Deux amis, deux lettres (Fe : Will

Il était encore tôt. Le château était complètement désert. C’était compréhensible, un dimanche matin, les élèves préféraient la tiédeur de leurs lits et la quiétude du sommeil au reste. Pourtant, Matthieu lui était debout. Cela faisait plus d’une semaine qu’il ne dormait presque plus, accroché à ce livre. Ce dernier avait complètement changé le caractère de Matthieu. Il était devenu plus agressif, plus téméraire. Mais si cette nuit, il n’avait pas dormit, c’était pour une autre raison. Il avait demandé Hécate en mariage, elle avait accepté. Il était débordant de joie et n’avait réussit à fermer l’œil d’excitation. Là encore, il était au bord de l’évanouissement. Cependant, une ombre venait obscurcir le tableau : son père. Il devait le mettre au courant mais comment ce dernier réagirait-il ? Serait-il furieux ? Heureux ? Ou comme à son habitude, il s’en ficherait éperdument.

Matthieu s’était donc levé de son lit et se mit sur l’une des tables en chêne de la salle commune des Serpentards pour écrire une lettre à celui-ci. Il passa plusieurs minutes, cherchant les mots et la manière de l’annonçait puis après quelques minutes, il avait enfin finit et se relit

Chère Père

Je dois t’informer d’une nouvelle importante pour moi et que je n’ai malheureusement pas concerté avec toi. J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur. Sache, avant que je te le dise cette nouvelle, que j’ai murement réfléchit et ce n’ai pas hâtivement que j’en suis arrivé à une telle conclusion.
Voilà père, je veux et je vais me marier.
Elle se nomme Hécate Sinatra. C’est la demoiselle que tu as aperçut au cimetière et dont tu m’avais chaleureusement recommandé de la garder prés de moi.
Me ferras-tu l’honneur de me donner ta bénédiction et d’assister à la noce ?

Ton fils

Il plia la feuille, la mit dans une enveloppe et sortit bien vite en direction de la volière. Les couloirs étaient presque déserts et les pas de Matthieu résonnaient en écho dans le couloir. Arrivé quelques minutes plus tard à la volière, il remarqua qu’en fait, il n’était pas le seul élève réveillé à cette heure ci. Un jeun Serdaigle avait lui aussi eu envie d’entretenir une correspondance un dimanche matin. Matthieu s’excusa en ces termes

-Pardon de te déranger mais sais-tu quels hiboux sont à l’école et lesquelles sont aux élèves ?

William regardait, l'esprit tranquille, le ciel azuré. Quelques nuages bas se traînaient sur ce magnifique panorama, un enchantement pour les yeux. Le ciel, d'une couleur rose légèrement teintée l'orange, voyait le soleil, boule teintée de sang paraître au sommet des grands arbres de la forêt interdite. Plus haut, le ciel était encore sombre, d'un bleu klein tirant sur l'électrique. A en couper le souffle, vous dis-je. Les arbres sombres, pourtant immenses vus de près, étaient largement diminués, écrasé par l'immense boule de feu qui montait derrière. Le lac miroitait d'éclats éternels du soleil immaculé.

Le regard du garçon se perdait au loin, il aurait voulu voyager, parcourir le monde et découvrir de nouvelles personnes, voir de nouveaux paysages... Il pensa à son grand frère... L'an prochain, il ne le verrait plus. Déjà qu'ils ne se voyaient pas beaucoup en ce moment, ça n'allait rien arranger... Il prendrait sans doute une année sabbatique et comme beaucoup de 7 ème années il ferait le tour du monde avant de revenir en Angleterre et de prendre un travail... Ou peut-être qu'il aurait un coup de foudre pendant son voyage et s'installerait ailleurs... De toute façon, il lui manquerait. Il espéra qu'il ferait au moins un petit saut à Poudlard pendant l'année, histoire de lui faire un petit coucou, ou à la maison, pendant les vacance...

