Ce soir, Cathy n'avait pas sommeil. Pourquoi ? Elle n'en savait rien mais n'en faisait pas de cas. Attrapant un livre sur sa table de nuit, miss Burningham descendit dans la salle commune et s'installa dans un des fauteuils qui tronait devant la cheminée bien alimentée comme d'habitude par des elfes de maisons très discrêt. Remontant ses pieds nus sur le siège, la jeune fille ouvrit son livre et se plongeant dans l'histoire palpitante de ce jeune éleveur de dragon.

Alors qu'elle était en plein milieu d'une bataille des plus virulente, la Serpentarde remarqua un leger courant d'air frais tandis que les flammes se mirent à danser dans le foyer de la cheminée. Sortant, à regrêt, de son roman, la jeune fille entendit un cri.

- Il va revenir ! Il va revenir !

Sans hésiter, Cathy se leva, laissant tomber son livre sur le sol. Suivant le fantôme, elle sortit de la salle commune, cherchant à comprendre ce qu'il se passait. Regardant autour d'elle, elle réalisa le silence inhabituel des lieux.

*Mais que se passe-t-il ?*

Plongeant la main dans la poche arrière de son jeans, elle attrapa sa baguette. Juste une mesure de précaution ...

Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir une envie pressante... Il faisait si chaud sous la couette! Lucinda s'en extirpa en grognant, la moitié des cheveux rabattus sur les yeux, la chemise de nuit froissée. Elle trébucha sur une chaussure, s'étala à moitié, jura à mi voix puis tenta de se trainer jusqu'aux escaliers pour rejoindre les toilettes, les pantoufles enfilées au mauvais pied. Le chat de sa voisine de lit passa devant elle en courant, et elle manqua de se rompre le cou.

"sale bête...."

Baillant, les toilettes semblaient à l'autre bout de la terre. Si elle avait pu elle aurait fait pipi dans son chaudron! Mais y avait des limites à tout.
Lorsque tous les animaux des poufsouffles se mirent à s'agiter d'un coup, Lucinda se figea sur place et tendit l'oreille. Elle avait l'impression de sentir un souffle glacial traverser la pièce et elle eut la chair de poule.

- Il va revenir ! Il va revenir !

La voix semblait désincarner et résonner tout autour d'elle. Déglutissant, elle en oublia son envie pressante et se précipita de nouveau dans le dortoir, prête à crier. Mais tout le monde semblait dormir à points fermés.

"Par la barde de Merlin..."

Se précipitant dans la salle commune, elle tendit l'oreille. Aucun son. Se mordant la lèvre, elle sortit, se décidant à arpenter les couloirs, la baguette à la main.

"Lumos..."

Le fantôme, après son dernier appel, s’était tourné vers la grande porte du hall et la regardait d’un air intéressé, comme s’il ne l’avait jamais vue. L’arrivée des 5 jeunes gens le tira de sa contemplation. Ils tendaient vers lui leurs baguettes. Dans sa conscience fantomatique, il savait qu’il avait devant lui l’ensemble de l’école. Les quatre maisons réunies. L’absence de couleur, une partie des élèves ayant apparemment quitté le lit sans s’habiller, ne l’empêchait pas de le sentir. Chaque maison avait sa propre attitude.

- Ainsi vous êtes les appelés pour son retour. Alors il est temps d’y aller !

Un vent de tempête sembla souffler dans la pièce, faisant presque s’éteindre les flammes des braseros, faisant danser les rares tapisseries. Il était assez fort pour faire claquer sur le visage les cheveux longs des jeunes filles et même les deux garçons présents en ressentaient la force .

Finalement, le vent sembla se concentrer devant eux en une minuscule tornade. Tout est cependant relatif, et la « minuscule » tornade était tout de même impressionnante. Elle s’inclina soudain, offrant aux élèves une vue plongeante sur son cœur, et sembla se figer avant d’émettre un grondement et de soudain se retourner. Littéralement. Comme une poche que l’on retourne.
En un bref instant, elle se précipita vers les élèves et les propulsa droit dans le mur de toute sa puissance, les réunissant dans son action sur le même point. Sauf que … sauf que la ou ils auraient du s’écraser il n’y avait rien. Derrière eux, soudain, il n’y avait plus rien. Ni en haut, ni en bas, ni sur les cotés. Ce n’était pas le vide non plus, c’était le rien. Rien ne pouvait donner une indication sur ou était le haut et ou était le bas, en dehors du fais qu’ils était tous dans le même sens. Le décor même, si tant est qu’on puisse parle de décor, était fait d’un néant absolu sans couleur, sans aspérité. Aucune ombre ne s’étendait nulle part, non plus qu’aucun angle n’était visible. Etrange sensation que celle d’être posé sur rien du tout. D’ailleurs, même si pour l’instant ils étaient à peu prés groupés, les élèves commençaient à prendre des positions bizarres, leurs sens ne pouvant leur donner de renseignements pour garder la station debout. De ce fait, bouger semblait le fruit du hasard, et on ne savait jamais dans quelle direction.
La seule animation, qui ne donnait pas vraiment de renseignement sur ou on était, était constitué de petites bulles colorées qui tournaient autour des élèves, comme curieuses de leur présence. Elles apparaissaient et disparaissaient, revenaient , ou en étaient ce d’autres ? autour des jeunes gens.

