendre qu'elle ne croyait son histoire qu'à moitié.

- Ainsi vous êtes médicomage.. Et je suppose que vous alliez "aider" cet homme derrière vous.

Elle fit un signe de la tête en direction du corps de l'homme derrière eux deux. Elle continuait à sourire, se tenant toujours prête à agir si jamais l'homme en face tentait la moindre chose pour récupérer sa baguette ou pour s'attaquer à elle. Après tout, elle était armée, et lui non.

- Parce que vous n'aviez pas l'air de lui être d'un grand secours.. Au contraire même.

Elle sourit de nouveau, il croyait vraiment qu'elle était si naïve. Même s'il travaillait peut-être effectivement à l'hôpital des sorciers, en l'occurrence, elle avait plus de facilité à croire qu'il venait de tuer cet homme plutôt que de l'aider à survivre. De plus, le coeur inanimé derrière eux ne plaidait pas en la faveur de John. Elle se méfiait donc toujours de lui, ne croyant pas une seule seconde à ses faux sourires et à ses fausses bonnes manières. Elle connaissait les gens comme lui, et elle savait qu'il essaierait de la manipuler, elle n'allait pas se laisser avoir comme un débutante, ça non !
S'il y avait bien une chose qu'elle avait appris au cours de ses études pour devenir Auror, c'était qu'il fallait avoir une vigilance constante. Ne jamais laisser son adversaire prendre le dessus sur vous, ne jamais faire confiance à personne et surtout ne pas se fier aux apparences. C'étaient ces principes qu'elle appliquait depuis qu'elle avait été acceptée comme Auror et qu'elle travaillait au Ministère, et c'étaient encore les mêmes qu'elle appliquait ce soir là.

L'homme resta un petit instant la main tendu devant la jeune femme, son sourire toujours infaillible, et il rangeât ensuite ses deux main dans les poche de son long manteau et une expression de satisfaction et un réel sourire amusé investirent son visage lorsqu'il la vit s'accaparer sa baguette et entendit les mots de la jeune femme...

[color:7fdb=indigo]- Ainsi vous êtes Médicomage.. Et je suppose que vous alliez "aider" cet homme derrière vous.

- Parce que vous n'aviez pas l'air de lui être d'un grand secours.. Au contraire même.

Il s'approcha de l'Aurore lentement mais d'un pas sûre jusqu'a ce que la baguette de celle-ci touche sa poitrine, il plongea son regard perçant dans le sien et lançât d'un air ironique en pointant du doigt sur sa cravate une fine broche argentée tamponné du seaux de Ste Mangouste:

- Le Ministère ne vous a t il pas appris qu'il ne faux jamais se fier au apparences?

il laissât un léger silence pendant lequel la jeune femme regardait le badge d'un air perplexe et ajoutât:

- Mon job m'amène à rencontrer des gens très influents dans notre société, et notamment des homme puissants du ministère, et rien que le fait que vous m'aillait agressé pourrait vous attirer de gros problème... mais je suis un gentleman et je comprend votre réaction.

il s'était à présent éloigné d'elle pour se rapprocher du corps, il se mit à faire les cent pas lentement autour de celui-ci tout en sortant un cigare d'un étui argenté qu'il rangeât dans une poche intérieure de sa veste, et lançât en même temps d'allumer son cigare:

- Vous comptez m'arrêter parce que vous me suspectez d'avoir tué cet homme? Pour info il s'appel Jason Cliver, c'est un commerçant de Prés-au-Lard, je l'ai reconnu en vérifiant s'il était mort, certainement un des Mangemort qui force les commerçants a payer pour l'ascension de vous-savez-qui...

il tournait toujours autour du cadavre en laissant derrière lui l'épaisse fumée de son cigare...

Jude avait toujours sa baguette pointée vers le jeune homme qui fumait innocemment son cigare, l'air totalement détendu. Cette indifférence l'énervait elle, mais elle n'allait pas se laisser emporter pour si peu. Après avoir mis la baguette du jeune homme dans la poche de son jean, elle lui fit remarquer, sur un ton extrêmement sarcastique bien sur, qu'il n'avait pas l'air de lui avoir été d'une grande aide jusqu'à présent.
Ce à quoi il répondit, en s'approchant d'elle si près que la baguette de la jeune Auror finit par entrer en contact avec la poitrine de John :

- Le Ministère ne vous a t il pas appris qu'il ne faux jamais se fier au apparences?

Il lui avait dit ça dans un sourire tout en montrant avec ses doigts son badge de Médicomage de Ste Mangouste. Cependant, aucune surprise ni aucun changement ne se fit sentir en Jude. Ce n'était pas parce qu'il était à Ste Mangouste qu'effectivement il n'avait rien fait à cet homme, elle avait déjà vu de nombreuses taupes de Voldemort infiltrés un peu partout dans le monde des Sorciers, sous des formes extrêmement variées. Elle n'abaissa donc pas sa baguette, presque plus déterminée encore quand elle voyait le regard si souriant et si méprisant du jeune homme. De plus, il avait très bien put voler ce badge et se faire passer pour celui à qui il l'avait pris. Elle répondit donc :

- Ne vous inquiétez pas, je ne me fie jamais aux apparences. Mais on n'est jamais trop prudent comme on dit, non.. ?