- Pardon de te déranger mais sais-tu quels hiboux sont à l’école et lesquelles sont aux élèves ?

Qu'est ce qui se passe ? Waouw, il avait failli se perdre dans ses pensées, sans l'arrivée du jeune homme, il se serait sans doute noyé ... En tout cas, il lui posait une question. Il fallu dix secondes à Will pour que l'information parvienne au cerveau, quinze pour qu'elle soit traitée et dix de plus pour qu'il trouve la réponse.
Quoi qu'il en soit, Will passa une minute sans rien dire, les yeux écarquillés, avec l'impression de se heurter à un mur. Faut vraiment pas le faire réfléchir le matin, c'est mauvais pour la santé >.< *SBAF*. Il hésita un moment avant de répondre, choisissant bien ses mots :

- Les hiboux qui refusent que tu leur accroche ta lettre à la patte sont ceux qui on un propriétaire. Les autres sont ceux de l'école.

Il alla voir une chouette effraie beige, pas très jolie, mais bon, il l'incita à venir se poser sur son bras. Ce qu'elle fit de bon cœur. Il revint vers le jeune homme et lui présenta la chouette :

- Prends celle-là, je l'ai souvent utilisée, elle est très rapide. Elle appartient à l'école.

Il lui adressa un faible sourire, puis fit lever une patte à la chouette, pour qu'il puisse y accrocher sa lettre. Puis de sa main, caressa d'un geste machinal son pelage. L'animal hulula de plaisir, plissant légèrement les yeux.

Le Serdaigle ne répondit pas un instant. Etait-il en train de chercher une réponse ou bien était-ce le vert argent de sa robe qui l’effrayait et qui l’incitait à la prudence ? Serait-il encore comme les autres élèves ? Ancrés dans les idées reçus et dans les clichés et les stéréotypes. Quoique l’expression de son visage n’exprimait en rien le dégout ou l’anxiété. Il avait vraiment l’air de chercher une réponse.

- Les hiboux qui refusent que tu leur accroche ta lettre à la patte sont ceux qui on un propriétaire. Les autres sont ceux de l'école.

Ils regardaient les chouettes, un nombre incalculable de chouette de toutes les formes, de toutes les races et de toutes les couleurs étaient perchés ainsi attendant d’avoir du courrier à poster ou se reposant entre deux livraisons. Il n’allait quand même pas s’approcher de toutes pour jusqu’à ce qu’une daigne lui tendre la patte. Mais le Serdaigle avait déjà tendu le bras et ainsi attirée une chouette à se poser. Celui-ci dit calmement

- Prends celle-là, je l'ai souvent utilisée, elle est très rapide. Elle appartient à l'école.

Il s’était trompé sur le jeune homme. Il n’avait vraiment pas l’air sur la défensive. Peut être un peu rêveur. Mais Matthieu préférait cela à un casse-bonbon de première classe. Il invita donc la chouette à se poser sur son bras, accrocha sa lettre à sa patte, lui caressa la tête avant de tendre son bras dehors et ainsi incité la chouette à prendre son envol. Il se retourna vers celui qui l’avait aidé et dit

-Merci beaucoup.

Il regarda avec plus d’insistance le jeune Serdaigle, il avait l’air d’être repartit dans ses rêveries et Matthieu ne put s’empêcher de lui envoyer une pique certes ironique mais sans aucune animosité

-Et bien ! Soit t’es pas du matin soit tu n’as pas besoin d’un balai pour t’envoler ! Ou peut être les deux.

Mais Matthieu se désista. Il n’allait quand même pas taquiner un inconnu qui l’avait en plus aidé. Et bien qu’il n’ait été en aucun cas agressif, il préféra prévenir que guérir

-Pardonne si je t’ai offusqué ce n’était nullement mon attention.

Il s’approcha du jeune homme orné du bleu et de l’aigle, symbole de sa maison et tendit sa main tout en se présentant.

