Il y a Je t'aime et Je t'aime XD . « FE Lynou <33

Et me voilà reparti à fuir, tout et tout le monde, cependant ma situation avait évoluée. Lyne savait mes plans, je n'avais plus rien à lui cacher, hormis... J'avais un peu honte de moi mais la honte n'était pas le sentiment le plus important en moi à cet instant, cette place était occupée par la haine, la haine envers moi même, envers mes sentiments, envers la souffrance que j'infligeait à ceux que j'aimais le plus. Contrairement à ce que j'avais décidé auparavant, je n'allais pas à la salle commune des Pouffys, si ça se trouvait le bal était fini et la salle pleine de monde qui raconterait sûrement à quelle point la fête était d'enfer, je n'avais pas envie d'en entendre parler, je n'avais envie de parler à personne... J'atterris donc dans le parc, il était désert le silence me faisait un bien fou, la brise tiède de cette nuit d'été vint faire voleter mes cheveux qui retombèrent devant mes yeux quand le vent s'atténua, d'un petit mouvement de tête je les envoyais plus haut sur ma tête, je ne doutait cependant aucunement que ceux ci reviendrait pointé leur nez dans peu de temps. Au loin je vit le lac, l'eau semblait noire avec la pénombre de la nuit seule le reflet de la lune semblait l'éclairer. J'eus une envie soudaine de m'y baigner. Quand j'étais encore qu'un petit enfant ma mère m'emmenait souvent à la mer et e me souviens que j'adorais m'y baigner, cela me procurait un bonheur fou. Même si cela était absurde, je pensait que me baigner me rendrait ma joie de vivre habituelle. J'enlevais donc mes converses et ma veste de smoking que je posais sur l'herbe, je remontait le bas de mon pantalon jusqu'au genou. Elle était bonne ce qui ne me parut pas étonnant étant donné la chaleur de la journée qui venait de s'écouler Même si j'était encore habillé d'une chemise et d'un pantalon blanc je plongeais dans l'eau comme si on était en pleine journée et que je portais mon maillot de bain. Je faisait quelques brasses puis je revins vers le bord et sorti tout dégoulinant ma chemise était transparente et collé à mon torse de façon assez désagréable mais peu m'importait la tristesse qui me submergeait toujours ne laissait pas de place au petit malaise que procurait le tissu collant

[ Je vais faire le RP à la première personne aussi , pour qu’on voit plus le point de vue ]