Elle en le croyait toujours pas le moins du monde et elle n'avait pas eu l'intention de faire croire au jeune homme qu'elle le soupçonnait moins. De toute manière, il n'aurait pas été dupe.

- Mon job m'amène à rencontrer des gens très influents dans notre société, et notamment des homme puissants du ministère, et rien que le fait que vous m'aillait agressé pourrait vous attirer de gros problème... mais je suis un gentleman et je comprend votre réaction.

Pour le coup, Jude sourit malicieusement. S'il croyait qu'elle allait se laisser impressionner par de vulgaires menaces, il se fourrait la baguette dans l'oeil.

- Je n'ai pas peur de vos.. Relations.

Elle avait prononcé ce dernier mot avec humour, comme si elle se moquait des gens qu'il pouvait bien connaitre. Elle voulait lui montrer qu'elle n'avait pas peur de ce qui pourrait lui arriver si effectivement, elle s'était trompée de personne. Mais c'était rarement le cas, et quelque chose lui disait qu'elle n'avait pas tort ce soir là.. Peut-être était-ce ça finalement l'instinct ?

- Vous comptez m'arrêter parce que vous me suspectez d'avoir tué cet homme? Pour info il s'appelle Jason Cliver, c'est un commerçant de Prés-au-Lard, je l'ai reconnu en vérifiant s'il était mort, certainement un des Mangemort qui force les commerçants a payer pour l'ascension de vous-savez-qui...

Le jeune médicomage - ou pas d'ailleurs - s'était à présent éloigné de Jude et s'était rapproché du corps de l'homme allongé par-terre. Il faisait les cents pas autour du corps tout en laissant derrière lui, une fumée épaisse grisâtre provenant de son cigare.

- Vous comptez m'arrêter parce que vous me suspectez d'avoir tué cet homme? Pour info il s'appelle Jason Cliver, c'est un commerçant de Prés-au-Lard, je l'ai reconnu en vérifiant s'il était mort, certainement un des Mangemort qui force les commerçants a payer pour l'ascension de vous-savez-qui...

- Je me passerais de vos théories. Quant à votre arrestation.. On verra ça plus tard.

Répondit Jude assez sèchement. Pour qui il se prenait à la fin celui-là ? Quel culot.. Mais elle ne devait pas s'énerver, c'était évident qu'il essayait de la manipuler, mais elle avait sa baguette et lui non, il ne pourrait rien lui faire, du moins pas tout seul.
Elle se rapprocha lentement du corps par-terre, ainsi il était mort, du moins, d'après ce qu'en disait John. Elle avait toujours sa baguette levée vers le jeune homme et jeta un coup d'oeil au corps sur le béton.. Il avait les yeux ouverts, une expression de terreur sur le visage, il n'était surement pas mort accidentellement..

- Vous êtes ici depuis combien de temps ?

Elle était désormais déterminée à en savoir un peu plus, même si elle se doutait que les informations qu'il lui fournirait ne serait viable qu'à 50%. Il pouvait facilement lui mentir et elle n'avait pas apporté de Veritasérum sur elle.. Dommage !

- Vous êtes ici depuis combien de temps ?

Cette question provoqua chez John un rire tonitruant, presque forcé qui résonna dans toute la ruelle, puis tout en se remettant de son fourire, il retorqua:

- Vous m'amusez! je n'ai aucune envie de vous répondre car vous êttes impolie...

La jeune aurore s'était desormais rapprochée du medicomage, aillant acquis une certaine confiance en le desarmant, ce dernier n'était plus qu'a un petit métre d'elle. Sans qu'elle n'eut le temps de voir ce qu se passait elle fut plaqué au sol, avec une douleure immonde dans la poitrine et dans le bras, John s'empressa de ramasser la baguette de celle-ci à terre et se releva la pointant sur la jeune femme extenuée...

" Accio Baguette " Lancat-il d'un ton calme, le sort s'executa et la baguette du medicomage sortit de la poche de la jeune femme pour se mettre dans la main guauche de l'homme, ainsi deux baguette étaient pointées vers la jeune femme et un sourire fataliste se mêla a l'expression satisfaite du medicomage.

- Ma patience a des limites jeune fille! ma courtoisie également... vous êtes peut être une aurore trés pérspicace, je n'en doute pas... mais malheuresement vous avez encore beaucoup de chose à apprendre!

On pouvait appercevoir à quelques métres derrière l'homme debous devant la jeune femme un drôle d'appareil munis de deux tige reliées par de petit éclaire, en entendant le petit crépitement derrière lui, John se souvenu de l'appareil qui lui avait permis de prendre le dessus sur la jeune femme, un objet de maîtrise trés efficace dans le monde des moldus dans lequel se trouvaient les deux sorciers: "un tazer".

- Et oui ma chère vous êttes en territoire moldu ici... et un sourire amusé lui vint aux lèvres en jetant un coup d'oeil au "tazer" ... Ils sont fou ces moldus!!

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Une mort étrange... [Fé Jude]

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