Je me nomme Matthieu Brenel, enchanté !

La chouette changea de bras, allant se poser sur celui du jeune homme. Il lui accrocha le message, puis se dirigea vers l'immense fenêtre pour laisser la chouette porter le message à destination. Pendant ce temps, William n'avait pas bougé. Le jeune homme se tourna vers lui et lui dit :

- Merci beaucoup.

Will hocha vaguement la tête, mais sans comprendre ce qu'il avait dit, il comprenait à peu près qu'il le remerciait. Il aurait voulu répondre par une formule polie qu'il aurait sortit habituellement, tel que "Y a pas de quoi", mais ses lèvres restèrent scellées dans un silence buté. Ses yeux à nouveau se perdirent dans le vague, mais il atterit à nouveau sur terre quand le jeune homme lui dit :

- Et bien ! Soit t’es pas du matin soit tu n’as pas besoin d’un balai pour t’envoler ! Ou peut être les deux.

Il tourna la tête vers lui. Et là, miraculeusement, il se "dégrisa" suffisamment pour répondre d'une voix claire et presque enthousiaste, un sourire un peu gêné aux lèvres :

- Oui, y a un peu des deux, mais pour le coup, c'est juste que je suis dans le coaltar.

Le jeune homme se ravisa pour reprendre aussitôt d'un voix plus posée, peut-être un peu plus stressé aussi.

- Pardonne si je t’ai offusqué ce n’était nullement mon attention.

Will le regarda un moment sans comprendre. Offuuusquééééé. Un bien grand mot, qu'il n'était pas sûr de comprendre. Il se heurta en pensé contre un mur quelques instants, n'arrivant pas à le franchir. Un instant plus tard, il fini par comprendre. Mais des questions subsistaient, tel que : pourquoi avait-il subitement peur de l'avoir froissé ? Il n'était vraiment pas du genre à s'énerver pour si peu, bien au contraire. Mais d'un autre côté, le garçon ne le connaissait pas il ne pouvait pas deviner...
Will fit un sourire blagueur, et répondit, se moquant de lui même :

- Mais non, y a pas de quoi, je suis pas susceptible. Surtout que tu as raison, je suis vraiment pas du matin, j'ai mis un bon moment à comprendre ta phrase d'ailleurs...

- Je me nomme Matthieu Brenel, enchanté !

- William Keynes, et moi de même^^ !

Il serra la main de son aîné. Une main chaude, beaucoup plus large que la sienne et assez énergique. Oui, car en plus, il avait l'air d'avoir facilement quelques années de plus que lui. Septième année à vue de nez. Ou peut-être sixième, mais pas plus jeune. Ils avaient donc minimum deux ans de différence. Non pas qu'il y attachait de l'importance, il trouvait juste amusant e fait que généralement, il s'entendait beaucoup mieux avec ses aînés qu'avec les personnes de son âge. Enfin, tout est relatif, faut pas généraliser non plus...
Voulant combler le vide qui était en train de sa créer, il lança une question un peu au hasard :

- Au fait, à qui as-tu écrit ?

Prenant conscience que sa question était un peu déplacé, il pouvait très bien ne pas avoir envie de le dire, Will ajouta assez précipitamment :

- Non pas que j'y attache de l'importance, tu es libre de ne pas répondre...

Il ne voulait pas se fâcher si tôt avec lui, il se faisait déjà trop d'ennemis en ce moment. Il était du genre à s'énerver un peu vite, surtout quand on le dérangeait, et généralement n'aimaient pas trop ses réactions, un peu trop fortes je vous l'accorde.

- William Keynes, et moi de même^^ !