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Où était-il ? Que faisait-il ? Je ne voulais pas qu’il parte, je ne voulais pas qu’il me laisse seule, j’avais besoin de lui dans ma vie, sa présence est pire qu’une obsession pour moi. Il sait très bien ce que je ressens pour lui, peut-être, est-ce le problème ? Je m’étais toujours forcé à protéger notre amitié, à faire mon possible pour ne pas que cela dérape ! Je suis même sortis avec Félix, pour me prouver à moi-même, que je me trompais, qu’il n’y avait jamais rien eu de plus qu’amical, mais je me suis trompée, comme à chaque fois d’ailleurs. Dès que je fus sortit de la volière, je me mis à courrir, courrir à sentir son propre souffle frôler désagréablement sa gorge, courrir à n’en plus sentir mes jambes, j’étais dans un tel état ce soir, c’ était la première fois depuis longtemps que je me rendais compte à quel point j’étais stupide. Je faisais tant de mal autour de moi, à lui, mon jumeau de cœur, ma moitié, celui qui m’a toujours comprise, épaulée, et fait rire ! Je n’avais pas le droit de lui faire ça, je ne le méritais pas. Dans mon élan, il y avait une fine brise d’air qui faisait voler mes cheveux d’une gracieuse façon. Je n’avais même pas remarqué les larmes qui avaient coulés le long de mes joues. Mes remords, ma tristesse, et mon envie de le voir dégageaient en moi une tonne d’émotion que je ne pouvais contenir. Une dizaine de minute plus tard, je tomba dangereusement sur le sol, glissant à cause d’une branche au travers de mon chemin. Je me laissa tomber à terre, sans avoir la force de me relever. Je restais un instant ainsi, à me demander ce que je faisais exactement, à me persuader qu’il n’était pas parti, que je devais le retrouver quoi qu’il arrivait. Doucement, je posais mes mains sur le sol, afin de prendre un appui considérable afin de me relever. Je détourna la tête tout autour de moi, et observa, avec un regard triste mais étincelant la beauté de ce qui m’entourait ; C’était le parc, tout était magnifique, propre, parfait ! J’adorais cette endroit, j’adorais l’obscurité de ces lieux, et puis rien de tel lorsqu’on ne va pas bien. Et mais attendez, il y a une ombre là bas ? Sans discuter plus longtemps, je retira mes chaussures, et m’avança doucement près du bord. Je reconnu Zach, il faisait sombre, c’est vrai, mais son visage, je l’aurais reconnu parmi des milliers d’autres ! Je ne bougeais plus, et ne disais rien. Inconsciemment je savais, qu’il allait se rendre ici, je savais qu’il n’oserais pas rentrée dans sa salle commune alors que tout le monde y serait, il était comme moi, je l’identifiait souvent ainsi. Je me disais que, comme moi, il avait besoin de calme, et que la salle commune ne le serait guère. Je savais aussi que la forêt serait trop dangereuse à cette heure et qu’il n’avait pas d’intêret pour lui d’y aller. Le parc restait la dernière option ; il faisait bon, il n’y avait personne, la lune était magnifique, le lac resplendissant. Oui, il ne pouvait être que là, ça ne pouvait être que Zach, son Zach. Les pieds délicatements posé dans l’eau, mes chaussures dans ma main droite, je ne savais pas quoi dire exactement, mais avant que j’en saisisse le sens, ma voix avait déjà fini de murmurer ces quelques mots ;

« - Je ne veux pas que tu partes… »

« - Je ne veux pas que tu partes… »

« - Il le faut pourtant, tu seras plus heureuse sans moi tu erras et puis tu ne seras pas seul, tu auras toujours david et puis ...»

J’aimerais tant que le temps s’arrête lorsque je lui parle, je n’ai pas envie qu’il parte, sans lui ma vie ne sera vraiment plus la même, sa présence est si évidente à mes côtés. Il a toujours voulu mon bien, il m’a toujours aidé lorsque ça n’allait pas, et c’est ainsi que je le remercie ? Je tenais tellement à son amitié, que j’ai renoncé à mes sentiments, que j’ai renoncé à tout ce qu’il y avait en moi, parce que, s’il savait la vérité, s’il savait que je l’ai toujours aimé autant qu’il m’aime… Doucement, ma tête se baissa, sans que je m’en rende compte, il y avait en moi, une guerre d’émotion incontrôlable ; de la haine, de la tristesse, et cette sensation bizarre lorsque Zach était tout près de moi. Je n’avais plus la force de faire le moindre mouvement, je me contentais de regarder fixement d’un regard vide en face de moi. Il ne doit pas partir ; sa place est ici à Poudlard ! Il est intelligent, brillant, et ferait un magnifique sorcier avec un bel avenir. Car si il partait, je ne le reverrais certainement jamais, et cette pensée me torturait d’une profonde douleur que je ne saurait expliquée. J’avais mal de voir que tout ce que je faisais autour de moi avait autant de conséquence si sanglante. Je n’avais nullement l’intention à lui faire du mal, je cherchais juste à savoir, où plutôt à me rendre compte à quel point nous nous aimons. Plus de l’amitié en tout cas. Oh oui, beaucoup plus. Je ne pourrais jamais expliquer ce que je ressens lorsqu’il est tout près de moi, je ne pourrais pas non plus décrire ce que je pense lorsque ses mots frôlent mes oreilles ; mais ce que je sais, c’est que ce soir là, il a vu la mauvaise image de moi, il pouvait sans doute l’ignorer, ne pas y croire, mais j’étais persuadée qu’il savait que ce que je ressentais pour lui était très fort. Mais le fait d’avoir été avec Félix, à probablement crée une désillusion. Je me contenais, intérieurement pour ne pas céder, pour ne pas craquer, car à chaque fois que je pensais à nous, à ça, mon cœur se mettait à battre d’une pulsion peu singulière. Je le regardai, avec des yeux contenant des larmes, des yeux brillant tout simplement. Il se leva, et s’installa un peu plus loin, derrière moi. Je ne dis pas le moindre mot, ne fis pas le moindre geste. Mes cheveux volaient dans cette brise d’air qui me glaçait la peau, et mes yeux cherchaient le réconfort dans ce lac obscur. Je ne me retourna pas, de près, il aurait certainement vu mes yeux tristes, et je n’avais pas envie. C’est moi qui lui avait fait du mal, le pire, c’est que je m’en fais à moi aussi. Le voir ainsi, sans pouvoir rien lui dire, me torture affreusement. Une sensation pire que troublante énivrait mon cœur. Je détourna brusquement la tête, ne sachant pas exactement où il était, à quel distance de moi. Et je fus surprise de me retrouver seulement à quelques centimètres, de lui, de son visage. Je sentais son souffle caresser ma peau, et je le regardai dans les yeux, malgré tout, une larme coulant sur ma joue ;

