Retour inquiétant (Fe : Hécate)

Le soleil timide de l’après-midi fit place un orage la nuit. En effet, la lune était à peine sortit d’une robe de nuage gris effacé par l’obscurité fascinante de la voûte céleste. Ces mêmes nuages faisaient déferler sur la croûte terrestre une pluie torrentielle qui battait tout les édifices de l’Irlande. Mais en plus de cette eau, le ciel vomissait des éclairs d’une puissance incroyable et dont le tonnerre résonnait dans les plaines et les vallées de l’île anglo-saxonne. L’herbe des prairies verdoyantes était trempée des bienfaits de la pluie mais le sol n’était plus que boue et marécages. Les arbres pliaient leurs branches sous les rafales de vent puissantes. Les éléments se déchaînaient faisant de la météo un véritable cataclysme dont on ne pouvait sortir que trempé jusqu’aux os et épuisé par le vent.

Personne sain d’esprit n’aurait osé s’aventurer dans cette fureur des éléments. Personne même courageux ne traverserait ces marées de boues et cette pluie battante. Pourtant, un jeune homme était là. Ombre parmi le spectacle de cette nuit affreuse. Son visage était blanc comme la neige, ses yeux d’habitude froncés et pressants n’offrait plus qu’un regard neutre, sans vie. Son visage paraissait figé dans du marbre sous l’expression de la passivité. Ses vêtements étaient déchirés par endroit et souillé par la terre et la poussière. Ses bras étaient écorchés et ne portait ni valise ni vêtement imperméable.

Que faisait-il ici ? Il venait voir quelqu’un, la première personne qui lui était passé par la tête. D’où venait-il ainsi ? De Bulgarie. Il avait marché une semaine entière presque vingt quatre heures sur vingt quatre pour arriver jusqu’ici. Il avait franchi juste la mer par bateau Moldu. Tout le reste du trajet fut fait à pied. Pourquoi ? Après tout il aurait pas milles autres moyens faits ce voyage plus facilement : Magicobus, train, poudre de cheminette, avion Moldu. Mais non ! Il avait eu envie de marcher ou plutôt, il avait marchait sans s’en rendre compte. Son cerveau, sourd aux cris de douleurs des ampoules aux pieds, aux hurlements de supplice de ses jambes fatigués, n’était fixé que sur une chose. Le nom qu’on lui avait fournit et les explications. De quoi je parle ? Rien, rien d’important pour moi ou pour vous. Juste du pire jour de la vie de Matthieu, de cette nuit horrible qui lui avait définitivement privé de mère et qui serra a jamais gravé dans sa mémoire comme le pire jour de son existence. Il était en effet allait à Dumstrang pour lire la lettre post-mortem que lui avait écrit son ancien Professeur de Magie Noire. Il lui avait donné le nom du meurtrier de sa mère et les raisons d’un tel acte. Depuis cet instant, Matthieu avait fait demi-tour et avait fait des kilomètres, insensible à la distance, au froid, à la faim et au sommeil. Depuis cet instant, son existence s’était simplifiait à marcher et à réfléchir à ses révélations.

Il était enfin arrivé en Irlande. Pourquoi cette destination ? Il devait parler à tout pris et seul un nom était sortit de son état : Hécate Sinatra. Par ce que c’était sa femme ? Par ce qu’elle est enceinte de lui ? Par ce qu’elle la toujours compris ? Oui et non. Son esprit avait tellement pensé à elle auparavant qu’il en avait encore les marques. Il était arrivé face à une demeure énorme mais il ne s’en préoccupa pas. Il tocqua à la porte et au bout de quelques secondes, une petite fille ouvrit l’immense porte d’entrée.

-Bonj…HECATE !

La jeune sœur d’Hécate, Isen, avait à peine vu le jeune homme qu’elle s’était enfuie chercher sa sœur. Son état était si déplorable que ça ? En effet, il avait l’air d’un Inferi. La grande sœur ne tarda pas à arriver, Matthieu lui attendait toujours sur le seuil de la porte.

Hécate était retournée dans sa demeure Irlandaise avec son père et sa soeur. Elle avait hâte de revoir Matthieu qui devait venir visité la maison où aurait lieu le mariage. Matthieu lui avait promis qu'il reviendrait dans trois jours et qu'ils se verraient à ce moment là, seulement trois jours plus tard, aucunes nouvelles. Le lendemain, toujours aucunes nouvelles de Matthieu, pas un hiboux, Hécate commença à s'inquiéter. Elle savait pourquoi il était partit et s'imaginait les pires choses. Elle passa deux jours horribles, elle restait enfermée dans sa chambre et ne mangeait presque pas.