William…William…ce nom lui disait quelque chose. N’avait-il pas déjà entendu son nom quelques parts. Le jeune Serdaigle lui serra la main. Matthieu ne savait pas pourquoi mais à l’inverse des autres élèves, le Serpentard n’avait aucune méfiance à son égard. Peut être son calme et sa passivité qui enlevé toute retenue de la part de ce vieux loup solitaire. Mais William…ce nom décidément lui disait vraiment quelque chose. Un petit silence s’installa que le Serdaigle essaya de briser

- Au fait, à qui as-tu écrit ? Non pas que j'y attache de l'importance, tu es libre de ne pas répondre...

Matthieu sentait que son interlocuteur avait essayé de briser la glace mais avait peur ainsi d’avoir offusqué Matthieu. Peut être que si cela avait été quelqu’un d’autre, Matthieu se serrait fâché mais là, bizarrement non. Au contraire même.

-Tu n’as pas à t’excuser, je viens d’envoyer une lettre à mon père lui informant que j’avais décidé d’épouser Hécate.

Soudain, un flash lui traversa l’esprit.

-Mais oui ! Je savais que je connaissais ton nom. Tu es le jeune homme insupportable de la forêt.

Matthieu commença à rire de bon cœur. Il ne se moquait pas de William, juste de cette étrange coïncidence. Le caractère de William était apprécié par Matthieu mais à parement, ce n’était pas le cas de sa belle. Décidemment, Matthieu avait le don de se fâcher avec les proches de sa douce et de s’entendre avec ceux qui l’insupportait.

-Pardonne-moi...c’est nerveux ! Je ne me moque pas de toi.

Mais Matthieu continué à rire. Il n’avait jamais rie comme cela. Il était sur les nerfs c’est temps ci et à force ceux-ci lâchent. Ses côtes lui faisaient mal et il avait du mal à respirer. En pareil situation, ils avaient craquaient.

-Je suis vraiment désolé. Je ne rie jamais comme ca

Lorsque Will se présenta, il eut l'impression le jeune homme qui lui faisait face (et qui, apparemment, s'appelait Matthieu) essayait de se souvenir de quelque chose. Les sourcils froncés en signe d'interrogation, ses yeux semblaient songeurs. Mais cet espoir fut vain. Ou, en tout cas, il ne vit aucune lueur de compréhension s'installer dans la prunelle des yeux du garçon. Il se demandait de quoi il essayait de se souvenir.

-Tu n’as pas à t’excuser, je viens d’envoyer une lettre à mon père lui informant que j’avais décidé d’épouser Hécate.

Will ouvrit des yeux rond. Waouw. Ils comptaient se marier ? Lui ? Avec... elle ? Ils étaient pas un peu... jeunes quand même ? Mais bon, c'était pas ses affaires après tout. C'était leur problème, et puis si ça les rendaient heureux, tant mieux !
Will eut un sourire qui se mua en étonnement lorsqu'il vit son interlocuteur ouvrir brusquement les yeux. Il ouvrit la bouche, interrogatif, mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, l'autre avait déjà enchaîné :

- Mais oui ! Je savais que je connaissais ton nom. Tu es le jeune homme insupportable de la forêt.

La bouche toujours ouverte, il la referma tout doucement. Le jeune homme insupportable de la forêt ? C'est comme ça que Hécate l'avait décrit ? Bon, en même temps, vu ce qu'il lui avait dit, il ne pouvait pas s'en étonner. Mais elle l'avait mériter, et pas un seul instant Will n'avait eu l'intention de s'excuser. Il ne regrettait jamais ce qu'il faisait, il avait pleinement conscience de ses gestes, et ne serait-ce que pour cette raison, jamais il ne reviendrait sur ce qu'il avait dit.

Les yeux ébahis il vit partir le Serpentard dans une grand fou rire. Le garçon ne se moquait pas, mais il avait sans doute une raison de rire qu'il lui était inconnue. Cependant, son rire était contagieux, et Will se surpris, un grand sourire aux lèvres, tentant de contrôler quelques éclats. Matthieu tentait de respirer entre deux accès, et réussi à placer une phrase entre deux rires :

- Pardonne-moi...c’est nerveux ! Je ne me moque pas de toi.