« -Plus heureuse sans toi ? Non ! Je t’en prie, reste… »

Chaque instant que je passais avec elle était un avant goût du paradis, aujourd'hui c'était un doux supplice pour mon coeur enchaîné à son etre. Supplice car je savais que je ne pouvais l'avoir à moi pour la vie, parce que je savais que son coeur contrairement à moi, ne m'appartenais pas, qu'il ne m'appartiendrait jamais et que je devais m'y faire, je savais aussi que ces moments était probablement les derniers que je passais avec elle, ce qui aurait du m'anéantir, déchiqueter les derniers petits morceaux de mon coeur qui subsistait encore, et pourtant j'étais en paix, calme, serein. Comme si un sort m'avait été jeté pour que ma douleur s'apaise quand elle était là, car oui, ce n'était pas des hallucinations créées par mon subconscient dérangé, non elle était bien là, à quelques centimètres tout juste de moi, je pouvais sentir son parfum caressé doucement mes narines, parfois une mèche de ses cheveux, soulevée par le vent venait doucement fouettait mon visage, puis revenait se posait sur l'épaule presque nue de sa propriétaire caressant doucement mon visage comme une excuse.
Elle se retourna, je ne m'attendais pas à voir un visage aussi déchiré, torturé, j'aurais voulu ne jamais etre né, ne jamais l'avoir rencontré, pour ne jamais l'avoir blessé. Une larme jaillit au coin de son oeil, et coula lentement sur sa joue, je posais doucement ma main sur sa joue prés à m'arrêter si elle me le demandait et essuyait avec un léger mouvement de pouce, en une légère caresse la larme qui avait perlé sur sa joue. Elle était si belle, son maquillage avait coulé et on ne pouvait distinguer désormais que sa splendeur naturelle, divine à mes yeux. Je déposais doucement un tendre baiser sur son front pour essayer de la calmer, d'apaiser sa peine que je lui avais moi même causé.

« -Plus heureuse sans toi ? Non ! Je t’en prie, reste…
-Regardes... tu pleures par ma faute, j'ai gâché ta soirée... pourtant la seule chose que je souhaites c'est te voir sourire... peu importe si celui qui te fais sourire n'est pas moi, l'important c'est que tu sois heureuse & ... je crains que je sois toujours une ombre à ton bonheur comme ce soir. et puis je passerais te voir de temps en temps si tu passes à Londres... maintenant tu devrais retourner à la fête ce n'est peut etre pas tout à fait fini et ton cavalier doit s'impatienter... »

(désolé c'est pourri et j'ai mis trois plombes à répondre mais j'étais malade... y a que moi pour tomber malade en pleine été franchement -__-' )