Ce soir là, Hécate était toujours dans sa chambre, elle avait mangé un peu et s'était posé devant sa coiffeuse. Elle peigné machinalement ses longs cheveux lorsqu'un orage éclata. Hécate sursauta et passa sa main sur son ventre. Elle reprit la brosse et se remit à brosser ses cheveux. Les yeux dans le vagues, elle imaginait Matthieu mort quelque part dans un endroit inconnue. Toute la semaine sa soeur l'avait soutenue du mieux qu'elle pouvait, le père d'Hécate lui avait acheté des peluches et essayait de la faire sourire en lui parlant du mariage merveilleux qu'ils s'apprêtaient à fêter. Mais Hécate tomber dans une mélancolie et sa famille ne savait plus vraiment quoi faire.

C'est alors qu'elle vit passer un éclair devant sa fenêtre et un orage retentit, un grand boum suivit d'un cris. Elle n'entendit pas la première fois mais sa soeur déboula dans sa chambre:

-Hécate, il...

Elle n'eut pas besoin de terminer sa phrase que Hécate était sortit le coeur serré et un sourire aux lèvres.

-Attends!!

Hécate déboula les escaliers mais lorsqu'elle arriva à la dernière marche, elle cria de frayeur. Elle se précipita sur son futur époux et l'aida à tenir droit. Il était pâle, vraiment très pâle et avait l'air épuisé. Elle releva la tête et cria à l'adresse de son Elfe de Maison:

-Fait à manger, n'importe quoi et prépare un lit, vite...

Elle entraîna Matthieu sur le divan du salon et le coucha. Voyant que l'elfe tardait, Hécate se précipita dans les escaliers. Là, son père la regarda intriguait, il n'eut besoin que d'un regard pour tout comprendre. Il alla chercher une couverture chaude et Hécate de son côté, allait chercher des serviettes et de l'eau chaude. Elle redescendit et vit Matthieu qui essayait de se relever.

-Recouche toi, tu es fous?

Elle passa la main sur le front de Matthieu, il était brûlant... Elle le regarda les larmes aux yeux. Ses nerfs avaient lâchés, elle avait accumulée tellement de pression cette semaine. Son père la prit par les épaule et l'écarta:

-Je m'en occupe chérie. Va te calmer un peu...

Hécate sortit de la pièce accompagné par sa soeur et posa sa tête sur son épaule. Elle était si heureuse de retrouver Matthieu mais avait tellement peur qu'il soit sur le point de mourir. C'était horrible à dire mais voilà, c'était son état d'esprit en ce moment même.
Hécate attendait depuis environ une heure lorsque son père vint la voir et lui dit:

-Il va mieux, tu peux aller le voir si tu veux...

Hécate marcha lentement vers le salon et s'accroupit devant le divan où reposé son futur mari. Elle lui prit la main et se mit à pleurer de joie, de peine et de peur.

-Je suis si contente que tu sois en vie...

Sa douce arriva bien vite et salua son futur époux que par un cri d’effroi. Matthieu tel un spectre était livide et sa tenue miteuse, pas la peine d’être un génie pour comprendre pourquoi une telle réaction. Le garçon tenait à peine sur ses jambes. Il tremblait comme une feuille et chaque seconde debout était un miracle de sa part. Hécate se précipita vers lui et l’attrapa. Mais lui ne dit pas un mot, rien, il ne lui accorda même pas un regard. Ses pensées était toujours bloqué sur ce nom…ce nom. Sa douce hurla à son elfe de maison

-Fait à manger, n'importe quoi et prépare un lit, vite...

Elle amena Matthieu dans le salon et le coucha sur le divan. Mais celui c i essaya de se relever. Se coucher était une horreur. Il voyait les ombres que projetaient le lustre au dessus de lui, ces ombres dansaient comme des flammes noires. Comme le soir où…

- Recouche-toi, tu es fous?

Quelqu’un entra mais Matthieu ne lui jeta pas un regard. Son cerveau se fichait des informations que lui envoyaient ses sens. Il ne remarqua pas que sa douce pleurait, il ne remarqua pas que le père d’Hécate venait d’arriver. Celui-ci avait dit à sa fille.

-Je m'en occupe chérie. Va te calmer un peu...

Elle sortit et maintenant, c’était le beau père du jeune homme qui s’assit à son chevet. Il épongea son front et lui tapota l’épaule tout en lui demandant.