William secoua la tête, il n'y avait aucun problème pour lui, il se doutait qu'il ne se moquait pas de lui. Mais, son fou rire était tellement communicatif il commença à rire tout bas, une main sur le ventre, essayant de contrôler les soubresauts de son diaphragme. Le jeune homme était dans un état encore pis que le sien.

- Je suis vraiment désolé. Je ne ris jamais comme ça.

Hoquetant, il réussit à articuler quelques mots à son tour, se mordant la lèvre pour s'obliger à se calmer :

- Aucun problème, vraiment....

Après quelques minutes de se régime éprouvant, ils finirent par se calmer, les côtes douloureuses et les joues crispées. Will aspira goulûment quelques gorgées d'air, rafraîchissant ses poumons. Il s'ébouriffa les cheveux, crevant de chaud, faisant passer un peu d'air en dessous de son tee-shirt. Les yeux brillants de larme et de complicité, il confia à son camarade :

- Ça faisait très longtemps que je n'avais pas ri comme ça... A croire qu'on ne s'amuse pas à Poudlard^^. En tout cas, je te remercie.

Ah, et félicitation pour ton mariage, tu transmettra aussi mes meilleurs vœux à la future mariée s'il te plaît, bien que nous ne nous soyons pas séparés dans les meilleurs termes possibles. Enfin, de toute façon, ce qui est dit est dit, et je ne retirerais pas un mot de ce que j'ai dit.

Il lui fit un sourire d'excuse. En tout cas, Will appréciait de plus en plus le jeune homme. Il se rendit soudain compte qu'ils avaient fini par s'assoir à même le sol, ne pouvant plus tenir debout. D'un geste prompt, il se releva, puis sur la même élancée, il tendit sa main à Matthieu, l'aidant à se relever. Une fois fait, il entreprit de s'épousseter vaguement, le sol n'étant pas de première propreté, il en avait besoin. Il avait la flemme de sortir sa baguette pour les nettoyer tous les deux d'un simple sort, pourtant ça n'aurait pas été du luxe.

Pourquoi riait-il comme ca ? Matthieu n'en savait rien. Hécate lui avait raconté sa rencontre dans la forêt avec William et vu le tableau qu'elle en avait fait, Matthieu s'était attendut à un garcon costaud, le regard hautain et méprisant. Au lieu de celà, il avait en face de lui un petit jeune homme avec une expression figé sur son visage à mi chemin entre la réverie et la réflexion. William qu'il avait imaginé être une sorte de carricature d'homme méprisant et méprisé, avit en fait un visage et un caractère doux et calme, enfin à première vue. Son fourire était ainsi venut naturellement, comme lorsqu'un homme vous fait le portrait d'un monstre sanguinaire et vous présente un lapin rose : ridicule et surprenant. Heureusement, le Serdaigle ne s'offusqua pas du rire du vert et argent. Il avait même partagé l'illarité.

- Aucun problème, vraiment....

Quand ils urent enfin repris le calme, avec beaucoup de difficultés, William reprit

- Ça faisait très longtemps que je n'avais pas ri comme ça... A croire qu'on ne s'amuse pas à Poudlard^^. En tout cas, je te remercie.

Ah, et félicitation pour ton mariage, tu transmettra aussi mes meilleurs vœux à la future mariée s'il te plaît, bien que nous ne nous soyons pas séparés dans les meilleurs termes possibles. Enfin, de toute façon, ce qui est dit est dit, et je ne retirerais pas un mot de ce que j'ai dit.

Matthieu fit un signe de tête pour le remercier de ses félicitations et entendant la dernière phrase, il répondit dans un sourire.