[l'un d'entre vous, tiré au sort, va recevoir un MP et devra s'y conformer. Les autres devront attendre son post ]

Tyraël n'avait pas beaucoup compris ce qui venait de se passer, il était face à une sorte de tornade vivante et se retrouvât soudain dans un endroit des plus déstabilisants, c'était la première fois de sa vie qu'il ressentait cette sensation, plus rien n'était palpable, plus rien n'était visible, même le sol, c'est ce que l'on pouvait appeler "néant".

Il sentait la peur de ses camarades mais bizarrement, une seule chose animait les pensées du jeune homme: "la curiosité" c'était de loin son plus grand default! et alors qu'il scrutait les étranges bulles colorées qui allaient et venaient dans cet espace incertain, ces dernières se mirent à tournoyer au dessus de lui et lui seul pour enfin s'unir devant ces yeux et créer une sorte d'écran de lumière indescriptible qui diffusait une scène:

" Un décor commençait a se dessiner d'une manière incertaine sous les yeux de Tyraël et de ses camarades, c'était apparemment le hall d'une maison coquette et luxueuse avec, face à eux, un imposant escalier en colimaçon, il faisait sombre et un bruit de pas qui descendaient les marches se fit entendre, une silhouette se dessinât et s'approcha des élèves, une jeune femme au tint pale se stoppât devant eux et avec frayeur on découvrît qu'elle était vêtu d'une robe de chambre blanche immaculée de sang et qu'elle fixait Tyraël d'un air grave "

Devant cette scène, la curiosité de Tyraël se transformât soudain en une terreur qui le glaçât sur place, sa baguette pointée vers la jeune femme...

- M... Matilda.. C’est impossible… pas encore… pas toi… mais tu est morte… La peur le figeait et le glaçait, elle lui donnait la nausée... mais il ne pouvait quitter la jeune femme des yeux.

Lorsque Lucinda perdit tous ses repères, les néant envahissant les lieux, lorsqu'elle se sentit projetée vers un formidable rien, elle eut soudain l'impression que sa tête tournait et qu'elle perdait peu à peu conscience d'elle-même. Aucun sens ne semblait plus avoir aucun... sens! Ridicule, la tête dodelinant légèrement, elle tenta de se remettre debout -ou ce qui ressemblait à la station debout- avec l'étrange impression de marcher sur la tête. Elle avait lu un jour un roman moldu qui contait l'histoire d'une petite fille nommée Alice dont les aventures saugrenues auraient pu ressembler à ça. Tyraël n'était qu'à un pas. Elle se traina tel le lombric jusqu'à sa jambe et tenta de s'y accrocher pour retrouver la tangibilité de quelque chose, lui tirant sur le pantalon à lui faire tomber, les mains parcourues de fourmillements. Elle lâcha d'un coup lorsqu'une bulle colorée vint se planter sur le bout de son nez, la faisant loucher. Soufflant soufflant soufflant, elle tenta de la déloger et se remis apparamment sur ses jambes sans qu'elle y pense. Lorsque la petite bulle s'échappa pour rejoindre les autres pour former l'écran de lumière, elle se sentit attrapper la main du jeune homme avant de la lâcher maladroitement en rougissant.

Pardon...

Mais le sourire maladroit qu'elle lui lança fut stoppé net par l'apparition de la jeune femme et du décor qu'elle semblait habiter. Blêmissant devant l'air mal en point voire... cadavérique de cette apparition, l'intervention de Tyraël la plongea dans la perplexité. Qui pouvait donc bien être Matilda? C'est elle qui devait revenir? Et de où ça? Et pourquoi un fantome venait annoncer la venue d'une Matilda pleine de sang qu'elle ne connaissait pas?
La vision fantomatique fixait le jeune homme sans mot dire. La vue du sang n'était pas pour lui plaire mais Lucinda n'était pas une trouillarde et la présence des autres à ses côtés l'enhardissait d'avantage. Déglutissant et tentant de se redresser, le décor ayant donné de la substance au néant, et lui permettant d'obtenir un peu plus de stabilité.

On...

Elle jeta un regard à la cantonade, tentant un sourire plus proche de la grimace, les yeux écarquillés.

On peut euh... vous aider?

Puis regardant plus longuement Tyraël, elle ajouta tout bas.

Qui est-ce? Tu la connais?