-Matthieu ? Ca va ? Tu m’entends ?

Matthieu ne bougea pas d’un pouce. Il voyait sans cesse cette nuit dans sa tête. Cette nuit où il s’était avancé vers dans le salon, cette nuit où il avait vu ce visage…ce visage creux, livide. Il ne l’avait jamais oublié. Il entendait encore les cris d’agonie de sa mère résonnait. Ses cris stridents et suppliants.

-Je crois que je vais devoir appeler ton père

-Nan.

Matthieu s’était tourné vers le père d’Hécate, les yeux exorbités. Bien que faible, sa voix avait été froide saignante. Ajouté à cela, le visage blanc et l’expression de folie avait fait trembler le beau-père.

-Nan…ne l’appeler pas…sauf si vous voulez que vos tapis soient souillés de son sang.

Le père d’Hécate ne répondit pas. Matthieu le regarda de cette même expression de folie qu’auparavant avant de détourner la tête et de reprendre sa passivité inquiétante. Le père d’Hécate reprit contenance et poursuivit les soins. Il ne dit plus rien et une passée, la fièvre de Matthieu était descendu et ses tremblements avaient disparus. Son infirmier se retira enfin et sa belle entra quelques minutes après. Elle s’agenouilla et prit la main de son mari toujours blanc et inexpressif.

-Je suis si contente que tu sois en vie...

-Peut-on appeler ca une vie

Il n’avait pas regardé sa douce quand il avait dit ses mots.

-Je sais qui c’est. Je sais qui a ainsi brisé ma vie. Je sais qui hante mes nuits et mes rêves, je sais qui m’a regardé de ce regard si vide de peur ou de rage lors de son assassinat, je sais qui m’a ôté ma mère et ainsi mon bonheur. Je sais qui l’a ainsi fait hurler de supplice. Je sais pourquoi un tel acte de barbarie, comment il s’en est sortit, qui l’a aidé. Je sais comment il a infligé ses tortures à ma mère, je sais comment il l’a fait gémir de douleur avant de lui donner la mort comme échappatoire à ses souffrances. Je sais qui c’est. JE SAIS QUI C’EST !

Un silence de mort se fit. Matthieu tourna son visage enfin vers sa douce et de cette même voix folle et saignante, il reprit.

-Et je dois lui rendre l’appareil.

-Peut-on appeler ca une vie?

Hécate eut un choc en entendant cela, elle détourna son regard et lâcha la main de Matthieu. Celui-ci reprit:

-Je sais qui c’est. Je sais qui a ainsi brisé ma vie. Je sais qui hante mes nuits et mes rêves, je sais qui m’a regardé de ce regard si vide de peur ou de rage lors de son assassinat, je sais qui m’a ôté ma mère et ainsi mon bonheur. Je sais qui l’a ainsi fait hurler de supplice. Je sais pourquoi un tel acte de barbarie, comment il s’en est sortit, qui l’a aidé. Je sais comment il a infligé ses tortures à ma mère, je sais comment il l’a fait gémir de douleur avant de lui donner la mort comme échappatoire à ses souffrances. Je sais qui c’est. JE SAIS QUI C’EST !

Il avait crié et Hécate s'efforçait de ne pas pleurer. Elle n'y était pour rien, pourquoi criait-il? Il tourna la tête vers elle et lui dit:

-Et je dois lui rendre l’appareil.

Elle le regarda dans les yeux la tête haute:

-Oh non, tu n'en feras rien... Sais-tu pourquoi? Parce que tu vas être père et tu va te marier... Je ne te laisserais pas foutre tous ça en l'air! Je t'aime plus que tout et je ne permettrais certainement que l'homme que j'aime et le père de mon enfant termine à Azkaban...

Elle se releva, plus aucune peur ne s'affichait sur son visage:

-Dus-je mourrir pour cela, tu ne tueras point. Tu as fait une promesse et même si elle n'a pas était faite par un serment inviolable, une promesse reste une promesse...

Elle sortit de la pièce un pincement au coeur, elle avait décidé d'être distante et froide jusqu'à ce qu'il se rendrait compte de ce qui était en jeu...

La réaction d’Hécate ne se fit pas attendre.

-Oh non, tu n'en feras rien... Sais-tu pourquoi? Parce que tu vas être père et tu va te marier... Je ne te laisserais pas foutre tous ça en l'air! Je t'aime plus que tout et je ne permettrais certainement que l'homme que j'aime et le père de mon enfant termine à Azkaban...