-Oh, Hécate ne m'a pas parler du sujet de votre...désapointement. Et puis, je suis mal placé pour faire le moindre reproche à ce sujet. Je me met à dos un peu tout le monde ces temps ci et d'ailleurs avec Hécate, nos premiers furent pour le moins dépourvut d'amour si je peux dire. C'est donc pas un méprisé comme moi qui va faire la moral. comme quoi, je ne porte pas du vert et argent pour rien.

Matthieu sourit à sa remarque pourtant, il n'y avait rien de drôle là dedans, au contraire. Plus le temps passé, plus le futur marié avait peur de devenir de plus en plus comme les autres Serpentards, tout aussi méprisables et vaniteux. Mais bon, ce n'était pour l'instant que quelques doutes et craintes, pas de quoi s'inquiéter...enfin pour le moment.

Ils avaient réussi à s'arrêter, enfin. Will félicita le futur marié qui le remercia d'un simple hochement de tête. C'était vraiment agréable et simple de passer un moment avec Matthieu. Il comprenait pourquoi Hécate était tombée amoureuse de lui, et ne doutait pas un instant que beaucoup d'autres filles l'avaient aimé elles aussi. Matt lui dit avec un sourire :

- Oh, Hécate ne m'a pas parlé du sujet de votre...désappointement. Et puis, je suis mal placé pour faire le moindre reproche à ce sujet. Je me met à dos un peu tout le monde ces temps ci et d'ailleurs avec Hécate, nos premiers furent pour le moins dépourvu d'amour si je peux dire. C'est donc pas un méprisé comme moi qui va faire la moral. Comme quoi, je ne porte pas du vert et argent pour rien.

- Pourquoi on s'est énervé ? Euh... Disons qu'elle avait l'air asse mal en point, alors j'ai voulu la raccompagner au château, on était quand même dans la forêt interdite, mais elle s'est rebellé. Elle a du penser que je faisais ça par pitié, ou je ne sais quoi d'autre. Alors bon, je me suis un petit peu... énervé Deux amis, deux lettres (Fe : Will 178366

Deux amis, deux lettres (Fe : Will 178366

?

Will eut un petit sourire d'excuse. Il passa sa main dans ses cheveux, ne sachant pas trop quoi dire. Il entendit au loin la cloche marquant le début du petit déjeuner. Ce bruit fit naître en lui un affreux grognement, provenant de son ventre. Bon, il serait bientôt temps d'aller manger donc^^, il avait très faim. Hésitant un peu , il dit à Matt :

- Heu... J'ai un peu faim moi. Je vais manger quelque chose. Tu veux venir ? Je t'oblige pas, bien sûr, mais bon, c'est plus sympa d'avoir de la compagnie, non ?

[Je sais, c'est vraiment très court >.< Si tu acceptes la proposition, je continue dans la grande salle ? Et sinon, ben, on clos le topic.]

- Pourquoi on s'est énervé ? Euh... Disons qu'elle avait l'air asse mal en point, alors j'ai voulu la raccompagner au château, on était quand même dans la forêt interdite, mais elle s'est rebellé. Elle a du penser que je faisais ça par pitié, ou je ne sais quoi d'autre. Alors bon, je me suis un petit peu... énervé ?

Matthieu voyait très bien la scène. En même temps, Hécate était comme lui. Fier et quand on est en colère susceptible. Pas étonnant que c’est tournés en vinaigre. Le pauvre Serdaigle avait du se prendre une sacrée veste de la part de sa bien aimée alors qu’il n’avait rien fait de critiquable. Puis William lui proposa

- Heu... J'ai un peu faim moi. Je vais manger quelque chose. Tu veux venir ? Je ne t’oblige pas, bien sûr, mais bon, c'est plus sympa d'avoir de la compagnie, non ?

Matthieu sourit.

- Ce serra avec plaisir. Mais je crois que je vais aller à ta table. Je ne pense pas que les Serpentards t’acceptent à la mienne.

Deux amis, deux lettres (Fe : Will

Deux amis, deux lettres (Fe : Will

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