Qu’est ce que c’était que cela ? Matthieu n’en avait pas la moindre idée. Il était là avec les autres camarades mais qu’était-ce là ? Existait-il d’ailleurs ? N’était-ce pas du rien ? Et pourquoi Matthieu n’arrivait plus à faire usage ses sens. Enfin, ce n’était pas un très bon terme, il voyait, il entendait, il sentait…mais il n’y avait rien à voir, rien à sentir, rien à n’entendre…rien ! Matthieu commençait à paniquer. N’osant pas bouger, il essayât en vain de se raccrocher à la raison. Il se murmurait des hypothèses à lui-même essayant de se rassurer.

-Est-cet un sortilège ? Non, un fantôme ne peut pas jeter de sortilèges ! Alors une potion de délire ? Mais il n’avait rien but et cela n’explique en rien cette tornade…mais qu’est-ce que c’est que ca ?

De grosses bulles étaient apparut devant lui mais loin d’être charmés, l’inquiétude de Matthieu augmenta. Se promettant à lui de ne jamais touché cela, son attention fut rapidement détournés par une scène qui naquit du néant pour se déroulé devant lui. Il entendit cette fois ci, un camarade dire un peu paniqué

- M... Matilda.. C’est impossible… pas encore… pas toi… mais tu est morte…

Là, une Poufsouffle dont il ignorait le nom demanda

On peut euh... vous aider?

Matthieu regardait à qu’il parlait. Une jeune femme se tenait là, maculée de sang et fixe. Elle avait un regard d’est plus effrayant. Cependant, Matthieu reprit un peu constance et toujours sans faire un pas, enfin essayé de faire un pas, il dit d’une voix forte à la nouvelle venue si l’on peut dire

-Qu’es-te-vous ? Spectre, souvenir ou vivante ? Matérielle ou immatérielle ? Amie ou ennemie ?

Immobile, Cathy regardait l'apparition parlait à Tyraël. Que le Serdaigle connaisse la jeune femme l'étonna un peu mais après tout, beaucoup de choses ne la regardaient pas. Par contre quand Lily lança un sort et se fit éjecter de la "scène", la Serpentarde sentit son coeur battre à tout rompre. Trouver un moyen de sortir de là et vite !!!

Tu le veux ? Tu veux l’un d’entre nous ? Et bah viens ! On est quatre contre un. On est à Poudlard ici, c’est chez nous et vous n’êtes pas la bien venu.

Secouant la tête, Cathy prit son courage à deux mains et s'avança vers Matthieu. D'une main, elle l'obligea à baisser sa baguette tandis qu'elle ne quittait pas le "fantôme" du regard.

Vous désirez quelque chose ? On peut peut-être vous aider ? dit-elle d'une voix douce.

S'approchant encore de quelques pas, elle se plaça la plus proche possible de la jeune femme puis elle lui montra sa baguette.

Si vous préférez, on peut ranger nos baguettes et discuter calmement. Comme ça.

Joignant le geste à la parole, Cathy mit sa baguette dans sa poche. D'accord elle était rapide à dégainer mais elle savait qu'elle risquait gros à jouer ainsi mais pour rassurer l'apparition peut-être devaient-ils jouer son jeu.

Désormais, le lieu dans lequel se trouvaient les cinq élèves d Poudlard s’était totalement matérialiser pour laisser place au hall de la pièce ou se trouvait Matilda, « mais qui était cette femme pour Tyraël? » c’est la question que devaient se poser ces camarades en le voyant terrifié devant cette apparition… seul le jeune Serdaigle connaissait la réponse…

Et alors qu’il était perdu dans ses pensés chamboulées par la terreur qui l’envahissait, Tyraël fut surpris d’entendre Matilda parler et s’adresser à lui:

- Tu compte vraiment utiliser contre moi cet objet Tyraël? Lançât-elle en regardant sa baguette d’un regard vitreux

Tyraël commençait à reprendre son calme en se forçant à croire que tout cela était une façon de le déstabiliser et qu’il ne fallait pas qu’il cède, et au moment ou il s’apprêtait a rétorquer à la jeune femme, la Griffondor qui se tenait non loin de lui lançât un sort Expéliarmus qui se retourna avec une vitesse prodigieuse vers celle-ci qui disparut dans le néant juste derrière Tyraël, ce dernier s’était lever devant cette scène et en lui était montée une certaine colère mélanger de honte à l’idée que tout cela pouvait être de sa faute, car il n’avait même pas bouger le petit doigt pour faire quelque chose.

Il fixait désormais l’apparence fantomatique de la jeune femme d’un air colérique, à deux doigt d’explosé, ses bras le long du corps, tendus vers le sol, serrant sa baguette de toutes ses forces.
Mais un Serpentard se mis devant lui sa baguette pointée vers la jeune femme en lançant d’un ton déterminé:

-Tu le veux ? Tu veux l’un d’entre nous ? Et bah viens ! On est quatre contre un. On est à Poudlard ici, c’est chez nous et vous n’êtes pas la bien venu.