Matthieu ne la regarda toujours pas. Mais son attention était pourtant cette fois tournées sur ce qu’elle disait. Sa torpeur s’était éclipsé quelques instants pour sa douce. Et celle-ci en profita. Elle se releva d’un coup et avant de partir, elle répliqua.

-Dus-je mourrir pour cela, tu ne tueras point. Tu as fait une promesse et même si elle n'a pas était faite par un serment inviolable, une promesse reste une promesse...

Matthieu resta un seul un moment. Il trouvait assez culotté qu’elle lui donne ainsi des ordres. Elle ne comprenait pas, comment pouvait-elle d’ailleurs comprendre. Ce n’était pas qu’un fou inconnu, c’était bien plus…malheureusement. Matthieu aurait certainement put faire l’impasse sur un Mangemort, sur un fou mais sur ca. Le silence le glaçait le sang. Matthieu se décida à se lever et arriver au pallier de la porte avant de retourner dehors, il dit à voix haute.

-C’est mon oncle l’assassin, le frère de mon père, le même sang coule dans nos veines. Et ca je ne puis le tolérer. Quand à mon paternel, il est au courant depuis le début.

Il ouvrit la porte et plongea dans la nuit, les éclairs, la boue et la pluie. Il s’arrêta juste à trois pas de la porte. Toute sa vie repassa en sa mémoire puis il s’agenouilla dans la boue, les yeux pleurant des larmes indifférenciables des gouttes de pluie. La tristesse, la haine, la déception, l’abandon, la peur, pour tout cela il pleurait. Hécate ne le comprenait pas, personne ne le comprenait. Il devait le faire : pour venger sa mère, pour se racheter, pour se détacher du passé et ainsi se livrer à son avenir, pour soulager ses peines, ses nuits et sa haine.

-C’est mon oncle l’assassin, le frère de mon père, le même sang coule dans nos veines. Et ca je ne puis le tolérer. Quand à mon paternel, il est au courant depuis le début.

Hécate s'arrêta dans son élan, elle ne pouvait pas le perdre ainsi, pour une simple histoire d'égoïsme de sa part, mais au fond était-elle vraiment égoïste? Elle pensait au bonheur de l'enfant qui allait naître, sans un père il allait être malheureux. Il fallait à tous pris qu'elle rattrape Matthieu.
Dans sa longue robe de nuit blanche, les pieds nus, elle sortit à son tour et contrairement à ce qu'elle pensait, elle s'arrêta plus tôt que prévue. Elle regarda Matthieu, anéantît et elle ne put s'empêcher de se poser en face de lui et de le prendre entre ses bras. Elle cala la tête de Matthieu dans son épaule qui instinctivement passa ses bras autour d'elle. Elle mit une main dans les cheveux de son futur époux et fredonna une berceuse que sa mère lui chantait.(clein d'oeil à Perle, pour que tu te fende la poire^^) Elle resta un moment dans cette position. Puis elle ouvrit la bouche cherchant ses mots...

- Tu sais, je te parles de ta promesse et j'en oublie la mienne... Je ne peut pas comprendre ce qu'y t'arrive mais j'essaie au moins... J'imagine à qu'elle point cela doit être terrible pour toi et j'ai été odieuse et égoïste, me le pardonneras-tu un jours?

Elle marqua une pause et reprit:

- La fois où tu m'a parlé de ta vengeance, la première nuit que nous avons passé ensemble, dans la salle sur demande... Nous avons dîner, discuter et je t'ai promis quelque chose... je t'ai dit que quoi qu'il se passait, je te suivrais et je ne t'abandonnerais pas... Tu es la seule personne qui compte le plus à mes yeux et je ne te laisserais pas seul dans cet épreuve... Si j'agit égoïstement aujourd'hui, que se passera-t-il lorsque nous serons mariés?

Il pleurait pour tant de chose : pour cette nuit il n’avait pas put dire adieu à sa mère, pour cette soirée où sa lâcheté le pèserait à jamais, pour les épreuves qu’ils avaient franchis, pour sa douce amour qu’il emportait dans son malheur, pour ses enfants qu’ils vouaient peut être à être l’orphelin, pout tout, pout ce qu’il avait vécu et pour tout ce qui l’attendait. Il en pouvait plus. Il aurait tant aimé être quelqu’un d’autre, une personne sans malheur, n’importe qui. Il en avait marre, marre qu’après voir goûté au bonheur, il faille y renoncer pour sa vengeance. Il se sentait seul, incroyablement seul. Et plus que les autres fois, la solitude lui faisait mal. Mais celle-ci fut de courte duré. Il sentit un parfum familier s’approchait. Sa douce était sortit. Il tomba sous son enlacement et pleura sur son épaule.