Mon coeur battait de plus en plus rapidement, à chaque pulsation je sentais cette douleur ancrée en moi. Je souffrais oui, mais je ne lui en voulais pas, et ce n'était pas de sa faute, je savais impertinemment que si je devais en vouloir à quelqu'un c'était moi-même. Il n'avait pas mérité que je lui fasse ça, je suis trop têtue, je suis si égoiste parfois... Ne pas écouter son cœur pour se prouver à soit même que l’on se trompe. Chaque minute près de lui à toujours été un véritable supplice, car je savais qu’en réalité, ce que je ressentais pour lui, c’était bien plus que de l’amitié, mais au lieu de tout lui dire, de chercher à savoir si c’était réciproque, j’ai préféré me voiler la face par peur que notre amitié soit brisée. Chaque minute passait trop vite, chaque minute se rapprochait du moment où il partirait. C’était comme si plus rien n’existait, comme si le temps s’était arrêter, je ne ressentais plus rien, vide intérieurement durant quelques secondes, où je me laissai submerger par toute les émotions de la soirée. J’aurais tant voûlu être dans un cauchemar, que tout ça ne soit jamais rien arrivée, me rassurer en me disant, que je ne le fais pas tant souffrir. Mais malheureusement, ce n’est pas le cas, la raison de sa douleur porte mon nom, et j’aurais beau me voiler la face, je ne pouvais ignorer que désormais, je savais véritablement qu’il avait des sentiments pour moi, et que depuis le début, je m’étais totalement trompée en m’éfforçant de croire le contraire pour sauver notre amitié. Jusqu’au bout. Un peu trop peut-être ? Sans doute, car tout ce qui suit est à cause de moi, s’il part également, s’il n’est plus près de moi aussi. Les larmes coulaient sur mes joues, en pensant à tout ça, je voulais rester près de lui indéfiniment s’il le fallait pour lui montrer à quel point je l’aime. Je ne peux pas nier ça, je ne peux pas nier que depuis la première fois que je l’ai vu, je me suis tellement attachée à lui, qu’il est devenu pire qu’une drogue. Non, je ne peux pas. Je ne peux pas non plus le laisser partir, il doit rester, sa vie est à Poudlard, avec ses amis, avec moi. Toujours à quelques centimètres de son visage, je ne regardais que ses yeux, je ne pouvais faire que ça, je n’avais envie que de cela à ce moment. Je me fichais bien de tout le reste ! Je sentis son pouce essuyer une de mes larmes, puis ses lèvres douce sur mon front. Je ne bougeais pas, je ne disais rien, me contentant d’entendre ses mots. Ces mots me firent mal. Car je savais que tout était de ma faute, et que mon cavalier ne m’attendait pas. Qu’il était partit rejoindre ses amies au concert. Et puis avec Félix, il n’y a jamais rien eut, on se parle juste par le regard, et on se comprend. De plus, il avait gâché ma soirée dans le bon sens du terme, il fallait que ça arrive, que l’un de nous parle de sentiment, y réffléchisse plus que ça. Il l’a fait, et je sais désormais que je n’étais pas la seule à éprouver ça… Doucement, je baissa la tête, et murmura d’une voix douce, qui luttait pour se contenir de tout sentiment ;

« - Non, ne dis pas ça..Tu n’as pas gâché ma soirée, c’est plutôt moi qui ai gâchée la tienne. Je ne veux pas que tu partes ! Je veux que tu restes, près de moi, de tes amis. Je ne veux pas qu’à cause de moi tu quitte tout. Zach…Moi aussi il faut que je t’avoue quelques choses. Je pensais pouvoir nier ce que je ressens pour toi en sortant avec quelqu’un d’autres. Je me forçais à croire que ce que je ressentais, c’était juste de l’amitié. J’avais beau ne rien dire, et ne pas réfflechir à ce lien beaucoup plus fort qu’à ce que je pensais…Tout ça, car je ne voulais pas gâcher notre amitié, car je pensais pour une fois dans ma vie faire un truc de bien, car te perde , c’est perde une partie de moi, et je refuse…Je.. »

Déjà que c’était difficile pour moi de parler, alors que tout un tas de sentiments, d’émotions, me parcourait la tête, je n’arrivais pas à terminer ma phrase, je ne trouvais plus de mot simple qui n’allait pas trahir ce que je ressentais, car si j’aurais continuer dans le même chemin, mes larmes auraient couler de nouveau, et je n’aime pas pleurer, d’ailleurs c’est rare que mes sentiments me dépassent à ce point…