Et aussitôt ce dernier fut rejoins dans son avancée courageuse par une deuxième élève, également de Serpentard qui s’était rapprochée de la jeune fille d’un air beaucoup plus pacifiste que son camarade…

-Vous désirez quelque chose ? On peut peut-être vous aider? Si vous préférez, on peut ranger nos baguettes et discuter calmement. Comme ça.

Matilda ne les regardait pas elle avait les yeux rivés sur Tyraël comme si sa vision ne lui permettait de ne voir que lui. Ce dernier s’avançât d’un pas sûre et déterminé en essayant de garder son sang froid comme ses camarades et il mis une main sur l’épaule du jeune Serpentard comme pour le remercier de son action et abaissât son bras pour le désorienter du fantôme et lançât à l’autre Serpentarde qui voulait parlementer ( il tournait à présent le dos a la jeune femme et bizarrement, plus il l’ignorait et plus le décors autour d’eux devenait incertain, flou…) :

- Réfléchissez… ca ne peu pas être réel.. Cette femme est morte et enterrée, elle ne peut pas être présente parmi nous! Morte ou vive, c’est impossible, c’est une moldue, donc elle ne peut pas non plus être un fantôme! Ceci n’est qu’une illusion puisée dans mes souvenirs… j’en suis sûre…

Et il resta là, toujours en tournant le dos à l’apparition, d’un air pensif en réfléchissant à ce que tout cela voulait bien signifier…

Lucinda s'avança à son tour pour se mettre au même niveau que les autres et déglutit discrètement. Son regard allait de Tyraël au revenant et s'attarda un instant sur les deux autres serpentards.

"Attend, réfléchis. Une illusion n'aurait pas envoyé l'autre fille dans les décors... Je crois que c'est plus réel qu'on le voudrait."

Elle détailla la revenante du regard une nouvelle fois et plissa les yeux de réflexion.

"ça ne peut pas être un épouvantard puisqu'elle n'est pas désorientée de nous voir tous réunis..."

La chose ne semblait pas passer à l'action. Le garçon de serpentard avait le sang chaud et la serpentarde semblait plus réfléchie.

"Attendez. Il faut peut-être l'ignorer tout simplement! Le fantôme a parlé d'un avènement comme si elle avait besoin de témoins pour ça. Si on refuse de s'occuper d'elle peut-être que ça aura un impact!"

Elle redressa le menton en regardant la revenante, plus sure d'elle.

Alors qu'un silence soudain transperçait la pièce fictive, Tyraël était plonger dans une réflexion tenant sa baguette devant lui tout en tournant le dos au spectre, et alors un bruit vint rompre ce silence soudain, il n'avait pas prêté attention à ce qui se passait derrière lui, et un bruit assourdissant contre le mur face à lui lui fit lever la tête, et il vit le Serpentard à terre, contre le mur, totalement extenué par le choc.

- C'est bon!! je te regarde Matilda! qu'est-ce que tu veux?! Tu sais que c'était un accident! je n'y peut rien!

Il s'était retourné vers la jeune femme et c'était rapproché d'elle comme il ne l'avait pas encore fait depuis son apparition, il sentait la froideur de son corps mais désormais il n'avait plus peur, le seul sentiment qui l'habitait était la colère de ne pas comprendre ce qui se passait.

Lucinda se précipita vers Matthieu et vint le soutenir pour l'aider à se relever. Le spectre ne s'occupait pas d'elle et s'était tant mieux. Elle voulait profiter de la diversion que lui offrait Tyraël en parlant à Matilda pour aider le serpentard. Au diable les maisons et l'animosité naturelle qui reigne entre les serpentards et les autres maisons.

"ça va aller? Rien de cassé?"

Lucinda était costaud. Elle le hissa contre son épaule et lui adressa un sourire d'encouragement.

" T'en fais pas va. Dis-toi que la douleur te rappelle que t'es toujours vivant! "

Elle l'aida à se rapprocher de Cathy sans le lâcher, le laissant récupérer. On dit souvent que l'union fait la force. Elle n'aimait pas l'idée d'être isolée face à cette puissante créature qui n'avait pas l'air très bienfaisante. Elle dissimula Mathieu derrière elle et Cathy ayant remarqué que la revenante ne semblait pas s'occuper des deux filles. Elle glissa à l'oreille de la jeune serpentarde.

"Je propose de ne pas bouger et de ne pas tenter d'intéragir avec elle. Elle est trop dangereuse."

Elle regardait Tyraël d'un air anxieux. Le jeune homme semblait vouloir s'exposer et elle craignait de le voir voler vers le mur lui aussi.