- Tu sais, je te parles de ta promesse et j'en oublie la mienne... Je ne peut pas comprendre ce qu'y t'arrive mais j'essaie au moins... J'imagine à qu'elle point cela doit être terrible pour toi et j'ai été odieuse et égoïste, me le pardonneras-tu un jours ? … la fois où tu m'a parlé de ta vengeance, la première nuit que nous avons passé ensemble, dans la salle sur demande... Nous avons dîner, discuter et je t'ai promis quelque chose... je t'ai dit que quoi qu'il se passait, je te suivrais et je ne t'abandonnerais pas... Tu es la seule personne qui compte le plus à mes yeux et je ne te laisserais pas seule dans cet épreuve... Si j'agit égoïstement aujourd'hui, que se passera-t-il lorsque nous serons mariés?

Matthieu ne répondit pas. Il n’avait pas envie de répondre. Il voulait juste rester là avec elle. Trop de question, de doute, de peur, de rancœur avait bercé son chemin jusqu’ici, jusqu’à elle. Demain, il devrait reprendre sa route : vers son mariage, vers sa paternité, vers sa vengeance. Trop d’épreuve mais pas assez de courage.

-Merci…merci mon amour.

Il était redevenu lui-même. Son teint reprit des couleurs, son air figé disparut. Le choc était passé sous les caresses t bien que la haine et la détermination de se venger était toujours là, Matthieu se sentait soulagé. Hécate était là, prés de lui. Il n’en pouvait plus. Son voyage l’avait littéralement épuisé. La faim le faisait souffrir, le sommeil l’harcelait. Il est étrange comment une lettre peut changer toute une vie, la faire ainsi virer de cape. Comment de l’encre et du papier peut ainsi tracer un chemin si dur et si funeste aux hommes. Il avait dans ses bras ce que tout homme rêvait : une femme belle et aimante, un enfant en route mais il avait aussi un lourd fardeau à accomplir.

-Rentrons, tu veux bien. J’ai à te parler. Je veux et je dois te faire part de ce que j’ai découvert là bas. Tuas le droit de savoir. Et je préfère le faire maintenant avant que le sommeil ou la haine est raison de moi.

Il tendit la main à Hécate pour l’inviter à rentrer. Arrivé au salon, Matthieu tomba au sens propre du terme sur le canapé. Il prit un sandwich qu’avait préparé et déposé l’elfe de maison et après y avoir prit une grosse bouchée, il se tourna vers sa belle et dit.

-Es-tu prêtes et veux-tu entendre ce que j’ai appris ?

Il ne répondit pas de suite au monologue d'Hécate puis il prononça trois mots:

-Merci…merci mon amour.

Le coeur d'Hécate se desserra et elle mit un terme à la torture qu'elle infligeait à sa lèvre inférieure mais bien vite Matthieu reprit:

-Rentrons, tu veux bien. J’ai à te parler. Je veux et je dois te faire part de ce que j’ai découvert là bas. Tuas le droit de savoir. Et je préfère le faire maintenant avant que le sommeil ou la haine est raison de moi.

Hécate prit la main que Matthieu lui tendait et le suivit. La pluie tombait sur les deux jeunes gens et avant de rentrer, Hécate tira un peu sur le main de Matthieu qui s'arrêta. Elle se rapprocha de lui et l'embrassa, un petit baiser qui disait long. Elle rentra alors, trempé et sale. L'Elfe de Maison avait déjà préparé des serviettes et avait couvert les canapés. Matthieu s'avachit sur le divan et Hécate se posa plus lentement en face de lui, sur la table. Matthieu mangea un bout de son sandwich et reposa son regard sur sa fiancée:

-Es-tu prêtes et veux-tu entendre ce que j’ai appris ?

En avait-elle seulement le choix? Si elle voulait le sauver malgré lui, il fallait qu'elle sache tout... Elle s'apprêtait sûrement à entendre des choses horribles mais il lui fallait les écoutaient...

-Oui...

Le père d'Hécate avait passé un bout d la tête dans le salon mais était repartit et avait entraîné Isen avec lui. Les deux amoureux étaient seuls.

Il sentait que Hécate n’était pas tout à fait ouverte à entendre ses confidences, même pas du tout. Mais elle accepta quand même. Matthieu l’en remercia au plus profond de lui, il ne pouvait garder cela pour lui seul. Cela devait sortir. Il but une gorgée de jus de citrouille qu’avait amené l’elfe de maison et prit une grande bouffée d’air avant de s’élancer.

-Je suis arrivé à Dumstrang dans l’après midi de mon départ. Là bas, j’ai dormis une nuit avant de recevoir la lettre par le notaire. Dans cette lettre, mon professeur m’a écrit tout en détail. Tout d’abord, le passé de mon assassin, mon oncle, voulant sans doute ainsi me faire comprendre le pourquoi d’un tel acte. Puis il m’expliqua le meurtre et ce qui suit en détail.

Il tenait toujours son gobelet à la main. Repenser à ses lignes lui donnait des frissons. Il se rappelait que son ancien professeur avait écrit cela de façon neutre et posé, comme ci c’était un cours. Sa froideur avait glaçait Matthieu lors de sa lecture.

-Il faut d’abord que je te parle de mon père et…de son frère, Acassas Outeni Brenel (anagramme de « L’oncle assassin et brute »). Cass comme il l’appelait était l’ainé de mon père de deux ans. Il était la fierté de ses parents : jeune, intelligent, à Serpentard et doué en magie noire. A cette époque, mon père adorait son grand frère et marchait sur ses traces. Mon oncle réussit ses ASPIC et alla LE rejoindre. Il entra dans les Mangemorts avec la bénédiction de la famille Brenel quand à mon père, il voulait suivre le même chemin.

Il rebut une gorgée du nectar présent dans son gobelet avant de continuer son histoire.

-Mais un an plus tard, mon oncle aurait fait un faux pas et aurait raté un sort de magie noire. Résultat des courses, il est devenu arriéré mental. Il avait du mal à tenir un résonnement logique, était complètement imbécile et violent. Et même si de temps en temps, il avait des moments de lucidité, il retombait rapidement dans le déficit mental. Il était devenu un poids et une honte pour ses mêmes parents autrefois fiers de lui et seul mon père était restait compréhensif et prévenant à son égard. De cet accident et de la réaction de ses parents, mon père hait la magie noire et sa famille. Plus d’une fois il se disputait avec sa mère au sujet de son grand frère.

Il s’arrêta un moment, regardant sa douce Hécate assit en face de lui sur le canapé.

-Puis, un jour, après que mon père est finit ses études et soit entré au Ministère de la Magie ici, à Londres, une jeune femme vint de Bulgarie en stage à l’étranger. C’était ma mère. Mon père en tomba fou amoureux et quand un mois plus tard, elle dut rentrer dans son pays, mon père ne put s’empêcher de la suivre, laissant ainsi avec regret mon oncle seul avec une famille qui le traitait comme un déchet, un poids, une honte. Il tenu plusieurs années privé de l’amour et de l’attention de mon père mais un jour, il craqua. Il partit revoir mon père en Bulgarie, ou plutôt il arriva là bas tant bien que mal, et il supplia mon père de revenir. Mon père refusa, il lui dit qu’il ne pouvait abandonner sa femme et son fils. Mon oncle voulut rester vivre avec mon père mais ma mère refusa. Elle avait trop peur de sa brutalité naturelle et que sa déficience. Il était pour elle un danger qui planait sur son bébé. Mon père dut donc ramener son frère en Angleterre. Là bas, il hait profondément ma mère. Pour lui, elle était la cause du départ de son frère, de son éloignement et par conséquence de tous ses malheurs.

Matthieu commençait à trembler. Il allait parler de cette nuit et rien que d’y penser, la haine et la tristesse l’envahissait.

-Puis, un soir, lors de ses rares moments de lucidité, mon oncle transplana devant chez moi, entra. Il voulait absolument tuer cette femme qui était pour lui l’archétype de ses malheurs. Il la tortura des heures et des heures pour lui rendre les souffrances qu’il avait subit et aussi par amusement. Il lui fit subit milles supplices profitant de son moment de raison pour faire souffrir et détruire puis il l’acheva. Il se tourna vers moi, son neveu à qui il avait privé de mère et fit demi-tour.

Matthieu haletait. Il avait dit cela très rapidement, espérant ainsi que ce moment pénible serrait moins dur concentré. Des larmes coulaient encore sur ses joues. Il les essuya du revers de sa veste déchiré avant de reprendre.

-Mon père arriva une heure après le meurtre. Il ne lui fallut pas longtemps avant de retrouver son grand frère en panique et redevenu handicapé mental quelques kilomètres plus loin. Mon oncle d’en sa tentative de fuite avait essayé de prendre contact avec mon ancien Professeur de Magie Noire à Dumstrang. Pourquoi ? Ce dernier était venu quelques fois par la demande de mon père examiné mon oncle…tenter de le guérir de ce sort raté. Mais il n’y était jamais parvenu. Cependant, sa prévenance et sa gentillesse avait fait de lui une personne appréciée par mon oncle. Et en Bulgarie et après cela, seul son nom était arrivé à son esprit embrumé. Cependant, mon père le retrouva avant.

Cette fois, la haine de Matthieu se dirigea sur son paternel.

-Il la caché, il la caché des autorités, celui qui avait tué sa femme, il la caché ! Il la ramené en Angleterre et a même déménagé ici juste pour être de nouveau à ses côtés. Il m’a dissimulé la vérité et craignait qu’un jour je le découvre et que je veuille…

Matthieu posa ses mains sur son visage.

-Son propre frère. Celui-ci la rendu veuf, lui a brisé son seul et unique amour et qu’est-ce qu’il a en retour. Tout ce qu’il désirait…je ne peux pas le laisser ainsi. Pas après ce qu’il a fait, pas après tout cela. Il devra subir ce qu’il à fait subir à ma mère : ces tortures et la mort en délivrance de ses douleurs. Je vais lui rendre tout cela, avec les intérêts. Il regrettera amèrement de m’avoir laissé en vie ce jour là. Quand à mon père, mon père adoré. Dés ce soir, il n’a plus de fils mais il a un ennemi mortel.

-Je suis arrivé à Dumstrang dans l’après midi de mon départ. Là bas, j’ai dormis une nuit avant de recevoir la lettre par le notaire. Dans cette lettre, mon professeur m’a écrit tout en détail. Tout d’abord, le passé de mon assassin, mon oncle. Voulant sans doute ainsi me faire comprendre le pourquoi d’un tel acte. Puis il m’expliqua le meurtre et ce qui suit en détail. Il faut d’abord que je te parle de mon père et…de son frère, Acassas Outeni Brenel (anagramme de « L’oncle assassin et brute »). Cass comme il l’appelait était l’ainé de mon père de deux ans. Il était la fierté de ses parents : jeune, intelligent, à Serpentard et doué en magie noire. A cette époque, mon père adorait son grand frère et marchait sur ses traces. Mon oncle réussit ses ASPIC et alla LE rejoindre. Il entra dans les Mangemorts avec la bénédiction de la famille Brenel quand à mon père, il voulait suivre le même chemin. Mais un an plus tard, mon oncle aurait fait un faux pas et aurait raté un sort de magie noire. Résultat des courses, il est devenu arriéré mental. Il avait du mal à tenir un résonnement logique, était complètement imbécile et violent. Et même si de temps en temps, il avait des moments de lucidité, il retombait rapidement dans le déficit mental. Il était devenu un poids et une honte pour ses même parents autrefois fier de lui et seul mon père était restait compréhensif et prévenant à on égard. De cet accident et de la réaction de ses parents, mon père hait la magie noire et sa famille. Plus d’une fois il se disputait avec sa mère au sujet de son grand frère. Puis, un jour, après que mon père est finit ses études et soit entré au Ministère de la Magie ici, à Londres, une jeune femme vint de Bulgarie en stage à l’étranger. C’était ma mère. Mon père en tomba fou amoureux et quand un mois plus tard, elle dut rentre dans son pays, mon père ne put s’empêcher de la suivre, laissant ainsi avec regret mon oncle seul avec une famille qui le traité comme un déchet, un poids, une honte. Il tenu plusieurs années privé de l’amour et de l’attention de mon père mais un jour, il n’en craqua. Il partit revoir mon père en Bulgarie, où plutôt il arriva là bas tant bien que mal, et il supplia mon père de revenir. Son père refusa, il lui dit qu’il ne pouvait abandonner sa femme et son fils. Mon oncle voulut rester vivre avec mon père mais ma mère refusa. Elle avait trop peur que sa brutalité naturel et que sa déficience. Il était pour elle un danger qui planait sur son bébé. Mon père dut donc ramener son frère en Angleterre. Là bas, il hait profondément ma mère. Pour lui, elle était la cause du départ de son frère, de son éloignement et par conséquence de tous ses malheurs. Puis, un soir, lors de ses rares moments de lucidité, mon oncle transplana devant chez moi, entra. Il voulait absolument tuer cette femme qui était pour lui l’archétype de ses malheurs. Il la tortura des heures et des heures pour lui rendre les souffrances qu’il avait subit et aussi par amusement. Il lui fit subit milles supplices profitant de son moment de raison pour faire souffrir et détruire puis il l’acheva. Il se tourna vers moi, son neveu à qui il avait privé de mère. Et fit demi-tour. Mon père arriva une heure après le meurtre. Il ne lui fallut pas longtemps avant de retrouver son grand frère en panique et redevenu handicapé mental quelques kilomètres plus loin. Mon oncle d’en sa tentative de fuite avait essayé de prendre contact avec mon ancien Professeur de Magie Noire à Dumstrang. Pourquoi ? Ce dernier était venu quelques fois par la demande de mon père examiné mon oncle…tenter de le guérir de ce sort raté. Mais il n’y était jamais parvenu. Cependant, sa prévenance et sa gentillesse avait fait de lui une personne appréciée par mon oncle. Et en Bulgarie et après cela, seul son nom était arrivé à son esprit embrumé. Cependant, mon père le retrouva. Il la caché, il la caché des autorités, celui qui avait tué sa femme, il la caché ! Il la ramené en Angleterre et a même déménagé ici juste pour être de nouveau à ses côtés. Il m’a dissimulé la vérité et craignait qu’un jour je le découvre et que je veuille… Son propre frère. Celui-ci la rendu veuf, lui a brisé son seul et unique amour et qu’est-ce qu’il a en retour. Tout ce qu’il désirait…je ne peux pas le laisser ainsi. Pas après ce qu’il a fait, pas après tout cela. Il devra subir ce qu’il à fait subir à ma mère : ces tortures et la mort en délivrance de ses douleurs. Je vais lui rendre tout cela, avec les intérêts. Il regrettera amèrement de m’avoir laissé en vie ce jour là. Quand à mon père, mon père adoré. Dés ce soir, il n’a plus de fils mais il a un ennemi mortel.

Hécate avait écouter sans rien dire, ressentant de la peine et de la terreur pour ce qu'il venait de dire. Il n'y avait absolument rien à répondre à cela. Absolument rien, Hécate ne réussirait jamais à le dissuader... Elle le regarda dans les yeux d'abord puis baissa son regard, n'osant pas le regarder en face. Elle restait muette devant tant d'horreurs. La pluie battait dehors, le vent s'engouffrait dans la maison. Elle alla fermer les fenêtres et revint en face de lui et ouvrit la bouche:

-Tu devrais allé te coucher... Je pense qu'une bonne nuit te fera du bien, en quelques sortes...

Elle prit la main de Matthieu et l'entraîna dans le hall puis dans les escaliers. Elle l'emmena dans sa chambre et le déshabilla. Elle lui montra le lit. Il se coucha et Hécate se coucha à côté de lui après s'être changé.

Matthieu se sentait un peu mieux après avoir parlé à Hécate. Il était plus léger…libéré. Celle-ci n’avait rien dit, rien fait, juste écouté. Et c’est cela que Matthieu avait attendu d’elle. Il savait qu’elle le regardait pétrifié par son récit, par ses horreurs, par ses projets. Plus que jamais, Matthieu était proche de l’acte ultime du mal : le meurtre. Hécate s’était levé pour fermer une fenêtre ouverte et revint chercher son futur mari, assis et démunis face à ce qui l’attendait.

-Tu devrais allé te coucher... Je pense qu'une bonne nuit te fera du bien, en quelques sortes...

Il se laissa entrainer par sa douce qui lui tenait la main. Il ne fit pas attention au décor de la maison. Même si celle ci allait être le théâtre de leur union, Matthieu n’avait pas la tête à cela. Elle l’emmena dans sa chambre et Matthieu n’eu besoin de rien faire. Comme un enfant, Hécate le déshabilla et le coucha dans son lit. Et le rejoint bien vite après avoir changé de tenue et revint se couche avec lui. Elle se mit dos à Matthieu pour que celui-ci est le loisir de l’enlacer. Il sentait son parfum doux et apaisant et comme un réflexe sa main droite se posa sur son ventre encore plat pour le moment. Il était épuisé par son voyage et par les heures de sommeils en retard. Mais avant de sombrer dans les bras de Morphée, Matthieu susurra à la l’oreille de sa douce.

-Je t’aime mon petit ange.

Retour inquiétant (Fe : Hécate)

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